Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour V
E-1554/2012
Arrêt du 11 février 2014
Emilia Antonioni Luftensteiner (présidente du collège),
Composition Jean-Pierre Monnet, Daniel Willisegger, juges,
Sophie Berset, greffière.
A._______,
son épouse B._______,
leurs enfants
C._______,
D._______,
E._______,
Parties
F._______,
Serbie,
tous représentés par (...),
CCSI SOS Racisme,
Centre de Contact Suisse(sse)s-Immigré(e)s,
recourants,
contre
Office fédéral des migrations (ODM),
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Exécution du renvoi (recours contre une décision en matière de réexamen) ; décision de l'ODM du 23 février 2012 /
Objet
N (...).
Faits :
A.
Le 9 mai 2006, A._______ est entré en Suisse et a déposé une demande d'asile le jour suivant. Il a déclaré qu'en sa qualité de rom, il avait été injustement accusé du meurtre d'une femme, perpétré à G._______ en juin ou juillet 2004 ou 2005. Les policiers en charge de l'enquête ouverte suite à ce meurtre l'auraient arrêté, interrogé et maltraité, voire torturé, et finalement forcé à signer des aveux relatifs à un meurtre qu'il n'aurait pas commis. Il aurait subi une détention préventive de six à sept mois. Par la suite, un tribunal l'aurait libéré de toute charge, faute de preuve. Il aurait alors déposé une plainte contre les policiers qui l'avaient maltraité ou torturé ; ceux-ci auraient été licenciés. Depuis lors, il serait en butte aux représailles de la police et du fils de la victime qui le considéreraient comme coupable, malgré son acquittement. Le 12 juillet 2006, il a retiré cette demande et est retourné, le 29 juillet 2006, en Serbie.
B.
Le 16 novembre 2008, le recourant est revenu en Suisse accompagné de son épouse et leurs quatre enfants. Son épouse et lui-même ont déposé une demande d'asile le même jour. Lors des auditions, il a répété les motifs d'asile qu'il avait déjà présentés lors de sa première demande d'asile. Il a déclaré qu'après son retour en Serbie, en 2006, il avait été interpellé par la police et emmené au poste à 20 ou 25 reprises pour des interrogatoires. Lors de l'un de ces premiers interrogatoires, il aurait été battu. Puis, les agents, corrompus par le fils de la victime, le dénommé L. L., lui auraient fait signer un document écrit en cyrillique - alphabet qu'il ne comprendrait pas - en lui expliquant qu'ainsi il pourrait rentrer chez lui. En réalité, il s'agissait d'un document par lequel il s'accusait à nouveau à tort du meurtre pour lequel il avait été acquitté. Il n'aurait toutefois jamais été condamné. La police aurait continué à le harceler par des insultes et menaces, lui, mais également son épouse, afin de contraindre cette dernière à le dénoncer. Leur dernier enfant serait né prématuré et avec des problèmes de santé, consécutivement à une interpellation brutale, durant laquelle un policier aurait violemment giflé l'épouse. L'intéressé aurait initié, à l'aide de son avocat, une procédure contre l'Etat serbe pour obtenir une indemnisation des préjudices qu'il aurait subis illicitement. Quant au fils de la victime, il s'en serait même pris à leur fils aîné, en tentant de l'agresser dans le préau de l'école avec un poignard. Il aurait donc amené sa famille en Suisse, dans le but de lui garantir une meilleure sécurité.
La recourante a pour l'essentiel confirmé les déclarations de son époux.
C.
C.a Par lettre du 13 janvier 2010, répondant à une demande d'informations de l'ODM fondée sur une inscription dans la banque de données Eurodac, le Ministère de l'Intérieur d'Autriche a indiqué que les recourants avaient déposé, le (...), une demande d'asile en Autriche, laquelle avait été rejetée au fond, le (...); cette décision comprenait également le renvoi des recourants dans leur pays. Ceux-ci avaient recouru contre cette décision, le (...).
C.b Le 26 mars 2010, la Direction de la sécurité de la province de H._______ a refusé la réadmission en Autriche des recourants et de leurs enfants.
C.c Par courrier du 7 juin 2011, le ministère précité a livré les pièces relatives à la procédure d'asile autrichienne.
D.
D.a Par ordonnance du (...), le Tribunal des mineurs du canton de I._______ a condamné le fils aîné des recourants, C._______, à une réprimande pour vol.
D.b Par ordonnance pénale du 24 mai 2011, A._______ a été condamné, dans le canton de J._______, à une amende de 200 francs pour conduite sans port de la ceinture de sécurité et pour le transport non autorisé d'une personne dans un véhicule spécialement aménagé pour le transport de matériel.
D.c Par décision du (...), l'Office des migrations du canton de K._______ a interdit à A._______ l'accès au territoire cantonal pour une durée de deux ans, en raison de soupçons de violation de domicile, de vol et de déprédation.
D.d Le (...), le recourant a été placé en détention préventive par la police (...), après un contrôle de routine durant lequel des outils et du cuivre d'origine suspecte avaient été trouvés dans son véhicule.
D.e Par ordonnance pénale du (...), le Ministère public du canton de K._______ a condamné le recourant à une peine pécuniaire de 96 jours-amende avec un sursis de deux ans et à une amende de 820 francs pour vols répétés (les 7 et 8 juin 2011, pour une valeur totale de 22'275,50 francs), infraction contre le patrimoine, violation de domicile, ainsi que pour consommation de stupéfiants.
D.f Des rapports de la police (...) relatifs à des soupçons de vols commis par le recourant entre le 29 juillet et le 1er septembre 2011 ont été versés au dossier de l'ODM.
