Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 782/2020
Arrêt du 7 janvier 2021
Cour de droit pénal
Composition
Mme et MM. les Juges fédéraux
Jacquemoud-Rossari, Présidente, Muschietti et Hurni.
Greffière : Mme Thalmann.
Participants à la procédure
A.________,
représenté par Me Géraldine Vonmoos, avocate,
recourant,
contre
1. Ministère public de la République et canton de Genève,
2. B.B.________,
représenté par Me Kevin Saddier, avocat,
intimés.
Objet
Rixe; lésions corporelles simples; arbitraire, droit d'être entendu, présomption d'innocence,
recours contre l'arrêt de la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre pénale d'appel et de révision, du 20 mai 2020 (AARP/180/2020 [P/16858/2017]).
Faits :
A.
Par jugement du 7 octobre 2019, le Tribunal de police du canton de Genève a reconnu A.________ coupable de rixe et de lésions corporelles simples et l'a condamné à une peine pécuniaire de 60 jours-amende assortie du sursis pendant trois ans.
B.
Par arrêt du 20 mai 2020, la Chambre pénale d'appel et de révision de la Cour de justice genevoise a partiellement admis l'appel formé par A.________ contre ce jugement et l'a réformé en ce sens que le prénommé est condamné pour rixe et lésions corporelles simples à une peine pécuniaire de 40 jours-amende à 30 fr. le jour avec sursis pendant deux ans. Elle a également renvoyé B.B.________ à agir par la voie civile.
La cour cantonale a retenu les faits suivants:
B.a. Le 17 août 2017, vers 1h30 du matin, B.B.________ discutait avec deux amies de A.________, en insistant lourdement pour qu'elles prennent un verre avec son groupe d'amis, ce qu'elles ont refusé. A.________ est arrivé à vélo pendant cette discussion et est intervenu pour demander à B.B.________ de laisser les jeunes femmes tranquilles. Le ton est rapidement monté entre eux, et ils en sont venus aux mains; si B.B.________ a poussé son antagoniste au niveau de la poitrine, il ressort des témoignages et déclarations recueillis que c'est A.________ qui a porté le premier coup, au visage de B.B.________, lui ouvrant la lèvre et le faisant chuter au sol. Des échanges de coups ont suivi.
B.b. Le déroulement de la bagarre est confus, étant notamment relevé que les témoignages et déclarations des protagonistes sont tous contredits sur l'un ou l'autre point par la teneur des images de vidéo-surveillance. La cour cantonale a retenu comme établi qu'à un moment donné, C.B.________ est intervenu pour soutenir son frère et a porté un coup à A.________, puis, peu après, un coup à la tête au moyen d'une barre de fer. En se relevant, A.________ a réussi à s'emparer de la barre de fer, mais n'a porté aucun coup avec; il s'est saisi d'une barrière de sécurité, étant relevé que s'il affirme l'avoir fait pour se protéger, ce geste, qui n'apparaît pas sur les images versées à la procédure, a été perçu par un témoin comme relançant la bagarre alors qu'elle s'achevait. A.________ a finalement chuté au sol, où les frères B.________ lui ont encore donné des coups, lui faisant perdre connaissance avant de quitter les lieux.
B.c. Les trois protagonistes ont fait l'objet, dans les heures qui ont suivi, de constats de lésions par le Centre Universitaire de Médecine Légale (CURML). Ils présentaient les lésions suivantes, pouvant entrer chronologiquement avec les faits décrits et qui n'avaient pas mis en danger la vie des expertisés.
B.c.a. B.B.________:
- des ecchymoses au niveau de la joue gauche et de l'avant-bras droit;
- deux plaies croûteuses respectivement au niveau de la lèvre inférieure gauche et de l'angle buccal gauche, avec ulcération de la muqueuse buccale dans leur continuité;
- des dermabrasions au niveau de l'abdomen à droite, du coude droit, de l'avant-bras gauche et des jambes.
L'ensemble du tableau lésionnel était compatible avec une hétéro-agression, tel que relaté par l'expertisé, soit une bagarre avec notamment réception d'un coup de poing au niveau de la mâchoire à gauche.
B.c.b. C.B.________:
- des ecchymoses au niveau des cuisses;
- des dermabrasions croûteuses au niveau du cuir chevelu, du membre supérieur droit et du 4ème doigt à gauche.
Le tableau lésionnel était compatible avec une bagarre, telle que relatée par l'expertisé.
B.c.c. A.________:
- deux plaies suturées, à bord irréguliers, au niveau du cuir chevelu;
- des ecchymoses au niveau du cuir chevelu, du visage et du membre supérieur droit et de la jambe droite;
- des dermabrasions au niveau du cuir chevelu, du visage et du membre supérieur droit, de la main gauche et de la jambe gauche.
Les cliniciens ont en outre constaté une fracture intra-articulaire de la base de la deuxième phalange de l'index droit. La relecture du CT-scanner, effectué aux urgences des HUG le 17 août 2017, a par ailleurs mis en évidence :
- une solution de continuité et un hématome des parties molles de la région frontale droite;
- une solution de continuité et un hématome des parties molles de la région pariétale médiane postérieure.
