Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour IV
D-7108/2015
Arrêt du 11 septembre 2018
Claudia Cotting-Schalch (présidente du collège),
Composition Emilia Antonioni Luftensteiner, Daniele Cattaneo, juges,
Chantal Jaquet Cinquegrana, greffière.
A._______,
B._______,
C._______,
Parties D._______,
Bélarus,
représentés par Me Michel Mitzicos-Giogios, avocat,
recourants,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Asile et renvoi (recours réexamen) ;
Objet
décision du SEM du 23 octobre 2015 / N (...).
Faits :
A.
A.a Le 4 janvier 2012, A._______ a déposé une demande d'asile au Centre d'enregistrement et de procédure (CEP) de Vallorbe.
Entendu, le 10 janvier 2012, lors d'une audition sommaire, et le 4 avril 2012, lors d'une audition sur les motifs, le prénommé a en substance allégué avoir milité contre le président Loukachenko depuis son adolescence. En 2000, il aurait été blessé, à la jambe gauche, par la police, alors qu'il participait à une manifestation et tentait de fuir à moto, et en aurait gardé des séquelles. Membre depuis 2010 du « Parti civil uni » (ci-après : OGP), il aurait été dans le collimateur des autorités bélarussiennes en raison de son engagement au sein de ce mouvement. Interpellé à plusieurs reprises, menacé, battu, il aurait fini par fuir son pays d'origine, à la mi-décembre 2011, laissant derrière lui son épouse, également active politiquement, ainsi que leur fille C._______.
Le 18 avril 2012, A._______ a produit un certificat médical établi, le 16 avril 2012, par un médecin spécialiste en médecine interne, et ses annexes. Il en ressort pour l'essentiel que le prénommé a souffert, au début des années 2000, d'une fracture ouverte à la jambe gauche et a été opéré une quinzaine de fois dans son pays d'origine, et qu'il était atteint d'une ostéomyélite chronique de cette même jambe, d'un état anxio-dépressif et d'un syndrome de stress post-traumatique.
A.b Le 23 avril 2012, B._______ a déposé, pour elle-même et son enfant C._______, des demandes d'asile au CEP de Vallorbe.
Entendue, le 26 avril 2012, lors d'une audition sommaire, et le 9 avril 2013, lors d'une audition sur les motifs, la susnommée a déclaré pour l'essentiel s'être engagée en faveur de l'OGP en 2009 ou 2010, y avoir occupé diverses fonctions - dont celle de vice-présidente de la section de E._______ - et avoir assisté à des séminaires à l'étranger. Elle aurait subi plusieurs descentes de police à son domicile, de même qu'elle aurait été régulièrement convoquée et emmenée au poste de police. En outre, suite au départ de son mari, elle aurait eu à de réitérées reprises maille à partir avec les autorités (perquisitions, convocations, interpellations, menaces, licenciement, saisie du logement ou mesure administrative).
Dans le cadre de ses auditions, elle a produit divers documents, à savoir :
une carte de membre du parti OGP (pièce n°1)
six convocations adressées respectivement à A._______, à B._______ et à tous les deux (pièces n° 2)
un acte judiciaire (annonce d'un jugement) (pièce n° 3)
une copie d'un rapport de police (pièce n° 4)
des photographies (pièces n° 5)
une carte mémoire SD Samsung (pièce n° 6)
une liste manuscrite de sites Internet (pièce n° 7).
Le 25 janvier 2013, B._______ a donné naissance à D._______.
A.c Par décision du 31 juillet 2014, l'Office fédéral des migrations (ODM, actuellement le Secrétariat d'Etat aux migrations [ci-après : SEM]) a dénié la qualité de réfugié aux intéressés, rejeté leurs demandes d'asile, au motif que leurs allégations ne satisfaisaient pas aux exigences de vraisemblance de l'art. 7
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
|
1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |
Le SEM a tout d'abord observé que A._______ était titulaire d'un passeport établi, le 22 juin 2011, lequel comportait un visa de sortie, ce qui mettait d'emblée en doute tant la vraisemblance de ses motifs d'asile que les circonstances de sa fuite du pays telles qu'alléguées. En outre, il a relevé que les déclarations des intéressés étaient, sur de multiples points essentiels de leurs récits respectifs, confuses, divergentes, contraires à toute logique ou à l'expérience générale, s'agissant notamment de leurs fonctions respectives au sein du parti pour lequel ils auraient milité et de leurs connaissances de celui-ci, de l'événement au cours duquel A._______ aurait été malmené par le KGB, de la manière dont il serait parvenu à prendre la fuite, ou encore de la façon dont B._______ aurait financé son départ. Le SEM a encore relevé que l'allégation selon laquelle les intéressés se trouveraient sur la liste des personnes recherchées au Bélarus se limitait à une simple affirmation. En outre, considérant que ceux-ci n'avaient donné que des réponses lacunaires concernant leur parti - lequel était officiellement enregistré et donc légal, et ses membres autorisés à militer - le Secrétariat d'Etat a estimé que leur crainte de subir des persécutions en cas de retour au Bélarus n'était pas fondée. Quant aux moyens de preuve produits (photographies, extraits tirés d'Internet ou encore convocations et citations à comparaître), il a considéré que ceux-ci n'étaient pas de nature à lever les doutes quant à l'engagement politique des intéressés et aux préjudices subis de ce fait. A cet égard, il a en particulier relevé que les convocations et citations à comparaître ne mentionnaient pas les raisons pour lesquelles la justice bélarussienne s'intéressait à eux. Enfin, il a noté que leur comportement délictueux en Suisse ne correspondait nullement à celui de personnes en quête de protection dans cet Etat.
S'agissant de l'exécution du renvoi, l'autorité de première instance a retenu que les intéressés étaient jeunes et au bénéfice tant d'une formation que d'une solide expérience professionnelle, et possédaient un réseau social et familial, autant d'éléments favorisant leur réintégration au Bélarus. Quant aux affections physiques et psychiques dont souffrait A._______, elle a considéré que celles-ci pouvaient être traitées dans ce pays, lequel disposait d'infrastructures médicales adéquates et où le prénommé avait déjà par le passé été pris en charge de manière idoine.
A.d Par acte daté du 2 septembre 2014 et posté le 4 septembre 2014, les intéressés ont recouru contre la décision précitée. A l'appui de leur recours, ils ont produit, d'une part, certains documents déjà produits en procédure de première instance (pièces n° 2 à 4) et, d'autre part, des copies d'extraits de sites Internet non traduits ainsi que des copies de cartes de membres du parti OGP et d'attestations dudit parti datées du 21 août 2014.
Le 9 octobre 2014, ils ont produit un certificat médical établi, le 6 octobre 2014, par un médecin psychiatre. Il en ressortait que B._______, suivie depuis le 21 février 2014, souffrait d'un épisode dépressif sévère sans symptômes psychotiques (F32.2), d'un possible état de stress post-traumatique (F43.1) devant être confirmé, et d'une (...).
Par décision incidente du 6 novembre 2014, le juge du Tribunal administratif fédéral (ci-après : Tribunal) alors en charge du dossier, considérant que les conclusions du recours étaient d'emblée vouées à l'échec, a rejeté la demande d'assistance judiciaire partielle et totale et imparti aux recourants un délai au 21 novembre 2014 pour s'acquitter d'une avance de frais de 900 francs.
Par arrêt D-4937/2014 du 2 décembre 2014, le Tribunal a déclaré irrecevable le recours introduit le 4 septembre 2014, pour non-paiement de l'avance de frais requise.
A.e Le 27 janvier 2015, le Secrétariat d'Etat a fixé aux intéressés un nouveau délai au 10 février 2015 pour quitter la Suisse.
B.
B.a Par acte du 17 juillet 2015, les intéressés ont, une première fois, demandé le réexamen de la décision du SEM du 31 juillet 2014, concluant à la reconnaissance de la qualité de réfugié, à l'octroi de l'asile, et, subsidiairement, au prononcé d'une admission provisoire. Ils ont préalablement sollicité l'octroi de l'effet suspensif [recte : mesures provisionnelles].
Ils ont invoqué leur crainte d'être exposés à de sérieux préjudices en raison de leurs opinions politiques, en cas de retour dans leur pays d'origine. Ils ont soutenu que leur demande de réexamen s'appuyait sur deux nouveaux moyens de preuve, à savoir :
deux écrits scannés datés du 21 août 2014 de deux membres du parti OGP et leurs traductions en langue française (pièces n° 8),
une attestation scannée non datée et sa traduction en langue française datée du 17 juin 2015 (pièce n° 9),
une clef USB contenant une vidéo (pièce n° 10),
plusieurs captures d'écran et leurs traductions en langue française (pièces n° 11).
Les intéressés ont fait valoir qu'au vu de ces nouveaux moyens de preuve, ils risquaient des persécutions en cas de retour au Bélarus.
B.b Par décision du 29 juillet 2015, le SEM a rejeté cette demande de réexamen et indiqué que sa décision du 31 juillet 2014 était entrée en force et exécutoire et qu'un éventuel recours ne déploierait pas d'effet suspensif.
Il a, pour l'essentiel, retenu que les moyens de preuve produits n'avaient aucune valeur probante et, de plus, étaient tardifs.
B.c Le 14 septembre 2015, les intéressés ont recouru contre cette décision. Ils ont produit divers moyens de preuve, à savoir :
la copie d'un écrit daté du 20 août 2015 d'une certaine F._______ et sa traduction en langue allemande (pièce n° 12),
la copie d'un écrit daté du 20 août 2015 d'une certaine G._______ et sa traduction en langue allemande (pièce n° 13),
la copie d'un écrit daté du 20 août 2015 d'une certaine H._______ et sa traduction en langue allemande (pièce n° 14),
divers articles tirés d'Internet et leurs traductions en langue française (pièces n° 15),
un clef USB contenant trois vidéos (pièce n° 16),
un écrit daté du 21 août 2014 [recte : 2015] intitulé « Discriptif et traduction partielle de la pièce 18 » résumant le contenu des trois vidéos précitées (pièce n° 17),
une attestation d'une école de musique du 1er septembre 2015.
B.d Par arrêt D-5646/2015 du 22 septembre 2015, le Tribunal a déclaré irrecevable le recours introduit, le 14 septembre 2015, contre cette décision, au motif de sa tardiveté.
C.
Par acte du 29 septembre 2015, les intéressés ont, une seconde fois, demandé le réexamen de la décision du SEM du 31 juillet 2014, concluant à la reconnaissance de la qualité de réfugié et à l'octroi de l'asile. Ils ont également demandé la suspension de l'exécution de leur renvoi, eu égard à l'état de santé physique et psychique de B._______.
Ils ont réitéré leur crainte de subir de sérieux préjudices en cas de retour au Bélarus et considéré que les nouveaux moyens de preuve sur lesquels ils fondaient leur seconde demande de réexamen démontraient qu'ils étaient toujours dans le collimateur des autorités bélarussiennes. Pour étayer leurs allégations, ils ont produit des copies des documents déjà déposés à l'appui du recours introduit le 14 septembre 2015 - contre la décision du SEM du 29 juillet 2015 rejetant leur première demande de réexamen - et déclaré irrecevable par le Tribunal (cf. consid. B.c et B.d
ci-dessus).
