Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
1C 668/2021
Urteil vom 20. Mai 2022
I. öffentlich-rechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Kneubühler, Präsident,
Bundesrichter Chaix,
Bundesrichter Haag,
Gerichtsschreiberin Gerber.
Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Andreas Brauchli,
Beschwerdeführerin,
gegen
1. C.B.________,
2. D.B.________,
Beschwerdegegner,
Departement für Bau und Umwelt des Kantons Thurgau,
Generalsekretariat, Promenade, 8510 Frauenfeld,
Politische Gemeinde Wuppenau,
Dorfstrasse 10, 9514 Wuppenau, vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Mike Gessner,
Amt für Raumentwicklung des Kantons Thurgau,
Verwaltungsgebäude, Promenade, 8510 Frauenfeld.
Gegenstand
Baubewilligungen,
Beschwerde gegen den Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Thurgau vom 15. September 2021 (VG.2020.135/E).
Sachverhalt:
A.
C.B.________ reichte am 28. März 2018 ein Baugesuch für ein Ökonomiegebäude mit Auslaufhaltung für Aufzuchthühner mit überdachtem Kotlagerplatz und erdverlegtem Gastank auf der (damals) in seinem Eigentum stehenden Liegenschaft Nr. 878 in der Landwirtschaftszone der Gemeinde Wuppenau, ein. Am 11. Mai 2018reichte er ein weiteres Baugesuch ein, um mit dem Aushubmaterial der Geflügelhalle eine Mulde auf der Liegenschaft Nr. 870 (ebenfalls Landwirtschaftszone Wuppenau) auszugleichen.
A.________, Eigentümerin der Parzelle Nr. 834 in Wuppenau, erhob gegen beide Baugesuche Einsprache.
B.
Am 1. Oktober 2018 bewilligte das Amt für Raumentwicklung des Kantons Thurgau (ARE/ TG) das Bauvorhaben sowie die Terrainveränderung unter Auflagen. Mit zwei Entscheiden vom 20. November 2018 (beschlossen an der Gemeinderatssitzung vom 12. November 2018) wies der Gemeinderat Wuppenau die Einsprachen von A.________ ab und erteilte die Baubewilligungen. In den Erwägungen hielt er jeweils fest, A.________ sei nicht einspracheberechtigt.
C.
Gegen beide Einspracheentscheide erhob A.________ am 14. Dezember 2018 Rekurs beim Departement für Bau und Umwelt des Kantons Thurgau (DBU). Dieses führte am 3. Dezember 2019 einen Augenschein durch und wies den Rekurs am 24. August 2020 ab, weil A.________ nicht zur Einsprache berechtigt gewesen sei.
D.
Gegen den Rekursentscheid gelangte A.________ am 14. September 2020 mit Beschwerde an das Verwaltungsgericht des Kantons Thurgau. Dieses führte am 7. April 2021 einen Augenschein durch. Am 15. September 2021 wies es die Beschwerde ab.
E.
Dagegen hat A.________ am 8. November 2021 Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten an das Bundesgericht erhoben. Sie beantragt, der Entscheid des Verwaltungsgerichts sei aufzuheben und die Sache sei zur korrekten Durchführung des Baubewilligungsverfahrens an den Gemeinderat Wuppenau zurückzuweisen.
F.
Die Gemeinde Wuppenau beantragt, die Beschwerde sei abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei. Das Verwaltungsgericht schliesst auf Abweisung der Beschwerde. C.B.________ (nachfolgend Beschwerdegegner 1) hat sich nicht vernehmen lassen. Sein Sohn D.B.________ (nachfolgend: Beschwerdegegner 2), der während des vorinstanzlichen Verfahrens den elterlichen Hof und das Eigentum an den Baugrundstücken übernommen hatte, unterstützt die Ansicht der Vorinstanzen.
Es wurde keine Replik eingereicht.
G.
Mit Verfügung vom 2. Dezember 2021 wurde der Beschwerde die aufschiebende Wirkung zuerkannt.
Erwägungen:
1.
