Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour I
A-7819/2016
Arrêt du 11 septembre 2018
Jérôme Candrian (président du collège),
Composition Christoph Bandli, Kathrin Dietrich, juges,
Johanna Hirsch-Sadik, greffière.
A._______,
Parties représenté parMaître Laurent Schuler, avocat,
recourant,
contre
Département fédéral des finances DFF,
Secrétariat général DFF, Service juridique DFF, Bundesgasse 3, 3003 Bern,
autorité inférieure.
Responsabilité de la Confédération
Objet
(art. 55 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 55 - 1 Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
2 | Hat die Verfügung nicht eine Geldleistung zum Gegenstand, so kann die Vorinstanz darin einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen; dieselbe Befugnis steht der Beschwerdeinstanz, ihrem Vorsitzenden oder dem Instruktionsrichter nach Einreichung der Beschwerde zu.96 |
3 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter kann die von der Vorinstanz entzogene aufschiebende Wirkung wiederherstellen; über ein Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung ist ohne Verzug zu entscheiden.97 |
4 | Wird die aufschiebende Wirkung willkürlich entzogen oder einem Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung willkürlich nicht oder verspätet entsprochen, so haftet für den daraus erwachsenden Schaden die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Behörde verfügt hat. |
5 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen anderer Bundesgesetze, nach denen eine Beschwerde keine aufschiebende Wirkung hat.98 |
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 3 - 1 Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
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1 | Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
2 | Bei Tatbeständen, welche unter die Haftpflichtbestimmungen anderer Erlasse fallen, richtet sich die Haftung des Bundes nach jenen besonderen Bestimmungen. |
3 | Gegenüber dem Fehlbaren steht dem Geschädigten kein Anspruch zu. |
4 | Sobald ein Dritter vom Bund Schadenersatz begehrt, hat der Bund den Beamten, gegen den ein Rückgriff in Frage kommen kann, sofort zu benachrichtigen. |
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 6 - 1 Bei Tötung eines Menschen oder Körperverletzung kann die zuständige Behörde unter Würdigung der besonderen Umstände, sofern den Beamten ein Verschulden trifft, dem Verletzten oder den Angehörigen des Getöteten eine angemessene Geldsumme als Genugtuung zusprechen.12 |
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1 | Bei Tötung eines Menschen oder Körperverletzung kann die zuständige Behörde unter Würdigung der besonderen Umstände, sofern den Beamten ein Verschulden trifft, dem Verletzten oder den Angehörigen des Getöteten eine angemessene Geldsumme als Genugtuung zusprechen.12 |
2 | Wer in seiner Persönlichkeit widerrechtlich verletzt wird, hat bei Verschulden des Beamten Anspruch auf Leistung einer Geldsumme als Genugtuung, sofern die Schwere der Verletzung es rechtfertigt und diese nicht anders wiedergutgemacht worden ist.13 |
Faits :
A.
A._______ est né le (...). Depuis 1981, il est titulaire d'une licence de pilote professionnel d'avion et, depuis 1991, d'une licence de pilote de ligne. Depuis de nombreuses années, il est également titulaire d'une licence de pilote privé d'avion avec extensions d'instructeur FI (Flight Instructor), IRI (Instrument Rating Instructor) et TRI (Type Rating Instructor). Il a exercé pendant de nombreuses années une activité d'examinateur à l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC).
B.
B.a Par décision du 28 décembre 2012, l'OFAC a retiré avec effet immédiat pour une durée indéterminée les extensions d'instructeur FI, IRI et TRI rattachées à la licence n° (...) établie au nom de A._______. Il a précisé que lesdites extensions pouvaient être restituées sur demande à condition que A._______ produise une attestation selon laquelle il a réussi les examens théoriques pour pilotes privés relatifs aux branches « Droit aérien » et « Performances et planification de vol », ainsi qu'une attestation selon laquelle il a suivi avec succès une évaluation des compétences pour les fonctions FI, IRI et TRI. L'OFAC a délivré à A._______ une nouvelle licence n° (...) sur laquelle ne figuraient plus les extensions d'instructeur susmentionnées. Il a également privé de l'effet suspensif tout recours contre sa décision.
En substance, il était reproché à A._______, alors qu'il agissait comme commandant de bord et instructeur, d'avoir procédé le 26 novembre 2012 à l'aérodrome de Lausanne à l'atterrissage d'un avion alors que la visibilité en vol et sur la piste était inférieure à 500 mètres, soit nettement en-dessous des 1 500 mètres imposés par la loi pour les vols à vue. De plus, l'OFAC a constaté qu'au moment de l'atterrissage, il pleuvait, ce qui réduisait encore la visibilité avec une vitesse d'approche lente, et que, l'atterrissage ayant eu lieu par le sud de la piste, l'avion avait survolé en « courte finale » une zone à forte densité d'habitations. L'OFAC a considéré que le fait d'effectuer un atterrissage dans de telles conditions météorologiques représentait un danger concret considérable aussi bien pour l'équipage de l'aéronef que pour des tiers au sol et que, par son comportement, A._______ avait violé les règles de l'air applicables aux aéronefs.
B.b Le 23 janvier 2013, A._______ a recouru auprès du Tribunal administratif fédéral contre la décision de l'OFAC du 28 décembre 2012 (cause A-365/2013), concluant, préalablement, à ce que l'effet suspensif soit restitué à son recours avec effet immédiat. Principalement, il a conclu à ce que son recours soit admis et que la décision du 28 décembre 2012 de l'OFAC soit annulée, aucun retrait de licence ne devant être prononcé à son encontre, et, subsidiairement, à ce que la décision soit réformée en ce sens qu'un retrait d'admonestation d'une semaine soit prononcé à son encontre, portant sur ses qualifications d'instructeur FI, IRI, TRI rattachées à sa licence (...), le tout avec suite de dépens.
En résumé, il a indiqué que, tout au long de son cursus de pilote, son comportement avait toujours été exemplaire, que la visibilité était supérieure à deux kilomètres durant toute la procédure d'approche et jusqu'à l'atterrissage, qu'il n'y avait eu aucune mise en danger concrète de l'équipage ni des tiers au sol, qu'il n'avait violé aucune disposition légale et que sa liberté économique ainsi que le principe de la proportionnalité étaient violés par la décision de l'OFAC.
B.b.a Par décision incidente du 4 mars 2013, le Tribunal administratif fédéral a rejeté la requête en restitution de l'effet suspensif de A._______. En substance, il a considéré qu'à ce stade de la procédure, les faits reprochés au recourant n'étaient pas encore vérifiés et qu'il n'était dès lors pas possible de formuler un pronostic quant à l'issue de la cause. Il a ajouté que l'argumentation de l'OFAC était convaincante et procédait d'une juste mise en balance des intérêts en présence : l'intérêt économique privé de A._______ à pouvoir continuer d'exercer son activité accessoire d'instructeur pendant la durée de la procédure ne faisait pas le poids face à l'intérêt public majeur à la sécurité de la circulation aérienne (cf. décision incidente du Tribunal administratif fédéral A-365/2013 du 4 mars 2013).
B.b.b Le 28 mars 2013, A._______ a déposé un recours en matière de droit public auprès du Tribunal fédéral contre la décision incidente précitée concluant, avec suite de dépens, principalement à ce que l'effet suspensif soit restitué à son recours et, subsidiairement, à ce que la décision attaquée soit annulée et le dossier de la cause retourné à l'autorité inférieure pour nouvelle décision au sens des considérants. Pour l'essentiel, il a invoqué une violation de son droit d'être entendu - le Tribunal administratif fédéral ne lui ayant pas communiqué la prise de position de l'OFAC relative à sa requête de restitution de l'effet suspensif -, une application arbitraire des dispositions concernant le retrait de l'effet suspensif de son recours, ainsi qu'une violation du principe de la proportionnalité et de sa liberté économique.
B.b.c Par arrêt du 21 juin 2013, le Tribunal fédéral a rejeté le recours de A._______ du 28 mars 2013. Il a retenu en substance que les décisions judiciaires concernant l'effet suspensif devaient être rendues rapidement et sans de longues investigations complémentaires et que, partant, le Tribunal administratif fédéral n'avait pas violé le droit d'être entendu de A._______ en ne communiquant pas les observations de l'OFAC.
Sur le fond, il a considéré qu'il ressortait de la décision attaquée que l'incident du 26 novembre 2012 était propre à soulever de sérieux doutes sur les compétences techniques du recourant, sur son comportement de commandant de bord et sur sa capacité à instruire des élèves. Partant, il n'était pas arbitraire de considérer qu'il existait un intérêt public important au retrait immédiat des extensions d'instructeur du recourant, ce d'autant moins que ce dernier n'apportait aucun élément propre à démontrer que son intérêt économique privé était supérieur à l'intérêt public à assurer la sécurité des personnes (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_293/2013 du 21 juin 2013, publié en partie aux ATF 139 I 189).
B.c Par écriture du 21 mai 2013, l'OFAC a fait parvenir au Tribunal administratif fédéral sa réponse au recours en annulation de sa décision, concluant, avec suite de frais, à son rejet. Pour l'essentiel, il confirme les motifs tels que présentés dans sa décision du 28 décembre 2012, ceux-ci justifiant les mesures ordonnées.
B.d Le 9 octobre 2013, une séance d'instruction, portant sur les conditions météorologiques qui régnaient sur l'aérodrome de la Blécherette en date du 26 novembre 2012, a eu lieu au Tribunal administratif fédéral en présence des parties à la procédure. Lors de cette séance, les parties ainsi qu'un témoin, B._______, soit l'élève qui était également dans l'aéronef dans lequel se trouvait A._______ au moment des faits reprochés, ont été entendus. Plusieurs moyens de preuve ont été visionnés et discutés.
