Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 75/2023
Urteil vom 18. April 2023
Strafrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichterin Jacquemoud-Rossari, Präsidentin,
Bundesrichter Denys,
Bundesrichter Rüedi,
Bundesrichterin Koch,
Bundesrichter Hurni,
Gerichtsschreiber Matt.
Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch
Rechtsanwalt Dr. Jonas Kipfer-Berger,
Beschwerdeführer,
gegen
Oberstaatsanwaltschaft des Kantons Aargau,
Frey-Herosé-Strasse 20, Wielandhaus, 5001 Aarau,
Beschwerdegegnerin.
Gegenstand
Brandstiftung, Verletzung der Verkehrsregeln;
Verbot der reformatio in peius,
Beschwerde gegen das Urteil des Obergerichts
des Kantons Aargau, Strafgericht, 1. Kammer,
vom 3. November 2022 (SST.2022.97).
Sachverhalt:
A.
Am 20. August 2018 erhob die Staatsanwaltschaft Zofingen-Kulm gegen A.________ Anklage wegen Brandstiftung, mehrfacher Drohung, mehrfacher Nötigung, einfacher Körperverletzung, Sachentziehung, Sachbeschädigung, mehrfacher Beschimpfung, mehrfachen Missbrauchs einer Fernmeldeanlage und mehrfacher Verletzung der Verkehrsregeln.
B.
Am 14. Februar 2019 erging ein erstes Urteil des Bezirksgerichts Zofingen. Dieses hob das Obergericht des Kantons Aargau mit Beschluss vom 19. September 2019 auf und wies die Sache zur Neubeurteilung an das Bezirksgericht zurück.
C.
Mit neuem Urteil vom 3. März 2022 sprach das Bezirksgericht A.________ frei von den Vorwürfen der Sachentziehung, Sachbeschädigung, mehrfachen Beschimpfung gemäss Anklageziffer 4, Drohung, mehrfachen Nötigung und mehrfachen Übertretung der Verkehrsregeln (Dispositiv-Ziffer 1). Hingegen verurteilte es ihn wegen Brandstiftung, einfacher Körperverletzung, mehrfacher Beschimpfung gemäss Anklageziffern 2, 3.2 und 5, mehrfachen Missbrauchs einer Fernmeldeanlage, Drohung, mehrfacher Nötigung, Verletzung der Verkehrsregeln durch ungenügenden Abstand beim Hintereinanderfahren und mehrfacher Widerhandlung gegen die Verkehrsregelnverordnung (Dispositiv-Ziffer 2). Es auferlegte ihm eine bedingte Freiheitsstrafe von 22 Monaten (Dispositiv-Ziffer 3), eine bedingte Geldstrafe von 150 Tagessätzen zu Fr. 110.-- (Dispositiv-Ziffer 4) sowie eine Busse von Fr. 500.-- (Dispositiv-Ziffer 5) und befand über die Zivilforderungen (Dispositiv-Ziffer 6).
D.
Mit Urteil vom 3. November 2022 hiess das Obergericht die Berufung von A.________ insofern gut, als es ihn in einem Anklagepunkt nicht wegen Nötigung, sondern wegen Missbrauchs einer Fernmeldeanlage verurteilte. Zudem stellte es eine Verletzung des Beschleunigungsgebots fest, reduzierte den Tagessatz von Fr. 110.-- auf Fr. 100.-- und erhöhte die Busse von Fr. 500.-- auf Fr. 600.--. Im Übrigen bestätigte es das bezirksgerichtliche Urteil. Die Anschlussberufung der Staatsanwaltschaft, welche eine Erhöhung der Freiheitsstrafe auf 3 ½ Jahre beantragt hatte, wies es ab.
E.
A.________ beantragt mit Beschwerde in Strafsachen zusammengefasst und sinngemäss, das obergerichtliche Urteil vom 3. November 2022 sei teilweise aufzuheben. Er sei freizusprechen von den Vorwürfen der Brandstiftung, der Verletzung der Verkehrsregeln durch ungenügenden Abstand beim Hintereinanderfahren und der mehrfachen Widerhandlung gegen die Verkehrsregelnverordnung. Die Zivilforderungen seien abzuweisen oder auf den Zivilweg zu verweisen. Er sei für unrechtmässige Untersuchungshaft mit mindestens Fr. 200.-- pro Tag zu entschädigen. Eventualiter sei er zu einer bedingten Freiheitsstrafe von 18 Monaten zu verurteilen.
Erwägungen:
1.
Das Bundesgericht legt seinem Urteil den von der Vorinstanz festgestellten Sachverhalt zugrunde, es sei denn, dieser ist offensichtlich unrichtig oder beruht auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
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1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
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1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
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1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
Bundesgericht nicht ein (BGE 146 IV 88 E. 1.3.1; 144 V 50 E. 4.2; 143 IV 500 E. 1.1).
2.
Der Beschwerdeführer rügt eine Verletzung des Verschlechterungsverbots.