Gegen den kantonal letztinstanzlichen Endentscheid des Verwaltungsgerichts steht grundsätzlich die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten an das Bundesgericht offen (Art. 82 lit. a

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours: |
|
a | contre les décisions rendues dans des causes de droit public; |
b | contre les actes normatifs cantonaux; |
c | qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions: |
|
1 | Le recours est recevable contre les décisions: |
a | du Tribunal administratif fédéral; |
b | du Tribunal pénal fédéral; |
c | de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
d | des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert. |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
3 | Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
|
1 | A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | Ont aussi qualité pour recourir: |
a | la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions; |
b | l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération; |
c | les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale; |
d | les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours. |
3 | En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...97 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
1.1. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann insbesondere die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (Art. 95 lit. a

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat, sofern dieser nicht offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
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a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100 |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.90 |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
|
1 | Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
2 | Toute conclusion nouvelle est irrecevable. |
2.
Streitig ist zunächst, ob die Einspracheentscheide nichtig sind, weil der Beschwerdegegner 1 als Mitglied des Gemeinderates Wuppenau daran mitgewirkt hat.
2.1. Das Verwaltungsgericht hielt fest, die Mitwirkung beim Entscheid über eine Einsprache gegen das eigene Baugesuch wäre als schwere Verletzung der Ausstandspflicht zu werten, welche die Nichtigkeit des Entscheids zur Folge hätte (mit Verweis auf § 7 Abs. 1 Ziff. 1 des Gesetzes über die Verwaltungsrechtspflege des Kantons Thurgau vom 23. Februar 1981 [VRG/TG; RB 170.1]). Entsprechend dem Vorbringen des Gemeinderats Wuppenau sei jedoch davon auszugehen, dass der Beschwerdegegner 1 am Entscheid nicht mitgewirkt habe. Zwar sei dies im Protokoll der Gemeinderatssitzung vom 12. November 2018, an denen die Baugesuche behandelt worden seien, nicht vermerkt worden. Dieses Protokoll sei jedoch an der Gemeinderatssitzung vom 10. Januar 2019 ergänzt bzw. der Realität entsprechend angepasst worden, indem der Ausstand des Beschwerdegegners 1 festgehalten worden sei.
Entgegen der Ansicht der Beschwerdeführerin bestehe im baurechtlichen Einspracheverfahren gemäss den §§ 103 ff. des kantonalen Planungs- und Baugesetzes vom 21. Dezember 2011 (PBG/TG, RB 700) keine Notwendigkeit, die Zusammensetzung der kommunalen Baubewilligungs- und Einsprachebehörde zu benennen, da es sich bei den baurechtlichen "Einsprachen" nach thurgauischem Recht rechtstechnisch um Einwendungen und nicht um förmliche Rechtsmittel im Sinne von § 18 Abs. 1 Ziff. 1 VRG/TG handle. Der Schluss der Beschwerdeführerin, bei einem Verzicht auf die Nennung der personellen Zusammensetzung einer entscheidenden Behörde sei von der Anwesenheit aller gewählten Mitglieder auszugehen, was einer Korrektur mit der nachträglichen Protokollierung eines Ausstandes entgegenstehe, sei darum schon vom Grundsatz her nicht korrekt. Im Übrigen richte sich die Einhaltung oder Nichteinhaltung einer Ausstandspflicht nach dem tatsächlichen Hergang. Indem der Gemeinderat Wuppenau den Ausstand des Beschwerdegegners 1 beim Einspracheentscheid über seine eigenen Baugesuche nachträglich protokollarisch festgehalten habe, sei der tatsächliche Sachverhalt in Form eines amtlichen Protokolls bestätigt worden. Es bestünden keine Anhaltspunkte dafür, dass diese
Berichtigung nicht der Wahrheit entspreche.
2.2. Die Beschwerdeführerin erachtet die Beweiswürdigung der Vorinstanz als willkürlich. Im Protokollauszug vom 12. November 2018 habe der Gemeinderat Wuppenau explizit festgehalten, dass C.B.________ an der Sitzung teilgenommen und folglich mitgestimmt habe. Dieses Protokoll sei an der darauffolgenden Sitzung vorbehaltlos genehmigt worden. Erst drei Sitzungen bzw. zwei Monate später sei die "Korrektur" erfolgt, nach der Lektüre der Rekursschrift und wohl vor allem auf den guten Rat des beigezogenen Anwaltes hin. Unter Würdigung der zeitlichen Umstände und vor allem auch der Tragweite des nachträglich "bereinigten" Verfahrensfehlers sei es willkürlich, wenn das Verwaltungsgericht diesem Korrekturversuch Glauben schenke, weil er in Form eines amtlichen Protokolls erfolgt sei, und dabei übersehe, dass die Teilnahme C.B.________s an der Beschlussfassung genauso in einem amtlichen, vom Gemeindeschreiber unterzeichneten Protokoll bestätigt worden sei. Im Übrigen müsse schon der Anschein bzw. Verdacht einer behördlichen Mogelei zur Aufhebung des damit verteidigten Entscheides führen.
