Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

6B 1273/2020

Urteil vom 8. November 2022

Strafrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Muschietti, als präsidierendes Mitglied,
Bundesrichterin van de Graaf,
Bundesrichterin Koch,
Gerichtsschreiberin Erb.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Thierry Wunderlin,
Beschwerdeführer,

gegen

1. Oberstaatsanwaltschaft des Kantons Aargau,
Frey-Herosé-Strasse 20, Wielandhaus, 5001 Aarau,
2. B.________
Beschwerdegegnerinnen.

Gegenstand
Widerhandlungen gegen das Chemiegesetz, das Heilmittelgesetz und das Betäubungsmittelgesetz; willkürliche Beweiswürdigung,

Beschwerde gegen den Entscheid des Obergerichts des Kantons Aargau, Strafgericht, 2. Kammer, vom 18. August 2020 (SST.2019.180).

Sachverhalt:

A.
Mit Strafbefehl vom 22. Februar 2018 wird A.________ zusammengefasst vorgeworfen, er habe seine Sorgfaltspflicht beim Umgang mit gefährlichen Stoffen und Heilmitteln sowie bei der Lagerung und Aufbewahrung von Betäubungsmitteln verletzt.
Der Vorwurf lautet dahingehend, A.________ habe gefährliche Chemikalien unsachgemäss gelagert, indem er sie in zwei seit Monaten baufälligen Liegenschaften in U.________ belassen habe, sodass sich Unbefugte problemlos hätten Zugang verschaffen können. Weiter wird A.________ angelastet, in denselben Liegenschaften seien grosse Mengen in Ampullen bzw. Fläschchen abgepackte Heilmittel vorgefunden worden, die bereits mehrere Monate dort frei zugänglich gelagert gewesen seien. Und schliesslich wird A.________ vorgeworfen, in der einfach zugänglichen Liegenschaft an der V.________strasse xxx in U.________ seien neun mit Morphin gefüllte 100 ml Flaschen offen auf einem nicht abschliessbaren Regal herumgestanden.

B.
Das Bezirksgericht Baden sprach A.________ am 7. November 2018 vom Vorwurf der mehrfachen Gesundheitsgefährdung von Menschen durch Verletzung der Sorgfaltspflichten im Umgang mit Heilmitteln (Art. 86 Abs. 1 lit. a
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 86 Crimes et délits - 1 Est passible d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire quiconque, intentionnellement:
1    Est passible d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire quiconque, intentionnellement:
a  fabrique, met sur le marché, utilise, prescrit, importe ou exporte des médicaments ou en fait le commerce à l'étranger sans l'autorisation nécessaire, en enfreignant les exigences et conditions liés à l'autorisation obtenue ou en enfreignant les devoirs de diligence visés aux art. 3, 7, 21, 22, 26, 29 et 42;
b  recourt à des antibiotiques sans respecter les restrictions ou interdictions découlant de l'art. 42a, al. 2;
c  contrevient, lorsqu'il effectue une opération en rapport avec le sang ou des produits sanguins, aux dispositions sur l'aptitude à donner du sang, sur l'obligation de faire un test, sur l'obligation d'enregistrer et d'archiver, néglige son devoir de diligence au sens de l'art. 37 ou omet de prendre les mesures de protection ou de sécurité requises;
d  met sur le marché, exporte ou utilise des dispositifs médicaux qui ne satisfont pas aux exigences de la présente loi, ou utilise des dispositifs médicaux sans que les conditions relatives aux qualifications professionnelles et à l'exploitation soient remplies;
e  contrevient au devoir de diligence visé à l'art. 48 ou néglige son obligation d'assurer la maintenance des dispositifs médicaux;
f  effectue ou fait effectuer sur l'être humain un essai clinique qui ne satisfait pas aux exigences de la présente loi;
g  contrefait, falsifie ou désigne de manière inexacte des médicaments ou des dispositifs médicaux ou s'il met sur le marché, utilise, importe ou exporte des médicaments ou des dispositifs médicaux contrefaits, falsifiés ou désignés de manière inexacte ou en fait le commerce à l'étranger;
h  contrevient à l'une des interdictions visée à l'art. 55;
i  met sur le marché des produits qui ne satisfont pas aux exigences fixées par le Conseil fédéral en vertu de l'art. 2a;
j  propose, octroie, exige ou accepte un avantage pécuniaire ou un autre avantage pour le don de tissus humains ou des cellules humaines ou utilise de tels tissus ou cellules pour fabriquer les produits visés à l'art. 2a;
k  prélève ou utilise des tissus humains ou des cellules humaines pour fabriquer les produits visés à l'art. 2a en l'absence de consentement au prélèvement.
2    Est passible d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire quiconque, dans les cas prévus à l'al. 1, let. a à g et i à k:242
3    Est passible d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire quiconque, dans les cas prévus à l'al. 1, let. a, c, d, f, g et i à k, agit en tant que membre d'une bande se livrant de manière systématique au trafic illicite de produits thérapeutiques.243
4    Si l'auteur agit par négligence, il est puni d'une peine pécuniaire. Dans les cas de peu de gravité, une amende peut être prononcée.244
i.V.m. Art. 3
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 3 Devoir de diligence - 1 Quiconque effectue une opération en rapport avec des produits thérapeutiques est tenu de prendre toutes les mesures requises par l'état de la science et de la technique afin de ne pas mettre en danger la santé de l'être humain et des animaux.
1    Quiconque effectue une opération en rapport avec des produits thérapeutiques est tenu de prendre toutes les mesures requises par l'état de la science et de la technique afin de ne pas mettre en danger la santé de l'être humain et des animaux.
2    Pour ce qui est des médicaments de la médecine complémentaire sans mention de l'indication, il est tenu compte de l'état de la science et de la technique ainsi que des principes de la thérapeutique concernée.9
des Bundesgesetzes vom 15. Dezember 2000 über Arzneimittel und Medizinprodukte [Heilmittelgesetz, HMG; SR 812.21]) frei. Gleichzeitig sprach es ihn der Sorgfaltspflichtverletzung beim Umgang mit Stoffen oder Zubereitungen i.S.v. Art. 50 Abs. 1 lit. b
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 50 Contraventions - 1 Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
1    Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
a  enfreint les dispositions relatives au contrôle autonome (art. 5);
b  enfreint son devoir de diligence lors de l'utilisation de substances ou de préparations (art. 8, 21, 23 et 25, al. 1);
c  omet de faire les communications sur les substances et les préparations ou fournit des données inexactes (art. 18);
d  enfreint l'obligation d'identifier comme tels les animaux venimeux ou plantes toxiques (art. 19, al. 2, let. f);
e  enfreint les dispositions relatives à la publicité (art. 20);
f  refuse de reprendre des substances ou des préparations dangereuses (art. 22, al. 1);
g  enfreint l'obligation de renseigner les autorités cantonales d'exécution (art. 25, al. 2);
h  enfreint l'obligation de renseigner les autorités d'exécution ou leur fournit des indications inexactes (art. 42, al. 2);
i  contrevient à une décision à lui signifiée sous menace de la peine prévue au présent article.
2    Si l'auteur agit par négligence, la peine est l'amende.
3    S'agissant d'un acte qui n'est pas punissable en vertu de l'al. 1 ou de l'art. 49, le Conseil fédéral peut réprimer les infractions aux dispositions d'exécution:
a  par une amende de 20 000 francs au plus si l'auteur agit intentionnellement;
b  par une amende si l'auteur agit par négligence.17
4    La tentative et la complicité sont punissables.
5    et 6 ...18
des Bundesgesetzes vom 15. Dezember 2000 über den Schutz vor gefährlichen Stoffen und Zubereitungen (Chemikaliengesetz, ChemG; SR 813.1) i.V.m. Art. 8
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 8 Devoir de diligence - Quiconque utilise des substances ou des préparations doit tenir compte de leurs propriétés dangereuses et prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie et de la santé. Il doit notamment tenir compte des informations fournies à ce sujet par le fabricant.
und 21
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
ChemG sowie der Übertretung i.S.v. Art. 22 lit. a
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 22 - Est puni d'une amende celui qui, intentionnellement ou par négligence:
a  viole ses devoirs de diligence en tant que personne autorisée à faire le commerce de stupéfiants;
b  enfreint les dispositions relatives à la publicité pour les stupéfiants et à l'information les concernant;
c  viole l'obligation d'entreposer et de conserver;
d  enfreint une disposition d'exécution du Conseil fédéral ou du département compétent dont la violation est déclarée punissable, ou contrevient à une décision mentionnant la peine prévue dans le présent article.
und c des Bundesgesetzes vom 3. Oktober 1951 über die Betäubungsmittel und die psychotropen Stoffe (Betäubungsmittelgesetz, BetmG; SR 812.121) schuldig und bestrafte ihn mit einer Busse in der Höhe von Fr. 10'000.--.
Gegen dieses Urteil legte A.________ Berufung ein, woraufhin sowohl B.________ als auch die Staatsanwaltschaft Baden Anschlussberufung erhoben. Mit Urteil vom 18. August 2020 sprach das Obergericht des Kantons Aargau A.________ der Sorgfaltspflichtverletzung beim Umgang mit Stoffen oder Zubereitungen i.S.v. Art. 50 Abs. 1 lit. b
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 50 Contraventions - 1 Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
1    Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
a  enfreint les dispositions relatives au contrôle autonome (art. 5);
b  enfreint son devoir de diligence lors de l'utilisation de substances ou de préparations (art. 8, 21, 23 et 25, al. 1);
c  omet de faire les communications sur les substances et les préparations ou fournit des données inexactes (art. 18);
d  enfreint l'obligation d'identifier comme tels les animaux venimeux ou plantes toxiques (art. 19, al. 2, let. f);
e  enfreint les dispositions relatives à la publicité (art. 20);
f  refuse de reprendre des substances ou des préparations dangereuses (art. 22, al. 1);
g  enfreint l'obligation de renseigner les autorités cantonales d'exécution (art. 25, al. 2);
h  enfreint l'obligation de renseigner les autorités d'exécution ou leur fournit des indications inexactes (art. 42, al. 2);
i  contrevient à une décision à lui signifiée sous menace de la peine prévue au présent article.
2    Si l'auteur agit par négligence, la peine est l'amende.
3    S'agissant d'un acte qui n'est pas punissable en vertu de l'al. 1 ou de l'art. 49, le Conseil fédéral peut réprimer les infractions aux dispositions d'exécution:
a  par une amende de 20 000 francs au plus si l'auteur agit intentionnellement;
b  par une amende si l'auteur agit par négligence.17
4    La tentative et la complicité sont punissables.
5    et 6 ...18
ChemG i.V.m. Art. 8
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 8 Devoir de diligence - Quiconque utilise des substances ou des préparations doit tenir compte de leurs propriétés dangereuses et prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie et de la santé. Il doit notamment tenir compte des informations fournies à ce sujet par le fabricant.
und 21
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
ChemG, der Übertretung des Heilmittelgesetzes i.S.v. Art. 87 Abs. 1 lit. f
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
aHMG sowie der Übertretung des Betäubungsmittelgesetzes i.S.v. Art. 22 lit. c
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 22 - Est puni d'une amende celui qui, intentionnellement ou par négligence:
a  viole ses devoirs de diligence en tant que personne autorisée à faire le commerce de stupéfiants;
b  enfreint les dispositions relatives à la publicité pour les stupéfiants et à l'information les concernant;
c  viole l'obligation d'entreposer et de conserver;
d  enfreint une disposition d'exécution du Conseil fédéral ou du département compétent dont la violation est déclarée punissable, ou contrevient à une décision mentionnant la peine prévue dans le présent article.
BetmG schuldig. Es verurteilte ihn zu einer Busse von Fr. 16'000.--.

C.
Mit Beschwerde in Strafsachen beantragt A.________, die Dispositiv-Ziff. 1 des Urteils des Obergerichts des Kantons Aargau vom 18. August 2020 sei aufzuheben und er sei von allen Vorwürfen vollumfänglich freizusprechen. Dispositiv-Ziff. 2 sei ersatzlos aufzuheben. Eventualiter seien Dispositiv-Ziff. 1, 2, 4 und 5 des Urteils des Obergerichts des Kantons Aargau vom 18. August 2020 aufzuheben und die Sache zur Neubeurteilung an das Obergericht des Kantons Aargau zurückzuweisen.

Erwägungen:

1.

1.1. Der Beschwerdeführer beanstandet vorab die Beschwerdelegitimation der Beschwerdegegnerin 2 und rügt zusammengefasst, sie hätte im vorinstanzlichen Verfahren nicht als Privatklägerin zugelassen werden sollen und habe auch im bundesgerichtlichen Verfahren keine Parteistellung - weder als Beschwerdegegnerin noch als Privatklägerin.

1.2. Der Beschwerdeführer macht eine Fehlerhaftigkeit einer amtlichen Handlung geltend. Fehlerhafte amtliche Verfahrenshandlungen sind in der Regel nicht nichtig, sondern anfechtbar (BGE 144 IV 362 E. 1.4.3; 137 I 273 E. 3.1; je mit Hinweisen). Diese Frage kann vorliegend indes offengelassen werden. Zwar legt der Beschwerdeführer ausführlich dar, weshalb der Beschwerdegegnerin 2 seiner Auffassung nach weder im Verfahren vor der Vorinstanz noch im bundesgerichtlichen Verfahren eine Parteistellung als Privatklägerin oder als Beschwerdegegnerin hätte zukommen dürfen. Jedoch zeigt er nicht auf, inwiefern sich die Konstituierung der Beschwerdegegnerin 2 als Privatklägerin auf das Verfahren ausgewirkt hat bzw. inwieweit er dadurch beschwert sein soll. Dies geht auch aus seinen Anträgen nicht hervor. Der Beschwerdeführer beantragt, die Dispositiv-Ziff. 1 des vorinstanzlichen Urteils sei aufzuheben und er sei vom Vorwurf der Sorgfaltspflichtverletzung beim Umgang mit Stoffen oder Zubereitungen i.S.v. Art. 50 Abs. 1
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 50 Contraventions - 1 Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
1    Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
a  enfreint les dispositions relatives au contrôle autonome (art. 5);
b  enfreint son devoir de diligence lors de l'utilisation de substances ou de préparations (art. 8, 21, 23 et 25, al. 1);
c  omet de faire les communications sur les substances et les préparations ou fournit des données inexactes (art. 18);
d  enfreint l'obligation d'identifier comme tels les animaux venimeux ou plantes toxiques (art. 19, al. 2, let. f);
e  enfreint les dispositions relatives à la publicité (art. 20);
f  refuse de reprendre des substances ou des préparations dangereuses (art. 22, al. 1);
g  enfreint l'obligation de renseigner les autorités cantonales d'exécution (art. 25, al. 2);
h  enfreint l'obligation de renseigner les autorités d'exécution ou leur fournit des indications inexactes (art. 42, al. 2);
i  contrevient à une décision à lui signifiée sous menace de la peine prévue au présent article.
2    Si l'auteur agit par négligence, la peine est l'amende.
3    S'agissant d'un acte qui n'est pas punissable en vertu de l'al. 1 ou de l'art. 49, le Conseil fédéral peut réprimer les infractions aux dispositions d'exécution:
a  par une amende de 20 000 francs au plus si l'auteur agit intentionnellement;
b  par une amende si l'auteur agit par négligence.17
4    La tentative et la complicité sont punissables.
5    et 6 ...18
ChemG i.V.m. Art. 8
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 8 Devoir de diligence - Quiconque utilise des substances ou des préparations doit tenir compte de leurs propriétés dangereuses et prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie et de la santé. Il doit notamment tenir compte des informations fournies à ce sujet par le fabricant.
und Art. 21
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
ChemG, vom Vorwurf der Übertretung des Heilmittelgesetzes i.S.v. Art. 87 Abs. 1 lit. f
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
aHMG sowie vom Vorwurf der Übertretung des Betäubungsmittelgesetzes i.S.v. Art. 22 lit. c
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 22 - Est puni d'une amende celui qui, intentionnellement ou par négligence:
a  viole ses devoirs de diligence en tant que personne autorisée à faire le commerce de stupéfiants;
b  enfreint les dispositions relatives à la publicité pour les stupéfiants et à l'information les concernant;
c  viole l'obligation d'entreposer et de conserver;
d  enfreint une disposition d'exécution du Conseil fédéral ou du département compétent dont la violation est déclarée punissable, ou contrevient à une décision mentionnant la peine prévue dans le présent article.
BetmG
freizusprechen.
Nicht nur die Beschwerdegegnerin 2, sondern auch die Staatsanwaltschaft Baden haben Anschlussberufung erhoben - beide beantragen einen Schuldspruch im Sinne der Anklageziffer 1 lit. b betreffend den Vorwurf des mehrfachen Nichtbeachtens der Sorgfaltspflichten beim Umgang mit Heilmitteln. Demnach hatte die Zulassung der Beschwerdegegnerin 2 als Privatklägerin auf den Ausgang des Verfahrens keinen Einfluss, zumal der Beschwerdeführer keine Unverwertbarkeit der von ihr eingereichten Rechtsschriften geltend macht und er auch nicht zu einer Entschädigungszahlung an die Privatklägerin verpflichtet worden war. Mangels nicht dargelegten und nicht ersichtlichen Rechtsschutzinteresses (Art. 81 Abs. 1 lit. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
BGG) ist auf die Rüge des Beschwerdeführers nicht einzutreten.

