Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
5A 817/2021
Urteil vom 17. Mai 2022
II. zivilrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Herrmann, Präsident,
Bundesrichter Marazzi, von Werdt,
Gerichtsschreiberin Lang.
Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Christian Widmer,
Beschwerdeführerin,
gegen
1. B.B.________,
2. C.B.________,
3. D.B.________,
alle drei vertreten durch Rechtsanwalt Paul Langner, Langner Arndt Rechtsanwälte AG,
4. Bezirksgericht Zürich, 2. Abteilung, Badenerstrasse 90, 8004 Zürich,
5. Obergericht des Kantons Zürich, I. Zivilkammer, Hirschengraben 13/15, 8001 Zürich,
Beschwerdegegner.
Gegenstand
Persönlichkeitsverletzung,
Beschwerde gegen den Beschluss und das Urteil
des Obergerichts des Kantons Zürich, I. Zivilkammer,
vom 6. September 2021 (LB200042-O/U).
Sachverhalt:
A.
A.a. B.B._______ (geb. 1969) ist die biologische und im schweizerischen Zivilstandsregister eingetragene Mutter von D.B.________ (D.B.________, geb. 2018). C.B.________ (geb. 1962) ist deren biologischer und ebenfalls im Zivilstandsregister eingetragener Vater. Die Zeugung von D.B.________ erfolgte durch Eizellenspende von A.________ in den USA. Die Parteien hatten zuvor ein "egg donation agreement" geschlossen.
A.b. B.B._______ und C.B.________ werfen A.________ vor, gegenüber Drittpersonen im Freundes- und Bekanntenkreis von B.B._______ die Umstände der Zeugung von D.B.________ offengelegt und sich als deren Mutter ausgegeben zu haben. Sie erhoben daher am 19. August 2019 Klage beim Bezirksgericht Zürich wegen Persönlichkeitsverletzung.
A.c. Mit Entscheid vom 1. Oktober 2020 verbot das Bezirksgericht A.________ unter Androhung der Bestrafung gemäss Art. 292
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 292 - Quiconque ne se conforme pas à une décision à lui signifiée, sous la menace de la peine prévue au présent article, par une autorité ou un fonctionnaire compétents est puni d'une amende. |
B.
Die von A.________ gegen diesen Entscheid erhobene Berufung wies das Obergericht des Kantons Zürich am 6. September 2021 ab. Ausserdem verwehrte es ihr die unentgeltliche Rechtspflege für das Berufungsverfahren und trat mit separatem Beschluss auf die Beschwerde gegen die Verweigerung der unentgeltlichen Rechtspflege vor Bezirksgericht nicht ein.
C. A.________ (Beschwerdeführerin) gelangt hiergegen mit Beschwerde in Zivilsachen vom 4. Oktober 2021 an das Bundesgericht. Sie beantragt die Aufhebung des angefochtenen Entscheids und die vollumfängliche Klageabweisung. Ausserdem sei ihr ab dem 30. Juli 2020 (Zeitpunkt des Antrages am Bezirksgericht) die unentgeltliche Rechtspflege zu gewähren und ihr Rechtsanwalt Dr. Christian Widmer als unentgeltlicher Rechtsbeistand beizuordnen.
Das Bundesgericht hat die kantonalen Akten, indes keine Vernehmlassungen eingeholt.
Erwägungen:
1.
1.1. Der angefochtene kantonal letztinstanzliche (Art. 75
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
|
1 | Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si: |
a | une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
b | un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique; |
c | une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 28 - 1 Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
|
1 | Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
2 | Une atteinte est illicite, à moins qu'elle ne soit justifiée par le consentement de la victime, par un intérêt prépondérant privé ou public, ou par la loi. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 28a - 1 Le demandeur peut requérir le juge: |
|
1 | Le demandeur peut requérir le juge: |
1 | d'interdire une atteinte illicite, si elle est imminente; |
2 | de la faire cesser, si elle dure encore; |
3 | d'en constater le caractère illicite, si le trouble qu'elle a créé subsiste. |
2 | Il peut en particulier demander qu'une rectification ou que le jugement soit communiqué à des tiers ou publié. |
3 | Sont réservées les actions en dommages-intérêts et en réparation du tort moral, ainsi que la remise du gain selon les dispositions sur la gestion d'affaires. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
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1 | Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
2 | Sont également sujettes au recours en matière civile: |
a | les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions: |
b1 | sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile, |
b2 | sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies, |
b3 | sur le changement de nom, |
b4 | en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage, |
b5 | en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux, |
b6 | les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte, |
b7 | ... |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque: |
|
1 | A qualité pour former un recours en matière civile quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et |
b | est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification. |
2 | Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...96 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
1.2. Die Beschwerdeführerin beantragt die Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege ab dem 30. Juli 2020, mithin (teilweise) bereits für das erstinstanzliche Verfahren. Auf die diesbezüglich gegen den erstinstanzlichen Entscheid erhobene Beschwerde ist die Vorinstanz jedoch mit separatem Beschluss nicht eingetreten (siehe Sachverhalt Bst. B). Diesen Beschluss hat die Beschwerdeführerin nicht angefochten. Gegenstand des vorliegenden Verfahrens ist mithin einzig die Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege für das Berufungsverfahren sowie vor Bundesgericht. Soweit die Beschwerde die Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege vor Erstinstanz betrifft, ist auf sie nicht einzutreten.