B.e Par écriture du 14 février 2014, A._______ a fait parvenir au Tribunal administratif fédéral ses déterminations finales, concluant à ce qu'il soit renoncé à toute sanction, le tout sous suite de frais et dépens.
B.f Par arrêt du 15 mai 2014, le Tribunal administratif fédéral a admis le recours de A._______ et a annulé la décision de l'OFAC du 28 décembre 2012 retirant ses extensions d'instructeur FI, IRI et TRI, laissant les frais de procédure à la charge de l'Etat et lui accordant une indemnité de dépens. Dans son arrêt, le Tribunal administratif fédéral confronte de manière approfondie les divers moyens de preuve disponibles. Il retient que la question à résoudre réside dans l'appréciation des faits, en particulier s'agissant de savoir si l'exigence de visibilité régissant le vol à vue a été respectée ou non. Il résume que, dans le cas d'espèce, il est indubitable que les conditions n'étaient pas vraiment bonnes mais qu'il ne peut pas être établi avec suffisamment de certitude que, depuis le cockpit et dans l'axe de la piste, la visibilité était inférieure à 1 500 mètres ni si le pilote avait une visibilité suffisante. Le Tribunal administratif fédéral conclut que les déclarations recueillies par l'OFAC ainsi que les images versées au dossier ne suffisent pas pour rendre la version de l'autorité plus vraisemblable que celle de l'équipage et qu'il n'est donc pas possible de confirmer intégralement l'appréciation des faits effectuée par l'autorité de première instance (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-365/2013 du 15 mai 2014).
C.
C.a Par courrier du 28 mai 2014, A._______ a demandé à l'OFAC d'établir immédiatement de nouvelles licences en sa faveur mentionnant les extensions d'instructeur FI, IRI et TRI.
C.b Par lettre du 10 juin 2014, l'OFAC a informé A._______ qu'il examinait l'éventualité de former recours contre la décision du Tribunal administratif fédéral et qu'il ne voyait dès lors aucune raison pour lui restituer les extensions requises avant le dépôt du recours.
D.
D.a Le 24 juin 2014, le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), représenté par l'OFAC, a déposé un recours en matière de droit public devant le Tribunal fédéral contre l'arrêt précité concluant, sous suite de frais, à son annulation et à la confirmation de la décision du 28 décembre 2012 de l'OFAC et, préalablement, à l'attribution à titre superprovisoire de l'effet suspensif. En substance, le DETEC reproche au Tribunal administratif fédéral d'avoir établi les faits de façon manifestement inexacte, en particulier d'avoir effectué des constatations insoutenables en ce qui concerne les diverses séquences vidéos et photos du dossier, les dépositions des témoins au sol ainsi que la manoeuvre d'évitement que l'avion doit être en mesure de réaliser lors d'un atterrissage. Le DETEC estime que, si le Tribunal administratif fédéral avait établi les faits correctement, il aurait conclu que la visibilité sur la piste d'atterrissage et aux abords de celle-ci au moment de l'atterrissage en question était clairement inférieure à 1.5 kilomètre et aurait, par conséquent, retenu une violation des minimums de visibilité légaux.
D.b Par écriture du 1er juillet 2014, le Tribunal fédéral a notamment informé les parties que, jusqu'à sa décision sur la requête d'effet suspensif, aucune mesure d'exécution de la décision attaquée ne pourrait être prise.
D.c Par arrêt 2C_611/2014 du 5 novembre 2014, le Tribunal fédéral a rejeté le recours du DETEC, rendant sans objet la requête d'effet suspensif de ce dernier. Pour l'essentiel, il a estimé que le Tribunal administratif fédéral n'avait pas établi les faits de façon manifestement inexacte et que le recourant ne faisait que substituer son appréciation des preuves à celle de l'instance précédente. Il a conclu que, même à supposer qu'une appréciation différente de certains éléments du dossier soit possible, l'arrêt attaqué ne pouvait pas être qualifié d'arbitraire dans son résultat.
E.
E.a Par courrier du 17 novembre 2014, l'OFAC a fait parvenir à A._______ sa nouvelle licence EASA ainsi que l'annexe s'y rattachant.
E.b Par courrier du 20 novembre 2014 adressé à l'OFAC, A._______ a constaté qu'il n'avait pas été tenu compte de la période de retrait illégal de sa licence dans la validité de ses ratings et extensions. Il a requis d'être replacé dans la même situation qu'il était le 28 décembre 2012, afin d'éviter les frais d'examen pour renouveler ses différentes licences.
E.c Par lettre du 21 novembre 2014, l'OFAC a refusé de donner suite à la requête de A._______ et d'imputer la durée du retrait sur sa licence, au motif que la validité des ratings et des extensions était réglementée par des délais légaux impératifs du droit aérien répondant à des exigences en matière de sécurité.
F.
F.a Le 8 juin 2015, A._______ (le demandeur) a déposé devant le Département fédéral des finances (DFF) une demande de dommages-intérêts et d'indemnité à titre de réparation morale concluant, avec suite de dépens, à ce que la Confédération soit sa débitrice et lui doive immédiat paiement de la somme de 75 723 francs avec intérêts à 5% l'an à compter du 28 décembre 2012.
Il fait valoir que, vu les décisions rendues au fond par le Tribunal administratif fédéral et le Tribunal fédéral, la décision de retrait de ses licences rendue par l'OFAC constitue un acte illicite et qu'il doit être replacé dans la même situation que celle dans laquelle il aurait été si dite décision n'avait pas été rendue. Il avance que son dommage est constitué de la perte de revenu qu'il n'a pas pu réaliser en qualité d'instructeur en 2013 et 2014 ainsi que pendant les six mois suivant la réception de ses licences, s'élevant en moyenne à 13 219 francs par an, soit au total pour ces deux années et demi à 33 047 francs. Le demandeur ajoute que plusieurs de ses ratings ne pouvaient être financés qu'au moyen de son activité d'instructeur et qu'il a ainsi perdu ses extensions de vol aux instruments sur monomoteur et bimoteur du fait de la perte de ses licences d'instructeur, le renouvellement de ces deux qualifications s'élevant à 17 276 francs. Il précise que, suite à la décision de retrait de l'OFAC, il a dû arrêter un bon nombre de ses activités liées à l'aéronautique et a été exclu de divers groupes, cette décision lui ayant fait subir d'importantes conséquences sur sa réputation. Il évalue son tort moral à un montant de 20 000 francs. Finalement, le demandeur allègue que son dommage comprend également une participation aux honoraires de son avocat pour la présente procédure s'élevant à 5 400 francs, TVA comprise.
F.b Par écriture du 21 juillet 2015 adressée au DFF et accompagnée du dossier de la cause, l'OFAC a déposé sa réponse, concluant au rejet de la demande de dommages-intérêts et d'indemnité à titre de réparation morale. Tout d'abord, il confirme que le demandeur n'a jamais fait l'objet d'une sanction de sa part, hormis celle faisant l'objet de la présente procédure, et qu'il a exercé pendant de nombreuses années une activité d'examinateur. Ensuite, l'OFAC avance qu'aucune des instances de recours ne lui a reproché d'avoir violé un devoir essentiel ou commis une faute grave et manifeste mais que, au contraire, elles ont confirmé sa décision de retrait immédiat de l'effet suspensif. Il soutient que le simple fait que sa décision au fond ait été annulée après recours ne constitue pas un acte illicite nécessaire pour fonder la responsabilité étatique. Finalement, l'OFAC est d'avis que le fait de ne pas avoir rendu au demandeur sa licence avant que le Tribunal fédéral n'ait statué sur la requête superprovisoire d'attribuer un effet suspensif au recours, poursuivait l'intérêt public majeur à la sécurité des personnes. Il considère que le Tribunal fédéral a par ailleurs implicitement confirmé la légalité de cette manière de faire en indiquant qu'aucune mesure d'exécution de la décision attaquée ne pourrait être prise jusqu'à sa propre décision sur l'effet suspensif.
F.c Par écriture du 2 novembre 2015, le demandeur a déposé sa réplique en apportant des précisions quant à son dommage. En outre, il avance que l'OFAC a instruit la procédure uniquement à charge sans écouter les arguments qu'il a soulevés et sans disposer d'éléments techniques suffisamment pertinents pour pouvoir statuer en toute connaissance de cause.
F.d Par écriture du 17 novembre 2015, l'OFAC a déposé sa duplique, renvoyant intégralement à sa réponse du 21 juillet 2015. Au surplus, il souligne que, dans sa décision au fond du 5 novembre 2014, le Tribunal fédéral a pu examiner l'appréciation des faits uniquement sous l'angle de l'arbitraire et que c'est donc l'appréciation des faits effectuée par le Tribunal administratif fédéral qui a fortement conditionné l'ensemble des procédures dans cette affaire. Il précise qu'une autre appréciation aurait été possible, y compris dans le cadre de la procédure pénale, laquelle a débouché sur une ordonnance de classement suite au résultat de la procédure administrative.
F.e Par écriture du 25 janvier 2016, le demandeur a déposé ses observations finales augmentant les conclusions de sa demande, en ce sens que la Confédération suisse soit sa débitrice et lui doive immédiat paiement de la somme de 82 332.40 francs avec intérêts à 5% l'an à compter du 28 décembre 2012. Il explique que le manque à gagner de son activité d'instructeur n'a pas porté sur deux ans et demi comme allégué dans sa demande mais sur trois ans, ce qui a augmenté son dommage d'un montant de 6 609 francs.