D.g Par ordonnance pénale du (...), le Ministère public du canton de K._______ a reconnu le recourant coupable d'avoir commis, le 5 septembre 2011, une violation de l'art. 119 al. 1
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 119 Inosservanza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno o del divieto di accedere a un dato territorio - 1 Lo straniero che non si attiene al luogo di soggiorno assegnatogli o al divieto di accedere a un dato territorio (art. 74) è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Lo straniero che non si attiene al luogo di soggiorno assegnatogli o al divieto di accedere a un dato territorio (art. 74) è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Si può prescindere dal procedimento penale, dal rinvio a giudizio o dalla punizione se l'autore: |
a | può essere immediatamente allontanato od espulso; |
b | si trova in carcerazione preliminare o in vista di rinvio coatto. |
E.
Par courrier du 24 novembre 2011, le recourant s'est déterminé sur l'intention de l'ODM - que celui-ci lui a communiquée - de prononcer une décision de non-entrée en matière en raison du rejet de la demande d'asile par les autorités autrichiennes.
F.
Par décision du 9 décembre 2011, l'ODM n'est pas entré en matière sur la demande d'asile des recourants, en se fondant sur l'art. 32 al. 2 let. f
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 119 Inosservanza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno o del divieto di accedere a un dato territorio - 1 Lo straniero che non si attiene al luogo di soggiorno assegnatogli o al divieto di accedere a un dato territorio (art. 74) è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Lo straniero che non si attiene al luogo di soggiorno assegnatogli o al divieto di accedere a un dato territorio (art. 74) è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Si può prescindere dal procedimento penale, dal rinvio a giudizio o dalla punizione se l'autore: |
a | può essere immediatamente allontanato od espulso; |
b | si trova in carcerazione preliminare o in vista di rinvio coatto. |
G.
Par acte du 16 février 2012, les recourants ont requis le réexamen de la décision de l'ODM du 9 décembre 2011 n'entrant pas en matière sur leur demande d'asile. Ils ont conclu "à la reconnaissance de la qualité de réfugié, à l'octroi de l'asile et au prononcé de l'admission provisoire" pour cause d'inexigibilité de l'exécution du renvoi.
A l'appui de leur demande, ils ont invoqué comme faits nouveaux les troubles psychiques dont souffraient les recourants et leurs deux premiers enfants, voire les deux derniers. Ils ont produit un certificat délivré le 2 février 2012 par leur psychothérapeute. Il en ressort qu'ils étaient suivis depuis juin 2009 par celui-ci et qu'ils présentaient les symptômes d'une dépression (d'intensité moyenne à grave, suivant les patients), dus à un état de stress post-traumatique. Le traitement psychothérapeutique aurait permis d'instaurer une relation de confiance entre le psychothérapeute et les recourants, et contribué à la stabilisation de l'état de santé de la recourante (le plus grave de tous) et à une bonne intégration des enfants en Suisse. Ces acquis, qui constitueraient un changement notable de circonstances depuis le prononcé de la décision du 9 décembre 2011, seraient brisés par l'exécution du renvoi.
Au vu des carences notoires du système de santé en Serbie, le suivi psychothérapeutique ne leur serait pas garanti. Ils ont ajouté que les membres des minorités ethniques, comme les Roms, faisaient l'objet de discriminations dans l'accès aux soins. Ils ont cité plusieurs sources tendant à démontrer la situation discriminatoire à l'encontre de la minorité rom, en particulier au niveau scolaire et médical.
Ils ont également joint à leur demande une fiche d'intervention des services ambulanciers du (...) concernant C._______, ainsi que quatre lettres d'enseignantes et d'une responsable d'école témoignant du besoin des trois enfants en âge de scolarisation d'un appui médico-éducatif intégratif dans une institution spécialisée, vu les grandes difficultés de scolarisation auxquelles ils ont été confrontés ; de l'avis de ces personnes, il serait douteux que ces enfants, qui auraient fait des petits progrès, mais continuels, puissent bénéficier en Serbie des mesures pédagogiques spéciales mises en place pour eux en Suisse.
H.
Dans sa décision du 23 février 2012, l'ODM a rejeté la demande de réexamen des recourants et confirmé l'exécution de leur renvoi. L'office a considéré que leurs troubles psychiques étaient dus à la perspective du renvoi et que cela ne suffisait pas à rendre l'exécution de cette mesure inexigible. En outre, il a considéré qu'ils pouvaient disposer en Serbie, notamment dans la capitale, des soins médicaux utiles et nécessaires à l'amélioration de leur santé psychique et que les coûts éventuels des traitements seraient pris en charge par l'assurance-maladie obligatoire. L'ODM a considéré que les Roms avaient accès à l'éducation, ajoutant que malgré des difficultés, il n'y avait pas de persécution ciblée à leur encontre en Serbie.
I.
Dans leur recours du 20 mars 2012, les intéressés ont conclu à l'annulation de la décision de l'ODM, à la reconnaissance de la qualité de réfugié, à l'octroi de l'asile et, subsidiairement, au prononcé de l'admission provisoire. Ils ont demandé l'octroi de mesures provisionnelles et à pouvoir exercer une activité lucrative jusqu'à droit connu sur le recours.
Invoquant pour l'essentiel les mêmes arguments et moyens que ceux figurant dans l'acte du 16 février 2012, ils ont souligné que contrairement aux dires de l'ODM, leurs problèmes de santé étaient antérieurs à la décision querellée et que l'accès à des soins psychothérapeutiques n'était de loin pas garanti en Serbie pour la minorité rom. Ils ont fait valoir l'intérêt supérieur de leurs enfants à rester en Suisse.
Les recourants ont toutefois ajouté qu'en cas de retour en Serbie, ils risqueraient d'être soumis aux mêmes préjudices que précédemment, d'autant que "la plainte pénale du (...)" n'aurait donné lieu à aucune suite et que les procédures judiciaires engagées en Serbie ne seraient pas terminées, comme en témoignerait leur recours du (...) (produit en copie et en langue serbe accompagné d'une traduction) interjeté devant la Cour (...), qui corroborerait "leur demande d'asile".
J.
L'exécution du renvoi a été suspendue par le biais de mesures provisionnelles en date du 21 mars 2012.
K.