2.1. Der Beschwerdeführer machte im Berufungsverfahren geltend, die Erstinstanz sei daran gebunden gewesen, dass sie ihn in ihrem ersten Urteil vom 14. Februar 2019 von den Vorwürfen der Verletzung der Verkehrsregeln durch ungenügenden Abstand beim Hintereinanderfahren, mehrfachen Widerhandlung gegen die Verkehrsregelnverordnung und mehrfachen Beschimpfung freigesprochen hat. Zudem sei die Erstinstanz daran gebunden gewesen, dass sie ihn ursprünglich nur zu einer Freiheitsstrafe von 18 Monaten verurteilt habe.
2.2. Die Berufung nach Art. 398 ff
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 398 Recevabilité et motifs d'appel - 1 L'appel est recevable contre les jugements des tribunaux de première instance qui ont clos tout ou partie de la procédure, contre les décisions judiciaires ultérieures indépendantes et contre les décisions de confiscation indépendantes.273 |
|
1 | L'appel est recevable contre les jugements des tribunaux de première instance qui ont clos tout ou partie de la procédure, contre les décisions judiciaires ultérieures indépendantes et contre les décisions de confiscation indépendantes.273 |
2 | La juridiction d'appel jouit d'un plein pouvoir d'examen sur tous les points attaqués du jugement. |
3 | L'appel peut être formé pour: |
a | violation du droit, y compris l'excès et l'abus du pouvoir d'appréciation, le déni de justice et le retard injustifié; |
b | constatation incomplète ou erronée des faits; |
c | inopportunité. |
4 | Lorsque seules des contraventions ont fait l'objet de la procédure de première instance, l'appel ne peut être formé que pour le grief que le jugement est juridiquement erroné ou que l'état de fait a été établi de manière manifestement inexacte ou en violation du droit. Aucune nouvelle allégation ou preuve ne peut être produite. |
5 | Si un appel ne porte que sur les conclusions civiles, la juridiction d'appel n'examine le jugement de première instance que dans la mesure où le droit de procédure civile applicable au for autoriserait l'appel. |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 408 Nouveau jugement - 1 Si la juridiction d'appel entre en matière, elle rend un nouveau jugement qui remplace le jugement de première instance. |
|
1 | Si la juridiction d'appel entre en matière, elle rend un nouveau jugement qui remplace le jugement de première instance. |
2 | La juridiction d'appel statue dans les douze mois.275 |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 409 Annulation et renvoi - 1 Si la procédure de première instance présente des vices importants auxquels il est impossible de remédier en procédure d'appel, la juridiction d'appel annule le jugement attaqué et renvoie la cause au tribunal de première instance pour qu'il soit procédé à de nouveaux débats et pour qu'un nouveau jugement soit rendu. |
|
1 | Si la procédure de première instance présente des vices importants auxquels il est impossible de remédier en procédure d'appel, la juridiction d'appel annule le jugement attaqué et renvoie la cause au tribunal de première instance pour qu'il soit procédé à de nouveaux débats et pour qu'un nouveau jugement soit rendu. |
2 | La juridiction d'appel détermine les actes de procédure qui doivent être répétés ou complétés. |
3 | Le tribunal de première instance est lié par les considérants de la décision de renvoi et par les instructions visées à l'al. 2. |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 409 Annulation et renvoi - 1 Si la procédure de première instance présente des vices importants auxquels il est impossible de remédier en procédure d'appel, la juridiction d'appel annule le jugement attaqué et renvoie la cause au tribunal de première instance pour qu'il soit procédé à de nouveaux débats et pour qu'un nouveau jugement soit rendu. |
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1 | Si la procédure de première instance présente des vices importants auxquels il est impossible de remédier en procédure d'appel, la juridiction d'appel annule le jugement attaqué et renvoie la cause au tribunal de première instance pour qu'il soit procédé à de nouveaux débats et pour qu'un nouveau jugement soit rendu. |
2 | La juridiction d'appel détermine les actes de procédure qui doivent être répétés ou complétés. |
3 | Le tribunal de première instance est lié par les considérants de la décision de renvoi et par les instructions visées à l'al. 2. |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 391 Décision - 1 Lorsqu'elle rend sa décision, l'autorité de recours n'est pas liée: |
|
1 | Lorsqu'elle rend sa décision, l'autorité de recours n'est pas liée: |
a | par les motifs invoqués par les parties; |
b | par les conclusions des parties, sauf lorsqu'elle statue sur une action civile. |
2 | Elle ne peut modifier une décision au détriment du prévenu ou du condamné si le recours a été interjeté uniquement en leur faveur. Elle peut toutefois infliger une sanction plus sévère à la lumière de faits nouveaux qui ne pouvaient pas être connus du tribunal de première instance. |
3 | Elle ne peut modifier une décision concernant les conclusions civiles au détriment de la partie plaignante si celle-ci est la seule à avoir interjeté recours. |
Die kassatorische Erledigung durch Rückweisung ist aufgrund des reformatorischen Charakters des Berufungsverfahrens die Ausnahme und kommt nur bei derart schwerwiegenden, nicht heilbaren Mängeln des erstinstanzlichen Verfahrens in Betracht, in denen die Rückweisung zur Wahrung der Parteirechte, in erster Linie zur Vermeidung eines Instanzenverlusts, unumgänglich ist (BGE 143 IV 408 E. 6.1 mit Hinweisen). Dies ist etwa der Fall bei Verweigerung von Teilnahmerechten oder nicht gehöriger Verteidigung (Urteil 6B 512/2012 vom 30. April 2013 E. 1.3.3), bei falscher Besetzung des Gerichts (Urteile 6B 596/2012 und 6B 682/2012 je vom 25. April 2013 je E. 1.3) oder bei unvollständiger Behandlung sämtlicher Anklage- oder Zivilpunkte (Botschaft vom 21. Dezember 2005 zur Vereinheitlichung des Strafprozessrechts, BBl 2006 1318 Ziff. 2.9.3.3).
