Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

1B 173/2017

Sentenza del 20 giugno 2017

I Corte di diritto pubblico

Composizione
Giudici federali Merkli, Presidente,
Eusebio, Chaix,
Cancelliere Crameri.

Partecipanti al procedimento
Ministero pubblico del Cantone Ticino, palazzo di giustizia, via Pretorio 16, 6901 Lugano,
ricorrente,

contro

C.________,
patrocinato dall'avv. Luca Taddei,
opponente,

Giudice dei provvedimenti coercitivi del Cantone Ticino, via Bossi 3, 6901 Lugano.

Oggetto
Proroga della carcerazione preventiva,

ricorso contro la sentenza emanata il 27 marzo 2017 dalla Corte dei reclami penali del Tribunale d'appello
del Cantone Ticino.

Fatti:

A.
All'inizio del mese di giugno 2016, tre clienti hanno denunciato sottrazioni di importanti valori patrimoniali dalle loro cassette di sicurezza depositate presso B.________SA ad X.________. C.________, titolare della società, ha indicato che delle stesse, aperte senza alcuna forzatura, si occupava A.________. Sono poi seguite altre denunce. Il 21 luglio 2016 il Procuratore pubblico (PP) ha informato i due interessati dell'apertura di un procedimento penale nei loro confronti. Gli importi sottratti ammontano a CHF 655'800.--, Euro 985'000.--, USD 6'980.-- e un chilo e mezzo di oro.

B.
Il 12 dicembre 2016 sono stati spiccati due ordini di accompagnamento coattivo e di perquisizione e sequestro, per l'ipotesi di reato di ripetuto furto e, in un secondo tempo, di ripetuto riciclaggio di denaro per il tramite di una società, della quale gli interessati potrebbero essere azionisti. In parziale accoglimento della richiesta di carcerazione preventiva del PP, il 17 dicembre 2016 il Giudice dei provvedimenti coercitivi (GPC), ritenuti gravi indizi di colpevolezza e ammesso il pericolo di fuga e di collusione con il coimputato, con riferimento al principio di proporzionalità ha ordinato la carcerazione dei due indagati per sei settimane, fino al 27 gennaio 2017, e non per tre mesi come postulato dal magistrato inquirente.

C.
Il PP, il 23 gennaio 2017, ha chiesto una proroga della carcerazione per ulteriori due mesi. Con decisione del 1° febbraio 2017 il GPC non ha accolto la richiesta e ha ordinato la loro scarcerazione. Il PP ha impugnato questo giudizio dinanzi alla Corte dei reclami penali del Tribunale d'appello (CRP), il cui Presidente con decisione supercautelare del 2 febbraio 2017 ha confermato la scarcerazione degli inquisiti. Con sentenza di merito del 27 marzo 2017 (incarto n. 60.2017.37) il reclamo inerente alla scarcerazione di C.________ è poi stato respinto.

D.
Contro questa decisione il PP presenta un ricorso in materia penale al Tribunale federale. Chiede di annullare la decisione presidenziale supercautelare e quelle della CRP e del GPC e di rinviare la causa per nuovo giudizio al GPC, subordinatamente alla CRP.

Il GPC e la CRP si rimettono al giudizio del Tribunale federale. C.________ propone di respingere il ricorso, mentre il ricorrente si riconferma nelle proprie conclusioni.

Diritto:

1.

1.1. Il ricorso in materia penale (art. 78 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
LTF) contro una decisione emanata dall'autorità cantonale di ultima istanza (art. 80 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
LTF) relativa a una carcerazione preventiva è ammissibile. Il rimedio è tempestivo (art. 100 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
LTF). La legittimazione del Procuratore pubblico ticinese è data (art. 81 cpv. 1 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
e b n. 3 LTF; DTF 142 IV 196 consid. 1.5.2 pag. 200) ed egli ha un interesse pratico e attuale all'esame del ricorso: si è inoltre in presenza di un pregiudizio irreparabile e il PP ha proceduto correttamente per impedire la messa in libertà dell'imputato durante la procedura di reclamo (DTF 138 IV 92 consid. 1-3; 137 IV 87 consid. 1, 22 consid. 1; sentenza 1B 270/2013 del 22 ottobre 2013 consid. 1; sul potere d'esame del Tribunale federale vedi DTF 138 I 171 consid. 1.4; 137 IV 339 consid. 2.4, 122 consid. 2).

