Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour IV

D-6708/2015

Arrêt du 19 décembre 2018

Yanick Felley (président du collège),

Composition William Waeber, Nina Spälti Giannakitsas, juges,

Edouard Iselin, greffier.

A._______, né le (...),

Syrie,

Parties représenté par lic. iur. Gabriella Tau, Caritas Suisse,

(...),

recourant,

contre

Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),

Quellenweg 6, 3003 Berne,

autorité inférieure.

Asile (sans renvoi);
Objet
décision du SEM du 15 septembre 2015 / N (...).

Faits :

A.
Le 4 septembre 2014, A._______a déposé une demande d'asile en Suisse.

B.
Entendu sommairement le 10 septembre 2014, puis sur ses motifs d'asile le 7 mai 2015, le susnommé a exposé être syrien, (...) et avoir vécu à B._______ (gouvernorat de C._______). (...) de profession, il aurait été membre du « D._______ », à partir de (...) et jusqu'en 20(...). Il se serait engagé activement lors de (...), organisés à intervalles de (...) ans. Il aurait défendu les intérêts des (...) syriens, tout en encourageant le développement (...) du pays par (...), en étant aussi interviewé à plusieurs reprises, interviews qui auraient été publiées dans beaucoup de journaux. Par son engagement, il serait devenu une personne de notoriété nationale dans le domaine de (...) et, lors du dernier (...), tenu en (...) 20(...), son discours aurait même été rapporté dans la presse, et en particulier par le journal (...) « E._______ ».

Après le début de la révolution syrienne en mars 2011, il aurait participé, de manière pacifique, à des manifestations à F._______ et une fois à C._______. Dans le but de soutenir de manière non violente la révolution et l'opposition civile, il aurait aussi eu des contacts avec des (...) d'Israël, où il avait de la famille éloignée, un de ses (...) étant membre du (...) et actuellement (...), un autre proche, du nom de G._______, ayant autrefois également fait partie du (...) israélien. A._______ aurait aussi fait régulièrement des allers-retours à F._______ afin de transporter des produits alimentaires, du gaz ainsi que des générateurs d'électricité pour les habitants de villages proches du sien. Il aurait également hébergé chez lui des personnes recherchées. Du fait de ses déplacements, de ses critiques répétées contre le régime et de ses contacts en Israël, il aurait été soupçonné par les autorités syriennes d'avoir transporté des armes en provenance de cet Etat et de soutenir les opposants au gouvernement. Il aurait été recherché pour cela, l'émission d'un mandat d'arrêt étant prévue à bref délai à son encontre. Averti de la menace d'arrestation qui pesait sur lui suite à une initiative d'un haut officier (un colonel ou selon une autre version un général), il lui aurait alors été conseillé de quitter rapidement la Syrie pour sauver sa vie. Pour cette raison, mais aussi pour éviter de participer aux violences et tueries, car forcé en fin de compte de soutenir soit le gouvernement soit les groupes rebelles armés, il se serait résolu à s'expatrier.

Après avoir obtenu un passeport, le (...) 2011, A._______ aurait quitté de manière légale la Syrie en bus, le (...) 2011, en passant jusqu'à la frontière jordanienne de nombreux points de contrôle puis un poste-frontière syrien. Il aurait ensuite traversé la Jordanie, et pris le lendemain un ferry à Akaba. Après avoir débarqué en Egypte, il aurait poursuivi immédiatement son chemin en bus vers la Libye, où il serait arrivé trois jours après son départ de Syrie, prenant ensuite à Benghazi un vol pour Tripoli, ville où il se serait installé et aurait travaillé dans le (...).

Vu la situation difficile en Libye, A._______ a quitté ensuite cet Etat vers la fin août 2014, après un séjour d'environ trois ans, pour se rendre en Suisse.

Il a encore expliqué qu'une de ses filles et le mari de celle-ci, qui avaient soutenu l'opposition en participant à des manifestations, avaient été recherchés par les autorités syriennes et forcés de fuir au Liban. Ses autres enfants restés en Syrie n'étaient par contre pas des opposants et n'avaient pas participé à des manifestations. Il a confirmé qu'il n'était rien arrivé aux membres de sa famille encore établis en Syrie après son départ. Personne n'aurait été arrêté, les autorités se contentant de se rendre au domicile familial pour demander où lui-même se trouvait. Il a aussi donné comme explication à cette absence d'ennuis le fait que deux de ses beaux-frères, qui faisaient partie d'une milice armée soutenant le régime (Shabiha), avaient protégé sa femme contre toute violence et menace, respectivement que les autorités n'avaient aucune preuve contre lui et qu'elles ne pouvaient pas arrêter un membre de (...), qui jouissait d'un statut spécial, sans avoir l'accord de (...).

A._______ a également invoqué avoir des activités d'opposition en Suisse. Suite au décès d'un de ses beaux-fils, réserviste dans l'armée syrienne, mort à la fin de l'année 2014 sur le front, il aurait envoyé pour ses obsèques en Syrie un discours critique à l'encontre du régime. Il a ajouté avoir participé à des manifestations en Suisse, en particulier à une qui s'était tenue à H._______, le (...) 2015; il aurait aussi fait l'objet le même jour d'une interview par la chaîne de télévision « I._______ », laquelle aurait été diffusée (...) jours plus tard.

A l'appui de sa demande, il a produit son passeport et son livret militaire, une fiche familiale d'état civil, des documents concernant sa participation à deux (...) en Syrie en 20(...), puis 20(...) (trois photographies, deux badges, une carte de participant), une attestation de participation à un stage de formation (...), une clé USB avec un enregistrement vidéo le montrant lors de la manifestation du (...) 2015, et cinq photographies de la famille de sa fille dont le mari avait été tué à la fin de l'année 2014.

C.
Par décision du 15 septembre 2015, le SEM a rejeté la demande d'asile
du susnommé et prononcé son renvoi de Suisse, mais l'a mis au bénéfice de l'admission provisoire, l'exécution de cette mesure n'étant pas exigible.

D.
Le 19 octobre 2015, A._______ a interjeté recours contre cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : Tribunal). Il a conclu, sous suite de frais et dépens, à l'annulation de la décision incriminée, à la reconnaissance de la qualité de réfugié et à l'octroi de l'asile, subsidiairement, au renvoi de la cause à l'autorité inférieure pour réexamen. Il a également requis l'assistance judiciaire totale.

Le recourant invoque en particulier que la décision entreprise n'a pas retenu tous les points importants de sa demande d'asile, l'état de fait n'ayant ainsi pas été établi de manière complète et exacte. Le SEM n'aurait notamment pas tenu compte de ce qu'il était une personne publique en Syrie, et ne se serait pas prononcé sur le fait qu'il avait eu des activités politiques dirigées contre le régime en place en Suisse.

