Tribunal federal
{T 0/2}
5A 706/2007/don
Urteil vom 14. März 2008
II. zivilrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Raselli, Präsident,
Bundesrichter Meyer, Bundesrichter Marazzi,
Gerichtsschreiber Schett.
Parteien
X.________,
Beschwerdeführerin,
vertreten durch Fürsprecherin Dr. Annette Spycher,
gegen
Y.________,
Beschwerdegegner,
vertreten durch Fürsprecher Thomas Hueber.
Gegenstand
Massnahmen nach Art. 137
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Beschwerde gegen den Entscheid des Obergerichts des Kantons Bern, Appellationshof, 2. Zivilkammer, vom 24. Oktober 2007.
Sachverhalt:
A.
A.a Y.________ (geb. 4. Juli 1962) und X.________ (geb. 29. Oktober 1970) lernten sich Ende 1996 in den USA kennen und lebten seit der Geburt ihrer Tochter A.________ am 18. November 1999 zusammen. Im August 2002 übersiedelten sie in die Schweiz und am 31. Dezember 2002 heirateten sie in Saanen. Am 1. Juni 2004 kam ihr Sohn B.________ zur Welt. X.________ (nachfolgend: Beschwerdeführerin) ist amerikanische und schweizerische Staatsangehörige. Y.________ (nachfolgend: Beschwerdegegner) ist amerikanischer Staatsangehöriger.
A.b Zwischen den Parteien ist beim Gerichtskreis XIII Obersimmental-Saanen ein Scheidungsverfahren hängig. Im Rahmen einer vorsorglichen Massnahme nach Art. 137
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Am 10. Januar 2007 reichte die Beschwerdeführerin ein eigenständiges Gesuch um vorsorgliche Massnahmen ein. Sie ersuchte um Unterstellung der beiden gemeinsamen Kinder unter ihre Obhut und um Verurteilung des Beschwerdegegners zur Zahlung von Kinderunterhalt.
A.c Mit Entscheid vom 23. August 2007 stellte der Gerichtspräsident 2 des Gerichtskreises XIII Obersimmental-Saanen die Auflösung des gemeinsamen Haushaltes per Februar 2006 fest (Ziff. 1), regelte die Kinderzuteilung und das Besuchsrecht des Vaters (Ziff. 2 und 3), errichtete eine Beistandschaft nach Art. 308
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 308 - 1 Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.401 |
|
1 | Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.401 |
2 | Elle peut conférer au curateur certains pouvoirs tels que celui de représenter l'enfant pour établir sa filiation paternelle et pour faire valoir sa créance alimentaire et d'autres droits, ainsi que la surveillance des relations personnelles.402 |
3 | L'autorité parentale peut être limitée en conséquence. |
B.
Dagegen reichte der Beschwerdegegner beim Obergericht des Kantons Bern Appellation ein. Mit Urteil vom 24. Oktober 2007 wurde erkannt:
"1. Es wird festgestellt, dass die Ziff. 1,2,3,4 und 6 des Entscheides des Gerichtspräsidenten 2 des Gerichtskreises XIII Obersimmental-Saanen vom 23. August 2007 in Rechtskraft erwachsen sind.
2. Die Beschwerdeführerin wird verpflichtet, dem Beschwerdegegner einen monatlich vorauszahlbaren Unterhaltsbeitrag wie folgt zu bezahlen:
- ab März 2006 bis und mit Oktober 2007 von Fr. 2'500.--
- ab November 2007 bis und mit Oktober 2008 von Fr. 3'000.--.
An die bis heute aufgelaufenen Unterhaltsbeiträge sind Zahlungen der Beschwerdeführerin von total Fr. 14'826.-- anzurechnen.
Es wird festgestellt, dass der Beschwerdegegner bis 30. Juni 2007 Sozialleistungen von Fr. 18'884.70 bezogen hat. Bis zu diesem Betrag hat die Beschwerdeführerin die aufgelaufenen Unterhaltsbeiträge abzüglich Fr. 14'826.-- direkt an die Einwohnergemeinde Saanen zu überweisen.
3. ..."
C.
Mit Eingabe vom 29. November 2007 hat die Beschwerdeführerin die Sache an das Bundesgericht weitergezogen. Sie beantragt, die Unterhaltsbeiträge an den Beschwerdegegner seien neu in einem folgende Beträge nicht übersteigenden Umfang festzusetzen: Ab März 2006 bis und mit Dezember 2007 Fr. 1'800.-- pro Monat, ab Januar 2008 bis und mit Oktober 2008 Fr. 1'200.-- pro Monat, unter Anrechnung der bereits geleisteten Zahlungen der Beschwerdeführerin im Betrag von Fr. 14'826.-- und unter Bestätigung, dass die Zahlung der aufgelaufenen Unterhaltsbeiträge bis zum Betrag von Fr. 18'884.70 direkt an die Sozialdienste der Einwohnergemeinde Saanen zu erfolgen habe. Eventualiter sei in Aufhebung des angefochtenen Urteils die Sache an die Vorinstanz zur Neubeurteilung zurückzuweisen.