1.2. Le conclusioni di annullare la decisione supercautelare del Presidente della CRP e quella del GPC sono inammissibili, non trattandosi di decisioni dell'autorità cantonale di ultima istanza, la prima essendo del resto superata dall'emanazione di quella di merito.

1.3. Il ricorrente contesta, in maniera del tutto generica e sommaria, la prassi imposta da questo Tribunale per la quale il Ministero pubblico contro una decisione di scarcerazione del GPC deve inoltrare allo stesso un ricorso motivato entro tre ore chiedendo il mantenimento della carcerazione preventiva (DTF 138 IV 92 consid. 3.3 pag. 98) : ciò per lo meno in un caso asseritamente complesso come quello in esame e invita il Tribunale federale a rideterminarsi su tale tempistica. La critica, che non si confronta del tutto con i motivi posti a fondamento della relativa giurisprudenza, non adempie chiaramente le esigenze di motivazione dell'art. 42
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
LTF (DTF 142 I 99 consid. 1.7.1 pag. 106) e non dev'essere quindi esaminata oltre.

1.4. Pure i sommari accenni ricorsuali a un mancato esame integrale delle censure formulate e a una pretesa motivazione insufficiente della decisione impugnata non reggono, visto ch'essa si esprime su tutti i punti rilevanti per il giudizio (DTF 142 II 154 consid. 4.2 pag. 157; 141 V 557 consid. 3.2.1 pag. 564), in particolare anche sui principi di celerità e della proporzionalità.

2.

2.1. L'art. 212 cpv. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 212 Principes - 1 Le prévenu reste en liberté. Il ne peut être soumis à des mesures de contrainte entraînant une privation de liberté que dans les limites des dispositions du présent code.
1    Le prévenu reste en liberté. Il ne peut être soumis à des mesures de contrainte entraînant une privation de liberté que dans les limites des dispositions du présent code.
2    Les mesures de contrainte entraînant une privation de liberté doivent être levées dès que:
a  les conditions de leur application ne sont plus remplies;
b  la durée prévue par le présent code ou fixée par un tribunal est expirée;
c  des mesures de substitution permettent d'atteindre le même but.
3    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne doivent pas durer plus longtemps que la peine privative de liberté prévisible.
CPP dispone che di principio l'imputato resta in libertà. Secondo l'art. 221 cpv. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 221 Conditions - 1 La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
1    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
a  qu'il se soustraie à la procédure pénale ou à la sanction prévisible en prenant la fuite;
b  qu'il compromette la recherche de la vérité en exerçant une influence sur des personnes ou en altérant des moyens de preuves;
c  qu'il compromette sérieusement et de manière imminente la sécurité d'autrui en commettant des crimes ou des délits graves après avoir déjà commis des infractions du même genre.
1bis    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté peuvent exceptionnellement être ordonnées, aux conditions suivantes:
a  le prévenu est fortement soupçonné d'avoir porté gravement atteinte à l'intégrité physique, psychique ou sexuelle d'autrui en commettant un crime ou un délit grave;
b  il y a un danger sérieux et imminent qu'il commette un crime grave du même genre.116
2    La détention peut aussi être ordonnée s'il y a un danger sérieux et imminent qu'une personne passe à l'acte après avoir menacé de commettre un crime grave.117
CPP, la carcerazione preventiva è ammissibile soltanto quando l'imputato è gravemente indiziato di un crimine o di un delitto e vi è seriamente da temere che si sottragga con la fuga al procedimento penale o alla prevedibile sanzione (lett. a), influenzi persone o inquini mezzi di prova, compromettendo in tal modo l'accertamento della verità (lett. b), minacci seriamente la sicurezza altrui commettendo gravi crimini o delitti dopo avere già commesso in precedenza reati analoghi (lett. c).

