Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour VI
F-503/2021
Arrêt du 17 janvier 2022
Gregor Chatton (président du collège),
Composition Susanne Genner, Jenny de Coulon Scuntaro, juges,
José Uldry, greffier.
1. A._______,
2. B._______,
3. C._______,
Parties
tous représentés par D._______,
(...),
recourants,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations SEM,
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Refus d'autorisation d'entrée en Suisse en vue d'un long séjour pour des motifs humanitaires.
Faits :
A.
Le 13 octobre 2020, A._______, né le (...) 1997 (ci-après : le recourant 1), son épouse, B._______, née le (...) 2003 (ci-après : la recourante 2), et C._______, né le (...) 2019 (ci-après : le recourant 3), ressortissants syriens, ont déposé une demande de visa humanitaire auprès de l'Ambassade suisse à Beyrouth.
A l'appui de ses demandes de visas, le recourant 1 a indiqué avoir quitté la Syrie en 2013, accompagné de son frère et de la femme de celui-ci, en raison de la guerre. Il évoque ses conditions de vie difficiles au Liban, indiquant n'avoir aucun emploi pour permettre de subvenir aux besoins de sa famille, notamment des besoins en lait, médicaments et couches de son enfant. Il indique également avoir fait l'objet de vols et d'avoir été battu, faits pour lesquels il n'aurait pas eu la possibilité de se plaindre auprès des autorités libanaises, celles-ci menaçant de le renvoyer en Syrie.
B.
Par décisions du 19 octobre 2020, notifiées le 29 octobre 2020, l'Ambassade suisse à Beyrouth a rejeté les demandes de visas au moyen du formulaire type.
Par acte remis à l'Ambassade suisse à Beyrouth, en anglais le 12 novembre 2020, et en français, le 13 novembre 2020, les recourants ont formé opposition contre ces décisions.
Par décision du 18 décembre 2020, notifiée par l'entremise de l'Ambassade suisse à Beyrouth le 6 janvier 2021, le Secrétariat d'Etat aux migrations (ci-après : le SEM) a rejeté l'opposition formée par les recourants et confirmé le refus d'autorisation d'entrée en Suisse pour des motifs humanitaires prononcé par l'Ambassade suisse à Beyrouth.
C.
Par courrier du 2 février 2021 (date du timbre postal), reçu le 4 février 2021, les recourants ont formé recours contre la décision de l'autorité inférieure du 18 décembre 2020 auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal ou le TAF).
D.
Par ordonnance du 9 février 2021, le Tribunal a invité les recourants à indiquer un domicile de notification en Suisse, éventuellement par l'entremise d'un représentant professionnel. Il a également imparti un délai aux recourants pour produire des moyens de preuve en lien avec les problèmes de santé allégués ainsi que les brimades et persécutions dont ils seraient victimes au Liban.
Invité à se prononcer sur le recours du 2 février 2021 par ordonnance du même jour, le SEM en a proposé le rejet dans son préavis du 12 février 2021.
E.
Par courrier du 22 mars 2021, le recourant a indiqué élire, comme domicile de notification en Suisse, le domicile de son frère, et a produit certaines des pièces sollicitées par ordonnance du 9 février 2021.
F.
Par décision incidente du 9 avril 2021, le Tribunal a imparti un délai aux recourants pour payer une avance sur les frais de procédure présumés, leur a transmis des copies des pièces TAF act. 4 à 6 et a porté à la connaissance de l'autorité inférieure une copie du courrier des recourants du 22 mars 2021, pour information.
Par courrier du 5 mai 2021, l'association Caritas a indiqué que le frère du recourant 1 ainsi que sa famille dépendaient entièrement de leur service d'aide sociale. En annexe à ce courrier, le frère du recourant 1 a exposé que ni le recourant 1, ni lui, ni leur famille respective, ne disposaient de moyens financiers suffisants pour payer le montant de l'avance sur les frais de procédure présumés requis par décision incidente du 9 avril 2021.
G.
Par décision incidente du 25 mai 2021, le Tribunal a rejeté la demande d'assistance judiciaire des recourants, leur a imparti un délai pour payer une avance sur les frais de procédure présumés et les a invités à produire une procuration attestant des pouvoirs de représentation du frère du recourant 1. Une copie du courrier précité de Caritas a également été transmise à l'autorité inférieure, pour information.
Par courrier non daté, envoyé le 8 juin 2021, le frère du recourant 1 a maintenu ses précédentes allégations à l'appui de son courrier du 5 mai 2021 et a sollicité un paiement échelonné pour régler l'avance sur les frais de procédure présumés au Tribunal.
H.
Par décision incidente du 16 juin 2021, le Tribunal a maintenu le rejet de l'assistance judiciaire et a imparti un délai aux recourants afin qu'ils s'acquittent de l'avance de frais requise, payable en deux acomptes, ce qu'ils ont fait en date des 22 juin et 7 juillet 2021.
I.
Par courrier du 20 juin 2021, reçu par le Tribunal le 28 juin 2021, la recourante 2 a notamment fait état d'un risque que son fils soit kidnappé par des gangs au Liban. Elle a également indiqué que l'agence du Haut-Commissariat pour les réfugiés de Beyrouth (ci-après : l'UNHCR) était fermée et ne répondait pas aux appels.
J.
Invité à se prononcer sur le recours du 2 février 2021 par ordonnance du 29 juillet 2021, le SEM a maintenu ses conclusions et a proposé le rejet du recours par courrier du 27 août 2021.
K.
Par ordonnance du 3 septembre 2021, le Tribunal a invité les recourants à transmettre leurs observations sur le courrier précité, ce qu'ils ont fait par courrier du 29 septembre 2021. Par ordonnance du 20 octobre 2021, le Tribunal a transmis ce courrier à l'autorité inférieure, pour information, et a clos l'échange d'écritures.
L.
Les autres éléments contenus dans les écritures précitées seront examinés, si nécessaire, dans les considérants en droit ci-dessous.
Droit :
1.
1.1 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196822 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 1 Grundsatz - 1 Das Bundesverwaltungsgericht ist das allgemeine Verwaltungsgericht des Bundes. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200964; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201962 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:69 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199770, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201072; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3473 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200574 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201577); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201681 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201684 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
1.2 A moins que la LTAF n'en dispose autrement, la procédure devant le Tribunal est régie par la PA (cf. art. 37