Mit Präsidialverfügung vom 3. Januar 2008 wurde der Beschwerde die aufschiebende Wirkung zuerkannt. Es wurden keine Vernehmlassungen eingeholt.
Erwägungen:
1.
1.1 Beim Urteil des Obergerichts handelt es sich um eine vorsorgliche Massnahme für die Dauer des Scheidungsverfahrens (Art. 137
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
|
1 | Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
2 | Sont également sujettes au recours en matière civile: |
a | les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions: |
b1 | sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile, |
b2 | sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies, |
b3 | sur le changement de nom, |
b4 | en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage, |
b5 | en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux, |
b6 | les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte, |
b7 | ... |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à: |
|
1 | Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à: |
a | 15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer; |
b | 30 000 francs dans les autres cas. |
2 | Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable: |
a | si la contestation soulève une question juridique de principe; |
b | si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
c | s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
d | s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat; |
e | s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 51 Calcul - 1 La valeur litigieuse est déterminée: |
|
1 | La valeur litigieuse est déterminée: |
a | en cas de recours contre une décision finale, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente; |
b | en cas de recours contre une décision partielle, par l'ensemble des conclusions qui étaient litigieuses devant l'autorité qui a rendu cette décision; |
c | en cas de recours contre une décision préjudicielle ou incidente, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité compétente sur le fond; |
d | en cas d'action, par les conclusions de la demande. |
2 | Si les conclusions ne tendent pas au paiement d'une somme d'argent déterminée, le Tribunal fédéral fixe la valeur litigieuse selon son appréciation. |
3 | Les intérêts, les fruits, les frais judiciaires et les dépens qui sont réclamés comme droits accessoires, les droits réservés et les frais de publication du jugement n'entrent pas en ligne de compte dans la détermination de la valeur litigieuse. |
4 | Les revenus et les prestations périodiques ont la valeur du capital qu'ils représentent. Si leur durée est indéterminée ou illimitée, le capital est formé par le montant annuel du revenu ou de la prestation, multiplié par vingt, ou, s'il s'agit de rentes viagères, par la valeur actuelle du capital correspondant à la rente. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 51 Calcul - 1 La valeur litigieuse est déterminée: |
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1 | La valeur litigieuse est déterminée: |
a | en cas de recours contre une décision finale, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente; |
b | en cas de recours contre une décision partielle, par l'ensemble des conclusions qui étaient litigieuses devant l'autorité qui a rendu cette décision; |
c | en cas de recours contre une décision préjudicielle ou incidente, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité compétente sur le fond; |
d | en cas d'action, par les conclusions de la demande. |
2 | Si les conclusions ne tendent pas au paiement d'une somme d'argent déterminée, le Tribunal fédéral fixe la valeur litigieuse selon son appréciation. |
3 | Les intérêts, les fruits, les frais judiciaires et les dépens qui sont réclamés comme droits accessoires, les droits réservés et les frais de publication du jugement n'entrent pas en ligne de compte dans la détermination de la valeur litigieuse. |
4 | Les revenus et les prestations périodiques ont la valeur du capital qu'ils représentent. Si leur durée est indéterminée ou illimitée, le capital est formé par le montant annuel du revenu ou de la prestation, multiplié par vingt, ou, s'il s'agit de rentes viagères, par la valeur actuelle du capital correspondant à la rente. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 112 Notification des décisions - 1 Les décisions qui peuvent faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral sont notifiées aux parties par écrit. Elles doivent contenir: |
|
1 | Les décisions qui peuvent faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral sont notifiées aux parties par écrit. Elles doivent contenir: |
a | les conclusions, les allégués, les moyens de preuves offerts et les déterminations des parties lorsqu'elles ne résultent pas des pièces du dossier; |
b | les motifs déterminants de fait et de droit, notamment les dispositions légales appliquées; |
c | le dispositif; |
d | l'indication des voies de droit, y compris la mention de la valeur litigieuse dans les cas où la présente loi requiert une valeur litigieuse minimale. |
2 | Si le droit fédéral ou le droit cantonal le prévoit, l'autorité notifie généralement sa décision rapidement sans la motiver.105 Les parties peuvent alors en demander, dans les 30 jours, une expédition complète. La décision ne peut pas être exécutée avant que ce délai soit échu sans avoir été utilisé ou que l'expédition complète soit notifiée. |
3 | Si une décision attaquée ne satisfait pas aux exigences fixées à l'al. 1, le Tribunal fédéral peut soit la renvoyer à l'autorité cantonale en invitant celle-ci à la parfaire, soit l'annuler. |
4 | Dans les domaines où les autorités fédérales ont qualité pour recourir devant le Tribunal fédéral, le Conseil fédéral détermine quelles décisions les autorités cantonales doivent leur notifier. |
Gemäss der Streitwertberechnung der Beschwerdeführerin beträgt die Erhöhung der Unterhaltsbeiträge durch das Obergericht bis und mit Oktober 2008 Fr. 34'400.--. Diese Angabe ist richtig und die Streitwertgrenze gemäss Art. 74 Abs. 1 lit. b
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à: |
|
1 | Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à: |
a | 15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer; |
b | 30 000 francs dans les autres cas. |
2 | Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable: |
a | si la contestation soulève une question juridique de principe; |
b | si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
c | s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
d | s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat; |
e | s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets. |
1.2 Beim angefochtenen Urteil handelt es sich um eine vorsorgliche Massnahme im Sinn von Art. 98
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
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a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.90 |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100 |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 113 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours constitutionnels contre les décisions des autorités cantonales de dernière instance qui ne peuvent faire l'objet d'aucun recours selon les art. 72 à 89. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 118 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
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1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis en violation du droit au sens de l'art. 116. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 116 Motifs de recours - Le recours constitutionnel peut être formé pour violation des droits constitutionnels. |
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
Bundesgericht auch weiterhin nur klar und einlässlich erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen. Hingegen tritt es auf rein appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid nicht ein. Macht der Beschwerdeführer eine Verletzung des Willkürverbotes geltend, muss er anhand des angefochtenen Entscheides im Einzelnen darlegen, inwiefern dieser im Ergebnis an einem qualifizierten Mangel leidet (BGE 130 I 258 E. 1.3).