Die Beschwerdeführerin bestreitet im Übrigen, dass § 18 VRG/TG auf Einspracheentscheide nicht anwendbar sei, und gibt zu Bedenken, dass auch die Parteien eines Verwaltungsverfahrens Anspruch auf richtige Zusammensetzung der Verwaltungsbehörde gemäss Art. 29 Abs. 1

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2.3. Der Gemeinderat Wuppenau verwehrt sich gegen den Vorwurf, eine Falschbeurkundung begangen zu haben. Gemeinderat C.B.________ habe sich zum fraglichen Geschäft ordnungsgemäss im Ausstand befunden; seine Ausstandspflicht habe aber ausschliesslich dieses Geschäft betroffen und nicht die gesamte Sitzung des Gemeinderates, mit einer Mehrzahl weiterer, hier nicht interessierender Traktanden und Geschäfte. Die im Recht liegenden Protokolle, welche dies bestätigten, seien korrekt.
2.4. Die Frage, ob und in welcher Form Anspruch auf die Bekanntgabe der Zusammensetzung der Verwaltungsbehörde besteht, ist vorliegend müssig, da der Beschwerdeführerin Auszüge der Protokolle vom 12. November 2018 und vom 10. Januar 2019 zugestellt wurden. Aus ersterem geht hervor, welche Gemeinderäte an der Sitzung anwesend waren; aus letzterem ergibt sich, dass der Beschwerdegegner 1 bei der Behandlung und der Erteilung der ihn betreffenden Baubewilligungen im Ausstand gewesen sei. Fraglich ist daher lediglich, ob die am 10. Januar 2019 beschlossene Protokollanpassung zulässig und zutreffend war.
Die Beschwerdeführerin macht nicht geltend, dass die nachträgliche Berichtigung eines Gemeinderatsprotokolls nach kantonalem Verfahrensrecht generell unzulässig sei oder gewisse, dabei einzuhaltende Formalien vorliegend nicht beachtet worden seien. Zu prüfen ist daher einzig, ob die Feststellung des Verwaltungsgerichts, der Beschwerdegegner 1 sei bei der Behandlung der Einsprachen gegen seine Baugesuche tatsächlich in den Ausstand getreten, wie in der Protokollergänzung vom 10. Januar 2019 festgehalten, zutrifft. Dabei handelt es sich um eine tatsächliche Feststellung, die das Bundesgericht nur auf offensichtliche Unrichtigkeit, d.h. auf Willkür hin, prüfen kann (vgl. oben, E. 1 in fine).
Es ist unstreitig, dass der Beschwerdegegner 1 an der Gemeinderatssitzung vom 12. November 2018 teilgenommen hat und - mit Ausnahme der Traktanden Nrn. 356 und 357, welche seine Baugesuche betrafen - auch teilnehmen durfte. Fraglich ist daher nur, ob er bei der Behandlung der ihn betreffenden Traktanden in den Ausstand getreten ist. Ein entsprechender Hinweis fehlt im Protokoll vom 12. November 2018; dies wurde jedoch mit Protokoll vom 20. Januar 2019 ergänzt und insofern korrigiert. Dass diese Korrektur nach Erhalt der Rekursschrift erfolgte, bedeutet nur, dass der Gemeinderat die unterlassene Protokollierung des Ausstands nicht selbst bemerkt hat, sondern erst durch die Rekursschrift darauf aufmerksam gemacht wurde. Ob die Ergänzung den Tatsachen entspricht oder nicht, lässt sich dieser zeitlichen Abfolge nicht entnehmen.
