Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour V
E-6277/2020
Arrêt du 12 janvier 2021
Déborah D'Aveni (présidente du collège),
Composition Claudia Cotting-Schalch, Esther Marti, juges,
Anne-Laure Sautaux, greffière.
A._______, né le (...),
Syrie,
Parties représenté par Michael Pfeiffer, Caritas Suisse,
(...),
recourant,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Asile (non-entrée en matière / Etat tiers sûr 31a al. 1 let. a LAsi) et renvoi ; décision du SEM du 3 décembre 2020 /
N (...).
Vu
la demande d'asile déposée, le 7 mai 2018, en Suisse par le recourant,
les résultats du lendemain de la comparaison de ses données dactyloscopiques avec celles enregistrées dans le système central européen d'information sur les visas et dans la banque de données Eurodac (ci-après : résultats Eurodac et CS-VIS positifs), dont il ressort qu'il a obtenu, le (...) 2017, au Liban un laissez-passer et un visa des autorités italiennes valable (...) et qu'il a déposé, le 29 septembre 2017, une demande d'asile en Italie,
le procès-verbal de l'audition sommaire du 14 mai 2018, aux termes duquel le recourant a déclaré qu'il était de langue maternelle arabe, qu'il avait quelques connaissances de l'italien, qu'il avait fui la Syrie pour le Liban durant le second semestre de l'an 2014 alors qu'il n'était encore qu'un enfant après avoir subi deux détentions, la première par Daesh et la seconde de deux jours par le régime syrien, et qu'il avait été torturé (brûlures à la jambe ; exposition à la faim, à la chaleur ambiante et à la vue de cadavres tirés à même le sol par des geôliers) dans la prison du régime syrien,
qu'il aurait appris lors de son séjour au Liban en 2015 que Daesh avait tué son père et son frère jumeau, B._______, et enlevé sa mère et sa soeur aînée, que l'armée syrienne avait recruté son frère aîné, C._______, et que ses frère et soeur cadets, D._______ et E._______, avaient été tués dans un bombardement,
qu'il serait arrivé en Italie à l'âge adulte en provenance du Liban, suite à son transfert organisé par les Nations Unies, où il se serait vu reconnaître la qualité de réfugié, qu'il y aurait vécu dans la commune de F._______ jusqu'à son départ pour la Suisse, en dernier lieu dans un appartement avec d'autres personnes,
que, dans la nuit du 25 avril 2018, il aurait été agressé sexuellement par deux hommes, que, deux jours plus tard, il aurait été admis à l'hôpital suite à une tentative de suicide, qu'il en serait sorti une semaine plus tard et qu'il préférerait se suicider plutôt que retourner en Italie où il craindrait d'être retrouvé par ses agresseurs,
le courrier du 30 mai 2018 du recourant et les photographies annexées dont deux de sa personne, la première à même le sol avec des plaies à l'abdomen et aux avant-bras, la seconde dans un lit d'hôpital avec des pansements, dont il a expliqué, en substance, qu'elles représentaient les blessures qu'il s'était infligées suite à son agression subie en « août 2017 » en Italie et l'emballage de chacun des médicaments antibiotiques et psychotropes (anxiolytique et antidépresseur) qui lui avaient été prescrits dans ce pays,
la réponse du 6 juin 2018 de l'Unité Dublin italienne rejetant la requête du 23 mai précédent du SEM aux fins de reprise en charge du recourant, au motif de la non-applicabilité du règlement Dublin, dès lors que ce dernier était bénéficiaire de la protection internationale en Italie et titulaire d'un permis de séjour pour réfugié délivré à G._______ et expirant le (...) 2022,
la requête du 29 juin 2018 du SEM de réadmission du recourant transmise par courriel à l'autorité compétente indiquée par l'Unité Dublin italienne,
la décision incidente du 4 juillet 2018, par laquelle le SEM a avisé le recourant de son intention de rendre une décision de non-entrée en matière fondée sur l'art. 31a al. 1 let. a

