Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
9C 126/2019
Urteil vom 19. Juni 2019
II. sozialrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichterin Pfiffner, Präsidentin,
Bundesrichterinnen Glanzmann, Moser-Szeless,
Gerichtsschreiberin Dormann.
Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Rainer Deecke,
Beschwerdeführerin,
gegen
IV-Stelle des Kantons Zürich,
Röntgenstrasse 17, 8005 Zürich,
Beschwerdegegnerin.
Gegenstand
Invalidenversicherung,
Beschwerde gegen den Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich
vom 28. Dezember 2018 (IV.2017.00295).
Sachverhalt:
A.
Die 1968 geborene A.________ erlitt am 28. Oktober 1998 bei einem Auffahrunfall eine Distorsion der Halswirbelsäule (HWS) und bezog mit Wirkung ab 1. Oktober 1999 eine ganze Invalidenrente samt Zusatzrente für den Ehegatten und zwei Kinderrenten (Invaliditätsgrad 74 %; Verfügungen der IV-Stelle des Kantons Zürich vom 3. September 2001). Mit Mitteilungen vom 20. Mai 2003 und 2. März 2009 bestätigte die IV-Stelle einen unveränderten Invaliditätsgrad und Rentenanspruch. Im Rahmen einer im Februar 2012 eingeleiteten Revision von Amtes wegen veranlasste die IV-Stelle - entsprechend der Zuweisung durch SuisseMED@P - eine polydisziplinäre Abklärung durch das Ärztliche Begutachtungsinstitut (ABI). Nach Einwänden der A.________ hielt die IV-Stelle mit Verfügung vom 16. Juli 2013 an der Begutachtung durch das ABI und an den vorgesehenen Gutachtern gemäss Schreiben des ABI vom 2. Mai 2013 fest. Nach zwei Beschwerdeverfahren betreffend die Begutachtung (Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 16. Dezember 2013 und Urteil 9C 142/2014 vom 13. März 2014 resp. Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 10. Juni 2015 und Urteil 9C 465/2015 vom 27. August 2015) erstattete das ABI die Expertise vom 1.
Juni 2016. Nach Durchführung des Vorbescheidverfahrens hob die IV-Stelle die Rente mit Verfügung vom 1. Februar 2017 auf Ende März 2017 auf. Da sie sich dabei auf die Schlussbestimmungen zur 6. IV-Revision stützte, gewährte sie der Versicherten mit Verfügung vom 12. Mai 2017 rückwirkend ab 1. April 2017 Wiedereingliederungsmassnahmen und (akzessorisch) die Weiterausrichtung der bisherigen Rente.
B.
Die gegen die Verfügung vom 1. Februar 2017 erhobene Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 28. Dezember 2018 ab.
C.
A.________ lässt mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beantragen, unter Aufhebung des Entscheids vom 28. Dezember 2018 sei ihr eine ganze Rente auszurichten; eventualiter sei ein umfassendes medizinisches Gutachten einzuholen.
Erwägungen:
1.
1.1. Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
|
1 | Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
2 | Toute conclusion nouvelle est irrecevable. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
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1 | Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
2 | Toute conclusion nouvelle est irrecevable. |
Das kantonale Gericht zog insbesondere die bis im April 2017 produzierten Akten der IV-Stelle bei. Die Beschwerdeführerin nimmt an verschiedenen Stellen Bezug auf Unterlagen, die nach diesem Zeitpunkt entstanden und sich nicht in den vorinstanzlichen Akten befinden. Auf die entsprechenden Vorbringen ist nicht einzugehen.
1.2. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann eine Rechtsverletzung nach Art. 95 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
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a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
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1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
2.