E.
Par décision incidente du 23 octobre 2015, le juge instructeur en charge du dossier a rejeté la requête d'assistance totale, en impartissant au recourant un délai jusqu'au 9 novembre 2015 pour verser la somme de 600 francs à titre d'avance de frais, sous peine d'irrecevabilité du recours.

L'intéressé a versé ce montant le 9 novembre 2015.

F.
Dans un courrier du 3 décembre 2015, l'intéressé a en particulier invoqué avoir participé en Syrie en 200(...) à un reportage diffusé sur la chaîne de télévision « J._______ ». Son frère aurait contacté un fonctionnaire d'un Tribunal militaire et aurait obtenu par son entremise, en faisant appel à la corruption, une photographie d'un mandat d'arrêt émis le (...) 2011 à son encontre pour avoir exercé des activités contre le régime. En outre, il avait accueilli il y a environ six mois, dans son foyer en Suisse, l'ancien (...) israélien (...) G._______ (qui est aussi son parent; cf. aussi let. par. 2 des faits). Il a encore dit avoir été interviewé lors d'un débat télévisé du (...) 2015 diffusé sur la chaîne de télévision « I._______», au cours duquel il se serait exprimé de manière critique sur (...) le gouvernement syrien. Il a fourni une référence sous forme de lien Internet permettant de visionner cette émission. Il a produit également:

un article de presse du (...) 20(...), publié sur le site Internet du journal «E._______», relatif au discours prononcé par lui durant son dernier (...) en Syrie;

une copie d'une photographie du mandat d'arrêt du (...) 2011,

une clé USB comportant notamment

un enregistrement vidéo d'un discours qu'il a tenu lors de la manifestation du (...) 2015 à H._______;

des photographies le montrant lors de cette manifestation et d'une autre qui s'est aussi déroulée en Suisse, à une date inconnue;

quatre photographies de sa participation au (...) de (...) 20(...) en Syrie, trois de ces clichés ayant déjà été produits en première instance (cf. let. B in fine des faits);

une photographie le montrant en compagnie de G._______;

un article publié dans l'Internet sur la rencontre entre des membres de la représentation Suisse en Israël et (...) K._______ au sujet des réfugiés syriens (...) en Suisse.

G.
Le (...) 2016, L._______ et M._______, épouse et fille cadette du recourant, ont quitté légalement la Syrie pour se rendre au Liban et s'y faire établir des visas à l'Ambassade de Suisse à Beyrouth, le SEM ayant préavisé auparavant de manière positive une demande de regroupement familial déposée par leur mari et père. Ces visas obtenus, elles ont quitté le Liban le (...) 2016 pour se rendre en Suisse, où toutes deux ont déposé le même jour une demande d'asile.

A l'appui de leurs demandes, elles ont produit divers documents officiels syriens, dont le passeport de M._______, établi le (...) 2015.

H.
Dans son courrier du 5 septembre 2016, l'intéressé a invoqué avoir rencontré en (...) de la même année le (...) israélien K._______ puis en (...) le (...) en Israël N._______. Vu les relations très délicates entre ce pays et la Syrie, le fait de côtoyer des (...) israéliennes constituait pour lui un grave danger en cas de retour dans son pays. Il a encore déclaré que le gouvernement de Bachar Al Assad avait certes protégé les (...) avec son armée, mais exerçait aussi des pressions notamment sur ceux qui refusaient de s'enrôler, un de leurs leaders qui se montrait très critique avec le régime ayant même été tué dans un attentat probablement orchestré par le président. En outre, les (...) subissaient aussi des attaques de la part de l'Etat islamique et du groupe al Nosra, cette (...) étant en particulier considérée (...) comme soutenant le gouvernement syrien.

L'intéressé a en particulier produit à cette occasion quatre photographies le montrant en compagnie du (...) K._______.

I.
Invité à se déterminer sur le recours, le SEM en a proposé le rejet dans sa réponse du 6 octobre 2016. Il a en particulier retenu que les moyens de preuve versés au dossier au stade du recours n'étaient pas de nature à étayer que le recourant avait été victime à l'époque de son départ de préjudices justifiant l'octroi de l'asile. Le mandat d'arrêt produit était une simple photocopie de mauvaise qualité, dénuée dès lors de valeur probante, l'explication donnée pour expliquer comment cette pièce avait pu être obtenue étant en outre curieuse. En outre, que le recourant soutienne la cause (...) en Suisse ne faisait pas de lui une cible privilégiée des autorités syriennes.

Dans sa réplique du 25 octobre 2016, l'intéressé a contesté cette appréciation du SEM, en réitérant dans l'ensemble les propos tenus précédemment et en renvoyant à la motivation de son recours ainsi qu'aux moyens de preuve relatifs à son activité politique.

J.
Par acte du 5 septembre 2017, l'intéressé a invoqué continuer d'exercer en Suisse des activités contre le régime syrien. Il aurait participé en (...) 2017 à une manifestation à H._______, où il aurait pris la parole et critiqué le régime. Il continuerait d'être très actif pour la cause (...). Il a ajouté être en contact direct avec le (...) en Israël et avoir pris part à une rencontre relative aux (...) en Syrie (...) à O._______. Il y aurait rencontré les commandants du (...) de l'armée libre syrienne, et participé à cette occasion à une manifestation. Ces faits auraient été relatés dans des journaux israéliens.

Il a fourni, à l'appui de ses propos, un enregistrement vidéo de la manifestation de (...) 2017, deux documents sur la nomination des commandants précités et cinq photographies (dont une le montrant avec ces personnes et trois en rapport avec sa participation à la manifestation à O._______). Il a aussi reproduit des liens Internet permettant d'accéder à deux articles d'un journal en ligne israélien, l'un d'entre eux comportant des photographies le montrant lors de la même manifestation ainsi que lors d'une rencontre avec N._______.

K.
Par décision du 17 mai 2018, le SEM a rejeté les demandes d'asile de L._______ et M._______ et prononcé leur renvoi de Suisse, mais les a mises au bénéfice de l'admission provisoire, l'exécution de cette mesure n'étant pas exigible.

Le SEM a notamment retenu que L._______ disait craindre des ennuis du fait des activités de son mari, suite notamment à son départ de Syrie, en 2011, et avoir fait l'objet de deux visites domiciliaires d'agents des services de sécurité qui l'auraient questionnée à son sujet. Elle n'avait toutefois eu aucun autre problème avec les autorités et était encore restée cinq ans en Syrie après le départ de son époux, pays qu'elle n'avait quitté qu'après que l'opportunité d'obtenir un visa humanitaire s'offrait à elle.

Dite décision est entretemps entrée en force, aucun recours n'ayant été introduit dans le délai prévu à cet effet.