Concernant l'état de santé de B._______, ils ont produit une attestation médicale du 23 septembre 2015 faisant état d'une hospitalisation de la prénommée, le 18 septembre 2015, dans un établissement psychiatrique, pour une durée indéterminée, ainsi qu'un certificat médical établi, le 25 septembre 2015, par son médecin psychiatre. Il en ressort que B._______ est suivie depuis le 21 février 2014 pour un trouble dépressif sévère sans symptômes psychotiques ainsi que pour un probable trouble de stress post-traumatique, que son état de santé s'était récemment péjoré de manière importante, nécessitant une hospitalisation en milieu psychiatrique, suite à une tentative de suicide par surdosage de médicaments.
D.
Par décision du 23 octobre 2015, le SEM a rejeté la seconde demande de réexamen en indiquant que sa décision du 31 juillet 2014 était entrée en force et exécutoire et qu'un éventuel recours ne déploierait pas d'effet suspensif.
Il a retenu que les moyens de preuve produits n'avaient pas de valeur probante, en considérant notamment que les écrits de particuliers datés du 20 août 2015 se limitaient à de simples allégations alors que les trois vidéos contenues dans la clef USB, censées représenter un interrogatoire mené par un policier bélarussien au domicile d'une femme, étaient fortement sujettes à caution. Quant aux articles tirés d'Internet, il a relevé qu'ils dataient de 2011 et 2012 et étaient donc tardifs, et qu'ils avaient trait à des faits déjà analysés tant par l'autorité de première instance que par le Tribunal.
En ce qui concernait les affections psychiques de B._______, le SEM a retenu que celles-ci étaient déjà examinées en procédure ordinaire. En outre, la tentative de suicide de la prénommée était en relation directe aux préparatifs entrepris en vue de l'exécution de son renvoi et que les autorités qui en étaient chargées étaient en mesure de la seconder dans la perspective de la mise en oeuvre de cette mesure, avec la collaboration de son médecin traitant. Le Secrétariat d'Etat a également rappelé que le Bélarus disposait de structures médicales adéquates, aptes à traiter les troubles psychiques, tant ambulatoires que stationnaires. Il a ajouté qu'au besoin, une aide médicale pourrait être requise, de même qu'il serait tenu compte de l'état de santé de l'intéressée lors de l'organisation de son retour dans son pays d'origine.
E.
Par acte du 5 novembre 2015, les intéressés ont interjeté recours contre la décision précitée du SEM. Ils ont conclu à la reconnaissance de la qualité de réfugié et à l'octroi de l'asile, subsidiairement au prononcé d'une admission provisoire. A titre préalable, ils ont requis la restitution de l'effet suspensif [recte : l'octroi de mesures provisionnelles] et sollicité l'assistance judiciaire partielle.
Les recourants ont reproché au SEM d'avoir apprécié de manière incorrecte les moyens de preuve produits à l'appui de leur demande de réexamen. Ils ont insisté sur le fait que ceux-ci « renforcent la vraisemblance que la famille A._______ a été persécutée par le passé » et démontraient l'actualité de leur crainte de subir des traitements inhumains en cas de retour au Bélarus (cf. recours p. 8 in fine). En outre, ils ont estimé que leur situation était similaire à celle décrite dans l'arrêt Y.P. et L.P. c. France du 2 septembre 2010 de la Cour européenne des droits de l'homme (ci-après : CourEDH) (requête n° 32476/06). Dans cette affaire en effet, la CourEDH avait jugé que les requérants, opposants politiques bélarussiens ayant subi des préjudices de la part des autorités de leur pays d'origine, risquaient de subir des traitements inhumains au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
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1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |
F.
Par décision incidente du 12 novembre 2015, le Tribunal, considérant les conclusions du recours comme paraissant d'emblée vouées à l'échec, a rejeté les demandes d'octroi de mesures provisionnelles et d'assistance judiciaire partielle, et avisé les intéressés qu'ils étaient tenus de quitter immédiatement la Suisse et d'attendre à l'étranger l'issue de la procédure. Il leur a également accordé un délai au 27 novembre 2015 pour s'acquitter d'une avance de frais de 2'500 francs, sous peine d'irrecevabilité du recours.
Dans le délai imparti, les recourants ont versé la somme due.
G.
Par écrit daté du 1er février 2016 [recte : 2017], les intéressés ont relevé qu'aucune décision n'avait encore été prise à leur égard et que A._______, lequel se trouvait en détention administrative depuis le 27 janvier 2017 en vue de l'exécution de son renvoi, risquait de subir des traitements inhumains et dégradants au Bélarus.
Par lettre du 8 février 2017, le Tribunal a rappelé que, par décision incidente du 12 novembre 2015, il avait rejeté leur demande d'octroi de mesures provisionnelles et constaté qu'ils devaient quitter immédiatement la Suisse et attendre à l'étranger l'issue de la procédure. En outre, il a estimé que les intéressés ne faisaient valoir aucun élément nouveau et déterminant justifiant qu'il reconsidère cette décision incidente.
H.
H.a Le 27 mars 2017, les intéressés ont adressé un courrier daté du 24 mars 2017 et intitulé « Demande d'admission provisoire » à l'autorité de première instance.
Dans cet écrit, ils ont réitéré qu'un retour forcé au Bélarus impliquerait leur emprisonnement immédiat par les autorités de ce pays. Afin d'étayer leurs allégations, ils ont produit un rapport du Rapporteur spécial du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur la situation des droits de l'homme au Bélarus daté du 14 mars 2017, ainsi que divers extraits de presse tirés d'Internet ayant trait à la situation générale dans ce pays. En outre, ils ont fait valoir que B._______ était hospitalisée suite à une tentative de suicide et que A._______ était également gravement malade et qu'il devait prochainement être opéré. En ce qui concernait leurs enfants C._______ et D._______, ils ont relevé qu'elles avaient subi un choc, suite à l'arrestation de leur mère en vue de leur refoulement, et qu'elles étaient suivies depuis lors.
Les intéressés ont produit plusieurs documents médicaux datés respectivement des 6 et 13 février 2017 ainsi que des 6 et 16 mars 2017.
Pour ce qui a trait à B._______, il ressort du rapport médical daté du
6 février 2017 intitulé « Rapport évolutif (depuis octobre 2014) », qu'elle a vécu différents événements traumatiques en Suisse qui ont contribué à une péjoration de son état de santé psychique ainsi que de celui de ses filles. Elle souffre d'un état dépressif sévère (F32), d'un état de stress post-traumatique (F43.1) et des conséquences d'une (...), nécessitant un suivi intensif par son médecin psychiatre. Le traitement psychopharmacologique qui lui a été prescrit consiste en la prise de Sertraline, Risperdal, Zolpidem, Tranxilium et de Temesta. En outre, elle a été hospitalisée à plusieurs reprises (en septembre 2015 et en mai et septembre 2016).
Dans un ultérieur document médical daté du 6 mars 2017 et intitulé « Rapport évolutif (concernant la période du 7 février à aujourd'hui »), le médecin psychiatre de B._______ y indique avoir établi un suivi ambulatoire de crise avec des entretiens hebdomadaires et en coordination avec le médecin qui suit les enfants C._______ et D._______. Il y fait également mention de l'hospitalisation volontaire de sa patiente le jour précédant l'établissement du certificat médical et du placement de ses deux filles dans une famille d'accueil.
Dans le certificat médical établi le 13 février 2017, le médecin traitant de A._______ atteste que le prénommé est suivi à la consultation de l'Hôpital orthopédique du K._______ où il bénéfice d'une prise en charge d'importantes séquelles à la jambe gauche consécutives à un grave accident survenu sur la voie publique en 2001, au Bélarus. Il précise qu'une intervention chirurgicale est envisagée « au cours de l'été prochain ».
Quant au certificat médical du 6 mars 2017, il en ressort que les enfants C._______ et D._______ sont suivies à une consultation pédopsychiatrique et qu'elles nécessitent des soins suite aux difficultés psychologiques liées à leur statut précaire. Il est précisé qu'elles ont assisté à plusieurs reprises à l'arrestation de leurs parents.
Les intéressés ont également produit divers documents relatifs à leur pays, dont en particulier un rapport d'Human Rights Watch de janvier 2016, des rapports du Rapporteur spécial du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur la situation des droits de l'homme au Bélarus datés du 21 avril 2016 et 14 mars 2017, ainsi que divers extraits de presse tirés d'Internet.
H.b Par courrier du 4 avril 2017, le SEM a informé les intéressés qu'il transmettait leur écrit du 24 mars 2017 au I._______, pour raison de compétence.
H.c Par courrier du 13 avril 2017, le I._______, estimant que l'écrit précité relevait de la compétence des autorités fédérales, l'a retourné au Secrétariat d'Etat, lequel l'a alors transmis au Tribunal, afin que celui-ci l'inclue dans la procédure de recours pendante par-devers lui.
I.
Par ordonnance du 30 mai 2017, le Tribunal, constatant que les motifs invoqués à l'appui de la demande datée du 24 mars 2017 et tirés de l'illicéité de l'exécution du renvoi au Bélarus du fait de l'engagement politique des intéressés, d'une part, et de l'inexigibilité de cette mesure en raison de leur situation médicale, d'autre part étaient fondamentalement identiques à ceux exposés dans le cadre de leur seconde demande de réexamen datée du 29 septembre 2015, a intégré cette demande à la procédure de recours introduite le 5 novembre 2015. Par ailleurs, il a invité le SEM à se déterminer sur l'ensemble des arguments avancés par les intéressés et les moyens de preuve produits, jusqu'au 13 juin 2017.
J.
Dans sa réponse du 15 juin 2017, le SEM a proposé le rejet du recours.
Il a tout d'abord relevé que les intéressés se limitaient à réitérer leurs motifs d'asile, lesquels avaient été rejetés par décision datée du 30 juillet 2014 qui était entrée en force. S'agissant des rapports établis par le Rapporteur spécial du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies ainsi que des coupures de presse tirées d'Internet, il a noté que ces moyens de preuve portaient sur la situation générale au Bélarus et non sur celle des recourants en particulier.
Quant aux affections orthopédiques dont souffrait A._______, il a retenu que celles-ci avaient déjà été prises en compte, en procédure tant ordinaire qu'extraordinaire, tout en indiquant qu'il tiendrait compte des impératifs de l'opération que le prénommé devrait subir « prochainement », lors de la fixation d'un nouveau délai de départ.
Pour ce qui a trait aux troubles psychiques de B._______, le SEM a souligné que ceux-ci étaient déjà connus en procédure ordinaire, au cours de laquelle leur prise en charge au Bélarus avait été admise. En outre, il a relevé que, si les traumatismes que les enfants des intéressés avaient subis en raison des agissements de leurs parents devaient nécessiter un suivi psychologique prolongé, ils pouvaient être traités dans ce pays. S'agissant de la tentative de suicide de la prénommée, il a noté qu'il était courant qu'une personne souffre d'une décompensation aigüe lorsque, comme en l'espèce, la perspective de son retour devenait imminente. Il a précisé que les autorités cantonales chargées de procéder à l'exécution de son renvoi des intéressés étaient en mesure de seconder la recourante, avec la collaboration de son médecin traitant.