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG61, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
1.3 En leur qualité de destinataires de la décision querellée, les recourants ont qualité pour recourir (art. 48 al. 1

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
1.4 Présenté dans la forme et les délais prescrits par la loi, le recours est recevable (cf. art. 50

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
|
1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
2.
Le Tribunal examine les décisions qui lui sont soumises avec un plein pouvoir d'examen en fait et en droit. La partie recourante peut ainsi invoquer devant le Tribunal la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents ainsi que l'inopportunité de la décision entreprise, sauf lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours (art. 49

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
|
a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
3.
Aux termes de l'art. 12

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel: |
|
a | Urkunden; |
b | Auskünfte der Parteien; |
c | Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen; |
d | Augenschein; |
e | Gutachten von Sachverständigen. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 13 - 1 Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
|
1 | Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
a | in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten; |
b | in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen; |
c | soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt. |
1bis | Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35 |
2 | Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern. |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 90 Mitwirkungspflicht - Die Ausländerinnen und Ausländer sowie an Verfahren nach diesem Gesetz beteiligte Dritte sind verpflichtet, an der Feststellung des für die Anwendung dieses Gesetzes massgebenden Sachverhalts mitzuwirken. Sie müssen insbesondere: |

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 8 - Wo das Gesetz es nicht anders bestimmt, hat derjenige das Vorhandensein einer behaupteten Tatsache zu beweisen, der aus ihr Rechte ableitet. |
4.
4.1 En tant que ressortissants syriens, les recourants sont soumis à l'obligation de visa pour l'entrée en Suisse, conformément au Règlement (CE) 539/2001 du Conseil du 15 mars 2001 (JO L 81 du 21 mars 2001, p. 1-7) - remplacé par le Règlement (UE) 2018/1806 du Parlement européen et du Conseil du 14 novembre 2018 (JO L 303 du 28 novembre 2018,
p. 39-58) - qui ne se distingue pas de sa version antérieure sur ce point (cf. annexe 1 des règlements susmentionnés).
4.2 Il n'est pas contesté que les conditions générales pour l'octroi d'un visa Schengen uniforme ne sont pas remplies. C'est ainsi à bon droit que les recourants n'ont pas été mis au bénéfice d'un tel visa (cf. art. 14

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 8 - Wo das Gesetz es nicht anders bestimmt, hat derjenige das Vorhandensein einer behaupteten Tatsache zu beweisen, der aus ihr Rechte ableitet. |

