Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 1383/2017
Arrêt du 8 mai 2018
Cour de droit pénal
Composition
MM. les Juges fédéraux Denys, Président,
Oberholzer et Rüedi.
Greffier : M. Graa.
Participants à la procédure
X.________,
représenté par Me Philippe Corpataux, avocat,
recourant,
contre
Ministère public de l'Etat de Fribourg,
intimé.
Objet
Arbitraire; escroquerie; faux dans les titres,
recours contre l'arrêt du Tribunal cantonal de l'Etat de Fribourg, Cour d'appel pénal, du 11 octobre 2017
(501 2017 14,15 et 16).
Faits :
A.
Par jugement du 22 novembre 2016, le Tribunal pénal de l'arrondissement de la Sarine a libéré X.________ du chef de prévention d'escroquerie, l'a condamné, pour faux dans les titres et falsification de marchandises, à une peine pécuniaire de 240 jours-amende à 50 fr. le jour, avec sursis pendant deux ans. Il a en outre ordonné la confiscation et la destruction des tableaux séquestrés.
B.
Par arrêt du 11 octobre 2017, la Cour d'appel pénal du Tribunal cantonal du canton de Fribourg, statuant sur les appels formés par X.________, par A.________ et par le ministère public contre ce jugement, a rejeté le premier et a partiellement admis les deux autres. Elle a réformé le jugement en ce sens que X.________ est libéré des chefs de prévention d'escroquerie, de faux dans les titres et de falsification de marchandises s'agissant des faits relatifs au tableau dit "B.________", et qu'il est condamné, pour escroquerie et faux dans les titres, à une peine privative de liberté de 12 mois, avec sursis pendant deux ans, peine complémentaire à la peine pécuniaire de 150 jours-amende à 50 fr. le jour, avec sursis pendant deux ans, prononcée par la cour cantonale le 16 août 2017. Elle a en outre ordonné la levée du séquestre portant sur les tableaux dits "B.________", "C.________" et "D.________" ainsi que la confiscation de ces toiles.
La cour cantonale a retenu les faits suivants.
B.a. X.________, né en 1942, a été antiquaire à E.________, avant de prendre sa retraite.
Il a fait l'objet d'une condamnation, le 16 août 2017, pour falsification de marchandises, pour le fait d'avoir remis à F.________, le 18 juin 2009, un faux tableau signé G.________, dans le cadre de la vente d'une toile faussement attribuée à H.________.
B.b. Selon déclaration authentique notariée du 21 janvier 2009, X.________ a remis à A.________ - avec lequel il avait été mis en relation en décembre 2008 par l'intermédiaire de I.________, connaissance de longue date du dernier nommé - le tableau intitulé "D.________", prétendument de J.________, dont il était le propriétaire, afin qu'il soit mis en vente pour un prix minimal de 2'000'000 fr., le produit de la vente devant être partagé entre les deux parties. I.________ a assisté à la stipulation en qualité de témoin, en l'absence d'A.________. Ce tableau était accompagné d'un certificat d'authenticité établi le 20 septembre 1986 par la galerie K.________, à L.________.
Selon déclaration authentique notariée du 21 janvier 2009, X.________ a vendu à A.________ le tableau intitulé "C.________", prétendument de M.________. I.________ a également assisté à cette stipulation à la place de l'acheteur. Ce tableau était accompagné d'un certificat d'authenticité de 1961 signé par le Dr N.________.
B.c. Les deux tableaux précités, remis à A.________ par X.________, se sont par la suite révélés être des faux.
En janvier 2009, A.________ a remis à X.________ plusieurs sommes, pour un montant total se situant entre 275'000 et 316'000 francs.