Enfin, il a insisté sur le comportement répréhensible des intéressés en Suisse, rappelant que le Tribunal, dans sa décision incidente du 6 novembre 2014 prise en procédure ordinaire, avait considéré que
celui-ci était suffisamment grave pour que les conditions d'application de l'art. 83 al. 7 let. b
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
|
1 | Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
2 | L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato. |
3 | L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera. |
4 | L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica. |
5 | Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251 |
5bis | Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252 |
6 | L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali. |
7 | L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253 |
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
8 | I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente. |
9 | L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259 |
10 | Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260 |
K.
Après y avoir été invités, par ordonnance du 21 juin 2017, les intéressés ont déposé leurs observations, le 23 juin 2017. Ils ont, pour l'essentiel, contesté le contenu des ordonnances des 30 mai et 21 juin 2017, et requis la récusation du juge instructeur du Tribunal, le dossier laissant, selon eux, transparaître un manque d'impartialité de sa part.
L.
Le 23 juin 2017, les intéressés ont introduit une demande d'autorisation de séjour auprès du I._______, lequel n'est pas entré en matière sur cette requête, par décision du 30 juin 2017.
Par arrêt du 23 février 2018, le Tribunal cantonal J._______ a rejeté, dans la mesure où il était recevable, le recours formé, le 5 septembre 2017, contre la décision précitée.
M.
Par écrit du 30 juin 2017, les intéressés ont informé le Tribunal que, suite à une tentative des autorités cantonales d'exécuter leur renvoi vers le Bélarus, ils avaient essayé de mettre fin à leurs jours et avaient été hospitalisés de ce fait. Leurs filles, en état de choc, avaient été prises en charge par les autorités compétentes et placées dans un foyer. Fort de ces constatations, les recourants ont requis l'octroi de mesures provisionnelles.
N.
Par écrit du 4 juillet 2017, les intéressés ont réitéré leur demande de suspension de l'exécution du renvoi au Bélarus et produit deux rendez-vous - agendés au 17 et 4 juillet 2017 - pour A._______ à l'hôpital orthopédique.
Ils ont également produit un certificat médical du 5 juillet 2017 intitulé « Rapport évolutif (concernant la période du 16 mars à aujourd'hui »), ainsi qu'un certificat médical du 29 juin 2017 adressé au médecin psychiatre de B._______. Il ressort pour l'essentiel du premier que l'état de santé de la prénommée s'est péjoré et que cette dernière présente toujours un risque suicidaire élevé.
S'agissant du certificat médical du 29 juin 2017 versé au dossier, les médecins du Service de psychiatrie générale K._______ indiquent que la prénommée, souffrant d'un épisode dépressif sévère avec symptômes psychotiques (F32.3) et d'un trouble dissociatif (F44), a été hospitalisée volontairement du 27 avril 2017 au 2 juin 2017 (mise à l'abri d'un geste auto-agressif). Le traitement de ces affections consiste en la prise d'un anxiolitique (Oxazépam), de Lithium (Lithiofor), d'antidépresseurs (Remeron, Venlafaxine), et d'un anti-psychotique (Seroquel). Ils notent une amélioration clinique significative de la symptomatologie dépressive et psychotique de leur patiente, après plusieurs semaines, avec une disparition complète des symptômes psychotiques, une nette amélioration thymique et une disparition complète des idées suicidaires en fin de séjour. Ils font également état de trois précédentes hospitalisations de B._______, en mai 2015, septembre 2016 et mars 2017, à chaque fois pour une mise à l'abri d'un geste auto-agressif.
O.
Par arrêt D-3646/2017 du 17 juillet 2017, le Tribunal a rejeté, dans la mesure où elle était recevable, la demande de récusation du 23 juin 2017 (cf. consid. K ci-dessus).
P.
Par écrit du 21 juillet 2017, les intéressés ont sollicité du Tribunal qu'il ordonne des mesures provisionnelles jusqu'à droit connu sur leur demande de réexamen.
Ils ont déposé divers rapports médicaux précédemment produits ayant trait à B._______, un certificat médical du 7 juillet 2017 faisant état d'un geste auto-agressif grave sur l'avant-bras de A._______ survenu suite à l'intrusion de la police au domicile familial et ayant nécessité une opération chirurgicale, un certificat médical établi, le 3 juillet 2017, par la pédiatre des enfants C._______ et D._______, laquelle fait part de son souci quant au développement et à la santé mentale de ces dernières, suite aux actions de la police en vue de l'exécution de leur renvoi, ainsi qu'un courrier adressé, le 29 juin 2017, par le médecin cantonal J._______ à l'autorité cantonale.
Q.
Par ordonnance du 10 août 2017, le juge instructeur du Tribunal en charge du dossier a imparti aux intéressés un délai au 25 août 2017 - prolongé, à leur demande, au 5 septembre 2017 - pour produire un rapport médical ayant trait à l'état de santé psychique actuel de B._______.
R.
Par courrier du 8 août 2017, le Département de psychiatrie K._______ a fait parvenir au Tribunal des certificats médicaux des 7 août, 3 juillet et 6 mars 2017 ayant trait aux enfants C._______ et D._______. Il en ressort pour l'essentiel que C._______ souffre d'un état de stress post-traumatique (F43.1), d'une réaction aigüe à un facteur de stress (F43.0), et d'une migration ou transplantation sociale (Z60.3), et suit, depuis le 31 janvier 2017, un traitement pédopsychiatrique et psychothérapeutique ambulatoire intégré. Une péjoration de son état de santé psychique a été constatée depuis que la prénommée a assisté aux interventions de la police effectuées dans le cadre de la mise en oeuvre de l'exécution du renvoi des intéressés.
S.
Par écrit du 5 septembre 2017, les recourants ont produit les certificats médicaux précédemment produits ayant trait aux enfants C._______ et D._______ (cf. consid. Q ci-dessus), un rapport médical du 25 août 2017 concernant B._______, un rendez-vous fixé à A._______ au 26 septembre 2017 à l'hôpital orthopédique, ainsi qu'un courrier du chef du Service de la protection de la jeunesse du 25 juillet 2017. Il ressort pour l'essentiel de ce dernier document que ledit chef de Service a dû intervenir, le 29 juin 2017, afin de placer les enfants C._______ et D._______ dans un foyer, suite à la tentative de suicide de leurs deux parents. Il s'inquiète également que les prénommées puissent être à nouveau exposées à une situation identique.
Il ressort du certificat médical du 25 août 2017 que B._______ a été une nouvelle fois hospitalisée du 5 juillet au 24 août 2017, dans un contexte d'une nouvelle péjoration de son état psychiatrique, lequel faisait suite à « une énième notification de décision d'expulsion de Suisse le 30.06.2017 avec arrivée de la police chez elle ». Le traitement médicamenteux de sortie consiste en la prise d'un neuroleptique (Solian), d'antidépresseurs (Efexor et Remeron), d'un tranquilisant (Tranxilium) (en réserve en cas d'angoisse), et d'un somnifère (Stilnox). Ses médecins traitants considèrent que la prénommée devra suivre son traitement durant plusieurs années, que son aptitude à voyager est limitée en raison de l'exposition aux facteurs de stress, lesquels contribuent à un risque de passage à l'acte suicidaire avec risque létal. Ils qualifient le pronostic de leur patiente de sombre, compte tenu de la situation clinique qui est étroitement liée à la précarité de sa situation sociale et au risque de renvoi. Ils ont ajouté que, sur le plan somatique, B._______ a dû faire face à une grossesse extra-utérine en mai 2017 et présente une maladie asthmatique.
En outre, les intéressés ont une nouvelle fois estimé que le SEM avait à tort transmis au Tribunal leur écrit du 24 mars 2017 intitulé « demande d'admission provisoire ».
T.
Par ordonnance du 21 septembre 2017, le Tribunal, eu égard aux nombreux certificats médicaux produits postérieurement à la prise de position du 15 juin 2017, a, une seconde fois, invité le SEM à se déterminer jusqu'au 5 octobre 2017.
Le 5 octobre 2017, le SEM a requis une prolongation au 1er novembre 2017, laquelle a été accordée par le Tribunal.
U.
Dans sa réponse du 31 octobre 2017, le SEM a proposé le rejet du recours.
Il a considéré que la prise en charge des troubles psychiques affectant les intéressés pouvait être assurée au Bélarus. Les recourants pourront en particulier y bénéficier de soins adéquats, même en présence d'une aggravation temporaire de leur état psychique respectif. En outre, constatant que les enfants C._______ et D._______ souffraient de l'éloignement d'avec leur patrie (Z60.3 : Migration ou transplantation sociale), l'autorité de première instance a relevé qu'un retour rapide dans leur pays d'origine devrait leur permettre de retrouver un environnement familier, propre à leur rétablissement, et ce en application du principe de l'intérêt supérieur de l'enfant consacré à l'art. 3
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
|
1 | Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
2 | L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato. |
3 | L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera. |
4 | L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica. |
5 | Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251 |
5bis | Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252 |
6 | L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali. |
7 | L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253 |
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
8 | I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente. |
9 | L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259 |
10 | Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260 |
En annexe à sa réponse, il a joint un rapport de son spécialiste des questions médicales ayant trait à la disponibilité d'orthopédie et de traitement psychiatrique et pédopsychiatrique au Bélarus, lequel se fonde pour l'essentiel sur le résultat des recherches effectuées par l'intermédiaire de médecins de confiance du Projet MedCOI (projet financé par le Fonds européen pour les réfugiés dans le but d'obtenir des informations médicales sur les pays d'origine). Il en ressort que :
le « 6th Minsk City Hospital » à Minsk compte un département en traumatologie et orthopédie,
le « Republican Scientific-Pratical Center for Psychiatric Health » à Minsk est en mesure de prendre en charge les traitements psychiatriques de A._______ et de B._______,
la prise en charge des enfants C._______ et D._______ est possible à Minsk au « 4th City Children's Clinical Hopital », au « City Clinical Children's Psychiatry Dispensary » et au « Medical Center Nordin »,
des antipsychotiques et antidépresseurs, analogues à ceux prescrits à B._______, sont disponibles, de même que les médicaments prescrits pour son asthme, alors que les tranquillisants et les somnifères prescrits ne le sont pas.
V.
Après y avoir été invités, par ordonnance du Tribunal datée du
2 novembre 2017, les intéressés ont déposé leurs observations, le
16 novembre 2017 (date du sceau postal). Ils ont tout d'abord réitéré que le SEM était tenu de se prononcer sur leur écrit du 24 mars 2017 intitulé « demande d'admission provisoire », faute de quoi ils seraient privés d'un degré de juridiction.