L.
Par communication du 23 mai 2018, l'intéressé a fourni d'autres informations sur ses activités politiques en Suisse. Il a indiqué trois liens Internet permettant d'accéder à :

un nouvel article publié dans le même journal en ligne israélien, avec une photographie du recourant;

un enregistrement sur www.youtube.comavec des images tournant en boucle, diffusé initialement par un site Internet israélien, montrant notamment le recourant en train de prendre la parole lors d'une manifestation à O._______ et aussi lors d'une rencontre avec N._______, avec un commentaire vocal en langue étrangère;

un document, non traduit, figurant sur un compte Facebook, qui aurait été rédigé par le recourant.

M.
Par décision incidente du 25 mai 2018, le Tribunal, se référant aux moyens de preuve en rapport avec les communications du 5 septembre 2017 et du 23 mai 2018 (cf. let. J et L des faits), a retenu que la description de ceux comprenant des textes ou commentaires oraux en langue étrangère n'était pas suffisante pour saisir la nature exacte de leur contenu et des activités politiques de l'intéressé en Suisse qu'ils étaient censés démontrer. Il a en conséquence imparti au recourant un délai jusqu'au 15 juin 2018 afin de produire les traductions des passages en langue étrangère susceptibles d'influencer l'issue de sa cause ou pour fournir des informations complémentaires concernant ces moyens de preuve.

Il a également retenu qu'une clé USB, dont le contenu concernerait une rencontre du recourant avec N._______ et qui aurait été jointe au courrier du 5 septembre 2016, ne se trouvait pas (ou plus) dans le dossier de la cause. Il a dès lors donné la possibilité à l'intéressé de fournir, dans le même délai, cette clé ou une nouvelle copie, ou, à défaut, des informations et/ou des moyens de preuve complémentaires sur cette rencontre.

Enfin, le Tribunal a informé le recourant qu'il avait procédé à un examen des pièces du dossier concernant son épouse et sa fille cadette (cf. également let. G et K des faits), ainsi que des dossiers de deux de ses enfants majeurs ayant aussi demandé l'asile en Suisse, à savoir son fils P._______ (N [...]) et son autre fille Q._______ (N [...]). Se référant à leurs allégations lors de leurs auditions respectives, il a exposé de possibles incohérences dans leurs propos, portant en particulier sur la qualité d'opposant politique du recourant avant son départ de Syrie, sur l'existence ou non de recherches à son encontre par les autorités, respectivement sur la nature et l'intensité de celles-ci, ainsi que sur les préjudices dont les membres de sa famille précités auraient été victimes dans ce cadre. Le Tribunal a de ce fait donné la possibilité à l'intéressé de fournir, aussi dans le même délai, des explications sur ces possibles incohérences et dissiper tout éventuel malentendu.

Le délai initialement imparti a ensuite été prolongé, suite à une requête du recourant, jusqu'au 2 juillet 2018.

N.
Par acte du 29 juin 2018, l'intéressé a produit des traductions du mandat d'arrêt du (...) 2011 et de l'article de journal porté à la connaissance du Tribunal le 23 mai 2018 (cf. let. F et L des faits). Outre de nombreux moyens de preuve déjà précédemment versés au dossier, il a notamment aussi produit :

une traduction de propos tenus en arabe dans une vidéo relative à la manifestation du (...) 2017 à O._______ (cf. aussi let J des faits);

des pièces relatives à trois autres manifestations, le (...) 2016 à R._______ (une photographie), ainsi que le (...) 2018 à H._______ et le (...) 2018 à O._______ (retranscription du discours tenu par le recourant lors de chacune d'entre elles);

une traduction de deux extraits d'une vidéo en arabe relative à une visite de N._______ au recourant;

une traduction d'un entretien téléphonique en arabe entre l'intéressé et un journaliste travaillant pour la radio «S._______»;

deux photographies, du (...) 2016 et du (...) 2017, montrant le recourant avec des membres d'une délégation chargée de négociations à O._______.

Le recourant a également donné des explications relatives aux possibles incohérences lors des auditions de son épouse ainsi que de ses trois enfants (cf. let. M in fine des faits).

O.
Les autres faits de la cause seront, pour autant que nécessaire, exposés dans les considérants en droit ci-après.

Droit :

1.

1.1 Le Tribunal, en vertu de l'art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
LTAF, connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
PA prises par les autorités mentionnées à l'art. 33
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cquater  del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione;
cquinquies  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria;
cter  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria;
d  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTAF.

En particulier, les décisions rendues par le SEM concernant l'asile peuvent être contestées, par renvoi de l'art. 105
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005357 sul Tribunale amministrativo federale.
LAsi (RS 142.31),
devant le Tribunal, lequel statue alors définitivement, sauf demande d'extradition déposée par l'Etat dont le requérant cherche à se protéger (art. 83 let. d ch. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria;
c  le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti:
c1  l'entrata in Svizzera,
c2  i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto,
c3  l'ammissione provvisoria,
c4  l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento,
c5  le deroghe alle condizioni d'ammissione,
c6  la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti;
d  le decisioni in materia d'asilo pronunciate:
d1  dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione,
d2  da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto;
e  le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione;
f  le decisioni in materia di appalti pubblici se:
fbis  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori;
f1  non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o
f2  il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici;
g  le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi;
h  le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale;
i  le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile;
j  le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria;
k  le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto;
l  le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci;
m  le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante;
n  le decisioni in materia di energia nucleare concernenti:
n1  l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione,
n2  l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare,
n3  i nulla osta;
o  le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli;
p  le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68
p1  concessioni oggetto di una pubblica gara,
p2  controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni;
p3  controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste;
q  le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti:
q1  l'iscrizione nella lista d'attesa,
q2  l'attribuzione di organi;
r  le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF);
s  le decisioni in materia di agricoltura concernenti:
s1  ...
s2  la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione;
t  le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione;
u  le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria);
v  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale;
w  le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale;
x  le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi;
y  le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale;
z  le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale.
LTF).

1.2 A._______ a qualité pour recourir. Présenté dans la forme et dans les délais prescrits par la loi, le recours est recevable (art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi:
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
et 52
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
PA et art. 108 al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione.
1    Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione.
2    Nella procedura ampliata, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro 30 giorni o, se si tratta di una decisione incidentale, entro dieci giorni dalla notificazione della decisione.
3    Il ricorso contro le decisioni di non entrata nel merito e contro le decisioni di cui agli articoli 23 capoverso 1 e 40 in combinato disposto con l'articolo 6a capoverso 2 lettera a deve essere interposto entro cinque giorni lavorativi dalla notificazione della decisione.
4    Il ricorso contro il rifiuto dell'entrata in Svizzera secondo l'articolo 22 capoverso 2 può essere interposto fino al momento della notificazione di una decisione secondo l'articolo 23 capoverso 1.
5    La verifica della legalità e dell'adeguatezza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno all'aeroporto o in un altro luogo appropriato conformemente all'articolo 22 capoversi 3 e 4 può essere chiesta in qualsiasi momento mediante ricorso.
6    Negli altri casi il termine di ricorso è di 30 giorni dalla notificazione della decisione.
7    Gli atti scritti trasmessi per telefax sono considerati consegnati validamente se pervengono tempestivamente al Tribunale amministrativo federale e sono regolarizzati mediante l'invio ulteriore dell'originale firmato, conformemente alle norme dell'articolo 52 capoversi 2 e 3 PA365.
LAsi).