2.
2.1 Die Beschwerdeführerin rügt, der Beschwerdegegner habe im erstinstanzlichen Verfahren monatlich vorauszahlbare Unterhaltsbeiträge rückwirkend ab Februar 2006 verlangt. Er habe sein Begehren auch nach Abschluss des erstinstanzlichen Beweisverfahrens nicht beziffert. Damit sei die aus Art. 333 ZPO/BE sich ergebende Dispositionsmaxime verletzt worden.
2.2 Das Obergericht hat dazu ausgeführt, Anträge auf Geldleistungen müssten grundsätzlich ziffernmässig bestimmt sein. Ausnahmsweise würden an die ziffernmässige Bestimmung jedoch weniger strenge Anforderungen gestellt. Das sei namentlich dann der Fall, wenn der Umfang einer Geldleistung in das Befinden bzw. das Ermessen des Gerichts gestellt werde, was beispielsweise bei Schadenersatzleistungen durchaus üblich und zulässig sei. Im Übrigen habe das Gericht den Sinn eines Antrags durch Auslegung unter Heranziehung der Begründung zu ermitteln und dürfe nicht allein auf den Wortlaut abstellen (Leuch/Marbach/Kellerhals/Sterchi, Die Zivilprozessordnung für den Kanton Bern, N. 3a zu Art. 157
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SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 157 Libre appréciation des preuves - Le tribunal établit sa conviction par une libre appréciation des preuves administrées. |
Die Vorinstanz fährt fort, Massnahmen nach Art. 137
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2.3 Die Beschwerdeführerin beruft sich auf BGE 131 III 243 E. 5.1 S. 246, wonach das Bundesrecht den Kantonen die Zulassung unbezifferter Rechtsbegehren nur vorschreibe, wenn dem Gericht bei der Feststellung des erheblichen Sachverhalts ein Ermessen zukomme und sich die bezifferbare Forderung erst aus dem festgestellten Sachverhalt ergebe. Auch in diesen Ausnahmefällen schreibe aber das Bundesrecht in keinem Falle vor, dass es Umstände gebe, unter denen eine Forderung gar nie beziffert werden müsste.
Gemäss diesem Urteil hatte der Kläger gestützt auf Art. 336a Abs. 2
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SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 336a - 1 La partie qui résilie abusivement le contrat doit verser à l'autre une indemnité. |
|
1 | La partie qui résilie abusivement le contrat doit verser à l'autre une indemnité. |
2 | L'indemnité est fixée par le juge, compte tenu de toutes les circonstances; toutefois, elle ne peut dépasser le montant correspondant à six mois de salaire du travailleur. Sont réservés les dommages-intérêts qui pourraient être dus à un autre titre. |
3 | En cas de congé abusif au sens de l'art. 336, al. 2, let. c, l'indemnité ne peut s'élever au maximum qu'au montant correspondant à deux mois de salaire du travailleur.199 |
2.4 Prozesshandlungen und Rechtsbegehren sind nach Treu und Glauben auszulegen; unmassgeblich ist der wirkliche Wille (BGE 105 II 149 E. 2a S. 152).
