Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour VI
F-3278/2020
Arrêt du 5 novembre 2020
Gregor Chatton (président du collège),
Composition Gérard Scherrer, Fulvio Haefeli, juges,
Noémie Gonseth, greffière.
A._______, née le (...) 1970,
Liban,
Parties représentée par Fanny Coulot, juriste,
Caritas Suisse, Centre fédéral asile Boudry, Bâtiment Les Cerisiers, Rue de l'Hôpital 30, 2017 Boudry,
recourante,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations SEM,
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Asile (non-entrée en matière / procédure Dublin) et renvoi; décision du SEM du 18 juin 2020 / N (...).
Faits :
A.
A.a. Le 9 décembre 2019, A._______, ressortissante libanaise, née le (...) 1970, a déposé une demande d'asile en Suisse.
Par décision du 28 février 2020, le Secrétariat d'Etat aux migrations (ci-après : le SEM), faisant application de l'art. 31a al. 1 let. b

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 31a Decisioni della SEM - 1 Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
A.b. Le 6 mars 2020, la requérante, agissant par le biais de sa mandataire, a recouru contre la décision précitée par-devant le Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal ou le TAF).
Par arrêt F-1339/2020 du 14 avril 2020, le Tribunal a admis le recours, annulé la décision attaquée et renvoyé la cause à l'autorité inférieure pour nouvelle décision dans le sens des considérants. Le Tribunal a considéré, en substance, que le transfert de la requérante vers la France ne pouvait être prononcé, dès lors que cette dernière se trouvait hospitalisée pour une durée qui demeurait encore indéterminée. Dans ces circonstances, l'autorité inférieure devait s'enquérir de l'évolution de l'état de santé de la requérante, notamment de la date de sa sortie de l'hôpital, et déterminer, ensuite, son incidence sur l'éventuel transfert de l'intéressée vers la France.
A.c. Toujours le 14 avril 2020, le SEM a été informé de la sortie de l'hôpital de l'intéressée. Par courriel du 20 avril 2020, il a réceptionné un formulaire médical F2, daté du 16 avril 2020, non complété.
Par décision du 4 mai 2020, la requérante a été attribuée au canton de Vaud. Par courriel du 5 mai 2020, le SEM s'est enquis auprès de la représentante juridique de l'intéressée si elle avait reçu d'autres documents médicaux concernant cette dernière, respectivement quelles étaient les démarches qu'elle avait entreprises pour les obtenir. Le même jour, la représentante juridique a informé le SEM que l'intéressée était à nouveau hospitalisée depuis le 17 avril 2020 et qu'elle lui transmettrait dès que possible un certificat médical attestant de cette nouvelle hospitalisation et de l'état de santé de l'intéressée.
Par courrier du 5 juin 2020, la représentante juridique a transmis au SEM un certificat médical établi par le Centre W._______ (ci-après : le [...]), le (...) mai 2020, qui n'était toutefois pas encore signé par les médecins. D'après ledit certificat médical (qui a été signé et reçu officiellement par le SEM le 11 juin 2020), l'intéressée a fait l'objet de trois hospitalisations au sein du Centre W._______ du 8 janvier au 5 février 2020, du 2 mars au 14 avril 2020 et du 16 avril au 20 mai 2020. S'agissant des circonstances ayant entouré sa dernière hospitalisation, les médecins ont relevé que la requérante était sortie de l'hôpital de X._______ le 14 avril 2020. Ayant été témoin d'une altercation entre d'autres requérants d'asile à son arrivée au foyer, l'état de santé de l'intéressée s'était péjoré, ce qui avait contraint les médecins à décider de la ré-hospitaliser d'urgence. Durant les premiers jours de son admission, la requérante présentait les symptômes suivants : baisse de la thymie, ruminations, angoisses, troubles du sommeil avec réveils nocturnes, sentiments de dévalorisation, perte d'estime en elle-même, présence de symptômes de somatisation de l'anxiété, sentiment de persécution et présence de réviviscences. Les médecins ont, entre autres, relevé que l'intéressée demeurait encore fragile et que l'évolution de sa santé était fluctuante, les symptômes devenant présents lorsqu'un facteur externe lui rappelait les événements traumatisants de son passé. La recourante se sentait en sécurité en Suisse et vivait mal la pensée d'un transfert en France, étant persuadée que ses frères, qui vivaient actuellement dans ce pays, pourraient l'obliger à retourner au Liban. Lors de sa sortie d'hôpital, l'intéressée bénéficiait d'un traitement médicamenteux et les médecins recommandaient la poursuite de son suivi psychothérapeutique et psychiatrique intégré, en privilégiant aussi les facteurs de stabilité sociale et de vie en réduisant les facteurs de risque (notamment les facteurs liés au stress).
A.d. Par courrier du 11 juin 2020, la requérante s'est adressée au SEM pour lui exposer une nouvelle fois sa situation ainsi que ses motifs d'asile et requérir le regroupement familial en faveur de sa fille cadette de neuf ans. Le SEM lui a répondu, le 16 juin 2020, que le traitement de sa demande d'asile était en cours.
B.
Par décision du 18 juin 2020, le SEM, se fondant toujours sur l'art. 31a al. 1 let. b