F.f Par décision du 15 novembre 2016, le DFF a rejeté la demande de dommages-intérêts et d'indemnité à titre de réparation morale déposée par A._______, ne lui allouant pas de dépens et mettant les frais de procédure à sa charge. Il considère que le demandeur reproche à l'OFAC d'avoir commis deux actes illicites : la décision du 28 décembre 2012, lui retirant ses extensions d'instructeur FI, IRI et TRI avec effet immédiat et pour une durée indéterminée, ainsi que le courrier du 10 juin 2014, refusant de lui restituer ses extensions d'instructeur FI, IRI et TRI malgré la décision du Tribunal administratif fédéral du 15 mai 2014.
Concernant la décision de l'OFAC du 28 décembre 2012, le DFF estime que le demandeur ne dispose pas d'un bien protégé et que le retrait injustifié ne constitue pas une violation d'une obligation fondamentale ou d'un devoir de service essentiel par l'OFAC. Partant, il considère que la décision de l'OFAC du 28 décembre 2012 ne constitue pas un acte illicite. Par ailleurs, le DFF retient que les images présentes au dossier laissent une impression extrêmement négative des conditions de visibilité et que, par conséquent, la décision de l'OFAC de retirer l'effet suspensif au recours n'est pas arbitraire.
Concernant le courrier de l'OFAC du 10 juin 2014, le DFF estime là aussi que le demandeur ne bénéficie pas d'un bien protégé. Il rappelle que le Tribunal fédéral a d'ailleurs confirmé ce courrier par ordonnance du 1er juillet 2014. Par conséquent, il considère que ce refus n'est ni illicite ni arbitraire, sur le vu des images relatives à la visibilité figurant au dossier.
S'agissant du dommage, le DFF indique tout d'abord qu'il a de sérieux doutes sur l'engagement du demandeur au sein de Y._______ ainsi que sur l'exactitude des montants réalisés. Il doute également de l'existence de tout revenu de ce dernier au sein de Z._______SA dans la période suivant le retrait de ses extensions. Concernant les frais d'écolage du demandeur pour recouvrer sa licence de vol aux instruments, le DFF retient que le total des factures produites ne s'élève pas à 8 189.40 francs mais à 7 390.20 francs. En outre, il relève que la plus grande partie des factures produites pour les frais liés à sa requalification est adressée à la société X._______SA. Il en déduit que ces frais n'étaient pas à la charge du demandeur et que celui-ci n'a pas subi de dommage. Il ajoute que ceux-ci étaient de toute façon inévitables. Il en conclut que la demande de dommages-intérêts doit être rejetée également pour absence de preuve du dommage et de sa quotité. Au sujet du tort moral, le DFF considère que la demande doit être rejetée pour absence d'acte illicite et d'atteinte grave à la personnalité du demandeur.
G.
G.a Le 16 décembre 2016, A._______ (le recourant) a déposé recours auprès du Tribunal administratif fédéral (le Tribunal) contre la décision du DFF (l'autorité inférieure) du 15 novembre 2016 concluant, avec suite de dépens, à ce que sa demande de dommages-intérêts du 8 janvier [recte juin] 2015 et 25 janvier 2016 soit partiellement admise et à ce que la Confédération soit sa débitrice et lui doive immédiat paiement de la somme de 82 332.40 francs, avec intérêts à 5% l'an à compter du 28 décembre 2012, les frais de la décision étant laissés à la charge de l'Etat.
De manière générale, le recourant fait valoir qu'aucune disposition particulière d'une loi fédérale ne régit la présente cause et que ce sont donc les dispositions générales régissant la responsabilité de l'Etat qui s'appliquent. Concernant l'acte illicite, le recourant soutient que l'OFAC a manifestement violé le principe de la proportionnalité et ainsi son droit constitutionnel à la liberté économique. Selon lui, l'OFAC a porté atteinte à un bien propre juridiquement protégé et a abusé de son pouvoir d'appréciation. En outre, il estime qu'en retirant sa licence après un examen plus que sommaire des faits, l'OFAC a violé de manière crasse les garanties procédurales les plus évidentes. Par ailleurs, le recourant ne voit pas en quoi les conditions posées à la restitution de ses licences, soit notamment le fait de repasser des examens théoriques de pilote privé, étaient aptes à diminuer le prétendu danger considérable pour les tiers au sol. Il ajoute que la décision de l'OFAC du 28 décembre 2012 est insoutenable dans son résultat et sa motivation : soit il présentait effectivement une mise en danger de biens juridiques de tiers et, dans ce cas, il se justifiait de retirer l'ensemble de ses licences de vol ; soit il ne présentait pas un tel risque et, dans ce cas, le retrait de sa licence d'instructeur pour le vol aux instruments et pour certains types d'aéronef n'était pas justifié. Il en conclut que la décision de l'OFAC était arbitraire, constituant un acte illicite et engageant ainsi la responsabilité de la Confédération.
Au sujet de son dommage, le recourant est d'avis qu'aucun élément ne permet de remettre en cause le revenu réalisé au sein de Y._______. Il soutient que le fait que ses revenus obtenus au sein de Z._______SA soient fluctuants au cours des années est dépendant du nombre d'élèves formés et qu'il est donc nécessaire de se baser sur la moyenne des années précédentes pour estimer le montant qu'il aurait touché si ses extensions n'avaient pas été retirées. Concernant les frais liés à sa requalification, le recourant indique que les frais de maintien d'une licence n'ont rien à voir avec ceux d'une requalification. En outre, il précise qu'il est administrateur et actionnaire de la société X._______SA et dispose d'un compte courant actionnaire. Il soutient que, bien que les factures aient été adressées à dite société, les frais ont été supportés par lui. Finalement, le recourant avance que les honoraires de conseil font partie du dommage.
G.b Le 20 février 2017, l'autorité inférieure a déposé sa réponse concluant au rejet du recours du 16 décembre 2016 dans son intégralité, les frais de procédure devant être mis à la charge du recourant et aucun dépens ne devant lui être alloué. Elle maintient l'intégralité des faits présentés dans sa décision du 15 novembre 2016, notant par ailleurs que le recourant ne les conteste pas, ainsi que l'intégralité de ses considérants en droit. Au surplus, elle se limite à traiter la question de l'acte illicite et du dommage, tout en remarquant que le recourant ne conteste pas l'absence de tort moral retenue dans sa décision.
G.c Le 22 mai 2017, le recourant a déposé sa réplique, maintenant les conclusions prises au pied de son recours. Au sujet du tort moral, le recourant précise qu'il n'y a pas renoncé et que celui-ci est important.
G.d Dans leurs écritures subséquentes, en duplique et en observations finales, les parties ont confirmé pour l'essentiel leurs déterminations précédentes.
G.e Le Tribunal administratif fédéral a ensuite signalé aux parties qu'il allait déterminer si des mesures complémentaires s'avéraient nécessaires. À défaut, la cause serait gardée à juger.
H.
Les autres faits et arguments pertinents des parties seront repris en tant que besoin dans les considérants en droit du présent arrêt.
Droit :
1.
La procédure de recours devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021), pour autant que la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32) n'en dispose autrement (art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 7 - 1 Die Behörde prüft ihre Zuständigkeit von Amtes wegen. |
|
1 | Die Behörde prüft ihre Zuständigkeit von Amtes wegen. |
2 | Die Begründung einer Zuständigkeit durch Einverständnis zwischen Behörde und Partei ist ausgeschlossen. |
1.1 L'art. 10 al. 1 2ème phrase de la loi fédérale du 14 mars 1958 sur la responsabilité de la Confédération, des membres de ses autorités et de ses fonctionnaires (LRCF, RS 170.32) précise que la procédure de recours est régie par les dispositions générales de la procédure fédérale. En vertu des articles 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
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a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b10 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743; |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
b5bis | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie, |
b6 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535, |
b7 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037, |
b8 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739, |
b9 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
1 | Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
a | Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen; |
c | Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
d | ... |
e | Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
e1 | Rahmenbewilligungen von Kernanlagen, |
e2 | die Genehmigung des Entsorgungsprogramms, |
e3 | den Verschluss von geologischen Tiefenlagern, |
e4 | den Entsorgungsnachweis; |
f | Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen; |
g | Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen; |
h | Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken; |
i | Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG); |
j | Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs. |
2 | Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen: |
a | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind; |
b | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
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1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
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1 | Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
a | Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen; |
c | Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
d | ... |
e | Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
e1 | Rahmenbewilligungen von Kernanlagen, |
e2 | die Genehmigung des Entsorgungsprogramms, |
e3 | den Verschluss von geologischen Tiefenlagern, |
e4 | den Entsorgungsnachweis; |
f | Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen; |
g | Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen; |
h | Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken; |
i | Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG); |
j | Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs. |
2 | Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen: |
a | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind; |
b | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind. |
1.2 Le recourant a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure. Etant le destinataire de la décision attaquée, qui rejette sa demande, il est particulièrement atteint et a un intérêt digne de protection à requérir son annulation ou sa modification. Il a donc qualité pour recourir conformément à l'art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
1.3 Présenté dans le délai (art. 50 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
|
1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
1.4 Selon l'art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
|
a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |
1.5 Le Tribunal vérifie d'office les faits constatés par l'autorité inférieure (art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel: |
|
a | Urkunden; |
b | Auskünfte der Parteien; |
c | Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen; |
d | Augenschein; |
e | Gutachten von Sachverständigen. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 13 - 1 Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
|
1 | Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
a | in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten; |
b | in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen; |
c | soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt. |
1bis | Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35 |
2 | Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
2.
L'objet du présent litige, qui porte sur la question de savoir si la Confédération répond du dommage et du tort moral allégués par le recourant, appelle les précisions suivantes.
2.1 Au préalable, il est utile de rappeler brièvement les conditions générales engendrant la responsabilité de la Confédération.
