Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour II

B-3795/2013

Arrêt du 15 juin 2015

Pietro Angeli-Busi (président du collège),

Composition Hans Urech, Jean-Luc Baechler, juges,

Camilla Fumagalli, greffière.

Rami Makhlouf,
Malki Al-Bzem Str., SY- Damas,

Parties représenté par Maître Jean-Louis Scenini,
Vogel Nägeli Rechtsanwälte,
Talstrasse 82, 8022 Zurich,

recourant,

contre

Département fédéral de l'économie,
de la formation et de la recherche DEFR,
Secrétariat général SG-DEFR,
Schwanengasse 2, 3003 Berne,

autorité inférieure.

Objet Mesures de coercition - ordonnance instituant des mesures à l'encontre de la Syrie.

Faits :

A.
Le 9 mai 2011, le Conseil de l'Union européenne (ci-après : le Conseil) a adopté la décision 2011/273/PESC concernant des mesures restrictives en raison de la situation en Syrie (JO L 121 du 10 mai 2011, p. 11). Cette décision institue notamment une interdiction d'entrée et de transit sur le territoire de l'Union des personnes mentionnées dans une annexe (art. 3 par. 1) et le gel de tous les fonds et ressources économiques appartenant à l'ensemble des personnes physiques ou morales, des entités et des organismes énumérés dans cette annexe (art. 4 par. 1) (voir également : règlement [UE] n° 442/2011 du Conseil du 9 mai 2011 concernant des mesures restrictives en raison de la situation en Syrie, JO L 121 du 10 mai 2011, p. 1).

B.
Le 18 mai 2011, le Conseil fédéral, se fondant sur la loi fédérale du 22 mars 2002 sur l'application de sanctions internationales (LEmb, RS 946.231), a arrêté l'ordonnance instituant des mesures à l'encontre de la Syrie (ci-après : aO-Syrie, RO 2011 2193). Ces mesures de coercition comprennent, entre autres, le gel des avoirs et des ressources économiques appartenant à ou sous contrôle des personnes physiques, entreprises et entités mentionnées dans l'annexe 2 de cette ordonnance (art. 2 al. 1 aO-Syrie) ainsi que, pour les personnes physiques citées dans dite annexe, une interdiction d'entrée en Suisse et de transit par la Suisse (art. 4 al. 1 aO-Syrie). Il ressortait ce qui suit du chiffre 8 de cette annexe :

"Rami Makhlouf, né le 10.07.1969 à Damas ; passeport no 454224 ; homme d'affaires syrien ; personne associée à Maher Al-Assad ; finance le régime permettant la répression contre les manifestants".

C.
Le 19 avril 2012, l'inscription précitée a été modifiée comme suit (RO 2012 2339) :

"homme d'affaires syrien ; cousin du président Bachar Al-Assad ; contrôle le fonds d'investissement Al Mahreq, ainsi que Bena Properties, Cham Holding, Syriatel, Souruh Company et fournit à ce titre financement et soutien au régime".

D.
Le 8 juin 2012, le Conseil fédéral a édicté une nouvelle ordonnance instituant des mesures à l'encontre de la Syrie (O-Syrie, RS 946.231.172.7) entrée en vigueur le 9 juin 2012. Cette nouvelle ordonnance, qui abroge celle du 18 mai 2011, prévoit en son annexe 7 des mesures similaires à celles de la précédente à l'égard des personnes mentionnées. Cette annexe contient le nom de Rami Makhlouf (ci-après : le recourant), ce qu'a récemment confirmé sa dernière modification datée du 2 juin 2015 et entrée en vigueur le 3 juin 2015 (RO 2015 1681) :

"Syrian businessman; cousin of President Bashar Al-Assad, controls the investment funds Al Mahreq, Bena Properties, Cham Holding Syriatel, Souruh Company, thereby furnishing financing and support to the regime. Relation : a) Cousin of Bashar Al-Assad (SSID 200-11614) b) Son of Mohammed
Makhlouf (SSID 200-11828) c) Controls Bena Properties (SSID 200-12342) d) Controls Syriatel (SSID 200-12428) e) Controls Souruh Company
(SSID 200-12422)".

E.
Par courrier du 21 janvier 2013, adressé au Secrétariat d'Etat à l'économie (ci-après : le SECO), le recourant a requis la libération de ses avoirs bancaires gelés en Suisse.

Le SECO a considéré que la requête du recourant du 21 janvier 2013 constituait une demande de radiation de la liste des personnes visées par l'O-Syrie ; il a ainsi transmis le dossier au Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (ci-après : l'autorité inférieure) en date du 4 mars 2013.

F.
L'autorité inférieure a traité l'acte déposé le 21 janvier 2013 par le recourant à la fois sous l'angle du réexamen et sous l'angle de la demande de radiation.

Par décision du 30 mai 2013, l'autorité inférieure a respectivement déclaré irrecevable la demande de réexamen (chiffre 1 du dispositif de la décision) et rejeté la demande de radiation de l'annexe 7 à l'O-Syrie (chiffre 2 du dispositif de la décision).

G.
Par mémoire du 3 juillet 2013, le recourant a recouru devant le Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal) contre la décision de l'autorité inférieure du 30 mai 2013. Il conclut principalement à l'annulation de la décision de l'autorité inférieure du 30 mai 2013, à ce que la radiation de son nom dans l'annexe 7 de l'O-Syrie soit ordonnée, à ce que l'autorité inférieure soit condamnée à lui verser une indemnité à titre de dépens, subsidiairement à "[a]cheminer le recourant à prouver par toute voie utile les faits allégués dans la présente écriture". Les griefs soulevés sont la violation de l'art. 12
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova:
a  documenti;
b  informazioni delle parti;
c  informazioni o testimonianze di terzi;
d  sopralluoghi;
e  perizie.
PA, la violation du droit d'être entendu (29 al. 2 Cst. et art. 29
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 29 - La parte ha il diritto d'essere sentita.
PA), la constatation inexacte des faits (art. 49 let. b
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA), la violation des libertés économique (art. 27
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 27 Libertà economica - 1 La libertà economica è garantita.
1    La libertà economica è garantita.
2    Essa include in particolare la libera scelta della professione, il libero accesso a un'attività economica privata e il suo libero esercizio.
Cst.) et personnelle (art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH, 17 Pacte ONU II, 13 Cst.) et la violation de la garantie de la propriété (art. 26
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 26 Garanzia della proprietà - 1 La proprietà è garantita.
1    La proprietà è garantita.
2    In caso d'espropriazione o di restrizione equivalente della proprietà è dovuta piena indennità.
Cst.).

H.
Par écriture du 17 janvier 2014, l'autorité inférieure a répondu au recours, concluant au rejet de celui-ci.

I.
Le 21 février 2014, le recourant a déposé une réplique maintenant ses conclusions.

J.
Le 25 mars 2014, l'autorité inférieure a déposé une duplique maintenant également ses conclusions.

Les arguments avancés de part et d'autre au cours de la présente procédure seront repris plus loin dans la mesure où cela se révèle nécessaire.

Droit :

1.

1.1 Le Tribunal examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (ATAF 2007/6 consid. 1).

1.2 L'art. 8
SR 946.231 Legge federale del 22 marzo 2002 sull'applicazione di sanzioni internazionali (Legge sugli embarghi, LEmb) - Legge sugli embarghi
LEmb Art. 8 - La procedura per i ricorsi contro le decisioni adottate in virtù della presente legge è disciplinata dalle disposizioni generali sulla procedura federale.
LEmb prévoit que les dispositions générales sur la procédure fédérale sont applicables aux recours contre les décisions prises en vertu de cette loi.

1.3

1.3.1 A teneur de l'art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
LTAF, le Tribunal est compétent pour juger des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
PA et rendues par l'une des autorités mentionnées à l'art. 33
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cquater  del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione;
cquinquies  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria;
cter  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria;
d  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTAF.

1.3.2 Au regard des conclusions prises par le recourant qui tendent à la radiation de son nom de l'annexe 7 de l'O-Syrie et de la motivation de son recours, il sied de retenir que celui-ci porte, non pas sur la décision d'irrecevabilité de la demande de réexamen (chiffre 1 du dispositif de la décision de l'autorité inférieure du 30 mai 2013), mais sur le rejet de la demande de radiation (chiffre 2 du dispositif de cette décision).