Letztlich erscheint ausschlaggebend, dass alle Gemeinderatsmitglieder (ausser dem dafür im Ausstand befindlichen Beschwerdegegner 1) die Ergänzung am 20. Januar 2019 beschlossen haben und diese vom Gemeindesekretär mit seiner Unterschrift unter das Protokoll bestätigt worden ist. Es kann nicht leichthin und ohne konkrete Anhaltspunkte angenommen werden, dass die Mitglieder des Gemeinderats bzw. der Gemeindesekretär vorsätzlich eine falsche Beurkundung (mit möglichen strafrechtlichen Folgen) vorgenommen bzw. beschlossen haben, nur um einen ihnen unterlaufenen Verfahrensfehler (Verletzung der Ausstandspflicht) zu vertuschen. Die Beweiswürdigung des Verwaltungsgerichts lässt daher keine Willkür erkennen.
2.5. Fehlerhafte Verfahrenshandlungen begründen für sich allein grundsätzlich keinen Ausstandsgrund; nur besonders schwere oder wiederholte Fehler, die auf eine Pflichtverletzung schliessen lassen, vermögen objektiv den Anschein der Befangenheit zu begründen (vgl. z.B. BGE 143 IV 69 E. 3.2; 125 I 119 E. 3e S. 124; 115 Ia 400 E. 3b). Vorliegend wiegt der Protokollierungsfehler im Gemeinderatsprotokoll vom 12. November 2018 (unterlassene Protokollierung des Ausstands des Beschwerdegegners 1 für die Traktanden Nrn. 356 und 357) für sich allein nicht so schwer, als dass er die Befangenheit des Gemeinderats begründen würde. Erst recht liegt kein Nichtigkeitsgrund vor.
3.
Streitig ist weiter, ob die Vorinstanzen die Einspracheberechtigung der Beschwerdeführerin zu Recht verneint haben. Dies beurteilt sich grundsätzlich nach kantonalem Recht (hier: § 103 PBG/TG in Verbindung mit § 44 Ziff. 1 VRG/TG), dessen Auslegung und Anwendung vom Bundesgericht nur auf Willkür hin überprüft werden kann. Allerdings darf das kantonale Recht die Legitimation nicht enger fassen, als dies für die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten an das Bundesgericht vorgesehen ist. Dies ergibt sich aus dem Grundsatz der Einheit des Verfahrens gemäss Art. 111 Abs. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 111 Unité de la procédure - 1 La qualité de partie à la procédure devant toute autorité cantonale précédente doit être reconnue à quiconque a qualité pour recourir devant le Tribunal fédéral. |
|
1 | La qualité de partie à la procédure devant toute autorité cantonale précédente doit être reconnue à quiconque a qualité pour recourir devant le Tribunal fédéral. |
2 | Si une autorité fédérale a qualité pour recourir devant le Tribunal fédéral, elle peut recourir devant les autorités cantonales précédentes ou, pour autant qu'elle le demande, participer à la procédure devant celles-ci. |
3 | L'autorité qui précède immédiatement le Tribunal fédéral doit pouvoir examiner au moins les griefs visés aux art. 95 à 98. ...104 |

SR 700 Loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (Loi sur l'aménagement du territoire, LAT) - Loi sur l'aménagement du territoire LAT Art. 33 Droit cantonal - 1 Les plans d'affectation sont mis à l'enquête publique. |
|
1 | Les plans d'affectation sont mis à l'enquête publique. |
2 | Le droit cantonal prévoit au moins une voie de recours contre les décisions et les plans d'affectation fondés sur la présente loi et sur les dispositions cantonales et fédérales d'exécution. |
3 | Il prévoit: |
a | que la qualité pour recourir est reconnue au moins dans les mêmes limites que pour le recours en matière de droit public devant le Tribunal fédéral; |
b | qu'une autorité de recours au moins ait un libre pouvoir d'examen. |
4 | Les recours contre les décisions rendues par les autorités cantonales doivent être portés devant une autorité de recours unique lorsque l'art. 25a, al. 1, est applicable.79 |
3.1. Nach der bundesgerichtlichen Rechtsprechung sind Nachbarn zur Beschwerdeführung gegen ein Bauvorhaben legitimiert, wenn sie mit Sicherheit oder zumindest grosser Wahrscheinlichkeit durch Immissionen (Lärm, Staub, Erschütterungen, Licht oder andere Einwirkungen) betroffen werden, die der Bau oder Betrieb der fraglichen Anlage hervorruft. Dafür genügt es, dass sie die Immissionen deutlich wahrnehmen können, auch wenn keine Belastungswerte überschritten sind (BGE 133 II 181 E. 3.2.2; 140 II 214 E. 2.3 und 2.4; je mit Hinweisen). Als wichtiges Kriterium zur Beurteilung der Betroffenheit dient in der Praxis die räumliche Distanz zum Bauvorhaben bzw. zur Anlage. Die Rechtsprechung bejaht in der Regel die Legitimation von Nachbarn, deren Liegenschaften sich in einem Umkreis von bis zu rund 100 m befinden. Bei grösseren Entfernungen muss eine Beeinträchtigung aufgrund der konkreten Gegebenheiten glaubhaft gemacht werden. Das Bundesgericht stellt nicht schematisch auf einzelne Kriterien ab, wie z.B. die Distanz zum Vorhaben, die Sichtverbindung usw., sondern prüft die Legitimationsvoraussetzungen in einer Gesamtwürdigung anhand der im konkreten Fall vorliegenden tatsächlichen Verhältnisse (zum Ganzen: BGE 140 II 214 E. 2.3 mit
Hinweisen; Urteil 1C 263/2017 vom 20. April 2018 E. 2.2, in: URP 2018 721).
