Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
5A 479/2008; 5A 297/2009
Arrêt du 11 août 2009
IIe Cour de droit civil
Composition
Mmes et M. les Juges Hohl, Présidente,
Escher et von Werdt.
Greffière: Mme de Poret.
Parties
Dame X.________,
recourante,
contre
Y.________ SA,
représentée par Me Vincent Jeanneret, avocat,
intimée.
Objet
exécution d'une reddition de comptes,
recours contre la décision du Procureur général
du canton de Genève du 11 juin 2008, recours
contre l'arrêt de la Cour de justice du canton de
Genève, 1ère Section, du 12 mars 2009.
Faits:
A.
A.a Par ordonnance du 11 novembre 2004, le Tribunal de première instance de la République et du Canton de Genève a condamné la Banque Y.________ SA (ci-après la Banque) à remettre à Dame X.________, veuve de X.________, l'ensemble des documents et informations en sa possession concernant les comptes dont ce dernier était titulaire ou ayant droit économique au jour de son décès, ainsi que les pièces relatives aux mouvements enregistrés sur ces comptes, avec l'identité des bénéficiaires, pour les dix ans précédant le décès et jusqu'à la clôture des comptes.
Cette ordonnance a été confirmée par arrêt de la Cour de justice du 27 janvier 2005.
A.b Le 9 février 2005, la Banque Y.________ SA a remis un certain nombre de documents bancaires à Dame X.________. Cette dernière les a soumis à un expert privé, qui a considéré qu'ils n'étaient pas exhaustifs.
B.
B.a Par courrier du 2 mars 2005, Dame X.________ a requis de la Banque Y.________ SA divers renseignements complémentaires.
Le 25 avril 2005, en l'absence de réponse de la Banque, Dame X.________ a, par acte d'huissier, sommé la Banque Y.________ SA de satisfaire au dispositif de l'ordonnance du 11 novembre 2004.
Par requête du 26 avril 2005, Dame X.________ s'est ensuite adressée au Procureur général de la République et du Canton de Genève afin d'obtenir l'exécution forcée de ladite ordonnance.
B.b Parallèlement, le 27 avril 2006, Dame X.________ a saisi le Tribunal de première instance d'une requête en contestation en matière d'exécution forcée d'un jugement au sens de l'art. 477 de la loi de procédure civile genevoise (ci-après LPC/GE), concluant à ce qu'il soit constaté qu'aucun obstacle ne s'opposait à l'exécution forcée de l'ordonnance du 11 novembre 2004. Le Tribunal de première instance a rejeté la requête par jugement du 25 mai 2006, confirmé par la Cour de justice le 10 août suivant.
Par arrêt du 9 janvier 2007, le Tribunal fédéral a annulé l'arrêt précité et renvoyé l'affaire à la Cour de justice (arrêt 5P.377/2006), laquelle, sur renvoi, a déclaré irrecevable la requête déposée par Dame X.________.
Appelé à statuer sur le recours de cette dernière, le Tribunal fédéral l'a jugé sans objet compte tenu du fait que le Procureur général avait indiqué que, par courrier du 25 juin 2007, il avait enjoint à la Banque Y.________ SA de répondre aux différentes questions et requêtes émises par Dame X.________. Le Tribunal fédéral a ainsi considéré que, par ledit courrier, le Procureur général avait ordonné l'exécution (arrêt 5A 196/2007 du 24 septembre 2007).
B.c Le 11 juillet 2007, en réponse au courrier du Procureur général daté du 25 juin 2007, la Banque Y.________ SA a indiqué qu'elle estimait avoir déjà satisfait aux exigences de l'ordonnance du 11 novembre 2004.
Par courriers des 17 juillet et 5 octobre 2007, le Procureur général a sommé la Banque Y.________ SA de se conformer à l'ordonnance rendue le 11 novembre 2004 par le Tribunal de première instance.
La Banque Y.________ SA s'est référée à son courrier du 11 juillet 2007, confirmant avoir fourni tous les renseignements utiles.
A la suite d'une audience de comparution personnelle des parties, tenue devant le Procureur général en date du 10 janvier 2008, il a été convenu que la Banque Y.________ SA allait une nouvelle fois vérifier si d'autres documents se trouvaient encore en sa possession, afin de tenter de répondre aux questions en souffrance de Dame X.________. A cette fin, les parties se sont rencontrées dans les locaux de la Banque pour définir des critères de recherche complémentaires.
B.d Par courrier du 4 mars 2008, la Banque Y.________ SA a indiqué que les recherches effectuées au moyen de ces nouveaux critères s'étaient révélées infructueuses et qu'elle considérait avoir satisfait aux exigences de la reddition de comptes.
Le 11 juin 2008, le Procureur général a rendu une ordonnance par laquelle il constatait que la Banque Y.________ SA avait exécuté l'ordonnance et rejetait la requête en exécution déposée par Dame X.________, la déclarant "sans objet" (sic).
B.e Le 17 juillet 2008, Dame X.________ a déposé auprès du Tribunal de première instance une nouvelle requête en contestation en matière d'exécution forcée d'un jugement, tendant notamment à ce qu'il soit constaté que la Banque Y.________ SA n'avait pas entièrement exécuté l'ordonnance du 11 novembre 2004.
C.
C.a Le 14 juillet 2008, Dame X.________ (ci-après la recourante) exerce un recours en matière civile et un recours constitutionnel subsidiaire contre l'ordonnance rendue par le procureur général le 11 juin 2008 (procédure 5A 479/2008). La recourante conclut à l'annulation de la décision attaquée et à ce qu'il soit fait injonction à la Banque de répondre aux différentes questions et requêtes soulevées dans le courrier qu'elle lui avait adressé le 2 mars 2005, en exécution de l'ordonnance du 11 novembre 2004. A l'appui de ses conclusions, la recourante se plaint, dans chacun de ses deux recours, de l'application arbitraire de l'art. 474 LPC/GE ainsi que de la violation de l'art. 6 § 1 de la Convention Européenne de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales (ci-après CEDH).
C.b Par ordonnance présidentielle du 22 juillet 2008, la procédure de recours a été suspendue jusqu'à droit connu sur la requête en contestation en matière d'exécution pendante devant le Tribunal de première instance.
Ce dernier l'a rejetée par jugement du 18 novembre 2008, confirmé le 12 mars 2009 par arrêt de la Cour de justice.
C.c Le 30 avril 2009, la recourante dépose un recours en matière civile et un recours constitutionnel subsidiaire contre ce dernier arrêt (procédure 5A 297/2009). La recourante conclut principalement à l'annulation de la décision attaquée, à ce qu'il soit constaté que la Banque ne s'est pas conformée à l'ordonnance du 11 novembre 2004 et à ce qu'il lui soit ordonné de s'y conformer; elle demande également qu'il soit ordonné à la Banque de répondre à son questionnaire du 2 mars 2005 et à ce que celle-ci démontre par pièces, l'éventuelle destruction régulière des archives contenant les documents dont la production est sollicitée. Subsidiairement, la recourante demande le renvoi de la cause à l'autorité inférieure. Dans son recours en matière civile, la recourante se plaint d'une violation des art. 8

SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova. |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
C.d L'intimée n'a été invitée à répondre dans aucune des deux procédures.
Considérant en droit:
1.
Le Tribunal fédéral examine d'office et librement sa compétence (art. 29 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 29 Esame - 1 Il Tribunale federale esamina d'ufficio la sua competenza. |
|
1 | Il Tribunale federale esamina d'ufficio la sua competenza. |
2 | In caso di dubbio, procede a uno scambio di opinioni con l'autorità che presume competente. |
2.
I. Recours contre la décision du Procureur général
2.1 Selon l'art. 474 al. 1 LPC/GE, si la partie condamnée n'exécute pas les obligations qui lui sont imposées, le jugement est exécuté sur ordre du Procureur général. Selon les commentateurs, cette dernière autorité doit examiner si les conditions formelles de l'exécution forcée sont réunies (qualité pour agir du requérant, existence et validité de la sommation préalable à l'huissier [art. 473 LPC/GE] ou encore dépôt de sûretés [art. 476 LPC/GE]). Il n'est en revanche plus compétent pour trancher lui-même les objections (notamment caractère exécutoire du jugement, for, possibilité d'exécution forcée, extinction de l'obligation) qui surgiraient une fois l'ordonnance d'exécution forcée rendue et dont la compétence ressortit au Tribunal de première instance, conformément à l'art. 477 LPC/GE (BERNARD BERTOSSA/LOUIS GAILLARD/JAQUES GUYET/ANDRÉ DIEGO SCHMIDT, Commentaire de la loi de procédure civile genevoise, n. 3 ad art. 474 et n. 2 ad art. 477 LPC/GE; arrêt 4P.20/2006 du 24 février 2006 consid. 2.2.1).
2.2 En l'espèce, par arrêt du 24 septembre 2007 rendu dans le cadre de la première contestation de l'exécution forcée déposée par la recourante, le Tribunal fédéral a considéré que le Procureur général, par courrier du 25 juin 2007, avait ordonné l'exécution de l'ordonnance du 11 novembre 2004. Dans cette mesure et conformément aux principes susmentionnés, une nouvelle ordonnance sous menace de sanctions pénales semblait peu probable. La procédure devant le Procureur général devait ainsi être considérée comme étant terminée et il appartenait à la recourante de déposer une requête en contestation en matière d'exécution forcée devant le Tribunal de première instance, ce qu'elle n'a d'ailleurs pas manqué de faire le 17 juillet 2008.
En constatant, le 11 juin 2008, que la Banque avait satisfait à l'ordonnance du 11 novembre 2004 et en rejetant "comme étant devenue sans objet" la requête en exécution déposée par la recourante, le Procureur général a rendu une nouvelle décision sur un point qui n'était pas de sa compétence au regard de l'arrêt du Tribunal fédéral précité. En tant que la recourante entend obtenir de lui qu'il ordonne à la Banque de répondre à son questionnaire du 2 mars 2005 - antérieur à l'arrêt du Tribunal de céans - et qu'elle reprend cette même conclusion dans les recours qu'elle exerce contre l'arrêt rendu par la Cour de justice le 12 mars 2009, les recours déposés contre l'ordonnance rendue 11 juin 2008 par le Procureur général sont par conséquent d'emblée irrecevables.
3.
II. Recours contre la décision de la Cour de justice
3.1 Le présent litige a trait à l'exécution forcée d'un jugement exécutoire. A teneur de l'art. 72 al. 2 let. b ch. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 72 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile. |
|
1 | Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile. |
2 | Al ricorso in materia civile soggiacciono anche: |
a | le decisioni in materia di esecuzione e fallimento; |
b | le decisioni in rapporto diretto con il diritto civile pronunciate in applicazione di norme di diritto pubblico, segnatamente le decisioni: |
b1 | sul riconoscimento e l'esecuzione di decisioni e sull'assistenza giudiziaria in materia civile, |
b2 | sulla tenuta del registro fondiario, dei registri dello stato civile, del registro di commercio e dei registri in materia di marchi, disegni e modelli, brevetti d'invenzione, varietà vegetali e topografie, |
b3 | sull'autorizzazione al cambiamento del nome, |
b4 | in materia di vigilanza sulle fondazioni, eccettuati gli istituti di previdenza e di libero passaggio, |
b5 | in materia di vigilanza sugli esecutori testamentari e altri rappresentanti previsti dal diritto successorio, |
b6 | in materia di protezione dei minori e degli adulti, |
b7 | ... |