B.d. Dans le courant du mois d'octobre 2010, X.________ a remis à I.________ une aquarelle intitulée "O.________", prétendument de J.________, avec un certificat d'authenticité établi le 24 novembre 2007, signé par P.________, docteur en histoire de l'art, expert certifié. Cette remise a été consentie en garantie d'un prêt de 16'000 fr. que lui avait accordé I.________. L'aquarelle s'est révélée être un faux. Le 8 mai 2013, le prénommé a cédé à A.________ la créance de 16'000 fr. qu'il détenait contre X.________, ainsi que l'aquarelle remise en garantie.
C.
X.________ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre l'arrêt du 11 octobre 2017, en concluant, avec suite de frais et dépens, à sa réforme en ce sens qu'il est acquitté et que le tableau dit "D.________" lui est restitué. Il sollicite par ailleurs le bénéfice de l'assistance judiciaire.
Considérant en droit :
1.
Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir établi les faits de manière arbitraire.
1.1. Le Tribunal fédéral n'est pas une autorité d'appel, auprès de laquelle les faits pourraient être rediscutés librement. Il est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
142 III 364 consid. 2.4 p. 368).
1.2. La cour cantonale a exposé que, au vu des expertises figurant au dossier, les tableaux intitulés "D.________", "O.________" et "C.________" étaient des faux, comportant de fausses signatures. Le recourant devait savoir que ces tableaux n'étaient pas d'authentiques toiles de maîtres. A tout le moins devait-il s'en douter, en raison du prix payé pour ces oeuvres, soit 40'000 fr. environ pour la "C.________" prétendument de M.________, 50'000 fr. environ pour la "D.________" et 12'000 fr. environ pour la "O.________", ces deux dernières prétendument de J.________. Le recourant avait d'ailleurs discuté de l'authenticité du tableau "D.________" avec Q.________ et lui avait indiqué qu'il y avait "une possibilité pour qu'il soit bon", ce qui signifiait qu'il n'existait aucune certitude à ce sujet et qu'il n'était pas exclu que le tableau soit faux. C'est d'ailleurs ce qu'avait avoué le vendeur de cette toile à Q.________, lequel en avait fait l'acquisition pour le compte du recourant. Le vendeur en question avait du reste expédié la toile par le biais de l'entreprise R.________, sans prendre de précautions particulières ni assurer celle-ci. S'agissant de la toile "C.________", le recourant la possédait depuis longtemps sans jamais
avoir réussi à la vendre, en dépit du certificat, dont il devait bien se douter que l'expert qui l'avait établi en 1961, le Dr N.________, ne faisait pas autorité. L'autorité précédente a ajouté que si le recourant n'avait pas fait authentifier les tableaux en question par des experts agréés, c'était car il n'avait aucun espoir à cet égard. Celui-ci savait ou à tout le moins se doutait et s'accommodait de l'idée que les tableaux en question étaient des faux.
1.3. Dans une section de son mémoire de recours intitulée "en fait", le recourant livre son propre exposé des événements, en introduisant divers éléments qui ne ressortent pas de l'arrêt attaqué, sans toutefois démontrer en quoi la cour cantonale aurait arbitrairement omis de retenir ceux-ci (cf. art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
1.4. Le recourant conteste la valeur probante des expertises. Selon lui, les experts ne pouvaient se prononcer valablement sur la seule base de photographies des oeuvres. Le recourant prétend ainsi que rien ne permettrait d'affirmer que les toiles en question ne seraient pas authentiques.
Le tableau "C.________" a été examiné par le Comité M.________. Les toiles "D.________" et "O.________" ont quant à elles été soumises à l'examen de J.________ Authentification. Les experts interrogés par le ministère public ont relevé, s'agissant de ces trois tableaux, les éléments permettant d'en exclure l'authenticité. Le recourant ne discute aucune des remarques formulées à cet égard, mais se contente, par le biais d'une argumentation purement appellatoire, d'insinuer qu'un doute subsisterait. Ce faisant, il ne démontre aucunement en quoi il aurait été arbitraire, pour la cour cantonale, de se rallier aux avis des experts.