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 31a Decisioni della SEM - 1 Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
la prise de position du 12 juillet 2018, aux termes de laquelle le recourant a indiqué qu'être confronté à l'éventualité d'un retour en Italie lui faisait éprouver des idées suicidaires, dès lors qu'il y avait vécu dans un lieu d'hébergement insalubre avec une distribution de nourriture insuffisante l'ayant obligé à utiliser la maigre somme d'argent reçue mensuellement pour acheter des produits alimentaires ; qu'il avait été agressé sexuellement par deux hommes, qu'il n'avait pas osé porter plainte auprès de la police italienne ; qu'il n'avait pas reçu de soutien psychologique en Italie et qu'il y avait commis une tentative de suicide en se coupant les veines suite à quoi il avait été hospitalisé pendant dix jours peu avant de rejoindre la Suisse,
les fiches internes « annonce d'un cas médical » des mois de juin et juillet 2018, dont il ressort que le recourant a bénéficié d'un suivi médical depuis le 13 juin 2018 dans une unité de psychiatrie ambulatoire à H._______ en raison de symptômes dépressifs et post-traumatiques et qu'il a dû être hospitalisé du 17 au 24 juillet 2018 au Centre de psychiatrie I._______ à J._______ en raison d'une décompensation psychique,
la décision incidente du 27 juillet 2018, par laquelle le SEM a attribué le recourant au canton K._______,
le rapport du 24 octobre 2018 de la police cantonale K._______, dont il ressort que, le 29 septembre 2018, suite à l'appel d'un passant, la police avait engagé une patrouille et une ambulance pour porter secours à une personne blessée ; qu'à son arrivée sur place, la police avait pu constater que cette personne avait des plaies assez importantes aux avant-bras et sous le menton ; qu'elle avait découvert un couteau et une lame de rasoir à proximité de cette personne ; que celle-ci avait été conduite par les ambulanciers à l'hôpital de L._______ ; que les investigations menée par la police au foyer de M._______ situé à proximité du lieu d'intervention avait permis d'identifier cette personne comme étant le recourant et de trouver une lettre manuscrite de celui-ci datée de la veille ; qu'à l'hôpital de L._______, celui-ci avait confirmé à la police judiciaire s'être automutilé ; qu'il avait pu quitter cet hôpital le soir même ; que, dans le courant de la même nuit, le veilleur du centre pour requérants d'asile avait alerté la police en raison de la disparition du recourant ; et que, cette même nuit, celui-ci avait été conduit à l'hôpital psychiatrique de N._______,
la lettre manuscrite du recourant du 28 septembre 2018 précitée, jointe en copie au rapport de police précité avec sa traduction libre, dont il ressort que le recourant exprimait son désespoir compte tenu de son parcours de vie depuis 2014 et de l'absence d'autorisation à demeurer en Suisse et s'excusait auprès des autorités pour le geste suicidaire qu'il s'apprêtait à commettre,
le rapport du 26 octobre 2018 de médecins de l'hôpital psychiatrique de N._______ (produit en copie en la cause, le 18 novembre 2020), dont il ressort que le recourant a été hospitalisé du 30 septembre au 26 octobre 2018 sur un mode volontaire ; qu'il est arrivé à l'hôpital avec des ambulanciers ; qu'il s'était fait la veille des scarifications superficielles aux avant-bras dans un moment de désespoir ; qu'il a déclaré au moment de son admission avoir été suivi par un psychiatre en Italie, y avoir reçu un traitement antidépresseur, avoir interrompu la prise médicamenteuse depuis son arrivée en Suisse, avoir été hospitalisé une première fois dans ce pays « à O._______ », avoir des idées suicidaires scénarisées et avoir déjà fait deux tentatives de suicide dont une par « veinosection » ; qu'il portait des anciennes cicatrices de scarification sur l'abdomen ; qu'il s'est vu diagnostiquer un trouble dépressif récurrent, épisode actuel sévère sans symptômes psychotiques (CIM-10 F33.2) ; et qu'à sa sortie, avaient été mis en place un suivi en ambulatoire auprès du P._______ et un traitement psychotrope (antidépresseur, anxiolytique et sédatif),
le rapport du 8 mai 2019 de médecins auprès de l'hôpital psychiatrique de N._______ (transmis au SEM, en copie, par courrier du 18 novembre 2019) dont il ressort que le recourant a été à nouveau hospitalisé du 27 mars au 3 mai 2019 sur un mode volontaire ; qu'il s'est présenté à cet hôpital sur conseil de son psychiatre auprès du P._______ ; que la veille de son admission, il avait fait deux tentatives de suicide par « veinosection », la première au foyer et la seconde dans l'ambulance ; que, le jour de son admission, il n'était pas parvenu à expliquer les motifs de son geste en raison de la barrière de la langue et présentait toujours une idéation suicidaire ; que, durant la première phase de son hospitalisation, la symptomatologie dépressive avec des idées noires liées notamment à sa situation de requérant d'asile en attente d'une décision avait été persistante ; que, durant la seconde phase, sa capacité à développer un lien de confiance avec l'équipe médico-soignante avait permis la rémission de l'hypothymie et de l'idéation suicidaire ; qu'il présentait des souvenirs envahissants, notamment sous la forme de cauchemars, des actes de torture subis durant sa détention en Syrie ; qu'il s'est vu diagnostiquer un épisode dépressif sévère sans symptôme psychotique (CIM-10 F33.3) et un syndrome de stress post-traumatique (CIM-10 F43.1) ; et qu'à sa sortie étaient préconisés la reprise du suivi ambulatoire et la poursuite du traitement psychotrope (antidépresseur, anxiolytique et sédatif),
la réponse positive du 30 septembre 2020 de l'autorité italienne compétente à la requête de réadmission du SEM,