2.3. Dass grundsätzlich das Verschlechterungsverbot gilt, wenn das Berufungsgericht das erstinstanzliche Urteil aufhebt und die Sache zur Neubeurteilung zurückweist, übersieht die Vorinstanz nicht. Sie zitiert die einschlägige bundesgerichtliche Rechtsprechung, weist aber darauf hin, dass das Verschlechterungsverbot nicht zum Tragen kommt, wenn Anschlussberufung erklärt wurde.
Der Beschwerdeführer hatte das erste Urteil der Erstinstanz vom 14. Februar 2019 in weiten Teilen angefochten. Mit Beschluss vom 19. September 2019 hatte die Vorinstanz dieses erste Urteil wegen offensichtlicher wesentlicher Mängel aufgehoben, noch bevor den anderen Parteien gestützt auf Art. 400 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 400 Examen préalable - 1 Si la déclaration d'appel n'indique pas précisément les parties du jugement de première instance qui sont attaquées, la direction de la procédure de la juridiction d'appel invite la partie à préciser sa déclaration et lui fixe un délai à cet effet. |
|
1 | Si la déclaration d'appel n'indique pas précisément les parties du jugement de première instance qui sont attaquées, la direction de la procédure de la juridiction d'appel invite la partie à préciser sa déclaration et lui fixe un délai à cet effet. |
2 | La direction de la procédure transmet sans délai une copie de la déclaration d'appel aux autres parties. |
3 | Dans les 20 jours à compter de la réception de la déclaration d'appel, ces parties peuvent, par écrit: |
a | présenter une demande de non-entrée en matière; la demande doit être motivée; |
b | déclarer un appel joint. |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 409 Annulation et renvoi - 1 Si la procédure de première instance présente des vices importants auxquels il est impossible de remédier en procédure d'appel, la juridiction d'appel annule le jugement attaqué et renvoie la cause au tribunal de première instance pour qu'il soit procédé à de nouveaux débats et pour qu'un nouveau jugement soit rendu. |
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1 | Si la procédure de première instance présente des vices importants auxquels il est impossible de remédier en procédure d'appel, la juridiction d'appel annule le jugement attaqué et renvoie la cause au tribunal de première instance pour qu'il soit procédé à de nouveaux débats et pour qu'un nouveau jugement soit rendu. |
2 | La juridiction d'appel détermine les actes de procédure qui doivent être répétés ou complétés. |
3 | Le tribunal de première instance est lié par les considérants de la décision de renvoi et par les instructions visées à l'al. 2. |
Aufgrund dieser Konstellation wurde weder der Staatsanwaltschaft noch der Privatklägerschaft eine Frist zur Anschlussberufung gemäss Art. 400 Abs. 3 lit. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 400 Examen préalable - 1 Si la déclaration d'appel n'indique pas précisément les parties du jugement de première instance qui sont attaquées, la direction de la procédure de la juridiction d'appel invite la partie à préciser sa déclaration et lui fixe un délai à cet effet. |
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1 | Si la déclaration d'appel n'indique pas précisément les parties du jugement de première instance qui sont attaquées, la direction de la procédure de la juridiction d'appel invite la partie à préciser sa déclaration et lui fixe un délai à cet effet. |
2 | La direction de la procédure transmet sans délai une copie de la déclaration d'appel aux autres parties. |
3 | Dans les 20 jours à compter de la réception de la déclaration d'appel, ces parties peuvent, par écrit: |
a | présenter une demande de non-entrée en matière; la demande doit être motivée; |
b | déclarer un appel joint. |
Wie bereits die Vorinstanz zutreffend ausführt, liegt darin auch kein Widerspruch zu BGE 143 IV 408. In jenem Fall hatte die Staatsanwaltschaft die erstinstanzlichen Freisprüche und Einstellungen nicht angefochten (vgl. dort Sachverhalt B.b). Wäre es nicht zu einer Rückweisung gekommen, wäre das Berufungsgericht an das Verschlechterungsverbot gebunden gewesen, weshalb die Rückweisung das Verschlechterungsverbot auch nicht beseitigen konnte. Im vorliegenden Fall hatten die Staatsanwaltschaft und die Privatklägerschaft aber keine Möglichkeit, Anschlussberufung zu erklären, und sie haben auch nicht auf ein Rechtsmittel verzichtet. Daran ändert nichts, dass den Verfahrensbeteiligten Gelegenheit einzuräumen ist, sich vorgängig zur Frage eines allfälligen Rückweisungsentscheids zu äussern (BGE 143 IV 408 E. 6.1). Denn diese Vorgabe ist nur dem Anspruch auf rechtliches Gehör geschuldet und führt nicht zu einem verbindlichen Verzicht der Staatsanwaltschaft oder der Privatklägerschaft auf eine Anschlussberufung. Dies muss umso mehr gelten, wenn dazu wie hier keine Frist gemäss Art. 400 Abs. 3 lit. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 400 Examen préalable - 1 Si la déclaration d'appel n'indique pas précisément les parties du jugement de première instance qui sont attaquées, la direction de la procédure de la juridiction d'appel invite la partie à préciser sa déclaration et lui fixe un délai à cet effet. |