1.3. Mit der Beschwerde in Zivilsachen können Rechtsverletzungen gemäss Art. 95 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
Strengere Anforderungen gelten, wenn die Verletzung von verfassungsmässigen Rechten geltend gemacht wird. Das Bundesgericht prüft deren Verletzung nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
1.4. Was den Sachverhalt angeht, legt das Bundesgericht seinem Urteil die vorinstanzlichen Feststellungen zugrunde (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
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a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
ebenfalls dem strengen Rügeprinzip (BGE 146 V 240 E. 8.2; 144 V 50 E. 4.2; Urteil 5A 352/2021 vom 15. Dezember 2021 E. 1.5 mit Hinweis).
2.
Die Beschwerdeführerin erhebt diverse Sachverhaltsrügen bzw. wirft der Vorinstanz vor, die Beweise willkürlich gewürdigt zu haben.
2.1. Die diesbezüglichen Ausführungen der Beschwerdeführerin beziehen sich zunächst auf einen bestimmten Zeugen, der trotz Vorladung nicht zur Zeugenbefragung erschienen war, und die Würdigung dieses Umstands durch die Vorinstanz.
2.1.1. Die Beschwerdeführerin bringt im Wesentlichen vor, der Zeuge habe sich offensichtlich in einem Loyalitätskonflikt befunden und nicht für die Beschwerdegegner 1-3 aussagen wollen. Offensichtlich falsch sei die vorinstanzliche Feststellung, dieses Vorbringen sei neu und deswegen unzulässig. Zudem habe dieser Zeuge von der Eizellenspende gewusst, da er mit den Parteien nach Unterzeichnung des "egg donation agreements" in den USA gewesen sei. Dies erschüttere den von den Beschwerdegegnern 1-3 zu erbringenden Beweis. Dass es die Vorinstanz gestützt auf die Parteiaussagen der Beschwerdegegner 1-3 als bewiesen erachtete, der Zeuge habe von der Eizellenspende nichts gewusst, sei eine unzulässige und willkürliche Beweiswürdigung. Die Vorinstanz habe den Sachverhalt falsch gewürdigt bzw. müsse von einer willkürlichen Beweiswürdigung ausgegangen werden.
2.1.2. Zum Einen ist nicht ersichtlich, inwiefern die von der Beschwerdeführerin gewünschte Würdigung des unentschuldigten Nichterscheinens des Zeugen sich auf das Ergebnis hätte auswirken bzw. den Hauptbeweis hätte erschüttern können. So hat die Vorinstanz (sich diesbezüglich den Erwägungen der Erstinstanz anschliessend) gestützt auf die anderen Zeugenaussagen festgestellt, dass es die Beschwerdeführerin war, die Informationen über die Eizellenspende weiterverbreitet hat. Zum anderen ist die Vorinstanz auf das angeblich neue Vorbringen der Beschwerdeführerin eingegangen und hat dieses widerlegt. Wenn die Beschwerdeführerin diesbezüglich ausführt, die Schlussfolgerung der Vorinstanz sei "nicht nachvollziehbar", so vermag sie damit keine Willkür aufzuzeigen. Im Gegenteil sind die Ausführungen der Beschwerdeführerin rein appellatorischer Natur und beschränken sich darauf, die Beweiswürdigung der Vorinstanz durch ihre eigene Würdigung zu ersetzen bzw. den Sachverhalt (insb. den Ablauf des Florida-Besuchs des betreffenden Zeugen und sein angebliches Wissen um die Eizellenspende) sowie dessen Würdigung aus ihrer Sicht darzustellen. Dies genügt den Begründungsanforderungen nicht (E. 1.4). Was schliesslich den Einwand der
Beschwerdeführerin betrifft, gestützt auf eine Parteiaussage (der Beschwerdegegner 1-3) eine Tatsache (dass der entsprechende Zeuge nichts von der Eizellenspende gewusst habe) als bewiesen zu werten, sei unzulässig, unterschlägt sie, dass die Vorinstanz ebenfalls ausführte, die Beschwerdeführerin habe keine eigenen Beweismittel bezeichnet, wonach der Zeuge von der Eizellenspende erfahren habe. Entsprechend setzt sie sich mit diesen Ausführungen auch nicht auseinander, was den Begründungsanforderungen nicht genügt.