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 31a Decisioni della SEM - 1 Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
C.
Le 26 juin 2020 (date du timbre postal), la requérante, agissant par le biais de sa représentante juridique, a interjeté recours contre la décision précitée par-devant le Tribunal. Sur le plan procédural, elle a conclu à l'octroi en sa faveur de l'assistance judiciaire partielle, à ce que son transfert soit suspendu provisoirement par mesures provisionnelles urgentes, en application de l'art. 56

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 56 - Dopo il deposito del ricorso, l'autorità adita, il suo presidente o il giudice dell'istruzione può prendere, d'ufficio o a domanda di una parte, altri provvedimenti d'urgenza per conservare uno stato di fatto o salvaguardare provvisoriamente interessi minacciati. |
D.
Par ordonnance de mesures superprovisionnelles du 29 juin 2020, le Tribunal a suspendu provisoirement l'exécution du transfert de l'intéressée vers la France, en application de l'art. 56

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 56 - Dopo il deposito del ricorso, l'autorità adita, il suo presidente o il giudice dell'istruzione può prendere, d'ufficio o a domanda di una parte, altri provvedimenti d'urgenza per conservare uno stato di fatto o salvaguardare provvisoriamente interessi minacciati. |
Par décision incidente du 3 juillet 2020, le Tribunal a admis la demande d'octroi de l'effet suspensif formée par l'intéressée ainsi que sa demande d'assistance judiciaire partielle. Il a également invité l'autorité inférieure à se déterminer sur le recours et, dans ce cadre, à préciser au Tribunal s'il lui serait possible, en complément du transfert des informations médicales pertinentes et d'un éventuel accompagnement médical pendant le transfert de l'intéressée vers la France, d'obtenir de la part de ses homologues français une assurance que le transfert de l'intéressée ne coïnciderait pas à une perte pour cette dernière de tout encadrement et soutien psychologique, même pour une courte durée.
E.
Dans son préavis du 19 août 2020, l'autorité inférieure s'est déterminée sur les griefs avancés par la recourante sur les plans formel et matériel en lien avec la question de l'état de santé de cette dernière. Elle a également exposé le résultat de ses démarches auprès des autorités françaises et joint à son préavis leur réponse. En conclusion, l'autorité inférieure a proposé le rejet du recours.
Par courrier du 26 août 2020, l'intéressée a informé le Tribunal qu'elle avait entrepris des démarches en vue de son mariage avec B._______, ressortissant suisse, né en (...) 1987, et versé au dossier deux documents y relatifs.
F.
Par ordonnance du 28 août 2020, le Tribunal a, d'une part, invité la recourante à lui communiquer si elle entendait ou non retirer son recours formé contre la décision du SEM du 18 juin 2020 et, d'autre part, l'autorité inférieure à se déterminer sur le courrier de la recourante du 26 août 2020 et, dans ce cadre, à lui indiquer si elle envisageait ou non de faire application de l'art. 58