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 8 - Wo das Gesetz es nicht anders bestimmt, hat derjenige das Vorhandensein einer behaupteten Tatsache zu beweisen, der aus ihr Rechte ableitet. |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 5 Einreisevoraussetzungen - 1 Ausländerinnen und Ausländer, die in die Schweiz einreisen wollen: |
4.3 Par ailleurs, les intéressés ne peuvent pas davantage solliciter, en l'état, la délivrance d'un visa humanitaire à validité territoriale limitée fondé sur l'art. 25 Code des visas, étant donné que ce type de visa est prévu pour des personnes ayant l'intention de séjourner brièvement dans le pays d'accueil. Une demande de visa introduite dans le but de solliciter une protection internationale dans un Etat membre et d'y accomplir ensuite un long séjour ne relève pas de l'application du Code des visas, mais en l'état actuel du droit de l'Union, du seul droit national (cf. ATAF 2018 VII/5 consid. 3.5 ; arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) du 7 mars 2017 C-638/16, X et X contre Etat belge ; arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme, M. N. et autres contre la Belgique [GC], n° 3599/18, du 5 mai 2020).
4.4 Partant, l'objet du litige est limité à la question de savoir si le SEM était fondé à refuser l'octroi aux intéressés d'un visa national de long séjour pour motifs humanitaires basé sur l'art. 4 al. 2

SR 142.204 Verordnung vom 15. August 2018 über die Einreise und die Visumerteilung (VEV) VEV Art. 4 Einreisevoraussetzungen für einen längerfristigen Aufenthalt - 1 Für einen längerfristigen Aufenthalt müssen Ausländerinnen und Ausländer neben den Voraussetzungen nach Artikel 6 Absatz 1 Buchstaben a, d und e des Schengener Grenzkodex43 zusätzlich folgende Einreisevoraussetzungen erfüllen: |
|
1 | Für einen längerfristigen Aufenthalt müssen Ausländerinnen und Ausländer neben den Voraussetzungen nach Artikel 6 Absatz 1 Buchstaben a, d und e des Schengener Grenzkodex43 zusätzlich folgende Einreisevoraussetzungen erfüllen: |
a | Sie müssen, sofern erforderlich, über ein Visum für einen längerfristigen Aufenthalt nach Artikel 9 verfügen. |
b | Sie müssen die ausländerrechtlichen Zulassungsvoraussetzungen für den beabsichtigten Aufenthaltszweck erfüllen. |
2 | Ausländerinnen und Ausländern, die die Voraussetzungen von Absatz 1 nicht erfüllen, kann in begründeten Fällen aus humanitären Gründen die Einreise in die Schweiz für einen längerfristigen Aufenthalt bewilligt werden. Ein solcher Fall liegt insbesondere dann vor, wenn die betreffende Person im Herkunftsstaat unmittelbar, ernsthaft und konkret an Leib und Leben gefährdet ist. |
5.
5.1 En vertu de l'art. 4 al. 2