Dans leur courrier du 8 mai 2012, les recourants ont produit un nouveau certificat de leur psychothérapeute, daté du 23 avril 2012, duquel il ressort notamment que B._______ aurait été violée à plusieurs reprises en 2006 par un habitant du village, lorsque son époux se trouvait en Suisse, ce qui expliquerait sa grave dépression.
L.
Le (...), L._______ a dénoncé C._______ pour vol à l'étalage, auprès de la police cantonale (...). Il lui a été reproché d'avoir, en compagnie de ses grands-parents et de son plus jeune frère, tenté de voler un chariot rempli de marchandises en le mettant dans un minibus.
M.
Dans sa réponse du 3 janvier 2013, l'ODM a préconisé le rejet du recours. Il a estimé que même à supposer les viols allégués de manière providentielle comme vraisemblables, ces préjudices ne seraient pas pertinents en matière d'asile. L'office a considéré que ni la situation médicale des recourants, ni l'intérêt supérieur des enfants n'étaient de nature à rendre désormais inexécutable l'exécution de leur renvoi.
N.
A._______ a fait l'objet d'une nouvelle dénonciation auprès de la police de sûreté du canton de I._______ pour vols par effraction en bande et par métier et infractions à la loi fédérale du 19 décembre 1958 sur la circulation routière (LCR, RS 741.01). Il ressort du rapport de police du (...), relatant des faits survenus en été et en automne 2012, qu'il dirigerait un important réseau de voleurs de cuivre en Suisse romande.
O.
Par ordonnance du 3 avril 2013, le juge instructeur a imparti aux recourants un délai pour déposer leurs observations éventuelles suite à ces événements de nature pénale.
P.
Dans leur réplique du 19 avril 2013, ils ont maintenu que les viols dont avait été victime B._______ étaient vraisemblables et pertinents et ont ajouté que leurs problèmes de santé et l'intérêt supérieur des enfants devaient prévaloir sur l'exécution de leur renvoi. Ils ne se sont pas déterminés sur les infractions qui leur étaient reprochées.
Q.
Dans un courrier du 2 mai 2013, l'Office fédéral de la justice (OFJ) a informé le Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal) de l'existence d'une demande d'extradition à l'encontre de A._______.
Il lui est reproché d'être l'auteur d'un brigandage, puni à l'art. 206 paragraphe 1 du Code pénal de la République de Serbie, puisque, le (...), il avait monté la garde alors que ses complices s'étaient introduits dans une demeure de la localité de G._______ ; cagoulés et armés d'une matraque et d'une arme à feu, ils avaient dérobé de l'argent ((...) euros) et des bijoux en or, frappant violemment les victimes à coups de poing, de pied et de matraque au niveau du visage et du corps, avant qu'un complice n'abatte l'une d'elles en lui tirant une balle dans la tête.
La demande d'extradition se fonde sur un jugement rendu le (...) par le Tribunal de grande instance de M._______, condamnant le recourant à une peine privative de liberté de deux ans, réformé par l'arrêt de la Cour d'appel de N._______ du (...), condamnant désormais l'intéressé à quatre ans de peine privative de liberté, sous déduction du temps passé en détention provisoire, du (...) au (...).
Le (...), le Tribunal de première instance de M._______ a rendu une "ordonnance de lancement d'un mandat d'arrêt", estimant que A._______était en fuite. Il a précisé qu'une fois retrouvé, le condamné devrait être conduit à l'Etablissement pénitentiaire de O._______.
L'OFJa communiqué au Tribunal les documents suivants :
- le mandat d'arrêt émis par l'OFJ le (...) en vue de l'extradition du recourant, actuellement en détention préventive à P._______, fondé sur un mandat d'arrêt délivré, le (...), par la Cour de Justice de M._______ en vue de purger une peine privative de liberté de quatre ans, selon un jugement de la Cour d'appel de N._______ du même jour ;
- la note verbale du (...), par laquelle l'Ambassade de la République de Serbie en Suisse a sollicité du Département fédéral de Justice et Police (DFJP) l'extradition du recourant, conformément à l'art. 38 de la loi sur l'entraide internationale en matière pénale de la République de Serbie, en relation avec les art. 1, 2 al. 1 et 14 de la Convention européenne d'extradition du 13 décembre1957 (RS 0.353.1) ;
- la demande d'extradition de la République de Serbie, datée du (...), accompagnée d'une traduction en français certifiée conforme ;
- les jugements du (...) et du (...), accompagnés de traductions en français certifiées conformes ;
- l'ordonnance judiciaire de lancement d'un mandat d'arrêt du (...), confirmant que le jugement rendu le (...), réformé par l'arrêt du (...)était passé en force de chose jugée, accompagnée d'une traduction en français certifiée conforme ;
- un certificat de délivrance de la carte d'identité nationale au nom de A._______, accompagné d'une traduction en français certifiée conforme.
R.
Par courrier du 15 mai 2013, l'OFJ a transmis au Tribunal une copie du procès-verbal de l'audition de A._______ du même jour par le Ministère public central du canton de Q._______. Il en ressort que le recourant a confirmé être la personne visée par ladite demande d'extradition, qu'il n'entendait pas se soumettre à la procédure simplifiée (cf. art. 54
SR 351.1 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assistenza internazionale in materia penale (Assistenza in materia penale, AIMP) - Assistenza in materia penale AIMP Art. 54 Estradizione semplificata - 1 Se, secondo il verbale steso da un'autorità giudiziaria, la persona perseguita rinuncia esplicitamente all'attuazione della procedura d'estradizione, l'UFG, salvo che speciali considerazioni vi si oppongano, autorizza la consegna. |
|
1 | Se, secondo il verbale steso da un'autorità giudiziaria, la persona perseguita rinuncia esplicitamente all'attuazione della procedura d'estradizione, l'UFG, salvo che speciali considerazioni vi si oppongano, autorizza la consegna. |
2 | La rinuncia può essere revocata fintanto che l'UFG non abbia autorizzato la consegna. |
3 | L'estradizione semplificata ha gli stessi effetti di un'estradizione e soggiace alle medesime condizioni. Lo Stato richiedente dev'esserne reso attento. |
S.