2.2. La CRP ha accertato che, secondo il GPC, il PP non ha apportato ulteriori seri indizi di colpevolezza a carico di C.________ per l'ipotesi di ripetuto furto, i non chiari rapporti tra i due indagati non giustificando un possibile coinvolgimento dell'interessato nei furti. Riguardo all'imputazione di riciclaggio, il magistrato inquirente avrebbe fatto ben poco per approfondire il nucleo del prospettato reato, ovvero i movimenti di denaro su una relazione bancaria e su una società allo scopo di determinare la provenienza e la modalità con le quali sono stati effettuati i bonifici e gli accrediti e delineare in tal modo l'ipotesi di un reato a monte. Ha rilevato che la necessità di identificare e di interrogare un consulente di una banca, di sentire le persone autrici dei traffici poco chiari transitati su un determinato conto, di operare confronti tra i due arrestati, di chiarire eventuali altri traffici con altre società e di interrogare altre persone non erano sufficienti per giustificare la protrazione della carcerazione preventiva.

2.3. Il ricorrente critica questa conclusione per la quale non sussisterebbe più un pericolo di collusione né di inquinamento dei mezzi di prova (art. 221 cpv. 1 lett. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 221 Conditions - 1 La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
1    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
a  qu'il se soustraie à la procédure pénale ou à la sanction prévisible en prenant la fuite;
b  qu'il compromette la recherche de la vérité en exerçant une influence sur des personnes ou en altérant des moyens de preuves;
c  qu'il compromette sérieusement et de manière imminente la sécurité d'autrui en commettant des crimes ou des délits graves après avoir déjà commis des infractions du même genre.
1bis    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté peuvent exceptionnellement être ordonnées, aux conditions suivantes:
a  le prévenu est fortement soupçonné d'avoir porté gravement atteinte à l'intégrité physique, psychique ou sexuelle d'autrui en commettant un crime ou un délit grave;
b  il y a un danger sérieux et imminent qu'il commette un crime grave du même genre.116
2    La détention peut aussi être ordonnée s'il y a un danger sérieux et imminent qu'une personne passe à l'acte après avoir menacé de commettre un crime grave.117
LTF).

2.4. I rischi di collusione e di inquinamento delle prove sono legati soprattutto ai bisogni dell'istruttoria. Da un lato, si tratta in genere di evitare o prevenire accordi tra l'imputato e i testimoni o i correi e i complici, messi in atto per compromettere l'accertamento della verità, dall'altro, di impedire interventi fraudolenti dell'imputato in libertà sui mezzi di prova non ancora in possesso della giustizia, allo scopo di distruggerli o di alterarli a suo vantaggio. Le possibilità di ostacolare in tal modo l'azione dell'autorità giudiziaria da parte dell'imputato devono essere apprezzate sulla base di indizi concreti, la realtà di questo rischio non potendo essere ammessa aprioristicamente e in maniera astratta. L'esistenza del motivo di carcerazione fondato su questi rischi dev'essere esaminata sulla base delle circostanze del singolo caso (DTF 137 IV 122 consid. 4.2; 132 I 21 consid. 3.2 e rinvii).

Elementi concreti per riconoscere un simile rischio possono risultare in particolare dal comportamento dell'imputato nel procedimento penale, dalle sue caratteristiche personali, dalla sua posizione e dal suo contributo alla commissione dei reati, come pure dai suoi rapporti con le persone che hanno rilasciato dichiarazioni a suo carico. Occorre inoltre considerare il genere e l'importanza dei mezzi di prova che potrebbero essere messi in pericolo, la gravità dei reati perseguiti e lo stato della procedura (DTF 132 I 21 consid. 3.2.1). Se il procedimento penale si trova in una fase avanzata e la fattispecie è già stata chiarita in modo più preciso, le esigenze per dimostrare un rischio di collusione e di inquinamento devono essere esaminate e valutate più severamente e con particolare cura (DTF 137 IV 122 consid. 4.2). Il giudice della carcerazione deve inoltre vagliare se un determinato rischio di collusione può essere sufficientemente evitato mediante l'adozione di adeguate misure sostitutive (DTF 137 IV 122 consid. 6.2; 133 I 270 consid. 3.3.1).