SR 291 Legge federale del 18 dicembre 1987 sul diritto internazionale privato (LDIP) LDIP Art. 25 - Una decisione straniera è riconosciuta in Svizzera se: |
|
a | vi era competenza dei tribunali o delle autorità dello Stato in cui fu pronunciata; |
b | non può più essere impugnata con un rimedio giuridico ordinario o è definitiva e |
c | non sussiste alcun motivo di rifiuto giusta l'articolo 27. |
3.2 En tant que la contestation porte sur l'exécution forcée d'une ordonnance de reddition de comptes, il faut considérer le litige comme étant de nature pécuniaire, les renseignements demandés étant en effet susceptibles de fournir le fondement d'une contestation civile d'une telle nature (ATF 126 III 445 consid. 3b et les références citées; arrêt 4A 413/2007 du 10 décembre 2007 consid. 1.2). Conformément à la jurisprudence, le demandeur est toutefois dispensé d'en chiffrer exactement la valeur litigieuse (ATF 127 III 396 consid. 1b/cc p. 398 et les arrêts cités; arrêts 5A 810/2008 du 5 mai 2009 consid. 1.2; 5C.157/2003 du 22 janvier 2004 consid. 3.2, publié in SJ 2004 I 477, p. 479). Compte tenu de l'étendue de la demande de renseignements, il faut en l'espèce admettre que la valeur litigieuse de 30'000 fr. est atteinte (art. 74 al. 1 let. b