2.2. Wenn die Beschwerdeführerin sodann ausführt, es handle sich bei der Behauptung, ihre Eltern seien vor der Eizellenspende informiert worden, entgegen den vorinstanzlichen Feststellungen nicht um ein Novum, so vermag sie nicht aufzuzeigen, inwiefern sich die Korrektur dieser - offensichtlich unrichtigen - Feststellung auf das Ergebnis auswirken könnte. Zwar behauptet sie, dies führe zusammen mit der angeblichen Tatsache, dass der nicht erschienene Zeuge von der Eizellenspende gewusst habe, zu einer Erschütterung des Hauptbeweises. Auch seien die Aussagen der (anderen) Zeuginnen und Zeugen irrelevant, weil der Beschwerdegegner 2 ausgesagt habe, dass er gespürt habe, dass es "kein Geheimnis in Zürich oder Marokko mehr ist". Inwiefern dies zutreffen sollte bzw. die Aussagen der anderen Zeugen irrelevant sein sollten, erschliesst sich jedoch nicht, nachdem bereits die Vorinstanz ausgeführt hat, der Beschwerdegegner 2 führe dies darauf zurück, dass die Beschwerdeführerin anderen Leuten von der Eizellenspende erzählt hatte. Damit setzt sich die Beschwerdeführerin nicht auseinander.
2.3. Wie aus dem vorstehend Ausgeführten erhellt, gelingt es der Beschwerdeführerin nicht, die vorinstanzlichen Feststellungen zum Sachverhalt bzw. die Beweiswürdigung als willkürlich auszuweisen, womit es sowohl bei den vorinstanzlichen Feststellungen als auch der darauf gestützt vorgenommenen Beweiswürdigung sein Bewenden hat.
3.
Bleibt zu prüfen, ob die Vorinstanz Bundesrecht verletzt hat, indem sie vom Vorliegen einer widerrechtlichen Persönlichkeitsverletzung ausgegangen ist.
3.1.
3.1.1. Die Persönlichkeit umfasst alles, was zur Individualisierung einer Person dient und im Hinblick auf die Beziehung zwischen den einzelnen Individuen und im Rahmen der guten Sitten als schutzwürdig erscheint. Sie ist die Gesamtheit des Individuellen, des nur auf eine bestimmte Person in ihrer Einmaligkeit Beziehbaren, soweit es Gegenstand eines verletzenden Verhaltens sein kann (BGE 143 III 297 E. 6.4.1 mit Hinweisen). Das Persönlichkeitsrecht verschafft seinem Träger die privatrechtliche Befugnis, über die persönlichen Güter grundsätzlich frei von fremder Einwirkung zu herrschen (BGE 143 III 297 E. 6.4.2). Damit eine fremde Einwirkung als Persönlichkeitsverletzung qualifiziert, ist eine gewisse Intensität erforderlich (vgl. BGE 143 III 297 E. 6.4.3; 129 III 715 E. 4.1; MEILI, in: Basler Kommentar, Zivilgesetzbuch I, 6. Aufl. 2018, N. 38 zu Art. 28
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 28 - 1 Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
|
1 | Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
2 | Une atteinte est illicite, à moins qu'elle ne soit justifiée par le consentement de la victime, par un intérêt prépondérant privé ou public, ou par la loi. |
3.1.2. Teilbereich des Persönlichkeitsrechts ist insbesondere das Recht auf Achtung der Intim- und Privatsphäre. Dabei wird zwischen drei verschiedenen Sphären des menschlichen Lebensbereichs unterschieden, nämlich der Geheim-, Privat- und der Gemeinsphäre (BGE 119 II 222 E. 2b; 118 IV 41 E. 4; 97 II 97 E. 3). Die Geheim- oder Intimsphäre umfasst danach Tatsachen und Lebensvorgänge, die der Kenntnis aller anderen Leute entzogen sein sollen, mit Ausnahme jener Personen, denen diese Tatsachen besonders anvertraut wurden. Dazu gehören z.B. die Krankengeschichte (BGE 119 II 222 E. 2b/aa), innerfamiliäre Konflikte, sexuelle Verhaltensweisen oder verborgene körperliche Gebrechen (HAUSHEER/AEBI-MÜLLER, Das Personenrecht des Schweizerischen Zivilgesetzbuches, 5. Aufl. 2020, Rz. 671). Zur Privatsphäre gehört der übrige Bereich des Privatlebens; es sind ihr also alle jene Lebensäusserungen zuzurechnen, die der Einzelne mit einem begrenzten, ihm relativ nahe verbundenen Personenkreis teilen will, so mit Angehörigen, Freunden und Bekannten, jedoch nur mit diesen (zum Ganzen BGE 97 II 97 E. 3). Für die Abgrenzung kommt es insbesondere auf den ausdrücklich manifestierten oder konkludent erklärten Geheimhaltungswillen an (MEILI, a.a.O., N. 24 zu
Art. 28
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 28 - 1 Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
|
1 | Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
2 | Une atteinte est illicite, à moins qu'elle ne soit justifiée par le consentement de la victime, par un intérêt prépondérant privé ou public, ou par la loi. |
3.1.3. Wer in Bezug auf einen Aspekt seiner Persönlichkeitsentfaltung und damit in seiner Persönlichkeit verletzt wird, kann das Gericht anrufen, soweit der Angriff widerrechtlich ist (Art. 28 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 28 - 1 Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
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1 | Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
2 | Une atteinte est illicite, à moins qu'elle ne soit justifiée par le consentement de la victime, par un intérêt prépondérant privé ou public, ou par la loi. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 28 - 1 Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
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1 | Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
2 | Une atteinte est illicite, à moins qu'elle ne soit justifiée par le consentement de la victime, par un intérêt prépondérant privé ou public, ou par la loi. |
3.2.