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1 | Si la déclaration d'appel n'indique pas précisément les parties du jugement de première instance qui sont attaquées, la direction de la procédure de la juridiction d'appel invite la partie à préciser sa déclaration et lui fixe un délai à cet effet. |
2 | La direction de la procédure transmet sans délai une copie de la déclaration d'appel aux autres parties. |
3 | Dans les 20 jours à compter de la réception de la déclaration d'appel, ces parties peuvent, par écrit: |
a | présenter une demande de non-entrée en matière; la demande doit être motivée; |
b | déclarer un appel joint. |
erklärt hat und durch einen Rückzug der Berufung eine allfällige Verschlechterung noch abwenden kann.
In diesem Zusammenhang verkennt der Beschwerdeführer die Tragweite des Verschlechterungsverbots. Zwar liegt die ratio legis des Verbots der reformatio in peius darin, dass die beschuldigte Person nicht aus Angst vor einer strengeren Bestrafung von der Ergreifung eines Rechtsmittels abgehalten werden soll (Botschaft vom 21. Dezember 2005 zur Vereinheitlichung des Strafprozessrechts, BBl 2006 1311 Ziff. 2.9.1; BGE 139 IV 282 E. 2.4.3 mit Hinweisen). Doch übersieht der Beschwerdeführer, dass die beschuldigte Person nicht absolut vor einer Verschlechterung geschützt ist, nur weil sie in Berufung geht. Denn mit der Berufung eröffnet sie den anderen Parteien gerade die Möglichkeit zur Anschlussberufung (Art. 400 Abs. 3 lit. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 400 Examen préalable - 1 Si la déclaration d'appel n'indique pas précisément les parties du jugement de première instance qui sont attaquées, la direction de la procédure de la juridiction d'appel invite la partie à préciser sa déclaration et lui fixe un délai à cet effet. |
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1 | Si la déclaration d'appel n'indique pas précisément les parties du jugement de première instance qui sont attaquées, la direction de la procédure de la juridiction d'appel invite la partie à préciser sa déclaration et lui fixe un délai à cet effet. |
2 | La direction de la procédure transmet sans délai une copie de la déclaration d'appel aux autres parties. |
3 | Dans les 20 jours à compter de la réception de la déclaration d'appel, ces parties peuvent, par écrit: |
a | présenter une demande de non-entrée en matière; la demande doit être motivée; |
b | déclarer un appel joint. |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 401 Appel joint - 1 L'art. 399, al. 3 et 4, s'applique par analogie à l'appel joint. |
|
1 | L'art. 399, al. 3 et 4, s'applique par analogie à l'appel joint. |
2 | L'appel joint n'est pas limité à l'appel principal, sauf si celui-ci porte exclusivement sur les conclusions civiles du jugement. |
3 | Si l'appel principal est retiré ou fait l'objet d'une décision de non-entrée en matière, l'appel joint est caduc. |
2.4. Nach dem Gesagten war die Erstinstanz nicht an das Verschlechterungsverbot gebunden, nachdem die Vorinstanz ihr erstes Urteil gestützt auf Art. 409 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 409 Annulation et renvoi - 1 Si la procédure de première instance présente des vices importants auxquels il est impossible de remédier en procédure d'appel, la juridiction d'appel annule le jugement attaqué et renvoie la cause au tribunal de première instance pour qu'il soit procédé à de nouveaux débats et pour qu'un nouveau jugement soit rendu. |
|
1 | Si la procédure de première instance présente des vices importants auxquels il est impossible de remédier en procédure d'appel, la juridiction d'appel annule le jugement attaqué et renvoie la cause au tribunal de première instance pour qu'il soit procédé à de nouveaux débats et pour qu'un nouveau jugement soit rendu. |
2 | La juridiction d'appel détermine les actes de procédure qui doivent être répétés ou complétés. |
3 | Le tribunal de première instance est lié par les considérants de la décision de renvoi et par les instructions visées à l'al. 2. |
3.