Die Vorinstanz hat dem ABI-Gutachten vom 1. Juni 2016 Beweiskraft beigemessen und gestützt darauf festgestellt, aufgrund des im Anschluss an den Unfall vom Oktober 1998 aufgetretenen unklaren syndromalen Beschwerdebildes ohne nachweisbare organische Grundlage sei keine (invalidenversicherungsrechtlich relevante) Arbeitsunfähigkeit mehr ausgewiesen. Die von den Ärzten der MEDAS Kantonsspital St. Gallen (nachfolgend: MEDAS) in ihrem Gutachten vom 22. September 2000 diagnostizierte Anpassungsstörung mit Auswirkung auf die Arbeitsfähigkeit könne nicht mehr festgestellt werden bzw. sei remittiert; insofern habe sich der Gesundheitszustand der Versicherten verbessert. Damit hat sie (implizit) die Voraussetzungen sowohl für eine materielle Revision nach Art. 17
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
|
1 | La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
a | subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou |
b | atteint 100 %.19 |
2 | De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement. |
3.
3.1. Die Beschwerdeführerin bestreitet die grundlegenden Voraussetzungen für eine Rentenaufhebung.
3.2.
3.2.1. Ändert sich der Invaliditätsgrad eines Rentenbezügers erheblich, so wird die Rente von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft entsprechend erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben (Art. 17 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
|
1 | La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
a | subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou |
b | atteint 100 %.19 |
2 | De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement. |
Renten, die bei pathogenetisch-ätiologisch unklaren syndromalen Beschwerdebildern ohne nachweisbare organische Grundlage gesprochen wurden, werden innerhalb von drei Jahren nach Inkrafttreten dieser Änderung überprüft. Sind die Voraussetzungen nach Art. 7
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 7 Incapacité de gain - 1 Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11 |
|
1 | Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11 |
2 | Seules les conséquences de l'atteinte à la santé sont prises en compte pour juger de la présence d'une incapacité de gain. De plus, il n'y a incapacité de gain que si celle-ci n'est pas objectivement surmontable.12 |
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
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1 | La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
a | subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou |
b | atteint 100 %.19 |
2 | De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement. |
3.2.2. Ein Zurückkommen auf die ursprüngliche Rentenverfügung vom 3. September 2001 fällt somit alternativ unter den Titeln der materiellen Revision nach Art. 17 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
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1 | La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
a | subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou |
b | atteint 100 %.19 |
2 | De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement. |
3.3.
3.3.1. Bei Einleitung des Revisionsverfahrens im Februar 2012 war die Versicherte rund 44 Jahre alt, und der Rentenbezug dauerte noch nicht 15 Jahre, weshalb die Ausnahmebestimmung von lit. a Abs. 4 SchBest. IVG nicht zum Tragen kommt.
3.3.2. Die 2001 verfügte Rentenzusprache beruhte im Wesentlichen auf dem polydisziplinären MEDAS-Gutachten vom 22. September 2000 resp. auf dem psychiatrischen MEDAS-Teilgutachten. Der medizinische Dienst der IV-Stelle ging denn auch von einer Restarbeitsfähigkeit von 50 % "aus psychiatrischen Gründen, gemäss GA MEDAS SG" aus, welche Stellungnahme in die Standortabklärung und Invaliditätsbemessung vom 5. resp. 6. April 2001 einfloss. Die MEDAS-Experten stellten folgende Diagnosen: chronifiziertes cervikocephales und cervikobrachiales Schmerzsyndrom ohne Hinweis auf fokalneurologisches Defizit, Spannungskopfschmerz, Anpassungsstörung bei Status nach HWS-Distorsion am 28.10.1998, minimale neuropsychologische Funktionsstörung und psychisch bedingte Schwankungen der kognitiven Leistungsfähigkeit. Die otorhinolaryngologische resp. otoneurologische Untersuchung ergab keine objektiven Befunde. Dr. med. B.________, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, konnte "in den einschlägigen Untersuchungen" keine organischen Veränderungen nachweisen. Im neurologischen Teilgutachten wurden - bei im Übrigen unauffälligen Befunden - Muskelverhärtungen, schmerzhafte Triggerpunkte und eine schmerzbedingt
eingeschränkte Beweglichkeit des Kopfes und Halses festgestellt und eine Einschränkung der Arbeitsfähigkeit von 30 % attestiert. Die MEDAS-Experten hielten die somatischen Befunde aber insgesamt für "sehr bescheiden"; sie erkannten hinsichtlich der gesundheitlichen Beschwerden einen klaren ursächlichen Zusammenhang mit dem am 28. Oktober 1998 erlittenen Unfall resp. ein "unfallbedingtes posttraumatisches Syndrom nach HWS-Beschleunigungstrauma".