1.3. Nicht einzutreten ist auf die Beschwerde auch insoweit, als der Beschwerdeführer geltend zu machen scheint, die Beschwerdegegnerin 2 sei im Verfahren vor Bundesgericht nicht zuzulassen. Die Frage der Legitimation der Beschwerdegegnerin 2 war bereits vor der Vorinstanz Gegenstand des Verfahrens und indem der Beschwerdeführer die entsprechenden Ausführungen mit Beschwerde in Strafsachen anficht, kommt ihr die Stellung als Beschwerdegegnerin 2 zu. Ohnehin zeigt der Beschwerdeführer auch für das Verfahren vor Bundesgericht nicht auf, was eine unzulässige Beteiligung der Beschwerdegegnerin 2 für Auswirkungen auf das Verfahren hätte.

2.
In materieller Hinsicht wendet sich der Beschwerdeführer gegen die Verurteilungen gestützt auf das Chemiegesetz, das Heilmittelgesetz sowie das Betäubungsmittelgesetz. Zusammengefasst macht er geltend, die Vorinstanz habe den Sachverhalt teilweise willkürlich festgestellt, und sie gehe zu Unrecht davon aus, er habe Chemikalien, Heilmittel und Betäubungsmittel bewusst falsch aufbewahrt. Er könne für allfällige Verfehlungen der Mitarbeiter von Unternehmen, an welchen er beteiligt sei, strafrechtlich nicht zur Verantwortung gezogen werden, da er von diesen Verfehlungen nichts gewusst habe und auch nichts habe wissen können.

3.

3.1. Mit Bezug auf den Schuldspruch i.S.v. Art. 50 Abs. 1 lit. b
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 50 Contraventions - 1 Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
1    Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
a  enfreint les dispositions relatives au contrôle autonome (art. 5);
b  enfreint son devoir de diligence lors de l'utilisation de substances ou de préparations (art. 8, 21, 23 et 25, al. 1);
c  omet de faire les communications sur les substances et les préparations ou fournit des données inexactes (art. 18);
d  enfreint l'obligation d'identifier comme tels les animaux venimeux ou plantes toxiques (art. 19, al. 2, let. f);
e  enfreint les dispositions relatives à la publicité (art. 20);
f  refuse de reprendre des substances ou des préparations dangereuses (art. 22, al. 1);
g  enfreint l'obligation de renseigner les autorités cantonales d'exécution (art. 25, al. 2);
h  enfreint l'obligation de renseigner les autorités d'exécution ou leur fournit des indications inexactes (art. 42, al. 2);
i  contrevient à une décision à lui signifiée sous menace de la peine prévue au présent article.
2    Si l'auteur agit par négligence, la peine est l'amende.
3    S'agissant d'un acte qui n'est pas punissable en vertu de l'al. 1 ou de l'art. 49, le Conseil fédéral peut réprimer les infractions aux dispositions d'exécution:
a  par une amende de 20 000 francs au plus si l'auteur agit intentionnellement;
b  par une amende si l'auteur agit par négligence.17
4    La tentative et la complicité sont punissables.
5    et 6 ...18
ChemG i.V.m. Art. 8
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 8 Devoir de diligence - Quiconque utilise des substances ou des préparations doit tenir compte de leurs propriétés dangereuses et prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie et de la santé. Il doit notamment tenir compte des informations fournies à ce sujet par le fabricant.
und 21
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
ChemG rügt der Beschwerdeführer zusammengefasst, die Vorinstanz gehe willkürlich davon aus, dass sich die in der Anklage aufgeführten Chemikalien überhaupt in den Liegenschaften in U.________ befunden hätten bzw. dort aufgefunden worden seien. Es stehe nicht fest, in welchen Behältnissen welcher Stoff in welcher Konzentration und Menge tatsächlich vorhanden gewesen sei. Weiter argumentiert der Beschwerdeführer, die Vorinstanz behandle zu Unrecht leere Gebinde rechtlich gleich wie volle. Und schliesslich erachtet der Beschwerdeführer nicht als erstellt, dass die angeblich vorgefundenen Chemikalien für Unbefugte ohne Weiteres zugänglich gewesen seien.

3.2. Die Vorinstanz erwägt, bei den in der Anklage genannten aufgeführten Stoffen "Trifluoressigsäure", "Isopropanol", "Papaverinhydrochlorid", "Methanol" sowie "Natriumazid" handle es sich um gefährliche Stoffe im Sinne des Chemiegesetzes. Gemäss Anklageziffer 1 lit. a der Anklageschrift sei an der W.________strasse yyy anlässlich der Hausdurchsuchung ein korrodiertes Gebinde mit der Kennzeichnung "Trifluoressigsäure" gelagert gewesen, an der V.________strasse xxx ein 200 Liter Fass mit der Kennzeichnung "Isopropanol" mit einem Inhalt von ca. 50 Litern, ein Fibre-Drum mit der Kennzeichnung "Papaverinhydrochlorid", ein Glasgebinde mit der Kennzeichnung "Methanol" sowie mehrere 100 Gramm Kunststoffgebinde mit der Kennzeichnung "Natriumazid". Dabei verweist die Vorinstanz zudem auf die Fotodokumentation der W.________strasse yyy und der V.________strasse xxx, welche anlässlich der Hausdurchsuchung vom 15. März 2017 erstellt wurde. Die Vorinstanz erwägt zudem, die in den Liegenschaften W.________strasse yyy und V.________strasse xxx gelagerten Gebinde seien teilweise noch gefüllt gewesen und teilweise leer, jedoch nicht gereinigt. Dabei seien Lager von ungereinigten Leergebinden gleich zu behandeln wie Lager von vollen Gebinden.
Die Vorinstanz erachtet es weiter gestützt auf die Fotodokumentation als erstellt, das Haus an der W.________strasse yyy in U.________ sei zwar umzäunt, dieser Zaun jedoch eingedrückt gewesen. Somit sei ein Betreten des Geländes für jedermann sehr einfach möglich. Zudem habe die kontrollierende Patrouille festgestellt, dass Türen und Fenster der Liegenschaft beschädigt und unverschlossen oder teilweise auch nicht mehr vorhanden gewesen seien. Auf der Fotodokumentation sei ersichtlich, dass die Haustüre einen grossen Durchgang freigelassen habe. Die Vorinstanz bezieht sich überdies auf die Aussagen des Beschwerdeführers anlässlich seiner Einvernahme vom 27. März 2017, wonach ihm bekannt gewesen sei, dass die Liegenschaft an der W.________strasse yyy baulich in einem schlechten Zustand gewesen sei.

3.3.

3.3.1. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung kann vor Bundesgericht nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG; vgl. auch Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Offensichtlich unrichtig im Sinne von Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG ist die Sachverhaltsfeststellung, wenn sie willkürlich ist (BGE 147 IV 73 E. 4.1.2; 146 IV 88 E. 1.3.1; 145 IV 154 E. 1.1; je mit Hinweisen). Willkür liegt nach ständiger Rechtsprechung nur vor, wenn die vorinstanzliche Beweiswürdigung schlechterdings unhaltbar ist, das heisst wenn die Behörde in ihrem Entscheid von Tatsachen ausgeht, die mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch stehen oder auf einem offenkundigen Fehler beruhen. Dass eine andere Lösung ebenfalls möglich erscheint, genügt nicht (BGE 147 IV 73 E. 4.1.2; 143 IV 500 E. 1.1; 143 IV 241 E. 2.3.1; je mit Hinweisen).
Die Rüge der Verletzung von Grundrechten (einschliesslich Willkür bei der Sachverhaltsfeststellung) muss in der Beschwerde explizit vorgebracht und substanziiert begründet werden (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Demnach ist anhand der Erwägungen des angefochtenen Entscheids klar und detailliert aufzuzeigen, inwiefern die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung willkürlich sein soll (BGE 141 IV 369 E. 6.3). Auf ungenügend begründete Rügen oder allgemeine appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid tritt das Bundesgericht nicht ein (BGE 147 IV 73 E. 4.1.2; 146 IV 88 E. 1.3.1; je mit Hinweisen).
Dem Grundsatz "in dubio pro reo" kommt in seiner Funktion als Beweiswürdigungsregel im Verfahren vor Bundesgericht keine über das Willkürverbot von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV hinausgehende Bedeutung zu (BGE 146 IV 88 E. 1.3.1 mit Hinweisen).

3.3.2. Mit Haft oder mit Busse bis zu Fr. 20'000.-- wird gemäss Art. 50 Abs. 1 lit. b
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 50 Contraventions - 1 Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
1    Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
a  enfreint les dispositions relatives au contrôle autonome (art. 5);
b  enfreint son devoir de diligence lors de l'utilisation de substances ou de préparations (art. 8, 21, 23 et 25, al. 1);
c  omet de faire les communications sur les substances et les préparations ou fournit des données inexactes (art. 18);
d  enfreint l'obligation d'identifier comme tels les animaux venimeux ou plantes toxiques (art. 19, al. 2, let. f);
e  enfreint les dispositions relatives à la publicité (art. 20);
f  refuse de reprendre des substances ou des préparations dangereuses (art. 22, al. 1);
g  enfreint l'obligation de renseigner les autorités cantonales d'exécution (art. 25, al. 2);
h  enfreint l'obligation de renseigner les autorités d'exécution ou leur fournit des indications inexactes (art. 42, al. 2);
i  contrevient à une décision à lui signifiée sous menace de la peine prévue au présent article.
2    Si l'auteur agit par négligence, la peine est l'amende.
3    S'agissant d'un acte qui n'est pas punissable en vertu de l'al. 1 ou de l'art. 49, le Conseil fédéral peut réprimer les infractions aux dispositions d'exécution:
a  par une amende de 20 000 francs au plus si l'auteur agit intentionnellement;
b  par une amende si l'auteur agit par négligence.17
4    La tentative et la complicité sont punissables.
5    et 6 ...18
ChemG bestraft, wer die Sorgfaltspflicht beim Umgang mit Stoffen oder Zubereitungen verletzt (Art. 8
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 8 Devoir de diligence - Quiconque utilise des substances ou des préparations doit tenir compte de leurs propriétés dangereuses et prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie et de la santé. Il doit notamment tenir compte des informations fournies à ce sujet par le fabricant.
, Art. 21
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
, Art. 23
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 23 Vol, perte, mise sur le marché par erreur - Le Conseil fédéral édicte des dispositions réglant la procédure à suivre en cas de vol, de perte ou de mise sur le marché par erreur de substances ou de préparations dangereuses.
und Art. 25 Abs. 1
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 25 Mesures dans les entreprises et les établissements d'enseignement - 1 Quiconque utilise des substances ou des préparations à titre professionnel ou commercial est tenu de prendre toutes mesures utiles à la protection de la vie et de la santé du personnel et dont la nécessité a été démontrée par l'expérience, que l'état de la technique permet d'appliquer et qui sont adaptées aux conditions de l'entreprise. Sous réserve des art. 42 et 45, l'exécution de la présente disposition est régie par la loi du 13 mars 1964 sur le travail4 et par la loi du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents5.
1    Quiconque utilise des substances ou des préparations à titre professionnel ou commercial est tenu de prendre toutes mesures utiles à la protection de la vie et de la santé du personnel et dont la nécessité a été démontrée par l'expérience, que l'état de la technique permet d'appliquer et qui sont adaptées aux conditions de l'entreprise. Sous réserve des art. 42 et 45, l'exécution de la présente disposition est régie par la loi du 13 mars 1964 sur le travail4 et par la loi du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents5.
2    Les entreprises et les établissements d'enseignement dans lesquels des substances ou des préparations dangereuses sont utilisées, à titre professionnel ou commercial, doivent désigner une personne qui réponde d'une utilisation réglementaire et soit capable de fournir aux autorités d'exécution tous les renseignements nécessaires (art. 42, al. 2). Cette personne doit posséder les qualifications nécessaires tant sur le plan technique qu'en matière d'exploitation. Son nom doit être communiqué à l'autorité cantonale compétente.
ChemG). Als Umgang gilt jede Tätigkeit im Zusammenhang mit Stoffen oder Zubereitungen, insbesondere das Herstellen, Einführen, Ausführen, Inverkehrbringen, Lagern, Aufbewahren, Transportieren, Verwenden oder Entsorgen (Art. 4 Abs. 1 lit. j
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 4 Définitions - 1 On entend par:
1    On entend par:
a  substances: les éléments chimiques et leurs combinaisons, naturels ou issus de procédés de production; on distingue les substances existantes et les nouvelles substances:
a1  sont réputées existantes les substances désignées comme telles par le Conseil fédéral,
a2  sont réputées nouvelles toutes les autres substances;
b  principes actifs: les substances et les micro-organismes, y compris les virus, ayant une action destinée à un usage biocide ou phytosanitaire;
c  préparations: les compositions, les mélanges et les solutions constitués de deux ou plusieurs substances;
d  produits biocides: les principes actifs et les préparations qui ne sont pas des produits phytosanitaires et qui sont destinés:
d1  à repousser, à rendre inoffensifs ou à détruire des organismes nuisibles, ou à les combattre d'une autre manière, ou
d2  à empêcher ces organismes nuisibles de causer des dommages;
e  produits phytosanitaires: les principes actifs et les préparations destinés à:
e1  protéger les végétaux et les produits à base de végétaux des organismes nuisibles ou de leur action,
e2  influer sur les processus vitaux des végétaux d'une autre manière qu'un nutriment,
e3  conserver les produits à base de végétaux,
e4  détruire les plantes ou les parties de plantes indésirables, ou à
e5  influer sur une croissance indésirable de celles-ci;
f  fabricant: toute personne physique ou morale qui, à titre professionnel ou commercial, fabrique ou produit des substances et des préparations ou encore les importe à titre professionnel ou commercial;
g  notifiant: toute personne physique ou morale qui notifie de nouvelles substances à l'organe de réception des notifications ou lui soumet des dossiers concernant des substances existantes réexaminées ou des demandes d'autorisation de mise sur le marché de principes actifs ou de préparations;
h  organe de réception des notifications: le service fédéral qui reçoit notamment les notifications de nouvelles substances, les dossiers de substances existantes réexaminées, les demandes d'autorisation de mise sur le marché de principes actifs et de préparations ainsi que toute autre communication et qui coordonne les procédures et rend les décisions nécessaires;
i  mise sur le marché: la mise à la disposition de tiers et la remise à des tiers de même que l'importation à titre professionnel ou commercial;
j  utilisation: toute opération impliquant des substances ou des préparations, notamment leur production, leur importation, leur exportation, leur mise sur le marché, leur stockage, leur entreposage, leur transport, leur emploi et leur élimination.
2    Le Conseil fédéral peut préciser les définitions énoncées à l'al. 1 et tout autre terme utilisé dans la présente loi; il peut les délimiter les uns par rapport aux autres et prévoir des adaptations et des dérogations en tenant compte des nouvelles connaissances scientifiques et techniques et des développements sur le plan international.
ChemG).
Wer mit Stoffen oder Zubereitungen umgeht, muss deren gefährliche Eigenschaften beachten und die zum Schutz von Leben und Gesundheit erforderlichen Massnahmen treffen. Insbesondere sind diesbezügliche Informationen der Herstellerin zu beachten (Art. 8
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 8 Devoir de diligence - Quiconque utilise des substances ou des préparations doit tenir compte de leurs propriétés dangereuses et prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie et de la santé. Il doit notamment tenir compte des informations fournies à ce sujet par le fabricant.
ChemG). Gemäss Art. 21
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
ChemG müssen gefährliche Stoffe und Zubereitungen ihrer Gefährlichkeit entsprechend sicher aufbewahrt und gelagert werden. Insbesondere müssen sie vor gefährlichen äusseren Einwirkungen geschützt werden (lit. a), für Unbefugte unzugänglich sein (lit. b) und so aufbewahrt oder gelagert werden, dass Verwechslungen, namentlich mit Lebensmitteln, oder irrtümliche Verwendungen verhindert werden (lit. c).

3.4.