la décision incidente du 8 octobre 2020, par laquelle le SEM a invité le recourant à s'exprimer une nouvelle fois sur la décision de non-entrée en matière sur la demande d'asile et de renvoi en Italie qu'il envisageait de rendre et l'a invité à produire un rapport médical dans un délai ultérieurement prolongé à la demande du 28 octobre 2020 du recourant, depuis lors représenté par Michael Pfeiffer,
le rapport du 17 novembre 2020 de la cheffe de clinique auprès du P._______ à L._______ (transmis au SEM d'abord en copie par courrier du 18 novembre 2020, puis en original par courrier du lendemain), dont il ressort que le recourant a bénéficié du 26 novembre 2018 jusqu'au 13 décembre 2019 d'un suivi médical psychiatrique, d'un traitement psychotrope (antidépresseur, anxiolytique et sédatif) et d'un suivi de soutien auprès d'une infirmière spécialisée en psychiatrie ; qu'après une période d'apparente stabilisation de son état de santé mentale, il a dû reprendre le suivi psychiatrique le 2 novembre 2020 en raison de la résurgence très rapide de la symptomatologie dépressive et post-traumatique avec des idées suicidaires actives suite à l'annonce de son possible renvoi en Italie ; qu'il a dit préférer mourir plutôt que de retourner en Italie ; que, d'un point de vue anamnestique, il présentait en effet un fort sentiment d'insécurité et une méfiance extrême vis-à-vis des autorités italiennes depuis l'agression sexuelle subie en avril 2018 par deux hommes en civil qui s'étaient présentés à lui comme des policiers,
que, selon ce rapport médical toujours, le traitement à entreprendre consistait en une séance de psychothérapie toutes les deux à trois semaines, tandis que la reprise d'un traitement psychotrope était envisagée même si l'adhésion par le passé du recourant à ce traitement s'était avérée médiocre parce qu'il n'en avait perçu que les désagréments liés aux effets secondaires alors qu'il avait perçu les effets bénéfiques de la pratique d'activités sportives (fitness et boxe) et de la possibilité d'avoir une activité occupationnelle,
que, selon ce rapport médical encore, les diagnostics étaient une réaction aiguë à un facteur de stress (suscitée par le possible renvoi en Italie ; CIM-10 F43.0) et un état de stress post-traumatique (double origine : expérience traumatique de guerre et viol ; F43.1), complétés par des facteurs influant sur l'état de santé (emprisonnement et autre incarcération, Z65.1 ; victime d'un crime et d'actes terroristes Z65.4 ; exposition à une catastrophe, une guerre et autres hostilités, Z65.5),
que, selon l'anamnèse enfin, le recourant avait fait appel pour la première fois à un psychiatre durant son séjour de trois ans au Liban ; qu'il avait refusé l'aide des professionnels de la santé en Italie parce qu'il s'y était d'abord senti bien et en sécurité ; qu'il y avait vécu dans la précarité financière même s'il était nourri et logé ; que le montant de l'argent de poche reçu mensuellement était insuffisant notamment pour l'achat de cigarettes et de billets de transports publics ; qu'il y avait suivi des cours d'italien afin de faciliter son intégration ; qu'il y avait noué des liens sociaux, non seulement avec d'autres réfugiés, mais aussi avec des Italiens, surtout grâce à la fréquentation d'un club de sport ; que le sentiment de honte et d'insécurité acquis suite à l'agression sexuelle subie en avril 2018 l'avait incité à quitter ce pays ; qu'en Suisse, il avait été hospitalisé une première fois « à Q._______ en juin 2018 » ; et que sa seconde hospitalisation à N._______ était liée à « une agression sexuelle, type attouchement » qui avait ravivé l'expérience traumatisante vécue en Italie,
la prise de position du 18 novembre 2020, aux termes de laquelle le recourant a fait valoir que le SEM avait violé les principes de célérité de la procédure d'asile et de la bonne foi en rendant une décision de non-entrée en matière sur sa demande d'asile et que l'exécution de son renvoi violait non seulement l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
les moyens annexés par le recourant à cette prise de position, à savoir une attestation relative à sa participation de mars à octobre 2019 à un programme d'occupation (...), deux rapports de stage de (...) datés des 18 novembre 2019 et 9 mai 2020, deux attestations de l'école R._______ du 7 août 2020 concernant sa participation à des cours de français, ainsi que l'attestation du 18 novembre 2020 de S._______, qui dit être assistant socio-éducatif et enseignant et qui déclare avoir rencontré le recourant environ une année auparavant, en être devenu un ami et être très inquiet parce qu'il avait constaté récemment la métamorphose et l'abattement de celui-ci, qui lui avait confié ouvertement qu'il se suiciderait s'il devait retourner en Italie,
la décision du 3 décembre 2020 (notifiée le lendemain), par laquelle le SEM n'est pas entré en matière sur la demande d'asile du recourant, a prononcé son renvoi de Suisse à destination de l'Italie et a ordonné l'exécution de cette mesure,
le recours interjeté, le 11 décembre 2020, contre la décision précitée auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : Tribunal), par lequel le recourant a conclu à l'annulation de cette décision et, à titre principal, au renvoi de l'affaire au SEM pour qu'il examine au fond sa demande d'asile, à titre subsidiaire et implicitement, au prononcé d'une admission provisoire et, à titre plus subsidiaire, à l'octroi d'un délai de départ lui permettant de se procurer un titre de voyage auprès de la représentation italienne en Suisse, et a sollicité l'assistance judiciaire totale,
la réception du dossier de première instance par le Tribunal, le 15 décembre 2020,
le courrier du 14 décembre 2020, par lequel le recourant a spontanément clarifié ses conclusions, indiquant, en substance, qu'eu égard à la motivation de son recours, celles-ci tendaient également au prononcé d'une admission provisoire,
et considérant
qu'en vertu de l'art. 31