Der Beschwerdeführer wendet sich gegen den Schuldspruch wegen Brandstiftung.
3.1. Dem Beschwerdeführer wird vorgeworfen, er habe in der Nacht des 18. August 2016 um ca. 2:30 Uhr im Keller eines Mehrfamilienhauses Feuer gelegt. Er habe das im Keller gelagerte Altpapier, den Altkarton und eine Holzpalette beim Durchgang zwischen Veloraum und dem ehemaligen Kühlraum aufgetürmt und danach das Altpapier angezündet. Ohne sich um das Feuer zu kümmern und im Wissen um die schlafenden Bewohner des Mehrfamilienhauses sei er danach in seine Wohnung im zweiten Obergeschoss zurückgekehrt, wo er geduscht habe, um allfällige Spuren zu beseitigen. Er habe beabsichtigt oder zumindest in Kauf genommen, das Mehrfamilienhaus in Brand zu setzen, einen grossen Schaden am Haus und am Eigentum der Bewohner zu verursachen und Leib und Leben der schlafenden Bewohner in konkrete Gefahr zu bringen. Nachdem eine Bewohnerin den Rauch um ca. 3:00 Uhr bemerkt habe, sei das Feuer durch die herbeigerufene Feuerwehr im Keller gelöscht worden. Am Mehrfamilienhaus sei ein Sachschaden von Fr. 31'611.30 entstanden. Ausserdem seien diverse Velos im Keller beschädigt worden.
3.2. Die Vorinstanz hält den angeklagten Sachverhalt für erstellt. Sie erwägt, gemäss Fachbericht des Brandermittlers hätten sich an der Hose des Beschwerdeführers Rückstände von Russ befunden. Das Institut für Rechtsmedizin der Universität Bern (IRM) habe im Abschlussbericht vom 13. Dezember 2016 bestätigt, dass an den Hosen und einem Hausschuh des Beschwerdeführers Rückstände gefunden worden seien, die mit dem Brandschutt übereinstimmten. Gleichwohl sei das IRM zum Schluss gelangt, dass insgesamt keine eindeutigen Hinweise für eine Übertragung von Substanzen, die bei einem Brand von Papier und Holz freigesetzt werden können, auf den untersuchten Kleidern und Schuhen des Beschwerdeführers vorliegen. Aus diesen Spuren könne somit nicht abgeleitet werden, dass der Beschwerdeführer den Brand gelegt habe. Allerdings entlasteten sie ihn auch nicht. Denn gemäss Abschlussbericht des IRM bedarf die Übertragung von solchen Spuren auf die Kleidung einer Person, die sich in Brandnähe aufhält, einer deutlichen Exposition. Es sei somit gleichwohl möglich, dass der Beschwerdeführer den Brand gelegt habe, die Exposition für eine Übertragung jedoch nicht hinreichend intensiv gewesen sei. lm Übrigen habe der Beschwerdeführer bei seiner
Einvernahme vom 19. August 2016 eingeräumt, dass er noch im Keller gewesen sei, als es bereits gebrannt habe.
Sodann unterzieht die Vorinstanz die Aussagen von B.________ einer eingehenden Prüfung und stuft sie als glaubhaft ein. Zudem beleuchtet sie das Nachtatverhalten, das Motiv und die psychische Verfassung des Beschwerdeführers. Nach alledem gelangt sie zum Schluss, dass der Beschwerdeführer den Brand gelegt hat. Er habe Streit mit den anderen Bewohnern und den Vermietern gehabt und sei nach der Kündigung seiner Wohnung unter erheblichem Druck gestanden. Bei Konflikten zeige er generell unangemessene und wutgeprägte Reaktionen. Die Indizienkette lasse keinen vernünftigen Zweifel an seiner Täterschaft zu.