2.

2.1 A titre liminaire, il convient d'examiner les griefs d'ordre formel soulevés par l'intéressé dans son recours. Il a en effet soutenu que la décision entreprise ne retient pas tous les points importants de sa demande d'asile. Le SEM n'aurait en particulier pas tenu compte du fait qu'il était une personne publique en Syrie et ne se serait pas non plus prononcé sur ses activités politiques en Suisse dirigées contre le régime en place. L'état de fait n'aurait ainsi pas été établi de manière complète et exacte.

2.2 L'établissement des faits est incomplet au sens de l'art. 106 al. 1 let. b
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 106 Motivi di ricorso - 1 Il ricorrente può far valere:
1    Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.
c  ...
2    Rimangono salvi gli articoli 27 capoverso 3 e 68 capoverso 2.359
LAsi lorsque toutes les circonstances de fait et les moyens de preuve déterminants pour la décision n'ont pas été pris en compte par l'autorité inférieure; il est inexact lorsque l'autorité a omis d'administrer la preuve d'un fait pertinent, a apprécié de manière erronée le résultat de l'administration d'un moyen de preuve ou a fondé sa décision sur des faits erronés, en contradiction avec les pièces (cf. Benoît Bovay, Procédure administrative, 2e éd., Berne 2015, p. 566).

2.3 En l'espèce, le SEM s'est prononcé sur les arguments que l'intéressé tire de sa soi-disant notoriété en Syrie, au titre de (...) dans ce pays (cf. p. 2 ch. I 2 s. [partie en fait] et p. 4 ch. II 3 par. 4 s. [partie en droit]; cf. aussi p. 2 par. 2 de la réponse du SEM du 6 octobre 2016).

Le SEM se réfère aussi aux activités politiques du recourant en Suisse, de manière succincte toutefois, dans l'exposé des faits de sa décision (cf. p. 2 ch. I 3). Il n'a certes pas procédé ensuite à une analyse expresse de ces activités - au demeurant encore de peu d'importance à cette époque - dans la partie en droit. Toutefois, ce vice formel n'exige pas, au vu du dossier, de lui renvoyer la cause pour un examen approfondi. En effet, cela n'a pas empêché l'intéressé de défendre utilement sa cause. Il a pu s'exprimer abondamment sur cette question durant la procédure de recours (cf. ci-dessus l'état des faits), l'autorité de première instance ayant en fin compte abordé ce point dans le cadre de l'échange d'écritures (cf. p. 2 par. 3 de la réponse du 6 octobre 2016; cf. aussi let. I des faits). En outre, une cassation constituerait désormais un acte de procédure vain, la question de la pertinence de dites activités pour la reconnaissance de la qualité de réfugié devant être admise (cf. consid. 6 ci-après et ch. 2 du dispositif du présent arrêt).

2.4 Par conséquent, les griefs formels doivent être écartés.

3.

3.1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur Etat d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes (art. 3 al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
et 2
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
LAsi; cf. également ATAF 2007/31 consid. 5.2 5.6).

3.2 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés (art. 7
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
1    Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
2    La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante.
3    Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati.
LAsi).

4.
Il convient tout d'abord d'examiner si A._______ remplissait les conditions pour se voir reconnaître la qualité de réfugié au moment de son départ de Syrie.

4.1 L'intéressé soutient avoir été une personne publique en Syrie. Il se serait trouvé dans le collimateur des autorités syriennes, en particulier du fait de sa notoriété au niveau national. Membre du «D._______», il a participé en particulier à des (...), en tenant un discours en (...) 20(...) qui aurait été abondamment rapporté dans la presse. Il se serait pour le surplus activement engagé pour les intérêts des (...) syriens. Il a aussi laissé entendre avoir été interviewé à plusieurs reprises en Syrie, ces interviews ayant été publiées « dans beaucoup de journaux » (cf. question n° 16 du procès-verbal [ci-après : pv] de l'audition sur les motifs d'asile du 7 mai 2015).

Cela dit, l'engagement de l'intéressé en Syrie dans (...), même s'il n'est pas négligeable, n'a pas été d'une intensité telle qu'il faudrait admettre qu'il était réellement une personne publique de notoriété nationale au moment de son départ du pays. Si l'on s'en tient à ses propos, il a participé dans le cadre de son activité pour le «D._______» en tout et pour tout à (...), qui se tenaient à intervalles de (...) ans, et n'aurait pas été un fonctionnaire d'Etat, mais un délégué des (...) (cf. question n° 18 pv de l'audition précitée). On ne peut déduire de ces informations qu'il occupait un poste particulièrement influent et exposé, sa prétendue notoriété se limitant en outre clairement au domaine de l'(...) et de (...).

En outre, bien qu'il dise avoir donné à plusieurs reprises des interviews qui auraient été abondamment été diffusées dans les journaux syriens, il n'a pas produit un seul article s'y rapportant, même en procédure de recours.

Même à supposer que son discours, tenu en (...) 20(...) lors d'un (...), ait réellement été publié aussi dans d'autres journaux que «E._______», cela ne changerait rien à la situation. En effet, à teneur de l'article du (...) 20(...) cf. let. F des faits), les propos de l'intéressé ne portent aussi que sur (...) et n'ont, au vu de leur ton peu polémique, certainement pas eu un retentissement médiatique particulier, de nature à attirer négativement sur lui l'attention des autorités. Du reste, si ce discours avait réellement été critique envers le gouvernement, il n'aurait pas été publié dans «E._______», qui est un journal (...) (cf. aussi question n° 56 du pv de cette même audition).

L'intéressé a encore indiqué, en procédure de recours seulement, être apparu dans un reportage télévisé diffusé sur la chaîne de télévision «J._______», en 200(...). Or, il n'a pas produit de moyen de preuve établissant ce fait, malgré ce qu'il déclare dans le courrier du 3 décembre 2015, la clé USB remise à cette occasion ne comportant pas d'enregistrement à ce sujet. Aussi, en première instance, il n'a jamais laissé entendre avoir passé à la télévision, ses prétendues interventions médiatiques étant selon lui publiées uniquement dans la presse. A cela s'ajoute qu'il a donné des versions divergentes sur les thèmes qui auraient été abordés durant ce reportage, déclarant soit avoir critiqué alors un (...) de l'Etat syrien prévu dans un lieu (...), soit avoir été « interrogé sur les besoins des (...) syriens », sans autres précisions (cf. aussi p. 2 du courrier du 3 décembre 2015 et p. 2 de celui du 25 octobre 2016). En tout état de cause, même à supposer que l'intéressé ait réellement passé dans une émission de télévision en 200(...), soit (...) ans avant le début des hostilités en mars 2011 et son départ de Syrie, rien n'indique, au vu de son attitude généralement peu critique, voire même apolitique, qu'il aurait alors pu émettre, dans ce cas particulier, des doléances virulentes à l'encontre du régime en place, de nature à fonder une notoriété particulière.