3.3.3. Entgegen der Annahme der Versicherten steht damit fest, dass ihr die IV-Stelle die Rente einzig aufgrund eines Leidens im Sinne von lit. a Abs. 1 SchBest. IVG zusprach. Daran ändert auch nichts, dass möglicherweise einzelne "objektivierbare Befunde" durch die MEDAS-Experten festgestellt wurden oder sonstwie aktenkundig waren oder dass das MEDAS-Gutachten nicht in allen Teilen den (damaligen) Anforderungen an die Beweiskraft genügt, wie die Beschwerdeführerin glauben machen will.
3.4. Die Herabsetzung resp. Aufhebung der Rente ist demnach im Rahmen von lit. a Abs. 1 SchlBest. IVG zulässig. Folglich zielen die Vorbringen in der Beschwerde betreffend die Voraussetzungen für eine materielle Revision nach Art. 17
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
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1 | La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré: |
a | subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou |
b | atteint 100 %.19 |
2 | De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement. |
4.
4.1. Sodann stellt die Beschwerdeführerin die Beweiskraft des ABI-Gutachtens resp. die vorinstanzliche Feststellung betreffend die Arbeitsfähigkeit bei Erlass der angefochtenen Verfügung (E. 2) in Abrede.
4.2. Bei der Beurteilung der Arbeits (un) fähigkeit stützt sich die Verwaltung und im Beschwerdefall das Gericht auf Unterlagen, die von ärztlichen und gegebenenfalls auch anderen Fachleuten zur Verfügung zu stellen sind. Ärztliche Aufgabe ist es, den Gesundheitszustand zu beurteilen und dazu Stellung zu nehmen, in welchem Umfang und bezüglich welcher Tätigkeiten die versicherte Person arbeitsunfähig ist. Hinsichtlich des Beweiswertes eines Arztberichtes ist entscheidend, ob dieser für die streitigen Belange umfassend ist, auf allseitigen Untersuchungen beruht, auch die geklagten Beschwerden berücksichtigt, in Kenntnis der Vorakten (Anamnese) abgegeben worden ist, in der Beurteilung der medizinischen Zusammenhänge sowie der medizinischen Situation einleuchtet und ob die Schlussfolgerungen der Experten begründet sind (BGE 134 V 231 E. 5.1 S. 232; 125 V 351 E. 3a S. 352 mit Hinweis).
Geht es um psychische Erkrankungen wie eine anhaltende somatoforme Schmerzstörung, ein damit vergleichbares psychosomatisches Leiden (vgl. BGE 140 V 8 E. 2.2.1.3 S. 13 f.) oder depressive Störungen leicht- bis mittelgradiger Natur (BGE 143 V 409 und 418), sind für die Beurteilung der Arbeitsfähigkeit systematisierte Indikatoren beachtlich, die - unter Berücksichtigung leistungshindernder äusserer Belastungsfaktoren einerseits und Kompensationspotentialen (Ressourcen) anderseits - erlauben, das tatsächlich erreichbare Leistungsvermögen einzuschätzen (BGE 141 V 281 E. 2 S. 285 ff., E. 3.4-3.6 und 4.1 S. 291 ff.).