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 74 Valore litigioso minimo - 1 Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
|
1 | Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
a | 15 000 franchi nelle controversie in materia di diritto del lavoro e di locazione; |
b | 30 000 franchi in tutti gli altri casi. |
2 | Quando il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è ammissibile: |
a | se la controversia concerne una questione di diritto di importanza fondamentale; |
b | se una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
c | contro le decisioni delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
d | contro le decisioni del giudice del fallimento e del concordato; |
e | contro le decisioni del Tribunale federale dei brevetti. |
3.3 S'agissant des autres conditions de recevabilité, le recours en matière civile a été déposé en temps utile (art. 46 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 46 Sospensione - 1 I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi: |
|
1 | I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi: |
a | dal settimo giorno precedente la Pasqua al settimo giorno successivo alla Pasqua incluso; |
b | dal 15 luglio al 15 agosto incluso; |
c | dal 18 dicembre al 2 gennaio incluso. |
2 | Il capoverso 1 non si applica nei procedimenti concernenti: |
a | l'effetto sospensivo e altre misure provvisionali; |
b | l'esecuzione cambiaria; |
c | i diritti politici (art. 82 lett. c); |
d | l'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e l'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
e | gli appalti pubblici.19 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
|
1 | Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
2 | Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
b | nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
c | in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198091 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198092 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori; |
d | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195494 sui brevetti. |
3 | Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria; |
b | dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali. |
4 | Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale. |
5 | Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
6 | ...95 |
7 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 75 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.37 |
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1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.37 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso, salvo nei casi in cui: |
a | una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
b | un tribunale specializzato nelle controversie di diritto commerciale giudica in istanza cantonale unica; |
c | è proposta loro direttamente, con il consenso di tutte le parti, un'azione con un valore litigioso di almeno 100 000 franchi. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 76 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi: |
|
1 | Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modifica della stessa. |
2 | Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 72 capoverso 2 spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti.41 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 113 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi in materia costituzionale interposti contro le decisioni cantonali di ultima istanza laddove non sia ammissibile il ricorso ordinario secondo gli articoli 72-89. |
4.
La décision attaquée concerne l'exécution d'une ordonnance de reddition de compte, laquelle ne constitue pas une mesure provisionnelle au sens de l'art. 98

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 98 Limitazione dei motivi di ricorso - Contro le decisioni in materia di misure cautelari il ricorrente può far valere soltanto la violazione di diritti costituzionali. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
Saisi d'un recours en matière civile, le Tribunal fédéral applique le droit d'office (art. 106 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
5.
La recourante reproche à la cour cantonale une violation des art. 8

SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova. |
5.1 La cour cantonale a essentiellement relevé que la Banque avait procédé à plusieurs vérifications et effectué des recherches élargies, selon les critères définis par la recourante elle-même, et sur une documentation qu'elle n'était plus tenue de conserver. Si la Banque n'avait pas fourni tous les documents que la recourante attendait, cela ne signifiait pas pour autant que la Banque était ou serait en possession d'autres pièces ou informations qu'elle dissimulerait. La recourante ne fournissait d'ailleurs aucun élément permettant de retenir un tel comportement de la Banque à son détriment.
5.2 La recourante estime avant tout que la Cour de justice aurait violé l'art. 8

SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova. |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
affirmant qu'en violant les art. 8

SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova. |
5.3 La décision ordonnant la production de renseignements et de pièces qui a acquis force de chose jugée peut faire l'objet d'une procédure d'exécution forcée, selon le droit de procédure cantonal (arrêt 5A 810/2008 du 5 mai 2009 consid. 3.1; cf., à propos de l'art. 170

SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 170 - 1 Ciascun coniuge può esigere che l'altro lo informi su i suoi redditi, la sua sostanza e i suoi debiti. |
|
1 | Ciascun coniuge può esigere che l'altro lo informi su i suoi redditi, la sua sostanza e i suoi debiti. |
2 | A sua istanza, il giudice può obbligare l'altro coniuge o terzi a dare le informazioni occorrenti e a produrre i documenti necessari. |
3 | Resta salvo il segreto professionale degli avvocati, dei notai, dei medici, degli ecclesiastici e dei loro ausiliari. |

SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 170 - 1 Ciascun coniuge può esigere che l'altro lo informi su i suoi redditi, la sua sostanza e i suoi debiti. |
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1 | Ciascun coniuge può esigere che l'altro lo informi su i suoi redditi, la sua sostanza e i suoi debiti. |
2 | A sua istanza, il giudice può obbligare l'altro coniuge o terzi a dare le informazioni occorrenti e a produrre i documenti necessari. |
3 | Resta salvo il segreto professionale degli avvocati, dei notai, dei medici, degli ecclesiastici e dei loro ausiliari. |

SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 170 - 1 Ciascun coniuge può esigere che l'altro lo informi su i suoi redditi, la sua sostanza e i suoi debiti. |
|
1 | Ciascun coniuge può esigere che l'altro lo informi su i suoi redditi, la sua sostanza e i suoi debiti. |
2 | A sua istanza, il giudice può obbligare l'altro coniuge o terzi a dare le informazioni occorrenti e a produrre i documenti necessari. |
3 | Resta salvo il segreto professionale degli avvocati, dei notai, dei medici, degli ecclesiastici e dei loro ausiliari. |
L'art. 8

SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova. |
détriment: elle se contente en effet de réitérer, devant le Tribunal de céans, les soupçons qu'elle nourrit à l'égard de la Banque et qu'elle a déjà exprimés, sans succès, devant les instances précédentes. En l'absence d'une telle preuve, elle se heurte donc à la teneur même de l'ordonnance, qui limite la transmission d'informations à la condition que l'établissement bancaire en soit encore détenteur. Il en est de même s'agissant du questionnaire établi par la recourante à l'intention de l'intimée, celui-ci constatant le caractère prétendument incomplet des informations transmises. Enfin, la limitation des recherches aux entités du groupe "Banque Y.________ SA en Suisse" ressort précisément de l'ordonnance de reddition de comptes, ce que la recourante ne parvient pas à réfuter par ses critiques, au demeurant peu compréhensibles. En rejetant sur ce point l'appel interjeté par la recourante dans le cadre de l'exécution de l'ordonnance du 11 novembre 2004, la Cour de justice est ainsi demeurée dans les limites tracées par celle-ci; elle n'avait pas en effet à élargir les obligations que cette décision imposait à l'intimée, comme le demandait indirectement la recourante. Le grief de la recourante lié à violation de l'art. 6 § 1 CEDH
devient par conséquent sans objet.
6.
En conclusion, le recours en matière civile et le recours constitutionnel subsidiaire déposés contre l'ordonnance du Procureur général du 11 juin 2008 doivent être déclarés irrecevables, aux frais de leur auteur (art. 66 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1.
Le recours en matière civile et le recours constitutionnel subsidiaire contre l'ordonnance du Procureur général du 11 juin 2008 sont irrecevables (5A 479/2008).
2.
Le recours constitutionnel subsidiaire contre l'arrêt de la Cour de justice du 12 mars 2009 est irrecevable (5A 297/2009).
3.
Le recours en matière civile contre l'arrêt de la Cour de justice du 12 mars 2009 est rejeté (5A 297/2009).
4.
Les frais judiciaires, arrêtés à 10'000 fr., sont mis à la charge de la recourante.
5.
Le présent arrêt est communiqué aux parties, à la Cour de justice du canton de Genève et au Procureur général du canton de Genève.
Lausanne, le 11 août 2009
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente: Hohl
La Greffière: de Poret