SR 142.204 Verordnung vom 15. August 2018 über die Einreise und die Visumerteilung (VEV) VEV Art. 4 Einreisevoraussetzungen für einen längerfristigen Aufenthalt - 1 Für einen längerfristigen Aufenthalt müssen Ausländerinnen und Ausländer neben den Voraussetzungen nach Artikel 6 Absatz 1 Buchstaben a, d und e des Schengener Grenzkodex43 zusätzlich folgende Einreisevoraussetzungen erfüllen: |
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1 | Für einen längerfristigen Aufenthalt müssen Ausländerinnen und Ausländer neben den Voraussetzungen nach Artikel 6 Absatz 1 Buchstaben a, d und e des Schengener Grenzkodex43 zusätzlich folgende Einreisevoraussetzungen erfüllen: |
a | Sie müssen, sofern erforderlich, über ein Visum für einen längerfristigen Aufenthalt nach Artikel 9 verfügen. |
b | Sie müssen die ausländerrechtlichen Zulassungsvoraussetzungen für den beabsichtigten Aufenthaltszweck erfüllen. |
2 | Ausländerinnen und Ausländern, die die Voraussetzungen von Absatz 1 nicht erfüllen, kann in begründeten Fällen aus humanitären Gründen die Einreise in die Schweiz für einen längerfristigen Aufenthalt bewilligt werden. Ein solcher Fall liegt insbesondere dann vor, wenn die betreffende Person im Herkunftsstaat unmittelbar, ernsthaft und konkret an Leib und Leben gefährdet ist. |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 5 Einreisevoraussetzungen - 1 Ausländerinnen und Ausländer, die in die Schweiz einreisen wollen: |
5.2 Cela étant, si l'intéressé se trouve déjà dans un Etat tiers ou si, s'étant rendu auparavant dans un tel Etat et pouvant y retourner, il est reparti volontairement dans son Etat d'origine ou de provenance, on peut considérer, en règle générale, qu'il n'est plus menacé, si bien que l'octroi d'un visa humanitaire pour la Suisse n'est plus indiqué (cf. ATAF 2018 VII/5 consid. 3.6.3).
5.3 La demande de visa doit donc être examinée avec soin et de façon restrictive, en tenant compte de la menace actuelle, de la situation personnelle de l'intéressé et de la situation prévalant dans son pays d'origine ou de provenance (cf. ATAF 2018 VII/5 consid. 3.6.3).
6.
6.1 A l'appui de leur requête de visa humanitaire, ainsi que dans le cadre de leur recours, les recourants ont fait part de leur impossibilité de retourner en Syrie, en particulier dans leur région d'origine, E._______, en raison, d'une part, de l'insécurité qui y règnerait en raison de la guerre, et, d'autre part, de l'obligation qui serait imposée au recourant 1 de réintégrer l'armée en raison de son service militaire non achevé. Ils ont également fait part de l'insécurité à laquelle ils seraient confrontés au Liban ; la famille aurait en effet fait l'objet de nombreuses discriminations et d'actes d'harcèlement en raison de leur nationalité syrienne. A ce sujet, le recourant 1 fait état d'une agression physique, dont il aurait fait l'objet, et pour laquelle il se serait plaint auprès de la police libanaise, qui n'aurait pas réagi et l'aurait menacé de le renvoyer en Syrie. Finalement, les recourants invoquent leurs mauvaises conditions de vie, en faisant référence, entre autres, à leur logement, qui serait insalubre en raison de l'humidité et de moisissures. Le recourant 1 n'aurait en outre pas d'emploi et la famille n'aurait dès lors pas les moyens financiers nécessaires pour subvenir à ses besoins, notamment aux besoins de leur enfant en nourriture, lait, couches et médicaments.
Dans un courrier du 20 juin 2021, traduit de l'arabe au français par un logiciel informatique, la recourante 2 a, en substance, rappelé les conditions de vie difficiles dans lesquelles vivait la famille, ajoutant que celle-ci risquerait de se faire expulser de son logement dès lors que les recourants n'auraient pas payé leur loyer depuis plus de dix mois. Elle a également réitéré qu'il était impossible pour la famille de retourner dans sa région d'origine, en Syrie, en raison de la guerre et du service militaire obligatoire que devrait accomplir le recourant 1. Elle a, en outre, ajouté que l'agence de l'UNHCR située à Beyrouth était fermée depuis le début de la pandémie de coronavirus et ne répondait pas aux appels. Elle a également évoqué un risque que son enfant se fasse kidnapper par des gangs au Liban. Enfin, elle a indiqué qu'elle craignait de perdre son mari ainsi que son enfant, son mari envisageant de quitter le Liban par la mer.