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 58 - 1 L'autorità inferiore può, fino all'invio della sua risposta, riesaminare la decisione impugnata. |
|
1 | L'autorità inferiore può, fino all'invio della sua risposta, riesaminare la decisione impugnata. |
2 | Essa notifica immediatamente una nuova decisione alle parti e la comunica all'autorità di ricorso. |
3 | Quest'ultima continua la trattazione del ricorso in quanto non sia divenuto senza oggetto per effetto di una nuova decisione; l'articolo 57 è applicabile, se la nuova decisione si fonda su fatti notevolmente differenti o cagiona una situazione giuridica notevolmente differente. |
Dans ses déterminations du 21 septembre 2020, l'autorité inférieure a, en substance, relevé que le courrier de l'intéressée du 26 août 2020 ne contenait aucun élément ou moyen de preuve nouveau susceptible de modifier son point de vue et qu'elle n'envisageait pas de revenir sur sa décision.
Par courrier du 26 septembre 2020, la recourante a informé le Tribunal qu'elle maintenait son recours et s'est également déterminée sur le préavis du SEM du 19 août 2020. Elle a, en outre, produit un nouveau certificat médical daté du (...) septembre 2020. Il en ressort, notamment, que l'intéressée présentait toujours un état de stress posttraumatique, ainsi qu'un épisode dépressif moyen, sans syndrome somatique, et des traits de personnalité émotionnellement labile. La doctoresse a constaté que la recourante se trouvait, malgré ses ressources, dans un moment de grande détresse psychique qui avait abouti à trois hospitalisations rapprochées en milieu psychiatrique, le pronostic sans traitement étant donc défavorable. Le traitement actuel avait permis une stabilisation des troubles psychiques qui avaient pu être contenus sans faire appel à une nouvelle hospitalisation, la situation restant néanmoins fragile.
Par ordonnance du 30 septembre 2020, le Tribunal a transmis aux parties leurs dernières écritures, en principe à titre informatif, leur octroyant tout de même un court délai au 8 octobre 2020 pour lui faire parvenir leurs éventuelles observations.
Par courrier du 8 octobre 2020, la recourante a produit ses observations. L'autorité inférieure a, pour sa part, renoncé à se déterminer. Les observations de la recourante ont été transmises au SEM, pour information, par ordonnance du 14 octobre 2020.
Droit :
1.
1.1 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196821 sulla procedura amministrativa (PA). |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005365 sul Tribunale amministrativo federale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200964 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201962 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:69 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199770 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201072 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3473 della legge del 17 giugno 200574 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201578 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201682 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201685 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
1.2 A moins que la LAsi n'en dispose autrement, la procédure devant le Tribunal est régie par la PA et la LTAF (cf. art. 6 LAsi et art. 37

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA60, in quanto la presente legge non disponga altrimenti. |
1.3 L'intéressée a qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA60, in quanto la presente legge non disponga altrimenti. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
2.
2.1 Saisi d'un recours contre une décision de non-entrée en matière sur une demande d'asile, le Tribunal se limite à examiner le bien-fondé d'une telle décision (cf. ATAF 2017 VI/5 consid. 3.1, et réf. cit.).
2.2 Plus précisément, il convient de déterminer si le SEM était fondé à faire application de l'art. 31a al. 1 let. b