3.2.1. Die Vorinstanz schliesst sich betreffend Zuordnung der von der Beschwerdeführerin verbreiteten Tatsachen zum Geheimbereich der Beschwerdegegner 1-3 den Erwägungen der Erstinstanz an bzw. verweist auf diese. Die Erstinstanz führt im Wesentlichen aus, der Geheimhaltungswille der Beschwerdegegner 1-3 sei der Beschwerdeführerin bewusst gewesen bzw. sei ihr bewusst gewesen, dass es sich bei den Umständen der Zeugung der Beschwerdegegnerin 3 über eine geheim zu haltende Angelegenheit gehandelt habe. Die Umstände der Zeugung seien daher ebenso der Intimsphäre zuzuordnen wie die Äusserung der Beschwerdeführerin, sie sei die (genetische) Mutter der Beschwerdegegnerin 3. Ferner störe sie mit dieser Äusserung das Familienleben der Eheleute und damit einen Bereich, der ebenfalls vom Persönlichkeitsschutz umfasst sei.
3.2.2. Die Vorinstanz schliesst, die Beschwerdeführerin setze sich mit diesen erstinstanzlichen Erwägungen nicht auseinander. Sie mache geltend, die Geheimhaltungsklausel in der Vereinbarung über die Eizellenspende nicht verstanden zu haben, zudem sei die Vereinbarung nichtig, weshalb sie nicht an eine Verschwiegenheitsklausel gebunden sei. Die Vorinstanz habe den der Beschwerdeführerin bewussten Geheimhaltungswillen jedoch dreifach begründet und die Beschwerdeführerin wende sich nicht gegen die beiden weiteren Begründungen, weswegen nicht weiter darauf eingegangen werden müsse, ob die Vereinbarung über die Eizellenspende nichtig sei und ob sich die Beschwerdeführerin die Geheimhaltungsklausel entgegenhalten lassen müsse.
3.2.3. Fehl gehe sodann der Einwand, die Weiterverbreitung einer Eizellenspende sei nichts Verwerfliches, denn die Privatsphäre und erst recht die Geheimsphäre stellten ein Rechtsgut eigener Art dar, das nicht mit der persönlichen Ehre verwechselt werden dürfe. Die Bekanntgabe einer ihr angehörenden Tatsache verletze daher bereits die Privat- bzw. Geheimsphäre, ohne dass es zusätzlicher Voraussetzungen bedürfe.
3.2.4. Dass die verbreitete Tatsache wahr sei, schliesse eine Persönlichkeitsverletzung sodann nicht aus, sondern eröffne lediglich die Möglichkeit, eine solche zu rechtfertigen. Die Beschwerdeführerin lege nicht dar, wo sie vor der Erstinstanz substanziiert behauptet hätte, dass sie von den Zeugen auf kriminelle Handlungen angesprochen worden sei und hierauf über die Eizellenspende berichtet hätte. Sie behaupte zu Recht nicht, dass sich dies aus den Zeugenaussagen ergebe. Eine Rechtfertigung ergebe sich schliesslich auch nicht aus dem Schreiben einer Rechtsanwältin der Beschwerdegegner 1-3. Darin werde der Beschwerdeführerin u.a. vorgeworfen, wiederholt versucht zu haben, Geld bzw. Wertgegenstände von der Beschwerdegegnerin 1 zu erpressen durch die implizite Andeutung, sie würde ihr wegen der Eizellenspende Geld schulden und sei ihr ausgeliefert, da ihr an der vereinbarten Verschwiegenheit gelegen sei. Weiter werde die Beschwerdeführerin auf die Vereinbarung über die Eizellenspende hingewiesen, wonach alle Informationen vertraulich und privat zu behandeln seien und die Identität der Vertragsparteien nicht offenbart werden dürfe. Das Schreiben habe die Beschwerdeführerin erst recht davon abhalten müssen, über die Eizellenspende zu
berichten. Die Persönlichkeitsverletzung sei widerrechtlich.