Conformément à l'art. 3 al. 1
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 3 - 1 Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
|
1 | Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
2 | Bei Tatbeständen, welche unter die Haftpflichtbestimmungen anderer Erlasse fallen, richtet sich die Haftung des Bundes nach jenen besonderen Bestimmungen. |
3 | Gegenüber dem Fehlbaren steht dem Geschädigten kein Anspruch zu. |
4 | Sobald ein Dritter vom Bund Schadenersatz begehrt, hat der Bund den Beamten, gegen den ein Rückgriff in Frage kommen kann, sofort zu benachrichtigen. |
Selon l'art. 12
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 12 - Die Rechtmässigkeit formell rechtskräftiger Verfügungen, Entscheide und Urteile kann nicht in einem Verantwortlichkeitsverfahren überprüft werden. |
2.2 Sur ce vu, il convient de préciser que, dans la présente procédure en responsabilité, il ne s'agit ni de se pencher sur la licéité du retrait décidé par l'OFAC des extensions d'instructeur FI, IRI et TRI, rattachées à la licence n° (...) du recourant, ni de statuer sur les conditions posées par cette autorité à la restitution desdites extensions. En effet, le Tribunal fédéral a déjà statué définitivement sur ces questions dans son arrêt 2C_611/2014 du 5 novembre 2014. Cet arrêt a force de chose jugée et sa légalité ne peut pas être revue conformément à l'art. 12
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 12 - Die Rechtmässigkeit formell rechtskräftiger Verfügungen, Entscheide und Urteile kann nicht in einem Verantwortlichkeitsverfahren überprüft werden. |
2.3 Il s'agira ainsi de déterminer si l'OFAC a arbitrairement retiré l'effet suspensif à un éventuel recours de A._______ ou si sa demande de restitution de l'effet suspensif a été arbitrairement rejetée par le Tribunal administratif fédéral (cf. consid. 3). Il faudra ensuite analyser si le refus de l'OFAC du 10 juin 2014 de restituer à ce dernier ses extensions d'instructeur malgré l'arrêt au fond du Tribunal administratif fédéral du 15 mai 2014 constitue un acte illicite (cf. consid. 4). Finalement, la prétention du recourant tendant à une indemnité équitable à titre de réparation morale devra être examinée (cf. consid. 5).
3.
Après avoir rappelé le droit applicable (cf. consid. 3.1) et les arguments des parties (cf. consid. 3.2), il sied de commencer par déterminer si l'OFAC a arbitrairement retiré l'effet suspensif au recours de A._______ (cf. consid. 3.3.1) ou si sa demande de restitution de l'effet suspensif a été arbitrairement rejetée par le Tribunal administratif fédéral (cf. consid. 3.3.2).
3.1 L'art. 3 al. 2
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 3 - 1 Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
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1 | Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
2 | Bei Tatbeständen, welche unter die Haftpflichtbestimmungen anderer Erlasse fallen, richtet sich die Haftung des Bundes nach jenen besonderen Bestimmungen. |
3 | Gegenüber dem Fehlbaren steht dem Geschädigten kein Anspruch zu. |
4 | Sobald ein Dritter vom Bund Schadenersatz begehrt, hat der Bund den Beamten, gegen den ein Rückgriff in Frage kommen kann, sofort zu benachrichtigen. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 55 - 1 Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
|
1 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
2 | Hat die Verfügung nicht eine Geldleistung zum Gegenstand, so kann die Vorinstanz darin einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen; dieselbe Befugnis steht der Beschwerdeinstanz, ihrem Vorsitzenden oder dem Instruktionsrichter nach Einreichung der Beschwerde zu.96 |
3 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter kann die von der Vorinstanz entzogene aufschiebende Wirkung wiederherstellen; über ein Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung ist ohne Verzug zu entscheiden.97 |
4 | Wird die aufschiebende Wirkung willkürlich entzogen oder einem Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung willkürlich nicht oder verspätet entsprochen, so haftet für den daraus erwachsenden Schaden die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Behörde verfügt hat. |
5 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen anderer Bundesgesetze, nach denen eine Beschwerde keine aufschiebende Wirkung hat.98 |
3.1.1 Cela posé, il convient d'abord de préciser que l'art. 12
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 12 - Die Rechtmässigkeit formell rechtskräftiger Verfügungen, Entscheide und Urteile kann nicht in einem Verantwortlichkeitsverfahren überprüft werden. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 55 - 1 Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
2 | Hat die Verfügung nicht eine Geldleistung zum Gegenstand, so kann die Vorinstanz darin einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen; dieselbe Befugnis steht der Beschwerdeinstanz, ihrem Vorsitzenden oder dem Instruktionsrichter nach Einreichung der Beschwerde zu.96 |
3 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter kann die von der Vorinstanz entzogene aufschiebende Wirkung wiederherstellen; über ein Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung ist ohne Verzug zu entscheiden.97 |
4 | Wird die aufschiebende Wirkung willkürlich entzogen oder einem Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung willkürlich nicht oder verspätet entsprochen, so haftet für den daraus erwachsenden Schaden die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Behörde verfügt hat. |
5 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen anderer Bundesgesetze, nach denen eine Beschwerde keine aufschiebende Wirkung hat.98 |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 55 - 1 Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
2 | Hat die Verfügung nicht eine Geldleistung zum Gegenstand, so kann die Vorinstanz darin einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen; dieselbe Befugnis steht der Beschwerdeinstanz, ihrem Vorsitzenden oder dem Instruktionsrichter nach Einreichung der Beschwerde zu.96 |
3 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter kann die von der Vorinstanz entzogene aufschiebende Wirkung wiederherstellen; über ein Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung ist ohne Verzug zu entscheiden.97 |
4 | Wird die aufschiebende Wirkung willkürlich entzogen oder einem Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung willkürlich nicht oder verspätet entsprochen, so haftet für den daraus erwachsenden Schaden die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Behörde verfügt hat. |
5 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen anderer Bundesgesetze, nach denen eine Beschwerde keine aufschiebende Wirkung hat.98 |
3.1.2 La responsabilité de l'Etat découlant d'une décision relative à l'effet suspensif n'est pas engagée sur la seule base d'une décision illégale. Elle est engagée dès l'instant où le refus de l'effet suspensif est arbitraire ; peu importe que la décision de fond, elle, soit annulée ou confirmée (cf. ATF 100 Ib 494 consid. 2 ; ATAF 2009/57 consid. 4.1.2 ; Hunold, op. cit., n° 640 ; Candrian, La responsabilité de droit public devant le Tribunal administratif fédéral, in Favre/Martenet/Poltier, La responsabilité de l'Etat, 2012, pp. 160 sv. ; Grisel, op. cit., p. 925 let. d). Cette spécificité est cohérente avec la notion plus restrictive de l'illicéité qui prévaut lorsqu'il s'agit de décisions administratives et non d'actions matérielles illégales, sans qu'il soit nécessaire de trancher si ces deux conditions se recoupent parfaitement. En tous cas, les différences - s'il en est - seraient minimes (cf. ATAF 2009/57 consid. 4.1.2 et les réf. cit. ; Candrian, op. cit., p. 160 ; Feller, op. cit., p. 156 ; Baumberger, op. cit., n° 783).
3.1.3 Une décision est arbitraire (cf. art. 9
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
Lorsque la loi laisse une décision à l'appréciation de l'autorité - comme c'est le cas de la décision de retrait de l'effet suspensif, la prohibition de l'arbitraire sanctionne l'abus du pouvoir d'appréciation (cf. ATF 100 Ia 307 consid. 3b, 100 Ib 494 consid. 2 ; arrêt du Tribunal fédéral du 17 septembre 1985 in JAAC 1986 50.31 consid. 3c ; ATAF 2009/57 consid. 4.1.3 ; Feller, op. cit., p. 155 ; Grisel, op. cit., p. 924 let. b). Sont visées par-là les situations dans lesquelles l'exercice du pouvoir d'appréciation se révèle insoutenable, non seulement erroné mais encore de manière qualifiée. Par exemple, lorsque la décision se révèle à l'évidence inconciliable avec les règles du droit et de l'équité, qu'elle repose sur une appréciation insoutenable des circonstances ou alors lorsque l'autorité a tenu compte d'éléments qui n'avaient aucune importance ou a écarté des éléments décisifs (cf. ATF 100 Ia 307 consid. 3b, 100 Ib 494 consid. 2 ; arrêt du Tribunal fédéral du 17 septembre 1985 in JAAC 1986 50.31 consid 3c ; ATAF 2009/57 consid. 4.1.3). Les critères employés doivent être transparents et objectifs, ou plutôt raisonnables, faute de quoi l'autorité se rend coupable d'arbitraire (cf. ATAF 2009/57 consid. 4.1.3 ; Moor/Flückiger/Martenet, Droit administratif, vol. I, 3e éd., 2012, p. 744 ch. 4.3.2.3).