La présence de deux zones distinctes de tuméfaction hématique parlait en faveur d'au minimum deux coups reçus. Une recherche toxicologique effectuée à 03h05 avait montré la présence d'alcool éthylique dans le sang de A.________, à raison de 20 mmol/l, correspondant à 0.92 g/kg.
L'ensemble du tableau lésionnel était compatible avec une hétéro-agression, telle que relatée par l'expertisé, avec notamment des coups portés avec les pieds et/ou un/des objet/s contondant/s (tels qu'une barre métallique ou une bouteille intacte par exemple) au niveau de la tête et du visage.
A.________ a été en arrêt de travail à 100 % entre le 12 septembre 2017 et le 25 février 2018.
B.d. Les frères B.________ ont fait l'objet d'ordonnances pénales entrées en force. B.B.________ a été condamné, pour rixe et violation grave des règles de la circulation routière, à une peine pécuniaire de 120 jours-amende, assortie du sursis et d'une amende de 1'200 francs. C.B.________ a été condamné, pour rixe, à une peine pécuniaire de 90 jours-amende, assortie du sursis et d'une amende de 1'260 francs.
C.
A.________ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre l'arrêt du 20 mai 2020. Il conclut, avec suite de frais et dépens, à sa réforme en ce sens qu'il est acquitté des infractions de rixe et de lésions corporelles simples et que les objets figurant sous chiffres 1 à 3 de l'inventaire du 17 août 2017 lui sont restitués. Subsidiairement, il conclut à l'annulation de l'arrêt attaqué et au renvoi de la cause à l'autorité précédente pour nouvelle décision dans le sens des considérants. Il sollicite par ailleurs le bénéfice de l'assistance judiciaire.
Considérant en droit :
1.
Le recourant se plaint d'une violation du droit d'être entendu, sous forme de défaut de motivation du jugement cantonal. Il fait grief à la cour cantonale d'avoir admis la réalisation de lésions corporelles simples " sans autre justification ". Il lui reproche également de ne pas s'être prononcée sur le grief qu'il avait invoqué relatif à son intention de participer à une rixe. Enfin, il estime qu'elle a admis sans autre motivation qu'il avait eu une attitude active pendant la bagarre.
1.1. Le droit d'être entendu implique pour l'autorité l'obligation de motiver sa décision, afin que le destinataire puisse la comprendre, l'attaquer utilement s'il y a lieu et afin que l'autorité de recours puisse exercer son contrôle. Le juge doit ainsi mentionner, au moins brièvement, les motifs qui l'ont guidé et sur lesquels il a fondé sa décision, de manière à ce que l'intéressé puisse se rendre compte de la portée de celle-ci et l'attaquer en connaissance de cause (ATF 143 IV 40 consid. 3.4.3 p. 46; 142 I 135 consid. 2.1 p. 145). Il n'est pas tenu de discuter tous les arguments soulevés par les parties, mais peut se limiter à l'examen des questions décisives pour l'issue du litige (ATF 142 II 154 consid. 4.2 p. 157; 139 IV 179 consid. 2.2 p. 183). Dès lors que l'on peut discerner les motifs qui ont guidé la décision de l'autorité, le droit à une décision motivée est respecté, même si la motivation présentée est erronée (ATF 141 V 557 consid. 3.2.1 p. 565).
1.2. En l'espèce, la cour cantonale a expliqué pourquoi elle retenait la qualification juridique de lésions corporelles simples, en se référant notamment aux lésions constatées par le CURML et à la force du coup reçu par la victime, ainsi que les motifs pour lesquels elle excluait les simples voies de fait (cf. infra consid. 3.2). S'agissant de la question de l'intention du recourant de participer à la rixe, la cour cantonale n'a pas ignoré le grief soulevé par le recourant, selon lequel il avait été loin de se douter que l'intimé était accompagné de son frère. Elle a en effet rappelé que le fait qu'un troisième protagoniste n'ait pas été présent au début de la bagarre ne modifiait pas la qualification de rixe. Enfin, en ce qui concerne l'attitude du recourant, la cour cantonale a expliqué que celui-ci ne s'était pas contenté de repousser une attaque, qu'il avait porté le premier coup et qu'il ressortait des images de vidéo-surveillance qu'il se dirigeait clairement vers ses adversaires, ce qui reflétait bien un comportement actif.
La cour cantonale a dès lors suffisamment expliqué les raisons pour lesquelles elle a retenu l'infraction de lésions corporelles simples et considéré que le recourant avait adopté un comportement actif lors de la bagarre. Le grief doit être rejeté.
2.
Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir apprécié les preuves et établi les faits de manière arbitraire. Il se plaint en outre, à cet égard, d'une violation du principe "in dubio pro reo".