1.3.3 Le rejet de la demande de radiation constitue une décision (cf. ATF 139 II 384 consid. 2.3). En l'espèce, l'acte attaqué est donc une décision au sens de l'art. 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
PA et prononcée par un département fédéral (art. 33 let. d
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cquater  del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione;
cquinquies  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria;
cter  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria;
d  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTAF).

1.4 La clause d'irrecevabilité de l'art. 32 al. 1 let. a
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro:
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
LTAF n'est pas applicable (cf. ATF 139 II 384 consid. 2.3 ; arrêt du Tribunal fédéral 2C_722/2012 du 27 mai 2013 consid. 2.3) ; les autres exceptions de l'art. 32
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro:
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
LTAF ne sont pas non plus réalisées.

1.5 Le recourant est spécialement atteint par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. La qualité pour recourir doit dès lors lui être reconnue (art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi:
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
PA).

1.6 Les dispositions relatives au délai de recours, à la forme et au contenu du mémoire de recours ainsi qu'au paiement de l'avance de frais (art. 50 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
, 52 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
et 63 al. 4
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
PA) sont en outre respectées.

Le recours est par conséquent recevable.

2.
Le recourant reproche à l'autorité inférieure d'avoir violé son droit d'être entendu, en tant qu'il n'a pas été entendu oralement, ce qui s'imposerait dans le cas d'espèce au regard de l'obligation découlant de l'art. 12
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova:
a  documenti;
b  informazioni delle parti;
c  informazioni o testimonianze di terzi;
d  sopralluoghi;
e  perizie.
PA d'instruire la cause de la manière la plus exhaustive qui soit.

2.1 Le droit d'être entendu, tel qu'il est garanti à l'art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
Cst. et aux art. 29 ss
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 29 - La parte ha il diritto d'essere sentita.
PA, comprend notamment le droit d'être informé de l'ouverture d'une procédure et de son objet ainsi que celui d'avoir connaissance des pièces pertinentes sur lesquelles se fonde l'autorité dans sa décision, de s'exprimer sur les éléments importants avant qu'une décision ne soit prise touchant sa situation juridique, de produire des preuves quant aux faits de nature à influer sur le sort de la décision, de participer à l'administration des preuves essentielles ou à tout le moins de s'exprimer sur son résultat, lorsque cela est de nature à influer sur la décision à rendre (cf. ATF 129 II 497 consid. 2.2 et les réf. cit.). Ce droit découlant de l'art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
Cst. ne comprend pas le droit d'être entendu oralement (cf. ATF 130 II 425 consid. 2.1 ; 125 I 209 consid. 9b ; 122 II 464 consid. 4c), ni celui d'obtenir l'audition de témoins. En effet, l'autorité peut mettre un terme à l'instruction lorsque les preuves administrées lui ont permis de former sa conviction et que, procédant d'une manière non arbitraire à une appréciation anticipée des preuves qui lui sont encore proposées, elle a la certitude que ces dernières ne pourraient l'amener à modifier son opinion (cf. ATF 125 I 127 consid. 6c/cc in fine ; 124 I 417 consid. 7b ; 124 I 208 consid. 4 ; 124 I 274 consid. 5b ; 115 Ia 8 consid. 3° ; 106 Ia 161 consid. 2b).

2.2 Dans la mesure où le recourant a suffisamment pu faire valoir ses arguments devant l'autorité inférieure et que l'instruction menée par l'autorité inférieure a permis à cette dernière de former sa conviction (cf. infra consid. 3), l'audition du recourant par celle-ci ne constitue pas une mesure nécessaire.

Le grief du recourant concernant la violation de son droit d'être entendu doit par conséquent être rejeté.

3.
Le recourant conteste les faits présentés par l'autorité inférieure quant à ses liens avec le régime, lui reprochant, d'une part, la violation de l'art. 12
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova:
a  documenti;
b  informazioni delle parti;
c  informazioni o testimonianze di terzi;
d  sopralluoghi;
e  perizie.
PA et, d'autre part, une constatation inexacte des faits (art. 49 let. b
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA).

Selon le recourant, l'autorité devrait se fonder de façon autonome sur un examen concret de chaque situation en tenant compte de tous les éléments à sa disposition, sans se baser sur une appréciation générale des faits. Le recourant rappelle la teneur de l'art. 13
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 13 - 1 Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti:
1    Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti:
a  in un procedimento da esse proposto;
b  in un altro procedimento, se propongono domande indipendenti;
c  in quanto un'altra legge federale imponga loro obblighi più estesi d'informazione o di rivelazione.
1bis    L'obbligo di cooperazione non comprende la consegna di oggetti e documenti inerenti ai contatti tra una parte e il suo avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200033 sugli avvocati.34
2    L'autorità può dichiarare inammissibili le domande formulate nei procedimenti menzionati alle lettere a e b, qualora le parti neghino la cooperazione necessaria e ragionevolmente esigibile.
PA qui prescrit que les parties sont tenues de collaborer à la constatation des faits. Ce devoir de collaboration incomberait à plus forte raison à l'administré lorsqu'il est question de faits que ce dernier est mieux à même de connaître parce qu'ils ont trait à sa situation personnelle. La situation du cas d'espèce, particulière et complexe, nécessiterait une instruction approfondie, dans la mesure où les informations disponibles dans les médias seraient souvent biaisées et proviendraient de sources sans aucun lien direct ni avec la situation de la Syrie ni avec les personnes en cause. L'autorité inférieure n'aurait pas mené une instruction valable en l'espèce en considérant qu'il n'était pas nécessaire d'entendre le recourant, ni même ses conseils ou ses proches. Selon le recourant, si la force probante d'articles de presse ne peut être considérée comme nulle, elle doit néanmoins être considérée comme particulièrement faible lorsqu'il s'agit d'informations provenant majoritairement d'articles publiés sur Internet. Si la notoriété publique du recourant ainsi que son lien de parenté avec le régime constitueraient effectivement des faits notoires, il n'en irait pas de même de son prétendu soutien au régime, fait qui aurait justement nécessité un examen approfondi de la part de l'autorité inférieure. Son soutien au régime ne pourrait pas être considéré comme un fait notoire, mais comme une hypothèse développée sur quelques blogs et autres journaux numériques. Ni le succès commercial du recourant, ni son lien de parenté avec la famille El-Assad ne seraient des critères à même de justifier son inscription dans l'annexe 7 de l'O-Syrie. Ainsi, l'autorité inférieure aurait retenu à tort que le recourant serait étroitement lié à un régime commettant des crimes contre l'humanité. Le recourant est de l'avis que, contrairement à ce qui prévaut pour les résolutions adoptées par l'ONU, la Suisse qui n'est pas membre de l'Union européenne (ci-après : UE) n'aurait aucune obligation de transposer les sanctions édictées par celle-ci dans son système juridique. Même si l'autorité inférieure avait voulu s'aligner sur la législation européenne, il aurait fallu qu'elle procède à un contrôle du bien-fondé des mesures prises par l'UE avant de les transposer. L'autorité inférieure se serait au contraire bornée à reprendre tels quels les prétendus motifs avancés par l'UE. Selon le recourant, compte tenu de la complexité de l'état de fait et de l'opacité de la
situation syrienne, il aurait été absolument indispensable que l'autorité inférieure, en tant qu'autorité administrative spécialisée, procède par elle-même à un contrôle approfondi, objectif et exhaustif de la situation, ceci en usant de tous les moyens de preuve à sa disposition.

3.1

3.1.1 Aux termes de l'art. 12
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova:
a  documenti;
b  informazioni delle parti;
c  informazioni o testimonianze di terzi;
d  sopralluoghi;
e  perizie.
PA, applicable par renvoi de l'art. 37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti.
LTAF, le Tribunal constate les faits d'office et procède s'il y a lieu à l'administration de preuves par les moyens suivants : documents (let. a), renseignements des parties (let. b), renseignements ou témoignages de tiers (let. c), visite des lieux (let. d) et expertises (let. e). Les documents au sens de la let. a sont définis comme des écrits ou des signes qui sont destinés et propres à prouver un fait ayant une portée juridique ; la notion doit s'entendre largement au vu des possibilités actuelles d'enregistrement et comprend également des écrits qui n'ont pas été établis à des fins probatoires, mais qui acquièrent cette fonction dans le cours de la procédure.