4.2 S'agissant des quelques manifestations à F._______ et C._______, à l'époque du début de la guerre civile en mars 2011, le recourant n'a pas allégué avoir subi des violences pour cette raison, ni fourni le moindre indice concret et sérieux permettant d'admettre qu'il aurait été identifié dans ce cadre (cf. notamment questions n° 50 et 57 s du pv de cette même audition; cf. aussi les considérants suivants).

4.3 L'intéressé s'est exprimé de manière fort détaillée sur ses motifs d'asile durant sa première audition du 10 septembre 2014 (cf. p. 7 ss ch. 7.01 ss p. 7 du pv). Selon la version donnée alors, les autorités l'auraient recherché avant son départ uniquement parce qu'elles avaient découvert qu'il fournissait des vivres et des générateurs d'électricité afin de ravitailler les villages tenus par les rebelles. Etant une personne connue au niveau national, le général T._______ lui aurait conseillé de quitter la Syrie immédiatement pour éviter d'être arrêté et tué.

Lors de la deuxième audition, seul le récit de l'intéressé sur sa notoriété en Syrie et les manifestions auxquelles il aurait participé au début de la révolution est resté constant. Pour le surplus, il a fourni une version diamétralement différente.

A._______ a en effet déclaré, lors de sa deuxième audition, avoir effectué des allers-retours à F._______ pour y chercher des produits alimentaires, du gaz et des générateurs d'électricité qu'il aurait ensuite apportés dans des villages voisins du sien. Pour cette raison et du fait de ses contacts avec Israël, il aurait été soupçonné par les autorités syriennes d'avoir transporté des armes en provenance de cet Etat et de soutenir les opposants au régime. Il a produit, le 3 décembre 2015, la photographie d'un document dont l'original serait un mandat d'arrêt établi le (...) 2011 à son encontre. Selon ses dires, la demande d'émission d'un tel mandat serait parvenue au colonel U._______, un ami (...) qui travaillait au (...), qui l'en aurait informé, ce qui l'aurait incité à quitter le pays. Cet officier aurait aussi fait le nécessaire pour que ce mandat ne soit établi qu'après son départ de Syrie (cf. questions n° 52, 58 et 72 du pv de l'audition précitée).

Les explications données afin d'expliquer pourquoi, il n'a pas fait état, déjà lors de la première audition, du mandat d'arrêt qui aurait été sur le point d'être émis à son encontre et de l'intervention du colonel U._______ en sa faveur, alors que ces derniers éléments auraient pourtant été décisifs pour sa fuite en (...) 2011 (cf. notamment questions n° 50 s., 61 s. et 72, 92ss et 99 du pv) ne sauraient emporter la conviction du Tribunal.

Tout porte aussi à croire à l'absence de relations entre Israël et le recourant avant son départ, celui-ci ayant déclaré qu'il n'y avait pas eu de contact direct avec les membres de sa famille résidant dans cet Etat depuis 1948 (cf. question n° 98 du pv de sa deuxième audition).

En outre, le comportement de l'intéressé à l'époque de son départ n'était pas celui d'une personne qui se sait soupçonnée d'activités politiques d'opposition particulièrement graves et menacée d'une arrestation imminente. Même à supposer qu'un haut officier travaillant pour un service de sécurité politique prenne réellement le risque d'aider une personne soupçonnée de faire de la contrebande d'armes provenant d'Israël au profit de la rébellion, cela n'explique pas l'insouciance du recourant. Il est en effet notoire qu'à l'époque de son départ en (...) 2011, malgré la levée de l'état d'urgence en (...) de la même année, la police et les services de sécurité continuaient, comme par le passé, de procéder à des arrestations arbitraires sans mandat (cf. questions n° 59 et 85 du pv de sa deuxième audition; cf. aussi notamment U.S. Departement of State, Country Reports on Human Rights Practices for 2011, Section 1 let. d [Arbitrary Arrest or Detention]), les personnes appréhendées pour des motifs politiques étant régulièrement torturées, détenues pour de très longues périodes et même souvent exécutées. Vu cette incertitude et les très graves conséquences à attendre en cas d'arrestation, il aurait été logique et cohérent que l'intéressé, établi à (...) de la frontière (...), se mette immédiatement à l'abri (...).

Or, il n'en a rien été. Le recourant a encore pris le temps de se faire établir, le (...) 2011, un passeport obtenu soit personnellement et légalement, soit grâce à la complicité d'un officier qui travaillait au service des passeports (cf. p. 6 ch. 4.02 du pv de la première audition et question n° 52 du pv de la deuxième audition), ce qui aurait pu attirer inutilement l'attention des autorités et les pousser à précipiter l'arrestation prétendument prévue.

Il aurait ensuite quitté sa région d'origine avec une ligne de bus ordinaire et franchi de nombreux points de contrôle, avant de quitter légalement la Syrie un jour plus tard (cf. le tampon de sortie d'un poste-frontière syrien figurant à la page 7 de son passeport). L'impression que son départ n'avait rien de précipité est renforcée par le récit de son voyage vers la Lybie et de son installation subséquente à Tripoli (cf. let. B par. 3 des faits). Au vu du déroulement de ce périple, qui s'est déroulé de manière aisée, sans aucune interruption ni problème administratif notables, il y a lieu de retenir que celui-ci n'avait rien d'improvisé et qu'il n'avait pas été organisé dans l'urgence, mais avait au contraire été soigneusement préparé.

4.4 Le mandat d'arrêt du (...) 2011 n'a aucune valeur probante. En effet, ce moyen de preuve, de mauvaise qualité et difficilement lisible, est une simple photocopie d'une photographie, procédé qui ne permet pas d'exclure une manipulation du document original. En outre, il manque dans ce document certaines informations ([...]) figurant habituellement sur un mandat d'arrêt, nécessaires pour que l'on puisse arrêter rapidement la bonne personne et non par exemple un homonyme. A cela s'ajoute que cette pièce n'a été produite que fort tardivement, au stade du recours seulement, plus d'une année après le dépôt de la demande d'asile en Suisse et seulement après la décision incidente du 23 octobre 2015 du Tribunal rejetant la demande d'assistance judiciaire totale du recourant. Enfin, il convient d'accorder peu de crédit à l'explication sur la façon dont cette pièce aurait été obtenue, selon laquelle le frère du recourant aurait ensuite soudoyé un fonctionnaire du Tribunal militaire à V._______ afin d'obtenir une photographie de l'original.