4.3. Bei den gerichtlichen Feststellungen zum Gesundheitszustand und zur Arbeitsfähigkeit handelt es sich grundsätzlich um Tatfragen (BGE 132 V 393 E. 3.2 S. 397 ff.). Ebenso stellt die konkrete Beweiswürdigung eine Tatfrage dar. Dagegen sind die unvollständige Feststellung rechtserheblicher Tatsachen sowie die Missachtung des Untersuchungsgrundsatzes und der Anforderungen an die Beweiskraft ärztlicher Berichte und Gutachten Rechtsfragen (Urteile 8C 673/2016 vom 10. Januar 2017 E. 3.2 und 9C 899/2017 vom 9. Mai 2018 E. 2.1). Gleiches gilt für die Frage, ob und in welchem Umfang die Feststellungen in einem medizinischen Gutachten anhand der rechtserheblichen Indikatoren auf Arbeitsunfähigkeit schliessen lassen (BGE 141 V 281 E. 7 S. 308 f.; Urteil 9C 504/2018 vom 3. Dezember 2018 E. 1.2).
4.4.
4.4.1. Die Vorinstanz hat im Rahmen der Beweiswürdigung zutreffend erkannt, dass der orthopädische ABI-Gutachter das Beschwerdebild mittels klinischer und bildgebender Befunde hinreichend erfasste. Der Experte legte nachvollziehbar dar, weshalb er keine Diagnose mit Einfluss auf die Arbeitsfähigkeit stellte und relevante Veränderungen der HWS verneinte, wobei er sich auch mit den ihm bekannten radiologischen Unterlagen, insbesondere den von Dr. med. C.________ u.a. erwähnten Ergebnissen der 2003 durchgeführten MRI-Untersuchung, befasste. Die Vorinstanz hat erwogen, der klinischen Untersuchung von Rückenbeschwerden komme höheres Gewicht zu als der bildgebenden Diagnostik allein (vgl. Urteile 9C 491/2017 vom 26. September 2017 E. 4.1; 8C 45/2017 vom 26. Juli 2017 E. 5.3), und (verbindlich; vgl. E. 1.2) festgestellt, der Bericht der Klinik D.________ vom 6. Juni 2016 lasse nicht auf eine erhebliche Verschlechterung der Rückenbeschwerden schliessen.
4.4.2. Entgegen der Behauptung der Beschwerdeführerin wurde im psychiatrischen ABI-Teilgutachten die attestierte uneingeschränkte Arbeitsfähigkeit nicht nur mit fehlender Komorbidität begründet. Vielmehr berücksichtigte der Experte u.a. die von ihm erhobenen Befunde und die Angaben der Versicherten; zudem setzte er sich nachvollziehbar mit den aktenkundigen psychiatrischen Einschätzungen auseinander. Sodann ist die genaue diagnostische Einordnung der geltend gemachten Schmerzen nicht von entscheidender Bedeutung (BGE 143 V 409 E. 4.5.2 S. 416). Neuropsychologisch wurde zwar die geteilte Aufmerksamkeit nach über zweistündiger Belastungsphase unter Nackenschmerzen als "sehr deutlich unterdurchschnittlich" beurteilt. Insgesamt, d.h. unter Mitberücksichtigung von Intelligenz, Merkfähigkeit, weiteren Aufmerksamkeitsfunktionen und Frontalhirnfunktionen, war aber nur eine "leichte kognitive Störung" festzustellen, welche die Arbeitsfähigkeit "kaum" beeinträchtigt. Von einer ungenügenden Berücksichtigung der neuropsychologischen Befunde kann daher nicht gesprochen werden. Der psychiatrische Gutachter stellte - wie das kantonale Gericht - fest, dass sich die beklagte Schlafstörung nicht indirekt belegen lasse, z.B. benutze die Versicherte
kein Schlafmittel. Dies wird nicht widerlegt durch den Umstand, dass während einer zweiwöchigen stationären Behandlung "Medikamentenversuche" unternommen, aber "wegen Nebenwirkungen oder Unwirksamkeit abgebrochen" wurden (vgl. Bericht des Sanatoriums Kilchberg vom 3. November 2015). Migräne-Attacken und die entsprechende Medikation wurden nicht nur vom psychiatrischen, sondern auch vom neurologischen ABI-Experten berücksichtigt. Konkrete Anhaltspunkte für eine ungenügende Dauer der psychiatrischen Untersuchung resp. für Mängel in Anamneseerhebung, Symptomerfassung und Verhaltensbeobachtung sind nicht ersichtlich (vgl. Urteil 8C 734/2016 vom 12. Juli 2017 E. 3.8). Dass es nach der Begutachtung durch das ABI zu einer Verschlechterung des Gesundheitszustandes gekommen sein soll, macht die Beschwerdeführerin nicht (substanziiert) geltend.