Des extraits de journaux peuvent constituer des documents ainsi définis. Conformément au principe de la libre appréciation des preuves, le Tribunal évalue librement leur force probante, qui n'est pas nulle, du simple fait que les informations ne peuvent être vérifiées en raison de la situation en Syrie. Des vérifications peuvent en effet être effectuées différemment, notamment par recoupement avec d'autres sources. Il n'est donc pas arbitraire de se fonder sur des articles de presse décrivant la situation en Syrie pour établir les faits de la cause (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_721/2012 consid. 5.3.4, non publié in ATF 139 II 384).

3.1.2 La constatation des faits effectuée par l'autorité compétente se révèle incomplète lorsque toutes les circonstances de fait et les moyens de preuve déterminants pour la décision n'ont pas été pris en compte par l'autorité inférieure ; elle est inexacte lorsque l'autorité a omis d'administrer la preuve d'un fait pertinent, a apprécié de manière erronée le résultat de l'administration d'un moyen de preuve ou a fondé sa décision sur des faits erronés, en contradiction avec les pièces par exemple (cf. Benoît Bovay, Procédure administrative, 2000, p. 395 s.). Dans ses arrêts B-3488/2011 et B-5196/2011 du 14 juin 2012, le Tribunal a considéré que, compte tenu de la nature des affaires traitées, en particulier de la difficulté à accéder aux moyens de preuve portant sur des faits qui se sont pour la plupart réalisés à l'étranger, le degré de preuve requis afin de tenir lesdits faits pour établis se limitait à la vraisemblance prépondérante (cf. respectivement consid. 8.2.3.1 et 8.2.1.1). Le Tribunal fédéral a confirmé ce point de vue dans ses arrêts 2C_721/2012 consid. 5.2.2 non publié in ATF 139 II 384 et 2C_722/2012 consid. 5.2.2 ; parmi plusieurs présentations des faits, le juge retiendra donc celle qui lui apparaît comme la plus vraisemblable.

En raison de la similarité de la présente cause avec les affaires précitées, il convient d'appliquer cette jurisprudence au cas d'espèce.

3.2 L'autorité inférieure rappelle le contexte dans lequel les mesures à l'encontre de la Syrie ont été prises, soit la répression violente que l'armée et les forces de sécurité syrienne exercent pour étouffer les manifestations pacifiques de la population. Les rapports des 23 novembre 2011 et 22 février 2012 de la commission d'enquête indépendante et internationale diligentée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU feraient état de violations systématiques des droits de l'homme, de crimes contre l'humanité commis par des membres de l'armée et des forces de sécurité syriennes, d'exécutions sommaires, d'arrestations arbitraires, de disparitions forcées, de torture, de violences sexuelles ainsi que de violations des droits de l'enfant. Des sanctions internationales se justifieraient toujours à l'égard de la Syrie, par le biais de mesures à l'encontre des personnes qui lui apportent leur soutien. Il s'agirait d'exercer une pression sur le gouvernement syrien, afin qu'il mette fin aux exactions, et d'empêcher le financement du gouvernement et notamment l'achat de matériel militaire. Sur la base des indications du SECO, il faudrait retenir qu'en Syrie, la cohésion du noyau dur du régime gouvernemental serait assurée en première ligne par son organisation en tant que réseau de patronage centré sur la famille : ce réseau se perpétuerait par mariages et cooptations. En l'occurrence, les familles El Assad et Makhlouf (issues de la minorité alaouite) seraient extrêmement liées. Sous Hafez El-Assad (père de Bachar, président actuel), Mohamad Makhlouf (père du recourant et frère de la femme de Hafez El-Assad) aurait acquis une fortune considérable en obtenant de multiples monopoles de la part de l'Etat. Il aurait eu ainsi le contrôle absolu sur les ressources pétrolières syriennes et aurait été en outre le chef de l'autorité étatique pour le tabac ainsi que de la "Syrian Land Bank". Tous les membres des familles El-Assad et Makhlouf auraient possédé ou possèderaient des parts dans des entreprises. Concernant l'implication personnelle du recourant dans les événements cités, l'autorité inférieure relève qu'il ne s'agirait pas de démontrer quels actes précis le recourant aurait pu commettre, mais de considérer celui-ci comme une personne très proche du pouvoir et disposant d'une assise financière extrêmement importante en mesure de servir de soutien au régime en place actuellement ; selon la même autorité, il serait vraisemblable que le gouvernement syrien ait déjà recours aux avoirs privés des plus puissants magnats syriens, ceci afin de disposer de liquidités à court terme pour acheter des produits pétroliers ainsi que des produits alimentaires de base. Les réserves en devises du gouvernement auraient
beaucoup diminué en raison du fait qu'elles auraient servi à financer l'appareil de répression (paiement, entretien, déplacements, etc. des troupes de protection). Tout porterait donc à croire que le recourant apporte son soutien au gouvernement en place. Le recourant serait le magnat le plus puissant de Syrie. L'autorité inférieure estime que les avoirs en Suisse appartenant au recourant ou dont il est l'ayant droit économique s'élèvent à [...] francs suisses environ. A l'argument du recourant selon lequel, s'il avait voulu soutenir le régime, en sa qualité de dirigeant de l'entreprise de télécommunication Syriatel, il aurait pu couper les télécommunications mobiles afin d'empêcher les contacts des insurgés entre eux ainsi que vers l'extérieur, l'autorité inférieure répond qu'une coupure des télécommunications aurait également fortement gêné le régime. Il serait très vraisemblable que le maintien des télécommunications eût permis aux services de renseignements, en collaboration avec Syriatel, de surveiller les communications et les déplacements des insurgés. S'il y a une personne "civile" (par opposition aux politiciens ou militaires clairement identifiés comme tels) dont il ne ferait aucun doute qu'elle serait extrêmement proche du gouvernement syrien, ce serait bien le recourant qui ferait partie des dix personnes composant le premier cercle du président syrien. Ce groupe prendrait les décisions, Bachar El-Assad, en maître d'oeuvre, n'écoutant que ces personnes qui lui devraient leur ascension.

A l'appui de sa décision, l'autorité inférieure rapporte aussi les considérations suivantes du Tribunal dans une cause connexe : "Rami Makhlouf, considéré comme l'homme le plus riche de Syrie et dont plusieurs sources affirment qu'il s'est vu confier la conduite économique du pays et qu'il est chargé de financer le régime [...]" (cf. arrêts du TAF B 3488/2011 du 14 juin 2012 consid. 8.2.2 et B-5196/2011 du 14 juin 2012 consid. 8.2.2). Se référant encore à la jurisprudence du Tribunal (cf. B 3488/2011 consid. 8.), elle considère que les liens familiaux du recourant avec le coeur du régime syrien constituent un fait notoire et que des articles de presse suffisent à rendre ces liens vraisemblables.