3.2. Das Verwaltungsgericht erwog, bei der Errichtung von Anlagen der bäuerlichen Tierhaltung und der lntensivtierhaltung müssten vorsorglich die nach den anerkannten Regeln der Tierhaltung erforderlichen Mindestabstände zu bewohnten Zonen eingehalten werden (vgl. Art. 3

SR 814.318.142.1 Ordonnance du 10 décembre 1984 sur la lutte contre la pollution atmosphérique due aux chauffages (OPAC) OPAC Art. 3 Limitation préventive des émissions selon les annexes 1 à 4 - 1 Les nouvelles installations stationnaires doivent être équipées et exploitées de manière à ce qu'elles respectent la limitation des émissions fixée à l'annexe 1. |
|
1 | Les nouvelles installations stationnaires doivent être équipées et exploitées de manière à ce qu'elles respectent la limitation des émissions fixée à l'annexe 1. |
2 | Des exigences complémentaires ou dérogatoires sont applicables aux installations suivantes: |
a | installations selon l'annexe 2: les exigences fixées par celle-ci; |
b | installations de combustion: les exigences selon l'annexe 3; |
c | machines de chantier et leurs systèmes de filtres à particules visés à l'art. 19a ainsi que machines et appareils équipés d'un moteur à combustion visés à l'art. 20b: les exigences selon l'annexe 4. |
Die Liegenschaft der Beschwerdeführerin befinde sich in nördlicher Richtung zum Bauvorhaben und weise zu diesem einen Abstand von 270 m auf. Die geplante Geflügelhalle habe gemäss Berechnung des Amtes für Umwelt (AfU), Abteilung Luftreinhaltung, einen vorsorglichen Mindestabstand von 162 m gegenüber Wohnzonen einzuhalten. Die Liegenschaft der Beschwerdeführerin überschreite diesen Mindestabstand somit um 108 m. Sie liege zudem 34 m höher als das Niveau der geplanten Geflügelhalle und sei von dieser durch eine Geländekuppe getrennt, weshalb keine direkte Sichtbeziehung bestehe. Unbestritten sei ferner, dass (mindestens) ein Gebäude zwischen der geplanten Geflügelhalle und der Liegenschaft der Beschwerdeführerin liege. Diese befinde sich weder im Einflussbereich der Haupt- noch der zweithäufigsten Windrichtung. Der hier massgebende Südwind trete nur an 6,4 - 6,8 % Tagen im Jahr und damit selten auf und wehe mit rund 3,3 m/s eher schwach; hinzu kämen die Geländeform (Kuppe) und die fehlenden Kaltluftabströmungen in Richtung der Liegenschaft der Beschwerdeführerin. Unter diesen Umständen sei nicht von einer deutlichen Wahrnehmbarkeit der Geruchsimmissionen auszugehen.
Soweit die Beschwerdeführerin für eine Anwendung des doppelten LRV-Mindestabstandes plädiere, sei ihr nicht zu folgen: Die topografischen Verhältnisse (insbesondere Geländekuppe) wichen im vorliegenden Fall deutlich vom Regelfall ab, was gegen die schematische Anwendung eines fixen Radius beim Entscheid über die Legitimation spreche.