1.5. Le recourant reproche à la cour cantonale de ne pas avoir tenu compte de ses "déclarations répétées" selon lesquelles il aurait remis les oeuvres litigieuses en indiquant qu'il s'agissait de toiles "attribuées" aux maîtres en question.
L'autorité précédente a retenu que le recourant avait, par acte notarié du 16 janvier 2009, vendu à A.________ un tableau "attribué" à S.________, laissant ainsi apparaître clairement l'incertitude existant relativement à son authenticité, ce qui ressortait également du certificat accompagnant la toile. A l'inverse, cette mention ne figurait pas sur les actes notariés du 21 janvier 2009 ni sur les certificats accompagnant les tableaux "D.________" et "C.________", non plus que sur le certificat remis par le recourant avec la toile "O.________". Le recourant ne démontre pas en quoi cette appréciation serait insoutenable, mais se borne à affirmer, de manière purement appellatoire, qu'il aurait fait mention de cette réserve auprès de ses cocontractants.
1.6. Compte tenu de ce qui précède, le grief doit être rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
Le recourant reproche à la cour cantonale de l'avoir condamné pour escroquerie.
2.1. L'art. 146 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 146 - 1 Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
2 | La pena è una pena detentiva da sei mesi a dieci anni se il colpevole fa mestiere della truffa.206 |
3 | La truffa a danno di un congiunto o di un membro della comunione domestica è punita soltanto a querela di parte. |
Il y a tromperie astucieuse, au sens de l'art. 146
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 146 - 1 Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, inganna con astuzia una persona affermando cose false o dissimulando cose vere, oppure ne conferma subdolamente l'errore inducendola in tal modo ad atti pregiudizievoli al patrimonio proprio o altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria. |
2 | La pena è una pena detentiva da sei mesi a dieci anni se il colpevole fa mestiere della truffa.206 |
3 | La truffa a danno di un congiunto o di un membro della comunione domestica è punita soltanto a querela di parte. |
2.2. La cour cantonale a exposé que les déclarations des parties divergeaient concernant la nature des opérations effectuées. Le recourant avait soutenu avoir vendu une toile de S.________ ainsi que la "C.________" pour 275'000 fr., tandis qu'A.________ avait indiqué avoir versé à l'intéressé la somme de 316'000 fr. à titre de prêt pour une durée de trois mois, en échange de sa participation dans la vente du tableau "D.________", les deux autres toiles lui ayant été remises contre un franc symbolique. Selon l'autorité précédente, cette divergence n'était pas déterminante, dès lors qu'A.________ avait, quoi qu'il en soit, versé au recourant une somme comprise entre 275'000 et 316'000 francs. Ce dernier avait fait miroiter au prénommé un juteux bénéfice en cas de vente de la "D.________", le déterminant ainsi à lui verser de l'argent. S'agissant de la "O.________", le recourant avait prétendu l'avoir vendue pour 12'000 fr. à I.________. Or, même si ce tableau n'avait pas garanti un prêt mais avait été vendu, comme le soutenait le recourant, ce dernier avait obtenu de l'argent de I.________ en échange de cette prétendue toile de J.________.