3.3

3.3.1 En effet, de nombreuses sources médiatiques, mais aussi institutionnelles et étatiques étayent la motivation de l'autorité inférieure. La fortune colossale du recourant et ses liens familiaux avec le président syrien lui valent de la part de la presse de nombreux qualificatifs : "principal financier du régime" (cf. décision d'exécution du Conseil 2013/185/PESC du 22 avril 2013 mettant en oeuvre la décision 2012/739/PESC concernant des mesures restrictives à l'encontre de la Syrie, http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/
?uri=CELEX:32013D0185&from=FR >, consulté le 1er mai 2015), "the country's most powerful businessman" et "Assad family's banker" (cf. New York Times, Syrian Businessman Becomes Magnet for Anger and Dissent, 30 avril 2011, < http://www.nytimes.com/2011/05/01/world/
asia/01makhlouf.html >, consulté le 4 mai 2015), "a close friend and confidant of Assad" (cf. Reuters, Syria's Makhlouf owes fortune and infamy to Assad, 16 juin 2011, < http://www.reuters.com/article/
2011/06/16/us-syria-tycoon-idUSTRE75F7Z420110616 >, consulté le
4 mai 2015), "[the] Syria's richest man" et "[the] regime heavyweight" (cf. The Guardian, Syria's richest man promises massive charity giveaway, 17 juin 2011, < http://www.theguardian.com/world/2011/jun/17/
syria-richest-man-promises-giveaway >, consulté le 4 mai 2015) ou, en référence à ses parts dans chaque nouvelle entreprise du pays, "Mr. Five Percent" (cf. Al-Akhbar [Beirut], Rami Makhlouf: Buying Syria One Bank at a Time, 10 juillet 2012, < http://english.al-akhbar.com/node/9621 >, consulté le 4 mai 2015). Selon The Guardian, le recourant revêtirait donc une importance particulière pour la famille Assad (cf. The Guardian, Syria's richest man promises massive charity giveaway, 17 juin 2011, < http://www.theguardian.com/world/2011/jun/17/syria-richest-man-promises-giveaway >, consulté le 4 mai 2015). Le Monde rapporte que, dans la mesure où le recourant serait le gestionnaire des avoirs de la famille au pouvoir, il serait "[le] premier bénéficiaire" d'un système corrompu (cf. Le Monde (Blogs), Rami Makhlouf, de l'affairisme à l'illusionnisme, 28 juin 2011, < http://syrie.blog.lemonde.fr/2011/06/28/
rami-makhlouf-de-laffairisme-a-lillusionnisme/ , consulté le 4 mai 2015). En outre, le Département du Trésor américain le décrit comme un "[...] powerful Syrian businessman and regime insider whom improperly benefits from and aids the public corruption of Syrian regime officials." (cf. U.S. Treasury Department, Rami Makhluf Designated for Benefiting from Syrian Corruption, 21 février 2008, , consulté le 4 mai 2015). Les réformes de son cousin Bachar El-Assad auraient ouvert l'économie jusque-là dirigée par l'Etat. Selon Al Jazeera, ces réformes ont eu pour conséquence de créer un "unpleasant marriage of neoliberalism with crony capitalism" et ont fait du recourant l'homme le plus riche de Syrie, ceci alors que la situation des plus démunis s'est péjorée, que le chômage s'est accru et que la structure de la société s'est effondrée
(cf. Al Jazeera, Dubious wisdom: Assad's waiting game, 29 novembre 2013, < http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/2013/11/dubious-wisdom-assad-waiting-game-201311277454646897.html >, consulté le 4 mai 2015). Le groupe de recherche indépendant "Middle East Research and Information Project" qualifie la relation entre le recourant et le président syrien de "[...] classic predatory arrangement, whereby his unquestioning political loyalty buys him commercial monopolies bestowed by the state" (cf. Middle East Research and
Information Project [MERIP], Asad's Lost Chances, 13 avril 2011, < http://ns2.merip.org/mero/mero041311 >, consulté le 6 mai 2015). Le Département du Trésor américain décrit ainsi la manière par laquelle le recourant accède à des projets étatiques présentant des intérêts commerciaux : "Makhluf's influence with certain Syrian government officials has led to his being able to control the issuance of certain types of profitable commodities contracts. His close business associations with some Syrian cabinet ministers have enabled him to gain access to lucrative oil exploration and power plant projects. Makhluf's preferential access to Syrian economic sectors has led to complaints about him from members of the Syrian business community" (cf. U.S. Treasury Department, Rami Makhluf Designated for Benefiting from Syrian Corruption, 21 février 2008, < http://www.treasury.gov/press-center/press-releases/Pages/hp834.aspx > consulté le 4 mai 2015). Le recourant devrait sa fortune estimée à six milliards de dollars (cf. Le Monde [Blogs], Rami Makhlouf, de l'affairisme à l'illusionnisme, 28 juin 2011, < http://syrie.blog.lemonde.fr/2011/06/28/rami-makhlouf-de-laffairisme-a-lillusionnisme/ >, consulté le 4 mai 2015) à son cousin Bachar El-Assad (cf. Reuters, Syria's Makhlouf owes fortune and infamy to Assad, 16 juin 2011, < http://www.reuters.com/article/2011/06/16/us-syria-tycoon-idUSTRE75F7Z420110616 >, consulté le 4 mai 2015). Celle-ci serait composée notamment de parts de la société de télécommunication Syriatel valant plus d'un milliard de dollars (cf. Le Monde [Blogs], Rami Makhlouf, de l'affairisme à l'illusionnisme, 28 juin 2011, < http://syrie.blog.lemonde.fr/2011/06/28/rami-makhlouf-de-laffairisme-a-lillusionnisme/ , consulté le 4 mai 2015). Avec seuls deux opérateurs en Syrie, il y aurait peu de concurrence sur ce marché dont le contrôle serait effectué par des organisations proches du gouvernement, lequel percevrait des sommes annuelles considérables de la part des opérateurs de téléphonie mobile (cf. Freedom House, Safety on the Line: Exposing the myth of mobile communication security - Syrian ArabRepublic, 9 août 2012, http://www.freedomhouse.org/sites/default/
files/Safety%20on%20the%20Line.pdf >, consulté le 4 mai 2015). Les rentrées d'argent de Syriatel au premier semestre de l'année 2011 se chiffreraient à 25'832 milliards de livres syriennes. Ce montant correspond à plus de 445 millions de francs suisses (cours au 1er juillet 2011). Selon Le Monde, cette part au bénéfice représente sept pour cent du budget de l'Etat syrien. En outre, le recourant détient d'importantes parts du journal proche du régime Al Watan et de la chaîne radiotélévisée Ninar (cf. Le Monde [Blogs], Rami Makhlouf, de l'affairisme à l'illusionnisme, 28 juin 2011, < http://syrie.blog.lemonde.fr/2011/06/28/
rami-makhlouf-de-laffairisme-a-lillusionnisme/ >, consulté le 4 mai 2015). Al Watan est paru pour la première fois au mois de novembre 2006 et a été qualifié par l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch de journal quotidien à caractère politique ("a daily political newspaper",
cf. Human Rights Watch, A Wasted Decade - Human Rights in Syria
during Bashar al-Asad's First Ten Years in Power, 07/2010, < http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/syria0710webwcover.pdf >, consulté le 4 mai 2015). Actionnaire majoritaire de la Holding Cham (cf. Le Monde [Blogs], Rami Makhlouf, de l'affairisme à l'illusionnisme, 28 juin 2011, < http://syrie.blog.lemonde.fr/2011/06/28/rami-makhlouf-de-laffairisme-a-lillusionnisme >, consulté le 4 mai 2015), le recourant est le président suppléant de ce groupe qui a été fondé en 2007 par septante-trois investisseurs et un capital de plus de trois cent soixante millions de dollars ; ce groupe a été chargé par le gouvernement de rénover l'infrastructure de l'Etat (cf. New York Times, Syrian Businessman Becomes Magnet for Anger and Dissent, 30 avril 2011, < http://www.nytimes.com/2011/05/01/world/asia/01makhlouf.html , consulté le 4 mai 2015). Dans une interview accordé au New York Times au mois de mai 2011, le recourant de dire "[...] that the ruling elite - staffed by Mr. Assad's relatives and contemporaries - had grown even closer during the crisis. Though Mr. Assad has the final say, [...], policies were formulated as 'a joint decision'" (cf. New York Times, Syrian Elite to Fight Protests to 'the End', 10 mai 2011 http://www.nytimes.com/2011/
05/11/world/middleeast/11makhlouf.html?ref=basharalassad , consulté le 4 mai 2015). Il ressort d'un autre article du même journal que le recourant aurait dit "[...] that he and other relatives participate in the government's decisions" (cf. New York Times, An Update on the
Assad Inner Circle, 24 décembre 2012, < http://www.nytimes.com/
interactive/2012/12/25/world/middleeast/assad-inner circle.html?ref=
middleeast >, consulté le 4 mai 2015). Il manipulerait aussi le système judiciaire syrien par ses relations avec la classe dirigeante et se servirait de membres des services secrets syriens pour intimider ses rivaux commerciaux (cf. U.S. Treasury Department, Rami Makhluf Designated for Benefiting from Syrian Corruption, 21 février
2008, < http://www.treasury.gov/press-center/press releases/Pages/
hp834.aspx >, consulté le 4 mai 2015).