6.2 Dans sa décision du 18 décembre 2020, l'autorité inférieure a constaté que les intéressés vivaient depuis 2013 au Liban, Etat dans lequel ils ont obtenu une protection depuis plusieurs années. Sans remettre en cause le fait que la situation au Liban pour les réfugiés, en particulier syriens, n'était pas facile, surtout pour ceux atteints dans leur santé, le SEM a retenu que les recourants n'avaient fait valoir aucun élément personnel qui permettrait de conclure que leur vie ou leur intégrité physique serait directement, sérieusement et concrètement menacée et que leur situation serait plus difficile que celle des autres réfugiés dans cet Etat. S'ils nécessitaient d'être soutenus, tant financièrement que matériellement, voire d'un point de vue médical, il incombait aux recourants de requérir de l'aide auprès de l'Etat libanais ou par l'intermédiaire d'une ONG ou de l'UNHCR, afin d'obtenir un accès à divers programmes, en particulier d'hébergement, d'éducation et d'assistance de base. S'agissant des discriminations et des actes d'harcèlement dont la famille ferait l'objet, le SEM relève que ces faits n'ont été qu'allégués et nullement établis, et ne sont, en outre, pas déterminants pour l'issue de la cause, dès lors qu'il appartiendrait aux recourants de s'adresser aux autorités libanaises compétentes pour obtenir une protection et mettre un terme aux agissements de ceux qui les menaceraient. Rien n'indiquait, en outre, que dites autorités refuseraient d'entreprendre des démarches et d'assurer leur sécurité, ou qu'elles ne pourraient et ne voudraient pas le faire. Enfin, si la police se désintéressait de leur cause, il revenait aux recourants d'engager d'autres démarches, à un échelon supérieur, pour faire valoir leurs droits.
7.
7.1 S'agissant du risque, pour les recourants, d'être renvoyés en Syrie, ainsi que de l'obligation, pour le recourant 1, de reprendre le service militaire dans ce pays, il convient de relever ce qui suit.
7.1.1 Bien que le Liban n'ait pas ratifié la Convention relative au statut des réfugiés du 28 juillet 1951 (CR ; RS 0.142.30), les autorités libanaises se sont engagées, depuis 2012, à ne pas exercer de retours forcés sur des réfugiés syriens (cf. Forced departure : How Lebanon evades the international principle of non-refoulement, 29 décembre 2014, https://english.legal-agenda.com/forced-departure-how-lebanon-evades-the-international-principle-of-non-refoulement, consulté en janvier 2022). Toutefois, en 2019, le Conseil supérieur de la Défense a pris la décision de renvoyer les personnes réfugiées ayant traversé illégalement la frontière après le 24 avril 2019. Ces renvois concerneraient 6002 ressortissants syriens pour la période s'étendant de mai 2019 jusqu'à la fin de l'année 2020, dont 863 personnes en 2020, les renvois ayant été partiellement suspendus cette année-là en raison de la pandémie de coronavirus (cf. Syriens Deported by Lebanon arrested at home, 2 septembre 2019, https://www.hrw.org/news/2019/09/02/syrians-deported-lebanon-arrested-home, consulté en janvier 2022 ; Trois réfugiés syriens risquent un renvoi forcé, https://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/liban/docs/2021/trois-refugies-syriens-risquent-un-renvoi-force, consulté en janvier 2022). Des renvois informels auraient toutefois également eu lieu, rendant difficile de quantifier ce phénomène, le nombre de renvois forcés étant potentiellement significativement plus important. En outre, il ne serait également pas possible pour les personnes concernées de contester ces décisions de renvoi, celles-ci étant généralement rendues verbalement et sans aucune enquête préalable permettant de vérifier les risques encourus par les personnes une fois retournées en Syrie (cf. arrêt du TAF
F-4464/2019 du 11 juin 2020 consid. 5.1 et réf. cit.). En outre, les personnes renvoyées recevraient des décisions d'interdiction d'entrée pouvant aller d'une à dix années, selon le nombre de fois où elles auraient préalablement essayé de passer la frontière libanaise (cf. arrêt du TAF
F-3968/2017 du 20 juin 2019 consid. 7.1 et réf. cit.).
7.1.2 En l'espèce, il ressort du dossier que la famille est enregistrée auprès de l'UNHCR et qu'elle vit au Liban depuis 2013 (cf. dossier SEM, p. 39). Dans la mesure où les expulsions en Syrie visent principalement les personnes entrées illégalement après le 24 avril 2019, il paraît très peu vraisemblable que les recourants soient directement concernées par celles-ci. Par ailleurs, ils n'ont pas démontré être concrètement visés par les autorités libanaises, à savoir plus particulièrement être exposés davantage à un renvoi que les autres ressortissants syriens vivant au Liban (cf., à ce sujet, arrêt du TAF F-4464/2019 du 11 juin 2020 consid. 5.1). Partant, la crainte des intéressés d'un retour forcé dans leur pays d'origine ne remplit pas les conditions de l'art. 4 al. 2