2.4.1. Nel caso in esame, riguardo al primo filone d'inchiesta relativo ai furti, la Corte cantonale ha accertato che il ricorrente non indica bisogni istruttori specifici se non l'esigenza di approfondire i rapporti tra i due arrestati, non escludendo per tali reati una possibile loro connivenza. Considerata la tempistica della prima inchiesta, la CRP ha tuttavia stabilito che non sussistono concreti bisogni d'inchiesta e ancor meno il rischio che la liberazione degli imputati potrebbe compromettere l'accertamento della verità e/o il ritrovamento dei valori patrimoniali sottratti, ritenuto che i primi provvedimenti coercitivi a carico dei sospettati sono stati adottati sei mesi dopo le prime notizie di reato, all'inizio giugno 2016; altrettanti mesi sono trascorsi dalle notizie di reato fino all'emanazione di ordini di perquisizione e sequestri bancari, neppure generalizzati. Già il 21 luglio 2016 ai due sospettati è stata confermata l'esistenza di un procedimento penale per furto. Nell'ipotesi in cui fossero effettivamente correi, come parrebbe ritenere il ricorrente, essi avrebbero pertanto avuto tutto il tempo per concordare le loro versioni, ciò che peraltro non risulterebbe dai verbali dei loro interrogatori e dalle
divergenze esistenti; soprattutto avrebbero potuto occultare la refurtiva prima del loro fermo. Ne ha concluso che in tale ambito i bisogni dell'inchiesta fanno manifestamente difetto e che non sussiste più un pericolo di collusione.

2.4.2. Il ricorrente, disattendendo il suo obbligo di motivazione (art. 42
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
LTF; DTF 142 I 99 consid. 1.7.1 pag. 106), non critica le precitate conclusioni relative alle ipotesi dei reati di furto: una protrazione della carcerazione preventiva non può quindi fondarsi su questa fattispecie. Del resto, le argomentazioni addotte dalla Corte cantonale sono valide e convincenti. Il ricorrente si limita infatti a osservare che i reati di furto si riferiscono a un importo di 1 milione e mezzo di CHF, mentre quello ipotizzato di riciclaggio di denaro aggravato a circa 10 milioni di EUR e che gli indagati erano azionisti di una società alla quale è intestato un conto bancario. Aggiunge che l'opponente, come l'altro imputato, hanno negato i fatti loro contestati. Sostiene che, nonostante le dichiarazioni contraddittorie, l'inchiesta sarebbe sempre proseguita con celerità, sebbene non sia mai stata trovata la documentazione giustificativa delle operazioni bancarie. Questi rilievi non dimostrano tuttavia la necessità di prorogare la detenzione per evitare un pericolo di collusione.

3.

3.1. Con riferimento al secondo filone d'inchiesta, ossia l'ipotesi di riciclaggio, la CRP ha osservato che il ricorrente adduce la mancata identificazione e audizione di un consulente bancario e di persone autrici dei traffici, poco chiari, transitati su un determinato conto, atti istruttori che sarebbero indispensabili per chiarire la movimentazione bancaria. Essa ha nondimeno ritenuto che procedere al confronto tra i due arrestati, ripetutamente sentiti e ai quali sono già state prospettate le rispettive versioni, non può essere considerato un vero bisogno istruttorio. Il fulcro dell'inchiesta riguarderebbe infatti la movimentazione di denaro su una determinata relazione bancaria e l'approfondimento della provenienza dei fondi e della loro connessione con l'ipotizzato crimine a monte che li avrebbe generati, che richiede un lavoro di ricostruzione sostanzialmente documentale. Accertati i residui bisogni d'inchiesta e lo scemato pericolo di collusione, ne ha concluso che la carcerazione degli imputati non è necessaria, a maggior ragione dopo l'esperimento delle perquisizioni e dei sequestri.