3.4.1. Der Beschwerdeführer vermag keine Willkür in der vorinstanzlichen Sachverhaltsfeststellung darzutun und seine Vorbringen gehen grösstenteils nicht über eine appellatorische Kritik hinaus. Er führt aus, die von den Strafverfolgungsbehörden asservierten Proben seien nicht analysiert und überprüft worden und behauptet, eine detaillierte Bestandesaufnahme anlässlich der Hausdurchsuchung vom 29. März 2017 sei ohne weiteres möglich gewesen. Damit vermag er nicht zu überzeugen, hält der von ihm ebenfalls zitierte Polizeibericht vom 11. Juli 2017 doch unter anderem fest, auch zusammen mit dem Spezialisten und dem Firmeninhaber sei es der Kantonspolizei Aargau nur teilweise gelungen, die unzähligen Gebinde mit nicht oder unzureichend bezeichneten Chemikalien zu verifizieren. Und auch die Vorinstanz stellt fest, der chaotische Zustand habe es verunmöglicht, einen Überblick darüber zu behalten, was sich darin befunden habe. Daraus ergibt sich, dass nur ein Teil dessen angeklagt wurde, was in der Liegenschaft an Substanzen überhaupt aufgefunden wurde. Insgesamt gelingt es dem Beschwerdeführer nicht aufzuzeigen, inwiefern die Vorinstanz offensichtlich falsch davon ausgehe, die in der Anklageschrift aufgeführten Stoffe im Sinne des
Chemiegesetzes seien an der W.________strasse yyy bzw. an der V.________strasse xxx in U.________ anlässlich der Hausdurchsuchung vom 15. März 2017 aufgefunden worden. Zudem ist es nicht willkürlich, davon auszugehen, dass der an den Gebinden angeschriebene Inhalt (soweit sie überhaupt angeschrieben waren) dem effektiven Inhalt entspricht.

3.4.2. Die Argumentation des Beschwerdeführers trifft zudem in mehrfacher Hinsicht nicht zu, soweit er geltend macht, indem die Vorinstanz leere Gebinde gleich wie volle behandle und jedoch nicht festhalte, in welchen Behältnissen welcher Stoff in welcher Konzentration und Menge tatsächlich vorhanden gewesen sei, sei nicht rechtsgenüglich erstellt, dass überhaupt gefährliche Stoffe in den Liegenschaften aufgefunden worden seien. Vorab durfte die Vorinstanz nach dem soeben Ausgeführten willkürfrei davon ausgehen, die in der Anklageziffer 1 lit. a aufgeführten Stoffe seien an der W.________strasse yyy bzw. an der V.________strasse xxx in U.________ aufgefunden worden (vgl. E. 3.4.1). Unter Willkürgesichtspunkten nicht zu beanstanden ist dabei auch die vorinstanzliche Feststellung, wonach die aufgefundenen Gebinde teilweise voll und teilweise leer, aber ungereinigt gewesen seien.
Der Beschwerdeführer bringt dagegen vor, es liege in der Natur der Sache, dass leere Gebinde, welche zu einem früheren Zeitpunkt flüchtige Stoffe wie beispielsweise "Trifluoressigsäure" beinhaltet hätten, nicht mehr gereinigt werden müssten, da sich der Inhalt bereits vollständig verflüchtigt habe. Flüchtige Stoffe seien nach dem Öffnen eines Behältnisses nicht mehr vorhanden. Dabei setzt er sich nicht mit dem konkreten Fall auseinander und belegt seine Behauptung nicht. Er nennt selektiv einzig die ebenfalls in der Anklageziffer 1 lit. a enthaltene "Trifluoressigsäure" und lässt alle anderen aufgefundenen relevante Stoffe - "Isopropanol", "Papaverinhydrochlorid", "Methanol" sowie "Natriumazid" - und deren Beschaffenheit ausser Acht. Er bringt weder vor, alle aufgefundenen Stoffe hätten sich in leeren Gebinden befunden, noch macht er geltend, es handle sich dabei allesamt um flüchtige Stoffe. Ersteres gestützt auf den vorinstanzlichen Sachverhalt auch zu Recht, ist doch mindestens für das 200 Liter Fass mit der Kennzeichnung "Isopropanol" erstellt, dass dieses über einen Inhalt von ca. 50 Liter verfügte. Zudem setzt sich der Beschwerdeführer auch nicht damit auseinander, dass die Vorinstanz jeweils von ungereinigten Gebinden
spricht - so auch mit Bezug auf das korrodierte Gebinde mit der Kennzeichnung "Trifluoressigsäure".
Mit Bezug auf den von der Vorinstanz zitierten Leitfaden ist dem Beschwerdeführer zwar insoweit zuzustimmen, als dieser lediglich eine Empfehlung für die Praxis und nicht eine rechtlich verbindliche Gesetzesbestimmung darstellt. Jedoch lässt der Beschwerdeführer ausser Acht, dass dieser Leitfaden eine Zusammenstellung von bestehenden Vorschriften und Empfehlungen für die Praxis enthält, durch deren Anwendung sich eine gewisse Rechtssicherheit zu gesetzeskonformem Verhalten ergibt. Vorliegend ist zudem auch das Bundesamt für Umwelt (BAFU) in die Erstellung dieses Leitfadens involviert, was ihm eine erhöhte Bedeutung für die Praxis zukommen lässt. Es ist nicht zu beanstanden, wenn die Vorinstanz auf die darin enthaltenen Hinweise eingeht. Der Leitfaden setzt sich nicht nur in Ziff. 3.5 damit auseinander, dass Lager von ungereinigten Leergebinden gleich zu behandeln seien wie Lager von vollen Gebinden, sondern begründet dies in Ziff. 3.7 sodann ausführlicher. Leere Behälter, welche noch Restmengen gefährlicher Stoffe enthielten, könnten demnach durchaus grosse Gefahren bergen; beispielsweise könnten sich bei leicht entzündbaren Flüssigkeiten explosionsfähige Luft-Dampfgemische bilden. Deshalb seien kontaminierte oder ungereinigte
Behälter gleich wie volle Behälter zu behandeln. Bei leeren, vorschriftsgemäss gereinigten Behältern seien Kennzeichnungen und Warnhinweise zu entfernen und klar unkenntlich zu machen.
Vorliegend ist unbestritten, dass es sich bei den in Anklageziffer 1 lit. a aufgeführten Chemikalien um gefährliche Stoffe i.S.v. Art. 3 Abs. 1
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 3 Substances et préparations dangereuses - 1 Sont réputées dangereuses les substances et les préparations qui peuvent mettre la vie ou la santé en danger par une action physico-chimique ou toxique.
1    Sont réputées dangereuses les substances et les préparations qui peuvent mettre la vie ou la santé en danger par une action physico-chimique ou toxique.
2    Le Conseil fédéral détermine les propriétés réputées dangereuses et fixe les paramètres de dangerosité.
und 2
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 3 Substances et préparations dangereuses - 1 Sont réputées dangereuses les substances et les préparations qui peuvent mettre la vie ou la santé en danger par une action physico-chimique ou toxique.
1    Sont réputées dangereuses les substances et les préparations qui peuvent mettre la vie ou la santé en danger par une action physico-chimique ou toxique.
2    Le Conseil fédéral détermine les propriétés réputées dangereuses et fixe les paramètres de dangerosité.
ChemG i.V.m. Art. 3
SR 813.11 Ordonnance du 5 juin 2015 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Ordonnance sur les produits chimiques, OChim) - Ordonnance sur les produits chimiques
OChim Art. 3 Substances et préparations dangereuses - Les substances et les préparations sont réputées dangereuses quand elles remplissent les critères de classification cités dans les exigences techniques de l'annexe 2, ch. 1, relatifs aux dangers physiques, aux dangers pour la santé, aux dangers pour l'environnement ou à d'autres dangers;
der Verordnung vom 5. Juni 2015 über den Schutz vor gefährlichen Stoffen und Zubereitungen (Chemikalienverordnung, ChemV; SR 813.11) handelt. Erstellt ist zudem, dass die Behältnisse teilweise gefüllt, teilweise leer aber ungereinigt aufgefunden wurden. Das Vorgehen der Vorinstanz, leere und ungereinigte Gebinde grundsätzlich gleich zu behandeln wie volle, ist nicht zu beanstanden. Dabei stützt sich die Vorinstanz entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers nicht einzig auf den zitierten Leitfaden, sondern auch auf die Zeugenaussage von C.________, Fachmann beim Departement D.________ des Kantons X.________, Abteilung E.________. Damit konkretisiert die Vorinstanz die Sorgfaltspflichten anhand der Aussagen einer Fachperson und Fachempfehlungen. Es ist überdies nicht ersichtlich, inwieweit dies Art. 21
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
ChemG entgegenstehen soll. Soweit sich der Beschwerdeführer dabei darauf stützt, es sei nicht erstellt, dass gefährliche Chemikalien in den Liegenschaften sichergestellt worden seien, so geht er von tatsächlichen Prämissen aus, welche im vorinstanzlichen Urteil
nach dem soeben Ausgeführten keine Stütze finden.

3.4.3. Der Beschwerdeführer wendet sich weiter gegen die vorinstanzlichen Feststellungen, wonach sich die Liegenschaft an der W.________strasse yyy in einem schlechten Zustand befunden hätte und aufgrund der nicht abgeschlossenen bzw. fehlenden Türen der Zutritt für Unbefugte jederzeit ohne grosse Probleme und Aufwand möglich gewesen sei.
Seine Rüge ist auch in dieser Hinsicht unbegründet. Soweit er pauschal vorbringt, das Areal der Liegenschaft in U.________ sei umzäunt gewesen und die Türen und Fenster verschlossen, so weicht er von den tatsächlichen Feststellungen der Vorinstanz ab, ohne dabei darzulegen, inwiefern das angefochtene Urteil willkürlich sein soll. Seine Kritik vermag auch nicht zu überzeugen, als er darzulegen versucht, eine der auf der Fotodokumentation ersichtlichen offenen Türen würde lediglich in eine nicht mit dem Fabrikgebäude verbundene Waschküche führen und die andere sei mit Gewalt geöffnet worden. Die Vorinstanz setzt sich mit dem Zustand der Liegenschaft an der W.________strasse yyy ausführlich auseinander und hält fest, das Haus sei zwar umzäunt, dieser Zaun jedoch eingedrückt gewesen. Darauf geht der Beschwerdeführer nicht ein. Weiter bringt die Vorinstanz vor, die kontrollierende Patrouille habe festgestellt, dass Türen und Fenster der Liegenschaft beschädigt und unverschlossen oder teilweise auch nicht mehr vorhanden gewesen seien. Dabei bezieht sie sich einerseits auf die Fotodokumentation, woraus ersichtlich sei, dass die Haustüre an der W.________strasse yyy einen grossen Durchgang freilasse, und andererseits auch auf die Aussagen
des Beschwerdeführers selbst. Dieser habe anlässlich einer Einvernahme erklärt, ihm sei bekannt gewesen, dass die Liegenschaft an der W.________strasse yyy baulich in einem schlechten Zustand gewesen sei. Auch damit setzt sich der Beschwerdeführer nicht begründet auseinander. Mit seinen Ausführungen vermag er die vorinstanzlichen Feststellungen, wonach sich die Liegenschaft an der W.________strasse yyy in einem schlechten Zustand befunden habe und aufgrund der nicht abgeschlossenen bzw. fehlenden Türen der Zutritt für Unbefugte jederzeit ohne grosse Probleme und Aufwand möglich gewesen sei, nicht als willkürlich auszuweisen.
Nach diesen Ausführungen bleibt auch kein Raum für das Vorbringen des Beschwerdeführers, wonach die Vorinstanz zu Unrecht und willkürlich davon ausgehe, dass die vorgefundenen offenen Türen und Fenster nicht in einer Nacht von Jugendlichen am 2. März 2017 gewaltsam geöffnet worden seien. Die Vorinstanz führt in einer Eventualerwägung aus, es sei selbst dann ein schlechter Zustand und ein jederzeitiger Zutritt durch Unbefugte anzunehmen, wenn davon auszugehen sei, dass gewisse Fenster oder Türen anlässlich des Einbruchs vom 2. März 2017 geöffnet worden seien. Der Beschwerdeführer habe selbst ausgesagt, es sei immer wieder zu Problemen mit sich herumtreibenden Jugendlichen gekommen. Dies zeige auf, dass ihm die Problematik von herumschleichenden Personen bekannt gewesen sei und schon eine Weile angedauert habe. Dennoch habe er zugelassen, die als Chemikalienlager dienende Liegenschaft, und insbesondere deren Türen und Fenster, in einem Zustand zu belassen, welcher das Eindringen von Unbefugten problemlos zulasse. Was der Beschwerdeführer dagegen vorbringt, überzeugt nicht und er vermag die vorinstanzlichen Feststellungen auch in diesem Punkt nicht als willkürlich auszuweisen. Soweit der Beschwerdeführer in dieser Hinsicht überdies
vorbringt, an der W.________strasse yyy hätten sich gar nie Chemikalien befunden und solche seien auch nicht vorgefunden worden, weicht er vom bereits als willkürfrei ausgewiesenen Sachverhalt der Vorinstanz ab (vgl. E. 3.4.1 oben).

3.4.4. Zu keiner Kritik Anlass geben auch die Ausführungen der Vorinstanz zum Zugang zur Liegenschaft an der V.________strasse xxx in U.________. Sie führt aus, die Polizei habe anlässlich ihrer Begehung bemerkt, dass eine Seitentüre der Liegenschaft unverschlossen gewesen sei. Daraus schliesst sie berechtigterweise, die Liegenschaft an der V.________strasse xxx habe ebenfalls jederzeit von Unbefugten ohne Anstrengungen und Gewalteinwirkung betreten werden können. Der Beschwerdeführer setzt sich mit dem Zutritt zu dieser Liegenschaft denn auch nicht näher auseinander und belässt es dabei, vorzubringen, die Liegenschaft an der V.________strasse xxx in U.________ sei mit Bezug auf den Zutritt nicht zu beanstanden, wobei seine Rüge den Begründungsanforderungen vor Bundesgericht nicht genügt (Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
, 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG).

3.4.5. Damit wird der willkürfrei festgestellte Sachverhalt der folgenden rechtlichen Würdigung zugrunde gelegt (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG).

3.5.

3.5.1. Der Beschwerdeführer wendet sich gegen die rechtliche Würdigung der Vorinstanz mit Bezug auf Art. 50 Abs. 1 lit. b
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 50 Contraventions - 1 Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
1    Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
a  enfreint les dispositions relatives au contrôle autonome (art. 5);
b  enfreint son devoir de diligence lors de l'utilisation de substances ou de préparations (art. 8, 21, 23 et 25, al. 1);
c  omet de faire les communications sur les substances et les préparations ou fournit des données inexactes (art. 18);
d  enfreint l'obligation d'identifier comme tels les animaux venimeux ou plantes toxiques (art. 19, al. 2, let. f);
e  enfreint les dispositions relatives à la publicité (art. 20);
f  refuse de reprendre des substances ou des préparations dangereuses (art. 22, al. 1);
g  enfreint l'obligation de renseigner les autorités cantonales d'exécution (art. 25, al. 2);
h  enfreint l'obligation de renseigner les autorités d'exécution ou leur fournit des indications inexactes (art. 42, al. 2);
i  contrevient à une décision à lui signifiée sous menace de la peine prévue au présent article.
2    Si l'auteur agit par négligence, la peine est l'amende.
3    S'agissant d'un acte qui n'est pas punissable en vertu de l'al. 1 ou de l'art. 49, le Conseil fédéral peut réprimer les infractions aux dispositions d'exécution:
a  par une amende de 20 000 francs au plus si l'auteur agit intentionnellement;
b  par une amende si l'auteur agit par négligence.17
4    La tentative et la complicité sont punissables.
5    et 6 ...18
i.V.m. Art. 8
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 8 Devoir de diligence - Quiconque utilise des substances ou des préparations doit tenir compte de leurs propriétés dangereuses et prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie et de la santé. Il doit notamment tenir compte des informations fournies à ce sujet par le fabricant.
und 21
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
ChemG. Soweit er der rechtlichen Würdigung durch die Vorinstanz einen abweichenden Sachverhalt zugrunde legt, ist darauf nicht näher einzugehen (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Dies gilt nach den obigen Ausführungen insbesondere, als der Beschwerdeführer davon ausgeht, der objektive Tatbestand sei mangels unsachgemässer Sicherung nicht erfüllt.
Die Vorinstanz erwägt überzeugend, indem die beiden Liegenschaften an der W.________strasse yyy sowie der V.________strasse xxx in U.________, welche als Chemikalienlager benutzt worden seien, ungenügend gesichert worden seien, um den Zutritt von Unbefugten zu verhindern, seien die Chemikalien unsachgemäss gelagert worden. Zu Recht schliesst sie daraus, die Sorgfaltspflichten im Umgang mit Stoffen oder Zubereitungen i.S.v. Art. 50 Abs. 1 lit. b
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 50 Contraventions - 1 Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
1    Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
a  enfreint les dispositions relatives au contrôle autonome (art. 5);
b  enfreint son devoir de diligence lors de l'utilisation de substances ou de préparations (art. 8, 21, 23 et 25, al. 1);
c  omet de faire les communications sur les substances et les préparations ou fournit des données inexactes (art. 18);
d  enfreint l'obligation d'identifier comme tels les animaux venimeux ou plantes toxiques (art. 19, al. 2, let. f);
e  enfreint les dispositions relatives à la publicité (art. 20);
f  refuse de reprendre des substances ou des préparations dangereuses (art. 22, al. 1);
g  enfreint l'obligation de renseigner les autorités cantonales d'exécution (art. 25, al. 2);
h  enfreint l'obligation de renseigner les autorités d'exécution ou leur fournit des indications inexactes (art. 42, al. 2);
i  contrevient à une décision à lui signifiée sous menace de la peine prévue au présent article.
2    Si l'auteur agit par négligence, la peine est l'amende.
3    S'agissant d'un acte qui n'est pas punissable en vertu de l'al. 1 ou de l'art. 49, le Conseil fédéral peut réprimer les infractions aux dispositions d'exécution:
a  par une amende de 20 000 francs au plus si l'auteur agit intentionnellement;
b  par une amende si l'auteur agit par négligence.17
4    La tentative et la complicité sont punissables.
5    et 6 ...18
i.V.m. Art. 8
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 8 Devoir de diligence - Quiconque utilise des substances ou des préparations doit tenir compte de leurs propriétés dangereuses et prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie et de la santé. Il doit notamment tenir compte des informations fournies à ce sujet par le fabricant.
und 21
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
ChemG seien verletzt worden, womit der objektive Tatbestand erfüllt sei.