En outre, ils ont contesté l'appréciation du SEM selon laquelle la prise en charge des problèmes de santé psychiques des intéressés pouvait être assurée au Bélarus. A cet égard, ils ont produit deux certificats médicaux des 8 et 9 novembre 2017. Il ressort pour l'essentiel de celui daté du 9 novembre 2017 ayant trait aux enfants C._______ et D._______ que leur médecin traitant conteste l'interprétation faite par le SEM du diagnostic « Z60.3 Migration ou transplantation sociale ». Selon celui-ci, un tel diagnostic ne saurait être interprété en ce sens qu'un retour rapide au Bélarus permettrait un rétablissement des prénommées. Au contraire, un renvoi dans leur pays risque d'aggraver l'état de stress post-traumatique dont elles souffrent déjà. Quant au certificat médical du 8 novembre 2017, le médecin traitant de B._______ y rappelle que le suivi de celle-ci est intensif, avec de fréquentes consultations et un traitement médicamenteux lourd, lequel consiste notamment en la prise d'un antipsychotique (Solian). Ce médicament lui a été prescrit afin de diminuer le risque de passage à l'acte suicidaire et son niveau d'angoisse, et l'a aidée à faire disparaître les symptômes hallucinatoires (très fréquents dans les troubles dissociatifs). Son médecin traitant déconseille également un renvoi sous mesures de contrainte, en raison d'un risque suicidaire toujours très élevé.
Concernant leur comportement répréhensible, B._______ et A._______ n'ont pas contesté avoir commis des infractions contre le patrimoine jusqu'en 2013 pour la première et jusqu'en 2015 pour le second. Ils ont toutefois relevé que A._______ s'était amendé depuis sa libération conditionnelle (obtenue au deux tiers de sa peine lors de sa seule condamnation à une peine privative de liberté [60 jours]), avait entrepris une formation de (...) et s'était engagé comme (...). A l'appui de leurs dires, les recourants ont produit deux attestations des 21 avril et 30 janvier 2017, ainsi qu'une décision d'octroi de la libération conditionnelle aux deux tiers de la peine du 24 janvier 2017.
Enfin, ils ont réitéré les recherches dont il faisait l'objet en Bélarus et produit à cet effet la copie d'une attestation du Comité exécutif de la ville de E._______ datée du 10 avril 2017 (pièce n° 18) et sa traduction en langue française, ainsi qu'un article tiré d'Internet daté du 3 mars 2012.
W.
Par acte du 6 mars 2018 (date du sceau postal), les intéressés ont requis la suspension de la procédure jusqu'au 12 avril 2018 - date correspondant à l'échéance du délai de recours contre l'arrêt rendu, le 23 février 2018, par le Tribunal cantonal J._______ rejetant, dans la mesure où il était recevable, le recours formé, le 5 septembre 2017, contre la décision du I._______ refusant d'entrer en matière sur leurs demandes d'autorisation de séjour (cf. consid. L ci-dessus) - cas échéant jusqu'à droit connu dans la procédure de recours qu'ils envisageaient de lancer au Tribunal fédéral. Ils ont motivé leur requête par le fait que l'admission de leur recours qu'ils prévoyaient d'introduire devant ledit Tribunal rendrait la présente procédure (D-7108/2015) sans objet. A cet égard, ils ont produit une copie du jugement du 25 février 2018.
En outre, se référant à leur écrit du 24 mars 2017 intitulé « demande d'admission provisoire », dont les motifs avaient été inclus, par le Tribunal, à la présente procédure (cf. consid. I ci-dessus), ils ont considéré que ce procédé, en plus de violer les art. 6 CEDH et 29 al. 1 Cst., était contraire aux principes de l'égalité de traitement (art. 8
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 8 Uguaglianza giuridica - 1 Tutti sono uguali davanti alla legge. |
|
1 | Tutti sono uguali davanti alla legge. |
2 | Nessuno può essere discriminato, in particolare a causa dell'origine, della razza, del sesso, dell'età, della lingua, della posizione sociale, del modo di vita, delle convinzioni religiose, filosofiche o politiche, e di menomazioni fisiche, mentali o psichiche. |
3 | Uomo e donna hanno uguali diritti. La legge ne assicura l'uguaglianza, di diritto e di fatto, in particolare per quanto concerne la famiglia, l'istruzione e il lavoro. Uomo e donna hanno diritto a un salario uguale per un lavoro di uguale valore. |
4 | La legge prevede provvedimenti per eliminare svantaggi esistenti nei confronti dei disabili. |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
De plus, se prévalant de l'état de grossesse de B._______ et de l'aggravation de son état de santé psychique, ils ont implicitement requis la reconsidération de la décision incidente du 12 novembre 2015 (cf. consid. F ci-dessus). A l'appui de leurs allégations, ils ont produit un certificat d'hospitalisation du 1er décembre 2017 ayant trait à la prénommée, une attestation médicale du 17 janvier 2018 selon laquelle celle-ci est enceinte et que le terme est prévu pour le 12 juillet 2018, et un certificat médical du 15 février 2018, duquel il ressort pour l'essentiel que le médecin psychiatre de B._______ a adapté son traitement psychopharmacologique en novembre 2017, du fait de son état de grossesse.
Les recourants se sont également prévalus de la bonne intégration des enfants C._______ et D._______ et ont produit à cet effet divers documents, à savoir un courrier du 6 décembre 2017 de l'enseignant de C._______, un document scolaire du 29 janvier 2018 ayant trait à la scolarité de celle-ci, une attestation non datée des enseignantes de D._______, ainsi qu'un certificat médical établi, le 8 janvier 2018, par la pédiatre des enfants C._______ et D._______, attestant de leur bon développement tant du point de vue psychomoteur que physique et de leur bonne intégration à l'école.
Enfin, les intéressés ont fait état de la bonne intégration de A._______, et ce malgré les infractions commises par le passé, celui-ci bénéficiant d'un contrat de travail, dont l'effectivité dépendait de l'obtention d'une autorisation de travail. Ils ont produit une copie dudit contrat établi le 27 avril 2017.
X.
Par courrier du 13 mars 2018, les recourants ont produit une attestation médicale établie, le 6 mars 2018, par la gynécologue de B._______, selon laquelle celle-ci a une grossesse à risque, doit absolument la poursuivre « sans stress » en Suisse et y demeurer durant les six semaines qui suivent l'accouchement, et nécessite des soins particuliers.
Y.
Par décision incidente du 14 mars 2018, le Tribunal a rejeté les demandes de suspension de la procédure et de reconsidération de la décision incidente du 12 novembre 2015 et indiqué que les intéressés devaient, conformément à dite décision incidente, quitter immédiatement la Suisse et attendre à l'étranger l'issue de la procédure.
Z.
Par écrit du 23 août 2018, les intéressés ont requis la suspension de l'exécution de leur renvoi et de la procédure, ainsi qu'un délai pour compléter leur écrit. Ils font valoir qu'une certaine L._______, soeur cadette de B._______, a déposé, le 23 août 2018, une demande d'asile en Suisse, notamment au motif qu'elle aurait subi diverses atteintes à son intégrité physique et sexuelle, de la part des forces de l'ordre bélarussiennes toujours à leur recherche.
A l'appui de leur requête, ils ont produit des copies de la demande multiple que L._______ a adressée, par l'intermédiaire de son mandataire, Me Mitzicos-Giorgios, le 23 août 2018, au SEM, ainsi que de ses annexes.
AA.
Il appert des dossiers de la cause que, depuis son arrivée en Suisse, A._______ a été condamné pénalement à réitérées reprises (le 24 avril, le 22 juin, le 2 août, les 7 et 8 décembre 2012, le 6 février, le 13 mai et le 4 décembre 2013, le 13 janvier 2014, le 19 juin 2015 et le 23 juillet 2015), essentiellement pour vol et violation de domicile (cf. les condamnations pénales du prénommé inscrites au casier judiciaire suisse, ainsi que celles - non inscrites - des 2 août 2012 et 13 mai 2013 figurant dans son dossier cantonal).
En ce qui concerne B._______, les extraits du casier judiciaire suisse font état de quatre condamnations pénales pour vol et/ou violation de domicile (prononcées les 7 et 8 décembre 2012, 6 février et 4 décembre 2013).
BB.
BB.a Par décision du 31 janvier 2017, le SEM a prononcé à l'endroit de B._______ une interdiction d'entrée en Suisse d'une durée de cinq ans.
Par décision du 1er février 2017, il a prononcé à l'endroit de A._______ une interdiction d'entrée en Suisse d'une durée de dix ans.
BB.b Par actes datés du 22 mai 2017, les intéressés ont recouru contre ces décisions.
Par décision incidente du 26 juin 2017, la Cour VI du Tribunal a notamment ordonné la jonction des causes.
Par arrêt F-2951/2017 et F-2952/2017 du 13 avril 2018, la Cour VI du Tribunal a admis les recours des intéressés, annulé les décisions d'interdiction d'entrée des 31 janvier et 1er février 2017 et renvoyé les causes à l'autorité de première instance, pour instruction complémentaire et nouvelles décisions dans le sens des considérants.
Droit :
1.
1.1 En vertu de l'art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |
|
1 | Il ricorso è inammissibile contro: |
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari; |
c | le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi; |
d | ... |
e | le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti: |
e1 | le autorizzazioni di massima per impianti nucleari, |
e2 | l'approvazione del programma di smaltimento, |
e3 | la chiusura di depositi geologici in profondità, |
e4 | la prova dello smaltimento; |
f | le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie; |
g | le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
h | le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco; |
i | le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR); |
j | le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico. |
2 | Il ricorso è inoltre inammissibile contro: |
a | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f; |
b | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005357 sul Tribunale amministrativo federale. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
1.2 Les recourants ont qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
|
1 | Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Nella procedura ampliata, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro 30 giorni o, se si tratta di una decisione incidentale, entro dieci giorni dalla notificazione della decisione. |
3 | Il ricorso contro le decisioni di non entrata nel merito e contro le decisioni di cui agli articoli 23 capoverso 1 e 40 in combinato disposto con l'articolo 6a capoverso 2 lettera a deve essere interposto entro cinque giorni lavorativi dalla notificazione della decisione. |
4 | Il ricorso contro il rifiuto dell'entrata in Svizzera secondo l'articolo 22 capoverso 2 può essere interposto fino al momento della notificazione di una decisione secondo l'articolo 23 capoverso 1. |
5 | La verifica della legalità e dell'adeguatezza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno all'aeroporto o in un altro luogo appropriato conformemente all'articolo 22 capoversi 3 e 4 può essere chiesta in qualsiasi momento mediante ricorso. |
6 | Negli altri casi il termine di ricorso è di 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
7 | Gli atti scritti trasmessi per telefax sono considerati consegnati validamente se pervengono tempestivamente al Tribunale amministrativo federale e sono regolarizzati mediante l'invio ulteriore dell'originale firmato, conformemente alle norme dell'articolo 52 capoversi 2 e 3 PA365. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
2.