Par ordonnance pénale du 14 juin 2013, le Juge des mineurs, à R._______, a condamné C._______, pour le vol du (...) (cf. let. L supra), à deux jours de travaux et au versement de 200 francs en faveur de L._______, les frais de procédure étant à sa charge.
T.
Le 4 octobre 2013, l'OFJ a rendu une décision accordant l'extradition de A._______ à la Serbie. Aucun recours n'a été interjeté contre cette décision ; néanmoins, le Tribunal a été informé par le Tribunal pénal fédéral le 15 novembre 2013 qu'il avait été saisi par l'intéressé de la question du délit politique (procédure (...)).
U.
Les autres faits et arguments ressortant du dossier seront examinés, si nécessaire, dans les considérants en droit qui suivent.
Droit :
1.
1.1. Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |
|
1 | Il ricorso è inammissibile contro: |
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari; |
c | le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi; |
d | ... |
e | le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti: |
e1 | le autorizzazioni di massima per impianti nucleari, |
e2 | l'approvazione del programma di smaltimento, |
e3 | la chiusura di depositi geologici in profondità, |
e4 | la prova dello smaltimento; |
f | le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie; |
g | le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
h | le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco; |
i | le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR); |
j | le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico. |
2 | Il ricorso è inoltre inammissibile contro: |
a | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f; |
b | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005357 sul Tribunale amministrativo federale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
1.2. En l'espèce, A._______ fait l'objet d'une demande d'extradition de la République de Serbie, datée du (...). En vertu des art. 83 let. d ch. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 86 Autorità inferiori in generale - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
a | del Tribunale amministrativo federale; |
b | del Tribunale penale federale; |
c | dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
d | delle autorità cantonali di ultima istanza, sempreché non sia ammissibile il ricorso al Tribunale amministrativo federale. |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori che giudicano quali autorità di grado immediatamente inferiore al Tribunale federale, in quanto un'altra legge federale non preveda che le decisioni di altre autorità giudiziarie sono impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
3 | Per le decisioni di carattere prevalentemente politico i Cantoni possono istituire quale autorità di grado immediatamente inferiore al Tribunale federale un'autorità diversa da un tribunale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
|
1 | Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
2 | Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
b | nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
c | in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori; |
d | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti. |
3 | Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria; |
b | dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali. |
4 | Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale. |
5 | Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
6 | ...94 |
7 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
1.3. Les intéressés ont qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
|
1 | Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Nella procedura ampliata, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro 30 giorni o, se si tratta di una decisione incidentale, entro dieci giorni dalla notificazione della decisione. |
3 | Il ricorso contro le decisioni di non entrata nel merito e contro le decisioni di cui agli articoli 23 capoverso 1 e 40 in combinato disposto con l'articolo 6a capoverso 2 lettera a deve essere interposto entro cinque giorni lavorativi dalla notificazione della decisione. |
4 | Il ricorso contro il rifiuto dell'entrata in Svizzera secondo l'articolo 22 capoverso 2 può essere interposto fino al momento della notificazione di una decisione secondo l'articolo 23 capoverso 1. |
5 | La verifica della legalità e dell'adeguatezza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno all'aeroporto o in un altro luogo appropriato conformemente all'articolo 22 capoversi 3 e 4 può essere chiesta in qualsiasi momento mediante ricorso. |
6 | Negli altri casi il termine di ricorso è di 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
7 | Gli atti scritti trasmessi per telefax sono considerati consegnati validamente se pervengono tempestivamente al Tribunale amministrativo federale e sono regolarizzati mediante l'invio ulteriore dell'originale firmato, conformemente alle norme dell'articolo 52 capoversi 2 e 3 PA365. |
1.4. La demande des recourants à pouvoir exercer une activité lucrative jusqu'à droit connu sur le recours est irrecevable, dans la mesure où elle ne ressort pas de la compétence du Tribunal, mais des autorités cantonales, et qu'elle n'est pas dans l'objet du litige (cf. aussi consid. 2.4 et 2.5 ci-après).
2.
2.1. La demande de réexamen (aussi appelée demande de nouvel examen ou de reconsidération), définie comme une requête non soumise à des exigences de délai ou de forme, adressée à une autorité administrative en vue de la reconsidération de la décision qu'elle a prise et qui est entrée en force, n'est pas expressément prévue par la PA. La jurisprudence et la doctrine l'ont cependant déduite de l'art. 4
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 4 Lingue nazionali - Le lingue nazionali sono il tedesco, il francese, l'italiano e il romancio. |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
|
1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
|
1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
En principe, une demande de réexamen ne constitue pas une voie de droit (ordinaire ou extraordinaire). Partant, l'ODM n'est tenu de s'en saisir que dans deux situations : lorsqu'elle constitue une « demande de reconsidération qualifiée », à savoir lorsqu'une décision n'a pas fait l'objet d'un recours (ou que le recours interjeté contre celle-ci a été déclaré irrecevable) et que le requérant invoque un des motifs de révision prévus à l'art. 66
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
|
1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
2.2. La demande d'adaptation tend à faire adapter par l'autorité de première instance sa décision parce que, depuis son prononcé, s'est créée une situation nouvelle dans les faits ou exceptionnellement sur le plan juridique, qui constitue une modification notable des circonstances (JICRA 1995 n° 21 consid. 1b p. 203 s. et réf. cit. ; ATF 109 Ib 253 et jurisp. cit. ; cf. également Pierre Tschannen/Ulrich Zimmerli, Allgemeines Verwaltungsrecht, 2e éd., Berne 2005, p. 275 ; Pierre Moor, Droit administratif, vol. II: Les actes administratifs et leur contrôle, 2e éd. Berne 2002, p. 347 ; Kölz/Häner, op. cit., p. 160 ; René Rhinow/Heinrich Koller/Christina Kiss-Peter, Öffentliches Prozessrecht und Grundzüge des Justizverfassungsrechts des Bundes, Bâle/Francfort-sur-le-Main 1994, p. 12s). Conformément au principe de la bonne foi, le requérant ne peut pas, par le biais d'une telle demande, invoquer des faits qu'il aurait pu invoquer précédemment (JICRA 2000 n° 5 p. 44 ss).