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 31a Decisioni della SEM - 1 Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |
3.
En premier lieu, la recourante a reproché à l'autorité inférieure de ne pas avoir suffisamment instruit la cause en lien avec son état de santé et d'avoir apprécié de manière incomplète et inexacte les faits pertinents. Elle a relevé, tout d'abord, que le dernier certificat médical du (...) mai 2020 ne reflétait son état de santé que lorsqu'elle était encore suivie par le Centre W._______, soit jusqu'au 20 mai 2020. Depuis son transfert dans le canton de Vaud, elle était suivie par une autre équipe médicale avec laquelle le lien de confiance devait encore être créé et le travail thérapeutique repris. Elle bénéficiait actuellement d'un suivi intensif et les médecins estimaient que sa prise en charge médicamenteuse n'était pas suffisante et qu'il était nécessaire de mettre en place des mesures complémentaires à celles déjà prises. A l'heure actuelle, son état de santé déterminant n'était ainsi pas connu avec précision (cf. mémoire de recours, p. 4).
Quant à l'appréciation des faits, l'intéressée a reproché au SEM d'avoir constaté, de manière erronée, que le diagnostic et le traitement qu'elle suivait n'avaient pas changé par rapport aux précédents certificats médicaux, d'avoir relevé, dans sa décision, que le pronostic relatif à son état de santé était plus favorable, sans toutefois donner de plus amples explications, et d'avoir retenu que c'étaient ses allers-retours entre le Centre fédéral pour requérants d'asile de Y._______ (ci-après : CFA de Y._______) et le Centre W._______ et sa situation administrative qui l'avaient mise dans une certaine incertitude et faite replonger dans un état de stress posttraumatique, alors qu'aucun certificat médical n'arrivait à cette conclusion (cf. mémoire de recours, p. 5).
3.1 En vertu de l'art. 12

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova: |
|
a | documenti; |
b | informazioni delle parti; |
c | informazioni o testimonianze di terzi; |
d | sopralluoghi; |
e | perizie. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 13 - 1 Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
|
1 | Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
a | in un procedimento da esse proposto; |
b | in un altro procedimento, se propongono domande indipendenti; |
c | in quanto un'altra legge federale imponga loro obblighi più estesi d'informazione o di rivelazione. |
1bis | L'obbligo di cooperazione non comprende la consegna di oggetti e documenti inerenti ai contatti tra una parte e il suo avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200033 sugli avvocati.34 |
2 | L'autorità può dichiarare inammissibili le domande formulate nei procedimenti menzionati alle lettere a e b, qualora le parti neghino la cooperazione necessaria e ragionevolmente esigibile. |
3.2 En l'occurrence, on ne peut reprocher à l'autorité inférieure de ne pas avoir (ou pas suffisamment) instruit la question de l'état de santé de la recourante. Il ressort, en effet, du dossier que le SEM a entrepris les démarches nécessaires, en contactant la représentante juridique, pour obtenir de la part de l'intéressée la production des informations nécessaires pour juger de son état de santé. Le certificat médical établi le (...) mai 2020 par les médecins du Centre W._______, dont l'autorité inférieure a tenu compte dans sa décision, étant détaillé, on ne voit pas quels auraient été les autres moyens de preuve que l'autorité inférieure aurait dû encore recueillir avant de rendre sa décision. On relèvera, à ce titre, que la recourante ne l'a pas explicité dans son mémoire de recours et s'est contentée de produire, à l'appui de celui-ci, une copie du même certificat médical du (...) mai 2020. Ce n'est qu'en annexe à son courrier du 26 septembre 2020 qu'elle a versé au dossier un nouveau certificat médical établi par la doctoresse (en psychiatrie/psychothérapie) en charge de son suivi depuis le 5 juin 2020. Dans ces circonstances, il y a lieu d'admettre que l'autorité inférieure disposait des informations nécessaires pour rendre sa décision. Ce grief doit être, partant, écarté.
3.3 S'agissant du grief tiré de l'appréciation des faits pertinents qui serait prétendument incomplète et inexacte, les arguments avancés par l'intéressée à ce sujet, qui ne sont que très brièvement motivés, ne sauraient suffire à convaincre le Tribunal que l'autorité inférieure aurait commis une erreur flagrante au niveau de son appréciation du contenu du certificat médical du (...) mai 2020. Le fait que l'autorité inférieure parvienne, sur la base des informations contenues dans ledit certificat médical, à une autre conclusion que la recourante (c'est-à-dire sa capacité à être transférée vers la France) ne suffit pas encore à rendre l'appréciation de cette autorité incomplète et erronée. On relèvera, à ce titre, que l'autorité inférieure n'a pas nié le fait que l'intéressée demeurait fragile et que son état de santé psychologique nécessitait d'être dûment pris en compte pour le prononcé de sa décision et pour l'organisation concrète du transfert. Elle a, par contre, constaté que l'état de santé de l'intéressée ne suffisait pas, au vu de la jurisprudence restrictive en la matière, pour justifier qu'il fût renoncé à son transfert vers la France, pays réputé disposer d'une infrastructure médicale suffisante et similaire à celle disponible en Suisse. Ce grief doit être, par conséquent, également écarté.
4.
4.1 Avant de faire application de la disposition précitée, le SEM examine, conformément à l'Accord du 26 octobre 2004 entre la Confédération suisse et la Communauté européenne relatif aux critères et aux mécanismes permettant de déterminer l'Etat responsable de l'examen d'une demande d'asile introduite dans un Etat membre ou en Suisse (AAD, RS 0.142.392.68), la compétence relative au traitement d'une demande d'asile selon les critères fixés dans le RD III (cf. art. 1