2.1. Le Tribunal fédéral n'est pas une autorité d'appel, auprès de laquelle les faits pourraient être rediscutés librement. Il est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
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1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
droits fondamentaux, dont l'interdiction de l'arbitraire, que s'ils ont été invoqués et motivés de manière précise (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
La présomption d'innocence, garantie par les art. 10
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 10 Unschuldsvermutung und Beweiswürdigung - 1 Jede Person gilt bis zu ihrer rechtskräftigen Verurteilung als unschuldig. |
|
1 | Jede Person gilt bis zu ihrer rechtskräftigen Verurteilung als unschuldig. |
2 | Das Gericht würdigt die Beweise frei nach seiner aus dem gesamten Verfahren gewonnenen Überzeugung. |
3 | Bestehen unüberwindliche Zweifel an der Erfüllung der tatsächlichen Voraussetzungen der angeklagten Tat, so geht das Gericht von der für die beschuldigte Person günstigeren Sachlage aus. |
critiquées en référence au principe "in dubio pro reo", celui-ci n'a pas de portée plus large que l'interdiction de l'arbitraire (ATF 145 IV 154 consid. 1.1 p. 155 s. et les références citées).
2.2. Dans une première partie de son mémoire de recours intitulée " En fait " (p. 4 ss), le recourant expose sa propre version des événements, en introduisant divers éléments qui ne ressortent pas de l'arrêt attaqué, sans toutefois démontrer en quoi la cour cantonale aurait arbitrairement omis de retenir ceux-ci (cf. art. 97 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
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1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
2.3. Le recourant reproche à la cour cantonale de ne pas avoir tenu compte de plusieurs témoignages et déclarations à décharge.
2.3.1. Il fait d'abord grief à la cour cantonale de ne pas avoir retenu, sur la base des témoignages de D.________ et de E.________, qu'après avoir reçu un violent coup de tesson de bouteille à l'arrière de sa tête qui a provoqué un saignement important, il aurait compressé sa plaie à l'aide de son tee-shirt, marquant ainsi " une scission temporelle quant à la suite des événements " (mémoire de recours, p. 11).
Par son argumentation, le recourant présente sa propre appréciation des preuves, en se fondant sur divers éléments qui ne ressortent pas du jugement attaqué, sans démontrer en quoi ceux-ci auraient été arbitrairement omis. Il ne démontre en particulier pas en quoi un saignement à la tête qu'il aurait essayé d'arrêter serait de nature à influer sur le sort de la cause, étant relevé qu'il ressort des faits constatés par la cour cantonale que le fait que le recourant - après s'être relevé - a saisi une barrière de sécurité a été perçu par un témoin comme relançant la bagarre alors que celle-ci s'achevait. Le grief est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.3.2. Le recourant reproche encore à la cour cantonale d'avoir passé sous silence le témoignage de F.________. Il ne démontre cependant pas en quoi ce témoignage serait déterminant sur l'issue du litige, se contentant de soutenir que celui-ci serait pertinent pour apprécier la distance, non négligeable, entre les individus de la première altercation et C.B.________, qui se trouvait aux côtés du témoin, ce qui serait " fondamental pour juger de l'intention [du recourant] de participer à une rixe " (mémoire de recours, p. 11 s). Insuffisamment motivé, son grief est irrecevable.
2.3.3. Enfin, c'est en vain que le recourant soutient que la cour cantonale a arbitrairement omis les déclarations de C.B.________ lequel se serait excusé, aurait qualifié les faits de grave et se serait déclaré prêt à indemniser la victime. En effet, il ne démontre pas en quoi ces éléments - qui ne ressortent pas de l'arrêt attaqué - seraient de nature à modifier sa condamnation pour rixe et lésions corporelles simples.
2.4. Le recourant reproche ensuite à la cour cantonale de ne pas avoir décrit les images de vidéo-surveillance versées à la procédure dans son jugement. Il invoque le fait que celles-ci démontrent clairement l'acharnement dont il a fait l'objet et ne montrent pas qu'il aurait infligé des coups.
Contrairement à ce que soutient le recourant, la cour cantonale n'a pas passé sous silence cet élément de preuve. Elle a retenu que les images de vidéo-surveillance étaient de qualité médiocre et ne permettaient pas de distinguer si le recourant portait des coups à ses adversaires mais uniquement que celui-ci se dirigeait clairement vers ceux-ci, ce qui confirmait un comportement actif de sa part. Elle a également rappelé que la scène n'était pas filmée en intégralité et que seule la fin de la bagarre apparaissait dans le champ de la caméra.
Le recourant ne démontre pas en quoi cette appréciation serait arbitraire ni quels faits auraient arbitrairement été omis, étant précisé que les éléments qu'il invoque - en particulier les coups qui lui ont été infligés par l'intimé et son frère alors qu'il était à terre - ne conduisent pas à nier sa participation à la rixe (cf. arrêt attaqué, p. 11). Par ailleurs, la cour cantonale a tenu compte de ces éléments en retenant que l'intimé et son frère avaient clairement pris le dessus et s'étaient acharnés sur le recourant, lui occasionnant des lésions autrement plus graves que celles qu'ils ont subies et en concluant ainsi que le rôle du recourant dans la rixe devait être qualifié de moins important que celui des deux autres participants.