3.3. Was der Beschwerdeführer dagegen vorträgt, dringt nicht durch.
3.3.1. Der Beschwerdeführer rügt eine Verletzung von Art. 147 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
|
1 | Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
2 | Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée. |
3 | Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière. |
4 | Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente. |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
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1 | Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
2 | Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée. |
3 | Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière. |
4 | Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente. |
Dazu stellt die Vorinstanz fest, die Polizei habe den Beschwerdeführer auf Anordnung der Staatsanwaltschaft noch in der Brandnacht vom 18. August 2016 um 3:15 Uhr vorläufig festgenommen. Somit sei die Strafuntersuchung gegen ihn eröffnet gewesen, als die Polizei B.________ um 8:32 Uhr als Auskunftsperson befragt habe. Diese Erwägung ist nicht zu beanstanden. Gemäss Art. 309 Abs. 1 lit. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 309 Ouverture - 1 Le ministère public ouvre une instruction: |
|
1 | Le ministère public ouvre une instruction: |
a | lorsqu'il ressort du rapport de police, des dénonciations ou de ses propres constatations des soupçons suffisants laissant présumer qu'une infraction a été commise; |
b | lorsqu'il ordonne des mesures de contrainte; |
c | lorsqu'il est informé par la police conformément à l'art. 307, al. 1. |
2 | Il peut renvoyer à la police, pour complément d'enquête, les rapports et les dénonciations qui n'établissent pas clairement les soupçons retenus. |
3 | Le ministère public ouvre l'instruction par une ordonnance dans laquelle il désigne le prévenu et l'infraction qui lui est imputée. L'ordonnance n'a pas à être motivée ni notifiée. Elle n'est pas sujette à recours. |
4 | Le ministère public renonce à ouvrir une instruction lorsqu'il rend immédiatement une ordonnance de non-entrée en matière ou une ordonnance pénale. |
Die Vorinstanz erwägt, die Befragung von B.________ sei im Auftrag der Staatsanwaltschaft erfolgt. Dass B.________ zunächst als Auskunftsperson und erst später als Zeuge einvernommen worden sei, stehe der Verwertbarkeit seiner Aussagen nicht entgegen. Denn dem Beschwerdeführer sei aus der Einvernahme von B.________ als Auskunftsperson statt als Zeuge kein Nachteil erwachsen, zumal die weiteren Einvernahmen von B.________ ergaben, dass er kein Zeugnisverweigerungsrecht hat. Auch diese Erwägungen der Vorinstanz sind nicht zu beanstanden (vgl. dazu Urteile 6B 952/2019 vom 11. Dezember 2019 E. 2.3; 6B 98/2016 vom 9. September 2016 E. 2.4.2, 6B 208/2015 vom 24. August 2015 E. 7.4; je mit Hinweisen).
Was das Teilnahmerecht des Beschwerdeführers betrifft, ging die Erstinstanz von einer zulässigen Beschränkung aus. Die Vorinstanz lässt die Frage offen, da sie nicht zu Ungunsten des Beschwerdeführers auf die Aussagen von B.________ vom 18. August 2016 abstellt. Zu Lasten des Beschwerdeführers wertet sie nur die Angaben, welche B.________ bei der Konfrontationseinvernahme vom 29. August 2016 und später machte. Denn in diesen Befragungen sei nicht in unzulässiger Weise auf Ergebnisse der Einvernahme vom 18. August 2018 zurückgegriffen worden.
Der Beschwerdeführer machte im Berufungsverfahren geltend, seine Aussage vom 19. August 2016 sei nicht verwertbar. B.________ habe angegeben, er sei wegen Geräuschen erwacht, habe deshalb die Wohnung verlassen und dann gesehen, wie der Beschwerdeführer das Treppenhaus hochgekommen sei, gehustet habe und in seine Wohnung gegangen sei. Die Vorinstanz erwägt, B.________ habe diese Angaben bei der informellen Befragung durch die Polizei gemacht, noch bevor er als Auskunftsperson befragt worden sei. Dem Beschwerdeführer sei bei seiner Einvernahme am 19. August 2016 nichts wesentlich anderes vorgehalten worden, als sich aus den informellen Angaben von B.________ ergebe. Daher bestehe kein Grund, die Aussagen des Beschwerdeführers gestützt auf diese Vorhaltungen nicht zu verwerten.
Der Auffassung der Vorinstanz ist zuzustimmen. Auch wenn der Polizeirapport erst nach den fraglichen Einvernahmen erstellt wurde, betreffend derer der Beschwerdeführer eine Unverwertbarkeit geltend macht, so gibt der Rapport dennoch die informellen Angaben von B.________ gegenüber der Polizei wieder und ist insofern ein Beweismittel. In jenem Zeitpunkt war die Untersuchung noch nicht eröffnet und griffen die Teilnahmerechte nach Art. 147
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
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1 | Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
2 | Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée. |
3 | Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière. |
4 | Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente. |
Gesichtspunkt von Art. 147
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
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1 | Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159. |
2 | Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée. |
3 | Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière. |
4 | Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente. |
3.3.2. Der Beschwerdeführer rügt im Zusammenhang mit dem Brandermittlerbericht eine Verletzung von Art. 182
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 182 Recours à un expert - Le ministère public et les tribunaux ont recours à un ou plusieurs experts lorsqu'ils ne disposent pas des connaissances et des capacités nécessaires pour constater ou juger un état de fait. |
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 183 Qualités requises de l'expert - 1 Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires. |
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1 | Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires. |
2 | La Confédération et les cantons peuvent avoir recours à des experts permanents ou à des experts officiels dans certains domaines. |
3 | Les motifs de récusation énoncés à l'art. 56 sont applicables aux experts. |
Die Vorinstanz stellt fest, der Brandermittler habe am 18. Januar 2017 einen Fachbericht über den Brand erstellt. Darin sei er zum Schluss gekommen, dass Kartonschachteln, Zeitungsbündel und eine Holzpalette absichtlich aufgeschichtet und mit einer offenen Flamme entzündet worden seien. Deshalb sei eindeutig von Brandstiftung auszugehen. Die Vorinstanz hält fest, der Brandermittler gehöre einer auf Brandermittlung spezialisierten Einheit der Kantonspolizei Aargau an. Seinen Fachbericht habe er der Polizeieinheit erstattet, welche die Ermittlungen durchgeführt habe. Eine weitere Involvierung in die vorliegenden Ermittlungen sei nicht ersichtlich. Einen Verweis auf die Akten, welcher das Gegenteil belegen würde, bleibe der Beschwerdeführer mit seinen allgemein gehaltenen Behauptungen schuldig.