2.3. La demande d'adaptation doit également être suffisamment motivée (cf. JICRA 2003 n° 7 p. 41), en ce sens que l'intéressé ne peut pas se contenter d'alléguer l'existence d'un changement de circonstances, mais doit expliquer, en substance, en quoi les faits dont il se prévaut représenteraient un changement notable des circonstances depuis la décision entrée en force ; à défaut, l'autorité de première instance n'entre pas en matière et déclare la demande irrecevable.
2.4. Lorsque l'autorité de première instance n'est pas entrée en matière sur une demande de réexamen, le requérant peut simplement recourir en alléguant que l'autorité a nié à tort l'existence des conditions requises pour l'obliger à statuer au fond, et l'autorité de recours ne peut qu'inviter cette dernière à examiner la demande au fond, si elle admet le recours (cf. ATF 109 Ib 246 consid. 4a p. 251 ; Jurisprudence des autorités administratives de la Confédération [JAAC] 45.68 ; Grisel, op. cit., p. 949s. ; Kölz/Häner, op. cit., p. 164).
L'objet du litige est en effet défini par les points du dispositif de la décision querellée («l'objet de la contestation») expressément attaqués par le recourant. Les conclusions du recourant ne peuvent s'étendre au-delà de « l'objet de la contestation » ; celles qui en sortent, en particulier les questions portant sur le fond de l'affaire lorsqu'il s'agit d'une décision d'irrecevabilité, ne sont pas recevables (cf. ATAF 2010/12 consid. 1.2.1 p. 150 s., ATAF 2010/4 consid. 2 p. 42, ATAF 2009/54 consid. 1.3.3 p. 777 s. ; JICRA 1998 n° 27 p. 228 ss ; ATF 131 II 200 consid. 3.2 p. 203, ATF 130 V 138 consid. 2.1 p. 140, ATF 125 V 413 consid. 1 p. 414s. et jurisp. cit. ; Kölz/Häner, op. cit., p. 148ss ; Jean-François Poudret, Commentaire de la loi fédérale d'organisation judiciaire, vol. V, Berne 1992, p. 8s. n. 2.2 ; Moor, op. cit., p. 438, 444 et 446s.). Une exception paraît justifiée lorsque sans s'en tenir strictement aux conditions de recevabilité, l'autorité inférieure a clairement indiqué que dans l'hypothèse où elle serait entrée en matière la demande aurait dû être rejetée (cf. JICRA 1998 n° 27 p. 228ss, 1993 n° 25 p. 175ss).
2.5. Lorsque l'autorité entre en matière et, après réexamen, rend une nouvelle décision au fond, ce nouveau prononcé peut faire l'objet d'un recours pour des motifs de fond, au même titre que la décision initiale (arrêt du Tribunal fédéral 2A.506/2003 du 6 janvier 2004, in: Semaine judiciaire [SJ] 2004 I p. 389, consid. 2; ATF 113 Ia 146 consid. 3c p. 153-154). Dans cette hypothèse, le litige a pour objet la décision sur réexamen et non pas la décision initiale.
3.
3.1. En l'occurrence, il y a tout d'abord lieu de clarifier l'objet du litige.
3.2. Dans la procédure juridictionnelle administrative, ne peuvent être examinés et jugés, en principe, que les rapports juridiques à propos desquels l'autorité administrative compétente s'est prononcée préalablement d'une manière qui la lie, sous la forme d'une décision (cf. consid. 2.4 et 2.5 supra et réf. cit. ; dans ce sens : ATAF 2009/54 consid. 1.3.3 p. 777 ; JICRA 2004 n° 34 consid. 2.1 p. 240 s., JICRA 1996 n° 5 consid. 3, JICRA 1995 n° 14 consid. 4 p. 127 s. et jurisp. cit. ; et plus généralement sur la notion d'objet de la contestation : Meyer/von Zwehl, L'objet du litige en procédure de droit administratif fédéral, in : Mélanges Pierre Moor, Berne 2005, p. 437 ss).
A l'appui de leur demande de réexamen du 16 février 2012, les recourants ont demandé, de manière motivée, le réexamen de la décision à l'égard de l'inexigibilité du renvoi en application de l'art. 83 al. 4
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
|
1 | Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
2 | L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato. |
3 | L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera. |
4 | L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica. |
5 | Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251 |
5bis | Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252 |
6 | L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali. |
7 | L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253 |
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
8 | I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente. |
9 | L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259 |
10 | Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260 |
Il y a par ailleurs lieu de relever que les intéressés, dans leur recours, ne contestent pas l'examen effectué par l'ODM, mais se contentent de réitérer leurs conclusions, principalement en matière d'asile et subsidiairement à l'égard de l'inexigibilité du renvoi.
Or le présent recours ne saurait porter sur l'asile et la qualité de réfugié étant donné que cette question n'a pas été examinée par l'autorité de première instance ni dans sa décision du 9 décembre 2011 ni dans celle du 23 février 2012. Les conclusions des recourants portant sur ces points sont donc déclarées irrecevables et les motivations y relatives écartées.
4.
4.1. En l'espèce, les recourants ont invoqué, à l'appui de leur demande de réexamen, un nouveau moyen de preuve (leur recours du (...) interjeté devant les instances serbes [cf. consid. 4.2 ci-après]), des faits nouveaux (la discrimination à l'égard des Roms [cf. consid. 4.3 infra], les agressions sexuelles dont a été victime B._______en 2006 [cf. consid. 4.4 ci-dessous], une intervention par les services ambulanciers en (...) concernant C._______ [cf. consid. 4.6 ci-après]), ainsi que leurs problèmes psychiques (cf. consid. 4.5 infra), et la bonne intégration et l'intérêt supérieur de leurs enfants à demeurer en Suisse (cf. consid. 4.7 ci-dessous).