Le grief du recourant est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.5. Le recourant fait grief à la cour cantonale d'avoir passé sous silence le fait que, dans l'ordonnance sur opposition du 11 septembre 2018, le ministère public a conclu, à titre subsidiaire, à ce que les frais de procédure soient mis à sa charge en cas d'acquittement. Il se contente cependant de dire que le principe de la présomption d'innocence " commandait de prendre en considération cet élément " sans expliquer en quoi celui-ci serait de nature à influer sur le sort de la cause (art. 97 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
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1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
2.6. Le recourant reproche à la cour cantonale de ne pas avoir pris en considération une photo de sa main gauche, qu'il aurait utilisée " pour repousser l'attaque dont il se sentait victime ", ainsi que le fait qu'il mesure 192 cm et pèse 105 kilos. Il estime que la cour cantonale a arbitrairement retenu que le coup porté à l'intimé était un coup de poing donné avec une certaine force et soutient que, s'il avait utilisé sa force ainsi que sa main droite, les lésions provoquées par le coup de poing auraient été beaucoup plus graves.
Le recourant se contente d'opposer sa propre appréciation à celle de la cour cantonale, qui a retenu sans arbitraire que la chute de l'intimé à réception du coup confirmait que celui-ci avait été porté avec une indéniable force. Au demeurant, on ne voit pas en quoi le fait que le recourant ait une grosse carrure ou que les lésions qu'il a causées auraient pu être plus graves serait de nature à établir la faible intensité du coup porté au visage de l'intimé.
2.7. Sur le vu de ce qui précède, la cour cantonale n'a pas versé dans l'arbitraire ni violé le principe ''in dubio pro reo'' en concluant que le recourant avait commis les faits qui lui sont reprochés.
3.
Le recourant critique sa condamnation pour lésions corporelles simples (art. 123
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 123 - 1. Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
|
1 | Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Der Täter wird von Amtes wegen verfolgt,176 |
3.1. L'art. 123
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 123 - 1. Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
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1 | Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Der Täter wird von Amtes wegen verfolgt,176 |
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 122 - Mit Freiheitsstrafe von einem Jahr bis zu zehn Jahren wird bestraft, wer vorsätzlich: |
|
a | einen Menschen lebensgefährlich verletzt; |
b | den Körper, ein wichtiges Organ oder Glied eines Menschen verstümmelt oder ein wichtiges Organ oder Glied unbrauchbar macht, einen Menschen bleibend arbeitsunfähig, gebrechlich oder geisteskrank macht, das Gesicht eines Menschen arg und bleibend entstellt; |
c | eine andere schwere Schädigung des Körpers oder der körperlichen oder geistigen Gesundheit eines Menschen verursacht. |
Les voies de fait, réprimées par l'art. 126
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 126 - 1 Wer gegen jemanden Tätlichkeiten verübt, die keine Schädigung des Körpers oder der Gesundheit zur Folge haben, wird, auf Antrag, mit Busse bestraft. |
|
1 | Wer gegen jemanden Tätlichkeiten verübt, die keine Schädigung des Körpers oder der Gesundheit zur Folge haben, wird, auf Antrag, mit Busse bestraft. |
2 | Der Täter wird von Amtes wegen verfolgt, wenn er die Tat wiederholt begeht: |
a | an einer Person, die unter seiner Obhut steht oder für die er zu sorgen hat, namentlich an einem Kind; |
b | an seinem Ehegatten während der Ehe oder bis zu einem Jahr nach der Scheidung; oder |
bbis | an seiner eingetragenen Partnerin oder seinem eingetragenen Partner während der Dauer der eingetragenen Partnerschaft oder bis zu einem Jahr nach deren Auflösung; oder |
c | an seinem hetero- oder homosexuellen Lebenspartner, sofern sie auf unbestimmte Zeit einen gemeinsamen Haushalt führen und die Tat während dieser Zeit oder bis zu einem Jahr nach der Trennung begangen wurde.184 |
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 126 - 1 Wer gegen jemanden Tätlichkeiten verübt, die keine Schädigung des Körpers oder der Gesundheit zur Folge haben, wird, auf Antrag, mit Busse bestraft. |
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1 | Wer gegen jemanden Tätlichkeiten verübt, die keine Schädigung des Körpers oder der Gesundheit zur Folge haben, wird, auf Antrag, mit Busse bestraft. |
2 | Der Täter wird von Amtes wegen verfolgt, wenn er die Tat wiederholt begeht: |
a | an einer Person, die unter seiner Obhut steht oder für die er zu sorgen hat, namentlich an einem Kind; |
b | an seinem Ehegatten während der Ehe oder bis zu einem Jahr nach der Scheidung; oder |
bbis | an seiner eingetragenen Partnerin oder seinem eingetragenen Partner während der Dauer der eingetragenen Partnerschaft oder bis zu einem Jahr nach deren Auflösung; oder |
c | an seinem hetero- oder homosexuellen Lebenspartner, sofern sie auf unbestimmte Zeit einen gemeinsamen Haushalt führen und die Tat während dieser Zeit oder bis zu einem Jahr nach der Trennung begangen wurde.184 |
La distinction entre lésions corporelles et voies de fait peut s'avérer délicate, notamment lorsque l'atteinte s'est limitée à des meurtrissures, des écorchures, des griffures ou des contusions. Ainsi, une éraflure au nez avec contusion a été considérée comme une voie de fait, tout comme une meurtrissure au bras et une douleur à la mâchoire sans contusion. En revanche, un coup de poing au visage donné avec une violence brutale propre à provoquer d'importantes meurtrissures, voire une fracture de la mâchoire, des dents ou de l'os nasal, a été qualifié de lésion corporelle; il en a été de même de nombreux coups de poing et de pied provoquant chez l'une des victimes des marques dans la région de l'oeil et une meurtrissure de la lèvre inférieure et chez l'autre une meurtrissure de la mâchoire inférieure, une contusion des côtes, des écorchures de l'avant-bras et de la main (ATF 134 IV 189 consid. 1.3 et l'arrêt cité).