3.3.2 Les sources indiquées, lesquelles se recoupent, font état d'une grande proximité du recourant avec le gouvernement, tant sur le plan économique que sur le plan personnel. Les éléments exposés plus haut constituent des signes tangibles que le recourant entretient des liens étroits avec le pouvoir en place et qu'il est en mesure, compte tenu de sa fortune colossale, de soutenir le régime.

3.4 Il sied à ce stade d'examiner si le recourant est parvenu à apporter des contre-preuves aptes à renverser cette première conclusion.

3.4.1 Le recourant déclare que, après des études d'ingénierie civile à l'Université de Damas, il aurait accompli la totalité de son parcours professionnel dans le secteur privé (hormis un poste de conseiller au Ministère de l'industrie occupé durant sa formation). Il se serait lancé dans la vie professionnelle en ouvrant un commerce de détail en "duty free" à Damas, puis, grâce au succès de celui-ci, il aurait ouvert sept autres points de vente situés dans plusieurs zones hors-taxes proches des frontières syriennes. En 2000, le recourant aurait fondé la compagnie de téléphonie Syriatel dans le but de développer un réseau de téléphonie mobile dans le pays et aurait souscrit une part importante du capital-actions de cette société. Depuis lors, la société Syriatel opèrerait sur le marché de la téléphonie mobile grâce à l'important réseau qu'elle aurait mis en place dans le pays. Cette société aurait en outre conclu des accords de roaming international avec deux cent septante-deux opérateurs de téléphonie dans le monde (dont un opérateur suisse). Syriatel qui ne jouirait aucunement d'un monopole d'Etat emploierait deux mille collaborateurs et compterait six millions d'abonnés, ce qui représente cinquante-cinq pour cent du marché syrien de la téléphonie mobile. En tant qu'entreprise privée, elle détiendrait l'une des trois concessions de téléphonie mobile. Le marché syrien de la téléphonie mobile se serait d'ailleurs progressivement ouvert à la concurrence au cours de la dernière décennie, une concession supplémentaire ayant été délivrée par le gouvernement syrien en 2010. A ces propos le recourant fait référence à l'article de La Tribune intitulé "France Télécom postule pour devenir le 3ème opérateur mobile syrien", publié le 15 novembre 2010 et à l'article paru le 31 mars 2011 sur Le Figaro intitulé "France Télécom laisse de côté la Syrie". En homme d'affaires avisé, le recourant aurait contribué à l'ouverture en Syrie d'une économie de marché amorcée en 2000. La libéralisation de l'économie aurait permis à ce pays de doubler son produit intérieur brut au cours des dix dernières années. Le pays serait passé progressivement d'une économie fortement contrôlée par l'Etat à une économie de marché plus libre où le secteur privé jouerait un rôle important. La libéralisation du secteur bancaire et du commerce extérieur auraient permis à l'économie de connaître un essor considérable. Dans ce contexte économique, la réussite du recourant n'aurait rien d'exceptionnel, ni d'illicite. La guerre civile actuelle serait toutefois en train de ruiner le pays et ses entrepreneurs dont le recourant fait partie. Homme d'affaires fortuné et connu dans son pays, le recourant serait entretemps devenu une cible privilégiée des
mouvements d'opposition qui l'accuseraient à tort d'avoir financé la répression des manifestants. Les accusations dont le recourant fait l'objet seraient contredites par ses prises de position publiques depuis le début des manifestations. Le 16 juin 2011, soit peu de temps après le début des protestations, le recourant aurait annoncé qu'il cessait tout nouveau développement de ses affaires pour se consacrer à des projets caritatifs. France Télévisions aurait d'ailleurs rapporté que le recourant avait annoncé vouloir vendre sa participation dans la société Syriatel et affecter une partie du produit de cette vente à la prise en charge des familles des martyrs de Syrie qui ont été tués dans les événements récents. Le recourant aurait également communiqué à la presse qu'il entendait agir au travers de la Fondation caritative Al Boustan, constituée en 1999 et dont il serait le principal contributeur. Cette fondation apporterait un soutien aux veuves et orphelins et financerait des bourses d'études. Elle prendrait principalement en charge le coût d'opérations chirurgicales faites dans quatorze hôpitaux publics et assurerait la modernisation de certains dispensaires et centres de soins. En 2010, Al Boustan aurait financé huit cents opérations de chirurgie cardiaque. En 2011, la fondation aurait projeté d'en financer deux fois plus sur toute l'étendue du territoire syrien. Toutefois, la majorité des projets de celle-ci seraient pour l'heure bloqués, les sanctions prises contre son principal contributeur ne lui permettant plus de soutenir la fondation.

3.4.2

3.4.2.1 Compte tenu de la jurisprudence du Tribunal fédéral (cf. arrêt 2C_721/2012 consid. 5.3.4, non publié in ATF 139 II 384) et au regard des différentes sources médiatiques, mais aussi institutionnelles ou étatiques (cf. rapports des 23 novembre 2011 et 22 février 2012 de la Commission d'enquête indépendante et internationale de l'ONU < http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/HRCouncil/RegularSession/Session19/A-HRC-19-69_fr.pdf >, consulté le 19.02.2015 ; décision du Conseil de l'UE 2013/185/PESC du 22 avril 2013 ; rapport du Département du Trésor américain cf. supra consid. 3.3.1 i.f.), qui rapportent les liens familiaux et économiques unissant le recourant et le pouvoir, il y a lieu de considérer qu'il existe un faisceau d'indices suffisant qui confine à la certitude que le recourant est en mesure de soutenir financièrement la politique du gouvernement syrien. S'agissant de l'argument du recourant selon lequel la force probante d'articles de presse parus sur Internet serait faible, il est dénué de pertinence en l'espèce, dans la mesure où les sources électroniques principalement citées, à savoir The New York Times, Reuters, The Guardian, Le Monde et La Tribune, sont des journaux de grande renommée et fondés de longue date qui publient également sur papier. Il importe peu que les avoirs bancaires en question n'aient, comme le prétend le recourant, jamais été destinés à servir le régime, dès lors que les mesures attaquées visent à empêcher tout financement du régime syrien au moyen d'avoirs déposés en Suisse et qu'elles n'ont pas pour objectif de sanctionner un comportement répréhensible préalable. En insistant sur son implication dans l'économie syrienne, le recourant renforce la conviction selon laquelle il est proche du régime, la situation économique d'un pays étant intimement lié au pouvoir politique. Les prises de position publiques par lesquelles il a exprimé son détachement politique et son engagement dans des projets caritatifs apparaissent comme peu crédibles au regard de ses déclarations antérieures, déclarations par lesquelles il vantait précisément son influence directe dans les décisions prises par le gouvernement ; elles semblent davantage constituer une réaction aux sanctions prises à son encontre. Quant à l'affirmation selon laquelle France Télévisions aurait rapporté qu'il avait annoncé vouloir vendre sa participation dans la société Syriatel et affecter une partie du produit de cette vente à la prise en charge des familles des martyrs tués, elle n'est toujours pas prouvée ; quand bien même cette vente serait établie, il pourrait très bien ne s'agir, là aussi, que d'une réaction face aux mesures prises à son encontre. En outre, la simple existence de la fondation caritative du
recourant Al Boustan ne démontre en rien que le recourant a pris ses distances avec le régime et la répression de l'opposition. Le recourant a de surcroît un intérêt personnel et direct au maintien du régime actuel s'il entend conserver son statut et par là son niveau de vie.