3.1.4 Cela étant, il faut encore rappeler à quelles conditions l'effet suspensif peut être octroyé, respectivement retiré. En effet, il s'agit de déterminer si l'effet suspensif a été arbitrairement retiré ou si la demande de restitution de l'effet suspensif a été arbitrairement rejetée (cf. art. 55 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 55 - 1 Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
2 | Hat die Verfügung nicht eine Geldleistung zum Gegenstand, so kann die Vorinstanz darin einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen; dieselbe Befugnis steht der Beschwerdeinstanz, ihrem Vorsitzenden oder dem Instruktionsrichter nach Einreichung der Beschwerde zu.96 |
3 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter kann die von der Vorinstanz entzogene aufschiebende Wirkung wiederherstellen; über ein Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung ist ohne Verzug zu entscheiden.97 |
4 | Wird die aufschiebende Wirkung willkürlich entzogen oder einem Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung willkürlich nicht oder verspätet entsprochen, so haftet für den daraus erwachsenden Schaden die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Behörde verfügt hat. |
5 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen anderer Bundesgesetze, nach denen eine Beschwerde keine aufschiebende Wirkung hat.98 |
Selon l'art. 55 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 55 - 1 Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
2 | Hat die Verfügung nicht eine Geldleistung zum Gegenstand, so kann die Vorinstanz darin einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen; dieselbe Befugnis steht der Beschwerdeinstanz, ihrem Vorsitzenden oder dem Instruktionsrichter nach Einreichung der Beschwerde zu.96 |
3 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter kann die von der Vorinstanz entzogene aufschiebende Wirkung wiederherstellen; über ein Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung ist ohne Verzug zu entscheiden.97 |
4 | Wird die aufschiebende Wirkung willkürlich entzogen oder einem Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung willkürlich nicht oder verspätet entsprochen, so haftet für den daraus erwachsenden Schaden die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Behörde verfügt hat. |
5 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen anderer Bundesgesetze, nach denen eine Beschwerde keine aufschiebende Wirkung hat.98 |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 55 - 1 Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
2 | Hat die Verfügung nicht eine Geldleistung zum Gegenstand, so kann die Vorinstanz darin einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen; dieselbe Befugnis steht der Beschwerdeinstanz, ihrem Vorsitzenden oder dem Instruktionsrichter nach Einreichung der Beschwerde zu.96 |
3 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter kann die von der Vorinstanz entzogene aufschiebende Wirkung wiederherstellen; über ein Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung ist ohne Verzug zu entscheiden.97 |
4 | Wird die aufschiebende Wirkung willkürlich entzogen oder einem Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung willkürlich nicht oder verspätet entsprochen, so haftet für den daraus erwachsenden Schaden die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Behörde verfügt hat. |
5 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen anderer Bundesgesetze, nach denen eine Beschwerde keine aufschiebende Wirkung hat.98 |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 55 - 1 Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
2 | Hat die Verfügung nicht eine Geldleistung zum Gegenstand, so kann die Vorinstanz darin einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen; dieselbe Befugnis steht der Beschwerdeinstanz, ihrem Vorsitzenden oder dem Instruktionsrichter nach Einreichung der Beschwerde zu.96 |
3 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter kann die von der Vorinstanz entzogene aufschiebende Wirkung wiederherstellen; über ein Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung ist ohne Verzug zu entscheiden.97 |
4 | Wird die aufschiebende Wirkung willkürlich entzogen oder einem Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung willkürlich nicht oder verspätet entsprochen, so haftet für den daraus erwachsenden Schaden die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Behörde verfügt hat. |
5 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen anderer Bundesgesetze, nach denen eine Beschwerde keine aufschiebende Wirkung hat.98 |
Quant à l'autorité de recours, elle vérifie si l'autorité inférieure a excédé ou abusé de son pouvoir d'appréciation. Elle ne fait droit à une demande de restitution de l'effet suspensif que s'il s'avère, sur la base d'un examen prima facie du dossier et des preuves à disposition, que la première autorité n'a pas pris en considération ou a manifestement mal évalué des intérêts prépondérants ou si la solution retenue préjuge de manière inadmissible du jugement final et, ce faisant, déjoue le droit fédéral (cf. ATF 129 II 286 consid. 3 ; arrêts du Tribunal fédéral 2C_819/2016 du 14 novembre 2016 consid. 2.2, 2C_630/2016 du 6 septembre 2016 consid. 3 ; décisions incidentes du Tribunal administratif fédéral A-973/2015 du 12 mai 2015 consid. 2.2, A-5200/2013 du 12 décembre 2013 consid. 3.1.2, A-365/2013 du 4 mars 2013 consid. 2.2).
Cela étant, il faut concrètement que des motifs convaincants plaident pour une exécution immédiate de la décision, tels que la menace d'un préjudice important si l'effet suspensif n'était pas retiré. Des circonstances extraordinaires ne sont pas exigées (cf. ATF 129 II 286 consid. 3.1, 124 V 82 consid. 6a ; arrêt du Tribunal fédéral 2C_819/2016 du 14 novembre 2016 consid. 2.2 ; ATAF 2009/57 consid. 4.1.4.3 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-973/2015 du 12 mai 2015 consid. 2.2, A-5200/2013 du 12 décembre 2013 consid. 3.1.2). Par ailleurs, le retrait de l'effet suspensif doit respecter le principe de la proportionnalité (cf. art. 5 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 5 Grundsätze rechtsstaatlichen Handelns - 1 Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
|
1 | Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |
2 | Staatliches Handeln muss im öffentlichen Interesse liegen und verhältnismässig sein. |
3 | Staatliche Organe und Private handeln nach Treu und Glauben. |
4 | Bund und Kantone beachten das Völkerrecht. |
3.1.5 Il convient enfin de préciser que les mesures de surveillance de la police aérienne servent la protection contre les dangers liés à la circulation aérienne. Elles doivent respecter le principe de la proportionnalité prévu par l'art. 36 al. 3
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 36 Einschränkungen von Grundrechten - 1 Einschränkungen von Grundrechten bedürfen einer gesetzlichen Grundlage. Schwerwiegende Einschränkungen müssen im Gesetz selbst vorgesehen sein. Ausgenommen sind Fälle ernster, unmittelbarer und nicht anders abwendbarer Gefahr. |
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1 | Einschränkungen von Grundrechten bedürfen einer gesetzlichen Grundlage. Schwerwiegende Einschränkungen müssen im Gesetz selbst vorgesehen sein. Ausgenommen sind Fälle ernster, unmittelbarer und nicht anders abwendbarer Gefahr. |
2 | Einschränkungen von Grundrechten müssen durch ein öffentliches Interesse oder durch den Schutz von Grundrechten Dritter gerechtfertigt sein. |
3 | Einschränkungen von Grundrechten müssen verhältnismässig sein. |
4 | Der Kerngehalt der Grundrechte ist unantastbar. |
3.2
3.2.1 Tout d'abord, le recourant soutient que l'OFAC a fait fi de son droit constitutionnel à la liberté économique qui garantit notamment l'exercice de la profession d'instructeur de vol, même exercée à titre accessoire. Il estime qu'en procédant à un retrait immédiat de sa licence d'instructeur, sur la base d'éléments factuels non encore démontrés et contestés, et alors qu'il disposait d'une expérience de vol extraordinairement élevée - 15 700 heures - sans aucun antécédent, qu'il exerçait la fonction d'instructeur depuis de très nombreuses années et qu'il avait agi en qualité d'inspecteur pour l'OFAC, cette dernière autorité a manifestement violé le principe de la proportionnalité et, ainsi, sa liberté économique. Selon lui, même en faisant application d'une clause de police, l'OFAC a manifestement porté atteinte à un bien propre juridiquement protégé et a abusé de son pouvoir d'appréciation.
Le recourant allègue ensuite que la manière de procéder de l'OFAC viole la présomption d'innocence qui prévaut en matière de retrait de permis de conduire et donc également de retrait de licence de pilote. Il soutient que cette présomption devait prédominer et, sauf à apporter la preuve irréfutable d'une violation des règles de l'aviation, l'OFAC ne pouvait pas lui retirer ses extensions d'instructeur. Il estime qu'en les lui retirant après un examen plus que sommaire des faits, l'OFAC a violé de manière crasse les garanties procédurales les plus évidentes. Selon lui, les agissements du fonctionnaire ont été commis par pure malveillance et doivent être qualifiés de « manquement caractérisé ». Finalement, le recourant avance que le fait que la demande de restitution de l'effet suspensif ait été rejetée n'empêche pas que la décision de l'OFAC soit réexaminée ultérieurement. Le contraire reviendrait à consacrer des actes injustifiables de l'autorité fédérale d'une manière contraire à la garantie du respect de la bonne foi. Selon lui, ne pas considérer la décision de l'OFAC comme arbitraire, équivaudrait à nier une responsabilité des organismes de la Confédération et à supprimer toute notion d'Etat de droit.
3.2.2 Concernant la décision de l'OFAC du 28 décembre 2012, l'autorité inférieure estime que le recourant ne dispose pas d'un bien protégé, les dispositions appliquées par l'OFAC pour prononcer le retrait de ses extensions d'instructeur n'étant pas destinées à protéger un bien juridique de celui-ci mais l'intérêt public à la sécurité aérienne. Elle fait valoir que la restriction subie par le recourant à sa liberté économique est fondée sur une base légale qui vise à maintenir et à améliorer la sécurité des usagers et des tiers.
Elle poursuit en ce sens que le retrait injustifié ne constitue pas une violation d'une obligation fondamentale ou d'un devoir de service essentiel par l'OFAC lors de l'exercice de sa tâche. Elle souligne que les instances de recours n'ont décelé aucun vice devant être censuré et que celles-ci ont donc rejeté la requête du recourant en restitution de l'effet suspensif. Par ailleurs, l'autorité inférieure est d'avis que le simple fait que la décision de l'OFAC du 28 décembre 2012 ait été annulée ne suffit pas pour constater un acte illicite. Partant, selon elle, l'OFAC a à juste titre appliqué les dispositions légales pertinentes pour prononcer le retrait des extensions d'instructeur du recourant et sa décision du 28 décembre 2012 ne constitue pas un acte illicite.
Enfin, l'autorité inférieure considère que la licéité de l'exécution de la décision de l'OFAC du 28 décembre 2012 a été définitivement admise par le Tribunal fédéral dans son arrêt du 21 juin 2013 et ne peut pas être revue dans la présente procédure en responsabilité. Sur le vu des développements précités ainsi que des images présentes au dossier qui, selon elle, laissent une impression extrêmement négative des conditions de visibilité, l'autorité inférieure considère que la décision de l'OFAC de retirer l'effet suspensif au recours n'était pas arbitraire, ce d'autant moins qu'elle a été entérinée par les instances de recours.