La cour cantonale a par ailleurs indiqué que le recourant avait remis à ses deux cocontractants des certificats d'authenticité accompagnant les toiles. Selon elle, A.________ - qui n'était pas un spécialiste d'art et qui n'avait jamais effectué d'opération dans ce domaine - pouvait se fier à un tel document. Il en allait de même s'agissant de I.________, pour qui la "O.________" ne faisait que garantir un prêt, si bien que le certificat d'authenticité devait suffire à endormir sa méfiance. De tels titres étaient, pour la cour cantonale, aptes à garantir l'origine d'une oeuvre, puisque leur but était précisément de prévenir les fraudes. En conséquence, A.________ et I.________ pouvaient en toute bonne foi se fier à ces documents remis par le recourant. Ce dernier avait par ailleurs fourni une police d'assurance-chose à A.________. Celle-ci faisait état d'une prime annuelle de 19'931 fr. 60 pour cinq tableaux entreposés dans une chambre forte à la banque et assurés pour une valeur de 17'350'000 francs. Le recourant avait en outre établi et signé un document intitulé "Valeur des oeuvres figurant ci-dessous", dans lequel il estimait la prétendue toile de S.________ "B.________" à 850'000 fr. et la "C.________" à 700'000 francs. Mise
en relation avec ce document, la police d'assurance était de nature à inspirer confiance à un acheteur. Le recourant s'était gardé de révéler à A.________ et à I.________ les prix payés pour acquérir les toiles litigieuses, ou encore le fait que les prétendus tableaux de J.________ avaient été achetés sur Internet. Il ne leur avait pas non plus avoué que certains tableaux se trouvant chez lui n'étaient pas authentiques. Selon l'autorité précédente, A.________ faisait confiance au recourant, car il s'agissait d'un antiquaire ayant pignon sur rue et dont I.________ avait, à sa demande, vérifié la probité, notamment auprès de F.________, qui possédait également des toiles de maîtres et avec lequel celui-ci faisait affaires. A.________ avait déclaré qu'à l'époque des faits, 300'000 fr. ne représentaient pas beaucoup d'argent pour lui, de sorte qu'il avait prêté cette somme au recourant dans l'idée de réaliser une bonne affaire avec la vente de la "D.________". En définitive, pour l'autorité précédente, on ne pouvait reprocher à A.________ et à I.________ d'avoir fait preuve de légèreté dans le cadre des transactions impliquant les tableaux litigieux. Le recourant avait astucieusement trompé les prénommés en leur faisant accroire - par
la production de certificats d'authenticité et de la police d'assurance, ainsi qu'en taisant certains éléments qu'il était le seul à connaître - que les toiles étaient authentiques, alors que lui-même devait, à tout le moins, nécessairement nourrir des doutes à ce sujet.
2.3. L'argumentation du recourant est irrecevable dans la mesure où elle s'écarte de l'état de fait de la cour cantonale, dont il n'a pas démontré l'arbitraire (cf. consid. 1 supra). Il en va ainsi lorsque celui-ci prétend que les toiles litigieuses pourraient être authentiques, qu'il aurait expressément émis des réserves s'agissant de leur authenticité auprès d'A.________ et de I.________, ou qu'il n'aurait lui-même jamais douté de l'authenticité des tableaux, ces deux dernières allégations n'apparaissant au demeurant guère compatibles.
Le recourant prétend qu'il serait courant, dans le monde des affaires, de ne pas révéler, à un acheteur potentiel, le prix d'achat de la marchandise. Or, la cour cantonale n'a pas considéré qu'il s'agissait en tant que tel d'un comportement astucieux, mais que l'astuce avait consisté à remettre des certificats d'authenticité aux acheteurs, ainsi que d'autres documents évoquant une valeur considérable des oeuvres, tout en taisant leur prix d'achat dérisoire pour de prétendues toiles de maîtres ainsi que les circonstances de leur acquisition - notamment par l'achat sur Internet ou à un vendeur émettant lui-même des réserves concernant l'authenticité d'une oeuvre expédiée ensuite par colis postal -, soit tous les éléments qui auraient éveillé des soupçons chez les intéressés.
Le recourant soutient encore que l'astuce serait exclue en raison de la co-responsabilité d'A.________. Ce dernier, en obtenant des toiles chez un antiquaire dont il avait fait vérifier la probité en prenant des renseignements auprès d'un client amateur d'art, en recevant des certificats d'authenticité et en se faisant présenter une police d'assurance portant sur des tableaux d'une valeur de plusieurs millions de francs, n'avait toutefois pas à procéder à de plus amples vérifications. Il n'apparaît pas, en effet, que le prénommé aurait fait preuve d'une imprudence particulière en la matière, compte tenu des documents qui lui étaient présentés. Le fait qu'il soit un "homme d'affaires internationales expérimenté" n'y change rien, dès lors que l'intéressé ne connaissait pas le marché de l'art.