Dans les cas limites, il faut tenir compte de l'importance de la douleur provoquée, afin de déterminer s'il s'agit de lésions corporelles simples ou de voies de fait (ATF 134 IV 189 consid. 1.3 p. 192). Comme les notions de voies de fait et d'atteinte à l'intégrité corporelle, qui sont déterminantes pour l'application des art. 123
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 123 - 1. Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
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1 | Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Der Täter wird von Amtes wegen verfolgt,176 |
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 126 - 1 Wer gegen jemanden Tätlichkeiten verübt, die keine Schädigung des Körpers oder der Gesundheit zur Folge haben, wird, auf Antrag, mit Busse bestraft. |
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1 | Wer gegen jemanden Tätlichkeiten verübt, die keine Schädigung des Körpers oder der Gesundheit zur Folge haben, wird, auf Antrag, mit Busse bestraft. |
2 | Der Täter wird von Amtes wegen verfolgt, wenn er die Tat wiederholt begeht: |
a | an einer Person, die unter seiner Obhut steht oder für die er zu sorgen hat, namentlich an einem Kind; |
b | an seinem Ehegatten während der Ehe oder bis zu einem Jahr nach der Scheidung; oder |
bbis | an seiner eingetragenen Partnerin oder seinem eingetragenen Partner während der Dauer der eingetragenen Partnerschaft oder bis zu einem Jahr nach deren Auflösung; oder |
c | an seinem hetero- oder homosexuellen Lebenspartner, sofern sie auf unbestimmte Zeit einen gemeinsamen Haushalt führen und die Tat während dieser Zeit oder bis zu einem Jahr nach der Trennung begangen wurde.184 |
3.2. En l'espèce, la cour cantonale a retenu que le recourant avait infligé le premier un coup au visage de l'intimé dans un contexte de dispute verbale alors qu'il était sous l'influence de l'alcool. Elle a jugé que les lésions occasionnées, et constatées par le CURML, confirmaient la qualification de lésion corporelle. Elle a considéré que les deux plaies croûteuses au niveau de la lèvre inférieure gauche et de l'angle buccal gauche, qui impliquaient une rupture des vaisseaux sanguins, suffisaient à écarter la simple voie de fait. En outre, elle a retenu que la chute de l'intimé à réception du coup confirmait que celui-ci avait été porté avec une indéniable force (arrêt attaqué, consid. 2.4.1).
3.3. Le recourant reproche à la cour cantonale de ne pas avoir tenu compte de la faible intensité du coup porté ni de la douleur provoquée par celui-ci. S'agissant de l'intensité du coup, il se contente de substituer son appréciation à celle de la cour cantonale sans démontrer en quoi celle-ci serait arbitraire (cf. supra consid. 2.6). Pour le surplus, comme l'a relevé la cour cantonale, il importe peu que l'intimé n'ait pas produit de certificat médical dans le cadre de la procédure et qu'il ne se soit pas plaint de douleurs persistantes, dès lors que la cour cantonale s'est fondée sur les lésions constatées chez l'intimé par le CURML peu après les faits pour qualifier celles-ci de lésions corporelles simples.
C'est également en vain que le recourant soutient que le fait que l'intimé ne se soit pas présenté à l'audience de jugement et n'y ait pas été représenté serait de nature à exclure la qualification de lésions corporelles. A cet égard, il ne peut rien tirer de l'arrêt 6B 619/2013, dont il prévaut, dès lors que, dans cette affaire, l'intimé n'avait pas seulement renoncé à ses conclusions civiles mais avait également expressément admis par écrit que les ecchymoses et dermabrasions qu'il avait subies s'apparentaient plus à des voies de fait qu'à des lésions corporelles (cf. arrêt 6B 619/2013 du 2 septembre 2013 consid. 2.2).
Enfin, en tant que le recourant soutient qu'en l'absence d'hématomes indiquant la rupture de vaisseaux sanguins ou d'une quelconque fracture par exemple, seules des voies de faits auraient dû être retenues, il ne fait qu'opposer sa propre appréciation à celle de la cour cantonale et ne démontre pas en quoi cette dernière aurait violé le droit fédéral.
3.4. En conséquence et compte tenu de la marge d'appréciation laissée au juge du fait, la cour cantonale n'a pas abusé de ce pouvoir en admettant l'existence de lésions corporelles simples à l'exclusion de voies de fait.
4. Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir nié l'existence d'une attaque illicite et imminente au sens de l'art. 15
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 15 - Wird jemand ohne Recht angegriffen oder unmittelbar mit einem Angriff bedroht, so ist der Angegriffene und jeder andere berechtigt, den Angriff in einer den Umständen angemessenen Weise abzuwehren. |
4.1. Aux termes de l'art. 15
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 15 - Wird jemand ohne Recht angegriffen oder unmittelbar mit einem Angriff bedroht, so ist der Angegriffene und jeder andere berechtigt, den Angriff in einer den Umständen angemessenen Weise abzuwehren. |
4.1.1. La légitime défense suppose une attaque, c'est-à-dire un comportement visant à porter atteinte à un bien juridiquement protégé, ou la menace d'une attaque, soit le risque que l'atteinte se réalise. Il doit s'agir d'une attaque actuelle ou à tout le moins imminente, ce qui implique que l'atteinte soit effective ou qu'elle menace de se produire incessamment (ATF 106 IV 12 consid. 2a p. 14; arrêts 6B 130/2017 du 27 février 2018 consid. 3.1; arrêt 6B 600/2014 du 23 janvier 2015 consid. 5.1 non publié aux ATF 141 IV 61 et les références citées). L'acte de celui qui est attaqué ou menacé de l'être doit tendre à la défense. Un comportement visant à se venger ou à punir ne relève pas de la légitime défense. Il en va de même du comportement qui tend à prévenir une attaque certes possible mais encore incertaine, c'est-à-dire à neutraliser l'adversaire selon le principe que la meilleure défense est l'attaque (ATF 93 IV 81 p. 83; arrêt 6B 130/2017 du 27 février 2018 consid. 3.1).
4.1.2. La défense doit apparaître proportionnée au regard de l'ensemble des circonstances. A cet égard, on doit notamment examiner la gravité de l'attaque, les biens juridiques menacés par celle-ci et par les moyens de défense, la nature de ces derniers ainsi que l'usage concret qui en a été fait (ATF 136 IV 49 consid. 3.2 p. 51; 102 IV 65 consid. 2a p. 68; 101 IV 119 p. 120). La proportionnalité des moyens de défense se détermine d'après la situation de celui qui voulait repousser l'attaque au moment où il a agi. Les autorités judiciaires ne doivent pas se livrer à des raisonnements a posteriori trop subtils pour déterminer si l'auteur des mesures de défense n'aurait pas pu ou dû se contenter d'avoir recours à des moyens différents, moins dommageables. Il est aussi indispensable de mettre en balance les biens juridiquement protégés qui sont menacés de part et d'autre. Encore faut-il que le résultat de cette pesée des dangers en présence soit reconnaissable sans peine par celui qui veut repousser l'attaque, l'expérience enseignant qu'il doit réagir rapidement (ATF 136 IV 49 consid. 3.2 p. 51; ATF 107 IV 12 consid. 3 p. 15; 102 IV 65 consid. 2a p. 68).
4.2. Le recourant soutient qu'il a été victime d'une attaque illicite non prévue et que l'enchaînement rapide des évènements ne lui a pas laissé d'autre choix que de " repousser [l'intimé] pour se défendre légitimement et de manière efficace " (mémoire de recours, p. 19). Il soutient que, fort de son expérience d'agent de sécurité, il a agi de la façon la moins dommageable possible compte tenu de sa force et de sa carrure, en utilisant sa main gauche alors qu'il était droitier et en usant de retenue.
Cette argumentation ne saurait être suivie. En effet, il ressort des faits constatés par la cour cantonale que le recourant a infligé le premier coup au visage de l'intimé dans un contexte de dispute verbale alors qu'il était sous l'influence de l'alcool. Même si le recourant est intervenu parce que l'intimé insistait lourdement auprès de deux de ses amies et que celui-ci l'a poussé, ces comportements ne constituaient pas une attaque actuelle ou imminente de la part de l'intimé au sens de la jurisprudence, qui aurait justifié que le recourant donne un coup de poing au visage de l'intimé, lui ouvrant la lèvre et le faisant tomber au sol. Le grief du recourant est rejeté dans la mesure où il est recevable.
5. Le recourant conteste sa condamnation pour rixe.
5.1. Selon l'art. 133 al. 1
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 133 - 1 Wer sich an einem Raufhandel beteiligt, der den Tod oder die Körperverletzung eines Menschen zur Folge hat, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
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1 | Wer sich an einem Raufhandel beteiligt, der den Tod oder die Körperverletzung eines Menschen zur Folge hat, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Nicht strafbar ist, wer ausschliesslich abwehrt oder die Streitenden scheidet. |
5.1.1. Du point de vue légal, la rixe constitue une altercation physique entre au minimum trois protagonistes qui y participent activement, laquelle doit avoir entraîné la mort d'une personne ou des lésions corporelles. Considérant que, en pareilles circonstances, il peut se révéler difficile de prouver qui a tué ou blessé, le législateur a voulu éviter qu'un événement peut-être grave reste sans réaction sociale adéquate (ATF 139 IV 168 consid. 1.1.1 p. 170). L'acte incriminé ne porte ainsi pas sur le fait de donner la mort ou d'occasionner des lésions corporelles, mais sur la participation à une rixe en tant que comportement mettant en danger la vie ou l'intégrité corporelle des participants ou de tiers. Il convient donc de sanctionner chacun des participants indépendamment de sa responsabilité personnelle par rapport à l'atteinte à la vie ou à l'intégrité corporelle survenue dans ce contexte (ATF 139 IV 168 consid. 1.1.1 p. 170). La survenance de la mort d'une personne ou des lésions corporelles ne constitue pas un élément objectif de l'infraction, mais une condition objective de punissabilité, sur laquelle ne doit pas nécessairement porter l'intention (ATF 139 IV 168 consid. 1.1.1 p. 170; 137 IV 1 consid. 4.2.2 p. 4; 106 IV 246
consid. 3f p. 252 s.; arrêt 6B 1239/2018 du 11 mars 2019 consid. 3.2.1).