Die Beschwerdeführerin macht weder geltend, noch ist ersichtlich, dass sie vor erster Instanz mangels hinreichend konkretem Begehren Nichteintreten auf das Gesuch beantragt hätte. Sie hat insbesondere vorgebracht, soweit das Gericht die Unterhaltsberechtigung des Beschwerdegegners prüfen sollte, sei zu beachten, dass sein Existenzminimum maximal Fr. 2'521.-- betrage (Kantonales Dossier I pag. 73). Die Beschwerdeführerin hat somit den Instanzenzug nicht ausgeschöpft. Zudem hat sie selber den erstinstanzlichen Entscheid nicht angefochten und geltend gemacht, die erste Instanz hätte auf das Gesuch mangels Bezifferung nicht eintreten dürfen. Sie kann auch deswegen nicht geltend machen, das Obergericht hätte auf das Gesuch mangels hinreichend konkreten Rechtsbegehren nicht eintreten dürfen. Sie hat den Unterhaltsbeitrag von Fr. 1'800.-- ab März 2006 und von Fr. 1'200.-- ab Januar 2008 vielmehr anerkannt. Vor Obergericht hat der Beschwerdegegner seinen Anspruch zudem beziffert (mindestens Fr. 6'930.--). Im Übrigen hat die Vorinstanz - wie erwähnt (E. 2.2 hiervor) - festgehalten, der Beschwerdegegner habe in seiner Gesuchsbegründung die notwendigen Grundlagen für die Berechnung seines Anspruchs dargelegt. Die Annahme des Obergerichts ist
bei dieser Sachlage nicht willkürlich, dass der Beschwerdegegner hinreichend deutlich zum Ausdruck gebracht hat, er beanspruche höhere Beiträge, als ihm von der ersten Instanz zugesprochen worden seien. Bei dieser Sachlage durfte das Obergericht auch das Rechtsschutzinteresse an der Beschwerdeführung bejahen.
3.
3.1
3.1.1 Die Beschwerdeführerin macht weiter geltend, das Obergericht habe gegen Art. 9
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SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
3.1.2 Die Vorinstanz hat dazu ausgeführt, bei der Festsetzung von Unterhaltsbeiträgen dürfe nach konstanter Praxis des Appellationshofes vom tatsächlichen Leistungsvermögen des Pflichtigen abgewichen und stattdessen von einem hypothetischen Einkommen ausgegangen werden, falls und soweit der Pflichtige bei gutem Willen bzw. bei ihm zumutbaren Anstrengungen mehr zu verdienen vermöchte, als er effektiv verdiene (BGE 128 III 5). Die Möglichkeit einer Erwerbssteigerung sei abhängig von den beruflichen Fähigkeiten, der verfügbaren Zeit sowie der Situation auf dem Arbeitsmarkt. Entscheidend seien ferner Faktoren wie Alter, Gesundheit und Ausbildung. Grundsätzlich könne ein hypothetisches Einkommen nur nach einer gewissen Übergangsfrist angerechnet werden (Ingeborg Schwenzer, a.a.O., N. 16 zu Art. 125
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 125 - 1 Si l'on ne peut raisonnablement attendre d'un époux qu'il pourvoie lui-même à son entretien convenable, y compris à la constitution d'une prévoyance vieillesse appropriée, son conjoint lui doit une contribution équitable. |
|
1 | Si l'on ne peut raisonnablement attendre d'un époux qu'il pourvoie lui-même à son entretien convenable, y compris à la constitution d'une prévoyance vieillesse appropriée, son conjoint lui doit une contribution équitable. |
2 | Pour décider si une contribution d'entretien est allouée et pour en fixer, le cas échéant, le montant et la durée, le juge retient en particulier les éléments suivants: |
1 | la répartition des tâches pendant le mariage; |
2 | la durée du mariage; |
3 | le niveau de vie des époux pendant le mariage; |
4 | l'âge et l'état de santé des époux; |
5 | les revenus et la fortune des époux; |
6 | l'ampleur et la durée de la prise en charge des enfants qui doit encore être assurée; |
7 | la formation professionnelle et les perspectives de gain des époux, ainsi que le coût probable de l'insertion professionnelle du bénéficiaire de l'entretien; |
8 | les expectatives de l'assurance-vieillesse et survivants et de la prévoyance professionnelle ou d'autres formes de prévoyance privée ou publique, y compris le résultat prévisible du partage des prestations de sortie. |
3 | L'allocation d'une contribution peut exceptionnellement être refusée en tout ou en partie lorsqu'elle s'avère manifestement inéquitable, en particulier parce que le créancier: |
1 | a gravement violé son obligation d'entretien de la famille; |
2 | a délibérément provoqué la situation de nécessité dans laquelle il se trouve; |
3 | a commis une infraction pénale grave contre le débiteur ou un de ses proches. |
Die Kammer fährt fort, der Beschwerdegegner sei heute 45-jährig, habe eine amerikanische Grundschulausbildung, dann aber das College nicht beendet und ausser einer Kapitänslizenz keinen Abschluss. Er spreche kaum deutsch und habe während der Ehe nur gelegentlich gearbeitet. Aus dem Kinderzuteilungsgutachten des IFB, Bern, gehe ausserdem hervor, dass der Beschwerdegegner an einem Alkoholproblem leide, welches fachmännische Betreuung und Begleitung notwendig mache. Unter diesen Umständen sei es nach Ansicht der Kammer heikel, ihm ohne Einräumen einer Übergangsfrist ein hypothetisches Einkommen anzurechnen. Auf der anderen Seite stehe fest, dass er in absehbarer Frist selbst für seinen gebührenden Unterhalt werde aufkommen müssen. Dafür spreche nicht nur die relativ kurze Dauer der Ehe, sondern insbesondere auch der Umstand, dass die Beschwerdeführerin einerseits durch ihre Erwerbstätigkeit und andererseits durch die Kinderbetreuung überproportional belastet sei. Daran werde sich auch in Zukunft nichts ändern. Der Beschwerdeführerin könne jedoch für eine beschränkte Zeit zugemutet werden, praktisch die gesamten ehelichen Lasten allein zu tragen und darüber hinaus für den Unterhalt des Beschwerdegegners aufzukommen. Die erste Instanz
hatte dem Beschwerdegegner dagegen ein hypothetisches Einkommen von Fr. 1'000.--, ab 1. Januar 2008 ein solches von Fr. 1'600.-- aufgerechnet.