3.4.2.2 L'argument du recourant selon lequel l'autorité inférieure n'aurait pas cherché à établir la vérité par un contrôle approfondi, objectif et exhaustif de la situation en usant de tous les moyens de preuve à disposition doit être écarté dans la mesure où il ressort de la décision querellée que les faits ont été valablement établis, les motifs de celle-ci étant largement plus développés que les motifs ressortant de l'annexe 7 à l'O-Syrie et qui ont mené à l'inscription du recourant (cf. ATF 139 II 384 consid. 2.3 par. 1 in fine). Une instruction plus approfondie n'est pas nécessaire en tant que les liens du recourant avec le pouvoir en place apparaissent plus que vraisemblables. Enfin, il n'est pas tenu compte de l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme invoqué par le recourant (cf. arrêt de la CourEDH Al-Dulimi et Montana Inc c. Suisse du 26 novembre 2013 [requête n°5809/08]) dans la mesure où, faisant l'objet d'un recours pendant devant la Grande Chambre de cette autorité, cet arrêt n'est pas définitif (cf. Cour européenne des droits de l'homme, deuxième section, arrêt Al-Dulimi et Montana Inc c. Suisse du 26 novembre 2013, requête n° 5809/08 < http://hudoc.echr.coe.int/
sites/eng/pages/search.aspx?i=001-138563#{"itemid":["001-138563"]} >, consulté le 9 juin 2015).

3.4.3 Compte tenu des indices probants indiquant un rapport privilégié avec le régime, il appert que les contre-arguments soulevés par le recourant ne sont pas suffisants ou, pour peu qu'ils soient prouvés, s'avèrent dénués de toute pertinence.

3.5 Il ressort de ce qui précède que les griefs du recourant portant sur la constatation des faits et leur appréciation ainsi que la violation de l'art. 12
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova:
a  documenti;
b  informazioni delle parti;
c  informazioni o testimonianze di terzi;
d  sopralluoghi;
e  perizie.
PA doivent être rejetés.

4.
Le recourant prétend que son inscription dans l'annexe porte atteinte à ses droits fondamentaux, plus précisément à sa liberté économique (art. 27
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 27 Libertà economica - 1 La libertà economica è garantita.
1    La libertà economica è garantita.
2    Essa include in particolare la libera scelta della professione, il libero accesso a un'attività economica privata e il suo libero esercizio.
Cst.), à son droit au respect de sa vie privée et familiale (art. 18
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 18 Limitazioni dell'uso di restrizioni ai diritti - Le limitazioni che, in base alla presente Convenzione, sono poste a detti diritti e libertà non possono essere applicate che per lo scopo per il quale sono state previste.
CEDH, 17 Pacte ONU II, 13 Cst.), ainsi qu'à son droit à la
garantie de la propriété (art. 26
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 26 Garanzia della proprietà - 1 La proprietà è garantita.
1    La proprietà è garantita.
2    In caso d'espropriazione o di restrizione equivalente della proprietà è dovuta piena indennità.
Cst.).

Du fait de sa présence sur la liste, le recourant serait atteint dans sa liberté économique (art. 27
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 27 Libertà economica - 1 La libertà economica è garantita.
1    La libertà economica è garantita.
2    Essa include in particolare la libera scelta della professione, il libero accesso a un'attività economica privata e il suo libero esercizio.
Cst.) dans la mesure où il lui est fait interdiction d'entretenir des relations d'affaires avec des partenaires suisses. De telles mesures jetteraient le discrédit sur sa probité en l'associant à un conflit dans lequel il ne jouerait aucun rôle. Le recourant aurait pour habitude de traiter avec de nombreux investisseurs internationaux et aurait d'ailleurs beaucoup oeuvré pour améliorer les conditions d'attractivité du marché syrien. Selon ses dires, les conditions de l'art. 36
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 36 Limiti dei diritti fondamentali - 1 Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
1    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
2    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono essere giustificate da un interesse pubblico o dalla protezione di diritti fondamentali altrui.
3    Esse devono essere proporzionate allo scopo.
4    I diritti fondamentali sono intangibili nella loro essenza.
Cst. permettant la restriction des droits fondamentaux ne seraient pas remplies. Dès lors, l'atteinte à la liberté économique du recourant ne serait en tout état pas justifiée par un intérêt public. La décision querellée violerait le principe de proportionnalité, les mesures de coercition adoptées à l'encontre du recourant n'étant ni adéquates ni nécessaires pour lutter d'une quelconque manière contre le régime du président syrien. De telles mesures ne permettraient pas d'atteindre le but visé par l'O-Syrie. Le recourant soulève à nouveau l'argument selon lequel le législateur suisse se serait contenté de reprendre de façon grégaire les mesures adoptées au niveau européen sans effectuer de contrôle du bien-fondé de ces mesures.

Selon le recourant, sa présence sur l'annexe à l'O-Syrie violerait aussi son droit au respect de sa vie privée et familiale (art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH, 17 Pacte ONU II, 13 Cst.). Il serait admis que les importantes restrictions de déplacement imposées aux personnes figurant sur la liste sont susceptibles de nuire à leur vie privée et familiale, à leur réputation ainsi qu'à leur liberté de mouvement. L'interdiction de territoire en Suisse constituerait déjà une atteinte importante à la liberté personnelle du recourant.

S'agissant de la restriction à la garantie de la propriété (art. 26
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 26 Garanzia della proprietà - 1 La proprietà è garantita.
1    La proprietà è garantita.
2    In caso d'espropriazione o di restrizione equivalente della proprietà è dovuta piena indennità.
Cst.), les conditions de l'art. 36
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 36 Limiti dei diritti fondamentali - 1 Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
1    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
2    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono essere giustificate da un interesse pubblico o dalla protezione di diritti fondamentali altrui.
3    Esse devono essere proporzionate allo scopo.
4    I diritti fondamentali sono intangibili nella loro essenza.
Cst. ne seraient pas non plus remplies en l'espèce. En refusant de retirer le recourant de l'annexe 7 à l'O-Syrie, les autorités suisses n'auraient pas effectué la pesée des intérêts à laquelle elles auraient dû se livrer. Le principe de proportionnalité ne serait donc pas respecté. Le recourant conçoit mal les raisons du gel de ses avoirs, puisque rien n'indiquerait que ces actifs seraient susceptibles d'être rapatriés en Syrie. Enfin, ces restrictions seraient totalement disproportionnées.

4.1 Relativement à la violation des droits fondamentaux du recourant, l'autorité inférieure renvoie à deux arrêts rendus par le Tribunal en date du 14 juin 2012 (cf. arrêts du TAF B-3488/2011 consid. 7 et B-5196/2011 consid. 7).

4.2

4.2.1 Appelé à se prononcer sur la violation de la liberté personnelle et la garantie de la propriété dans les cas liés à l'O-Syrie, le Tribunal fédéral a examiné si cette atteinte remplissait les conditions ancrées à l'art. 36
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 36 Limiti dei diritti fondamentali - 1 Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
1    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
2    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono essere giustificate da un interesse pubblico o dalla protezione di diritti fondamentali altrui.
3    Esse devono essere proporzionate allo scopo.
4    I diritti fondamentali sono intangibili nella loro essenza.
Cst., à savoir être fondées sur une base légale, justifiées par un intérêt public ou par la protection d'un droit fondamental d'autrui et respecter le principe de la proportionnalité. Il a d'abord constaté que les mesures contestées reposaient sur une base légale, soit les art. 1
SR 946.231 Legge federale del 22 marzo 2002 sull'applicazione di sanzioni internazionali (Legge sugli embarghi, LEmb) - Legge sugli embarghi
LEmb Art. 1 Oggetto - 1 La Confederazione può disporre misure coercitive per applicare le sanzioni volte a far rispettare il diritto internazionale pubblico, in particolare i diritti dell'uomo, adottate dall'Organizzazione delle Nazioni Unite, dall'Organizzazione per la sicurezza e la cooperazione in Europa o dai principali partner commerciali della Svizzera.
1    La Confederazione può disporre misure coercitive per applicare le sanzioni volte a far rispettare il diritto internazionale pubblico, in particolare i diritti dell'uomo, adottate dall'Organizzazione delle Nazioni Unite, dall'Organizzazione per la sicurezza e la cooperazione in Europa o dai principali partner commerciali della Svizzera.
2    Sono fatte salve le misure del Consiglio federale volte a preservare gli interessi del Paese ai sensi dell'articolo 184 capoverso 3 della Costituzione federale.
3    Le misure coercitive possono segnatamente:
a  limitare, direttamente o indirettamente, il traffico delle merci, dei servizi, dei pagamenti e dei capitali, la circolazione delle persone e gli scambi scientifici, tecnologici e culturali;
b  consistere in divieti, obblighi di autorizzazione e di notificazione nonché in altre restrizioni di diritti.
et 2
SR 946.231 Legge federale del 22 marzo 2002 sull'applicazione di sanzioni internazionali (Legge sugli embarghi, LEmb) - Legge sugli embarghi
LEmb Art. 2 Competenza - 1 Il Consiglio federale è competente per emanare le misure coercitive. Può stabilire deroghe per sostenere attività umanitarie o per tutelare interessi svizzeri.
1    Il Consiglio federale è competente per emanare le misure coercitive. Può stabilire deroghe per sostenere attività umanitarie o per tutelare interessi svizzeri.
2    Può segnatamente stabilire deroghe ai sensi del capoverso 1 per la fornitura di derrate alimentari, medicinali e mezzi terapeutici che servono a scopi umanitari.
3    Le misure coercitive sono emanate sotto forma di ordinanza.
LEmb. S'agissant de l'intérêt public le Tribunal fédéral a ensuite estimé que la reprise par la Suisse de sanctions décrétées par l'un des principaux partenaires commerciaux du pays - en l'occurrence l'UE - aux fins de faire respecter le droit international public, en particulier les droits de l'homme, visait à éviter que la Suisse ne devienne une "plaque tournante du trafic de contournement" (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_721/2012 consid. 6.3 non publié in ATF 139 II 384 ; arrêt du Tribunal fédéral 2C_722/2012 consid. 6.3 ; cf. Message du Conseil fédéral concernant la loi fédérale
sur l'application de sanctions internationales du 20 décembre 2000,
FF 2001 1341, 1364), ce qui nuirait à l'efficacité des sanctions et porterait préjudice à l'image du pays ; en cela réside l'intérêt public des mesures de coercition. Cet intérêt se trouve également donné en l'espèce compte tenu des liens plus que vraisemblables que le recourant entretient avec le régime (cf. supra consid. 3.4.3).