Le Tribunal doit donc examiner si c'est à juste titre que l'ODM a rejeté les motifs de réexamen invoqués par les recourants. Autrement dit, le Tribunal est amené à déterminer si les faits et moyens de preuve nouveaux, pour autant qu'ils aient été invoqués à temps, sont importants au sens de l'art. 66 al. 2 let. a
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
|
1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
4.2. D'abord, les recourants ont produit une copie de leur recours du (...) interjeté devant les instances serbes (et de son accusé réception ; pièce 9), en lien avec le crime dont a été accusé A._______, afin de démontrer que l'affaire n'était pas close et que celui-ci risquait à nouveau l'emprisonnement en cas de retour dans son pays d'origine. Ce moyen établirait que les intéressés seraient à nouveau soumis à de mauvais traitements de la part des autorités policières. Par ailleurs, selon A._______, vu le fonctionnement défaillant des prisons, il y serait soumis à des souffrances et humilié, ce qui constituerait une atteinte à sa dignité humaine.
Les craintes de persécution que fait valoir le recourant par le biais de ces pièces et documents ont fait l'objet de la procédure ordinaire et ne reposent pas sur un fait nouveau pertinent, mais tendent à une nouvelle appréciation des faits. Les motifs tirés des pièces 9 et 10 annexées au recours sont donc infondés dans la mesure où ils sont recevables. Au surplus, la production, au mois de mars 2012, d'une copie du recours susmentionné du (...) est manifestement tardive. Il n'est en effet pas crédible que les recourants, qui avaient mandaté un avocat dans leur pays d'origine, ne se soient pas tenus informés de l'avancée de cette procédure et qu'ils n'aient pris connaissance de ce recours que le 27 décembre 2011, ainsi qu'ils l'ont allégué (cf. recours p. 22, ch. 76). Partant, ce moyen de preuve produit tardivement n'est pas à même d'ouvrir la voie du réexamen.
4.3. Le motif tiré de la discrimination à l'égard des Roms en Serbie, en particulier sur les plans scolaires et médicaux (cf. let. G supra), ne porte pas sur un fait nouveau, de sorte qu'il était irrecevable. Ainsi, le recours est, sur ce point, mal fondé ; il n'y a donc pas lieu de procéder à un examen matériel des références citées par les intéressés aux pages dix-sept à dix-neuf de leur mémoire de recours.
4.4. Les recourants ont ensuite fait valoir que B._______avait subi des agressions sexuelles en 2006 par un homme du village, en l'absence de son époux, ce qui ressort de l'écrit de son psychologue du 23 avril 2013. Elle n'aurait pas dénoncé ces agressions, de crainte de représailles ou de n'être pas prise au sérieux par les autorités. L'auteur des agressions vivrait dans son village et elle serait amenée à le croiser quotidiennement en cas de retour. Le psychologue estime que les problèmes psychologiques de sa patiente sont consécutifs aux viols, dont il avait eu connaissance pour la première fois en 2010.
4.4.1. Les sévices invoqués par la recourante auraient été découverts après coup. En effet, elle aurait dû passer par un long processus de révélation avant de pouvoir faire part de ces événements. Elle aurait caché ces atteintes à sa personne durant plusieurs années, y compris à son mari, et serait tombée dans le déni de ces événements jusqu'à ce qu'ils refassent surface, au travers d'un rapport de confiance construit au fil des ans avec son thérapeute.
4.4.2. A teneur de l'art. 66 al. 2 let. a
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
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1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
4.4.3. Le Tribunal constate que les viols allégués par B._______datent de 2006 et que la mention de ces viols ressort pour la première fois du rapport médical de son psychologue, daté du 24 avril 2012, même si celui-ci a indiqué que sa patiente lui en avait déjà fait part en 2010. Cependant, la recourante n'en aurait pas encore parlé à son époux et aurait autorisé son psychologue à révéler cet événement traumatique uniquement au printemps 2012.
4.4.4. Dans certaines circonstances particulières, les allégués tardifs peuvent être excusables. Tel est le cas, par exemple, des victimes de tortures ou de graves traumatismes, qui peuvent avoir besoin de temps pour pouvoir s'exprimer sur certains épisodes tragiques de leur vie. Il est par ailleurs connu et scientifiquement établi que les personnes gravement traumatisées ne peuvent souvent pas parler spontanément, de manière complète et exempte de contradictions, de leur vécu, et ont même tendance à éviter toute pensée, sentiment ou conversation se rapportant aux événements à l'origine de leur traumatisme. Cette tendance peut même aller jusqu'à l'incapacité, totale ou partielle, de se souvenir des aspects importants de la période d'exposition au facteur de stress. Certains professionnels soulignent également les sentiments de culpabilité et de honte que peuvent développer les victimes de traumatismes et dont il y a lieu de tenir compte s'agissant de l'approche de ces personnes. Des sentiments de culpabilité et de honte, conditionnés par des facteurs d'ordre culturel, peuvent également conduire les intéressés à taire les humiliations subies, qui sont pour eux constitutives d'un déshonneur pour leur famille. Ces éléments peuvent expliquer les raisons pour lesquelles un viol n'est invoqué que plusieurs années après. Suivant les circonstances, le seul caractère tardif d'un tel allégué ne suffit pas, s'agissant de ce type d'atteinte, à écarter la vraisemblance de l'agression invoquée (ATAF 2009/51 consid. 4.2.3 et réf. cit.).
En l'espèce toutefois, la question de la justification de l'invocation tardive des viols, tout comme celle de leur vraisemblance d'ailleurs, peuvent rester indécises, dès lors que ces agressions ne sont pas déterminantes sous l'angle de l'exigibilité de l'exécution du renvoi. En effet, le retour de la recourante en Serbie ne la mettra pas en danger. Il est au contraire établi que la recourante dispose d'un réseau social et familial qui peut lui porter secours et que les autorités serbes ont la volonté et la capacité de protéger la recourante contre toute agression. Quant à la question de la prise en charge médicale en Serbie pour la recourante, elle est abordée au considérant qui suit.