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 1 Campo d'applicazione - 1 La presente ordinanza si applica in quanto gli Accordi di associazione alla normativa di Dublino non prevedano disposizioni derogatorie. |
|
1 | La presente ordinanza si applica in quanto gli Accordi di associazione alla normativa di Dublino non prevedano disposizioni derogatorie. |
2 | Gli Accordi di associazione alla normativa di Dublino sono menzionati nell'allegato 1.4 |

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 29a Esame della competenza secondo Dublino - (art. 31a cpv. 1 lett. b LAsi)85 |
|
1 | La SEM esamina la competenza per il trattamento della domanda d'asilo giusta i criteri previsti dal regolamento (UE) 604/201386.87 |
2 | Se da tale esame risulta che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato, la SEM emana una decisione di non entrata nel merito dopo che lo Stato richiesto ha accettato la presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo. |
3 | Se motivi umanitari lo giustificano, la SEM può decidere di entrare nel merito della domanda anche qualora dall'esame risulti che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato. |
4 | La procedura di presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo da parte dello Stato competente è retta dal regolamento (CE) 1560/200388.89 |

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 29a Esame della competenza secondo Dublino - (art. 31a cpv. 1 lett. b LAsi)85 |
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1 | La SEM esamina la competenza per il trattamento della domanda d'asilo giusta i criteri previsti dal regolamento (UE) 604/201386.87 |
2 | Se da tale esame risulta che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato, la SEM emana una decisione di non entrata nel merito dopo che lo Stato richiesto ha accettato la presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo. |
3 | Se motivi umanitari lo giustificano, la SEM può decidere di entrare nel merito della domanda anche qualora dall'esame risulti che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato. |
4 | La procedura di presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo da parte dello Stato competente è retta dal regolamento (CE) 1560/200388.89 |
4.2 Dans son arrêt F-1339/2020 du 14 avril 2020, le Tribunal a examiné en détail si, conformément aux dispositions du RD III, la France était bien compétente pour connaître de la demande d'asile de l'intéressée, question à laquelle il a répondu par l'affirmative, et constaté que la recourante n'avait, du reste, pas contesté cette compétence. Il peut, dès lors, être renvoyé audit arrêt (consid. 4) sur ce point. Un transfert de l'intéressée vers la France demeure, par ailleurs, toujours possible sous l'angle de l'art. 29 RD III, dès lors que le délai de transfert de six mois a été interrompu une première fois durant la procédure de recours F-1339/2020 (ayant abouti à l'arrêt précité du 14 avril 2020) et une seconde durant la présente procédure de recours F-3278/2020, par décision incidente du 3 juillet 2020.
5.
En vertu de l'art. 3 par. 2 2ème phrase RD III, lorsqu'il est impossible de transférer un demandeur vers l'Etat membre initialement désigné comme responsable parce qu'il y a de sérieuses raisons de croire qu'il existe dans cet Etat membre des défaillances systémiques dans la procédure d'asile et les conditions d'accueil des demandeurs, qui entraînent un risque de traitement inhumain ou dégradant au sens de l'art. 4 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne (JO C 364/1 du 18.12.2000, ci-après : Charte UE), l'Etat procédant à la détermination de l'Etat responsable poursuit l'examen des critères fixés au chapitre III afin d'établir si un autre Etat peut être désigné comme responsable (cf., notamment, ATAF 2017 VI/7 consid. 4.2).
5.1 En premier lieu, il y a lieu de rappeler que la France est liée à la Charte UE et partie à la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés (CR, RS 0.142.30), au Protocole additionnel du 31 janvier 1967 (PA/CR, RS 0.142.301), à la CEDH, ainsi qu'à la Convention du 10 décembre 1984 contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (CCT, RS 0.105) et, à ce titre, est tenue d'en appliquer les dispositions. Dans ces conditions, la France est présumée respecter la sécurité des demandeurs d'asile en matière de procédure d'asile et de conditions d'accueil, en particulier leur droit à l'examen, selon une procédure juste et équitable, de leur demande, et leur garantir une protection conforme au droit international et au droit européen (cf. directive 2013/32/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 relative à des procédures communes pour l'octroi et le retrait de la protection internationale [refonte], JO L 180/60 du 29.6.2013 [ci-après : directive Procédure] et directive 2013/33/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 établissant des normes pour l'accueil des personnes demandant la protection internationale [refonte] ; JO L 180/96 du 29.6.2013 [ci-après : directive Accueil]).
5.2 Cette présomption est, toutefois, réfragable. Elle doit être, en particulier, écartée lorsqu'il y a de sérieuses raisons de croire qu'il existe dans l'Etat membre concerné des défaillances systémiques dans la procédure d'asile et les conditions d'accueil des demandeurs d'asile, emportant un risque de traitement inhumain et dégradant au sens de l'art. 4 Charte UE (cf., entre autres, arrêt du TAF F-7195/2018 du 11 février 2020 consid. 6.1 in fine). Or, en l'occurrence, si l'intéressée a dénoncé dans son mémoire de recours ainsi que dans ses observations du 26 septembre 2020 des manquements au niveau des conditions d'accueil des requérants d'asile en France et, en particulier, au niveau de l'accès aux soins médicaux urgents et des traitements psychologiques et psychiatriques (celle-ci se référant, notamment, à un arrêt de la Cour européenne des droits de l'Homme [ci-après : Cour EDH] du 2 juillet 2020, dans lequel la Cour a condamné la France pour violation de l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
5.3 Dans ces circonstances, il n'y a donc pas lieu de faire application de l'art. 3 par. 2 RD III.
6.
6.1 Sur la base de l'art. 17 par. 1 RD III (clause de souveraineté), chaque Etat membre peut décider d'examiner une demande de protection internationale qui lui est présentée par le ressortissant d'un pays tiers ou un apatride, même si cet examen ne lui incombe pas en vertu des critères fixés dans le règlement.
Comme l'a retenu la jurisprudence (cf. ATAF 2015/9 consid. 8.2.1, ATAF 2012/4 consid. 2.4 et ATAF 2011/9 consid. 4.1 et les réf. cit.), le SEM doit admettre la responsabilité de la Suisse pour examiner une demande de protection internationale qui lui est présentée, même si cet examen ne lui incombe pas en vertu des critères fixés dans le règlement Dublin III, lorsque le transfert envisagé vers l'Etat membre désigné responsable par lesdits critères viole des obligations de la Suisse relevant du droit international public. Il peut également admettre cette responsabilité pour des raisons humanitaires au sens de l'art. 29a al. 3