3.5.2. In der Folge prüft die Vorinstanz, inwieweit der Beschwerdeführer für die ungenügende Zutrittssicherung der Liegenschaften und die unsachgemässe Lagerung der Chemikalien verantwortlich ist. Sie führt dazu aus, der Beschwerdeführer sei eidgenössisch diplomierter Apotheker, alleiniger Aktieninhaber sowie alleiniges Verwaltungsratsmitglied der F.________ AG und der G.________ AG. Gemäss eigenen Aussagen trage er als fachtechnischer Leiter die Verantwortung dafür, dass einwandfreie Produkte auf den Markt kämen. Anlässlich der Einvernahme vom 27. März 2017 habe der Beschwerdeführer erklärt, zwar sei er in der Altliegenschaft an der W.________strasse yyy seit 1-2 Jahren nicht mehr gewesen, im neueren Teil an der V.________strasse xxx sei er jedoch regelmässig, sicherlich einmal pro Woche. Mitarbeiter seien hingegen seit Jahren keine mehr in diesen beiden Gebäuden gewesen. Dies habe er auch an der Einvernahme vom 26. März 2018 sowie anlässlich der beiden Hauptverhandlungen wiederholt. Die Vorinstanz erwägt sodann, als alleiniger Aktieninhaber und operativer Leiter sei der Beschwerdeführer zweifellos verantwortlich dafür, dass im Geschäftsbetrieb die rechtlichen Bestimmungen eingehalten würden, so beispielsweise auch die
gesetzlichen Vorgaben zur Lagerung von Chemikalien. Diese besondere Verantwortung ergebe sich sodann aus Art. 6
SR 313.0 Loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif (DPA)
DPA Art. 6 - 1 Lorsqu'une infraction est commise dans la gestion d'une personne morale, d'une société en nom collectif ou en commandite, d'une entreprise individuelle ou d'une collectivité sans personnalité juridique ou de quelque autre manière dans l'exercice d'une activité pour un tiers, les dispositions pénales sont applicables aux personnes physiques qui ont commis l'acte.
1    Lorsqu'une infraction est commise dans la gestion d'une personne morale, d'une société en nom collectif ou en commandite, d'une entreprise individuelle ou d'une collectivité sans personnalité juridique ou de quelque autre manière dans l'exercice d'une activité pour un tiers, les dispositions pénales sont applicables aux personnes physiques qui ont commis l'acte.
2    Le chef d'entreprise, l'employeur, le mandant ou le représenté qui, intentionnellement ou par négligence et en violation d'une obligation juridique, omet de prévenir une infraction commise par le subordonné, le mandataire ou le représentant ou d'en supprimer les effets, tombe sous le coup des dispositions pénales applicables à l'auteur ayant agi intentionnellement ou par négligence.
3    Lorsque le chef d'entreprise, l'employeur, le mandant ou le représenté est une personne morale, une société en nom collectif ou en commandite, une entreprise individuelle ou une collectivité sans personnalité juridique, l'al. 2 s'applique aux organes et à leurs membres, aux associés gérants, dirigeants effectifs ou liquidateurs fautifs.
VStrR. So sei es auch der Beschwerdeführer gewesen, welcher über den Umzug der Produktionsstätte entschieden habe. Damit sei ihm auch die Verantwortung zugekommen, sich zu vergewissern, dass keine Chemikalien zurückgelassen werden.

3.5.3. Der Beschwerdeführer wendet dagegen ein, der Umzug sei zwar von ihm entschieden, nicht jedoch von ihm persönlich, sondern von den Mitarbeitern der beiden Unternehmen unter Leitung der fachtechnisch verantwortlichen Personen sowie der Geschäftsleitung durchgeführt worden. Dabei hätten die Mitarbeiter, unter Aufsicht der fachtechnisch verantwortlichen Person, Listen erstellt und Kontrollen durchgeführt, welche wiederum von der Geschäftsführung kontrolliert worden seien. Aus den Verfahrensakten seien keine gegenteiligen Informationen ersichtlich, wonach der Beschwerdeführer auf die Durchführung von Kontrollen oder die Erteilung entsprechender Weisungen verzichtet hätte.
Zudem bringt der Beschwerdeführer vor, die vorinstanzliche Annahme, der Beschwerdeführer hätte es beim Umzug unterlassen, sich zu vergewissern, dass keine Chemikalien zurückgelassen worden seien, stütze sich auf keinerlei Informationen aus den Akten. Die Strafverfolgungsbehörden hätten es unterlassen, diesen Fragen nachzugehen, weshalb aufgrund der nicht zutreffenden Annahme der Strafverfolgungsbehörden und der Vorinstanz, es seien gefährliche Chemikalien aufgefunden worden, nicht zwangsläufig darauf geschlossen werden könne, der Beschwerdeführer sei seiner "Pflicht" als alleiniger Aktieninhaber und Verwaltungsrat nicht nachgekommen. Worin diese Pflicht konkret bestünde, werde von der Vorinstanz nicht genauer ausgeführt, sondern bloss allgemein darauf verwiesen, der Beschwerdeführer hätte kontrollieren müssen bzw. genügende Kontrollen hätten durchgeführt werden sollen. Er stellt sich auf den Standpunkt, von einem Aktionär und/oder Verwaltungsrat könne nicht verlangt werden, dass er oder sie persönlich sämtliche Räumlichkeiten von Produktionsstätten auf der Suche nach allfällig falsch gelagerten Stoffen durchforste. Weiter macht der Beschwerdeführer geltend, die Unternehmen seien gesetzlich verpflichtet, gegenüber der
Beschwerdegegnerin 2 jährlich Rechenschaft abzulegen und von Gesetzes wegen hätten die Bestände nach erfolgtem Umzug auf deren Vollständigkeit überprüft werden müssen. Die eingereichten Unterlagen seien von der Beschwerdegegnerin 2 nicht beanstandet worden.
Sodann habe der Beschwerdeführer keine Kenntnis von der angeblichen Existenz vermeintlicher Chemikalien gehabt. Zwar sei er Verwaltungsrat und Aktionär der G.________ AG und der F.________ AG, arbeite jedoch seit vielen Jahren nicht mehr in der Produktion. Daran ändere auch die Tatsache nichts, dass er nach der Maturität ein Studium als Apotheker erfolgreich abgeschlossen habe. Die fachverantwortlichen Personen für die Herstellung von Arzneimitteln seien nachweislich Angestellte in den Unternehmen des Beschwerdeführers gewesen, nicht aber er selber. Einzig die Produktionsmitarbeiter hätten im Alltag die Chemikalien, Arzneien und sonstigen Substanzen gehandhabt.

3.5.4. Was der Beschwerdeführer einwendet, verfängt nicht.
Die Vorinstanz stellt fest, der Beschwerdeführer sei fachtechnischer bzw. operativer Leiter der beiden Unternehmen. Davon weicht der Beschwerdeführer ab, indem er vorbringt, er sei zum Zeitpunkt des Umzugs im Jahr 2011 nicht die fachtechnisch verantwortliche Person gewesen, weshalb ihm keine Verantwortung zukomme. Eine begründete Willkürrüge erhebt der Beschwerdeführer in dieser Hinsicht jedoch nicht (Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
, Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Abgesehen davon, ob er im Zeitpunkt des Umzugs bereits die fachtechnisch verantwortliche Person war oder nicht, ist der Auffassung des Beschwerdeführers nicht zu folgen. Er ist, auch bereits zum Zeitpunkt des Umzugs im Jahr 2011, unbestritten einziges Verwaltungsratsmitglied der beiden Unternehmen. In dieser Funktion entschied er damals über den Umzug und ist er verantwortlich für die Einhaltung der rechtlichen Bestimmungen, wobei die Vorinstanz darunter zu Recht auch die gesetzlichen Vorgaben zur Lagerung von Chemikalien subsumiert, die in den fraglichen Liegenschaften aufbewahrt wurden. Ausserdem ist den vorinstanzlichen Ausführungen zu entnehmen, dass sich der Vorwurf der unsachgemässen Lagerung nicht nur auf den Zeitpunkt des Umzugs, sondern auch auf den Zeitraum bis zur Sicherstellung der
fraglichen Produkte am 15. März 2017 bezieht. Dies ergibt sich mitunter auch aus der im angefochtenen Entscheid zitierten Anklageschrift, wonach die Liegenschaften "zwischenzeitlich baufällig" geworden und Chemikalien in unterschiedlicher Menge festgestellt worden seien, "die bereits mehrere Monate dort unsachgemäss gelagert" worden seien.
Folglich hätte sich der Beschwerdeführer anlässlich des Umzugs versichern müssen, dass sämtliche heiklen Substanzen aus den (baufälligen) Liegenschaften in U.________ entfernt werden. Dies gilt umso mehr, als die Vorinstanz verbindlich feststellt, gemäss Angaben des Beschwerdeführers sei er selber regelmässig, sicherlich einmal pro Woche, zumindest im neueren Teil an der V.________strasse xxx gewesen. In der Altliegenschaft an der W.________strasse yyy sei er seit 1-2 Jahren nicht mehr gewesen. Der Beschwerdeführer kann nichts für sich ableiten, wenn er vorbringt, er besuche die beiden Liegenschaften in U.________ seit dem Umzug nur ab und zu, dies sei aber kein Beweis dafür, dass er anlässlich dieser Besuche die Liegenschaften bis ins kleinste Eck durchforstet hätte, auf die angeblich vorhandenen Chemikalien gestossen sei und diese dann bewusst nicht entsorgt hätte. Einerseits findet dieser Vorwurf im vorinstanzlichen Urteil so keine Stütze und andererseits musste dem Beschwerdeführer, eidgenössisch diplomierter Apotheker, als Verwaltungsrat beider Unternehmen und derjenige, der den Umzug in die neuen Räumlichkeiten initiiert hat, bewusst sein, dass in den Altliegenschaften in U.________ vor dem Umzug Chemikalien gelagert waren.
Ebenso hält die Vorinstanz verbindlich fest, dem Beschwerdeführer sei der kritische bauliche Zustand der Liegenschaften, der chaotische Zustand sowie die Problematik mit sich herumtreibenden Personen bekannt gewesen. Indem der Beschwerdeführer unterlassen hat, sich zu versichern, dass sämtliche heiklen Substanzen aus den (baufälligen) Liegenschaften entfernt wurden, nahm er zumindest in Kauf, dass sich diese dort noch befinden. Demnach sind die Ausführungen der Vorinstanz auch insoweit nicht zu beanstanden, als sie festhält, wenn der Beschwerdeführer nichts von in U.________ gelagerten Chemikalien gewusst habe, weil es ihn nicht interessierte, obwohl es ihn hätte interessieren müssen, so habe er zumindest in Kauf genommen, dass in den Liegenschaften in U.________ auch Chemikalien gelagert worden seien.

3.5.5. Insgesamt geht die Vorinstanz nach diesen Ausführungen zu Recht auch von der Erfüllung des subjektiven Tatbestands aus, weshalb der Schuldspruch i.S.v. Art. 50 Abs. 1 lit. b
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 50 Contraventions - 1 Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
1    Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
a  enfreint les dispositions relatives au contrôle autonome (art. 5);
b  enfreint son devoir de diligence lors de l'utilisation de substances ou de préparations (art. 8, 21, 23 et 25, al. 1);
c  omet de faire les communications sur les substances et les préparations ou fournit des données inexactes (art. 18);
d  enfreint l'obligation d'identifier comme tels les animaux venimeux ou plantes toxiques (art. 19, al. 2, let. f);
e  enfreint les dispositions relatives à la publicité (art. 20);
f  refuse de reprendre des substances ou des préparations dangereuses (art. 22, al. 1);
g  enfreint l'obligation de renseigner les autorités cantonales d'exécution (art. 25, al. 2);
h  enfreint l'obligation de renseigner les autorités d'exécution ou leur fournit des indications inexactes (art. 42, al. 2);
i  contrevient à une décision à lui signifiée sous menace de la peine prévue au présent article.
2    Si l'auteur agit par négligence, la peine est l'amende.
3    S'agissant d'un acte qui n'est pas punissable en vertu de l'al. 1 ou de l'art. 49, le Conseil fédéral peut réprimer les infractions aux dispositions d'exécution:
a  par une amende de 20 000 francs au plus si l'auteur agit intentionnellement;
b  par une amende si l'auteur agit par négligence.17
4    La tentative et la complicité sont punissables.
5    et 6 ...18
i.V.m. Art. 8
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 8 Devoir de diligence - Quiconque utilise des substances ou des préparations doit tenir compte de leurs propriétés dangereuses et prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie et de la santé. Il doit notamment tenir compte des informations fournies à ce sujet par le fabricant.
und 21
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
ChemG kein Bundesrecht verletzt.

4.

4.1. Weiter wendet sich der Beschwerdeführer gegen den Schuldspruch wegen Übertretung des Heilmittelgesetzes i.S.v. Art. 87 Abs. 1 lit. f aHMG und argumentiert, abgelaufene Heilmittel sowie Rückstellmuster und Ausschussware würden entgegen der Auffassung der Vorinstanz nicht unter die Bestimmungen des Heilmittelgesetzes fallen.

4.2. Die Vorinstanz erwägt, die Anwendbarkeit des HMG auch auf abgelaufene Arzneimittel sowie auf Rückstellmuster und Ausschussware ergebe sich mitunter aus Art. 7 Abs. 1
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 7 Exigences en matière de fabrication - 1 Les médicaments et les excipients dont la fabrication est soumise à autorisation doivent être fabriqués conformément aux règles reconnues des Bonnes pratiques de fabrication.30
1    Les médicaments et les excipients dont la fabrication est soumise à autorisation doivent être fabriqués conformément aux règles reconnues des Bonnes pratiques de fabrication.30
2    Le Conseil fédéral précise les règles reconnues des Bonnes pratiques de fabrication. Ce faisant, il tient compte des directives et des normes reconnues sur le plan international.
HMG, wonach Arzneimittel nach den anerkannten Regeln der Guten Herstellungspraxis (GMP) hergestellt würden. Die Botschaft vom 1. März 1999 zu einem Bundesgesetz über Arzneimittel und Medizinprodukte, BBl 3453 ff. (nachfolgend: Botschaft HMG 1999) nehme dabei explizit auch Bezug sowohl auf Rückstellmuster als auch auf die Vernichtung. Zudem verweise Art. 29
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 29 Exigences en matière de commerce de gros - 1 Quiconque fait le commerce de gros de médicaments doit respecter les règles reconnues des Bonnes pratiques de distribution.
1    Quiconque fait le commerce de gros de médicaments doit respecter les règles reconnues des Bonnes pratiques de distribution.
2    Le Conseil fédéral précise les règles reconnues des Bonnes pratiques de distribution. Ce faisant, il tient compte des normes et des directives reconnues sur le plan international.
HMG auf die Regeln der Guten Grosshandelspraxis (GDP). Die Leitlinien der Europäischen Kommission vom 5. November 2013 für die Gute Vertriebspraxis von Humanarzneimitteln (Art. 29 Abs. 2
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 29 Exigences en matière de commerce de gros - 1 Quiconque fait le commerce de gros de médicaments doit respecter les règles reconnues des Bonnes pratiques de distribution.
1    Quiconque fait le commerce de gros de médicaments doit respecter les règles reconnues des Bonnes pratiques de distribution.
2    Le Conseil fédéral précise les règles reconnues des Bonnes pratiques de distribution. Ce faisant, il tient compte des normes et des directives reconnues sur le plan international.
HMG i.V.m. Anhang 2 lit. a Verordnung vom 14. November 2018 über die Bewilligungen im Arzneimittelbereich [Arzneimittel-Bewilligungsverordnung, AMBV; SR 812.212.1]) würden unter Ziff. 5.5 (Lagerung) ausführen, dass Arzneimittel, deren Verfalldatum/Haltbarkeit überschritten sei, vom verkaufsfähigen Bestand getrennt werden müssten und gemäss Ziff. 5.6 (Vernichtung veralteter Ware) zu vernichtende Arzneimittel angemessen zu kennzeichnen und gesondert zu lagern seien. Daraus erhelle sich, dass das HMG ebenfalls auf abgelaufene
Arzneimittel sowie Rückstellmuster anwendbar sei.