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
qu'en particulier, les décisions rendues par le SEM concernant l'asile peuvent être contestées devant le Tribunal (art. 33 let. d

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005365 sul Tribunale amministrativo federale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200964 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201962 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:69 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199770 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201072 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3473 della legge del 17 giugno 200574 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201578 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201682 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201685 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
que le Tribunal est donc compétent pour statuer de manière définitive sur la présente cause,
que les dernières dispositions de la modification du 25 septembre 2015 de la loi du 26 juin 1998 sur l'asile (RO 2016 3101), entrées en vigueur le 1er mars 2019, ne s'appliquent pas à la présente procédure, régie par l'ancien droit (cf. al. 1 des dispositions transitoires de la modification du 25 septembre 2015 précitée),
que le recourant a qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
que, présenté dans la forme (cf. art. 52 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
que la décision de non-entrée en matière sur la demande d'asile du recourant est fondée sur l'art. 31a al. 1 let. a

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 31a Decisioni della SEM - 1 Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
que les conditions d'application de cette disposition sont effectivement réunies, dès lors que l'Italie est un Etat tiers sûr au sens de l'art. 6a al. 2 let. b

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 6a Autorità competente - 1 La SEM decide sulla concessione o sul rifiuto dell'asilo e sull'allontanamento dalla Svizzera.15 |
que, d'ailleurs, dans son recours, l'intéressé n'apporte ni arguments ni moyens de preuve susceptibles de remettre en cause le bien-fondé de cette décision de non-entrée en matière,
qu'en effet, il se plaint essentiellement d'une violation du principe de la bonne foi consacré par l'art. 5 al. 3

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 5 Stato di diritto - 1 Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato. |
qu'il soutient que le silence du SEM à son endroit durant 27 mois (soit entre le 4 juillet 2018 et le 8 octobre 2020) contrevient au principe de célérité de la procédure, que ce silence avait éveillé chez lui l'espérance légitime d'une entrée en matière sur sa demande d'asile et même de la délivrance à l'issue de l'examen de celle-ci d'une autorisation de séjour en Suisse et, partant, un sentiment de sécurité ayant facilité son processus d'intégration et que la lenteur de l'autorité italienne pour accepter sa réadmission lui avait porté préjudice,
que, toutefois, ce grief est mal fondé,
qu'en effet, le recourant ne pouvait pas légitimement croire que le SEM était entré en matière sur sa demande d'asile en l'absence de toute mesure d'instruction par cette autorité sur le fond de sa demande, soit sur ses motifs d'asile,
qu'en outre, la tolérance de sa présence en Suisse fondée sur l'art. 42

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 42 Soggiorno durante la procedura d'asilo - Chi ha presentato una domanda d'asilo in Svizzera è autorizzato a soggiornarvi fino a conclusione della procedura. |
que les autres griefs soulevés portent sur la décision d'exécution du renvoi (licéité et exigibilité) et seront donc examinés ci-après, pour autant que l'issue du litige l'impose,
qu'au vu de ce qui précède, le recours, en tant qu'il conteste la décision de non-entrée en matière sur la demande d'asile, doit être rejeté et la décision attaquée être confirmée sur ce point,
qu'aucune des exceptions à la règle générale du renvoi (cf. art 32

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 32 Astensione dalla pronuncia dell'allontanamento - (art. 44 LAsi)96 |
|
1 | L'allontanamento non è deciso se il richiedente l'asilo:97 |
a | possiede un permesso di soggiorno o di dimora valido; |
b | è colpito da una decisione di estradizione; |
c | è colpito da una decisione di espulsione secondo l'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale99 o l'articolo 68 LStrI100; o |
d | è colpito da una decisione di espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis del Codice penale102 oppure dell'articolo 49a o 49abis del Codice penale militare del 13 giugno 1927103 (espulsione giudiziaria) passata in giudicato. |
2 | Nei casi di cui al capoverso 1 lettere c e d, l'autorità cantonale può sentire il parere della SEM circa eventuali impedimenti all'esecuzione.104 |
que le SEM a estimé que l'exécution du renvoi était licite, raisonnablement exigible et possible au sens de l'art. 83 al. 1