3.1.3 Die Beschwerdeführerin macht geltend, das Alkoholproblem scheide ab Juli 2007 als Grund für die fehlende Arbeitsfähigkeit aus, weil der Beschwerdegegner im Juli zweieinhalb Arbeitswochen in den USA als Chauffeur tätig gewesen sei. Es sei deshalb auch stossend, dass die Vorinstanz auf ein Arztzeugnis vom 1. Juni 2007 abgestellt habe, welches eine Arbeitsunfähigkeit lediglich für die Periode vom 13. Dezember 2006 bis 1. Juni 2007 bescheinige.
Das Obergericht hat dazu bemerkt, es sei gewagt, ohne nähere Abklärungen diesem Attest keinen Glauben zu schenken. Es hat jedoch - wie erwähnt (E. 3.1.2 hiervor) - auch in den Erwägungen zur Psychotherapie (E. 3.2.1 nachfolgend) auf das Gutachten des IFB vom 20. Juni 2007 abgestellt, worin dem Beschwerdegegner, der nach eigenen Angaben kein täglicher Trinker sei, sondern hin und wieder in übertriebenem Masse Alkohol zu sich nehme, empfohlen wird, sich weiterhin in fachmännische Begleitung und Betreuung zu begeben (pag. 331). Für die Zeit vom März 2006 bis 13. Dezember 2006 wird im angefochtenen Urteil nicht auf das Arztzeugnis vom 1. Juni 2007 abgestellt. Wenn die Beschwerdeführerin für diesen Zeitraum eine Arbeitsfähigkeit dartun will, steht dazu in einem gewissen Widerspruch, dass sie im Februar 2006 Kosten für den Alkoholentzug des Beschwerdegegners im Betrag von GB £ 15'000.-- bezahlt hat (Beschwerde, S. 22 Ziff. 82).
Die Beschwerdeführerin trägt dazu weiter vor, der Beschwerdegegner habe trotz des fehlenden College-Abschlusses und der fehlenden Deutschkenntnisse in Gstaad in einer Bar gearbeitet. In dieser Region bestünden in diversen Branchen gute Erwerbsmöglichkeiten, ungeachtet der Qualität der deutschen Sprachkenntnisse oder des Schulabschlusses des Beschwerdegegners. Es kann offen gelassen werden, ob diese Einwendungen nicht bloss appellatorischer Natur sind, denn Arbeitsfähigkeit setzt Beständigkeit voraus, was der Beschwerdegegner - wie willkürfrei angenommen werden darf - (noch) nicht zu garantieren vermag. Das Obergericht hat Bundesrecht nicht willkürlich angewendet (zur Willkür: BGE 131 I 467 E. 3.1 S. 473 f.; 124 IV 86 E. 2a; 120 Ia 369 E. 3a S. 373), wenn es in Berücksichtigung des Ausbildungsstandes des Beschwerdegegners und dessen Alkoholprobleme auf die Anrechnung eines hypothetischen Einkommens bis und mit Oktober 2008 verzichtet hat, damit er diese persönlichen Mängel beheben kann. Das Gleiche gilt auch für die damit zusammenhängende Frage, ob dem Beschwerdegegner die Annahme einer Arbeit zumutbar sei.
3.2 Die Beschwerdeführerin rügt sodann eine willkürliche Rechtsanwendung, weil die Vorinstanz dem Beschwerdegegner monatliche Auslagen von Fr. 500.-- für die Kosten der Psychotherapie in seinem Notbedarf berücksichtigt habe.