4.3. Die Subsumtion der Vorinstanz ist nicht zu beanstanden.

4.3.1. Das Heilmittelgesetz soll zum Schutz der Gesundheit von Mensch und Tier gewährleisten, dass nur qualitativ hochstehende, sichere und wirksame Heilmittel in Verkehr gebracht werden (Art. 1 Abs. 1
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 1 But - 1 La présente loi, en vue de protéger la santé de l'être humain et des animaux, vise à garantir la mise sur le marché de produits thérapeutiques de qualité, sûrs et efficaces.
1    La présente loi, en vue de protéger la santé de l'être humain et des animaux, vise à garantir la mise sur le marché de produits thérapeutiques de qualité, sûrs et efficaces.
2    Elle vise en outre:
a  à protéger les consommateurs de produits thérapeutiques contre la tromperie;
b  à contribuer à ce que les produits thérapeutiques mis sur le marché soient utilisés conformément à leur destination et avec modération;
c  à contribuer à ce que l'approvisionnement en produits thérapeutiques, y compris l'information et le conseil spécialisés nécessaires, soit sûr et ordonné dans tout le pays.
3    Dans l'exécution de la présente loi, notamment lors de la mise au point des ordonnances et de leur application dans chaque cas, il y a lieu de veiller à ce que:
a  la fiabilité et l'indépendance du contrôle suisse des produits thérapeutiques soient garanties;
b  la recherche et le développement dans le domaine pharmaceutique se déroulent dans des conditions favorables;
c  les acteurs en concurrence sur le marché répondent aux mêmes exigences légales de sécurité et de qualité.
HMG). Es gilt unter anderem für den Umgang mit Heilmitteln (Arzneimittel und Medizinprodukte), insbesondere für die Herstellung und das Inverkehrbringen (Art. 2 Abs. 1 lit. a
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 2 Champ d'application - 1 La présente loi s'applique:
1    La présente loi s'applique:
a  aux opérations en rapport avec les médicaments et dispositifs médicaux (produits thérapeutiques);
b  aux stupéfiants visés par la loi du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants5 lorsqu'ils sont utilisés comme produits thérapeutiques;
c  aux procédés thérapeutiques, tels que la thérapie génique, pour autant qu'ils aient un rapport direct avec des produits thérapeutiques; le Conseil fédéral peut édicter des dispositions particulières à ce sujet.
2    Le Conseil fédéral peut soustraire au champ d'application de la présente loi tout ou partie des dispositifs médicaux destinés aux animaux ou à un usage diagnostique vétérinaire.
3    Il peut soumettre à la présente loi des produits qui ne sont pas destinés à un usage médical mais dont le mode de fonctionnement et le profil de risque sont comparables à ceux de dispositifs médicaux.6
HMG). Als Arzneimittel gelten Produkte chemischen oder biologischen Ursprungs, die zur medizinischen Einwirkung auf den menschlichen oder tierischen Organismus bestimmt sind oder angepriesen werden, insbesondere zur Erkennung, Verhütung oder Behandlung von Krankheiten, Verletzungen und Behinderungen; zu den Arzneimitteln gehören auch Blut und Blutprodukte (Art. 4 Abs. 1 lit. a
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 4 Définitions - 1 Au sens de la présente loi, on entend par:
1    Au sens de la présente loi, on entend par:
a  Médicaments: les produits d'origine chimique ou biologique destinés à agir médicalement sur l'organisme humain ou animal, ou présentés comme tels, et servant notamment à diagnostiquer, à prévenir ou à traiter des maladies, des blessures et des handicaps; le sang et les produits sanguins sont considérés comme des médicaments;
abis  médicaments avec mention de l'indication: les médicaments portant la mention, approuvée par les autorités, d'un champ d'application donné qui sont destinés à être utilisés selon les règles des sciences médicales et pharmaceutiques;
ater  médicaments de la médecine complémentaire avec mention de l'indication: les médicaments portant la mention, approuvée par les autorités, d'un champ d'application donné qui sont obtenus selon les prescriptions de fabrication de médecines complémentaires telles que l'homéopathie, la médecine anthroposophique ou la médecine asiatique traditionnelle et dont le champ d'application est défini selon les principes de la thérapeutique concernée;
ater1  il est destiné au diagnostic, à la prévention ou au traitement d'une maladie mettant en danger la vie du patient ou entraînant une invalidité chronique, qui ne touche pas plus de cinq personnes sur dix mille en Suisse au moment du dépôt de la demande,
ater2  le statut de médicament orphelin a été accordé à ce médicament ou à son principe actif dans un autre pays ayant institué un contrôle des médicaments considéré comme équivalent au sens de l'art. 13;
bdecies  dispositifs médicaux: les produits, y compris les instruments, les appareils, les équipements, les diagnostics in vitro, les logiciels, les implants, les réactifs, les matières et autres articles ou substances destinés à un usage médical, ou présentés comme tels, dont l'action principale n'est pas obtenue par un médicament;
c  Fabrication: toutes les étapes de la production des produits thérapeutiques, de l'acquisition des matériaux de base au conditionnement du produit fini en passant par la préparation, le stockage et la livraison, ainsi que les contrôles de qualité et la libération des lots;
d  Mise sur le marché: la distribution et la remise de produits thérapeutiques;
e  Distribution: le transfert ou la mise à disposition, rémunérés ou non, d'un produit thérapeutique, y compris les activités des courtiers et des agents, à l'exclusion de la remise;
f  Remise: le transfert ou la mise à disposition, rémunéré ou non, d'un produit thérapeutique prêt à l'emploi, destiné à être utilisé par l'acquéreur sur lui-même, sur autrui ou sur un animal;
fbis  prescription: décision protocolée d'un membre autorisé d'une profession médicale qui est établie conformément à l'art. 26, al. 2, pour une personne déterminée et qui confère à cette dernière un droit d'accès à des prestations médicales telles que des soins, des médicaments, des analyses ou des dispositifs médicaux;
g  Pharmacopée (Pharmacopoea Europaea et Pharmacopoea Helvetica): un recueil de prescriptions relatives à la qualité des médicaments, des excipients et de certains dispositifs médicaux;
h  nouveau principe actif: tout principe actif autorisé pour la première fois en Suisse selon la procédure ordinaire visée à l'art. 11. Les principes actifs ayant été autorisés auparavant uniquement dans les médicaments à usage humain sont considérés comme de nouveaux principes actifs s'il sont utilisés pour les médicaments à usage vétérinaire et inversement;
i  pharmacie publique: exploitation pharmaceutique qui dispose d'une autorisation cantonale, est dirigée par un pharmacien, garantit des horaires d'ouverture réguliers et offre un accès direct au public;
j  pharmacie d'hôpital: le service qui, au sein d'un établissement hospitalier, est dirigé par un pharmacien et fournit notamment des prestations pharmaceutiques aux clients de l'hôpital; pour la fabrication de produits radiopharmaceutiques visés à l'art. 9, al. 2, let. a, et al. 2bis, le service de radiopharmacie d'un hôpital équivaut à une pharmacie d'hôpital;
k  pro-pharmacie: remise de médicaments autorisée par le canton au sein d'un cabinet médical ou d'une institution ambulatoire de santé dont la pharmacie est placée sous la responsabilité professionnelle d'un médecin possédant une autorisation d'exercer.
2    Le Conseil fédéral peut, par voie d'ordonnance, délimiter les uns par rapport aux autres les autres termes utilisés dans la présente loi et les définitions énoncées à l'al. 1, les préciser et prévoir des exceptions compte tenu des dernières connaissances scientifiques et techniques ainsi que des développements sur le plan international.
3    Il peut, par voie d'ordonnance, donner aux termes visés à l'al. 1 une définition différente pour le domaine des dispositifs médicaux, à des fins d'harmonisation internationale.26
HMG).

4.3.2. Soweit der Beschwerdeführer geltend macht, bei Rückstellmustern handle es sich nicht um Arzneimittel, so vermag er mit seiner Auffassung nicht zu überzeugen. Er führt aus, diese seien nicht zur medizinischen Einwirkung auf den menschlichen oder tierischen Organismus oder für den Verkehr bestimmt und würden auch nicht für den Markt freigegeben oder hierfür angepriesen. Damit bezieht er sich auf die Begriffsbeschreibung von Arzneimitteln in Art. 4 Abs. 1 lit. a
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 4 Définitions - 1 Au sens de la présente loi, on entend par:
1    Au sens de la présente loi, on entend par:
a  Médicaments: les produits d'origine chimique ou biologique destinés à agir médicalement sur l'organisme humain ou animal, ou présentés comme tels, et servant notamment à diagnostiquer, à prévenir ou à traiter des maladies, des blessures et des handicaps; le sang et les produits sanguins sont considérés comme des médicaments;
abis  médicaments avec mention de l'indication: les médicaments portant la mention, approuvée par les autorités, d'un champ d'application donné qui sont destinés à être utilisés selon les règles des sciences médicales et pharmaceutiques;
ater  médicaments de la médecine complémentaire avec mention de l'indication: les médicaments portant la mention, approuvée par les autorités, d'un champ d'application donné qui sont obtenus selon les prescriptions de fabrication de médecines complémentaires telles que l'homéopathie, la médecine anthroposophique ou la médecine asiatique traditionnelle et dont le champ d'application est défini selon les principes de la thérapeutique concernée;
ater1  il est destiné au diagnostic, à la prévention ou au traitement d'une maladie mettant en danger la vie du patient ou entraînant une invalidité chronique, qui ne touche pas plus de cinq personnes sur dix mille en Suisse au moment du dépôt de la demande,
ater2  le statut de médicament orphelin a été accordé à ce médicament ou à son principe actif dans un autre pays ayant institué un contrôle des médicaments considéré comme équivalent au sens de l'art. 13;
bdecies  dispositifs médicaux: les produits, y compris les instruments, les appareils, les équipements, les diagnostics in vitro, les logiciels, les implants, les réactifs, les matières et autres articles ou substances destinés à un usage médical, ou présentés comme tels, dont l'action principale n'est pas obtenue par un médicament;
c  Fabrication: toutes les étapes de la production des produits thérapeutiques, de l'acquisition des matériaux de base au conditionnement du produit fini en passant par la préparation, le stockage et la livraison, ainsi que les contrôles de qualité et la libération des lots;
d  Mise sur le marché: la distribution et la remise de produits thérapeutiques;
e  Distribution: le transfert ou la mise à disposition, rémunérés ou non, d'un produit thérapeutique, y compris les activités des courtiers et des agents, à l'exclusion de la remise;
f  Remise: le transfert ou la mise à disposition, rémunéré ou non, d'un produit thérapeutique prêt à l'emploi, destiné à être utilisé par l'acquéreur sur lui-même, sur autrui ou sur un animal;
fbis  prescription: décision protocolée d'un membre autorisé d'une profession médicale qui est établie conformément à l'art. 26, al. 2, pour une personne déterminée et qui confère à cette dernière un droit d'accès à des prestations médicales telles que des soins, des médicaments, des analyses ou des dispositifs médicaux;
g  Pharmacopée (Pharmacopoea Europaea et Pharmacopoea Helvetica): un recueil de prescriptions relatives à la qualité des médicaments, des excipients et de certains dispositifs médicaux;
h  nouveau principe actif: tout principe actif autorisé pour la première fois en Suisse selon la procédure ordinaire visée à l'art. 11. Les principes actifs ayant été autorisés auparavant uniquement dans les médicaments à usage humain sont considérés comme de nouveaux principes actifs s'il sont utilisés pour les médicaments à usage vétérinaire et inversement;
i  pharmacie publique: exploitation pharmaceutique qui dispose d'une autorisation cantonale, est dirigée par un pharmacien, garantit des horaires d'ouverture réguliers et offre un accès direct au public;
j  pharmacie d'hôpital: le service qui, au sein d'un établissement hospitalier, est dirigé par un pharmacien et fournit notamment des prestations pharmaceutiques aux clients de l'hôpital; pour la fabrication de produits radiopharmaceutiques visés à l'art. 9, al. 2, let. a, et al. 2bis, le service de radiopharmacie d'un hôpital équivaut à une pharmacie d'hôpital;
k  pro-pharmacie: remise de médicaments autorisée par le canton au sein d'un cabinet médical ou d'une institution ambulatoire de santé dont la pharmacie est placée sous la responsabilité professionnelle d'un médecin possédant une autorisation d'exercer.
2    Le Conseil fédéral peut, par voie d'ordonnance, délimiter les uns par rapport aux autres les autres termes utilisés dans la présente loi et les définitions énoncées à l'al. 1, les préciser et prévoir des exceptions compte tenu des dernières connaissances scientifiques et techniques ainsi que des développements sur le plan international.
3    Il peut, par voie d'ordonnance, donner aux termes visés à l'al. 1 une définition différente pour le domaine des dispositifs médicaux, à des fins d'harmonisation internationale.26
HMG. Wie der Beschwerdeführer jedoch selbst darlegt, würden Rückstellmuster als Beweismittel im Falle von Beanstandungen dienen. Die Botschaft hält zu Art. 7
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 7 Exigences en matière de fabrication - 1 Les médicaments et les excipients dont la fabrication est soumise à autorisation doivent être fabriqués conformément aux règles reconnues des Bonnes pratiques de fabrication.30
1    Les médicaments et les excipients dont la fabrication est soumise à autorisation doivent être fabriqués conformément aux règles reconnues des Bonnes pratiques de fabrication.30
2    Le Conseil fédéral précise les règles reconnues des Bonnes pratiques de fabrication. Ce faisant, il tient compte des directives et des normes reconnues sur le plan international.
HMG fest, die Regeln der GMP würden mitunter verlangen, dass von allen Chargen Muster aufbewahrt würden und ein System zur Reaktion auf Qualitätsmängel einzurichten sei (Botschaft HMG 1999, 3493). Der Umstand, dass diese Muster, die von gleicher Beschaffenheit wie diejenigen Arzneimittel sind, welche für den Verkehr bestimmt und für den Markt freigegeben sind, zurückbehalten werden müssen, vermag ihnen die Qualität als Arzneimittel nicht zu entziehen. Vielmehr dienen sie der Erfüllung des Zwecks des HMG: Schutz der Gesundheit von Mensch und Tier sowie Gewährleistung, dass nur qualitativ hochstehende, sichere und
wirksame Heilmittel in Verkehr gebracht werden (Art. 1 Abs. 1
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 1 But - 1 La présente loi, en vue de protéger la santé de l'être humain et des animaux, vise à garantir la mise sur le marché de produits thérapeutiques de qualité, sûrs et efficaces.
1    La présente loi, en vue de protéger la santé de l'être humain et des animaux, vise à garantir la mise sur le marché de produits thérapeutiques de qualité, sûrs et efficaces.
2    Elle vise en outre:
a  à protéger les consommateurs de produits thérapeutiques contre la tromperie;
b  à contribuer à ce que les produits thérapeutiques mis sur le marché soient utilisés conformément à leur destination et avec modération;
c  à contribuer à ce que l'approvisionnement en produits thérapeutiques, y compris l'information et le conseil spécialisés nécessaires, soit sûr et ordonné dans tout le pays.
3    Dans l'exécution de la présente loi, notamment lors de la mise au point des ordonnances et de leur application dans chaque cas, il y a lieu de veiller à ce que:
a  la fiabilité et l'indépendance du contrôle suisse des produits thérapeutiques soient garanties;
b  la recherche et le développement dans le domaine pharmaceutique se déroulent dans des conditions favorables;
c  les acteurs en concurrence sur le marché répondent aux mêmes exigences légales de sécurité et de qualité.
HMG; vgl. oben E. 4.3.1).