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI133. |
que c'est sur la question de la licéité de l'exécution du renvoi que le Tribunal entend porter son examen, et plus particulièrement sur la conformité de celle-ci avec l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
que, dans la décision attaquée, le SEM a considéré, en substance, que la dégradation de l'état de santé psychique du recourant, à réception de sa décision incidente du 8 octobre 2020, avec la résurgence d'idées suicidaires ne faisait pas obstacle à l'exécution du renvoi, vu la disponibilité de soins adéquats en Italie auxquels celui-ci avait déjà accédé par le passé après une première tentative de suicide et le fait qu'il n'était pas à l'abri en Suisse d'une dégradation de son état de santé psychique vu l'apparente chronicité de ses troubles,
qu'en réponse à l'argument du recourant portant sur la violation de l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
qu'il a mis en évidence que la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme (ci-après : CourEDH) en l'affaire Tarakhel contre Suisse du 4 novembre 2014 (29217/12) et celle du Tribunal étaient fondées sur les obligations positives en termes de droit d'accès à un logement et à des soins de santé, tirées de l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
qu'il a ainsi implicitement fait référence à l'arrêt du Tribunal E-962/2019 du 17 décembre 2019 consid. 7.4.3 (destiné à publication), aux termes duquel les autorités suisses devaient, avant de procéder au transfert de requérants d'asile souffrant de problèmes médicaux graves requérir des garanties écrites individuelles et préalables des autorités italiennes, en particulier en ce qui concerne l'accès immédiat à une prise en charge médicale et à un hébergement adaptés,
que, dans son recours, l'intéressé soutient, en substance, que l'exécution de son renvoi en Italie viole l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |
qu'il ajoute que l'exécution de son renvoi engendrerait une aggravation irrémédiable de son état de santé psychique sinon la mort par suicide, qu'elle occasionnerait l'anéantissement de la reconstruction de sa personnalité entreprise en Suisse et qu'elle le plongerait dans le dénuement total vu les conditions de vie réelles qui l'attendraient en Italie,
que, conformément à la jurisprudence constante de la CourEDH, des menaces de suicide n'astreignent pas la Suisse à s'abstenir d'exécuter le renvoi, mais à prendre des mesures concrètes pour en prévenir la réalisation (cf. arrêt de la CourEDH affaire A.S. c. Suisse du 30 juin 2015, 39350/13, par. 34 et réf. cit.),
qu'en justifiant l'absence d'une requête de sa part d'une garantie individuelle auprès des autorités italiennes par l'absence d'obligations positives tirées de l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 2 Diritto alla vita - 1. Il diritto alla vita di ogni persona è protetto dalla legge. Nessuno può essere intenzionalmente privato della vita, salvo che in esecuzione di una sentenza capitale pronunciata da un tribunale, nei casi in cui il delitto sia punito dalla legge con tale pena. |
|
1 | Il diritto alla vita di ogni persona è protetto dalla legge. Nessuno può essere intenzionalmente privato della vita, salvo che in esecuzione di una sentenza capitale pronunciata da un tribunale, nei casi in cui il delitto sia punito dalla legge con tale pena. |
2 | La morte non è considerata inflitta in violazione di questo articolo quando derivasse da un ricorso alla forza reso assolutamente necessario: |
a | per assicurare la difesa di qualsiasi persona dalla violenza illegale; |
b | per effettuare un regolare arresto o per impedire l'evasione di una persona legalmente detenuta; |
c | per reprimere, in modo conforme alla legge, una sommossa o una insurrezione. |