3.3. Die Beschwerdeführerin wendet sich zunächst gegen die Ausführungen der Vorinstanz, es brauche auf die Frage der Nichtigkeit der Vereinbarung über die Eizellenspende nicht eingegangen zu werden. Sie behauptet aber nicht, sich entgegen den vorinstanzlichen Feststellungen auch gegen die zwei weiteren erstinstanzlichen Begründungen bezüglich des der Beschwerdeführerin bewussten Geheimhaltungswillens gewandt bzw. entsprechende Ausführungen gemacht zu haben. So führt sie selber aus, es handle sich bei dieser Vereinbarung gemäss den vorinstanzlichen Erwägungen um "eine[n] der drei Gründe", weshalb der Beschwerdeführerin der Geheimhaltungswille habe bewusst sein müssen. Wenn sie nun erst vor Bundesgericht ausführt, es sei aktenwidrig und willkürlich festzustellen, der Geheimhaltungswille ergebe sich aus der Parteibefragung, so ist darauf mangels Ausschöpfung des materiellen Instanzenzuges nicht einzutreten. Gegen die dritte erstinstanzliche Begründung wendet sich die Beschwerdeführerin überdies in ihrer Beschwerde nicht. Dass die Vorinstanz die Ausführungen der Beschwerdeführerin, sie habe die Geheimhaltungsklausel im Vertrag nicht verstanden, nicht "in Erwägung gezogen" hat, kann folglich keine Verletzung der Begründungspflicht
begründen, wie sie die Beschwerdeführerin erblickt. Es bleibt daher bei den vorinstanzlichen Feststellungen, dass der Geheimhaltungswille der Beschwerdegegner 1-3 der Beschwerdeführerin bewusst war.
3.4. Die Beschwerdeführerin führt weiter aus, die Eizellenspende sei dem Privat- und nicht dem Geheimbereich zuzuordnen. Alle genannten Zeugen seien mit den Beschwerdegegnern 1-3 eng befreundet und somit deren Privatsphäre zuzuordnen. Sie wendet sich nicht explizit gegen die vorinstanzliche Feststellung, wonach sie sich mit den Erwägungen der Erstinstanz betreffend Zuordnung zum Geheimbereich nicht auseinandergesetzt habe. Immerhin behauptet sie, in ihrer Berufung ausführlich erklärt zu haben, weshalb sie der Meinung sei, die Eizellenspende sei dem Privatbereich und nicht dem Geheimbereich zuzuordnen. In der von der Beschwerdeführerin angegebenen Textstelle der Berufung macht sie, wie auch vor Bundesgericht, im Wesentlichen geltend, die Beschwerdegegner 1-3 seien in ihrer Klage selbst davon ausgegangen, dass der Privatbereich betroffen sei. Wie die Vorinstanz richtig ausführt, setzt sich die Beschwerdeführerin damit nicht mit den Erwägungen der Erstinstanz auseinander. Diese hatte insbesondere erwogen, aus den Ausführungen der Beschwerdegegner 1-3 gehe klar hervor, dass sie die Tatsachen ihrem Geheimbereich zuordnen würden. Die Vorinstanz hat sich diesen Erwägungen (implizit bzw. durch entsprechenden Verweis) angeschlossen.
Nachdem sich die Beschwerdeführerin vor Bundesgericht mit diesen nicht auseinandersetzt, erfüllt sie ihre Begründungspflicht nicht (E. 1.3). Auf ihre diesbezüglichen Ausführungen wäre also gar nicht einzutreten. Da ausserdem der Geheimhaltungswille der Beschwerdegegner 1-3 der Beschwerdeführerin bewusst war (E. 3.3), zielen ihre Ausführungen ohnehin ins Leere und ist die Vorinstanz bundesrechtskonform davon ausgegangen, dass die streitgegenständlichen Tatsachen dem Geheimbereich der Beschwerdegegner 1-3 zuzuordnen sind.
3.5.
3.5.1. Sodann wendet sich die Beschwerdeführerin gegen die Schlussfolgerung der Vorinstanz, die Weitergabe der streitgegenständlichen Tatsachen stelle eine Persönlichkeitsverletzung dar. Eine Eizellenspende sei keine "anrüchige" Angelegenheit mehr. Die Weiterverbreitung einer Eizellenspende im Freundes- bzw. Privatbereich durch die Spenderin könne die Persönlichkeit der betroffenen Mutter bzw. Eizellenempfängerin nicht derart intensiv verletzen, dass dies zu einer Persönlichkeitsverletzung im Sinne von Art. 28
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 28 - 1 Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
|
1 | Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
2 | Une atteinte est illicite, à moins qu'elle ne soit justifiée par le consentement de la victime, par un intérêt prépondérant privé ou public, ou par la loi. |
gewesen. Im Gegenteil habe die Nichte der Beschwerdegegnerin 1 ausgesagt, die Eizellenspende sei für sie nichts Verwerfliches. Es müsse daher davon ausgegangen werden, dass die Nachricht der Eizellenspende auch im Familienkreis der Beschwerdegegnerin 1 nichts "Verwerfliches, Sozial unhygienisches" sei, was objektiv gesehen auch zutreffe.