Le recourant soutient encore, en reprenant à son compte les déclarations d'A.________ qu'il a par ailleurs contestées, que l'élément constitutif de l'enrichissement illégitime ferait défaut s'agissant de la "C.________", puisque cette toile aurait été remise au prénommé contre un franc symbolique. Toutefois, comme l'a exposé la cour cantonale, cette toile a été remise à A.________ dans le cadre d'une même opération, conclue devant notaire le 21 janvier 2009, visant, pour le recourant, à obtenir de l'argent de la part d'A.________. Dans ce contexte, le prénommé n'avait aucune raison de recevoir gracieusement une toile de M.________ de la part du recourant, qu'il ne connaissait pas. Cette opération ne pouvait que s'inscrire dans le cadre de l'accord au terme duquel une somme devait être remise au recourant, moyennant quoi la "D.________" pourrait être éventuellement vendue, notamment au profit d'A.________. Ainsi, quel que fût l'accord conclu entre les intéressés, les deux transactions litigieuses visaient de toute manière, pour le recourant, à se procurer un enrichissement illégitime.
Compte tenu de ce qui précède, la cour cantonale n'a pas violé le droit fédéral en condamnant le recourant pour escroquerie.
3.
Le recourant reproche à l'autorité précédente de l'avoir condamné pour faux dans les titres. Son grief repose cependant intégralement sur sa propre version des événements, alors qu'il a échoué à démontrer que l'état de fait de la cour cantonale serait arbitraire (cf. consid. 1 supra). Ainsi, il ressort de l'arrêt attaqué que le recourant savait, ou se doutait à tout le moins, que les tableaux litigieux étaient des faux et non, comme il le soutient, qu'il aurait été persuadé de leur authenticité.
Pour le reste, le recourant ne développe aucun grief répondant aux exigences de motivation de l'art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 251 - 1. Chiunque, al fine di nuocere al patrimonio o ad altri diritti di una persona o di procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, |
|
1 | Chiunque, al fine di nuocere al patrimonio o ad altri diritti di una persona o di procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
4.
L'argumentation que le recourant consacre au chef de prévention de falsification de marchandises est sans objet, dès lors que celui-ci n'a pas été condamné pour cette infraction par la cour cantonale.
Enfin, le recourant se contente d'indiquer que la "D.________", dont la confiscation a été ordonnée par la cour cantonale, devrait lui être restituée. Il ne développe cependant, sur ce point, aucun grief répondant aux exigences de motivation de l'art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
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1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
5.
Le recours doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. Comme il était dénué de chances de succès, la demande d'assistance judiciaire doit également être rejetée (art. 64 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
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1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili. |
3 | La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute. |
4 | Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 65 Spese giudiziarie - 1 Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
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1 | Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
2 | La tassa di giustizia è stabilita in funzione del valore litigioso, dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. |
3 | Di regola, il suo importo è di: |
a | 200 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | 200 a 100 000 franchi nelle altre controversie. |
4 | È di 200 a 1000 franchi, a prescindere dal valore litigioso, nelle controversie: |
a | concernenti prestazioni di assicurazioni sociali; |
b | concernenti discriminazioni fondate sul sesso; |
c | risultanti da un rapporto di lavoro, sempreché il valore litigioso non superi 30 000 franchi; |
d | secondo gli articoli 7 e 8 della legge del 13 dicembre 200223 sui disabili. |
5 | Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale federale può aumentare tali importi, ma al massimo fino al doppio nei casi di cui al capoverso 3 e fino a 10 000 franchi nei casi di cui al capoverso 4. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
La demande d'assistance judiciaire est rejetée.
3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1'200 fr., sont mis à la charge du recourant.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal de l'Etat de Fribourg, Cour d'appel pénal.
Lausanne, le 8 mai 2018
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Denys
Le Greffier : Graa