La notion de participation doit être comprise dans un sens large. Il faut ainsi considérer comme un participant celui qui frappe un autre protagoniste, soit toute personne qui prend une part active à la bagarre en se livrant elle-même à un acte de violence (ATF 131 IV 150 consid. 2.1 p. 151 et références citées; arrêt 6B 1239/2018 du 11 mars 2019 consid. 3.2.1).
La jurisprudence admet par ailleurs que celui qui prend une part active à une altercation avant l'intervention d'une troisième personne, puis qui se comporte de manière passive uniquement, participe à une rixe (ATF 139 IV 168 consid. 1.1.4 p. 173; 137 IV 1 consid. 4.3.1 p. 5). Une altercation entre deux personnes devient une rixe lorsqu'une troisième intervient. Si l'enchaînement direct des événements commande de considérer les faits incriminés comme une unité, celui qui déclenche une rixe doit également être considéré comme un participant à celle-ci au sens de l'art. 133 al. 1
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 133 - 1 Wer sich an einem Raufhandel beteiligt, der den Tod oder die Körperverletzung eines Menschen zur Folge hat, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
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1 | Wer sich an einem Raufhandel beteiligt, der den Tod oder die Körperverletzung eines Menschen zur Folge hat, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Nicht strafbar ist, wer ausschliesslich abwehrt oder die Streitenden scheidet. |
5.1.2. La réalisation de l'infraction nécessite l'intention comme élément constitutif subjectif. Le dol éventuel suffit. L'intention concernant la rixe ne doit couvrir que les éléments constitutifs objectifs de l'infraction et non pas la mort ou la lésion corporelle d'une personne qui constitue une condition objective de punissabilité (ATF 137 IV 1 consid. 4.2.3, JdT 2011 IV p. 238, 241 et les références citées). Il est, de plus, suffisant que l'auteur admette que plus de deux personnes puissent être impliquées dans la bagarre (ATF 137 IV 1 consid. 4.2.3, JdT 2011 IV p. 238, 241; 106 IV 246 consid. 3b, JdT 1982 IV 11).
Déterminer ce que l'auteur savait, voulait ou l'éventualité à laquelle il consentait et donc savoir s'il a agi avec conscience et volonté, au sens de l'art. 12 al. 2
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 12 - 1 Bestimmt es das Gesetz nicht ausdrücklich anders, so ist nur strafbar, wer ein Verbrechen oder Vergehen vorsätzlich begeht. |
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1 | Bestimmt es das Gesetz nicht ausdrücklich anders, so ist nur strafbar, wer ein Verbrechen oder Vergehen vorsätzlich begeht. |
2 | Vorsätzlich begeht ein Verbrechen oder Vergehen, wer die Tat mit Wissen und Willen ausführt. Vorsätzlich handelt bereits, wer die Verwirklichung der Tat für möglich hält und in Kauf nimmt. |
3 | Fahrlässig begeht ein Verbrechen oder Vergehen, wer die Folge seines Verhaltens aus pflichtwidriger Unvorsichtigkeit nicht bedenkt oder darauf nicht Rücksicht nimmt. Pflichtwidrig ist die Unvorsichtigkeit, wenn der Täter die Vorsicht nicht beachtet, zu der er nach den Umständen und nach seinen persönlichen Verhältnissen verpflichtet ist. |
5.1.3. L'art. 133 al. 2
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 133 - 1 Wer sich an einem Raufhandel beteiligt, der den Tod oder die Körperverletzung eines Menschen zur Folge hat, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
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1 | Wer sich an einem Raufhandel beteiligt, der den Tod oder die Körperverletzung eines Menschen zur Folge hat, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Nicht strafbar ist, wer ausschliesslich abwehrt oder die Streitenden scheidet. |
5.2. En l'espèce, le recourant se contente de nier qu'il avait l'intention de participer à une rixe en rediscutant de manière appellatoire les faits constatés sans en démontrer l'arbitraire (cf. supra consid. 2.3.2). Il soutient en particulier qu'il était loin de se douter que l'intimé était accompagné de son frère - lequel se trouvait à une certaine distance de la première altercation entre lui-même et l'intimé. Il conteste ainsi avoir participé à la rixe. Cet argument n'est pas convaincant. En effet, comme susmentionné, selon la jurisprudence, celui qui prend une part active à une altercation avant l'intervention d'une troisième personne, puis qui se comporte de manière passive uniquement, se rend coupable de rixe (cf. supra consid. 5.1.1). Or, il ressort du jugement attaqué que le recourant a porté le premier coup de poing à l'intimé, initiant ainsi la bagarre avant que le troisième protagoniste intervienne pour aider son frère. Par ailleurs, la cour cantonale a également retenu, sans que l'arbitraire ne soit démontré, que le recourant avait eu un comportement actif pendant la bagarre dès lors que les images de vidéo-surveillance le montraient se dirigeant clairement vers ses adversaires. En outre, lorsque le troisième
intervenant, C.B.________, était intervenu pour soutenir son frère et porter des coups au recourant, ce dernier s'était relevé et avait saisi une barrière de sécurité, ce qui avait été perçu comme relançant la bagarre alors qu'elle s'achevait.