3.3
3.3.1 Sur le vu de ce qui précède, il convient à présent de déterminer si l'OFAC a arbitrairement retiré l'effet suspensif au recours de A._______. En l'espèce, l'OFAC a opté pour une exécution immédiate de sa décision en raison des éléments de l'instruction figurant au dossier : le rapport d'un inspecteur de l'OFAC, présent sur l'aérodrome de Lausanne au moment de l'atterrissage et ayant entendu l'équipage de l'aéronef, l'enregistrement d'une des webcams de l'aérodrome et des photographies. En raison de la nécessité d'agir rapidement et du potentiel danger important et concret, il ne peut être reproché à l'OFAC de s'être contenté des éléments figurant au dossier pour statuer sur l'effet suspensif.
En outre, les faits constatés dans la décision de l'OFAC du 28 décembre 2012 ne reposent pas sur une appréciation insoutenable des circonstances ni ne contredisent clairement la situation de fait, telle que finalement retenue par le Tribunal administratif fédéral (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-365/2013 du 15 mai 2014) et confirmée par le Tribunal fédéral (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_611/2014 du 5 novembre 2014 consid. 9.2). Il convient ici de souligner que le Tribunal fédéral relève lui-même dans son arrêt au fond qu'une appréciation différente de certains éléments du dossier de celle effectuée par le Tribunal administratif fédéral dans l'arrêt précité, serait supposément possible (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_611/2014 du 5 novembre 2014 consid. 9.2). L'OFAC n'a pas non plus tenu compte d'éléments qui n'avaient aucune importance ni n'a écarté des éléments décisifs. Certes, les faits avancés par le recourant - soit son expérience de vol élevée, l'absence d'antécédent, sa fonction en tant qu'inspecteur de l'OFAC - constituent des éléments importants plaidant en sa faveur. Cependant, la décision de l'OFAC de ne pas les faire prévaloir concernant l'effet suspensif d'un éventuel recours n'est pas insoutenable. En effet, dans son arrêt sur la restitution de l'effet suspensif, le Tribunal fédéral avait lui aussi estimé que le fait que, jusqu'au 26 novembre 2012, aucun reproche officiel n'avait été formulé par l'OFAC à l'égard du recourant depuis le début de son activité d'instructeur, ne signifiait pas qu'il n'y avait aucun risque qu'un incident semblable ne se reproduise (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_293/2013 du 21 juin 2013 consid. 4.3). Partant, en retirant l'effet suspensif à un éventuel recours, les fonctionnaires de l'OFAC n'ont pas violé une obligation fondamentale ni un devoir de service essentiel. Leur décision ne peut pas être qualifiée de « manquement caractérisé ».
Même si, dans la procédure au fond, l'appréciation des faits effectuée par l'OFAC a pour finir été infirmée, sa décision sur l'effet suspensif n'était pas pour autant arbitraire. En effet, il est nécessaire de distinguer le but d'une décision sur l'effet suspensif qui doit être prise rapidement sur la base d'un examen prima facie du dossier afin de régler une situation pendant une éventuelle procédure de recours, du but d'une décision au fond qui doit être rendue suite à une instruction approfondie de la cause pour régir une situation dans la durée. En l'espèce, l'OFAC a considéré que l'intérêt privé de tiers à la protection immédiate de leur intégrité physique et de leur vie pesait plus lourd que l'intérêt privé du recourant à poursuivre son activité économique accessoire pendant une éventuelle procédure de recours et que, partant, la limitation de son droit à la liberté économique était proportionnée. Ce faisant, l'OFAC a soigneusement pesé les intérêts en présence, a respecté le principe de la proportionnalité et a fait usage de son large pouvoir d'appréciation sans en abuser.
Par surcroît, les critères que l'OFAC a employés sont transparents, objectifs et raisonnables. En particulier, il a basé sa décision sur des considérations de protection de biens de police - la vie et l'intégrité corporelle de tiers - contre un danger lié à la circulation aérienne et a souhaité prévenir une atteinte à la sécurité publique. La menace concrète d'une atteinte à des biens de police constitue un motif convaincant plaidant pour une exécution immédiate de la décision. Sur le vu du dossier de la cause, il ne peut être reproché à l'OFAC d'avoir souhaité les protéger d'un danger qu'il estimait réel, concret et important, au détriment de l'intérêt économique du recourant.
Finalement, la décision de l'OFAC ne viole pas non plus gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté ni ne heurte d'une manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité. Partant, même si une autre solution que celle retenue par l'OFAC aurait pu être concevable, sa motivation concernant le retrait de l'effet suspensif à un éventuel recours n'était pas insoutenable et sa décision n'était pas arbitraire dans son résultat.
3.3.2 Quant à la question de savoir si la demande de restitution de l'effet suspensif a été arbitrairement rejetée par le Tribunal administratif fédéral, il sied de retenir que ce dernier, dans sa décision incidente du 4 mars 2013 (cf. consid. B.b.a), a rapidement traité la demande de restitution de l'effet suspensif déposée le 23 janvier 2013 par le recourant. Il a donc respecté l'exigence légale de traiter une telle demande sans délai. Le recourant critique à tort le fait que la décision a été prise sur la base d'éléments factuels non encore démontrés et contestés. En effet, le Tribunal administratif fédéral ne devait pas procéder à une instruction approfondie de la cause, vu qu'il s'agissait de statuer sur une mesure provisionnelle. Au contraire, il devait décider sur la base d'un examen prima facie du dossier et des preuves à disposition. Le Tribunal administratif fédéral a notamment vérifié si l'OFAC avait excédé ou abusé de son pouvoir d'appréciation et a considéré que tel n'était pas le cas. Il a estimé que l'OFAC avait pris en considération les intérêts prépondérants et ne les avait pas manifestement mal évalués.
Il est utile de rappeler que le Tribunal fédéral a lui-même statué sur la question de la restitution de l'effet suspensif au recours (cf. consid. B.b.c). Il a estimé qu'avant de connaître précisément le déroulement des événements et les motifs à l'origine du comportement imputé au recourant, il ne pouvait être reproché au Tribunal administratif fédéral d'avoir fait prévaloir la sécurité publique sur l'intérêt privé du recourant à poursuivre son activité d'instructeur. Il en a conclu que l'instance précédente n'avait pas abusé de son pouvoir d'appréciation, que sa décision n'était pas arbitraire et a rejeté le recours y afférent (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_293/2013 du 21 juin 2013 consid. 4.3 sv.).
Partant, il convient de retenir que le Tribunal administratif fédéral n'a pas arbitrairement rejeté la demande de restitution de l'effet suspensif du recourant.
3.4 Sur le vu de ce qui précède et en tenant compte du fait qu'ils avaient l'obligation de statuer rapidement, il convient de retenir que l'OFAC et le Tribunal administratif fédéral ont examiné les arguments du recourant avec l'attention requise par les circonstances et ont soigneusement pesé les intérêts en présence. Leur conclusion, soit que la liberté économique du recourant était, en raison de l'intérêt public en jeu, restreinte d'une manière conforme à la Constitution, ne peut pas être considérée comme arbitraire, en raison des éléments de preuve figurant au dossier et du stade de l'instruction au moment où ils ont statué. La responsabilité de la Confédération ne peut donc pas être fondée sur ces décisions.
4.
A présent, après avoir rappelé le droit applicable (cf. consid. 4.1) et les arguments des parties (cf. consid. 4.2), il convient d'analyser si le refus de l'OFAC du 10 juin 2014 de restituer les extensions d'instructeur au recourant malgré la décision au fond du Tribunal administratif fédéral constitue un acte illicite (cf. consid. 4.3).
4.1 Aucun acte législatif spécial ne régit la responsabilité de la Confédération pour le fait précité. Partant, l'art. 3 al. 1
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 3 - 1 Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
|
1 | Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
2 | Bei Tatbeständen, welche unter die Haftpflichtbestimmungen anderer Erlasse fallen, richtet sich die Haftung des Bundes nach jenen besonderen Bestimmungen. |
3 | Gegenüber dem Fehlbaren steht dem Geschädigten kein Anspruch zu. |
4 | Sobald ein Dritter vom Bund Schadenersatz begehrt, hat der Bund den Beamten, gegen den ein Rückgriff in Frage kommen kann, sofort zu benachrichtigen. |
Une décision administrative entre en force formelle au moment à partir duquel elle ne peut plus être contestée par un moyen juridictionnel ordinaire, c'est-à-dire un recours, une opposition ou une réclamation. Tant que les destinataires d'une décision disposent d'une voie de droit ordinaire ouverte à son encore, que le délai prévu pour ce faire n'est pas encore échu, qu'ils n'ont pas expressément renoncé à faire recours et qu'ils n'ont pas formellement retiré un recours déposé à son encontre, la décision n'acquiert pas son caractère définitif. Par ailleurs, une décision devient exécutoire à compter du jour où elle est définitive (cf. ATF 139 II 404 consid. 8.1, 139 III 120 consid. 3.1.1 ; arrêts du Tribunal fédéral 2C_1053/2013 du 17 avril 2014 consid. 3.4.1, 5A_838/2017 du 19 mars 2018 consid. 3.1 ; Dubey/Zufferey, Droit administratif général, 2014, nos 979, 980 et 987).