4.4.3. Was schliesslich die Indikatoren gemäss BGE 141 V 281 anbelangt, so hat die Vorinstanz kein Recht verletzt, indem sie das Scheitern der nach Erlass der angefochtenen Verfügung aufgenommenen Eingliederungsbemühungen nicht berücksichtigt hat. Das Bundesgericht entschied im Urteil 8C 734/2016 vom 12. Juli 2017 E. 4.2, dass im Rahmen von lit. a SchlBest. IVG über die Rentenrevision entschieden werden kann, bevor Massnahmen zur Eingliederung stattgefunden haben. Gründe für eine Praxisänderung (vgl. BGE 141 II 297 E. 5.5.1 S. 303; 140 V 538 E. 4.5 S. 541) sind nicht ersichtlich und werden auch nicht dargelegt. Im Übrigen sind auch keine früheren gescheiterten Eingliederungsbemühungen (vgl. BGE 141 V 281 E. 4.3.1.2 S. 300; vgl. auch Schreiben der IV-Stelle von Juni 2010 betreffend Angebot für den Wiedereinstieg) ersichtlich, obwohl die Versicherte laut MEDAS-Gutachten stets über eine Restarbeitsfähigkeit von 50 % für angepasste Tätigkeiten verfügte (E. 3.3.2). Sodann ist zwar Behandlungsresistenz ein wichtiger Schweregradindikator und zahlreiche Behandlungsversuche sprechen für einen erhöhten Leidensdruck (BGE 181 V 281 E. 4.3.1.2 S. 299 und E. 4.4.2 S. 304). Indessen ist eine fachärztliche psychiatrische Behandlung vor dem (u.a.
im Zusammenhang mit einem "IV-Rekurs" stehenden) Eintritt in das Sanatorium E.________ im August 2015 nicht aktenkundig. Dass die Aufnahme der fachspezifischen Behandlung aufgrund des "somatischen Krankheitskonzeptes" der Versicherten unzumutbar oder unmöglich gewesen sein soll, leuchtet nicht ein. Im Übrigen ist auch aus einem reduzierten Aktivitätsniveau im privaten Bereich nicht auf eine Arbeitsunfähigkeit zu schliessen, wenn wie hier Hinweise auf Symptomausweitung resp. Verdeutlichung bestehen und die medizinischen Befunde wie auch die massgeblichen Indikatoren (E. 4.2) nur schwach ausgeprägt sind.
4.5. Nach dem Gesagten genügt das ABI-Gutachten den Anforderungen an die Beweiskraft. Die vorinstanzliche Beweiswürdigung und die Sachverhaltsfeststellung betreffend die (fehlende) invalidenversicherungsrechtlich relevante Arbeitsunfähigkeit der Versicherten (E. 2) beruhen nicht auf einer Rechtsverletzung. Dass sie offensichtlich unrichtig (unhaltbar, willkürlich: BGE 141 IV 369 E. 6.3 S. 375; 135 II 145 E. 8.1 S. 153) sein sollen, wird nicht substanziiert (vgl. Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
5.
Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend hat die Beschwerdeführerin die Kosten zu tragen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.
Luzern, 19. Juni 2019
Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Pfiffner
Die Gerichtsschreiberin: Dormann