2.1 Aux termes de l'art. 111b al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111b Riesame - 1 La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
|
1 | La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
2 | Di norma, la decisione di non entrata nel merito è presa entro cinque giorni lavorativi dal deposito della domanda di riesame. Negli altri casi la decisione è presa di norma entro dieci giorni lavorativi dal deposito della domanda. |
3 | La presentazione di una domanda di riesame non sospende l'esecuzione. L'autorità competente per il disbrigo può, su richiesta, concedere l'effetto sospensivo se il richiedente è esposto a un pericolo concreto nello Stato d'origine o di provenienza. |
4 | Le domande di riesame infondate o presentate ripetutamente con gli stessi motivi sono stralciate senza formalità. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
|
1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 68 - 1 L'autorità di ricorso, se entra nel merito della domanda di revisione e la giudica fondata, annulla la decisione e ne prende una nuova. |
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1 | L'autorità di ricorso, se entra nel merito della domanda di revisione e la giudica fondata, annulla la decisione e ne prende una nuova. |
2 | Alla domanda di revisione sono per il resto applicabili gli articoli 56, 57 e 59 a 65. |
2.2 En principe, une demande de réexamen ne constitue pas une voie de droit (ordinaire ou extraordinaire). Partant, sous réserve des conditions fixées à l'art. 111b
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111b Riesame - 1 La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
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1 | La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
2 | Di norma, la decisione di non entrata nel merito è presa entro cinque giorni lavorativi dal deposito della domanda di riesame. Negli altri casi la decisione è presa di norma entro dieci giorni lavorativi dal deposito della domanda. |
3 | La presentazione di una domanda di riesame non sospende l'esecuzione. L'autorità competente per il disbrigo può, su richiesta, concedere l'effetto sospensivo se il richiedente è esposto a un pericolo concreto nello Stato d'origine o di provenienza. |
4 | Le domande di riesame infondate o presentate ripetutamente con gli stessi motivi sono stralciate senza formalità. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
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1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
Le SEM est également tenu de se saisir d'une telle demande lorsqu'elle est fondée sur un moyen de preuve nouveau, postérieur à un arrêt matériel du Tribunal, lorsque ce moyen - qui serait irrecevable comme motif de révision en application de l'art. 123 al. 2 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 123 Altri motivi - 1 La revisione può essere domandata se nell'ambito di un procedimento penale è dimostrato che un crimine o un delitto ha influito sulla sentenza a pregiudizio dell'instante, anche se non è stata pronunciata una condanna. Se il procedimento penale non è possibile, la prova può essere addotta in altro modo. |
|
1 | La revisione può essere domandata se nell'ambito di un procedimento penale è dimostrato che un crimine o un delitto ha influito sulla sentenza a pregiudizio dell'instante, anche se non è stata pronunciata una condanna. Se il procedimento penale non è possibile, la prova può essere addotta in altro modo. |
2 | La revisione può inoltre essere domandata: |
a | in materia civile e di diritto pubblico, se l'instante, dopo la pronuncia della sentenza, viene a conoscenza di fatti rilevanti o ritrova mezzi di prova decisivi che non ha potuto addurre nel procedimento precedente, esclusi i fatti e i mezzi di prova posteriori alla sentenza; |
b | in materia penale, se sono adempiute le condizioni di cui all'articolo 410 capoversi 1 lettere a e b e 2 CPP108; |
c | in materia di pretese di risarcimento di un danno nucleare, per i motivi di cui all'articolo 5 capoverso 5 della legge federale del 13 giugno 2008110 sulla responsabilità civile in materia nucleare. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
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1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
Partant, non seulement le délai de 30 jours pour le dépôt de la demande, mais aussi le renvoi aux art. 66
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
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1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 68 - 1 L'autorità di ricorso, se entra nel merito della domanda di revisione e la giudica fondata, annulla la decisione e ne prende una nuova. |
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1 | L'autorità di ricorso, se entra nel merito della domanda di revisione e la giudica fondata, annulla la decisione e ne prende una nuova. |
2 | Alla domanda di revisione sono per il resto applicabili gli articoli 56, 57 e 59 a 65. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 67 - 1 La domanda di revisione dev'essere indirizzata per scritto all'autorità di ricorso entro 90 giorni dalla scoperta del motivo di revisione, ma, al più tardi, entro dieci anni dalla notificazione della decisione del ricorso.119 |
|
1 | La domanda di revisione dev'essere indirizzata per scritto all'autorità di ricorso entro 90 giorni dalla scoperta del motivo di revisione, ma, al più tardi, entro dieci anni dalla notificazione della decisione del ricorso.119 |
1bis | Nel caso dell'articolo 66 capoverso 2 lettera d, la domanda di revisione dev'essere presentata entro 90 giorni da quello in cui la sentenza della Corte europea dei diritti dell'uomo secondo l'articolo 44 CEDU120 è divenuta definitiva.121 |
2 | Dopo dieci anni dalla notificazione della decisione del ricorso, la revisione può essere domandata soltanto in virtù dell'articolo 66 capoverso 1. |
3 | Per il contenuto, la forma, il miglioramento e il complemento della domanda di revisione sono applicabili gli articoli 52 e 53: la domanda deve segnatamente indicare il motivo di revisione, la sua tempestività e le conclusioni nel caso d'una nuova decisione del ricorso. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111b Riesame - 1 La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
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1 | La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
2 | Di norma, la decisione di non entrata nel merito è presa entro cinque giorni lavorativi dal deposito della domanda di riesame. Negli altri casi la decisione è presa di norma entro dieci giorni lavorativi dal deposito della domanda. |
3 | La presentazione di una domanda di riesame non sospende l'esecuzione. L'autorità competente per il disbrigo può, su richiesta, concedere l'effetto sospensivo se il richiedente è esposto a un pericolo concreto nello Stato d'origine o di provenienza. |
4 | Le domande di riesame infondate o presentate ripetutamente con gli stessi motivi sono stralciate senza formalità. |
2.3 Enfin, le réexamen de décisions administratives entrées en force ne doit pas être admis trop facilement. Il ne saurait en particulier servir à remettre sans cesse en cause des décisions exécutoires ou à détourner les délais prévus pour les voies de droit ordinaires (cf. art. 111b al. 4
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111b Riesame - 1 La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
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1 | La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
2 | Di norma, la decisione di non entrata nel merito è presa entro cinque giorni lavorativi dal deposito della domanda di riesame. Negli altri casi la decisione è presa di norma entro dieci giorni lavorativi dal deposito della domanda. |
3 | La presentazione di una domanda di riesame non sospende l'esecuzione. L'autorità competente per il disbrigo può, su richiesta, concedere l'effetto sospensivo se il richiedente è esposto a un pericolo concreto nello Stato d'origine o di provenienza. |
4 | Le domande di riesame infondate o presentate ripetutamente con gli stessi motivi sono stralciate senza formalità. |
La voie du réexamen ne saurait en particulier représenter le moyen pour l'intéressé de réparer une omission - par exemple en provoquant une seconde décision, de rouvrir un délai de recours qu'il a négligé d'utiliser (Pierre Moor et Etienne Poltier, Droit administratif, vol. II : les actes administratifs et leur contrôle, 3ème éd., 2011, ch. 2.4.4.2 p. 399).
Il y a ainsi lieu d'exclure le réexamen d'une décision de première instance entrée en force lorsqu'il tend à obtenir une nouvelle appréciation de faits déjà connus en procédure ordinaire ou lorsque le requérant le sollicite en se fondant sur des faits ou des moyens de preuve qui auraient pu et dû être invoqués dans la procédure ordinaire (cf. art. 66 al. 3
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
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1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
3.
D'emblée, le Tribunal rejette la requête des intéressés du 23 août 2018 tendant à la suspension soit de la procédure soit de l'exécution de leur renvoi. En effet, cette requête repose sur l'allégation d'une persécution réflexe perpétrée à l'encontre d'une certaine L._______, se disant soeur de B._______, en représailles aux activités politiques des intéressés et à leur fuite en Suisse. Or ce motif n'a pas lieu d'être dans la présente cause, dès lors que ce sont les faits invoqués par les recourants qui seraient à l'origine de la persécution réflexe alléguée par L._______ et qu'il convient, par conséquent, d'examiner en premier lieu dans le cadre de la procédure en réexamen introduite le 29 septembre 2015.
4.
A titre préalable, les recourants reprochent au SEM d'avoir transmis au Tribunal leur écrit daté du 24 mars 2017 intitulé « demande d'admission provisoire », afin qu'il l'inclue dans la procédure de recours du 5 novembre 2015, au lieu de se prononcer au fond sur cette requête. Ils estiment qu'un tel procédé les a privés d'un degré de juridiction.
En l'occurrence, l'autorité de première instance a effectivement transmis au Tribunal l'écrit précité, en date du 21 avril 2017, pour raison de compétence. Par ordonnance du 30 mai 2017, le Tribunal a alors considéré que cet écrit constituait effectivement, au vu des motifs qui y étaient invoqués, un complément au recours introduit le 5 novembre 2015. Fort de ce constat, il a alors invité le SEM à se déterminer sur les arguments qui y étaient développés, ainsi que sur les moyens de preuve produits à cette occasion. Après que le Secrétariat d'Etat a fait état de ses observations, dans sa réponse du 15 juin 2017, les recourants ont une fois de plus été invités, par ordonnance du 21 juin 2017, à déposer leur réplique, ce qu'ils n'ont pas manqué de faire, par courrier du 3 juin 2017. Cela étant, il apparaît de manière claire non seulement que le SEM a eu l'occasion de se déterminer sur les arguments développés dans l'écrit du 24 mars 2017, mais aussi que les intéressés ont pu prendre position sur ceux-ci. C'est donc manifestement à tort que les recourants ont fait grief à l'autorité de première instance de ne pas s'être prononcée sur l'écrit précité, leur droit d'être entendu ayant été en particulier amplement respecté. Pour ces mêmes motifs tous les autres griefs invoqués sous cet angle doivent être écartés (cf. en particulier consid. W ci-dessus).
5.
A l'appui de leur seconde demande de réexamen, les recourants ont tout d'abord fait valoir être toujours dans le collimateur des autorités bélarussiennes, pour les motifs allégués à l'appui de leurs demandes d'asile, et craindre, en cas de retour au Bélarus, de subir des persécutions au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
|
1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |
5.1 A titre préalable, le Tribunal constate que les recourants ont, s'agissant de la conclusion tendant à leur octroyer l'asile, fondé leur seconde demande de réexamen sur les mêmes motifs que ceux déjà invoqués lors de la première demande de réexamen introduite le 17 juillet 2015. Par ailleurs, ils ont étayé leurs allégations en produisant des moyens de preuve qu'ils avaient déjà déposés à l'appui du recours introduit, le 14 septembre 2015, contre la décision du SEM du 29 juillet 2015 rejetant leur première demande de réexamen. Dans son arrêt D-5646/2015 du 22 septembre 2015, le Tribunal a déclaré ce recours irrecevable, en raison de sa tardiveté. Il apparaît donc que si ces moyens de preuve n'ont pu faire l'objet, lors de la première procédure de réexamen, d'une analyse de la part de l'autorité de recours, cela est dû au fait que le recours du 14 septembre 2015 a été déposé hors délai, mettant ainsi fin à cette première procédure en réexamen. En conséquence, en déposant, pour ce qui a trait à l'octroi de l'asile, une nouvelle demande de réexamen, fondée sur des moyens de preuve identiques, les recourants tentent en réalité de pallier l'inobservation d'un délai légal de recours, dont ils sont seuls responsables, ce qu'une nouvelle procédure en réexamen ne permet pas (cf. consid. 2.3 ci-dessus). La seconde demande de réexamen introduite le 5 novembre 2015 apparaît donc être sur ce point irrecevable. La question de savoir si le SEM aurait dû ou non, pour ce motif, ne pas entrer en matière, peut en l'occurrence rester indécise, dans la mesure où elle n'a pas d'incidence sur l'issue de la présente cause, comme cela ressort des considérants qui suivent.