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 29a Esame della competenza secondo Dublino - (art. 31a cpv. 1 lett. b LAsi)85 |
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1 | La SEM esamina la competenza per il trattamento della domanda d'asilo giusta i criteri previsti dal regolamento (UE) 604/201386.87 |
2 | Se da tale esame risulta che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato, la SEM emana una decisione di non entrata nel merito dopo che lo Stato richiesto ha accettato la presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo. |
3 | Se motivi umanitari lo giustificano, la SEM può decidere di entrare nel merito della domanda anche qualora dall'esame risulti che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato. |
4 | La procedura di presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo da parte dello Stato competente è retta dal regolamento (CE) 1560/200388.89 |
6.2 En l'occurrence, la recourante a fait valoir qu'un éventuel transfert vers la France violerait les obligations internationales de la Suisse, notamment l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
La recourante a également fait valoir que le SEM aurait dû, avant de rendre sa décision, s'assurer que des traitements appropriés étaient accessibles en France et demandé de la part des autorités françaises une garantie circonstanciée, assurant qu'elle aurait accès immédiat et durable à de tels soins. Il était, en effet, fort douteux qu'un suivi psychiatrique puisse être mis en place immédiatement à la suite de son éventuel transfert vers la France, ce qui aurait pour corollaire un risque sérieux de passage à l'acte suicidaire.
6.3 Selon la jurisprudence de la Cour EDH (arrêt de la Cour EDH Paposhvili c. Belgique [Grande Chambre] du 13 décembre 2016, requête n°41738/10), le retour forcé d'une personne touchée dans sa santé n'est susceptible de constituer une violation de l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
S'agissant des risques de suicide, la Cour EDH a jugé, à plusieurs reprises, que le fait qu'une personne dont l'éloignement a été ordonné fait des menaces de suicide n'astreint pas l'Etat contractant à s'abstenir d'exécuter la mesure envisagée s'il prend des mesures concrètes pour en prévenir la réalisation ; la Cour est arrivée à la même conclusion pour des requérants (d'asile) ayant déjà par le passé essayé d'attenter à leur vie (cf. arrêt de la Cour EDH A.S. c. Suisse, du 30 juin 2015, requête n° 39350/13, par. 34 et les réf. cit. ; cf., également, Fulvio Haefeli, Aufenthalt durch Krankheit, in : Schweizerisches Zentralblatt für Staats- und Verwaltungsrecht [ZBl] 11/2006, p. 561-583, 573 s.). S'agissant des précautions à prendre, l'Etat procédant au transfert est, non seulement, tenu d'organiser celui-ci de telle manière à prévenir toute aggravation de la santé du demandeur d'asile concerné ou tout acte de violence de celui-ci envers lui-même ou les tiers, mais aussi à s'assurer qu'il bénéficie de soins dès son arrivée dans l'Etat responsable (cf., notamment, arrêt de la CJUE du 16 février 2017, dans l'affaire C.K., H. F., A. S., C-578/16, par. 79 s. et les réf. cit.).
6.4 En l'occurrence, il y a lieu d'admettre, en l'absence de défaillances systémiques (cf. consid. 