4.2.2 Il reste à examiner si la mesure respecte le principe de la proportionnalité qui se compose traditionnellement des règles d'aptitude - qui exige que le moyen choisi soit propre à atteindre le but fixé -, de nécessité - qui impose qu'entre plusieurs moyens adaptés, on choisisse celui qui porte l'atteinte la moins grave aux intérêts privés - et de proportionnalité au sens étroit qui met en balance les effets de la mesure choisie sur la situation de l'administré et sur le résultat escompté du point de vue de l'intérêt public (cf. ATF 130 II 425 consid. 5.2 ; 125 I 474 consid. 3).

4.2.2.1 S'agissant de mesures prises en vue de sauvegarder les intérêts de la Suisse et ayant des implications politiques importantes, les instances judiciaires doivent faire preuve de retenue dans l'examen de la nécessité de celles-ci et dans la pesée des intérêts en présence (cf. ATF 132 I 229 consid. 10.3 ; arrêt du Tribunal fédéral 2C_721/2012 consid. 6.2 non publié in ATF 139 II 384 ; arrêt du Tribunal fédéral 2C_722/2012 consid. 6.2).

4.2.2.2 Visant à éviter que les sanctions prononcées par les partenaires commerciaux de la Suisse puissent être contournées et dès lors qu'il est vraisemblable de manière prépondérante que le recourant soit proche du gouvernement syrien (cf. supra consid. 3.4.3), son inscription dans l'annexe de l'ordonnance s'avère conforme aux conditions d'aptitude, de nécessité et de proportionnalité au sens étroit. A noter que les art. 10 al. 3 et 17 al. 2 O-Syrie permettent des exceptions afin de pallier notamment les cas de rigueur, des exceptions qui ne trouvent toutefois pas application dans le cas d'espèce. L'importance du préjudice encouru par le recourant ne l'emporte donc pas sur l'intérêt public poursuivi par le biais des mesures de coercition.

Les mesures prononcées à l'égard du recourant respectent ainsi le principe de la proportionnalité.

4.3 Il découle de ce qui précède que la restriction des droits fondamentaux du recourant est licite au regard de l'art. 36
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 36 Limiti dei diritti fondamentali - 1 Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
1    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
2    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono essere giustificate da un interesse pubblico o dalla protezione di diritti fondamentali altrui.
3    Esse devono essere proporzionate allo scopo.
4    I diritti fondamentali sono intangibili nella loro essenza.
Cst.

5.
Sur le vu de l'ensemble de ce qui précède, la décision entreprise ne viole pas le droit fédéral et ne traduit pas un excès ou un abus du pouvoir d'appréciation. Elle ne relève pas non plus d'une constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents et n'est pas inopportune (art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA). Dès lors, mal fondé, le recours doit être rejeté.

6.

6.1 Les frais de procédure, comprenant l'émolument judiciaire et les débours, doivent être mis à la charge de la partie qui succombe (art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
PA et art. 1 al. 1
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 1 Spese processuali - 1 Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi.
1    Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi.
2    La tassa di giustizia copre le spese per la fotocopiatura delle memorie delle parti e gli oneri amministrativi normalmente dovuti per i servizi corrispondenti, quali le spese di personale, di locazione e di materiale, le spese postali, telefoniche e di telefax.
3    Sono disborsi, in particolare, le spese di traduzione e di assunzione delle prove. Le spese di traduzione non vengono conteggiate se si tratta di traduzioni tra lingue ufficiali.
du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral [FITAF, RS 173.320.2]). L'émolument judiciaire est calculé en fonction de la valeur litigieuse, de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la façon de procéder des parties et de leur situation financière (art. 2 al. 1
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
1    La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
2    Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2
3    In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato.
et 4
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
1    La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
2    Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2
3    In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato.
FITAF).

En l'espèce, le recourant a succombé dans l'ensemble de ses conclusions. En conséquence, les frais de procédure qui s'élèvent à 50'000 francs doivent être intégralement mis à sa charge. Ils seront compensés par l'avance de frais de 50'000 francs déjà versée par le recourant.

6.2 Compte tenu de l'issue de la procédure, le recourant n'a pas droit à des dépens (art. 64 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
PA et art. 7
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
1    La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
2    Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione.
3    Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili.
4    Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili.
5    L'articolo 6a è applicabile per analogia.7
FITAF a contrario).

(le dispositif se trouve à la page suivante)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté.

2.
Le frais de procédure fixés à 50'000 francs sont mis à la charge du recourant. Ce montant sera compensé, dès l'entrée en force du présent arrêt, par l'avance de frais déjà versée de 50'000 francs.

3.
Il n'est pas alloué de dépens.

4.
Le présent arrêt est adressé :

- au recourant (acte judiciaire)

- à l'autorité inférieure (n° de réf. COO.2101.103.4.749468 ;
acte judiciaire)

Le président du collège : La greffière :

Pietro Angeli-Busi Camilla Fumagalli

Indication des voies de droit :

La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi:
a  contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico;
b  contro gli atti normativi cantonali;
c  concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari.
, 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
ss et 100 LTF). Le mémoire doit être rédigé dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. La décision attaquée et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains du recourant (art. 42
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1bis    Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF).