SR 142.204 Verordnung vom 15. August 2018 über die Einreise und die Visumerteilung (VEV) VEV Art. 4 Einreisevoraussetzungen für einen längerfristigen Aufenthalt - 1 Für einen längerfristigen Aufenthalt müssen Ausländerinnen und Ausländer neben den Voraussetzungen nach Artikel 6 Absatz 1 Buchstaben a, d und e des Schengener Grenzkodex43 zusätzlich folgende Einreisevoraussetzungen erfüllen: |
|
1 | Für einen längerfristigen Aufenthalt müssen Ausländerinnen und Ausländer neben den Voraussetzungen nach Artikel 6 Absatz 1 Buchstaben a, d und e des Schengener Grenzkodex43 zusätzlich folgende Einreisevoraussetzungen erfüllen: |
a | Sie müssen, sofern erforderlich, über ein Visum für einen längerfristigen Aufenthalt nach Artikel 9 verfügen. |
b | Sie müssen die ausländerrechtlichen Zulassungsvoraussetzungen für den beabsichtigten Aufenthaltszweck erfüllen. |
2 | Ausländerinnen und Ausländern, die die Voraussetzungen von Absatz 1 nicht erfüllen, kann in begründeten Fällen aus humanitären Gründen die Einreise in die Schweiz für einen längerfristigen Aufenthalt bewilligt werden. Ein solcher Fall liegt insbesondere dann vor, wenn die betreffende Person im Herkunftsstaat unmittelbar, ernsthaft und konkret an Leib und Leben gefährdet ist. |
7.2 S'agissant de l'argument selon lequel la famille ferait l'objet de discriminations et d'actes d'harcèlement, force est de constater que les recourants n'ont produit, à l'appui de leur recours et dans le cadre des échanges d'écritures subséquents, aucune pièce permettant de confirmer ou d'infirmer leurs allégations. Il en est de même de l'allégation selon laquelle le recourant 1 aurait fait l'objet d'une agression physique, le rapport médical du 11 mars 2021 ne permettant pas au Tribunal de déterminer les circonstances à l'origine de la blessure dont il souffre (cf. pce TAF 7). Le Tribunal avait pourtant invité, en date du 9 février 2021, les recourants à transmettre des documents et moyens de preuve à ce sujet. Concernant le risque d'enlèvement du recourant 3, dont a fait état la recourante 2 dans son courrier du 20 juin 2021, aucune pièce permettant d'étayer ce risque n'a été produite, ne permettant dès lors pas au Tribunal d'évaluer la réalité de la menace (cf. pce TAF 16). Dès lors, le Tribunal ne peut arriver à la conclusion selon laquelle les recourants se trouveraient dans une situation de menace réelle et imminente en restant au Liban.
7.3 S'agissant des arguments d'ordre économique dont les recourants se sont prévalus, ainsi que ceux relatifs à leurs conditions de vie précaires, notamment en raison de la hausse des prix de la nourriture et de l'eau potable, ainsi que de leur impossibilité de payer le loyer de leur logement depuis plus de dix mois en raison de leurs nombreuses dettes (cf. pce TAF 22 ; recours), il convient de relever ce qui suit.
7.3.1 La situation financière et économique du Liban a été classée comme l'une des dix, voire même des trois crises mondiales les plus sévères depuis le milieu du 19e siècle, d'après un rapport publié par la Banque mondiale le 1er juin 2021. Il en ressort que le taux de change moyen de la Banque mondiale a connu une dépréciation de l'ordre de 129% en 2020 et que les effets sur les prix se sont traduits par une inflation atteignant 84,3% la même année. En outre, plus de la moitié de la population vivrait en dessous du seuil national de pauvreté, 41% des ménages ayant rapporté des difficultés à accéder à la nourriture et à d'autres besoins fondamentaux. Le taux de chômage est également passé de 28% en février 2020 à environ 40% en novembre-décembre 2020 (cf. Lebanon economic monitor, Lebanon Sinking (To the Top 3), printemps 2021, https://documents1.worldbank.org/curated/en/394741622469174252/pdf/Lebanon-Economic-Monitor-Lebanon-Sinking-to-the-Top-3.pdf, consulté en janvier 2022). On relèvera aussi que, sur le plan de l'indice de développement humain (IDH), qui prend en compte la santé, l'éducation et le revenu de la population, le Liban a été classé en 2019 au 92e rang sur 189 pays (cf. Rapport sur le développement humain 2020, hdr.undp.org/sites/default/files/hdr_2020_overview_french.pdf, consulté en janvier 2022).