3.2. Al riguardo il ricorrente adduce che la CRP non avrebbe verificato la sussistenza di un pericolo di collusione con tutte le persone che aveva indicato nella sua richiesta, né menzionato gli interrogatori già esperiti, insistendo sul fatto che non spetterebbe al GPC o alla CRP fissare la priorità degli atti istruttori ancora da compiere. Con questo assunto, il ricorrente non dimostra tuttavia che la conclusione della CRP, comprensibile, convincente e ragionevole, lederebbe il diritto federale.
Circa la ripetizione di ulteriori confronti tra i due indagati, il ricorrente si limita infatti a rilevare ch'essi dovrebbero ancora essere interrogati riguardo a operazioni indebite risultanti dai movimenti su un conto bancario, in particolare con riferimento all'ipotesi di riciclaggio, sottolineando che nella prima decisione il GPC aveva ritenuto il confronto tra i due imputati quale motivo di collusione. Con quest'argomentazione egli disattende che nella seconda decisione il GPC, osservato che mal si comprendeva perché il PP non aveva ancora interrogato il consulente bancario e altre persone che nel frattempo avranno avuto conoscenza dell'arresto degli indagati, aveva rilevato che il residuo pericolo di collusione, relativo peraltro a una ricostruzione in prevalenza documentaria di un conto bancario, non giustificava la proroga richiesta, considerato che agli imputati sono già state prospettate le versioni dell'uno e dell'altro.

3.3. Il ricorrente, ribadito che non spetta alla Corte cantonale definire le strategie d'inchiesta e che la ricerca e la verifica dei documenti è già stata parzialmente effettuata, osserva semplicemente che per poter approfondire la provenienza dei fondi litigiosi, occorre proseguire nella ricerca dei documenti giustificativi delle movimentazioni del conto, ricuperando le ipotetiche fatture. Non spiega tuttavia perché questo compito imporrebbe una protrazione della carcerazione dell'opponente, l'accenno al fatto che la detenzione già subita non sarebbe sproporzionata essendo ininfluente al riguardo.
Infine, con riferimento alle indagini tese al ricupero della refurtiva, il ricorrente adduce che nel frattempo sarebbero stati sequestrati tutti i conti personali e delle società riconducibili ai due imputati. Anche questo fatto milita tuttavia in favore della contestata scarcerazione.

4.

4.1. La CRP ha infine ritenuto che il pericolo di recidiva è solo stato menzionato dal ricorrente, ma non motivato se non in modo generico. Ne ha concluso che il principio secondo cui di massima l'imputato resta in libertà, nonché quelli della celerità e della proporzionalità impongono di confermare la decisione di scarcerazione del GPC.

4.2. Al riguardo il ricorrente rimarca semplicemente che nel reclamo aveva indicato che sussisteva per lo meno il rischio che l'imputato potesse commettere ulteriori eventuali azioni come quelle già perpetrate, potendo mettere in pericolo il patrimonio di altre persone. Questo accenno non dimostra affatto che la CRP, applicando correttamente la giurisprudenza relativa all'art. 221 cpv. 1 lett. c
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 221 Conditions - 1 La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
1    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
a  qu'il se soustraie à la procédure pénale ou à la sanction prévisible en prenant la fuite;
b  qu'il compromette la recherche de la vérité en exerçant une influence sur des personnes ou en altérant des moyens de preuves;
c  qu'il compromette sérieusement et de manière imminente la sécurité d'autrui en commettant des crimes ou des délits graves après avoir déjà commis des infractions du même genre.
1bis    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté peuvent exceptionnellement être ordonnées, aux conditions suivantes:
a  le prévenu est fortement soupçonné d'avoir porté gravement atteinte à l'intégrité physique, psychique ou sexuelle d'autrui en commettant un crime ou un délit grave;
b  il y a un danger sérieux et imminent qu'il commette un crime grave du même genre.116
2    La détention peut aussi être ordonnée s'il y a un danger sérieux et imminent qu'une personne passe à l'acte après avoir menacé de commettre un crime grave.117
CPP, avrebbe violato il diritto federale.
In effetti, riguardo a questo motivo di carcerazione giova osservare che, se la seria messa in pericolo della sicurezza altrui per la minaccia di crimini o gravi delitti può di massima riferirsi a tutti i tipi di beni giuridici protetti, essa concerne nondimeno in primo luogo i reati contro l'integrità fisica e sessuale. Più gravi sono i reati e seria la minaccia della sicurezza altrui, meno elevate devono essere le esigenze poste all'adempimento del rischio di recidiva, ritenuto nel contempo che questo motivo di carcerazione dev'essere applicato in modo restrittivo, per cui per ammetterlo è necessaria, ma di massima pure sufficiente, una prognosi negativa, vale a dire sfavorevole (DTF 143 IV 9 con numerosi rinvii).