3.5.2. Beim Recht auf Achtung der Intim- und Privatsphäre, wie dies bereits die Vorinstanz ausgeführt hat und was die Beschwerdeführerin übersieht, geht es nicht darum, ob die bekanntgegebene Tatsache ehrenrührig ist bzw. "verwerflich" oder "sozial unhygienisch". Insofern ist auch nicht relevant, ob das gesellschaftliche Ansehen einer Person beeinträchtigt erscheint (BGE 97 II 97 E. 3; siehe auch BGE 143 III 297 E. 6.4.2 und 6.4.3, der explizit unterscheidet zwischen einem Eingriff in die Geheim- oder Privatsphäre bzw. in die informationelle Privatsphäre und der unzulässigen Herabsetzung einer Person in ihrem Ansehen). Wie die Vori n stanz verbindlich feststellt, hat die Beschwerdeführerin die streitgegenständlichen Tatsachen im Bewusstsein um deren Geheimnischarakter (dazu E. 3.3) im Umfeld der Beschwerdegegner 1-3 - und nicht etwa in ihrem eigenen, persönlichen Umfeld - verbreitet. Unbestritten blieb auch die essentielle Bedeutung der Geheimhaltung für die Beschwerdegegner 1-3 aus religiösen und kulturellen Gründen bzw. dass die Familie der Beschwerdegegnerin 1 deshalb nichts von der Eizellenspende erfahren sollte. Unter diesen Umständen ist es nicht bundesrechtswidrig, die Weitergabe dieser Tatsachen als das geringfügige,
sozialadäquate Mass übersteigenden Eingriff und damit als Persönlichkeitsverletzung zu qualifizieren, hat die Beschwerdeführerin die Beschwerdegegner 1-3 doch damit ihres privaten Herrschaftsrechts (E. 3.1.1) beraubt, selbst darüber zu bestimmen, mit wem die streitgegenständlichen Tatsachen geteilt werden. Dass diese tatsächlich wahr sind, ändert an dieser Einschätzung nichts. Ob darüber hinaus auch eine Verletzung des Familienlebens der Eheleute vorliegt, welches ebenfalls vom Persönlichkeitsschutz umfasst ist, braucht bei diesem Ergebnis nicht gesondert erörtert zu werden. Auf die diesbezüglichen Ausführungen der Beschwerdeführerin ist entsprechend nicht einzugehen.
3.6. Was die Frage der Rechtfertigung der Persönlichkeitsverletzung angeht, so beruft sich die Beschwerdeführerin auf Notstand bzw. Notwehr und macht im Wesentlichen geltend, sie habe sich zur Wehr setzen und die wahre Geschichte erzählen dürfen, denn sie sei von den Zeugen wiederholt angesprochen worden, dass sie nachträglich Geld verlangt habe und die Beschwerdegegnerin 1 habe erpressen wollen. Dass sie nicht dargelegt habe, von den Zeugen auf kriminelle Handlungen angesprochen worden zu sein und hierauf über die Eizellenspende berichtet zu haben, sei eine aktenwidrige und willkürliche Behauptung. Aus den von der Beschwerdeführerin angegebenen Aktenstellen ergibt sich jedoch nichts Gegenteiliges. Die Ausführungen der Beschwerdeführerin zielen denn auch an der Sache vorbei: Es geht nicht darum, dass sie selbst den Zeugen gegenüber die Vorwürfe der Beschwerdegegner 1-3 mitgeteilt hat, sondern ob sie von den Zeugen auf die angeblichen Vorwürfe angesprochen wurde und als Reaktion darauf die streitgegenständlichen Tatsachen an diese weitergegeben hat bzw. ob sie dies bereits vor der Erstinstanz behauptet hat. Dieser Nachweis gelingt der Beschwerdeführerin nicht. Auf die Vorbringen betreffend Notwehr/Notstand ist daher nicht weiter
einzugehen.
Soweit die Beschwerdeführerin sinngemäss geltend macht, die Eizellenspende sei auch ihre persönliche Sache und sie habe damit machen können was sie wolle bzw. darüber sprechen können mit wem sie wolle, so zeigt sie nicht auf, dies bereits vor Vorinstanz ausgeführt bzw. sich gegen die erstinstanzlichen Ausführungen gewandt zu haben, mit welchen dieser Rechtfertigungsgrund verworfen wurde. Ohnehin wäre diesbezüglich den erstinstanzlichen Ausführungen zuzustimmen, denn die Beschwerdeführerin hat sich nicht in ihrem eigenen Umfeld bzw. ihr nahe stehenden Personen anvertraut, sondern die streitgegenständlichen Tatsachen im Umfeld der Beschwerdegegner 1-3 verbreitet.
3.7. Zusammenfassend ist festzuhalten, dass die Vorinstanz bundesrechtskonform von einer widerrechtlichen Persönlichkeitsverletzung gemäss Art. 28
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 28 - 1 Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
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1 | Celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité peut agir en justice pour sa protection contre toute personne qui y participe. |
2 | Une atteinte est illicite, à moins qu'elle ne soit justifiée par le consentement de la victime, par un intérêt prépondérant privé ou public, ou par la loi. |
4.