Concernant, plus particulièrement, la situation des réfugiés syriens au Liban, le rapport préliminaire, publié le 28 septembre 2021 par le Vulnerability Assessment of Syrian Refugees in Lebanon (VASyR), indique que neuf réfugiés syriens sur dix vivent actuellement dans des conditions d'extrême pauvreté au Liban ; en outre, la quasi-totalité de la population réfugiée syrienne n'a pas accès au panier de dépenses minimales de survie (cf. VASyR 2021, Preliminary findings, septembre 2021, https://data2.unhcr.org/en/documents/details/88960, consulté en janvier 2022). En juin 2021, 49% des familles réfugiées syriennes se trouvaient dans une situation d'insécurité alimentaire, le coût de la nourriture ayant augmenté de 404% entre octobre 2019 et juin 2021. De plus, deux familles réfugiées syriennes sur dix n'ont pas accès aux articles de soins pour bébés (cf. ONU : Les réfugiés syriens au Liban luttent pour leur survie dans un contexte de crise socio-économique la plus grave depuis des décennies, 29 septembre 2021, https://www.unhcr.org/fr/news/press/2021/9/
61557875a/onu-refugies-syriens-liban-luttent-survie-contexte-crise-socio-economique.html, consulté en janvier 2022).
7.3.2 Il ressort de ce qui précède que le Liban traverse actuellement une grave crise économique, qui impacte l'ensemble de sa population indigène, ainsi, à plus forte raison, les réfugiés syriens qui y vivent. Le Liban ne fait toutefois pas l'objet de conflits armés ou d'une situation de violence généralisée, bien que la situation y soit précaire et relativement instable. Dès lors, les arguments d'ordre économique avancés par les recourants ne sont pas suffisants pour justifier l'octroi d'un visa national pour des motifs humanitaires. En effet, la délivrance d'une telle autorisation présuppose l'existence d'une menace directe, sérieuse et concrète pour la vie ou l'intégrité physique des personnes concernées, nécessitant une intervention des autorités helvétiques (cf. supra consid. 5.1). Or, les difficultés financières auxquelles font face les recourants, s'agissant, d'une part, du paiement de leur loyer, et, d'autres part, de l'achat de nourriture ainsi que de produits d'hygiène pour le recourant 3, ne diffèrent pas de la situation dans laquelle se trouve la majorité des réfugiés syriens au Liban.
Finalement, la recourante 2 a indiqué, dans son courrier du 20 juin 2021, que l'agence de l'UNHCR située à Beyrouth ne serait pas joignable et ne répondrait pas à ses appels, alors même que la famille solliciterait son aide, dès lors qu'elle risquerait de perdre son logement en raison des loyers impayés. La recourante 2 n'a toutefois fourni aucune pièce permettant de corroborer ses dires. A ce propos, le Tribunal retient que, dans l'hypothèse où l'agence de l'UNHCR aurait bel et bien fermé durant une période de l'année, ce qui ne ressort pas de son site internet, celle-ci est actuellement ouverte (cf. https://www.unhcr.org/lebanon.html, consulté en janvier 2022).
Au vu de ce qui précède, le Tribunal, sans vouloir minimiser les difficultés économiques importantes ainsi que les conditions de vie auxquelles les recourants sont confrontés, ne saurait retenir que ceux-ci se trouvent dans une situation dans laquelle ils seraient plus particulièrement exposés à des atteintes à leur vie, intégrité physique ou des biens juridiques ou intérêts essentiels d'une importance équivalente que le reste de la population (cf. arrêt du TAF F-1162/2018 du 22 février 2019 consid. 4.3). A toutes fins utiles, ceux-ci pourront toujours s'adresser, à tout le moins, à l'agence de l'UNHCR située à Beyrouth, qui soutient les réfugiés syriens en leur fournissant de l'aide matérielle et médicale (cf. Fact Sheet, Lebanon, Août 2021, https://www.unhcr.org/lb/wp-content/uploads/sites/16/2021/10/
UNHCR-Lebanon-Fact-Sheet-Aug.-2021.pdf, consulté en janvier 2022).
7.4 S'agissant des problèmes de santé des recourants, il ressort du courrier du 20 juin 2021 de la recourante 2 que sa famille se trouve dans l'impossibilité de se procurer des médicaments pour son fils, sans toutefois préciser de quels médicaments celui-ci aurait besoin, ni des problèmes de santé dont il souffrirait. Le Tribunal avait pourtant invité, en date du 9 février 2021, les recourants à transmettre des documents et moyens de preuve à ce sujet. Si les recourants ont bien produit un certificat médical, daté du 1er mars 2021, indiquant que le recourant 1 aurait eu une blessure infectée d'une longueur de deux centimètres et demi au milieu de sa cuisse gauche et qu'il y aurait des traces de points de suture tout autour de sa blessure qui serait toujours ouverte, cet élément ne saurait être suffisant pour indiquer que l'intéressé souffre d'un trouble d'une gravité telle qu'une prise en charge particulière soit nécessaire, non disponible dans son pays de résidence et que seule la Suisse serait en mesure de fournir (cf. arrêt du TAF F-4464/2019 du 11 juin 2020 consid. 5.3 et réf. cit.).
7.5 Finalement, il convient d'examiner si le refus d'octroi de visas humanitaires aux recourants constituerait une violation du respect à leur vie familiale, protégée par l'art. 8