3.2.1 Das Obergericht hat dazu erwogen, das Gutachten IFB empfehle mit klaren Worten eine Therapie des Beschwerdegegners, um sein Alkoholproblem in den Griff zu bekommen (pag. 331). Die Kammer teile diese Auffassung und sehe in der Stabilisierung der gesundheitlichen Situation des Beschwerdegegners ein wünschenswertes bzw. vorrangig zu erreichendes Ziel. Damit solle nicht nur die Grundlage für eine spätere Eigenversorgungskapazität geschaffen werden, sondern psychische Ausgeglichenheit und Alkoholabstinenz erschienen auch als unabdingbare Voraussetzung für ein gedeihliches Kontaktrecht mit den Kindern. Mit Bezug auf seinen Notbedarf verlange der Beschwerdegegner einen Zuschlag für die Kosten der Psychotherapie. Da er es bislang unterlassen habe, diese Kosten nachzuweisen, rechtfertige sich keine rückwirkende Berücksichtigung. Für die Zukunft, d.h. für die einjährige Übergangsfrist, erscheine es der Kammer jedoch angemessen, diesen Betrag dem Bedarf zuzuschlagen. Letzterer sei deshalb ab November 2007 bis Oktober 2008 auf Fr. 3'000.-- festzusetzen.
3.2.2 Die Beschwerdeführerin beruft sich vorab darauf, dass die betreibungsrechtlichen Zuschläge nur anzurechnen seien, wenn die damit abzudeckenden Kosten tatsächlich anfielen (Heinz Hausheer/ Annette Spycher, Handbuch des Unterhaltsrechts, Bern 1997, Ziff. 02.32, S. 79). Diese aus Art. 93
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SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP) LP Art. 93 - 1 Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille. |
|
1 | Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille. |
2 | Ces revenus peuvent être saisis pour un an au plus à compter de l'exécution de la saisie. Si plusieurs créanciers participent à la saisie, le délai court à compter du jour de l'exécution de la première saisie effectuée à la requête d'un créancier de la série en cause (art. 110 et 111). |
3 | Si, durant ce délai, l'office a connaissance d'une modification déterminante pour le montant de la saisie, il adapte l'ampleur de la saisie aux nouvelles circonstances. |
4 | Sur demande du débiteur, l'office ordonne à l'employeur de ce dernier de verser en plus à l'office, pour la durée de la procédure de saisie des revenus, le montant nécessaire au paiement des créances en cours au titre des primes et des participations aux coûts de l'assurance obligatoire des soins, pour autant que ces primes et ces participations aux coûts fassent partie du minimum vital du débiteur. L'office utilise ce montant pour régler directement à l'assureur les créances de primes et de participations aux coûts en cours.214 |
dass auf ein begleitetes Besuchsrecht noch für längere Zeit nicht verzichtet werden kann. Ein Therapieerfolg liegt somit im persönlichen Interesse des Beschwerdegegners. Dass kein Behandlungszweck ersichtlich sei, wie die Beschwerdeführerin meint, ist somit von vornherein unrichtig. Es trifft zwar zu, dass nicht abgeklärt ist, ob die Krankenkasse die Kosten ganz oder teilweise übernimmt. Dass die Vorinstanz eine solche Therapie als notwendig erachtet hat, ist nicht willkürlich. Deren Finanzierung ist erstens nicht rückwirkend vorgesehen und zudem bis Ende Oktober 2008 befristet. Angesichts des Umstandes, dass der Betrag (12 x Fr. 500.-- = Fr. 6'000.--) an der unteren Grenze für eine Therapie liegen dürfte und dass im Fall der ganzen oder teilweisen Übernahme der Kosten zumindest die Franchise oder ein Teil der Therapiekosten durch den Beschwerdegegner zu begleichen sind, kann von einer willkürlichen Anwendung von Bundesrecht nicht gesprochen werden.
4.
4.1 Die Beschwerdeführerin rügt ferner, das Obergericht sei in Willkür verfallen, weil es mit der Zusprechung des Unterhaltsbeitrages an den Beschwerdegegner in ihr Existenzminimum eingegriffen habe. Die erste Instanz habe den Bedarf von ihr und ihren beiden Kindern - entsprechend ihrer Stellungnahme - mit Fr. 9'853.-- pro Monat berücksichtigt. Werde ihr Einkommen nach den Steuern und Sozialversicherungsbeiträgen für die USA berechnet, ergebe sich ein Überschuss für die Beschwerdeführerin und ihre Kinder von Fr. 656.-- pro Monat. Bei einer Unterhaltsverpflichtung von Fr. 2'500.-- würde damit monatlich im Umfang von Fr. 1'844.-- in ihr Existenzminimum eingegriffen.
4.2 Die Vorinstanz hat zur wirtschaftlichen Leistungskraft der Beschwerdeführerin ausgeführt, diese sei zweifelsohne wohlhabend. Sie besitze in Gstaad ein Chalet und verfüge in den USA über ein Vermögen von US-$ 1.3 Mio. Gemäss ihren eigenen Angaben erziele sie mit diversen Tätigkeiten in der Schweiz und in den USA ein (ordentliches) Nettoeinkommen in der Grössenordnung von jährlich Fr. 100'000.--. Dies entspreche mit gewissen Unschärfen der aktenkundigen Steuererklärung. Darüber hinaus seien ihr im Jahr 2007 ausserordentliche Einkünfte zugeflossen, die sie selbst mit rund Fr. 10'000.-- netto pro Monat angebe. Es möge sein, dass dieses Einkommen bloss für einen begrenzten Zeitraum zur Verfügung stehe. Während einer Übergangsphase sei jedoch nichts dagegen einzuwenden, diesen Zufluss für die Beurteilung der wirtschaftlichen Leistungsfähigkeit heranzuziehen.