4.5. A l'égard du suivi médical nécessaire à la recourante, mais également aux autres membres de la famille, le Tribunal relève que les recourants ont invoqué des problèmes psychiques, faisant valoir que le traitement psychothérapeutique de la famille avait débuté en 2009 (cf. certificat du 2 février 2012). Force est donc de constater que les problèmes de santé des recourants et de leurs enfants sont antérieurs à la décision de non-entrée en matière rendue par l'ODM le 9 décembre 2011 et qu'ils sont donc invoqués tardivement. Toutefois, l'ODM n'a pas déclaré le motif de réexamen lié aux problèmes médicaux des recourants irrecevable, mais l'a examiné au fond.
4.5.1. S'agissant des personnes en traitement médical en Suisse, l'exécution du renvoi ne devient inexigible, en cas de retour dans leur pays d'origine ou de provenance, que dans la mesure où elles pourraient ne plus recevoir les soins essentiels garantissant des conditions minimales d'existence ; par soins essentiels, il faut entendre les soins de médecine générale et d'urgence absolument nécessaires à la garantie de la dignité humaine. L'art. 83 al. 4
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
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1 | Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249 |
2 | L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato. |
3 | L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera. |
4 | L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica. |
5 | Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251 |
5bis | Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252 |
6 | L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali. |
7 | L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253 |
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
8 | I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente. |
9 | L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259 |
10 | Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260 |
4.5.2. En l'occurrence, les recourants ont produit des rapports médicaux du 2 février et du 23 avril 2012. Il ressort du premier document que le psychothérapeute a diagnostiqué chez les recourants et leur fils C._______ un état de stress post-traumatique (F43.1), ainsi qu'un d'épisode dépressif (F32.2), grave pour B._______et moyen à grave pour son époux, accompagné d'un état suicidaire. Les enfants C._______ et D._______ souffrent d'importants troubles du sommeil et d'angoisses. Les deux enfants cadets, E._______ et F._______, ont un comportement très agité dans leur environnement familial, alors qu'en milieu scolaire ils se montrent très en retrait avec des comportements singuliers, ce qui pourrait s'expliquer par un état de stress post-traumatique. Ils sont actuellement au bénéfice d'un encadrement scolaire spécial. Un suivi psychothérapeutique a été instauré pour toute la famille, afin de traiter les événements traumatiques survenus en Serbie. Cette psychothérapie a eu des effets très bénéfiques pour les quatre enfants, puisque leurs symptômes ont clairement diminué. Toutefois, les symptômes dépressifs des recourants eux-mêmes ne se seraient que peu améliorés, avec une augmentation des troubles du sommeil. En cas de retour au pays, la confrontation aux lieux où se sont déroulés les événements traumatiques et la rupture du suivi psychiatrique conduiraient probablement à une aggravation de la symptomatologie.
4.5.3. L'exécution du renvoi demeure raisonnablement exigible si les troubles physiologiques ou psychiques ne peuvent être qualifiés de graves, à savoir s'ils ne sont pas tels que, en l'absence de possibilités de traitement adéquat, l'état de santé de la personne concernée se dégraderait très rapidement au point de conduire d'une manière certaine à la mise en danger concrète de sa vie ou à une atteinte sérieuse, durable, et notablement plus grave de son intégrité physique.
De même, l'exécution du renvoi est raisonnablement exigible si l'accès à des soins essentiels, au sens défini ci-dessus, est assuré dans le pays d'origine ou de provenance. Il pourra s'agir, cas échéant, de soins alternatifs à ceux prodigués en Suisse, qui - tout en correspondant aux standards du pays d'origine - sont adéquats à l'état de santé de l'intéressé, fussent-ils d'un niveau de qualité, d'une efficacité de terrain (ou clinique) et d'une utilité (pour la qualité de vie) moindres que ceux disponibles en Suisse ; en particulier, des traitements médicamenteux (par exemple constitués de génériques) d'une génération plus ancienne et moins efficaces peuvent, selon les circonstances, être considérés comme adéquats.
4.5.4. En l'espèce, le Tribunal de céans ne peut que constater que les documents médicaux ne font pas apparaître l'existence de problèmes psychiques d'une gravité particulière, tant chez les recourants que chez leurs enfants, qui seraient de nature à mettre leur vie ou leur santé concrètement et gravement en danger à brève échéance, en cas de retour en Serbie. Il convient également d'observer que rien ne démontre que leur état nécessiterait impérativement des traitements médicaux relativement importants. Ils ne bénéficient apparemment que d'un suivi thérapeutique ; ils consultent un psychothérapeute, licencié en philosophie et membre de la Fédération Suisse des Psychologues, et non un médecin psychiatre, ce qui permet d'admettre que leurs affections sont relatives. En outre, les symptômes anxio-dépressifs observés chez les recourants, qui sont apparemment survenus après la décision de l'ODM, peuvent être mis en relation, sur le plan temporel, avec l'issue de leur procédure d'asile. Or, de telles réactions peuvent être couramment observées chez les personnes qui sont confrontées à l'imminence de leur renvoi et, partant, à la crainte de devoir perdre définitivement leurs perspectives d'avenir en Suisse, sans qu'il faille pour autant y voir un empêchement dirimant à l'exécution du renvoi. L'on ne saurait en effet, de manière générale, prolonger indéfiniment le séjour d'une personne en Suisse au seul motif qu'un retour dans son pays d'origine risquerait d'exacerber des symptômes anxio-dépressifs ou d'aviver d'éventuelles idées suicidaires (cf. les arrêts du TAF C 5106/2009 du 10 juin 2011 consid. 3.3 et D-4997/2006 du 5 août 2009 consid. 3.5, et la jurisprudence citée).