5.2 En l'espèce, les intéressés ont également produit une série de moyens de preuve postérieurs à l'entrée en force de chose décidée de la décision du SEM du 31 juillet 2014 pour démontrer la vraisemblance de leurs motifs d'asile. Il s'agit d'un écrit daté du 20 août 2015 d'une certaine F._______ (pièce n° 12), d'un écrit daté du 20 août 2015 d'une certaine G._______ (pièce n° 13), d'un écrit daté du 20 août 2015 d'une certaine H._______ (pièce n° 14), ainsi qu'un avis de recherche du Comité exécutif de la ville de E._______ du 10 avril 2017 (pièce n° 18). Les recourants ont également versé au dossier une clef USB contenant trois vidéos prises le 11 août 2015, sur lesquelles figure une femme en discussion avec un homme qui est vêtu d'un pantalon et d'un t-shirt bleu et d'une casquette ainsi qu'un objet attaché à la ceinture (pièce n° 16).
Ces moyens de preuve étant postérieurs à l'arrêt d'irrecevabilité du Tribunal D-4937/2014 du 2 décembre 2014, il y aurait lieu de se demander s'ils relèvent - comme l'a considéré le SEM - d'une demande de réexamen au sens de l'art. 111b
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111b Riesame - 1 La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
|
1 | La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
2 | Di norma, la decisione di non entrata nel merito è presa entro cinque giorni lavorativi dal deposito della domanda di riesame. Negli altri casi la decisione è presa di norma entro dieci giorni lavorativi dal deposito della domanda. |
3 | La presentazione di una domanda di riesame non sospende l'esecuzione. L'autorità competente per il disbrigo può, su richiesta, concedere l'effetto sospensivo se il richiedente è esposto a un pericolo concreto nello Stato d'origine o di provenienza. |
4 | Le domande di riesame infondate o presentate ripetutamente con gli stessi motivi sono stralciate senza formalità. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111c Domande multiple - 1 Le domande d'asilo presentate entro cinque anni dal passaggio in giudicato della decisione in materia d'asilo e di allontanamento devono essere motivate e presentate per scritto. Non si svolge alcuna fase preparatoria. Si applicano i motivi di non entrata nel merito di cui all'articolo 31a capoversi 1-3.390 |
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1 | Le domande d'asilo presentate entro cinque anni dal passaggio in giudicato della decisione in materia d'asilo e di allontanamento devono essere motivate e presentate per scritto. Non si svolge alcuna fase preparatoria. Si applicano i motivi di non entrata nel merito di cui all'articolo 31a capoversi 1-3.390 |
2 | Le domande multiple infondate o presentate ripetutamente con gli stessi motivi sono stralciate senza formalità. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111c Domande multiple - 1 Le domande d'asilo presentate entro cinque anni dal passaggio in giudicato della decisione in materia d'asilo e di allontanamento devono essere motivate e presentate per scritto. Non si svolge alcuna fase preparatoria. Si applicano i motivi di non entrata nel merito di cui all'articolo 31a capoversi 1-3.390 |
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1 | Le domande d'asilo presentate entro cinque anni dal passaggio in giudicato della decisione in materia d'asilo e di allontanamento devono essere motivate e presentate per scritto. Non si svolge alcuna fase preparatoria. Si applicano i motivi di non entrata nel merito di cui all'articolo 31a capoversi 1-3.390 |
2 | Le domande multiple infondate o presentate ripetutamente con gli stessi motivi sono stralciate senza formalità. |
Cela étant précisé, le Tribunal relève d'emblée que les moyens de preuve produits sous forme écrite (pièces n° 12 à 14) ne l'ont été que sous forme de copies, procédé n'empêchant nullement d'éventuelles manipulations. Pour ce seul motif déjà, ces documents n'ont qu'une valeur probatoire extrêmement réduite. En outre, comme ils n'émanent pas d'un organe officiel, le risque de collusion entre leurs auteures et les intéressés est également important. Quant à la clef USB (pièce n° 16), son contenu, composé de trois extraits d'un film censé illustrer un interrogatoire mené par les autorités bélarussiennes au domicile d'une femme, comporte une série d'éléments permettant de douter fortement de leur réalité (cf. sur ce point décision du SEM du 23 octobre 2015, consid. I p. 2). C'est en particulier à juste titre que le SEM a relevé qu'il était manifestement contraire à toute logique qu'une telle visite domiciliaire, inopinée par nature, ait pu être filmée de la sorte. Cet interrogatoire, dont les auteurs ne sont nullement établis, apparaît comme étant une mise en scène orchestrée pour les seuls besoins de la cause. S'agissant enfin de l'avis de recherche du Comité exécutif de la ville de E._______ du 10 avril 2017 (pièce n° 18), il n'a pas non plus de valeur probante. Outre le fait qu'il n'a été produit que sous forme de copie, les intéressés n'ont fourni aucune explication quant à la manière dont ils seraient entrés en possession d'un tel document, ni avancé la moindre explication pouvant justifier la raison pour laquelle un tel avis aurait été établi plus de cinq ans après leur départ du pays. De plus, le motif pour lequel A._______ serait recherché n'y est nullement mentionné. Partant, cette pièce n'est pas non plus de nature à démontrer les allégations des intéressés.
5.3 Les recourants ont également produit une série d'articles tirés d'Internet datés de 2011 et 2012, lesquels démontreraient les préjudices dont ils auraient fait l'objet au Bélarus, de la part des autorités bélarussiennes. Le Tribunal estime toutefois qu'ils auraient pu, et dû, en faisant preuve de la diligence voulue, être produits en procédure ordinaire. En procédant de la sorte, les intéressés cherchent en réalité à remédier à leurs manquements au cours de la procédure ordinaire, ce que le réexamen, à l'instar de la révision, ne permet pas. Il est encore rappelé qu'en l'espèce, la procédure ordinaire s'est terminée par un arrêt d'irrecevabilité du Tribunal rendu le 2 décembre 2014 pour défaut du paiement de l'avance requise en garantie des frais de procédure présumés. Or, la demande de réexamen, à l'instar d'une demande de révision ou d'une nouvelle demande d'asile, ne permet pas de pallier au manque de diligence du requérant ou de son mandataire.
5.4 De plus, les intéressés ont produit la copie d'un jugement du 2 septembre 2010 (requête n° 3476/06), dans lequel la CourEDH a jugé que les requérants, opposants politiques bélarussiens ayant subi des préjudices des autorités de leur pays d'origine, risquaient de subir des mauvais traitements au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
|
1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |
5.5 Enfin, en ce qui concerne les différents rapports produits au cours de la présente procédure (cf. consid. E et H.a) et faisant, pour l'essentiel, état de la situation des droits de l'homme au Bélarus, ils n'ont pas non plus de valeur probante. Ils ont en effet trait non pas aux intéressés mais à l'évolution de la situation générale dans cet Etat, laquelle a déjà été prise en compte et examinée lors des procédures précédentes.
Au demeurant, le Tribunal observe que la situation a évolué favorablement au Bélarus, depuis le départ des intéressés. Tout d'abord, l'espace des libertés s'est élargi, dans la mesure où les rassemblements d'opposants sont davantage tolérés depuis 2015. En outre, il est notoire que l'élection du président Alexandre Loukachenko, le 12 octobre 2015, lequel se présentait pour un cinquième mandat, s'est déroulée dans un climat qualifié d'« apaisé ». De ce fait, et suite à la libération de prisonniers politiques que les Européens réclamaient de longue date, l'Union européenne a levé, en février 2016, les sanctions économiques prises en 2011 à l'encontre du Bélarus. Enfin, en septembre 2016, l'opposition, après huit ans d'absence, a fait son retour au Parlement. Deux candidates d'opposition ont en effet été élues lors des élections législatives, l'une d'entre elles, Anna Kanapatskaïa, représentant d'ailleurs le « Parti civil uni », parti dont les intéressés se réclament (cf. le site de la Radio Télévision Suisse
5.6 Au vu de ce qui précède, en tant qu'il conteste le rejet par le SEM de la demande de réexamen de la décision de refus d'asile du 31 juillet 2014 introduite au motif prévu à l'art. 66 al. 2 let. a
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
|
1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
6.
Les recourants ont également invoqué, à l'appui de leur seconde demande de réexamen, la dégradation notable de leur état de santé respectif survenue depuis l'entrée en force de chose décidée de la décision prise par le SEM le 31 juillet 2014, rendant, selon eux, l'exécution de leur renvoi inexigible.
Il s'agit donc d'examiner le recours en tant qu'il conteste le refus par le SEM d'adapter la décision ordonnant l'exécution du renvoi, qui est entrée en force, le 2 décembre 2014, suite à l'arrêt D-4937/2014 d'irrecevabilité du Tribunal du même jour.
6.1
S'agissant des personnes en traitement médical en Suisse, l'exécution du renvoi ne devient toutefois inexigible que dans la mesure où elles ne pourraient plus recevoir les soins essentiels garantissant des conditions minimales d'existence ; par soins essentiels, il faut entendre les soins de médecine générale et d'urgence absolument nécessaires à la garantie de la dignité humaine (cf. Gabrielle Steffen, Soins essentiels, 2018, ch. 2.4 p. 13 s. et réf. cit.). L'art. 83 al. 4
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
|
1 | Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
2 | L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato. |
3 | L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera. |
4 | L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica. |
5 | Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251 |
5bis | Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252 |
6 | L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali. |
7 | L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253 |
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
8 | I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente. |
9 | L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259 |
10 | Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260 |
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
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1 | Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
2 | L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato. |
3 | L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera. |
4 | L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica. |
5 | Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251 |
5bis | Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252 |
6 | L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali. |
7 | L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253 |
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
8 | I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente. |
9 | L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259 |
10 | Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260 |
6.1.1 La gravité de l'état de santé, d'une part, et l'accès à des soins essentiels, d'autre part, sont déterminants.
6.1.2 Ainsi, l'exécution du renvoi demeure raisonnablement exigible si les troubles physiologiques ou psychiques ne peuvent être qualifiés de graves, à savoir s'ils ne sont pas tels qu'en l'absence de possibilités de traitement adéquat, l'état de santé de l'intéressé se dégraderait très rapidement au point de conduire d'une manière certaine à la mise en danger concrète de sa vie ou à une atteinte sérieuse, durable, et notablement plus grave de son intégrité physique.