4.3.3. Der Beschwerdeführer rügt weiter, der Umgang mit Heilmitteln erfasse alle Schritte vom Beginn der Entwicklung bis zu seiner Anwendung am Menschen, nicht jedoch die Entsorgung, wobei er die entsprechenden Ausführungen der Botschaft korrekt darlegt. Dabei verkennt der Beschwerdeführer jedoch, dass der Vorwurf ihm gegenüber nicht dahingehend lautet, er habe die abgelaufenen Produkte nicht entsorgt bzw. vernichtet. Vielmehr wird ihm angelastet, er habe die Liegenschaften W.________strasse yyy und V.________strasse xxx, welche für die Lagerung von Heilmitteln gedient hätten, baulich in einem schlechten Zustand belassen, wodurch nicht habe gewährleistet werden können, dass sich Unbefugte nicht leicht Zutritt verschaffen konnten.
Gemäss Art. 7 Abs. 1 aHMG (in der Fassung vor 1. Januar 2019) müssen Arzneimittel nach den anerkannten Regeln der Guten Herstellungspraxis hergestellt werden. Zu den Regeln der Guten Herstellungspraxis (GMP) führt die Botschaft aus, diese würden Vorschriften enthalten, welche jeder Herstellungsbetrieb von Arzneimitteln einhalten muss (Botschaft HMG 1999, 3493). Wer mit Arzneimitteln Grosshandel betreibt, muss zudem die anerkannten Regeln der Guten Grosshandelspraxis einhalten (Art. 29 Abs. 1 aHMG). Der Bundesrat umschreibt die anerkannten Regeln der Guten Grosshandelspraxis (GDP) näher. Er berücksichtigt dabei international anerkannte Richtlinien und Normen (Art. 29 Abs. 2
SR 812.212.1 Ordonnance du 14 novembre 2018 sur les autorisations dans le domaine des médicaments (OAMéd)
OAMéd Art. 29 Aptitude à donner son sang - 1 L'aptitude à donner son sang doit être appréciée par un médecin diplômé expérimenté en matière de transfusion sanguine ou par une personne formée à cet effet et placée sous la surveillance d'un médecin diplômé.
1    L'aptitude à donner son sang doit être appréciée par un médecin diplômé expérimenté en matière de transfusion sanguine ou par une personne formée à cet effet et placée sous la surveillance d'un médecin diplômé.
2    Les donneurs doivent recevoir une information complète sur le prélèvement de sang ainsi que, avant le prélèvement, sur les risques d'infection liés aux principaux agents pathogènes, afin qu'ils renoncent à donner leur sang si le don présente un risque d'infection pour des tiers.
3    Au demeurant, les informations lors d'un prélèvement de sang sont réglées à l'annexe 5, ch. 3.
4    Doivent notamment être exclus:
a  les personnes chez lesquelles une infection par le VIH a été diagnostiquée;
b  les personnes malades du sida ou présentant des symptômes suggérant cette maladie;
c  les personnes dont le comportement entraîne un risque d'infection par le VIH;
d  les partenaires intimes des personnes visées aux let. a à c;
e  les personnes présentant un risque spécifique d'infections à prions;
f  les personnes ayant subi des greffes de transplants d'origine animale.
5    Au demeurant, l'appréciation de l'aptitude à donner son sang est réglée à l'annexe 5, ch. 1.
aHMG). Näheres ist in der Arzneimittel-Bewilligungsverordnung geregelt. Gemäss Art. 4
SR 812.212.1 Ordonnance du 14 novembre 2018 sur les autorisations dans le domaine des médicaments (OAMéd)
OAMéd Art. 4 Responsabilité et bonnes pratiques de fabrication - 1 Le titulaire d'une autorisation au sens de l'art. 3 assume la responsabilité de toutes les opérations qu'il effectue.
1    Le titulaire d'une autorisation au sens de l'art. 3 assume la responsabilité de toutes les opérations qu'il effectue.
2    La fabrication de médicaments doit respecter les règles des BPF figurant à l'annexe 1 ou 2.
3    La fabrication de médicaments de la médecine complémentaire doit respecter par analogie les règles des BPF et les prescriptions spécifiques des pharmacopées reconnues par Swissmedic pour les méthodes thérapeutiques concernées.
AMBV hat die Herstellung von Arzneimitteln nach den GMP-Regeln zu erfolgen, welche in Anhang 1 und 2 AMBV bestimmt sind. Einfuhr, Ausfuhr und der Grosshandel mit verwendungsfertigen Arzneimitteln müssen den GDP-Regeln nach Anhang 4 entsprechen (Art. 15 Abs. 2
SR 812.212.1 Ordonnance du 14 novembre 2018 sur les autorisations dans le domaine des médicaments (OAMéd)
OAMéd Art. 15 Responsabilité et bonnes pratiques de distribution - 1 Le titulaire d'une autorisation au sens de l'art. 11 assume la responsabilité de toutes les activités qu'il exerce.
1    Le titulaire d'une autorisation au sens de l'art. 11 assume la responsabilité de toutes les activités qu'il exerce.
2    L'importation, l'exportation et le commerce de gros de médicaments doivent être conformes aux règles des BPD visées à l'annexe 4.4
AMBV).
Die Leitlinien der Europäischen Kommission vom 5. November 2013 für die gute Vertriebspraxis von Humanarzneimitteln schreiben die Regeln für Betriebsräume vor und halten fest, diese seien so zu konzipieren bzw. einzurichten, dass die erforderlichen Lagerbedingungen eingehalten werden könnten. Weiter wird ausgeführt, Produkte, über deren weitere Verwendung entschieden werden soll, oder Produkte, die aus dem verkaufsfähigen Bestand entfernt wurden, sollten gesondert gelagert werden, und zwar ebenfalls entweder physisch abgesondert oder mit einem vergleichbaren elektronischen System abgegrenzt. Und zu abgelaufenen Arzneimittel hält Ziff. 3.2 konkret fest, diese seien unverzüglich physisch abgesondert und in einem speziell dafür eingerichteten Bereich abseits von den übrigen Arzneimitteln zu lagern, wobei in diesen Bereichen geeignete Sicherheitsmassnahmen Anwendung finden sollten, damit solche Artikel vom verkaufsfähigen Bestand getrennt blieben. Der Zugang Unbefugter zu den von der Genehmigung erfassten Betriebsräumen sollte verhindert werden. Dabei ist hervorzuheben, dass der Grund für diese strenge Handhabung nicht zuletzt darin liegt, dass abgelaufene Arzneimittel absichtlich oder unabsichtlich auf dem Markt landen könnten und
auf diesem Weg für illegale Aktivitäten unterschiedlicher Natur Hand geboten wird. Ein Verfallsdatum alleine kann nicht verhindern, dass die Arzneimittel nicht mehr verwendet würden. Dem Zweck des HMG entsprechend (vgl. oben E. 4.3.1) müssen auch abgelaufene Arzneimittel unter das HMG fallen.

4.3.4. Die übrigen rechtlichen Ausführungen der Vorinstanz betreffend die Widerhandlung gegen Art. 87 Abs. 1 lit. f aHMG geben zu keiner Kritik Anlass; auch der Beschwerdeführer bringt diesbezüglich nichts vor. Er rügt einzig, die Vorinstanz verweise zur Begründung der angeblichen Sorgfaltspflichtverletzung auf die Ausführungen betreffend die Widerhandlung gegen das Chemikaliengesetz, welche von ihm bestritten würden. Die entsprechenden vorinstanzlichen Erwägungen sind - wie bereits ausgeführt - nicht zu beanstanden (vgl. E. 3 oben), weshalb nicht weiter darauf eingegangen zu werden braucht. Auch der Schuldspruch i.S.v. Art. 87 Abs. 1 lit. f aHMG erweist sich als bundesrechtskonform.

5.

5.1. Schliesslich beanstandet der Beschwerdeführer auch den Schuldspruch wegen Übertretung des Betäubungsmittelgesetzes im Sinne von Art. 22 lit. c
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 22 - Est puni d'une amende celui qui, intentionnellement ou par négligence:
a  viole ses devoirs de diligence en tant que personne autorisée à faire le commerce de stupéfiants;
b  enfreint les dispositions relatives à la publicité pour les stupéfiants et à l'information les concernant;
c  viole l'obligation d'entreposer et de conserver;
d  enfreint une disposition d'exécution du Conseil fédéral ou du département compétent dont la violation est déclarée punissable, ou contrevient à une décision mentionnant la peine prévue dans le présent article.
BetmG.
Er moniert, die Vorinstanz gehe willkürlich und zu Unrecht von einer ungenügenden Kontrolle und einer Verfehlung durch den Beschwerdeführer im Jahr 2011 aus. Der Beschwerdeführer argumentiert, er habe im Rahmen des Umzugs vom gesamten Bestand aller Heilmittel Kontrollen durchführen lassen, und auch diese Kontrollen seien wiederum kontrolliert worden. Wäre ihm nur irgendeine kleinste Unstimmigkeit aufgefallen, so hätte er nach Kenntnis umgehend Massnahmen ergriffen. Er habe insbesondere und leider nichts davon gewusst, dass die zuständige Mitarbeiterin die Morphin-Ampullen am falschen Ort deponiert und dies niemandem gemeldet habe. Vielmehr habe der Beschwerdeführer aufgrund der von mehreren Mitarbeitern und der Geschäftsführung durchgeführten Kontrollen davon ausgehen können, dass sich keine Morphin-Ampullen mehr in der alten Produktionsstätte in U.________ befunden hätten.
Weiter bringt er vor, Unternehmen, welche Betäubungsmittel in Verkehr bringen würden, seien gesetzlich verpflichtet, bis Ende Januar für das vorangegangene Jahr bei der Abteilung Betäubungsmittel der Beschwerdegegnerin 2 die sogenannte Jahresrechnung einzureichen. Diese Abrechnung bilde alle Bewegungen (Produktion, Kauf, Verkauf, Transport etc.) während eines gesamten Jahres ab. Jede einzelne Packung Betäubungsmittel werde darin aufgeführt. Nach dem Transfer der Betäubungsmittel von U.________ nach Y.________ im Jahre 2011 seien die Bestände mithin von Gesetzes wegen auf ihre Richtigkeit überprüft worden und die im Januar 2012 eingereichte Jahresrechnung sei von der Abteilung Betäubungsmittel der Beschwerdegegnerin 2 nicht beanstandet worden. Der Beschwerdeführer stellt sich auf den Standpunkt, wäre es tatsächlich zu Beanstandungen gekommen, so hätte ein Strafverfahren eröffnet werden müssen, was jedoch nicht geschehen sei.

5.2. Die Vorinstanz führt aus, indem die neun mit Morphin gefüllten 100 ml Flaschen in der einfach zugänglichen Liegenschaft an der V.________strasse xxx und darin offen auf einem nicht abschliessbaren Regal herumgestanden seien, seien die Lagerungs- und Aufbewahrungspflichten i.S.v. Art. 22 lit. c
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 22 - Est puni d'une amende celui qui, intentionnellement ou par négligence:
a  viole ses devoirs de diligence en tant que personne autorisée à faire le commerce de stupéfiants;
b  enfreint les dispositions relatives à la publicité pour les stupéfiants et à l'information les concernant;
c  viole l'obligation d'entreposer et de conserver;
d  enfreint une disposition d'exécution du Conseil fédéral ou du département compétent dont la violation est déclarée punissable, ou contrevient à une décision mentionnant la peine prévue dans le présent article.
BetmG verletzt worden.
Zum Argument, eine Mitarbeiterin habe diese Ampullen im Keller deponiert, führt die Vorinstanz aus, der Umzug von U.________ nach Y.________ habe im Jahr 2011 stattgefunden, die Bestätigung der Mitarbeiterin beziehe sich aber auf den April 2010. Neun 100 ml Ampullen Morphin seien nach dem Umzug in der alten Produktionsstätte verblieben. Der Beschwerdeführer sei - wie bereits ausgeführt - Alleinaktionär, alleiniges Verwaltungsratsmitglied sowie operativer Leiter der beiden Firmen und habe dabei auch über den Umzug von U.________ nach Y.________ entschieden. Ihm komme eine besondere Verantwortung zu, sicherzustellen, dass die rechtlichen Vorgaben eingehalten würden. Er habe jedoch mindestens in Kauf genommen, dass sich noch Betäubungsmittel in der alten Produktionsstätte befunden hätten, da er keine genügende Kontrolle durchgeführt habe oder habe durchführen lassen. Aufgrund des von ihm akzeptierten Chaos in der Liegenschaft an der V.________strasse xxx in U.________ sei es nicht möglich gewesen, sich einen Überblick über die dort gelagerten Substanzen zu verschaffen. Damit habe er unweigerlich hingenommen, dass sich Morphin-Ampullen darin befunden hätten. Insbesondere sei es nicht so, dass der Beschwerdeführer nichts über die
Produktion von Morphin-Ampullen gewusst hätte. Zudem habe er die Liegenschaft auch nach dem Umzug regelmässig aufgesucht und sei sich überdies des baulichen Zustandes des Gebäudes bewusst gewesen, welches für unbefugte Personen leicht zugänglich gewesen sei. Sowohl der objektive als auch der subjektive Tatbestand von Art. 22 lit. c
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 22 - Est puni d'une amende celui qui, intentionnellement ou par négligence:
a  viole ses devoirs de diligence en tant que personne autorisée à faire le commerce de stupéfiants;
b  enfreint les dispositions relatives à la publicité pour les stupéfiants et à l'information les concernant;
c  viole l'obligation d'entreposer et de conserver;
d  enfreint une disposition d'exécution du Conseil fédéral ou du département compétent dont la violation est déclarée punissable, ou contrevient à une décision mentionnant la peine prévue dans le présent article.
BetmG i.V.m. Art. 54 Abs. 1
SR 812.121.1 Ordonnance du 25 mai 2011 sur le contrôle des stupéfiants (OCStup) - Ordonnance sur les stupéfiants
OCStup Art. 54 Conservation
1    Les substances soumises à contrôle figurant dans les tableaux a, d et e doivent être conservées à l'abri du vol.
2    Les substances soumises à contrôle figurant dans les tableaux b, c et f doivent être conservées de manière à ne pas être accessibles aux personnes non autorisées.
der Verordnung über die Betäubungsmittelkontrolle vom 25. Mai 2011 (Betäubungsmittelkontrollverordnung, BetmKV; SR 812.121.1) seien erfüllt.

5.3.

5.3.1. Gemäss Art. 22
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 22 - Est puni d'une amende celui qui, intentionnellement ou par négligence:
a  viole ses devoirs de diligence en tant que personne autorisée à faire le commerce de stupéfiants;
b  enfreint les dispositions relatives à la publicité pour les stupéfiants et à l'information les concernant;
c  viole l'obligation d'entreposer et de conserver;
d  enfreint une disposition d'exécution du Conseil fédéral ou du département compétent dont la violation est déclarée punissable, ou contrevient à une décision mentionnant la peine prévue dans le présent article.
BetmG wird mit Busse bestraft, wer u.a. seine Sorgfaltspflicht als zum Verkehr mit Betäubungsmitteln berechtigte Person nicht erfüllt (lit. a) oder wer Lagerungs- und Aufbewahrungspflichten verletzt (lit. c). Wie die Vorinstanz zu Recht ausführt, sind die Sorgfaltspflichten in Art. 10
SR 812.121.1 Ordonnance du 25 mai 2011 sur le contrôle des stupéfiants (OCStup) - Ordonnance sur les stupéfiants
OCStup Art. 10
1    Quiconque cultive, fabrique ou remet de substances soumises à contrôle, ou en fait le commerce, doit s'assurer à chaque transmission que le destinataire est autorisé à se les procurer.
3    Si des circonstances font présumer l'existence d'un abus, les personnes responsables procèdent aux investigations nécessaires, le cas échéant avec le concours de l'association professionnelle ou faîtière concernée ou de la personne ayant prescrit le produit, et informent immédiatement l'autorité de contrôle compétente. En pareil cas, la substance soumise à contrôle ne peut être transmise que si les investigations font apparaître que le soupçon est infondé.
4    En cas de soupçon fondé d'un abus important, les autorités cantonales informent immédiatement Swissmedic. Celui-ci rassemble les informations et les transmet à l'Office central de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants, qui fait partie de l'Office fédéral de la police, (art. 29b LStup) et à l'OFSP.
BetmKV geregelt, die Lagerungs- und Aufbewahrungspflichten in Art. 54
SR 812.121.1 Ordonnance du 25 mai 2011 sur le contrôle des stupéfiants (OCStup) - Ordonnance sur les stupéfiants
OCStup Art. 54 Conservation
1    Les substances soumises à contrôle figurant dans les tableaux a, d et e doivent être conservées à l'abri du vol.
2    Les substances soumises à contrôle figurant dans les tableaux b, c et f doivent être conservées de manière à ne pas être accessibles aux personnes non autorisées.
BetmKV. Morphin fällt unter die kontrollierten Substanzen, welche i.S.v. Art. 54 Abs. 1
SR 812.121.1 Ordonnance du 25 mai 2011 sur le contrôle des stupéfiants (OCStup) - Ordonnance sur les stupéfiants
OCStup Art. 54 Conservation
1    Les substances soumises à contrôle figurant dans les tableaux a, d et e doivent être conservées à l'abri du vol.
2    Les substances soumises à contrôle figurant dans les tableaux b, c et f doivent être conservées de manière à ne pas être accessibles aux personnes non autorisées.
BetmKV vor Diebstahl gesichert aufbewahrt werden müssen.