Das Obergericht fährt fort, es gehe ferner davon aus, dass der Bedarf der Beschwerdeführerin von rund Fr. 9'800.-- reichlich bemessen sei und namentlich der Posten "Steuerbelastung USA" (immerhin mit Fr. 2'582.-- veranschlagt) nicht ohne weiteres nachvollzogen werden könne. Unklar bleibe nämlich, ob diese Steuern nicht bereits an der "Quelle" erhoben würden. Immerhin habe die Beschwerdeführerin im Parteiverhör ausgesagt, beim Einkommensbetrag von Fr. 116'404.-- seien die Steuern "teilweise bereits abgezogen" worden. Zudem werde sowohl im eigenständigen Gesuch als auch in der Stellungnahme zur Appellation auf einen "direkten Abzug" der amerikanischen Bundessteuer von der Verwaltungsvergütung verwiesen. Daraus folge, dass der Posten "Steuerbelastung USA" zu hoch veranschlagt sei und die Beschwerdeführerin ihren gewohnten Lebensstandard auch mit einem angemessen gekürzten Bedarf werde aufrecht erhalten können. Berücksichtige man zum einen, dass der Bedarf der Beschwerdeführerin etwas tiefer liege als behauptet, und sie zum anderen über grosszügige Einkünfte und erhebliches Vermögen verfüge, sei es ihr unter wirtschaftlichen Gesichtspunkten zumutbar, einen zeitlich befristeten Unterhaltsbeitrag in der festgelegten Höhe zu bezahlen.
4.3 Die Beschwerdeführerin setzt sich insbesondere mit den Darlegungen des Obergerichts zur Besteuerung des Einkommens in den USA und mit der zeitlichen Befristung nicht auseinander. Ihre eingangs erwähnten Argumente, mit der sie einen Eingriff ins Existenzminimum dartun will, stellen somit bloss appellatorische Kritik am angefochtenen Urteil dar und können nicht gehört werden (E. 1.2 hiervor). Das Gleiche gilt auch für die in diesem Zusammenhang angeführten Präjudizien BGE 133 III 57 und 132 III 593, die sich mit dem nachehelichen Unterhalt nach Art. 125
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 125 - 1 Si l'on ne peut raisonnablement attendre d'un époux qu'il pourvoie lui-même à son entretien convenable, y compris à la constitution d'une prévoyance vieillesse appropriée, son conjoint lui doit une contribution équitable. |
|
1 | Si l'on ne peut raisonnablement attendre d'un époux qu'il pourvoie lui-même à son entretien convenable, y compris à la constitution d'une prévoyance vieillesse appropriée, son conjoint lui doit une contribution équitable. |
2 | Pour décider si une contribution d'entretien est allouée et pour en fixer, le cas échéant, le montant et la durée, le juge retient en particulier les éléments suivants: |
1 | la répartition des tâches pendant le mariage; |
2 | la durée du mariage; |
3 | le niveau de vie des époux pendant le mariage; |
4 | l'âge et l'état de santé des époux; |
5 | les revenus et la fortune des époux; |
6 | l'ampleur et la durée de la prise en charge des enfants qui doit encore être assurée; |
7 | la formation professionnelle et les perspectives de gain des époux, ainsi que le coût probable de l'insertion professionnelle du bénéficiaire de l'entretien; |
8 | les expectatives de l'assurance-vieillesse et survivants et de la prévoyance professionnelle ou d'autres formes de prévoyance privée ou publique, y compris le résultat prévisible du partage des prestations de sortie. |
3 | L'allocation d'une contribution peut exceptionnellement être refusée en tout ou en partie lorsqu'elle s'avère manifestement inéquitable, en particulier parce que le créancier: |
1 | a gravement violé son obligation d'entretien de la famille; |
2 | a délibérément provoqué la situation de nécessité dans laquelle il se trouve; |
3 | a commis une infraction pénale grave contre le débiteur ou un de ses proches. |
Verfassung stand, dass sich aus den Einkünften der Beschwerdeführerin jedenfalls vorübergehend die zwei Haushalte knapp finanzieren liessen.