Selon l'art. 103
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 103 Aufschiebende Wirkung - 1 Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
|
1 | Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
2 | Die Beschwerde hat im Umfang der Begehren aufschiebende Wirkung: |
a | in Zivilsachen, wenn sie sich gegen ein Gestaltungsurteil richtet; |
b | in Strafsachen, wenn sie sich gegen einen Entscheid richtet, der eine unbedingte Freiheitsstrafe oder eine freiheitsentziehende Massnahme ausspricht; die aufschiebende Wirkung erstreckt sich nicht auf den Entscheid über Zivilansprüche; |
c | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen, wenn sie sich gegen eine Schlussverfügung oder gegen jede andere Verfügung richtet, welche die Übermittlung von Auskünften aus dem Geheimbereich oder die Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten bewilligt; |
d | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe in Steuersachen. |
3 | Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann über die aufschiebende Wirkung von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei eine andere Anordnung treffen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 103 Aufschiebende Wirkung - 1 Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
2 | Die Beschwerde hat im Umfang der Begehren aufschiebende Wirkung: |
a | in Zivilsachen, wenn sie sich gegen ein Gestaltungsurteil richtet; |
b | in Strafsachen, wenn sie sich gegen einen Entscheid richtet, der eine unbedingte Freiheitsstrafe oder eine freiheitsentziehende Massnahme ausspricht; die aufschiebende Wirkung erstreckt sich nicht auf den Entscheid über Zivilansprüche; |
c | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen, wenn sie sich gegen eine Schlussverfügung oder gegen jede andere Verfügung richtet, welche die Übermittlung von Auskünften aus dem Geheimbereich oder die Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten bewilligt; |
d | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe in Steuersachen. |
3 | Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann über die aufschiebende Wirkung von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei eine andere Anordnung treffen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 103 Aufschiebende Wirkung - 1 Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
2 | Die Beschwerde hat im Umfang der Begehren aufschiebende Wirkung: |
a | in Zivilsachen, wenn sie sich gegen ein Gestaltungsurteil richtet; |
b | in Strafsachen, wenn sie sich gegen einen Entscheid richtet, der eine unbedingte Freiheitsstrafe oder eine freiheitsentziehende Massnahme ausspricht; die aufschiebende Wirkung erstreckt sich nicht auf den Entscheid über Zivilansprüche; |
c | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen, wenn sie sich gegen eine Schlussverfügung oder gegen jede andere Verfügung richtet, welche die Übermittlung von Auskünften aus dem Geheimbereich oder die Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten bewilligt; |
d | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe in Steuersachen. |
3 | Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann über die aufschiebende Wirkung von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei eine andere Anordnung treffen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 103 Aufschiebende Wirkung - 1 Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
2 | Die Beschwerde hat im Umfang der Begehren aufschiebende Wirkung: |
a | in Zivilsachen, wenn sie sich gegen ein Gestaltungsurteil richtet; |
b | in Strafsachen, wenn sie sich gegen einen Entscheid richtet, der eine unbedingte Freiheitsstrafe oder eine freiheitsentziehende Massnahme ausspricht; die aufschiebende Wirkung erstreckt sich nicht auf den Entscheid über Zivilansprüche; |
c | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen, wenn sie sich gegen eine Schlussverfügung oder gegen jede andere Verfügung richtet, welche die Übermittlung von Auskünften aus dem Geheimbereich oder die Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten bewilligt; |
d | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe in Steuersachen. |
3 | Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann über die aufschiebende Wirkung von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei eine andere Anordnung treffen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 103 Aufschiebende Wirkung - 1 Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
2 | Die Beschwerde hat im Umfang der Begehren aufschiebende Wirkung: |
a | in Zivilsachen, wenn sie sich gegen ein Gestaltungsurteil richtet; |
b | in Strafsachen, wenn sie sich gegen einen Entscheid richtet, der eine unbedingte Freiheitsstrafe oder eine freiheitsentziehende Massnahme ausspricht; die aufschiebende Wirkung erstreckt sich nicht auf den Entscheid über Zivilansprüche; |
c | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen, wenn sie sich gegen eine Schlussverfügung oder gegen jede andere Verfügung richtet, welche die Übermittlung von Auskünften aus dem Geheimbereich oder die Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten bewilligt; |
d | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe in Steuersachen. |
3 | Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann über die aufschiebende Wirkung von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei eine andere Anordnung treffen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 104 Andere vorsorgliche Massnahmen - Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei vorsorgliche Massnahmen treffen, um den bestehenden Zustand zu erhalten oder bedrohte Interessen einstweilen sicherzustellen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 103 Aufschiebende Wirkung - 1 Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
2 | Die Beschwerde hat im Umfang der Begehren aufschiebende Wirkung: |
a | in Zivilsachen, wenn sie sich gegen ein Gestaltungsurteil richtet; |
b | in Strafsachen, wenn sie sich gegen einen Entscheid richtet, der eine unbedingte Freiheitsstrafe oder eine freiheitsentziehende Massnahme ausspricht; die aufschiebende Wirkung erstreckt sich nicht auf den Entscheid über Zivilansprüche; |
c | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen, wenn sie sich gegen eine Schlussverfügung oder gegen jede andere Verfügung richtet, welche die Übermittlung von Auskünften aus dem Geheimbereich oder die Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten bewilligt; |
d | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe in Steuersachen. |
3 | Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann über die aufschiebende Wirkung von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei eine andere Anordnung treffen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 103 Aufschiebende Wirkung - 1 Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat in der Regel keine aufschiebende Wirkung. |
2 | Die Beschwerde hat im Umfang der Begehren aufschiebende Wirkung: |
a | in Zivilsachen, wenn sie sich gegen ein Gestaltungsurteil richtet; |
b | in Strafsachen, wenn sie sich gegen einen Entscheid richtet, der eine unbedingte Freiheitsstrafe oder eine freiheitsentziehende Massnahme ausspricht; die aufschiebende Wirkung erstreckt sich nicht auf den Entscheid über Zivilansprüche; |
c | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen, wenn sie sich gegen eine Schlussverfügung oder gegen jede andere Verfügung richtet, welche die Übermittlung von Auskünften aus dem Geheimbereich oder die Herausgabe von Gegenständen oder Vermögenswerten bewilligt; |
d | in Verfahren auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe in Steuersachen. |
3 | Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann über die aufschiebende Wirkung von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei eine andere Anordnung treffen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 61 Rechtskraft - Entscheide des Bundesgerichts erwachsen am Tag ihrer Ausfällung in Rechtskraft. |
4.2
4.2.1 Le recourant considère que le refus de l'OFAC du 10 juin 2014 de lui restituer ses extensions d'instructeur, après que Tribunal administratif fédéral a rendu son arrêt au fond, constitue un acte illicite. Il avance que cet arrêt était exécutoire et que, partant, ses extensions auraient dû lui être restituées immédiatement. Selon lui, la phrase figurant dans le courrier du Tribunal fédéral du 1er juillet 2014 concernant les mesures d'exécution constitue une phrase type figurant systématiquement sur ce genre de document. Celle-ci ne signifie pas que l'effet suspensif était octroyé au recours. Le recourant fait valoir que, en agissant ainsi, les organes de l'OFAC ont violé de manière choquante et grave un droit clairement établi, engageant là aussi la responsabilité étatique.
4.2.2 L'autorité inférieure, quant à elle, estime là aussi que l'OFAC a appliqué une norme n'étant pas destinée à protéger un bien juridique du recourant mais l'intérêt public à la sécurité aérienne. En outre, elle soutient que le Tribunal fédéral, en informant les parties par ordonnance du 1er juillet 2014 qu'aucune mesure d'exécution de la décision attaquée ne pouvait être prise jusqu'à sa propre décision sur l'effet suspensif, confirme le refus de l'OFAC de restituer au recourant ses extensions dans l'intervalle. Selon l'autorité inférieure, ce refus n'était donc pas illicite. Par ailleurs, elle allègue que la question de la licéité du refus ne peut pas être revue dans la présente procédure, le Tribunal fédéral ayant tranché la question dans son ordonnance du 1er juillet 2014. Finalement, vu les raisons précitées ainsi que les images relatives à la visibilité figurant au dossier, l'autorité inférieure est d'avis que le refus de l'OFAC du 10 juin 2014 de restituer au recourant ses extensions n'est pas arbitraire. Elle en conclut que la demande de dommages-intérêts doit être rejetée pour absence d'acte illicite.
4.3 En l'espèce, l'arrêt du Tribunal administratif fédéral du 15 mai 2014 a été notifié aux parties le 28 mai 2014. Le jour même, le recourant a demandé à l'OFAC d'établir immédiatement des nouvelles licences en sa faveur mentionnant les extensions d'instructeur. Or à cette date-là et également le 10 juin 2014, le délai pour former recours contre ledit arrêt n'était pas encore échu. Dans son courrier, l'autorité sollicitée a d'ailleurs indiqué au recourant qu'elle examinait l'éventualité de former recours contre l'arrêt du Tribunal administratif fédéral. Partant, cet arrêt n'était ni définitif ni exécutoire et l'OFAC n'avait pas l'obligation de restituer au recourant ses extensions d'instructeur. Le 24 juin 2014, le DETEC, représenté par l'OFAC, a effectivement déposé un recours en matière de droit public auprès du Tribunal fédéral, accompagné d'une demande d'attribution superprovisoire de l'effet suspensif. Cette demande était motivée par l'intérêt public à assurer la sécurité des personnes. Le 1er juillet 2014, le Tribunal fédéral y a fait droit, ordonnant qu'aucune mesure d'exécution de la décision attaquée ne soit prise jusqu'à sa décision sur la requête d'effet suspensif.
Entre la notification de l'arrêt au fond du Tribunal administratif fédéral et le dépôt du recours par le DETEC, respectivement l'ordonnance du Tribunal fédéral, la question de l'exécution dudit arrêt était en suspens. Le Tribunal de céans considère que la restriction à la liberté économique du recourant pendant ce laps de temps était proportionnée sur le vu de l'intérêt public prépondérant en cause. Partant, le refus des employés de l'OFAC de restituer au recourant ses extensions d'instructeur pendant cette période ne constitue pas un acte illicite.