4.5 L'impression selon laquelle le recourant n'était pas activement recherché à l'époque de son départ pour les raisons qu'il a exposées est renforcée par l'attitude des autorités syriennes. Malgré les graves accusations alléguées, relatives à des actes en faveur de la rébellion et d'Israël, ses proches restés sur place n'ont pas connu de problèmes sérieux en lien avec des recherches à son encontre. Une telle absence d'ennuis n'est pas crédible au regard des méthodes brutales couramment utilisées par les forces de sécurité dans ce genre de situation, les interrogatoires avec violences et les arrestations arbitraires de membres de la famille de la personne recherchée étant courantes. Interrogé lors de sa deuxième audition, qui s'est tenue plus de trois ans et demi après son départ de Syrie, le recourant a confirmé qu'il n'était rien arrivé aux membres de sa famille y résidant encore. Personne n'avait été arrêté, les autorités se contentant de se rendre au domicile familial pour demander où lui-même se trouvait. Les explications données à cette occasion pour expliquer cette quasi-inaction durant une si longue période, en particulier celle relative au fait que les autorités n'avaient pas de preuves contre lui, ne sont pas vraisemblables dans le contexte syrien.

L'impression qu'il n'est rien arrivé de sérieux à ses proches en Syrie est encore renforcée par les propos de ceux d'entre eux qui ont aussi déposé entretemps une demande d'asile en Suisse (cf. aussi let. M et N des faits). Aucune de ces quatre personnes n'a fait valoir lors de la première audition, tenue peu de temps après leur arrivée, avoir connu personnellement des problèmes avec les autorités dans le cadre de recherches dirigées contre leur mari et père. Ce n'est que plus tard que les trois d'entre elles, entendues une deuxième fois, ont tout à coup déclaré avoir connu des problèmes répétés pour cette raison, leurs récits respectifs comportant également des contradictions par rapport à celui des autres (cf. à ce sujet pour plus de détails l'exposé détaillé fait dans la décision incidente du Tribunal du 23 mai 2018 [p. 4 s.]). Les explications du recourant dans sa réponse du 29 juin 2018 ne sauraient être qualifiées de convaincantes. L'allégation à teneur de laquelle il aurait été fort discret dans le cadre de ses prétendues activités politiques d'opposition avant son départ, au point que sa famille aurait tout ignoré de celles-ci, laisse présumer que dites activités n'étaient de loin pas aussi importantes qu'il le laisse entendre et qu'elles n'ont en tout cas pas attiré l'attention des autorités avant son départ de Syrie en 2011. Il a déclaré de surcroît que cette discrétion était aussi due au fait que sa belle-famille soutenait activement le régime, en invoquant alors, pour la première fois, avoir été en conflit avec elle et avoir eu peur de représailles pour ce motif. Or, il a par contre expliqué, lors de sa deuxième audition, que son épouse avait été épargnée en particulier parce que deux de ses beaux-frères, qui faisaient partie d'une milice armée soutenant le régime (Shabiha), l'avaient protégée contre toute violence et menace.

4.6 L'intéressé n'a ainsi pas établi avoir été soumis, avant son départ, à un préjudice déterminant en matière d'asile.

5.
Il convient à présent de déterminer si intéressé peut se prévaloir d'une crainte fondée, au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
LAsi, de subir de sérieux préjudices en cas de retour dans son pays d'origine qui pourraient conduire à l'octroi de l'asile (motifs objectifs postérieurs au départ de Syrie; cf. aussi consid. 6.1 ci-après).

5.1 L'intéressé invoque dans le cadre de son recours un risque de persécutions futures du fait de son appartenance à (...). Il explique que, depuis la guerre civile, les (...) de Syrie sont considérés comme étant fidèles au président Bashar Al Assad. Toutefois, les (...) qui refusent d'être enrôlés subiraient des pressions de la part du gouvernement. Depuis début 2015, Bashar Al Assad ayant retiré les forces armées des zones (....) pour renforcer la présence militaire à Damas, ces zones se trouveraient seules face aux attaques des groupes terroristes tels que l'Etat Islamique ou Al-Nosra.

Au moment où le Tribunal statue, la Suisse n'a pas reconnu une persécution collective des (...) en Syrie (cf. arrêts du Tribunal [...]; cf. également rapport de l'Immigration and Refugee Board of Canada, Syrie : [...]). En outre, à l'heure actuelle, les forces armées régulières ont désormais totalement repris le (...) de la Syrie et chassé l'Etat Islamique et les autres rebelles des zones qu'ils y occupaient, en particulier dans le gouvernorat de C._______, dont provient l'intéressé (...).

Partant, la seule appartenance de l'intéressé à cette minorité ne constitue pas un motif objectif déterminant susceptible de fonder une crainte de persécution.

5.2 Enfin, le recourant ne saurait se prévaloir d'un risque réel et concret de persécution réfléchie (cf. ATAF 2010/57 consid. 4.1.3 p. 832 s. et réf. cit.) du fait de la situation de membres de sa famille en Suisse ou à l'étranger, lui-même n'invoquant du reste rien de tel dans le cadre de son recours. Il n'y a, en particulier, pas lieu d'admettre qu'il pourrait être inquiété du fait de l'activité de sa fille, qui aurait selon lui soutenu l'opposition en participant à des manifestations et qui, recherchée par les autorités, aurait alors été forcée de fuir au Liban. En effet, celle-ci est maintenant rentrée dans le village du recourant en Syrie (cf. à ce sujet question n° 39 du pv de la deuxième audition de L._______), ce qui tend à démontrer qu'elle n'était pas réellement recherchée par les autorités.

5.3 Vu ce qui précède, l'intéressé ne peut pas non plus se voir octroyer l'asile en raison de motifs objectifs postérieurs au départ de Syrie.

6.
Il convient encore d'examiner si la qualité de réfugié peut être reconnue au recourant en raison de ses activités politiques exercées en Suisse.