5.3.2. Wie die Vorinstanz willkürfrei erstellt, erfolgte der Umzug weg von der alten Liegenschaft an der V.________strasse xxx in U.________ im Jahr 2011. Der Umstand, dass die Mitarbeiterin die Morphin-Ampullen im Keller deponiert hat, ändert nichts daran, dass der Beschwerdeführer alleiniges Verwaltungsratsmitglied der beiden Firmen ist und ihm dadurch eine besondere Verantwortung zukommt, sicherzustellen, dass die rechtlichen Vorgaben eingehalten werden (vgl. E. 3.5.4 oben). Der Beschwerdeführer verfällt in rein appellatorische Kritik, wenn er vorbringt, er habe anlässlich des Umzugs vom gesamten Bestand aller Heilmittel Kontrollen durchführen lassen, und er hätte, wäre ihm nur irgendeine kleinste Unstimmigkeit aufgefallen, umgehend nach Kenntnis Massnahmen ergriffen. Und auch sein Vorbringen, wonach die eingereichte Jahresrechnung von der Abteilung Betäubungsmittel der Beschwerdegegnerin 2 nicht beanstandet worden sei und ein Strafverfahren hätte eröffnet werden müssen, wäre es tatsächlich zu Beanstandungen gekommen, verfängt nicht. Der Vorwurf gegen den Beschwerdeführer bezieht sich weder auf die bei der Beschwerdegegnerin 2 eingereichte Jahresrechnung noch auf sonstige Kontrollen anlässlich des Umzugs. Vielmehr stellt die
Vorinstanz verbindlich fest, die neun mit Morphin gefüllten 100-ml Flaschen in der einfach zugänglichen Liegenschaft an der V.________strasse xxx seien auf einem nicht abschliessbaren Regal herumgestanden, woraus sie zu Recht schliesst, dadurch seien die Lagerungs- und Aufbewahrungspflichten i.S.v. Art. 22 lit. c
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 22 - Est puni d'une amende celui qui, intentionnellement ou par négligence:
a  viole ses devoirs de diligence en tant que personne autorisée à faire le commerce de stupéfiants;
b  enfreint les dispositions relatives à la publicité pour les stupéfiants et à l'information les concernant;
c  viole l'obligation d'entreposer et de conserver;
d  enfreint une disposition d'exécution du Conseil fédéral ou du département compétent dont la violation est déclarée punissable, ou contrevient à une décision mentionnant la peine prévue dans le présent article.
BetmG verletzt worden. Die Vorinstanz stützt sich dabei nachvollziehbar auch auf den Umstand, dass der Beschwerdeführer die Liegenschaft an der V.________strasse xxx auch nach dem Umzug regelmässig aufgesucht hat und sich des baulichen Zustandes des Gebäudes bewusst war, welches für unbefugte Personen leicht zugänglich war. Nicht zu beanstanden sind auch die Ausführungen der Vorinstanz zum subjektiven Tatbestand, wonach der Beschwerdeführer mindestens in Kauf genommen habe, Betäubungsmittel unter Verletzung von Lagerungs- und Aufbewahrungspflichten zu lagern. Damit verletzt der Schuldspruch i.S.v. Art. 22 lit. c
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 22 - Est puni d'une amende celui qui, intentionnellement ou par négligence:
a  viole ses devoirs de diligence en tant que personne autorisée à faire le commerce de stupéfiants;
b  enfreint les dispositions relatives à la publicité pour les stupéfiants et à l'information les concernant;
c  viole l'obligation d'entreposer et de conserver;
d  enfreint une disposition d'exécution du Conseil fédéral ou du département compétent dont la violation est déclarée punissable, ou contrevient à une décision mentionnant la peine prévue dans le présent article.
BetmG ebenfalls kein Bundesrecht.

6.
Abschliessend wirft der Beschwerdeführer die Frage der Verjährung auf und macht geltend, er könne für die ihm vorgehaltenen Verfehlungen gar nicht mehr belangt werden. Bei allen angeblichen Widerhandlungen handle es sich um Übertretungen, deren Strafverfolgung und Strafe bereits verjährt sei. Dabei geht er fälschlicherweise davon aus, die Verletzung der Sorgfaltspflichten würde sich einzig auf ungenügende Kontrollen im Jahr 2011 beziehen. Entgegen seiner Auffassung erstreckt sich der Vorwurf der unsachgemässen Lagerung von Chemikalien, Heilmitteln und Betäubungsmitteln jedoch auf den Zeitraum bis zur Sicherstellung der fraglichen Produkte am 15. März 2017 (vgl. oben E. 3.5.4). Aufgrund des andauernden Zustands begann die Verjährungsfrist demnach erst zu diesem Zeitpunkt zu laufen. Damit ist die Beschwerde auch in diesem Punkt unbegründet.

7.
Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Bei diesem Ausgang des Verfahrens wird der Beschwerdeführer kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.

3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Aargau, Strafgericht, 2. Kammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 8. November 2022

Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Das präsidierende Mitglied: Muschietti

Die Gerichtsschreiberin: Erb
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 6B_1273/2020
Date : 08 novembre 2022
Publié : 24 novembre 2022
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Infractions
Objet : Widerhandlungen gegen das Chemiegesetz, das Heilmittelgesetz und das Betäubungsmittelgesetz; willkürliche Beweiswürdigung