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 8 Recht auf Achtung des Privat- und Familienlebens - (1) Jede Person hat das Recht auf Achtung ihres Privat- und Familienlebens, ihrer Wohnung und ihrer Korrespondenz. |

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 8 Recht auf Achtung des Privat- und Familienlebens - (1) Jede Person hat das Recht auf Achtung ihres Privat- und Familienlebens, ihrer Wohnung und ihrer Korrespondenz. |
En l'espèce, les recourants ont invoqué, à l'appui de leur demande de visas, vouloir se rendre en Suisse afin de retrouver le frère du recourant 1, réfugié et titulaire d'un permis B, qui souffrirait de problèmes de santé. A cet égard, le Tribunal relève qu'aucune pièce médicale permettant de déterminer les problèmes dont souffrirait le frère du recourant 1 n'a été produite dans le cadre du présent recours. Dès lors, les recourants n'ont pas démontré l'existence d'un lien de dépendance particulier avec le frère du recourant 1. Partant, la présence en Suisse de ce dernier ne constitue pas, sous l'angle de l'art. 8

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 8 Recht auf Achtung des Privat- und Familienlebens - (1) Jede Person hat das Recht auf Achtung ihres Privat- und Familienlebens, ihrer Wohnung und ihrer Korrespondenz. |
7.6 Partant, sans vouloir remettre en cause les difficultés rencontrées par les recourants au Liban, c'est à bon droit que le SEM a considéré que les recourants ne se trouvaient pas dans une situation de danger imminent, justifiant l'octroi de visas humanitaires.
8.
Il s'ensuit que, par sa décision du 18 décembre 2020, l'autorité intimée n'a ni violé le droit fédéral, ni constaté des faits pertinents de manière inexacte ou incomplète ; en outre, cette décision n'est pas inopportune (art. 49

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
|
a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |
Par conséquent, le recours est rejeté.
9.
Vu l'issue de la cause, il y aurait lieu de mettre les frais de procédure à la charge des recourants, conformément à l'art. 63 al. 1

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 2 Bemessung der Gerichtsgebühr - 1 Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
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1 | Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
2 | Das Gericht kann bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge nach den Artikeln 3 und 4 hinausgehen, wenn besondere Gründe, namentlich mutwillige Prozessführung oder ausserordentlicher Aufwand, es rechtfertigen.2 |
3 | Bei wenig aufwändigen Entscheiden über vorsorgliche Massnahmen, Ausstand, Wiederherstellung der Frist, Revision oder Erläuterung sowie bei Beschwerden gegen Zwischenentscheide kann die Gerichtsgebühr herabgesetzt werden. Der Mindestbetrag nach Artikel 3 oder 4 darf nicht unterschritten werden. |

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 3 Gerichtsgebühr in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse - In Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse beträgt die Gerichtsgebühr: |
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a | bei einzelrichterlicher Streiterledigung: 200-3000 Franken; |
b | in den übrigen Fällen: 200-5000 Franken. |

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 6 Verzicht auf Verfahrenskosten - Die Verfahrenskosten können einer Partei, der keine unentgeltliche Rechtspflege im Sinne von Artikel 65 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 19684 über das Verwaltungsverfahren gewährt wird, ganz oder teilweise erlassen werden, wenn: |
|
a | ein Rechtsmittel ohne erheblichen Aufwand für das Gericht durch Rückzug oder Vergleich erledigt wird; |
b | andere Gründe in der Sache oder in der Person der Partei es als unverhältnismässig erscheinen lassen, sie ihr aufzuerlegen. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |
(dispositif - page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.L'avance de frais, d'un montant de CHF 800.-, réglée les 22 juin et 7 juillet 2021 par deux versements de CHF 400.- chacun, sera restituée aux recourants par la caisse du Tribunal.
3.
Le présent arrêt est adressé aux recourants et à l'autorité inférieure.
Le président du collège : Le greffier :
Gregor Chatton José Uldry
Expédition :
Destinataires :
- recourants, par l'entremise de leur représentant (recommandé : annexe : formulaire d'adresse de paiement, à retourner dûment rempli et signé au Tribunal)
- autorité inférieure (dossiers nos de réf. SYMIC [...] + [...] + [...] en retour), pour information