6.1.3 De même, l'exécution du renvoi est raisonnablement exigible si l'accès à des soins essentiels, au sens défini ci-dessus, est assuré dans le pays d'origine ou de provenance. Il pourra s'agir, cas échéant, de soins alternatifs à ceux prodigués en Suisse qui - tout en correspondant aux standards du pays d'origine ou de provenance - sont adéquats à l'état de santé de l'intéressé, fussent-ils d'un niveau de qualité, d'une efficacité de terrain (ou clinique) et d'une utilité (pour la qualité de vie) moindres que ceux disponibles en Suisse. Des traitements médicamenteux (par exemple constitués de génériques) d'une génération plus ancienne et moins efficaces, peuvent, selon les circonstances, être considérés comme adéquats (cf. ATAF 2011/50 consid. 8.3 précité).
6.1.4 Cela dit, il sied de préciser que si, dans un cas d'espèce, un mauvais état de santé ne constitue pas en soi un motif d'inexigibilité sur la base des critères qui précèdent, il peut demeurer un élément d'appréciation dont il convient alors de tenir compte.
6.2 S'agissant tout d'abord de l'état de santé de B._______, il ressort des nombreux documents médicaux produits, et en particulier de ceux plus récents datés des 29 juin et 27 août 2017, qu'elle souffre d'un épisode dépressif sévère avec symptômes psychotiques (F32.3), d'un état de stress-post traumatique (F43.1), ainsi que d'un trouble dissociatif (F44). En outre, il ressort également de ces documents qu'elle a été hospitalisée à plusieurs reprises depuis 2015, soit en mai 2015, en septembre 2016, en mars 2017, en avril 2017, en juillet 2017 et en novembre 2017, à chaque fois dans un contexte d'un risque auto-agressif faisant suite à une péjoration de son trouble de l'humeur. Le traitement de ces affections consistait en la prise d'un neuroleptique, d'antidépresseurs, d'un tranquillisant et d'un somnifère, jusqu'en novembre 2017, date où le médecin psychiatre de B._______ a été contraint d'adapter son traitement psychopharmacologique, en raison de son état de gravidité. Ses médecins traitants considèrent que leur patiente devra suivre son traitement durant plusieurs années, que son aptitude à voyager est limitée en raison de l'exposition aux facteurs de stress, lesquels contribuent à un risque à l'acte suicidaire. Leur pronostic est sombre, compte tenu de la situation clinique, laquelle est étroitement liée à la précarité de la situation sociale de l'intéressée et au risque de renvoi.
Au vu des rapports médicaux versés au dossier, il est indéniable que B._______ souffre de troubles psychiatriques sévères depuis 2015, ayant nécessité plusieurs hospitalisations survenues lors d'épisodes d'exacerbation dus, pour l'essentiel, à l'imminence de la perspective du renvoi. Cela étant, il n'en demeure pas moins que les pathologies dont la prénommée est atteinte sont relativement courantes et ne nécessitent pas, en l'état, de traitements particulièrement complexes et pointus. De surcroît, elles peuvent être traitées au Bélarus, pays disposant des structures de soins et des médicaments nécessaires au traitement des maladies psychiatriques, y compris pour des prises en charge stationnaires. C'est ainsi à juste titre que le SEM, se fondant sur le résultat des recherches effectuées par l'intermédiaire de médecins de confiance du Projet MedCOI, a retenu que le « Republican Scientific-Pratical Center for Psychiatric Health » à Minsk était en mesure d'assurer le suivi médical essentiel requis par l'état de santé psychique de B._______. Cet établissement hospitalier public offre en effet les prestations médicales suivantes : suivi (ambulatoire et stationnaire) par un psychiatre, traitement stationnaire de longue durée pour les patients souffrant de psychoses chroniques, intervention de crise lors de tentative de suicide, psychothérapie (sans thérapie comportementale), traitement psychiatrique d'un état de stress post-traumatique suite à une agression sexuelle. En outre, les antipsychotiques et antidépresseurs, analogues à ceux qui ont été prescrits à la prénommée, sont disponibles au Bélarus (cf. la détermination du SEM du 31 octobre 2017 et le document du 23 octobre 2017 joint en annexe intitulé « Consulting médical » [ci-après : Consulting médical]). La recourante peut donc prétendre à un traitement médical de ses troubles psychiatriques au Bélarus. Certes, les soins n'y atteignent pas en tous points le standard élevé de ceux dont elle a bénéficié en Suisse. Toutefois, le fait que sa situation puisse être moins favorable dans son pays que celle dont elle jouit en Suisse ne saurait à lui seul rendre l'exécution de son renvoi inexigible. En ce qui concerne les différentes hospitalisations dont elle a fait l'objet de 2015 à 2017, en vue de lui éviter de commettre un acte auto-agressif, et les risques - bien réels - de nouvelle aggravation de son état de santé psychique en réaction à une décision négative et au stress liés à un retour au Bélarus, ils ne sauraient mettre en échec le prononcé du renvoi des intéressés. En effet, il appartient aussi à B._______, avec l'aide des thérapeutes qui la suivent depuis plusieurs années déjà, et grâce aux mesures d'accompagnement particulières, de contribuer à la
mise en place de conditions adéquates qui lui permettront de faire face à son retour dans son pays d'origine. A cet égard, le Tribunal rappelle que des menaces de suicide n'astreignent pas la Suisse à s'abstenir d'exécuter le renvoi, mais à prendre des mesures concrètes pour en prévenir la réalisation, conformément à la jurisprudence constante (cf. CourEDH, arrêt affaire A.S. c. Suisse, no 39350/13, 30 juin 2015, par. 34 et réf. cit. ; décision Ludmila Kochieva et autres c. Suède, no 75203/12, 30 avril 2013, par. 34 ; décision Dragan et autres c. Allemagne, no 33743/03, 7 octobre 2004, par. 2a). Il est donc essentiel qu'un encadrement satisfaisant puisse lui être assuré dès son arrivée à l'aéroport. Par conséquent, les autorités chargées de l'exécution du renvoi de la recourante seront tenues de bien l'organiser, en respectant un certain nombre d'éléments. Celles-ci devront en particulier veiller à ce que B._______ soit pourvue des médicaments dont elle a besoin pour une durée minimale de trois mois, de sorte à ce que le traitement médicamenteux psychotrope ne subisse aucune interruption. Elles devront également prévoir un accompagnement par une personne dotée de compétences médicales ou par toute autre personne susceptible d'apporter à la recourante un soutien adéquat, s'il devait résulter d'un examen médical avant le départ qu'un tel accompagnement soit nécessaire, notamment parce qu'il faudrait prendre très au sérieux des menaces auto-agressives (cf. art. 93 al. 1 let. d
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 93 Aiuto al ritorno e prevenzione della migrazione irregolare - 1 La Confederazione fornisce un aiuto al ritorno. A tale scopo può prevedere le misure seguenti: |
|
1 | La Confederazione fornisce un aiuto al ritorno. A tale scopo può prevedere le misure seguenti: |
a | il finanziamento integrale o parziale di consultori per il ritorno; |
b | il finanziamento integrale o parziale di progetti in Svizzera per il mantenimento della capacità al ritorno; |
c | il finanziamento integrale o parziale di programmi nel Paese d'origine o di provenienza o in uno Stato terzo per facilitare ed eseguire il ritorno, il rinvio e la reintegrazione (programmi all'estero); |
d | in singoli casi, un sostegno finanziario per facilitare l'integrazione o assicurare l'assistenza medica per un periodo limitato nel Paese d'origine o di provenienza o in uno Stato terzo. |
2 | I programmi all'estero possono anche perseguire obiettivi volti a contribuire alla prevenzione della migrazione irregolare. Sono programmi di prevenzione della migrazione irregolare quelli che contribuiscono a breve termine a ridurre il rischio di una migrazione primaria o secondaria verso la Svizzera. |
3 | Nell'ambito dell'attuazione dell'aiuto al ritorno, la Confederazione può collaborare con organizzazioni internazionali e istituire un ufficio di coordinamento. |
4 | Il Consiglio federale disciplina condizioni e procedura di versamento e di conteggio dei sussidi. |
SR 142.312 Ordinanza 2 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa alle questioni finanziarie (Ordinanza 2 sull'asilo, OAsi 2) - Ordinanza 2 sull'asilo OAsi-2 Art. 73 Premesse - All'aiuto individuale al ritorno può far capo chiunque abbia comprovatamente preso tutte le disposizioni necessarie per lasciare la Svizzera. |
Pour ce qui a trait à l'état de grossesse de B._______, respectivement la venue au monde imminente de son enfant, si ces circonstances ne constituent pas non plus en soi un obstacle à l'exécution du renvoi, elles représentent toutefois un élément dont il y aura lieu de tenir compte dans le cadre de la mise en oeuvre de l'exécution de cette mesure. Dans ce contexte, le SEM ne pourra prévoir une telle mise en oeuvre qu'au-delà du délai de six semaines à compter du jour de l'accouchement, comme le préconise impérativement la gynécologue qui a suivi la prénommée durant sa grossesse (cf. attestation médicale du 6 mars 2018 et consid. X
ci-dessus). Il devra également organiser, en collaboration avec les autorités cantonales, les mesures d'accompagnement idoines indispensables à la recourante et à son bébé, et s'assurer en particulier que les modalités engagées dans ce sens soient adaptées à leur situation personnelle respective.
Partant, si les troubles psychiatriques de l'intéressée ont effectivement connu une dégradation depuis 2015, ils ne se sont toutefois pas à ce point détériorés qu'ils puissent constituer une mise en danger de B._______, pour des motifs médicaux, au sens de l'art. 83 al. 4
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
|
1 | Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
2 | L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato. |
3 | L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera. |
4 | L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica. |
5 | Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251 |
5bis | Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252 |
6 | L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali. |
7 | L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253 |
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
8 | I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente. |
9 | L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259 |
10 | Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260 |
6.3 A._______ se prévaut quant à lui d'une aggravation de ses problèmes orthopédiques, lesquels remontent au début des années 2000 et ont déjà fait l'objet de multiples interventions chirurgicales au Bélarus. Bénéficiant d'une prise en charge médicale peu de temps après son arrivée en Suisse en janvier 2012, il devait en principe subir une nouvelle intervention, laquelle était envisagée pour le courant de l'été 2017
(cf. consid. H.a ci-dessus).
En l'occurrence, la situation médicale du prénommé a déjà été examinée, tant en procédure ordinaire que dans le cadre de la première procédure extraordinaire. Elle a été considérée comme n'étant pas d'une gravité telle à constituer un obstacle à l'exécution de son renvoi. En outre, les différents certificats médicaux des médecins du K._______ produits par l'intéressé dans le cadre de la présente procédure n'indiquent en rien que son état de santé se serait aggravé de manière substantielle depuis lors. Le recourant cherche en réalité à obtenir une nouvelle appréciation juridique de faits qui soit différente de celle retenue par l'autorité, ce que le réexamen ne permet pas, faut-il le rappeler. Au demeurant, force est de relever que le Bélarus dispose des structures médicales à même de lui assurer les soins essentiels que nécessite son état de santé physique, et en particulier le département de traumatologie et d'orthopédie du « 6th Minsk City Hospital » à Minsk (cf. Consulting médical du 23 octobre 2017 annexé à la détermination du SEM du 31 octobre 2017). En cas de retour au Bélarus, il pourra donc, si besoin est, y être pris en charge pour les éventuels traitements médicaux qui lui seraient encore indispensables.