5 supra), que la France est en mesure d'offrir aux requérants d'asile une prise en charge médicale suffisante et similaire à la Suisse. Au niveau des prestations de soin fournies, rien n'empêcherait, en principe, la recourante, après le dépôt d'une demande d'asile, de continuer son traitement médicamenteux et thérapeutique (suivi psychiatrique et psychothérapeutique) sur le territoire français. Ayant dû être toutefois hospitalisée en milieu psychiatrique à trois reprises en l'espace de quelques mois, il y a lieu de considérer que l'intéressée présente une très grande fragilité, comme le relève, du reste, la doctoresse qui la suit depuis le 5 juin 2020. Bien que le traitement actuel ait permis une stabilisation des troubles psychiques de la recourante, comme le relève encore la doctoresse dans le certificat médical du (...) septembre 2020, il est prévisible que le prononcé de son transfert vers la France aurait une influence défavorable sur son état psychique. Il est donc indispensable, pour que ledit transfert soit conforme aux obligations internationales de la Suisse, que celui-ci soit organisé de telle manière à éviter une grave décompensation de la part de l'intéressée et un éventuel passage à l'acte suicidaire. Cela suppose, non seulement, une contribution active de la doctoresse assurant actuellement le suivi de la recourante, dans le sens d'une préparation psychologique de l'intéressée à l'exécution de son transfert, mais aussi la prise de mesures concrètes par le SEM et les autorités chargées de l'exécution du transfert pour, d'une part, contrer un passage à l'acte suicidaire, soit, notamment, l'organisation d'un accompagnement médical de l'intéressée pour toute la durée du transfert vers la France, et, d'autre part, pour assurer une prise en charge immédiate de la recourante dès son arrivée sur le territoire français. A ce titre, il ressort du préavis de l'autorité inférieure du 19 août 2020 (et de son annexe) que le SEM s'est approché des autorités françaises afin d'entrevoir la possibilité d'obtenir des garanties individuelles pour la prise en charge de l'intéressée. Les autorités françaises ont répondu qu'une prise en charge médicale serait possible après le transfert de cette dernière et qu'elles veilleraient à signaler la vulnérabilité de l'intéressée auprès de la préfecture en charge de son dossier, afin que l'offre d'hébergement soit ajustée en conséquence. Lesdites autorités ont également précisé qu'elles pourraient orienter le transfert vers une région à densité médicale importante, comme par exemple l'Ile-de-France. Contrairement à ce qu'allègue la recourante dans son courrier du 26
septembre 2020, il y a lieu de considérer que la réponse des autorités françaises est suffisante et qu'il n'est pas nécessaire d'obtenir de la part de ces dernières d'autres garanties plus circonstanciées.
6.5 Compte tenu de ce qui précède, il y a lieu de conclure que l'état de santé psychique de la recourante, bien que demeurant particulièrement fragile, ne saurait s'opposer, au vu de la jurisprudence restrictive en la matière, à un transfert de l'intéressée vers la France, étant précisé que ce pays est non seulement réputé disposer d'infrastructures médicales suffisantes et similaires à celles existant en Suisse, mais que les autorités françaises ont confirmé in casu que la recourante pourrait être prise en charge médicalement suite à son transfert. Pour éviter notamment un risque de passage à l'acte suicidaire, l'autorité inférieure ainsi que les autorités chargées de l'exécution du transfert sont tenues de contacter suffisamment à l'avance les autorités françaises afin de leur annoncer l'exécution prochaine du transfert de l'intéressée et leur permettre de préparer au mieux l'arrivée de cette dernière sur leur territoire, de leur rappeler à cette occasion (en vue notamment de l'organisation d'un hébergement adéquat) la vulnérabilité particulière de l'intéressée, d'organiser un accompagnement médical de cette dernière pour toute la durée du transfert vers la France et de communiquer aux autorités françaises, avant son exécution, toutes les informations médicales pertinentes, conformément aux art. 31 et 32 RD III. La recourante est, pour sa part, enjointe à collaborer à l'établissement des faits médicaux pertinents et de leur évolution possible, en application de l'art. 13