Leur position a d'ailleurs été confirmée par le Tribunal fédéral dans son ordonnance du 1er juillet 2014. Par ailleurs, ce n'est pas parce que l'injonction figurant sur cette ordonnance constitue, selon le recourant, une phrase type, que les employés de l'OFAC ne devaient pas la respecter. Finalement, il sied de rappeler que le Tribunal fédéral a statué directement sur le fond de l'affaire, rendant la demande d'effet suspensif du DETEC sans objet (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_611/2014 du 5 novembre 2014 consid. 10). Cet arrêt a acquis force de chose jugée le jour où il a été prononcé et a acquis en même temps force exécutoire. Le 17 novembre 2014, l'OFAC a fait parvenir au recourant sa nouvelle licence EASA avec son annexe.
4.4 Par suite, le Tribunal retient que le refus de l'OFAC du 10 juin 2014 de restituer au recourant ses extensions d'instructeur, malgré la décision au fond du Tribunal administratif fédéral, ne constitue pas un acte illicite et, par conséquent, n'engendre pas la responsabilité de la Confédération.
5.
Finalement, la prétention du recourant tendant à une indemnité équitable à titre de réparation morale doit être examinée.
5.1 L'art. 6 al. 2 LRCF prévoit que celui qui subit une atteinte illicite à sa personnalité a le droit, en cas de faute du fonctionnaire, à une somme d'argent à titre de réparation morale, pour autant que la gravité de l'atteinte le justifie et que l'auteur ne lui ait pas donné satisfaction autrement. Par tort moral, il faut entendre les souffrances physiques ou psychiques que ressent le lésé à la suite d'une atteinte à sa personnalité. Il s'agit d'un dommage purement immatériel. Autrement dit, pour qu'une réparation morale soit due, il faut non seulement que l'auteur ait commis une faute dans l'exercice de ses fonctions mais encore que le dommage causé prenne la forme d'une grave atteinte à la personnalité ; à savoir, d'une atteinte à l'intégrité psychique (p. ex. forte souffrance) dépassant, par son intensité, celle qu'une personne ordinaire est en mesure de supporter seule sans l'intervention de l'autorité. La faute du fonctionnaire vient s'ajouter aux conditions de base déterminant la responsabilité de l'Etat prévues par l'art. 3 al. 1
SR 170.32 Bundesgesetz vom 14. März 1958 über die Verantwortlichkeit des Bundes sowie seiner Behördemitglieder und Beamten (Verantwortlichkeitsgesetz, VG) - Verantwortlichkeitsgesetz VG Art. 3 - 1 Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
|
1 | Für den Schaden, den ein Beamter in Ausübung seiner amtlichen Tätigkeit Dritten widerrechtlich zufügt, haftet der Bund ohne Rücksicht auf das Verschulden des Beamten. |
2 | Bei Tatbeständen, welche unter die Haftpflichtbestimmungen anderer Erlasse fallen, richtet sich die Haftung des Bundes nach jenen besonderen Bestimmungen. |
3 | Gegenüber dem Fehlbaren steht dem Geschädigten kein Anspruch zu. |
4 | Sobald ein Dritter vom Bund Schadenersatz begehrt, hat der Bund den Beamten, gegen den ein Rückgriff in Frage kommen kann, sofort zu benachrichtigen. |
5.2 Au sujet du tort moral, le recourant précise qu'il n'y a pas renoncé et que celui-ci est important, étant donné qu'il dispose de ses bureaux sur le site de l'aéroport de Lausanne. Dès lors, il explique que croiser ses collègues instructeurs tous les jours, alors que la nouvelle du retrait de ses licences avec effet immédiat a été connue très rapidement de tous, était une épreuve particulièrement douloureuse pour lui et qu'il s'est senti particulièrement humilié. Le recourant souligne qu'il a ressenti une injustice profonde et une atteinte à sa personnalité.
5.3 L'autorité inférieure, quant à elle, considère que la demande doit être rejetée pour absence d'acte illicite ainsi que pour absence d'atteinte grave à la personnalité du recourant. Elle admet que le retrait des licences d'instructeur avec effet immédiat et pour une durée indéterminée a touché les droits de la personnalité du recourant mais estime que l'atteinte ne saurait être qualifiée de grave. L'autorité inférieure souligne que seules les extensions d'instructeur ont été retirées au recourant, à l'exclusion de sa licence de pilote professionnel d'avion et de sa licence de pilote de ligne. Elle estime qu'ainsi, son expérience en tant que pilote n'a jamais été remise en cause et que son crédit vis-à-vis de ses élèves n'a pas été atteint, sur le vu des diverses correspondances de ceux-ci. Elle en conclut que la demande d'indemnité pour tort moral du recourant doit être rejetée pour absence d'acte illicite et d'atteinte grave à la personnalité de ce dernier.
5.4 En l'espèce, le Tribunal retient qu'une des conditions de base fondant la responsabilité de l'Etat fait défaut, soit celle de l'acte illicite, respectivement celle de l'arbitraire - à supposer que l'art. 6 al. 2 LRCF soit applicable par analogie lorsque l'art. 55 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 55 - 1 Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
|
1 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
2 | Hat die Verfügung nicht eine Geldleistung zum Gegenstand, so kann die Vorinstanz darin einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen; dieselbe Befugnis steht der Beschwerdeinstanz, ihrem Vorsitzenden oder dem Instruktionsrichter nach Einreichung der Beschwerde zu.96 |
3 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter kann die von der Vorinstanz entzogene aufschiebende Wirkung wiederherstellen; über ein Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung ist ohne Verzug zu entscheiden.97 |
4 | Wird die aufschiebende Wirkung willkürlich entzogen oder einem Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung willkürlich nicht oder verspätet entsprochen, so haftet für den daraus erwachsenden Schaden die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Behörde verfügt hat. |
5 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen anderer Bundesgesetze, nach denen eine Beschwerde keine aufschiebende Wirkung hat.98 |
5.5 Il convient ainsi de retenir que la responsabilité de la Confédération pour tort moral n'est pas fondée. Partant, la prétention du recourant tendant à une indemnité équitable à titre de réparation morale doit être rejetée.
6.
Les conditions qui fondent la responsabilité de l'Etat devant être remplies cumulativement, le défaut de réalisation de l'une d'elles est suffisant pour nier la responsabilité de la Confédération. En l'espèce, à défaut d'arbitraire lors du retrait de l'effet suspensif ainsi que lors du rejet de la demande de restitution de l'effet suspensif, d'une part (cf. consid. 3), et d'acte illicite lors du refus de restituer au recourant ses extensions d'instructeur malgré l'arrêt au fond du Tribunal administratif fédéral d'autre part (cf. consid. 4), ainsi que par économie de procédure, il s'avère inutile de trancher les autres conditions déterminant la responsabilité de la Confédération, à savoir le dommage et le lien de causalité ainsi que la faute et l'intensité de l'atteinte (cf. consid. 5 ; ATAF 2009/57 consid. 4.2.6 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral A-96/2010 du 29 juillet 2010 consid. 3.2.3, A-1794/2007 du 7 octobre 2010 consid. 3.2).
Par suite du raisonnement qui précède, il doit être retenu que la Confédération ne répond ni du dommage ni du tort moral allégués par le recourant. Partant, le recours se révèle mal fondé et doit être rejeté.
7.
Aux termes de l'art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 2 Bemessung der Gerichtsgebühr - 1 Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
|
1 | Die Gerichtsgebühr bemisst sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Vorbehalten bleiben spezialgesetzliche Kostenregelungen. |
2 | Das Gericht kann bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge nach den Artikeln 3 und 4 hinausgehen, wenn besondere Gründe, namentlich mutwillige Prozessführung oder ausserordentlicher Aufwand, es rechtfertigen.2 |
3 | Bei wenig aufwändigen Entscheiden über vorsorgliche Massnahmen, Ausstand, Wiederherstellung der Frist, Revision oder Erläuterung sowie bei Beschwerden gegen Zwischenentscheide kann die Gerichtsgebühr herabgesetzt werden. Der Mindestbetrag nach Artikel 3 oder 4 darf nicht unterschritten werden. |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 4 Gerichtsgebühr in Streitigkeiten mit Vermögensinteresse - In Streitigkeiten mit Vermögensinteresse beträgt die Gerichtsgebühr: |
Il n'y a pas lieu d'allouer de dépens au recourant (art. 64 al. 1 a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
|
1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
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1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
(le dispositif est porté à la page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté au sens des considérants.
2.
La décision du Département fédéral des finances du 15 novembre 2016 est confirmée.
3.
Les frais de procédure de 5 000 francs sont mis à la charge du recourant. Cette somme est prélevée sur l'avance de frais déjà versée du même montant.
4.
Il n'est pas alloué de dépens.
5.
Le présent arrêt est adressé :
- au recourant (Acte judiciaire)
- à l'autorité inférieure (Acte judiciaire)
- à l'Office fédéral de l'aviation civile OFAC (pour information)
L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.
Le président du collège : La greffière :
Jérôme Candrian Johanna Hirsch-Sadik
Indication des voies de droit :
Les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de responsabilité de l'Etat peuvent être contestées auprès du Tribunal fédéral, pourvu qu'il s'agisse d'une contestation pécuniaire dont la valeur litigieuse s'élève à 30'000 francs au minimum ou qui soulève une question juridique de principe (art. 85 al. 1 let. a
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 85 Streitwertgrenzen - 1 In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde unzulässig: |
|
1 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde unzulässig: |
a | auf dem Gebiet der Staatshaftung, wenn der Streitwert weniger als 30 000 Franken beträgt; |
b | auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn der Streitwert weniger als 15 000 Franken beträgt. |
2 | Erreicht der Streitwert den massgebenden Betrag nach Absatz 1 nicht, so ist die Beschwerde dennoch zulässig, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden: |
|
a | gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts; |
b | gegen kantonale Erlasse; |
c | betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
Expédition :