Quant à l'acte auto-agressif commis par A._______ sur son avant-bras et ayant nécessité une opération chirurgicale, le Tribunal relève qu'il a eu lieu dans un contexte isolé et bien particulier, à savoir dans le cadre de l'intervention de la police chargée de la mise en oeuvre de la mesure de renvoi des intéressés. Il ne s'est du reste pas reproduit depuis lors et ne semble pas avoir connu de suite particulière. Dans ces conditions, l'état de santé psychique du prénommé n'est manifestement pas de nature, sous l'angle de l'art. 83 al. 4
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
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1 | Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
2 | L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato. |
3 | L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera. |
4 | L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica. |
5 | Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251 |
5bis | Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252 |
6 | L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali. |
7 | L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253 |
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
8 | I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente. |
9 | L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259 |
10 | Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260 |
6.4 Certificats médicaux à l'appui, les recourants ont encore fait valoir que leurs enfants C._______ et D._______ avaient subi un choc suite aux diverses tentatives de procéder à l'exécution du renvoi de leurs parents par les autorités chargées de mettre en oeuvre cette mesure, et qu'elles étaient suivies depuis lors par des médecins psychiatres.
S'il apparaît incontestable que les prénommées ont connu des périodes troublées en raison de leur environnement familial instable (graves troubles psychiques de leur mère, absence de leur père lorsque celui-ci purgeait une peine privative de liberté, résistance active et systématique de leurs parents aux actes de l'autorité chargée d'exécuter leur renvoi) et que les difficultés psychologiques qui en ont résulté ont nécessité pour elles un traitement pédopsychiatre et psychothérapeutique, il n'en demeure pas moins que leur état de santé psychique ne saurait être qualifié de grave au point de leur occasionner une mise en danger concrète en cas de retour en Bélarus. En particulier, la pédiatre qui suit C._______ et D._______ a relevé, dans son dernier rapport médical du 8 janvier 2018, que le développement de ses deux jeunes patientes était bon tant du point de vue psychomoteur que physique. Elle a également qualifié de bonne leur intégration à l'école. En outre, les prénommées pourront, en cas de nécessité, poursuivre leur suivi médical au Bélarus, en particulier dans l'hôpital public de l'enfance « 4th City Children's Clinical Hospital » de Minsk, spécialisé en psychologie pédiatrique (cf. Consulting médial du 23 octobre 2017). Le Tribunal notera encore que le fait que les standards locaux de prise en charge sur le plan médical, psychothérapeutique et social des enfants C._______ et D._______ puissent être inférieurs au Bélarus à ceux élevés trouvés en Suisse n'est pas déterminant.
6.5 Dans ces conditions, force est de constater que les recourants et leurs deux filles pourront bénéficier d'un encadrement médical suffisant au Bélarus, même si les soins qui y sont disponibles ne correspondent pas nécessairement aux standards élevés de qualité prévalant en Suisse.
6.6 Ainsi, le Tribunal considère que les problèmes médicaux invoqués par les recourants et leurs deux enfants ne constituent pas un obstacle insurmontable à l'exécution du renvoi au sens de l'art. 83 al. 4
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
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1 | Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
2 | L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato. |
3 | L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera. |
4 | L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica. |
5 | Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251 |
5bis | Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252 |
6 | L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali. |
7 | L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253 |
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
8 | I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente. |
9 | L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259 |
10 | Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260 |
7.
Dans leur dernier courrier du 13 mars 2018, les intéressés ont encore invoqué leur présence en Suisse depuis six ans, la bonne intégration de A._______ et l'intérêt supérieur des enfants C._______ et D._______ à demeurer en Suisse, toutes ces circonstances constituant, à leur avis, une modification notable des circonstances du cas d'espèce.
7.1 D'emblée, le Tribunal relève que les recourants ne sauraient en aucun cas se prévaloir de leur long séjour en Suisse et de leur bonne intégration, par le biais d'une demande de réexamen d'une décision entrée en force depuis le 2 décembre 2014 déjà. Ceci d'autant moins que, dans le cadre de la présente procédure en réexamen introduite le 29 septembre 2015, le Tribunal a rejeté leur demande tendant au prononcé de mesures provisionnelles et leur a rappelé qu'ils étaient en conséquence tenus de quitter la Suisse immédiatement et d'attendre à l'étranger l'issue de la procédure (cf. décision incidente du 12 novembre 2015). A cet égard, il y a lieu de constater que, suite à la clôture définitive de leur procédure d'asile, non seulement les intéressés n'ont entrepris aucune démarche volontaire pour ce faire, mais ont opposé une fin de non-recevoir à l'injonction du Tribunal, allant jusqu'à empêcher, par leur comportement, les autorités suisses de mettre en oeuvre l'exécution de leur renvoi. Il ressort en effet des pièces du dossier que les mesures engagées sur ce point par les autorités compétentes n'ont jamais abouti, en raison de la farouche résistance des intéressés à quitter le territoire suisse. En ignorant tout bonnement les effets tant de la décision du SEM entrée en force de chose décidée que de la décision incidente du Tribunal, et en violant ainsi manifestement leur obligation de collaborer, les recourants ne sauraient invoquer valablement leur bonne intégration pour justifier le réexamen d'une décision ordonnant l'exécution de leur renvoi, prise depuis plus de trois ans et demie. Dans ce contexte, il n'est pas non plus vain de rappeler que le temps passé dans la clandestinité ou au bénéfice d'une simple tolérance ne doit normalement pas être pris en considération dans l'appréciation ou alors seulement dans une mesure très restreinte (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_647/2016 du 2 décembre 2016, consid. 3.1 p. 7 et jurisp. cit). Enfin, le Tribunal note qu'il est particulièrement mal venu de la part des recourants de prétendre à la bonne intégration de A._______, eu égard à son passé délictueux (cf. consid. AA ci-dessus).
7.2 Les recourants ne peuvent pas non plus se prévaloir valablement de difficultés d'intégration dans leur pays d'origine en raison de l'intérêt supérieur de l'enfant ancré à l'art. 3
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
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1 | Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
2 | L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato. |
3 | L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera. |
4 | L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica. |
5 | Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251 |
5bis | Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252 |
6 | L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali. |
7 | L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253 |
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
8 | I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente. |
9 | L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259 |
10 | Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260 |
7.3 Le Tribunal relève encore que, s'il est fort probable que B._______ risque de rencontrer des difficultés à s'occuper de ses enfants, en raison de ses troubles psychiques, il n'en demeure pas moins qu'elle pourra compter à son retour sur l'aide matériel et affective des membres de sa famille restée sur place (parents et soeurs respectifs des recourants), tous établis au Bélarus et à même de la soutenir, elle, mais aussi son mari ainsi que leurs enfants communs, et de faciliter leur réintégration dans leur pays d'origine. En outre, la prénommée pourra également compter sur son mari, lequel est dans la pleine force de l'âge et apte au travail, comme en attestent le contrat de travail du 27 avril 2017 et l'attestation de stage du 13 décembre 2017 joints au courrier du 13 mars 2018. L'ensemble de ces facteurs devrait permettre aux recourants de se réinstaller au Bélarus sans y rencontrer d'excessives difficultés. En tout état de cause, il leur est loisible de présenter au SEM, après la clôture de la présente procédure, une demande d'aide au retour au sens de l'art. 93
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 93 Aiuto al ritorno e prevenzione della migrazione irregolare - 1 La Confederazione fornisce un aiuto al ritorno. A tale scopo può prevedere le misure seguenti: |
|
1 | La Confederazione fornisce un aiuto al ritorno. A tale scopo può prevedere le misure seguenti: |
a | il finanziamento integrale o parziale di consultori per il ritorno; |
b | il finanziamento integrale o parziale di progetti in Svizzera per il mantenimento della capacità al ritorno; |
c | il finanziamento integrale o parziale di programmi nel Paese d'origine o di provenienza o in uno Stato terzo per facilitare ed eseguire il ritorno, il rinvio e la reintegrazione (programmi all'estero); |
d | in singoli casi, un sostegno finanziario per facilitare l'integrazione o assicurare l'assistenza medica per un periodo limitato nel Paese d'origine o di provenienza o in uno Stato terzo. |
2 | I programmi all'estero possono anche perseguire obiettivi volti a contribuire alla prevenzione della migrazione irregolare. Sono programmi di prevenzione della migrazione irregolare quelli che contribuiscono a breve termine a ridurre il rischio di una migrazione primaria o secondaria verso la Svizzera. |
3 | Nell'ambito dell'attuazione dell'aiuto al ritorno, la Confederazione può collaborare con organizzazioni internazionali e istituire un ufficio di coordinamento. |
4 | Il Consiglio federale disciplina condizioni e procedura di versamento e di conteggio dei sussidi. |
SR 142.312 Ordinanza 2 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa alle questioni finanziarie (Ordinanza 2 sull'asilo, OAsi 2) - Ordinanza 2 sull'asilo OAsi-2 Art. 73 Premesse - All'aiuto individuale al ritorno può far capo chiunque abbia comprovatamente preso tutte le disposizioni necessarie per lasciare la Svizzera. |
7.4 Partant, les allégués relatifs à la bonne intégration en Suisse des recourants en Suisse ne sont manifestement pas déterminants et ne sauraient conduire à admettre l'existence d'une modification notable des circonstances susceptible de mettre en cause la décision attaquée sous l'angle de l'exigibilité de l'exécution du renvoi. Ce motif est donc mal fondé.
8.
Au vu de ce qui précède, le recours, en tant qu'il conteste le refus par le SEM de procéder au réexamen de sa décision ordonnant l'exécution du renvoi dans un sens favorable aux recourants, doit également être rejeté.
9.
Partant, le recours, dépourvu d'arguments susceptibles de remettre en cause la décision du SEM du 23 octobre 2015, doit être rejeté.
10.
Vu l'issue de la cause, il y a lieu de mettre les frais de procédure à la charge des recourants, conformément à l'art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
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1 | La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
2 | Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2 |
3 | In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 3 Tassa di giustizia nelle cause senza interesse pecuniario - Nelle cause senza interesse pecuniario, la tassa di giustizia varia: |
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a | tra 200 e 3000 franchi se la causa è giudicata da un giudice unico; |
b | tra 200 e 5000 franchi negli altri casi. |
(dispositif page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Les frais de procédure, d'un montant de 2'500 francs, sont mis à la charge des recourants et prélevés sur l'avance de frais du même montant déjà versée le 24 novembre 2015.
3.
Le présent arrêt est adressé aux recourants, au SEM et à l'autorité cantonale.
La présidente du collège : La greffière :
Claudia Cotting-Schalch Chantal Jaquet Cinquegrana
Expédition :