Die Beschwerdeführerin sei auch durch die beabsichtigte Terrainveränderung nicht mehr als beliebige Dritte oder die Allgemeinheit betroffen, da sie diese Aufschüttung von ihrer Liegenschaft aus optisch nicht wahrnehmen könne.
3.3. Die Beschwerdeführerin macht in erster Linie geltend, es gehe nicht an, die Einsprachelegitimation auf den LRV-Mindestabstand zu reduzieren. Sie beruft sich auf ein Kurzgutachten von Prof. Arnold Marti, das empfehle, für die Abgrenzung der Legitimation vom doppelten Mass des vorsorglichen Mindestabstands auszugehen. Damit würden einerseits Popularbeschwerden wirksam vermieden, andererseits der Tatsache Rechnung getragen, dass die Beschwerdelegitimation im Zusammenhang mit Umweltbeeinträchtigungen nicht erst dann gegeben sei, wenn Belastungsgrenzwerte erreicht werden. Der vom Amt für Umwelt berechnete LRV-Mindestabstand betrage im vorliegenden Fall 162 m. Wer im Umkreis von 324 m wohne, müsse folglich einspracheberechtigt sein.
Im Übrigen seien bei einem Geflügelstall mit 12'500 Aufzuchthennen gemäss zwei kürzlich publizierten Studien je nach Wind- und Wetterverhältnissen bis zu einem Abstand von 400 m mit zwar möglicherweise nicht übermässigen, aber doch sehr unangenehmen Gerüchen zu rechnen, dies insbesondere bei Föhn- und Schönwetterlagen, bei denen man sich gerne im Freien aufhalte. Die Beschwerdeführerin verweist auf verschiedene Entscheide des Bundesgerichts, die eine grosszügigere Abgrenzung der Legitimation bei Geruchsimmissionen vorgenommen bzw. geschützt hätten (Urteile 1A.254/1999 vom 17. Juli 2000 E. 2d/bb; 1C_ 198/2012 vom 26. November 2012 E. 1).
3.4. Der Beschwerdeführerin ist einzuräumen, dass die Einsprachebefugnis gegen Bauvorhaben mit Geruchsemissionen nicht unbesehen auf den vorsorglichen Mindestabstand gemäss LRV beschränkt werden darf. Dies hat das Verwaltungsgericht indessen nicht getan: Es hat vielmehr aufgrund der konkreten örtlichen Verhältnisse (Distanz, Topografie, Windverhältnisse) festgehalten, dass die Geruchsimmissionen des Geflügelaufzuchtstalls auf dem Grundstück der Beschwerdeführerin nicht deutlich wahrnehmbar sein würden. Die Beschwerdeführerin legt nicht substanziiert dar, inwiefern die tatsächlichen Feststellungen des Verwaltungsgerichts offensichtlich unrichtig seien; dies ist auch nicht ersichtlich.
Die von ihr zitierten bundesgerichtlichen Entscheide gehen von anderen tatsächlichen Verhältnissen aus oder beschränken sich darauf, eine grosszügigere Handhabung der Einsprachebefugnis als "nicht willkürlich" zu bezeichnen. In diesem Zusammenhang ist daran zu erinnern, dass die kantonalen Behörden (im Rahmen des kantonalen Rechts) über das bundesrechtlich gewährleistete Minimum hinausgehen und dabei auch eine gewisse Schematisierung vornehmen können. Dies ist jedoch bundesrechtlich nicht geboten. Die Rechtsprechung zur abstrakten Berechnung des Einspracheradius bei Mobilfunkantennen (BGE 128 II 168 E. 2) betrifft nicht wahrnehmbare Immissionen (nichtionisierende Strahlung) und findet auf die vorliegend streitigen Geruchsimmissionen keine Anwendung.
4.
Nach dem Gesagten ist die Beschwerde abzuweisen. Bei diesem Ausgang des Verfahrens wird die Beschwerdeführerin kostenpflichtig (Art. 66

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
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1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 4'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3.
Es werden keine Parteientschädigungen zugesprochen.
4.
Dieses Urteil wird den Parteien, der Politischen Gemeinde Wuppenau, dem Departement für Bau und Umwelt, dem Amt für Raumentwicklung des Kantons Thurgau sowie dem Verwaltungsgericht des Kantons Thurgau schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 20. Mai 2022
Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Kneubühler
Die Gerichtsschreiberin: Gerber