Bleibt der Anspruch der Beschwerdeführerin auf unentgeltliche Rechtspflege gemäss Art. 117
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 117 Droit - Une personne a droit à l'assistance judiciaire aux conditions suivantes: |
|
a | elle ne dispose pas de ressources suffisantes; |
b | sa cause ne paraît pas dépourvue de toute chance de succès. |
4.1. Als mittellos gilt eine Person, wenn sie die Kosten eines Prozesses nicht aufzubringen vermag, ohne jene Mittel anzugreifen, die für die Deckung des eigenen notwendigen Lebensunterhalts und desjenigen ihrer Familie erforderlich sind (BGE 144 III 531 E. 4.1 mit Hinweisen). Die unentgeltliche Rechtspflege kann demgegenüber verweigert werden, wenn der monatliche Überschuss es der gesuchstellenden Partei ermöglicht, die Prozesskosten bei weniger aufwendigen Prozessen binnen eines Jahres und bei anderen binnen zweier Jahre zu tilgen (BGE 141 III 369 E. 4.1 mit Hinweis).
Die um unentgeltliche Rechtspflege nachsuchende Person hat nach Art. 119 Abs. 2
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 119 Requête et procédure - 1 La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance. |
|
1 | La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance. |
2 | Le requérant justifie de sa situation de fortune et de ses revenus et expose l'affaire et les moyens de preuve qu'il entend invoquer. Il peut indiquer dans sa requête le nom du conseil juridique qu'il souhaite. |
3 | Le tribunal statue sur la requête en procédure sommaire. La partie adverse peut être entendue. Elle le sera toujours si l'assistance judiciaire porte sur la fourniture des sûretés en garantie du paiement des dépens. |
4 | L'assistance judiciaire est exceptionnellement accordée avec effet rétroactif. |
5 | L'assistance judiciaire doit faire l'objet d'une nouvelle requête pour la procédure de recours. |
6 | Il n'est pas perçu de frais judiciaires pour la procédure d'assistance judiciaire, sauf en cas de mauvaise foi ou de comportement téméraire. |
4.2. Die Vorinstanz kam ausgehend von einem monatlichen Überschuss der Beschwerdeführerin von Fr. 1'260.-- zum Schluss, diese könne die mutmasslichen Prozesskosten für das Berufungsverfahren von rund Fr. 10'000.-- innert eines Jahres tilgen. Was die geltend gemachten Steuerschulden betreffe, seien diese nicht zu berücksichtigen, da die letzte zu bezahlende Rate einerseits praktisch zeitgleich mit der Stellung des Gesuchs um unentgeltliche Rechtspflege fällig gewesen und andererseits die regelmässige Bezahlung der Steuerraten nicht nachgewiesen sei.
4.3. Soweit die Beschwerdeführerin der Vorinstanz eine aktenwidrige Feststellung vorwirft, da die Weitergeltung der Ratenzahlungen betreffend die Steuerschulden sich aus der vor Vorinstanz eingereichten Vereinbarung ergebe, so ändert dies nichts daran, dass sie deren regelmässige Bezahlung im vorinstanzlichen Verfahren nicht nachgewiesen hat, wozu sie jedoch verpflichtet gewesen wäre (Urteil 8C 470/2016 vom 16. Dezember 2016 E. 5.3 mit Hinweis). Wenn sie nun den entsprechenden Beleg erst vor Bundesgericht einreicht, kann dies nicht mehr berücksichtigt werden (Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
|
1 | Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
2 | Toute conclusion nouvelle est irrecevable. |
Da die Beschwerdeführerin die anderen Einkommens- und Bedarfspositionen nicht bestreitet, bleibt es bei den diesbezüglichen vorinstanzlichen Feststellungen und es ist somit von einem monatlichen Überschuss von Fr. 1'260.-- auszugehen.