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
que la problématique ne se pose pas en termes d'accès du recourant, réfugié reconnu en Italie, à des soins de santé mentale dans ce pays, mais en termes de transition d'un système de prise en charge (en Suisse) à l'autre (en Italie) dans les circonstances particulières de l'espèce,
que, dans son arrêt en l'affaire Fernandes de Oliveira c. Portugal du 31 janvier 2019 (Grande chambre 78103/14 ; par. 115 et 126 et réf. cit.), la
CourEDH a établi une liste de critères pertinents pour évaluer les risques de suicide, en particulier dans le cas de personnes privées de leur liberté par les autorités, afin d'établir si celles-ci savaient ou auraient dû savoir qu'il existait pour la vie d'un individu donné un risque réel et immédiat, déclenchant l'obligation de prendre des mesures préventives adéquates,
que ces facteurs incluent généralement :
i. les antécédents de troubles mentaux ;
ii. la gravité de la maladie mentale ;
iii. des tentatives de suicide ou des actes d'auto-agression antérieurs ;
iv. les pensées ou menaces suicidaires ;
v. les signes de détresse physique ou mentale ;
qu'il s'agit d'examiner ces facteurs de risque à la lumière des circonstances particulières de l'espèce,
que le recourant est un jeune adulte,
que les diagnostics retenus par les psychiatres concernant ses troubles psychiques sont divers, mais il est établi qu'il a parfois souffert du degré le plus sévère de la dépression,
qu'il est également établi que, durant son séjour de deux ans et demi en Suisse à compter du 7 mai 2018, il a dû être hospitalisé à trois reprises, à quelques mois d'intervalle, soit la première fois à J._______ durant sept jours en juillet 2018, la deuxième, deux mois plus tard, soit dès le 30 septembre 2018, à N._______ pendant près de quatre semaines, et la troisième, cinq mois plus tard, soit dès le 27 mars 2019, à N._______, pendant plus de cinq semaines,
qu'il est également établi que ces deux admissions à l'hôpital psychiatrique de N._______ étaient liées à des actes auto-agressifs de sa part, soit la première fois, des scarifications aux avant-bras et, la seconde, deux tentatives de suicide par « veinosection », et à la persistance d'idées suicidaires,
qu'il ressort de ses allégués, étayés par les photographies produites et par le constat médical de la présence de cicatrices d'automutilations plus anciennes sur l'abdomen, que ces cicatrices sont celles liées à une (première) tentative de suicide en Italie, en raison de laquelle il a été hospitalisé durant sept à dix jours, peu avant de rejoindre la Suisse,
qu'il est également établi, par le rapport médical du 17 novembre 2020, qu'il présente à nouveau, depuis l'annonce de son possible renvoi en Italie, une thymie triste associée à des idées noires actives et suicidaires latentes, qu'il déclare à sa psychiatre préférer un suicide à un retour en Italie, et que les bonnes capacités d'adaptation qu'il est parvenu à mobiliser suite aux différents traumatismes vécus sont actuellement dépassées,
que le constat de la présence chez lui de signes récents de détresse psychique et de menaces de suicide face à un renvoi en Italie a été également attesté, le 18 novembre 2020, par un ami,
qu'au vu de ce qui précède, les cinq facteurs de risque de la liste précitée sont présentement réunis,
qu'en l'espèce, il convient d'admettre un risque réel et immédiat de suicide au sens de la jurisprudence de la CourEDH précitée pour le cas où l'exécution du renvoi du recourant en Italie serait confirmée et interviendrait à bref délai,
que l'exécution du renvoi ne peut dès lors être confirmée par le Tribunal qu'en connaissance des mesures préventives qu'entendent prendre le SEM et l'autorité cantonale d'exécution,
que force est toutefois de constater que le SEM ne s'est aucunement exprimé dans la décision litigieuse sur les mesures qu'il entendait prendre avec l'autorité cantonale,
qu'est pourtant indispensable pour que l'exécution du renvoi soit conforme à l'art. 2

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 2 Diritto alla vita - 1. Il diritto alla vita di ogni persona è protetto dalla legge. Nessuno può essere intenzionalmente privato della vita, salvo che in esecuzione di una sentenza capitale pronunciata da un tribunale, nei casi in cui il delitto sia punito dalla legge con tale pena. |
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1 | Il diritto alla vita di ogni persona è protetto dalla legge. Nessuno può essere intenzionalmente privato della vita, salvo che in esecuzione di una sentenza capitale pronunciata da un tribunale, nei casi in cui il delitto sia punito dalla legge con tale pena. |
2 | La morte non è considerata inflitta in violazione di questo articolo quando derivasse da un ricorso alla forza reso assolutamente necessario: |
a | per assicurare la difesa di qualsiasi persona dalla violenza illegale; |
b | per effettuare un regolare arresto o per impedire l'evasione di una persona legalmente detenuta; |
c | per reprimere, in modo conforme alla legge, una sommossa o una insurrezione. |

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
que cela suppose, non seulement, une contribution active du médecin assurant actuellement le suivi du recourant, dans le sens d'une préparation psychologique de celui-ci à l'exécution de son renvoi, mais aussi la prise de mesures concrètes par le SEM et l'autorité cantonale chargée de l'exécution du renvoi pour, d'une part, contrer un passage à l'acte suicidaire, soit, notamment, l'organisation d'un accompagnement médical du recourant pour toute la durée de son trajet de retour vers l'Italie, et, d'autre part, pour assurer une prise en charge immédiate du recourant dès son arrivée sur le territoire italien,
qu'il existe à cet égard une obligation pour le SEM d'informer les autorités italiennes, puisque ce n'est que s'il leur est donné connaissance de l'état de santé mentale du recourant, de sa particulière vulnérabilité en découlant et du risque réel et immédiat pour sa vie que celles-ci pourront, à leur tour, prendre immédiatement les mesures nécessaires afin de prévenir ce risque conformément aux art. 2