Dans ces conditions, la cour cantonale pouvait sans violer le droit fédéral considérer que le recourant avait participé à une rixe au sens de l'art. 133
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 133 - 1 Wer sich an einem Raufhandel beteiligt, der den Tod oder die Körperverletzung eines Menschen zur Folge hat, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
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1 | Wer sich an einem Raufhandel beteiligt, der den Tod oder die Körperverletzung eines Menschen zur Folge hat, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Nicht strafbar ist, wer ausschliesslich abwehrt oder die Streitenden scheidet. |
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 133 - 1 Wer sich an einem Raufhandel beteiligt, der den Tod oder die Körperverletzung eines Menschen zur Folge hat, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
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1 | Wer sich an einem Raufhandel beteiligt, der den Tod oder die Körperverletzung eines Menschen zur Folge hat, wird mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Nicht strafbar ist, wer ausschliesslich abwehrt oder die Streitenden scheidet. |
6.
Le recourant soutient enfin que la décision est arbitraire. Il souligne le " caractère choquant de toute cette procédure menée contre [lui] ", alors qu'il a été acheminé inconscient aux HUG et que ses blessures ont notamment nécessité onze points de suture, ainsi que des décisions le condamnant pour rixe et lésions corporelles simples, alors que les frères B.B.________ ont vu leurs condamnations respectives limitées à l'infraction de rixe uniquement.
6.1. Une décision est arbitraire (cf. art. 9
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
6.2. Pour l'essentiel, le recourant se plaint en réalité de la seule condamnation de l'intimé et de C.B.________ pour rixe. Ce faisant, il ne dispose pas d'un intérêt juridiquement protégé en qualité de coprévenu à se plaindre du fait que l'intimé et son frère n'ont pas été condamnés pour une autre infraction que celle de rixe. Le grief est irrecevable. En outre, dans son arrêt, la cour cantonale a souligné que la faute du recourant était moindre que celle des autres protagonistes même s'il lui était reproché un concours d'infractions. Elle a donc tenu compte des circonstances de l'espèce, soit en l'occurrence de la violence des coups portés par l'intimé et son frère et de la gravité des lésions causées au recourant, dans la fixation de la peine, qu'elle a réduite à 40 jours-amende. Le recourant ne discute d'ailleurs pas la quotité de la peine qui lui a été infligée, de sorte qu'il n'y a pas lieu de l'examiner plus avant.
Pour le surplus, le recourant ne démontre pas en quoi la décision attaquée serait arbitraire dans son résultat. Son grief est dès lors irrecevable.
7.
Au vu de ce qui précède, le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
Comme il était dénué de chances de succès, la demande d'assistance judiciaire doit être rejetée (art. 64 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 64 Unentgeltliche Rechtspflege - 1 Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
|
1 | Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
2 | Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt das Bundesgericht der Partei einen Anwalt oder eine Anwältin. Der Anwalt oder die Anwältin hat Anspruch auf eine angemessene Entschädigung aus der Gerichtskasse, soweit der Aufwand für die Vertretung nicht aus einer zugesprochenen Parteientschädigung gedeckt werden kann. |
3 | Über das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege entscheidet die Abteilung in der Besetzung mit drei Richtern oder Richterinnen. Vorbehalten bleiben Fälle, die im vereinfachten Verfahren nach Artikel 108 behandelt werden. Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann die unentgeltliche Rechtspflege selbst gewähren, wenn keine Zweifel bestehen, dass die Voraussetzungen erfüllt sind. |
4 | Die Partei hat der Gerichtskasse Ersatz zu leisten, wenn sie später dazu in der Lage ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 65 Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen. |
|
1 | Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen. |
2 | Die Gerichtsgebühr richtet sich nach Streitwert, Umfang und Schwierigkeit der Sache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. |
3 | Sie beträgt in der Regel: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 200-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 200-100 000 Franken. |
4 | Sie beträgt 200-1000 Franken und wird nicht nach dem Streitwert bemessen in Streitigkeiten: |
a | über Sozialversicherungsleistungen; |
b | über Diskriminierungen auf Grund des Geschlechts; |
c | aus einem Arbeitsverhältnis mit einem Streitwert bis zu 30 000 Franken; |
d | nach den Artikeln 7 und 8 des Behindertengleichstellungsgesetzes vom 13. Dezember 200223. |
5 | Wenn besondere Gründe es rechtfertigen, kann das Bundesgericht bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge hinausgehen, jedoch höchstens bis zum doppelten Betrag in den Fällen von Absatz 3 und bis zu 10 000 Franken in den Fällen von Absatz 4. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
|
1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
|
1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
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1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
La demande d'assistance judiciaire est rejetée.
3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1'200 fr., sont mis à la charge du recourant.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre pénale d'appel et de révision.
Lausanne, le 7 janvier 2021
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Jacquemoud-Rossari
La Greffière : Thalmann