4.4. Die Beschwerdeführerin differenziert nicht zwischen ihrem Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege vor Bundesgericht und der Beschwerde gegen die Abweisung ihres entsprechenden Gesuchs vor Vorinstanz, weswegen sie auch nicht klar differenziert zwischen ihren Einkommens- und Vermögensverhältnissen bzw. Schulden zum Zeitpunkt des vorinstanzlichen Gesuchs und denjenigen vor Bundesgericht. Ihren Ausführungen ist jedoch die sinngemässe Rüge zu entnehmen, die Prozesskosten der ersten Instanz (Gerichtskosten sowie Anwaltskosten) hätten in die Berechnung der mutmasslichen Prozesskosten vor Vorinstanz einbezogen werden müssen. Die Erstinstanz bestimmte die von der Beschwerdeführerin ab Gesuchstellung maximal noch zu zahlenden Prozesskosten auf Fr. 14'187.70. Die Beschwerdeführerin macht zwar insgesamt höhere Beträge geltend (insbesondere betreffend eigene Anwaltskosten), differenziert aber nicht nach den Kosten, die vor bzw. nach Stellung ihres Gesuchs angefallen sind und erfüllt diesbezüglich ihre Begründungspflicht nicht. Anzumerken ist überdies, dass die Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege nicht von der Bezahlung einer Parteientschädigung an die Gegenpartei befreit (Art. 118 Abs. 3
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 118 Étendue - 1 L'assistance judiciaire comprend: |
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1 | L'assistance judiciaire comprend: |
a | l'exonération d'avances et de sûretés; |
b | l'exonération des frais judiciaires; |
c | la commission d'office d'un conseil juridique par le tribunal lorsque la défense des droits du requérant l'exige, en particulier lorsque la partie adverse est assistée d'un avocat; l'assistance d'un conseil juridique peut déjà être accordée pour la préparation du procès. |
2 | L'assistance judiciaire peut être accordée totalement ou partiellement. |
3 | Elle ne dispense pas du versement des dépens à la partie adverse. |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 122 Règlement des frais - 1 Lorsque la partie au bénéfice de l'assistance judiciaire succombe, les frais sont liquidés comme suit: |
|
1 | Lorsque la partie au bénéfice de l'assistance judiciaire succombe, les frais sont liquidés comme suit: |
a | le conseil juridique commis d'office est rémunéré équitablement par le canton; |
b | les frais judiciaires sont à la charge du canton; |
c | les avances que la partie adverse a fournies lui sont restituées; |
d | la partie au bénéfice de l'assistance judiciaire verse les dépens à la partie adverse. |
2 | Lorsque la partie au bénéfice de l'assistance judiciaire obtient gain de cause, le conseil juridique commis d'office est rémunéré équitablement par le canton si les dépens ne peuvent être obtenus de la partie adverse ou qu'ils ne le seront vraisemblablement pas. Le canton est subrogé à concurrence du montant versé à compter du jour du paiement. |
Beschwerdeführerin also auch diese Kosten geltend macht, sind sie grundsätzlich nicht zu berücksichtigen (WUFFLI/FUHRER, Handbuch unentgeltliche Rechtspflege im Zivilprozess, 2019, Rz. 353). Werden nun die Fr. 14'187.70 zu den von der Vorinstanz geschätzten Prozesskosten des Berufungsverfahrens von Fr. 10'000.-- hinzugerechnet, so ist die Beschwerdeführerin mit ihrem monatlichen Überschuss von Fr. 1'260.-- in der Lage, diese Kosten innerhalb von knapp 20 Monaten und damit innert längstens zwei Jahren zu tilgen. Soweit die Beschwerdeführerin sinngemäss höhere eigene Anwaltskosten geltend macht, als sie die Vorinstanz in ihrer Schätzung der Prozesskosten berücksichtigt hat, so weist sie nicht nach, dies bereits im vorinstanzlichen Verfahren eingebracht zu haben, weswegen dies nicht weiter zu berücksichtigen ist.
Die Vorinstanz hat daher bundesrechtskonform den Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege und Rechtsverbeiständung wegen fehlender Mittellosigkeit verneint.
5.
Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Ausgangsgemäss wird die Beschwerdeführerin kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
|
1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
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1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Die Beschwerdeführerin ersucht vor Bundesgericht indes um unentgeltliche Rechtspflege und Beiordnung ihres Rechtsanwalts als unentgeltlichen Rechtsbeistand. Die diesbezüglichen Voraussetzungen sind erfüllt, nachdem die Beschwerdeführerin insbesondere für die vorinstanzlichen Prozesskosten aufzukommen haben wird (Art. 64 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
|
1 | Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
2 | Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires. |
3 | La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies. |
4 | Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
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1 | Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
2 | Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires. |
3 | La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies. |
4 | Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
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1 | Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
2 | Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires. |
3 | La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies. |
4 | Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire. |
Der Anwalt der Beschwerdeführerin reicht zum Beleg der von dieser geschuldeten Anwaltskosten eine Kostennote ein. Insgesamt macht er für das bundesgerichtliche Verfahren einen Aufwand von 23,83 Stunden geltend. Der geltend gemachte Arbeitsaufwand erweist sich mit Blick darauf, dass der zu beurteilende Fall weder in sachverhaltlicher noch in rechtlicher Hinsicht besonders komplex war, als unangemessen hoch. Gestützt auf Art. 10 i.V.m. Art. 3 und 4 des Reglements über die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtliche Vertretung im Verfahren vor dem Bundesgericht (SR 173.110.210.3) ist vorliegend eine Entschädigung von Fr. 2'500.-- zuzusprechen.
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2.
Das Gesuch der Beschwerdeführerin um unentgeltliche Rechtspflege wird gutgeheissen und es wird ihr Rechtsanwalt Dr. Christian Widmer als unentgeltlicher Rechtsbeistand beigegeben.
3.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt, indes vorläufig auf die Bundesgerichtskasse genommen.
4.
Rechtsanwalt Dr. Christian Widmer wird aus der Bundesgerichtskasse eine Entschädigung von Fr. 2'500.-- ausgerichtet.
5.
Dieses Urteil wird den Parteien mitgeteilt.
Lausanne, 17. Mai 2022
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Herrmann
Die Gerichtsschreiberin: Lang