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 2 Diritto alla vita - 1. Il diritto alla vita di ogni persona è protetto dalla legge. Nessuno può essere intenzionalmente privato della vita, salvo che in esecuzione di una sentenza capitale pronunciata da un tribunale, nei casi in cui il delitto sia punito dalla legge con tale pena. |
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1 | Il diritto alla vita di ogni persona è protetto dalla legge. Nessuno può essere intenzionalmente privato della vita, salvo che in esecuzione di una sentenza capitale pronunciata da un tribunale, nei casi in cui il delitto sia punito dalla legge con tale pena. |
2 | La morte non è considerata inflitta in violazione di questo articolo quando derivasse da un ricorso alla forza reso assolutamente necessario: |
a | per assicurare la difesa di qualsiasi persona dalla violenza illegale; |
b | per effettuare un regolare arresto o per impedire l'evasione di una persona legalmente detenuta; |
c | per reprimere, in modo conforme alla legge, una sommossa o una insurrezione. |

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
que, contrairement à l'analyse retenue dans la décision attaquée, le SEM devra chercher à obtenir une confirmation des autorités italiennes que la prise en charge indispensable au recourant sera bien disponible à l'arrivée de celui-ci sur le territoire italien,
que le SEM sera de la sorte à même d'informer ultérieurement le médecin de la société OSEARA SA en charge de l'évaluation de l'aptitude au transport dans le cadre d'un éventuel départ contrôlé de l'éventuelle garantie individuelle des autorités italiennes s'agissant de la prise en charge du recourant à son arrivée sur le territoire italien,
qu'au vu de ce qui précède, le recours en matière d'exécution du renvoi est admis dans sa conclusion cassatoire,
que, dans ces conditions, il n'y a pas lieu d'examiner les autres griefs soulevés par le recourant,
que la décision d'exécution du renvoi (ch. 3 et 4 du dispositif) est annulée pour établissement inexact ou incomplet de l'état de fait pertinent (cf. art. 106 al. 1 let. b

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 106 Motivi di ricorso - 1 Il ricorrente può far valere: |
que le dossier de la cause est retourné au SEM pour complément d'instruction et nouvelle décision en ce qui concerne l'exécution du renvoi, dans le sens des considérants,
qu'il est renoncé à un échange d'écritures (cf. art. 111a al. 1

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111a Procedura e decisione - 1 Il Tribunale amministrativo federale può rinunciare allo scambio di scritti.390 |
que les conclusions du recours n'étant pas apparues d'emblée vouées à l'échec et le recourant étant indigent, la demande de dispense de paiement des frais de procédure doit être admise (cf. art. 65 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 65 - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione la dispensa, a domanda, dopo il deposito del ricorso, dal pagamento delle spese processuali.110 |
|
1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione la dispensa, a domanda, dopo il deposito del ricorso, dal pagamento delle spese processuali.110 |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione le designa inoltre un avvocato.111 |
3 | L'onorario e le spese d'avvocato sono messi a carico conformemente all'articolo 64 capoversi 2 a 4. |
4 | La parte, ove cessi d'essere nel bisogno, deve rimborsare l'onorario e le spese d'avvocato all'ente o all'istituto autonomo che li ha pagati. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione degli onorari e delle spese.112 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005113 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010114 sull'organizzazione delle autorità penali.115 |
qu'il est donc statué sans frais,
que les conditions à la nomination de Michael Pfeiffer, juriste auprès de Caritas Suisse, comme mandataire d'office sont réunies (cf. ancien art. 110a al. 1 let. a

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 110a |
que, par conséquent, il y a lieu d'accorder au mandataire d'office une indemnité à titre d'honoraires et de débours pour les frais occasionnés par le recours en matière d'asile et de renvoi (cf. art. 8

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 8 Spese ripetibili - 1 Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
|
1 | Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
2 | Per spese non necessarie non vengono corrisposte indennità. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 11 Disborsi - 1 I disborsi sono rimborsati in funzione dei costi effettivamente sostenuti. Al massimo sono rimborsati: |
|
1 | I disborsi sono rimborsati in funzione dei costi effettivamente sostenuti. Al massimo sono rimborsati: |
a | per i viaggi, le spese sostenute per l'utilizzazione dei trasporti pubblici in prima classe; |
b | per i viaggi in aereo dall'estero, il biglietto del volo in classe economica a una tariffa vantaggiosa; |
c | per il pranzo e per la cena, 25 franchi per pasto; |
d | per il pernottamento, prima colazione compresa, 170 franchi. |
2 | Invece del rimborso del biglietto ferroviario può essere accordata a titolo eccezionale, in particolare in caso di notevole risparmio di tempo, un'indennità per l'utilizzo del veicolo privato. Tale indennità è fissata in funzione dei chilometri percorsi, conformemente all'articolo 46 dell'ordinanza del DFF del 6 dicembre 200111 concernente l'ordinanza sul personale federale. |
3 | Se circostanze particolari lo giustificano, invece delle spese effettive di cui ai capoversi 1 e 2 può essere rimborsato un adeguato importo forfettario. |
4 | Per le fotocopie possono essere fatturati 50 centesimi a pagina. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 12 Avvocati d'ufficio - Gli articoli 8-11 sono applicabili per analogia agli avvocati d'ufficio. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 14 Determinazione delle spese ripetibili - 1 Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
|
1 | Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
2 | Il Tribunale fissa l'indennità dovuta alla parte e quella dovuta agli avvocati d'ufficio sulla base della nota particolareggiata delle spese. Se quest'ultima non è stata inoltrata, il Tribunale fissa l'indennità sulla base degli atti di causa. |
que le temps consacré à la rédaction du recours indiqué dans la note de frais (non datée) produite en annexe 10 au recours est réduit d'un tiers, soit à 5 heures, dès lors qu'il n'est pas justifié dans son ampleur,
que le tarif horaire demandé par le mandataire n'est pas non plus justifié dans son ampleur, eu égard au fait qu'en cas de représentation d'office en matière d'asile, il est, dans la règle adoptée par la pratique, de 100 à 150 francs (TVA non comprise) pour les représentants n'exerçant pas la profession d'avocat (cf. art. 12