4.3. Il ricorrente non spiega del tutto perché si sarebbe in presenza di una siffatta prognosi e che l'opponente minaccerebbe ancora seriamente la sicurezza altrui, in particolare con riguardo alla frequenza e all'intensità dei reati perseguiti che, a quanto è dato di vedere, non sarebbero stati commessi usando violenza contro persone, né ripetitivi di precedenti reati analoghi (art. 221 cpv. 1 lett. c
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 221 Conditions - 1 La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
1    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
a  qu'il se soustraie à la procédure pénale ou à la sanction prévisible en prenant la fuite;
b  qu'il compromette la recherche de la vérité en exerçant une influence sur des personnes ou en altérant des moyens de preuves;
c  qu'il compromette sérieusement et de manière imminente la sécurité d'autrui en commettant des crimes ou des délits graves après avoir déjà commis des infractions du même genre.
1bis    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté peuvent exceptionnellement être ordonnées, aux conditions suivantes:
a  le prévenu est fortement soupçonné d'avoir porté gravement atteinte à l'intégrité physique, psychique ou sexuelle d'autrui en commettant un crime ou un délit grave;
b  il y a un danger sérieux et imminent qu'il commette un crime grave du même genre.116
2    La détention peut aussi être ordonnée s'il y a un danger sérieux et imminent qu'une personne passe à l'acte après avoir menacé de commettre un crime grave.117
CPP; sul rischio di recidiva in caso di reati contro il patrimonio vedi sentenze 1B 32/2017 del 4 maggio 2017 consid. 3.3.5 e 3.3.6 e 1B 26/2017 dell'8 febbraio 2017 consid. 3.1.1 e rinvii). Giova ancora ricordare che la carcerazione preventiva può essere ordinata e mantenuta soltanto quale "ultima ratio" e che in suo luogo possono essere ordinate misure meno severe (art. 212 cpv. 2 lett. c
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 212 Principes - 1 Le prévenu reste en liberté. Il ne peut être soumis à des mesures de contrainte entraînant une privation de liberté que dans les limites des dispositions du présent code.
1    Le prévenu reste en liberté. Il ne peut être soumis à des mesures de contrainte entraînant une privation de liberté que dans les limites des dispositions du présent code.
2    Les mesures de contrainte entraînant une privation de liberté doivent être levées dès que:
a  les conditions de leur application ne sont plus remplies;
b  la durée prévue par le présent code ou fixée par un tribunal est expirée;
c  des mesures de substitution permettent d'atteindre le même but.
3    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne doivent pas durer plus longtemps que la peine privative de liberté prévisible.
CPP; DTF 143 IV 9 consid. 2.2 pag. 12; 137 IV 84 consid. 3.2 pag. 85, 13 consid. 4.1), la possibilità soltanto ipotetica, come quella addotta dal ricorrente, che l'accusato possa commettere altri reati non essendo sufficiente per giustificare la detenzione (sentenza 1B 630/2011 del 16 dicembre 2011 consid. 3.2, in: RtiD II-2012 n. 51 pag. 297).

5.
In quanto ammissibile il ricorso dev'essere pertanto respinto. Non si prelevano spese giudiziarie (art. 66 cpv. 4
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
LTF). Il Cantone Ticino rifonderà all'opponente, che si è avvalso del patrocinio di un avvocato, ripetibili della sede federale (art. 68 cpv. 1 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
2 LTF).

Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:

1.
Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è respinto.

2.
Non si prelevano spese.

3.
Lo Stato del Cantone Ticino rifonderà all'opponente un'indennità di fr. 1'500.-- per ripetibili della sede federale.

4.
Comunicazione alle parti, rispettivamente al loro patrocinatore, al Giudice dei provvedimenti coercitivi e alla Corte dei reclami penali del Tribunale d'appello del Cantone Ticino.

Losanna, 20 giugno 2017

In nome della I Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero

Il Presidente: Merkli

Il Cancelliere: Crameri
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 1B_173/2017
Date : 20 juin 2017
Publié : 08 juillet 2017
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Procédure pénale
Objet : Proroga della carcerazione preventiva


Répertoire des lois
CPP: 212 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 212 Principes - 1 Le prévenu reste en liberté. Il ne peut être soumis à des mesures de contrainte entraînant une privation de liberté que dans les limites des dispositions du présent code.
1    Le prévenu reste en liberté. Il ne peut être soumis à des mesures de contrainte entraînant une privation de liberté que dans les limites des dispositions du présent code.
2    Les mesures de contrainte entraînant une privation de liberté doivent être levées dès que:
a  les conditions de leur application ne sont plus remplies;
b  la durée prévue par le présent code ou fixée par un tribunal est expirée;
c  des mesures de substitution permettent d'atteindre le même but.
3    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne doivent pas durer plus longtemps que la peine privative de liberté prévisible.
221
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 221 Conditions - 1 La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
1    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
a  qu'il se soustraie à la procédure pénale ou à la sanction prévisible en prenant la fuite;
b  qu'il compromette la recherche de la vérité en exerçant une influence sur des personnes ou en altérant des moyens de preuves;
c  qu'il compromette sérieusement et de manière imminente la sécurité d'autrui en commettant des crimes ou des délits graves après avoir déjà commis des infractions du même genre.
1bis    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté peuvent exceptionnellement être ordonnées, aux conditions suivantes:
a  le prévenu est fortement soupçonné d'avoir porté gravement atteinte à l'intégrité physique, psychique ou sexuelle d'autrui en commettant un crime ou un délit grave;
b  il y a un danger sérieux et imminent qu'il commette un crime grave du même genre.116
2    La détention peut aussi être ordonnée s'il y a un danger sérieux et imminent qu'une personne passe à l'acte après avoir menacé de commettre un crime grave.117
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
78 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
80 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
81 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
221
Répertoire ATF
132-I-21 • 133-I-270 • 137-IV-122 • 137-IV-339 • 137-IV-84 • 137-IV-87 • 138-I-171 • 138-IV-92 • 141-V-557 • 142-I-99 • 142-II-154 • 142-IV-196 • 143-IV-9
Weitere Urteile ab 2000
1B_173/2017 • 1B_26/2017 • 1B_270/2013 • 1B_32/2017 • 1B_630/2011
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
recourant • questio • tribunal fédéral • dépens • mois • risque de collusion • moyen de preuve • compte bancaire • prévenu • rapport entre • ministère public • cour des plaintes • examinateur • fédéralisme • décision • blanchiment d'argent • recours en matière pénale • calcul • valeur patrimoniale • analogie • mention • cirque • pièce justificative • dernière instance • droit fédéral • autorité cantonale • cio • droit public • tribunal • dossier • risque de récidive • reconstruction • enquête pénale • autorité judiciaire • enquête • soupçon • prolongation • variété • pronostic • pratique judiciaire et administrative • mise en liberté définitive • libération conditionnelle • mise en liberté provisoire • motivation de la demande • maxime du procès • importance notable • fin • privilège • motif • motivation de la décision • temps atmosphérique • coauteur • empêchement • frais judiciaires • moyen de droit • but • ordre militaire • avis • décompte • apport • nouvelles • salaire • dommage irréparable • principe de la célérité • lausanne • intégrité corporelle • courrier a • risque de fuite • régiment • infractions contre le patrimoine
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