Expédition : 15 juin 2015
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : B-3795/2013
Data : 15. giugno 2015
Pubblicato : 27. ottobre 2017
Sorgente : Tribunale amministrativo federale
Stato : Inedito
Ramo giuridico : Commercio con l'estero, garanzia dei rischi delle esportazioni, garanzia dei rischi degli investimenti
Oggetto : Décision confirmée, TF 2C_673/2015 du 10.10.2017. Mesures de coercition - ordonnance instituant des mesures à l'encontre de la Syrie


Registro di legislazione
CEDU: 8 
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
18
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 18 Limitazioni dell'uso di restrizioni ai diritti - Le limitazioni che, in base alla presente Convenzione, sono poste a detti diritti e libertà non possono essere applicate che per lo scopo per il quale sono state previste.
Cost: 26 
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 26 Garanzia della proprietà - 1 La proprietà è garantita.
1    La proprietà è garantita.
2    In caso d'espropriazione o di restrizione equivalente della proprietà è dovuta piena indennità.
27 
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 27 Libertà economica - 1 La libertà economica è garantita.
1    La libertà economica è garantita.
2    Essa include in particolare la libera scelta della professione, il libero accesso a un'attività economica privata e il suo libero esercizio.
29 
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
36
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 36 Limiti dei diritti fondamentali - 1 Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
1    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono avere una base legale. Se gravi, devono essere previste dalla legge medesima. Sono eccettuate le restrizioni ordinate in caso di pericolo grave, immediato e non altrimenti evitabile.
2    Le restrizioni dei diritti fondamentali devono essere giustificate da un interesse pubblico o dalla protezione di diritti fondamentali altrui.
3    Esse devono essere proporzionate allo scopo.
4    I diritti fondamentali sono intangibili nella loro essenza.
LEmb: 1 
SR 946.231 Legge federale del 22 marzo 2002 sull'applicazione di sanzioni internazionali (Legge sugli embarghi, LEmb) - Legge sugli embarghi
LEmb Art. 1 Oggetto - 1 La Confederazione può disporre misure coercitive per applicare le sanzioni volte a far rispettare il diritto internazionale pubblico, in particolare i diritti dell'uomo, adottate dall'Organizzazione delle Nazioni Unite, dall'Organizzazione per la sicurezza e la cooperazione in Europa o dai principali partner commerciali della Svizzera.
1    La Confederazione può disporre misure coercitive per applicare le sanzioni volte a far rispettare il diritto internazionale pubblico, in particolare i diritti dell'uomo, adottate dall'Organizzazione delle Nazioni Unite, dall'Organizzazione per la sicurezza e la cooperazione in Europa o dai principali partner commerciali della Svizzera.
2    Sono fatte salve le misure del Consiglio federale volte a preservare gli interessi del Paese ai sensi dell'articolo 184 capoverso 3 della Costituzione federale.
3    Le misure coercitive possono segnatamente:
a  limitare, direttamente o indirettamente, il traffico delle merci, dei servizi, dei pagamenti e dei capitali, la circolazione delle persone e gli scambi scientifici, tecnologici e culturali;
b  consistere in divieti, obblighi di autorizzazione e di notificazione nonché in altre restrizioni di diritti.
2 
SR 946.231 Legge federale del 22 marzo 2002 sull'applicazione di sanzioni internazionali (Legge sugli embarghi, LEmb) - Legge sugli embarghi
LEmb Art. 2 Competenza - 1 Il Consiglio federale è competente per emanare le misure coercitive. Può stabilire deroghe per sostenere attività umanitarie o per tutelare interessi svizzeri.
1    Il Consiglio federale è competente per emanare le misure coercitive. Può stabilire deroghe per sostenere attività umanitarie o per tutelare interessi svizzeri.
2    Può segnatamente stabilire deroghe ai sensi del capoverso 1 per la fornitura di derrate alimentari, medicinali e mezzi terapeutici che servono a scopi umanitari.
3    Le misure coercitive sono emanate sotto forma di ordinanza.
8
SR 946.231 Legge federale del 22 marzo 2002 sull'applicazione di sanzioni internazionali (Legge sugli embarghi, LEmb) - Legge sugli embarghi
LEmb Art. 8 - La procedura per i ricorsi contro le decisioni adottate in virtù della presente legge è disciplinata dalle disposizioni generali sulla procedura federale.
LTAF: 31 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
32 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro:
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
33 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cquater  del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione;
cquinquies  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria;
cter  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria;
d  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti.
LTF: 42 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1bis    Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
82 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi:
a  contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico;
b  contro gli atti normativi cantonali;
c  concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari.
90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
PA: 5 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
12 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova:
a  documenti;
b  informazioni delle parti;
c  informazioni o testimonianze di terzi;
d  sopralluoghi;
e  perizie.
13 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 13 - 1 Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti:
1    Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti:
a  in un procedimento da esse proposto;
b  in un altro procedimento, se propongono domande indipendenti;
c  in quanto un'altra legge federale imponga loro obblighi più estesi d'informazione o di rivelazione.
1bis    L'obbligo di cooperazione non comprende la consegna di oggetti e documenti inerenti ai contatti tra una parte e il suo avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200033 sugli avvocati.34
2    L'autorità può dichiarare inammissibili le domande formulate nei procedimenti menzionati alle lettere a e b, qualora le parti neghino la cooperazione necessaria e ragionevolmente esigibile.
29 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 29 - La parte ha il diritto d'essere sentita.
48 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi:
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
49 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
50 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
52 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
63 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
64
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
1    L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato.
2    Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente.
3    Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza.
4    L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109
TS-TAF: 1 
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 1 Spese processuali - 1 Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi.
1    Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi.
2    La tassa di giustizia copre le spese per la fotocopiatura delle memorie delle parti e gli oneri amministrativi normalmente dovuti per i servizi corrispondenti, quali le spese di personale, di locazione e di materiale, le spese postali, telefoniche e di telefax.
3    Sono disborsi, in particolare, le spese di traduzione e di assunzione delle prove. Le spese di traduzione non vengono conteggiate se si tratta di traduzioni tra lingue ufficiali.
2 
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
1    La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
2    Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2
3    In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato.
7
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
1    La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa.
2    Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione.
3    Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili.
4    Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili.
5    L'articolo 6a è applicabile per analogia.7
Registro DTF
106-IA-161 • 115-IA-8 • 122-II-464 • 124-I-208 • 124-I-274 • 124-I-336 • 125-I-127 • 125-I-209 • 125-I-474 • 129-II-497 • 130-II-425 • 132-I-229 • 139-II-384
Weitere Urteile ab 2000
2C_721/2012 • 2C_722/2012
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
siria • autorità inferiore • tribunale federale • ue • mezzo di prova • interesse pubblico • diritto fondamentale • telefono cellulare • diritto di essere sentito • proporzionalità • tribunale amministrativo federale • persona fisica • libertà economica • garanzia della proprietà • esaminatore • violenza carnale • accertamento dei fatti • cedu • anticipo delle spese • comunicazione • dipartimento federale • tennis • consiglio federale • onu • patto onu ii • forza probatoria • libertà personale • corte europea dei diritti dell'uomo • internet • entrata in vigore • avviso • assunzione delle prove • calcolo • reiezione della domanda • decisione • atto giudiziario • obbligo di collaborare • stampa • bus • d'ufficio • sanzione internazionale • avere bancario • divieto d'entrata • crimine contro l'umanità • spese • informazione • libera valutazione delle prove • segreteria di stato dell'economia • violazione del diritto • situazione finanziaria • servizio informazioni • investimento • strada • giornale • monopolio di stato • direttiva • titolo • potere d'apprezzamento • indicazione erronea • prova facilitata • tempo atmosferico • effetto • membro di una comunità religiosa • accusato • duplica • autorità amministrativa • incarto • decisione d'irricevibilità • forma e contenuto • consiglio dei ministri • utile • moneta • parentela • estensione • ordinante • revisione • interesse privato • interesse personale • interesse degno di protezione • atto di ricorso • lettera • difesa militare • informazione erronea • rinnovazione di un edificio • partecipazione o collaborazione • ricorso in materia di diritto pubblico • parlamento • aumento • potere legislativo • coniuge • misura di protezione • dichiarazione • sostanza • petizione • notizie • accordo delle volontà • distanza • limitazione • salario • budget • abbonamento • indicazione dei rimedi giuridici • vedova • capitale azionario • borsa di studio • committente • infrastruttura • diritto internazionale pubblico • asia • consiglio dei diritti dell'uomo • stato giuridico • dubbio • commercio al minuto • incombenza • divisa • uri • corte d'assise • pressione • procedura amministrativa • commercio estero • diritto federale • guerra civile • losanna • caso rigoroso • valutazione della prova anticipata • organizzazione non governativa • lingua ufficiale • legittimazione ricorsuale • azionista maggioritario • valore litigioso • termine ricorsuale • patronato • relazione commerciale • autorità svizzera • questione di fatto • mese • decisione d'esecuzione • segreteria generale • avente diritto economico • esposizione dei fatti
... Non tutti
BVGE
2007/6
BVGer
B-3488/2011 • B-3795/2013 • B-5196/2011
AS
AS 2015/1681 • AS 2012/2339 • AS 2011/2193
FF
2001/1341