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 12 Avvocati d'ufficio - Gli articoli 8-11 sono applicabili per analogia agli avvocati d'ufficio. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 10 Onorario dell'avvocato ed indennità dei mandatari professionali che non sono avvocati - 1 L'onorario dell'avvocato e l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati sono calcolati in funzione del tempo necessario alla rappresentanza della parte. |
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1 | L'onorario dell'avvocato e l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati sono calcolati in funzione del tempo necessario alla rappresentanza della parte. |
2 | La tariffa oraria per gli avvocati oscilla tra un minimo di 200 e un massimo di 400 franchi, per i rappresentanti professionali che non sono avvocati tra un minimo di 100 e un massimo di 300 franchi. L'imposta sul valore aggiunto non è compresa in dette tariffe. |
3 | Nelle cause con interesse pecuniario, l'onorario dell'avvocato o l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati possono essere adeguatamente aumentati. |
qu'il est, par conséquent, réduit de 180 francs à 150 francs,
qu'ainsi, cette indemnité est arrêtée à un montant de 409,75 francs, TVA comprise,
qu'il convient encore d'allouer des dépens au recourant pour les frais nécessaires occasionnés par le litige en matière d'exécution du renvoi,
que, sur la base d'un calcul semblable à celui précité mais effectué avec le tarif horaire demandé de 180 francs, ceux-ci sont arrêtés à 490,55 francs, TVA comprise, à charge du SEM (cf. art. 7

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 11 Disborsi - 1 I disborsi sono rimborsati in funzione dei costi effettivamente sostenuti. Al massimo sono rimborsati: |
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1 | I disborsi sono rimborsati in funzione dei costi effettivamente sostenuti. Al massimo sono rimborsati: |
a | per i viaggi, le spese sostenute per l'utilizzazione dei trasporti pubblici in prima classe; |
b | per i viaggi in aereo dall'estero, il biglietto del volo in classe economica a una tariffa vantaggiosa; |
c | per il pranzo e per la cena, 25 franchi per pasto; |
d | per il pernottamento, prima colazione compresa, 170 franchi. |
2 | Invece del rimborso del biglietto ferroviario può essere accordata a titolo eccezionale, in particolare in caso di notevole risparmio di tempo, un'indennità per l'utilizzo del veicolo privato. Tale indennità è fissata in funzione dei chilometri percorsi, conformemente all'articolo 46 dell'ordinanza del DFF del 6 dicembre 200111 concernente l'ordinanza sul personale federale. |
3 | Se circostanze particolari lo giustificano, invece delle spese effettive di cui ai capoversi 1 e 2 può essere rimborsato un adeguato importo forfettario. |
4 | Per le fotocopie possono essere fatturati 50 centesimi a pagina. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 14 Determinazione delle spese ripetibili - 1 Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
|
1 | Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
2 | Il Tribunale fissa l'indennità dovuta alla parte e quella dovuta agli avvocati d'ufficio sulla base della nota particolareggiata delle spese. Se quest'ultima non è stata inoltrata, il Tribunale fissa l'indennità sulla base degli atti di causa. |
(dispositif : page suivante)
le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours en matière d'asile et de renvoi (principe) est rejeté.
2.
Le recours est admis, en tant qu'il conclut à l'annulation de la décision du SEM du 3 décembre 2020 en matière d'exécution du renvoi.
3.
Les chiffres 3 et 4 du dispositif de la décision du SEM du 3 décembre 2020 sont annulés et la cause est renvoyée au SEM pour instruction complémentaire et nouvelle décision dans le sens des considérants.
4.
La demande d'assistance judiciaire totale est admise.
5.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.
6.
Michael Pfeiffer est désigné mandataire d'office.
7.
Une indemnité de 409,75 francs sera versée à Michael Pfeiffer à titre d'honoraires et de débours, à payer par la caisse du Tribunal.
8.
Le SEM est invité à verser au recourant le montant de 490,55 francs à titre de dépens.
9.
Le présent arrêt est adressé au mandataire du recourant, au SEM et à l'autorité cantonale compétente.
La présidente du collège : La greffière :
Déborah D'Aveni Anne-Laure Sautaux