4.5.5. Par ailleurs, la Serbie dispose de structures de soins - auxquelles les Roms ont accès - et des médicaments nécessaires au traitement des maladies psychiques, dont les coûts sont généralement pris en charge par l'assurance-maladie obligatoire (cf. notamment arrêts du Tribunal administratif fédéral D-6908/2011 du 18 janvier 2012, E-747/2010 et E-3674/2010 du 20 octobre 2010 consid. 7.3.1, D 5962/2006 du 23 mars 2010 consid. 8.3.4). L'accès aux soins gratuits peut toutefois se révéler problématique pour les personnes de retour au pays qui ne possèdent pas les documents d'identité nécessaires à la régularisation de leur séjour ou pour les Roms, à cause de l'absence chez eux de domicile fixe et de papiers d'identité (cf. The Country of Return Information Project, Country Sheet Serbia, novembre 2008). Il sied néanmoins de constater que les recourants, bien qu'appartenant à l'ethnie rom, ont été enregistrés en Serbie, où des papiers d'identité leur ont été délivrés, et qu'ils ne devraient pas connaître de difficultés à se faire à nouveau enregistrer dans ce pays, dans la ville de leur choix, pour pouvoir bénéficier de l'aide sociale et médicale.
4.5.6. Dans ces conditions, force est de constater que les recourants pourront bénéficier d'un encadrement médical suffisant en Serbie, même si les soins qui y sont disponibles ne correspondent pas nécessairement aux standards élevés de qualité prévalant en Suisse.
4.5.7. Ainsi, le Tribunal considère que les problèmes médicaux invoqués par les recourants ne constituent pas un obstacle à l'exécution du renvoi et rejette ce motif de réexamen, dans la mesure où il est recevable.
4.6. S'agissant du rapport d'intervention des services ambulanciers du (...), établissant que C._______ avait eu un malaise et avait perdu connaissance à son domicile, il est sans pertinence, faute d'une suite qui aurait été donnée à cet événement et faisant état d'une situation médicale grave au point de faire obstacle à l'exécution du renvoi des recourants.
4.7. Enfin, ils ont invoqué la bonne intégration de leurs enfants, ainsi que l'intérêt supérieur de ceux-ci à demeurer en Suisse qui constituerait, à leur avis, une modification notable des circonstances. Ils ont insisté sur les mesures médico-éducatives dont bénéficiaient leurs trois enfants en âge de scolarisation.
4.7.1. Par rapport à l'intérêt supérieur des enfants à demeurer en Suisse, il n'y a pas lieu de retenir, malgré leur séjour prolongé en Suisse (...), qu'ils se soient imprégnés de la culture et des valeurs suisses et que leur patrie leur soit devenue étrangère au point qu'ils ne seraient plus en mesure, après une période de réadaptation, d'y retrouver leurs repères. Le Tribunal relève que, malgré une importante prise en charge mise à place spécifiquement à leur attention par l'établissement scolaire (...), ils n'ont pas réussi à s'intégrer dans le cycle normal du système scolaire suisse. En outre, il ressort de documents de nature pénale que le fils aîné a un comportement délictueux, puisqu'il a fait l'objet d'une condamnation, le 14 juin 2013, pour le vol d'un chariot rempli de marchandises, en compagnie de son plus jeune frère et de ses grands-parents (cf. let. L et S supra). Dès lors, à défaut de s'intégrer en Suisse, ces enfants semblent plutôt avoir un comportement inadapté. Il est probable que ces enfants se trouveraient rapidement livrés à eux-mêmes en Suisse avec une mère démunie et un père en détention. En Serbie, ils pourraient en revanche être pris en charge par leurs proches et s'épanouir dans leur propre environnement social et culturel, au sein d'une structure familiale pouvant leur offrir une stabilité et des repères moraux. Ils présentent toutes les chances de réinsertion dans leur pays d'origine, dès lors que leur langue et leurs valeurs culturelles sont plus proches de celles de la Serbie. Ils seront également en mesure de poursuivre leur scolarité à G._______, où les deux aînés étaient intégrés à une classe avant leur départ du pays. Ainsi, la prise en compte de l'intérêt supérieur des enfants, telle que prescrite par l'art. 3 al. 1
IR 0.107 Convenzione del 20 novembre 1989 sui diritti del fanciullo CDF Art. 3 - 1. In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente. |
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1 | In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente. |
2 | Gli Stati parti si impegnano ad assicurare al fanciullo la protezione e le cure necessarie al suo benessere, in considerazione dei diritti e dei doveri dei suoi genitori, dei suoi tutori o di altre persone che hanno la sua responsabilità legale, ed a tal fine essi adottano tutti i provvedimenti legislativi ed amministrativi appropriati. |
3 | Gli Stati parti vigilano affinché il funzionamento delle istituzioni, servizi ed istituti che hanno la responsabilità dei fanciulli e che provvedono alla loro protezione sia conforme alle norme stabilite dalle autorità competenti in particolare nell'ambito della sicurezza e della salute e per quanto riguarda il numero e la competenza del loro personale nonché l'esistenza di un adeguato controllo. |
4.7.2. Partant, les allégués relatifs à la prétendue bonne intégration des enfants des recourants en Suisse ne sont manifestement pas pertinents et ne sauraient conduire à admettre l'existence d'une modification notable des circonstances susceptible de mettre en cause la décision attaquée sous l'angle de l'exigibilité de l'exécution du renvoi. Ce motif est donc manifestement mal fondé.
5.
Il s'ensuit que le recours, en tant qu'il conteste le refus de l'ODM de reconsidérer sa décision du 9 décembre 2011, doit être rejeté.
6.
Au vu de l'issue de la cause, il y a lieu de mettre les frais de procédure, d'un montant de 600 francs, à la charge des recourants, conformément aux art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
(dispositif : page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté pour autant que recevable.
2.
Les frais de procédure, d'un montant de 600 francs, sont mis à la charge des recourants. Ce montant doit être versé sur le compte du Tribunal dans les 30 jours qui suivent l'expédition du présent arrêt.
3.
Le présent arrêt est adressé à la mandataire des recourants, à l'ODM et à l'autorité cantonale compétente.
La présidente du collège : La greffière :
Emilia Antonioni Luftensteiner Sophie Berset
Expédition :