6.1 Celui qui se prévaut d'un risque de persécution dans son pays d'origine ou de provenance, engendré uniquement par son départ de ce pays ou par son comportement dans son pays d'accueil, fait valoir des motifs subjectifs survenus après la fuite, au sens de l'art. 54
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 54 Motivi soggettivi insorti dopo la fuga - Non è concesso asilo al richiedente che è divenuto rifugiato ai sensi dell'articolo 3 soltanto con la partenza dal Paese d'origine o di provenienza oppure in ragione del comportamento dopo la partenza.
LAsi. En présence de tels motifs, la qualité de réfugié est reconnue si, après un examen approfondi des circonstances, il doit être présumé, au sens de l'art. 7
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
1    Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
2    La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante.
3    Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati.
LAsi, que les activités exercées dans le pays d'accueil sont arrivées à la connaissance des autorités du pays d'origine et que le comportement de l'étranger concerné entraînerait une condamnation illégitime de la part de ces autorités (cf. arrêt du Tribunal D-3839/2013 du 28 octobre 2015 consid. 6.2.1 et réf. cit., publié comme arrêt de référence). L'art. 54
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 54 Motivi soggettivi insorti dopo la fuga - Non è concesso asilo al richiedente che è divenuto rifugiato ai sensi dell'articolo 3 soltanto con la partenza dal Paese d'origine o di provenienza oppure in ragione del comportamento dopo la partenza.
LAsi doit être compris dans son sens strict. Les motifs subjectifs postérieurs à la fuite peuvent, certes, justifier la reconnaissance de la qualité de réfugié au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
LAsi, mais le législateur a en revanche clairement exclu qu'ils puissent conduire à l'octroi de l'asile, indépendamment de la question de savoir s'ils ont été allégués abusivement ou non. De plus, la conséquence que le législateur a voulu attribuer aux motifs subjectifs intervenus après la fuite, à savoir l'exclusion de l'asile, interdit leur combinaison avec des motifs antérieurs à la fuite, respectivement des motifs objectifs postérieurs à celle-ci, par exemple dans l'hypothèse où ceux-là ne seraient pas suffisants pour fonder la reconnaissance de la qualité de réfugié (cf. ATAF 2009/28 consid 7.1).

6.2 Selon l'arrêt du Tribunal D-3839/2013 précité (cf. consid. 6.3) l'intérêt des autorités syriennes se concentre pour l'essentiel sur les personnes qui agissent au-delà des manifestations de masse et occupent des fonctions ou exercent des activités d'une nature telle qu'elles seraient susceptibles de représenter une menace sérieuse et concrète pour le gouvernement.

6.3 En l'espèce, il est établi à satisfaction de droit que le recourant exerce des activités politiques d'opposition en exil depuis plusieurs années et qu'il est identifiable en tant que personne critique envers le régime. Si son activité à l'époque de l'instruction de sa demande d'asile en première instance, alors encore modeste, n'était manifestement pas suffisante, il ne peut désormais plus être exclu, sur la base des nombreuses pièces versées au dossier durant la procédure de recours, qu'il ait pu être identifié par les autorités syriennes comme un opposant en exil.

Il y a lieu de retenir en particulier que l'intéressé a ouvertement soutenu la cause (...), (...), ce qui le rend encore plus repérable. En outre, il entretient désormais des contacts réguliers avec des personnes qui résident en Israël, dont (...). Or, Israël et la Syrie sont toujours officiellement en guerre et leur relations sont notoirement conflictuelles. Même si Israël est officiellement neutre dans le cadre de la guerre civile en Syrie, il intervient néanmoins de diverses manières, effectuant par exemple de manière répétée des raids aériens et en fournissant de l'aide humanitaire aux civils, voire aux rebelles syriens.

6.4 Vu ce qui précède, il convient d'admettre qu'en cas de retour en Syrie, le recourant serait très vraisemblablement interrogé, non seulement sur son comportement à l'étranger et sur ses connaissances de (...) en Suisse, mais aussi sur ses contacts avec Israël et de potentiels insurgés en Syrie. Eu égard aux méthodes violentes pratiquées couramment par les forces de sécurité syriennes, il peut légitimement craindre d'être exposé à de sérieux préjudices au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
LAsi en cas de retour dans son pays, où le régime lutte toujours pour sa survie et où le risque en cas de retour est de ce fait encore accru.

6.5 La crainte du recourant d'être exposé à de sérieux préjudices en cas de retour, pour des motifs subjectifs postérieurs au départ de Syrie, est ainsi fondée au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
LAsi. Il y a par conséquent lieu de lui reconnaître la qualité de réfugié au sens de cette disposition mais de lui refuser l'asile en Suisse en application de l'art. 54
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 54 Motivi soggettivi insorti dopo la fuga - Non è concesso asilo al richiedente che è divenuto rifugiato ai sensi dell'articolo 3 soltanto con la partenza dal Paese d'origine o di provenienza oppure in ragione del comportamento dopo la partenza.
LAsi.

6.6 En conclusion, le recours doit être partiellement admis et le SEM invité à reconnaître la qualité de réfugié au recourant.

7.

7.1 Lorsqu'il rejette la demande d'asile ou qu'il refuse d'entrer en matière à ce sujet, le SEM prononce, en règle générale, le renvoi de Suisse et en ordonne l'exécution (art. 44
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI128.
LAsi).

7.2 Aucune des conditions de l'art. 32
SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo
OAsi-1 Art. 32 Astensione dalla pronuncia dell'allontanamento - (art. 44 LAsi)96
1    L'allontanamento non è deciso se il richiedente l'asilo:97
a  possiede un permesso di soggiorno o di dimora valido;
b  è colpito da una decisione di estradizione;
c  è colpito da una decisione di espulsione secondo l'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale99 o l'articolo 68 LStrI100; o
d  è colpito da una decisione di espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis del Codice penale102 oppure dell'articolo 49a o 49abis del Codice penale militare del 13 giugno 1927103 (espulsione giudiziaria) passata in giudicato.
2    Nei casi di cui al capoverso 1 lettere c e d, l'autorità cantonale può sentire il parere della SEM circa eventuali impedimenti all'esecuzione.104
de l'ordonnance 1 du 11 août 1999 sur l'asile relative à la procédure (OA 1, RS 142.311) n'étant réalisée, en l'absence notamment d'un droit du recourant à une autorisation de séjour ou d'établissement, le Tribunal est tenu, de par la loi, de confirmer le renvoi.

8.

8.1 Le recours ayant été partiellement rejeté, en ce qui concerne l'octroi de l'asile et le principe du renvoi, il y a lieu de mettre les frais de procédure afférents, d'un montant de 300 francs, à la charge du recourant. Pour, le surplus, s'agissant, de la question de la reconnaissance de la qualité de réfugié, pour laquelle il a par contre eu gain de cause, il y a lieu de statuer sans frais (cf. art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
et 2
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
PA).

8.2 Le montant de 300 francs à payer est déjà entièrement couvert par l'avance de frais de 600 francs versée le 9 novembre 2015. Le solde de 300 francs devra être restitué au recourant.

9.

9.1 Conformément à l'art. 64 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
PA et à l'art. 7 al. 2 et al. 4 (appliqué a contrario) du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF, RS 173.320.2), la partie qui obtient partiellement gain de cause a droit à des dépens réduits en proportion pour les frais nécessaires et relativement élevés causés par le litige.

9.2 Le recourant ayant eu partiellement gain de cause, il a droit à des dépens réduits pour les frais nécessaires et relativement élevés causés par ce litige. Vu la note de frais du 19 novembre 2015 déposée en même temps que le recours et compte tenu de l'important travail supplémentaire effectué par la mandataire depuis lors, il se justifie d'octroyer au recourant un montant de 2000 francs.

(dispositif : page suivante)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours, en tant qu'il porte sur la question de l'octroi de l'asile et du renvoi, dans son principe, est rejeté.