Répertoire des lois
Cst: 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
DPA: 6
SR 313.0 Loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif (DPA)
DPA Art. 6 - 1 Lorsqu'une infraction est commise dans la gestion d'une personne morale, d'une société en nom collectif ou en commandite, d'une entreprise individuelle ou d'une collectivité sans personnalité juridique ou de quelque autre manière dans l'exercice d'une activité pour un tiers, les dispositions pénales sont applicables aux personnes physiques qui ont commis l'acte.
1    Lorsqu'une infraction est commise dans la gestion d'une personne morale, d'une société en nom collectif ou en commandite, d'une entreprise individuelle ou d'une collectivité sans personnalité juridique ou de quelque autre manière dans l'exercice d'une activité pour un tiers, les dispositions pénales sont applicables aux personnes physiques qui ont commis l'acte.
2    Le chef d'entreprise, l'employeur, le mandant ou le représenté qui, intentionnellement ou par négligence et en violation d'une obligation juridique, omet de prévenir une infraction commise par le subordonné, le mandataire ou le représentant ou d'en supprimer les effets, tombe sous le coup des dispositions pénales applicables à l'auteur ayant agi intentionnellement ou par négligence.
3    Lorsque le chef d'entreprise, l'employeur, le mandant ou le représenté est une personne morale, une société en nom collectif ou en commandite, une entreprise individuelle ou une collectivité sans personnalité juridique, l'al. 2 s'applique aux organes et à leurs membres, aux associés gérants, dirigeants effectifs ou liquidateurs fautifs.
LChim: 3 
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 3 Substances et préparations dangereuses - 1 Sont réputées dangereuses les substances et les préparations qui peuvent mettre la vie ou la santé en danger par une action physico-chimique ou toxique.
1    Sont réputées dangereuses les substances et les préparations qui peuvent mettre la vie ou la santé en danger par une action physico-chimique ou toxique.
2    Le Conseil fédéral détermine les propriétés réputées dangereuses et fixe les paramètres de dangerosité.
4 
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 4 Définitions - 1 On entend par:
1    On entend par:
a  substances: les éléments chimiques et leurs combinaisons, naturels ou issus de procédés de production; on distingue les substances existantes et les nouvelles substances:
a1  sont réputées existantes les substances désignées comme telles par le Conseil fédéral,
a2  sont réputées nouvelles toutes les autres substances;
b  principes actifs: les substances et les micro-organismes, y compris les virus, ayant une action destinée à un usage biocide ou phytosanitaire;
c  préparations: les compositions, les mélanges et les solutions constitués de deux ou plusieurs substances;
d  produits biocides: les principes actifs et les préparations qui ne sont pas des produits phytosanitaires et qui sont destinés:
d1  à repousser, à rendre inoffensifs ou à détruire des organismes nuisibles, ou à les combattre d'une autre manière, ou
d2  à empêcher ces organismes nuisibles de causer des dommages;
e  produits phytosanitaires: les principes actifs et les préparations destinés à:
e1  protéger les végétaux et les produits à base de végétaux des organismes nuisibles ou de leur action,
e2  influer sur les processus vitaux des végétaux d'une autre manière qu'un nutriment,
e3  conserver les produits à base de végétaux,
e4  détruire les plantes ou les parties de plantes indésirables, ou à
e5  influer sur une croissance indésirable de celles-ci;
f  fabricant: toute personne physique ou morale qui, à titre professionnel ou commercial, fabrique ou produit des substances et des préparations ou encore les importe à titre professionnel ou commercial;
g  notifiant: toute personne physique ou morale qui notifie de nouvelles substances à l'organe de réception des notifications ou lui soumet des dossiers concernant des substances existantes réexaminées ou des demandes d'autorisation de mise sur le marché de principes actifs ou de préparations;
h  organe de réception des notifications: le service fédéral qui reçoit notamment les notifications de nouvelles substances, les dossiers de substances existantes réexaminées, les demandes d'autorisation de mise sur le marché de principes actifs et de préparations ainsi que toute autre communication et qui coordonne les procédures et rend les décisions nécessaires;
i  mise sur le marché: la mise à la disposition de tiers et la remise à des tiers de même que l'importation à titre professionnel ou commercial;
j  utilisation: toute opération impliquant des substances ou des préparations, notamment leur production, leur importation, leur exportation, leur mise sur le marché, leur stockage, leur entreposage, leur transport, leur emploi et leur élimination.
2    Le Conseil fédéral peut préciser les définitions énoncées à l'al. 1 et tout autre terme utilisé dans la présente loi; il peut les délimiter les uns par rapport aux autres et prévoir des adaptations et des dérogations en tenant compte des nouvelles connaissances scientifiques et techniques et des développements sur le plan international.
8 
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 8 Devoir de diligence - Quiconque utilise des substances ou des préparations doit tenir compte de leurs propriétés dangereuses et prendre les mesures nécessaires à la protection de la vie et de la santé. Il doit notamment tenir compte des informations fournies à ce sujet par le fabricant.
21 
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 21 Entreposage, stockage - Les substances et les préparations dangereuses doivent être entreposées et stockées de manière sûre en fonction de leur dangerosité. Elles doivent notamment:
a  être protégées contre les atteintes extérieures dangereuses;
b  être inaccessibles aux personnes non autorisées;
c  être entreposées ou stockées de manière à empêcher toute confusion, notamment avec des denrées alimentaires, et tout usage inapproprié.
23 
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 23 Vol, perte, mise sur le marché par erreur - Le Conseil fédéral édicte des dispositions réglant la procédure à suivre en cas de vol, de perte ou de mise sur le marché par erreur de substances ou de préparations dangereuses.
25 
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 25 Mesures dans les entreprises et les établissements d'enseignement - 1 Quiconque utilise des substances ou des préparations à titre professionnel ou commercial est tenu de prendre toutes mesures utiles à la protection de la vie et de la santé du personnel et dont la nécessité a été démontrée par l'expérience, que l'état de la technique permet d'appliquer et qui sont adaptées aux conditions de l'entreprise. Sous réserve des art. 42 et 45, l'exécution de la présente disposition est régie par la loi du 13 mars 1964 sur le travail4 et par la loi du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents5.
1    Quiconque utilise des substances ou des préparations à titre professionnel ou commercial est tenu de prendre toutes mesures utiles à la protection de la vie et de la santé du personnel et dont la nécessité a été démontrée par l'expérience, que l'état de la technique permet d'appliquer et qui sont adaptées aux conditions de l'entreprise. Sous réserve des art. 42 et 45, l'exécution de la présente disposition est régie par la loi du 13 mars 1964 sur le travail4 et par la loi du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents5.
2    Les entreprises et les établissements d'enseignement dans lesquels des substances ou des préparations dangereuses sont utilisées, à titre professionnel ou commercial, doivent désigner une personne qui réponde d'une utilisation réglementaire et soit capable de fournir aux autorités d'exécution tous les renseignements nécessaires (art. 42, al. 2). Cette personne doit posséder les qualifications nécessaires tant sur le plan technique qu'en matière d'exploitation. Son nom doit être communiqué à l'autorité cantonale compétente.
50
SR 813.1 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Loi sur les produits chimiques, LChim) - Loi sur les produits chimiques
LChim Art. 50 Contraventions - 1 Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
1    Est passible d'une amende de 20 000 francs au plus quiconque, intentionnellement:16
a  enfreint les dispositions relatives au contrôle autonome (art. 5);
b  enfreint son devoir de diligence lors de l'utilisation de substances ou de préparations (art. 8, 21, 23 et 25, al. 1);
c  omet de faire les communications sur les substances et les préparations ou fournit des données inexactes (art. 18);
d  enfreint l'obligation d'identifier comme tels les animaux venimeux ou plantes toxiques (art. 19, al. 2, let. f);
e  enfreint les dispositions relatives à la publicité (art. 20);
f  refuse de reprendre des substances ou des préparations dangereuses (art. 22, al. 1);
g  enfreint l'obligation de renseigner les autorités cantonales d'exécution (art. 25, al. 2);
h  enfreint l'obligation de renseigner les autorités d'exécution ou leur fournit des indications inexactes (art. 42, al. 2);
i  contrevient à une décision à lui signifiée sous menace de la peine prévue au présent article.
2    Si l'auteur agit par négligence, la peine est l'amende.
3    S'agissant d'un acte qui n'est pas punissable en vertu de l'al. 1 ou de l'art. 49, le Conseil fédéral peut réprimer les infractions aux dispositions d'exécution:
a  par une amende de 20 000 francs au plus si l'auteur agit intentionnellement;
b  par une amende si l'auteur agit par négligence.17
4    La tentative et la complicité sont punissables.
5    et 6 ...18
LPTh: 1 
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 1 But - 1 La présente loi, en vue de protéger la santé de l'être humain et des animaux, vise à garantir la mise sur le marché de produits thérapeutiques de qualité, sûrs et efficaces.
1    La présente loi, en vue de protéger la santé de l'être humain et des animaux, vise à garantir la mise sur le marché de produits thérapeutiques de qualité, sûrs et efficaces.
2    Elle vise en outre:
a  à protéger les consommateurs de produits thérapeutiques contre la tromperie;
b  à contribuer à ce que les produits thérapeutiques mis sur le marché soient utilisés conformément à leur destination et avec modération;
c  à contribuer à ce que l'approvisionnement en produits thérapeutiques, y compris l'information et le conseil spécialisés nécessaires, soit sûr et ordonné dans tout le pays.
3    Dans l'exécution de la présente loi, notamment lors de la mise au point des ordonnances et de leur application dans chaque cas, il y a lieu de veiller à ce que:
a  la fiabilité et l'indépendance du contrôle suisse des produits thérapeutiques soient garanties;
b  la recherche et le développement dans le domaine pharmaceutique se déroulent dans des conditions favorables;
c  les acteurs en concurrence sur le marché répondent aux mêmes exigences légales de sécurité et de qualité.
2 
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 2 Champ d'application - 1 La présente loi s'applique:
1    La présente loi s'applique:
a  aux opérations en rapport avec les médicaments et dispositifs médicaux (produits thérapeutiques);
b  aux stupéfiants visés par la loi du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants5 lorsqu'ils sont utilisés comme produits thérapeutiques;
c  aux procédés thérapeutiques, tels que la thérapie génique, pour autant qu'ils aient un rapport direct avec des produits thérapeutiques; le Conseil fédéral peut édicter des dispositions particulières à ce sujet.
2    Le Conseil fédéral peut soustraire au champ d'application de la présente loi tout ou partie des dispositifs médicaux destinés aux animaux ou à un usage diagnostique vétérinaire.
3    Il peut soumettre à la présente loi des produits qui ne sont pas destinés à un usage médical mais dont le mode de fonctionnement et le profil de risque sont comparables à ceux de dispositifs médicaux.6
3 
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 3 Devoir de diligence - 1 Quiconque effectue une opération en rapport avec des produits thérapeutiques est tenu de prendre toutes les mesures requises par l'état de la science et de la technique afin de ne pas mettre en danger la santé de l'être humain et des animaux.
1    Quiconque effectue une opération en rapport avec des produits thérapeutiques est tenu de prendre toutes les mesures requises par l'état de la science et de la technique afin de ne pas mettre en danger la santé de l'être humain et des animaux.
2    Pour ce qui est des médicaments de la médecine complémentaire sans mention de l'indication, il est tenu compte de l'état de la science et de la technique ainsi que des principes de la thérapeutique concernée.9
4 
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 4 Définitions - 1 Au sens de la présente loi, on entend par:
1    Au sens de la présente loi, on entend par:
a  Médicaments: les produits d'origine chimique ou biologique destinés à agir médicalement sur l'organisme humain ou animal, ou présentés comme tels, et servant notamment à diagnostiquer, à prévenir ou à traiter des maladies, des blessures et des handicaps; le sang et les produits sanguins sont considérés comme des médicaments;
abis  médicaments avec mention de l'indication: les médicaments portant la mention, approuvée par les autorités, d'un champ d'application donné qui sont destinés à être utilisés selon les règles des sciences médicales et pharmaceutiques;
ater  médicaments de la médecine complémentaire avec mention de l'indication: les médicaments portant la mention, approuvée par les autorités, d'un champ d'application donné qui sont obtenus selon les prescriptions de fabrication de médecines complémentaires telles que l'homéopathie, la médecine anthroposophique ou la médecine asiatique traditionnelle et dont le champ d'application est défini selon les principes de la thérapeutique concernée;
ater1  il est destiné au diagnostic, à la prévention ou au traitement d'une maladie mettant en danger la vie du patient ou entraînant une invalidité chronique, qui ne touche pas plus de cinq personnes sur dix mille en Suisse au moment du dépôt de la demande,
ater2  le statut de médicament orphelin a été accordé à ce médicament ou à son principe actif dans un autre pays ayant institué un contrôle des médicaments considéré comme équivalent au sens de l'art. 13;
bdecies  dispositifs médicaux: les produits, y compris les instruments, les appareils, les équipements, les diagnostics in vitro, les logiciels, les implants, les réactifs, les matières et autres articles ou substances destinés à un usage médical, ou présentés comme tels, dont l'action principale n'est pas obtenue par un médicament;
c  Fabrication: toutes les étapes de la production des produits thérapeutiques, de l'acquisition des matériaux de base au conditionnement du produit fini en passant par la préparation, le stockage et la livraison, ainsi que les contrôles de qualité et la libération des lots;
d  Mise sur le marché: la distribution et la remise de produits thérapeutiques;
e  Distribution: le transfert ou la mise à disposition, rémunérés ou non, d'un produit thérapeutique, y compris les activités des courtiers et des agents, à l'exclusion de la remise;
f  Remise: le transfert ou la mise à disposition, rémunéré ou non, d'un produit thérapeutique prêt à l'emploi, destiné à être utilisé par l'acquéreur sur lui-même, sur autrui ou sur un animal;
fbis  prescription: décision protocolée d'un membre autorisé d'une profession médicale qui est établie conformément à l'art. 26, al. 2, pour une personne déterminée et qui confère à cette dernière un droit d'accès à des prestations médicales telles que des soins, des médicaments, des analyses ou des dispositifs médicaux;
g  Pharmacopée (Pharmacopoea Europaea et Pharmacopoea Helvetica): un recueil de prescriptions relatives à la qualité des médicaments, des excipients et de certains dispositifs médicaux;
h  nouveau principe actif: tout principe actif autorisé pour la première fois en Suisse selon la procédure ordinaire visée à l'art. 11. Les principes actifs ayant été autorisés auparavant uniquement dans les médicaments à usage humain sont considérés comme de nouveaux principes actifs s'il sont utilisés pour les médicaments à usage vétérinaire et inversement;
i  pharmacie publique: exploitation pharmaceutique qui dispose d'une autorisation cantonale, est dirigée par un pharmacien, garantit des horaires d'ouverture réguliers et offre un accès direct au public;
j  pharmacie d'hôpital: le service qui, au sein d'un établissement hospitalier, est dirigé par un pharmacien et fournit notamment des prestations pharmaceutiques aux clients de l'hôpital; pour la fabrication de produits radiopharmaceutiques visés à l'art. 9, al. 2, let. a, et al. 2bis, le service de radiopharmacie d'un hôpital équivaut à une pharmacie d'hôpital;
k  pro-pharmacie: remise de médicaments autorisée par le canton au sein d'un cabinet médical ou d'une institution ambulatoire de santé dont la pharmacie est placée sous la responsabilité professionnelle d'un médecin possédant une autorisation d'exercer.
2    Le Conseil fédéral peut, par voie d'ordonnance, délimiter les uns par rapport aux autres les autres termes utilisés dans la présente loi et les définitions énoncées à l'al. 1, les préciser et prévoir des exceptions compte tenu des dernières connaissances scientifiques et techniques ainsi que des développements sur le plan international.
3    Il peut, par voie d'ordonnance, donner aux termes visés à l'al. 1 une définition différente pour le domaine des dispositifs médicaux, à des fins d'harmonisation internationale.26
7 
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 7 Exigences en matière de fabrication - 1 Les médicaments et les excipients dont la fabrication est soumise à autorisation doivent être fabriqués conformément aux règles reconnues des Bonnes pratiques de fabrication.30
1    Les médicaments et les excipients dont la fabrication est soumise à autorisation doivent être fabriqués conformément aux règles reconnues des Bonnes pratiques de fabrication.30
2    Le Conseil fédéral précise les règles reconnues des Bonnes pratiques de fabrication. Ce faisant, il tient compte des directives et des normes reconnues sur le plan international.
29 
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 29 Exigences en matière de commerce de gros - 1 Quiconque fait le commerce de gros de médicaments doit respecter les règles reconnues des Bonnes pratiques de distribution.
1    Quiconque fait le commerce de gros de médicaments doit respecter les règles reconnues des Bonnes pratiques de distribution.
2    Le Conseil fédéral précise les règles reconnues des Bonnes pratiques de distribution. Ce faisant, il tient compte des normes et des directives reconnues sur le plan international.
86
SR 812.21 Loi fédérale du 15 décembre 2000 sur les médicaments et les dispositifs médicaux (Loi sur les produits thérapeutiques, LPTh) - Loi sur la pharmacopée
LPTh Art. 86 Crimes et délits - 1 Est passible d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire quiconque, intentionnellement:
1    Est passible d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire quiconque, intentionnellement:
a  fabrique, met sur le marché, utilise, prescrit, importe ou exporte des médicaments ou en fait le commerce à l'étranger sans l'autorisation nécessaire, en enfreignant les exigences et conditions liés à l'autorisation obtenue ou en enfreignant les devoirs de diligence visés aux art. 3, 7, 21, 22, 26, 29 et 42;
b  recourt à des antibiotiques sans respecter les restrictions ou interdictions découlant de l'art. 42a, al. 2;
c  contrevient, lorsqu'il effectue une opération en rapport avec le sang ou des produits sanguins, aux dispositions sur l'aptitude à donner du sang, sur l'obligation de faire un test, sur l'obligation d'enregistrer et d'archiver, néglige son devoir de diligence au sens de l'art. 37 ou omet de prendre les mesures de protection ou de sécurité requises;
d  met sur le marché, exporte ou utilise des dispositifs médicaux qui ne satisfont pas aux exigences de la présente loi, ou utilise des dispositifs médicaux sans que les conditions relatives aux qualifications professionnelles et à l'exploitation soient remplies;
e  contrevient au devoir de diligence visé à l'art. 48 ou néglige son obligation d'assurer la maintenance des dispositifs médicaux;
f  effectue ou fait effectuer sur l'être humain un essai clinique qui ne satisfait pas aux exigences de la présente loi;
g  contrefait, falsifie ou désigne de manière inexacte des médicaments ou des dispositifs médicaux ou s'il met sur le marché, utilise, importe ou exporte des médicaments ou des dispositifs médicaux contrefaits, falsifiés ou désignés de manière inexacte ou en fait le commerce à l'étranger;
h  contrevient à l'une des interdictions visée à l'art. 55;
i  met sur le marché des produits qui ne satisfont pas aux exigences fixées par le Conseil fédéral en vertu de l'art. 2a;
j  propose, octroie, exige ou accepte un avantage pécuniaire ou un autre avantage pour le don de tissus humains ou des cellules humaines ou utilise de tels tissus ou cellules pour fabriquer les produits visés à l'art. 2a;
k  prélève ou utilise des tissus humains ou des cellules humaines pour fabriquer les produits visés à l'art. 2a en l'absence de consentement au prélèvement.
2    Est passible d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire quiconque, dans les cas prévus à l'al. 1, let. a à g et i à k:242
3    Est passible d'une peine privative de liberté de dix ans au plus ou d'une peine pécuniaire quiconque, dans les cas prévus à l'al. 1, let. a, c, d, f, g et i à k, agit en tant que membre d'une bande se livrant de manière systématique au trafic illicite de produits thérapeutiques.243
4    Si l'auteur agit par négligence, il est puni d'une peine pécuniaire. Dans les cas de peu de gravité, une amende peut être prononcée.244
LStup: 22 
SR 812.121 Loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (Loi sur les stupéfiants, LStup) - Loi sur les stupéfiants
LStup Art. 22 - Est puni d'une amende celui qui, intentionnellement ou par négligence:
a  viole ses devoirs de diligence en tant que personne autorisée à faire le commerce de stupéfiants;
b  enfreint les dispositions relatives à la publicité pour les stupéfiants et à l'information les concernant;
c  viole l'obligation d'entreposer et de conserver;
d  enfreint une disposition d'exécution du Conseil fédéral ou du département compétent dont la violation est déclarée punissable, ou contrevient à une décision mentionnant la peine prévue dans le présent article.
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LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
81 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
OAMéd: 4 
SR 812.212.1 Ordonnance du 14 novembre 2018 sur les autorisations dans le domaine des médicaments (OAMéd)
OAMéd Art. 4 Responsabilité et bonnes pratiques de fabrication - 1 Le titulaire d'une autorisation au sens de l'art. 3 assume la responsabilité de toutes les opérations qu'il effectue.
1    Le titulaire d'une autorisation au sens de l'art. 3 assume la responsabilité de toutes les opérations qu'il effectue.
2    La fabrication de médicaments doit respecter les règles des BPF figurant à l'annexe 1 ou 2.
3    La fabrication de médicaments de la médecine complémentaire doit respecter par analogie les règles des BPF et les prescriptions spécifiques des pharmacopées reconnues par Swissmedic pour les méthodes thérapeutiques concernées.
15 
SR 812.212.1 Ordonnance du 14 novembre 2018 sur les autorisations dans le domaine des médicaments (OAMéd)
OAMéd Art. 15 Responsabilité et bonnes pratiques de distribution - 1 Le titulaire d'une autorisation au sens de l'art. 11 assume la responsabilité de toutes les activités qu'il exerce.
1    Le titulaire d'une autorisation au sens de l'art. 11 assume la responsabilité de toutes les activités qu'il exerce.
2    L'importation, l'exportation et le commerce de gros de médicaments doivent être conformes aux règles des BPD visées à l'annexe 4.4
29
SR 812.212.1 Ordonnance du 14 novembre 2018 sur les autorisations dans le domaine des médicaments (OAMéd)
OAMéd Art. 29 Aptitude à donner son sang - 1 L'aptitude à donner son sang doit être appréciée par un médecin diplômé expérimenté en matière de transfusion sanguine ou par une personne formée à cet effet et placée sous la surveillance d'un médecin diplômé.
1    L'aptitude à donner son sang doit être appréciée par un médecin diplômé expérimenté en matière de transfusion sanguine ou par une personne formée à cet effet et placée sous la surveillance d'un médecin diplômé.
2    Les donneurs doivent recevoir une information complète sur le prélèvement de sang ainsi que, avant le prélèvement, sur les risques d'infection liés aux principaux agents pathogènes, afin qu'ils renoncent à donner leur sang si le don présente un risque d'infection pour des tiers.
3    Au demeurant, les informations lors d'un prélèvement de sang sont réglées à l'annexe 5, ch. 3.
4    Doivent notamment être exclus:
a  les personnes chez lesquelles une infection par le VIH a été diagnostiquée;
b  les personnes malades du sida ou présentant des symptômes suggérant cette maladie;
c  les personnes dont le comportement entraîne un risque d'infection par le VIH;
d  les partenaires intimes des personnes visées aux let. a à c;
e  les personnes présentant un risque spécifique d'infections à prions;
f  les personnes ayant subi des greffes de transplants d'origine animale.
5    Au demeurant, l'appréciation de l'aptitude à donner son sang est réglée à l'annexe 5, ch. 1.
OCStup: 10 
SR 812.121.1 Ordonnance du 25 mai 2011 sur le contrôle des stupéfiants (OCStup) - Ordonnance sur les stupéfiants
OCStup Art. 10
1    Quiconque cultive, fabrique ou remet de substances soumises à contrôle, ou en fait le commerce, doit s'assurer à chaque transmission que le destinataire est autorisé à se les procurer.
3    Si des circonstances font présumer l'existence d'un abus, les personnes responsables procèdent aux investigations nécessaires, le cas échéant avec le concours de l'association professionnelle ou faîtière concernée ou de la personne ayant prescrit le produit, et informent immédiatement l'autorité de contrôle compétente. En pareil cas, la substance soumise à contrôle ne peut être transmise que si les investigations font apparaître que le soupçon est infondé.
4    En cas de soupçon fondé d'un abus important, les autorités cantonales informent immédiatement Swissmedic. Celui-ci rassemble les informations et les transmet à l'Office central de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants, qui fait partie de l'Office fédéral de la police, (art. 29b LStup) et à l'OFSP.
54
SR 812.121.1 Ordonnance du 25 mai 2011 sur le contrôle des stupéfiants (OCStup) - Ordonnance sur les stupéfiants
OCStup Art. 54 Conservation
1    Les substances soumises à contrôle figurant dans les tableaux a, d et e doivent être conservées à l'abri du vol.
2    Les substances soumises à contrôle figurant dans les tableaux b, c et f doivent être conservées de manière à ne pas être accessibles aux personnes non autorisées.
OChim: 3
SR 813.11 Ordonnance du 5 juin 2015 sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses (Ordonnance sur les produits chimiques, OChim) - Ordonnance sur les produits chimiques
OChim Art. 3 Substances et préparations dangereuses - Les substances et les préparations sont réputées dangereuses quand elles remplissent les critères de classification cités dans les exigences techniques de l'annexe 2, ch. 1, relatifs aux dangers physiques, aux dangers pour la santé, aux dangers pour l'environnement ou à d'autres dangers;
Répertoire ATF
137-I-273 • 141-IV-369 • 143-IV-241 • 143-IV-500 • 144-IV-362 • 145-IV-154 • 146-IV-88 • 147-IV-73
Weitere Urteile ab 2000
6B_1273/2020
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
autorité inférieure • tribunal fédéral • morphine • argovie • état de fait • fenêtre • constatation des faits • conseil d'administration • amende • directeur • question • perquisition domiciliaire • quantité • connaissance • production • loi fédérale sur les médicaments et les dispositifs médicaux • pharmacie • langue • destruction • acte d'accusation • mois • directive • accès • recours en matière pénale • lf sur la protection contre les substances et les préparations dangereuses • loi fédérale sur les stupéfiants et les substances psychotropes • marchandise • autorisation ou approbation • hameau • dispositif médical • concentration • assureur • héritier • accusation • fonction • tribunal pénal • directive • entreprise • mise en circulation • spécialiste • office fédéral de l'environnement • intéressé • condamnation • exactitude • mesure de protection • norme • frais judiciaires • violation du droit • nombre • document écrit • effet • décision • manifestation • recours joint • santé • travailleur • construction et installation • motivation de la décision • chambre • partie à la procédure • distance • pratique judiciaire et administrative • archives • participation ou collaboration • déclaration • défaut de la chose • vice de forme • conduite • direction de l'entreprise • soustraction • local professionnel • suppression • attestation • danger • risque de confusion • traitement • action pénale • montagne • nuit • moyen de preuve • conseil fédéral • importation • lausanne • ordonnance de condamnation • air • vie • exportation • cuisinier • département • vol • sécurité du droit • in dubio pro reo • condamné • comportement • qualité pour agir et recourir • aarau • conscience • nullité • avocat • qualité pour recourir • caractéristique • rencontre • début
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