4.4 Im Weiteren hält die Beschwerdeführerin dafür, dass die Rechtsanwendung hinsichtlich des Vermögens und des Vermögensverzehrs willkürlich sei. Ihr Chalet in Gstaad stelle gebundenes Vermögen dar, und das in Wertschriften angelegte Nettovermögen habe Ende 2005/ anfangs 2006 US-$ 1 Mio. betragen. Dieses Vermögen sei seit jeher für die Risiko- und Altersvorsorge bestimmt. Es sei unzumutbar, ihr nicht nur ihr ganzes Erwerbseinkommen anrechnen zu lassen, sondern auch noch ihr Vermögen für den Unterhalt des Beschwerdegegners einzusetzen. Der Vorwurf geht fehl. Im Rahmen von Eheschutzmassnahmen sind mit Rücksicht auf den grundsätzlich beschränkten Zeithorizont von allen Familienmitgliedern Abstriche an der bisherigen Lebenshaltung und allenfalls Rückgriffe auf das Vermögen zumutbar (Ivo Schwander, Basler Kommentar, ZGB I, 3. Aufl., N. 4 zu Art. 176
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SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 176 - 1 À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:225 |
|
1 | À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:225 |
1 | fixe les contributions d'entretien à verser respectivement aux enfants et à l'époux; |
2 | prend les mesures en ce qui concerne le logement et le mobilier de ménage; |
3 | ordonne la séparation de biens si les circonstances le justifient. |
2 | La requête peut aussi être formée par un époux lorsque la vie commune se révèle impossible, notamment parce que son conjoint la refuse sans y être fondé. |
3 | Lorsqu'il y a des enfants mineurs, le juge ordonne les mesures nécessaires, d'après les dispositions sur les effets de la filiation. |
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untergeordnetem Mass auf beschränkte Zeit auf ihr Vermögen zurückgreifen muss.
5.
5.1 Schliesslich bemängelt die Beschwerdeführerin die Kostenverteilung durch das Obergericht. Der Beschwerdegegner habe in seiner Appellation Unterhaltsbeiträge ab März 2006 von monatlich mindestens Fr. 6'930.-- verlangt, doch seien diese auf maximal Fr. 3'000.-- hinaufgesetzt worden. Die deutliche "Überforderung" des Beschwerdegegners spiegle sich in der Kostenverteilung deshalb nicht wieder, weil die Vorinstanz auf Art. 58 Abs. 3
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SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 58 Principe de disposition et maxime d'office - 1 Le tribunal ne peut accorder à une partie ni plus ni autre chose que ce qui est demandé, ni moins que ce qui est reconnu par la partie adverse. |
|
1 | Le tribunal ne peut accorder à une partie ni plus ni autre chose que ce qui est demandé, ni moins que ce qui est reconnu par la partie adverse. |
2 | Les dispositions prévoyant que le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties sont réservées. |
5.2 Das Obergericht hat dazu ausgeführt, da keine Partei mit ihren Anträgen vollumfänglich durchgedrungen sei und es sich um einen familienrechtlichen Streit handle, rechtfertige es sich, die Gerichtskosten zu halbieren und die Parteikosten wettzuschlagen (Art. 58 Abs. 3
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SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 58 Principe de disposition et maxime d'office - 1 Le tribunal ne peut accorder à une partie ni plus ni autre chose que ce qui est demandé, ni moins que ce qui est reconnu par la partie adverse. |
|
1 | Le tribunal ne peut accorder à une partie ni plus ni autre chose que ce qui est demandé, ni moins que ce qui est reconnu par la partie adverse. |
2 | Les dispositions prévoyant que le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties sont réservées. |
Gemäss Art. 58 Abs. 1 ZPO/BE ist die unterliegende Partei in der Regel zum vollständigen Ersatz der Prozesskosten an ihren Gegner zu verurteilen. Hatte die obsiegende Partei zuviel gefordert oder die Prozesskosten durch unnötige Weitläufigkeiten vermehrt oder ist in der Hauptsache teilweise auch zugunsten der anderen Partei entschieden worden, so kann der Richter je nach Umständen eine verhältnismässige Teilung oder Wettschlagung der Kosten verfügen (Abs. 2). Diese Befugnis besteht u.a. auch bei Streitigkeiten zwischen Ehegatten (Abs. 3). Art. 58 Abs. 3 ZPO/BE will bei Streitigkeiten, bei denen eine den Grundsätzen der Billigkeit entsprechende Kostenteilung sich ganz besonders aufdrängt, d.h. bei Streitigkeiten familienrechtlicher oder erbrechtlicher Natur, eine Kostenteilung ohne Rücksicht auf Verwandtschaft der Parteien ermöglichen (Leuch/Marbach/Kellerhals/Sterchi, Die Zivilprozessordnung für den Kanton Bern, 5. Aufl., N. 8 zu Art. 58
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SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 58 Principe de disposition et maxime d'office - 1 Le tribunal ne peut accorder à une partie ni plus ni autre chose que ce qui est demandé, ni moins que ce qui est reconnu par la partie adverse. |
|
1 | Le tribunal ne peut accorder à une partie ni plus ni autre chose que ce qui est demandé, ni moins que ce qui est reconnu par la partie adverse. |
2 | Les dispositions prévoyant que le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties sont réservées. |
der Beschwerdeführerin nicht dargetan und ist auch nicht ersichtlich. Eine willkürliche Anwendung von kantonalem Recht liegt nicht vor.
6.
Nach dem Ausgeführten ist die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist, und die Beschwerdeführerin wird kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
|
1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'500.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Bern, Appellationshof, 2. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 14. März 2008
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
Raselli Schett