Die Vorinstanz durfte offen lassen, ob der Fachbericht vom 18. Januar 2017 im Licht der Organisationsstruktur der Kantonspolizei Aargau ein Gutachten eines Sachverständigen im Sinne von Art. 183 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 183 Qualités requises de l'expert - 1 Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires. |
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1 | Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires. |
2 | La Confédération et les cantons peuvent avoir recours à des experts permanents ou à des experts officiels dans certains domaines. |
3 | Les motifs de récusation énoncés à l'art. 56 sont applicables aux experts. |
dieser Tür aufgeschichtet und dann in Brand gesetzt worden seien. Die Theorie des Beschwerdeführers, der Brand könne auch fahrlässig durch eine weggeworfene Zigarette oder dergleichen entstanden sein, erscheint der Vorinstanz vor diesem Hintergrund abwegig.
Der Beschwerdeführer bringt nichts vor, was diese Erwägungen als bundesrechtswidrig oder sogar willkürlich ausweisen würde.
3.3.3. Im Übrigen ergeht sich der Beschwerdeführer in einer unzulässigen appellatorischen Kritik am vorinstanzlichen Beweisergebnis. Dabei übersieht der, dass dem Grundsatz "in dubio pro reo" als Beweiswürdigungsregel im Verfahren vor Bundesgericht keine über das Willkürverbot von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
3.4. Nach dem Gesagten ist die Verurteilung des Beschwerdeführers wegen Brandstiftung rechtens. Seine Anträge zur Haftentschädigung und zu den Zivilforderungen begründet der Beschwerdeführer einzig mit dem beantragten Freispruch. Darauf ist bei diesem Ausgang nicht einzugehen.
4.
Der Beschwerdeführer beanstandet seine Verurteilung wegen Verletzung der Verkehrsregeln durch ungenügenden Abstand beim Hintereinanderfahren und mehrfacher Widerhandlung gegen die Verkehrsregelnverordnung. Unter derselben Anklageziffer wurde der Beschwerdeführer auch wegen Beschimpfung verurteilt, was er vor Bundesgericht nicht anficht.
4.1. Dem Beschwerdeführer wird vorgeworfen, er habe am 17. August 2017 mit seinem Personenwagen D.________ mit ungenügendem Abstand verfolgt. Dabei habe er mehrfach unnötig gehupt und D.________ beschimpft. D.________ habe befürchtet, der Beschwerdeführer würde ihn rammen. Nachdem D.________ parkiert habe, sei der Beschwerdeführer hinter dessen Fahrzeug gefahren und habe dessen hinteres Kontrollschild weggerissen. Das Kontrollschild habe der Beschwerdeführer an sich genommen und sei damit davongefahren. Kurz darauf habe der Beschwerdeführer das Kontrollschild aus dem Fenster geworfen, wo es nicht mehr auffindbar gewesen sei.
4.2. Die Vorinstanz lässt offen, ob das anfängliche Geständnis des Beschwerdeführers verwertbar ist, da sie nicht darauf abstellt. Sie hält den angeklagten Sachverhalt auch ohne dieses Geständnis für erstellt.
D.________ habe am 17. August 2017 aus eigenem Antrieb die Polizei kontaktiert und Strafanzeige erstattet, nachdem ihm eine unbekannte Person mit dem Auto so nahe aufgefahren sei, dass er gedacht habe, er werde gerammt. Diese Person habe konstant gehupt, ihn dann beschimpft, ihm eine Bierdose angeworfen und ihm das Kontrollschild entwendet. Gemäss Vorinstanz ist diese Schilderung schlüssig und nachvollziehbar. Es sei nicht ersichtlich, dass D.________ dies erfunden habe, zumal sich die Strafanzeige ursprünglich gegen eine unbekannte Person gerichtet habe. Bei den späteren Einvernahmen habe er den Vorfall konstant und detailreich geschildert. An der Berufungsverhandlung habe er präzisiert, dass der Beschwerdeführer so nahe aufgefahren sei, dass er die Lichter des Fahrzeugs des Beschwerdeführers nicht mehr habe sehen können. Der Abstand habe bei einer Geschwindigkeit von ca. 50 km/h etwa 50 cm betragen und es sei ein Wunder, dass kein Unfall geschehen sei.