2.
Le recours, en tant qu'il porte sur la reconnaissance de la qualité de réfugié, est admis.

3.
Le point 1 de la décision du 15 septembre 2015 est annulé, le SEM étant invité à reconnaître la qualité de réfugié du recourant.

4.
Les frais de procédure, à hauteur de 300 francs, sont mis à la charge du recourant. Ce montant est entièrement couvert par l'avance de frais de 600 francs, déjà versée le 9 novembre 2015. Le solde de 300 francs devra être restitué.

5.
Le SEM est invité à verser au recourant le montant de 2000 francs à titre de dépens.

6.
Le présent arrêt est adressé à la mandataire du recourant, au SEM et à l'autorité cantonale.

Le président du collège : Le greffier :

Yanick Felley Edouard Iselin
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : D-6708/2015
Data : 19. dicembre 2018
Pubblicato : 27. dicembre 2018
Sorgente : Tribunale amministrativo federale
Stato : Inedito
Ramo giuridico : Asilo
Oggetto : Asile (sans renvoi); décision du SEM du 15 septembre 2015


Registro di legislazione
LAsi: 3 
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
7 
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
1    Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
2    La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante.
3    Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati.
44 
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI128.
54 
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 54 Motivi soggettivi insorti dopo la fuga - Non è concesso asilo al richiedente che è divenuto rifugiato ai sensi dell'articolo 3 soltanto con la partenza dal Paese d'origine o di provenienza oppure in ragione del comportamento dopo la partenza.
105 
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005357 sul Tribunale amministrativo federale.
106 
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 106 Motivi di ricorso - 1 Il ricorrente può far valere:
1    Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.
c  ...
2    Rimangono salvi gli articoli 27 capoverso 3 e 68 capoverso 2.359
108
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione.
1    Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione.
2    Nella procedura ampliata, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro 30 giorni o, se si tratta di una decisione incidentale, entro dieci giorni dalla notificazione della decisione.
3    Il ricorso contro le decisioni di non entrata nel merito e contro le decisioni di cui agli articoli 23 capoverso 1 e 40 in combinato disposto con l'articolo 6a capoverso 2 lettera a deve essere interposto entro cinque giorni lavorativi dalla notificazione della decisione.
4    Il ricorso contro il rifiuto dell'entrata in Svizzera secondo l'articolo 22 capoverso 2 può essere interposto fino al momento della notificazione di una decisione secondo l'articolo 23 capoverso 1.
5    La verifica della legalità e dell'adeguatezza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno all'aeroporto o in un altro luogo appropriato conformemente all'articolo 22 capoversi 3 e 4 può essere chiesta in qualsiasi momento mediante ricorso.
6    Negli altri casi il termine di ricorso è di 30 giorni dalla notificazione della decisione.
7    Gli atti scritti trasmessi per telefax sono considerati consegnati validamente se pervengono tempestivamente al Tribunale amministrativo federale e sono regolarizzati mediante l'invio ulteriore dell'originale firmato, conformemente alle norme dell'articolo 52 capoversi 2 e 3 PA365.
LTAF: 31 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
33
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cquater  del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione;
cquinquies  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria;
cter  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria;
d  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTF: 83
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria;
c  le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti:
c1  l'entrata in Svizzera,
c2  i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto,
c3  l'ammissione provvisoria,
c4  l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento,
c5  le deroghe alle condizioni d'ammissione,
c6  la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti;
d  le decisioni in materia d'asilo pronunciate:
d1  dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione,
d2  da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto;
e  le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione;
f  le decisioni in materia di appalti pubblici se:
fbis  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori;
f1  non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o
f2  il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici;
g  le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi;
h  le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale;
i  le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile;
j  le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria;
k  le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto;
l  le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci;
m  le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante;
n  le decisioni in materia di energia nucleare concernenti:
n1  l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione,
n2  l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare,
n3  i nulla osta;
o  le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli;
p  le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68
p1  concessioni oggetto di una pubblica gara,
p2  controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni;
p3  controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste;
q  le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti:
q1  l'iscrizione nella lista d'attesa,
q2  l'attribuzione di organi;
r  le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF);
s  le decisioni in materia di agricoltura concernenti:
s1  ...
s2  la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione;
t  le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione;
u  le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria);
v  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale;
w  le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale;
x  le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi;
y  le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale;
z  le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale.
OAsi 1: 32
SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo
OAsi-1 Art. 32 Astensione dalla pronuncia dell'allontanamento - (art. 44 LAsi)96
1    L'allontanamento non è deciso se il richiedente l'asilo:97
a  possiede un permesso di soggiorno o di dimora valido;
b  è colpito da una decisione di estradizione;
c  è colpito da una decisione di espulsione secondo l'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale99 o l'articolo 68 LStrI100; o
d  è colpito da una decisione di espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis del Codice penale102 oppure dell'articolo 49a o 49abis del Codice penale militare del 13 giugno 1927103 (espulsione giudiziaria) passata in giudicato.
2    Nei casi di cui al capoverso 1 lettere c e d, l'autorità cantonale può sentire il parere della SEM circa eventuali impedimenti all'esecuzione.104
PA: 5 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
48 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi:
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
52 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
63 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
64
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
accesso • accusato • adeguatezza • aiuto umanitario • amianto • ammissione provvisoria • anticipo delle spese • assistenza giudiziaria gratuita • atto processuale • audizione di un genitore • autorità cantonale • autorità inferiore • avviso • bus • calcolo • canada • cancelliere • cognato • conoscenza • copia • decisione di rinvio • decisione incidentale • decisione • dibattimento • dichiarazione • difesa militare • difetto della cosa • direttiva • effetto • effetto dichiarativo • entrata nel paese • esaminatore • esclusione • esposizione a pericolo della vita • figlio • forma e contenuto • fotografo • fuga • futuro • giordania • giornale • giorno determinante • guerra civile • immediatamente • incarto • indicazione erronea • informazione • integrità fisica • internet • intervista • islam • legittimazione ricorsuale • libano • libia • lingua straniera • mandato d'arresto • membro della famiglia • membro di una comunità religiosa • mese • mezzo di prova • misura di protezione • motivo d'asilo • notizie • orchestra • ore supplementari • originale • orologio • parentela • parlamento • permesso di dimora • potere legislativo • pressione • prima istanza • procedura amministrativa • prolungamento • punto essenziale • razza • resoconto • ricongiungimento familiare • sconosciuto • segreteria di stato • seta • siria • spostarsi • stampa • stato d'origine • supporto di suoni e di immagini • tennis • timbro • timore • titolo • traduzione • trattamento • tribunale amministrativo federale • tribunale militare • urgenza • utile • verbale • vicino
BVGE
2010/57 • 2009/28 • 2007/31
BVGer
D-3839/2013 • D-6708/2015