Der Beschwerdeführer habe an der Berufungsverhandlung ausgeführt, dass D.________ so langsam gefahren sei, dass er und ein Mercedes, der vor ihm gefahren sei, hätten abbremsen müssen. Als der Mercedes einen anderen Weg als D.________ eingeschlagen habe, sei der Beschwerdeführer D.________ nachgefahren. Er habe gehupt, da D.________ ihn ausgebremst habe. Aus diesen Aussagen leitet die Vorinstanz ab, dass der Beschwerdeführer zumindest eingestehe, D.________ verfolgt und sich provoziert gefühlt zu haben. Sonst hätte er nicht gehupt und D.________ bis zum Parkplatz verfolgt. Zudem habe er erkannt, dass D.________ im Fahrzeug einer Firma fuhr, die zweimal seine Stellenbewerbung abgewiesen habe. Aus dem psychiatrischen Gutachten ergebe sich, dass der Beschwerdeführer damals oft und schnell gekränkt gewesen sei und mit intensiven Wutgefühlen in übertriebener Weise reagiert habe. Zudem sei er nachtragend gewesen. Auf Reize habe er überschiessend und destruktiv reagiert. Vor diesem Hintergrund hält es die Vorinstanz für plausibel, dass sich der Beschwerdeführer von der Fahrweise von D.________ provoziert gefühlt habe.
4.3. Was der Beschwerdeführer dagegen vorbringt, verfängt nicht.
Der Beschwerdeführer beruft sich auf zwei bundesgerichtliche Urteile: Im einem Fall hielt das Bundesgericht fest, die Annahme der Vorinstanz, ein Polizist könne aufgrund seiner beruflichen Tätigkeit und Erfahrung die Distanz zwischen zwei hintereinander fahrenden Personenwagen aus einem nachfolgenden Fahrzeug relativ zuverlässig einschätzen, sei nicht willkürlich (Urteil 6B 464/2009 vom 21. Juli 2009 E. 1.5). Im anderen Fall erklärte das Bundesgericht, die Vorinstanz sei nicht in Willkür verfallen, indem sie die Aussagen der beiden als Zeugen befragten Polizisten als glaubhaft eingestuft und darauf abgestellt habe, zumal die Polizisten Erfahrung mit Distanzschätzungen gehabt hätten (Urteil 6B 660/2009 vom 3. November 2009 E. 2.4). Der Beschwerdeführer weist auf eine Lehrstimme hin, die es für fragwürdig hält, auf Abstandsschätzungen von erfahrenen Polizisten abzustellen (PHILIPPE WEISSENBERGER, Kommentar zum Strassenverkehrsgesetz und zum Ordnungsbussengesetz, 2. Auflage 2015, N. 63 zu Art. 34
SR 741.01 Loi fédérale du 19 décembre 1958 sur la circulation routière (LCR) LCR Art. 34 - 1 Les véhicules tiendront leur droite et circuleront, si la route est large, sur la moitié droite de celle-ci. Ils longeront le plus possible le bord droit de la chaussée, en particulier s'ils roulent lentement ou circulent sur un tronçon dépourvu de visibilité. |
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1 | Les véhicules tiendront leur droite et circuleront, si la route est large, sur la moitié droite de celle-ci. Ils longeront le plus possible le bord droit de la chaussée, en particulier s'ils roulent lentement ou circulent sur un tronçon dépourvu de visibilité. |
2 | Les véhicules circuleront toujours à droite des lignes de sécurité tracées sur la chaussée. |
3 | Le conducteur qui veut modifier sa direction de marche, par exemple pour obliquer, dépasser, se mettre en ordre de présélection ou passer d'une voie à l'autre, est tenu d'avoir égard aux usagers de la route qui viennent en sens inverse ainsi qu'aux véhicules qui le suivent. |
4 | Le conducteur observera une distance suffisante envers tous les usagers de la route, notamment pour croiser, dépasser et circuler de front ou lorsque des véhicules se suivent.124 |
Damit belegt er freilich keine Willkür (vgl. E. 1 hiervor). Die Vorinstanz legt überzeugend dar, weshalb sie auf die Aussage von D.________ abstellt, wonach der Beschwerdeführer bei einer Geschwindigkeit von ca. 50 km/h auf ca. 50 cm aufgefahren sei, so dass D.________ die Lichter des Fahrzeugs des Beschwerdeführers nicht mehr habe sehen können. Der Beschwerdeführer stellt sich auf den Standpunkt, dass Verkehrsregelverletzungen nur von der Verkehrspolizei festgestellt werden können und nicht von anderen Verkehrsteilnehmern. Allerdings existiert keine solche Beweisregel. Was der Beschwerdeführer im Übrigen gegen das vorinstanzliche Beweisergebnis vorbringt, erschöpft sich in einer unzulässigen appellatorischen Kritik. Darauf tritt das Bundesgericht nicht ein.
4.4. Nach dem Gesagten ist die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung nicht willkürlich. Gegen die überzeugende rechtliche Subsumtion wendet der Beschwerdeführer nichts ein.
5.
Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Ausgangsgemäss hat der Beschwerdeführer die Gerichtskosten zu tragen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf eingetreten wird.
2.
Der Beschwerdeführer trägt die Gerichtskosten von Fr. 3'000.--.
3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Aargau, Strafgericht, 1. Kammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 18. April 2023
Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Jacquemoud-Rossari
Der Gerichtsschreiber: Matt