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 13 - 1 Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
|
1 | Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
a | in un procedimento da esse proposto; |
b | in un altro procedimento, se propongono domande indipendenti; |
c | in quanto un'altra legge federale imponga loro obblighi più estesi d'informazione o di rivelazione. |
1bis | L'obbligo di cooperazione non comprende la consegna di oggetti e documenti inerenti ai contatti tra una parte e il suo avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200033 sugli avvocati.34 |
2 | L'autorità può dichiarare inammissibili le domande formulate nei procedimenti menzionati alle lettere a e b, qualora le parti neghino la cooperazione necessaria e ragionevolmente esigibile. |
6.6 Quant aux arguments de l'intéressée tirés, d'une part, des craintes exprimées à plusieurs reprises par cette dernière en lien avec la présence de ses frères en France et de la menace que représenterait pour elle et ses enfants son ex-mari, s'il était informé de sa présence sur le territoire français, et, d'autre part, des multiples traumatismes que l'intéressée aurait subis dans son pays d'origine, tels que rapportés dans les certificats médicaux versés au dossier, le Tribunal renvoie aux considérants 6.3 et 6.4 de son arrêt F-1339/2020 précité, les ayant déjà traités.
6.7 Dans son courrier du 26 août 2020, l'intéressée a communiqué au Tribunal le fait qu'elle avait entrepris des démarches en vue de son mariage avec un ressortissant suisse, né en 1987. Par ce même courrier et en annexe à ses observations du 8 octobre 2020, elle a produit des documents concernant lesdites démarches. Il s'agit donc d'examiner si un transfert de la recourante vers la France violerait le droit au respect de la vie familiale ancré à l'art. 8

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
|
1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
6.7.1 En vertu de l'art. 8

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
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1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
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1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
6.7.2 En l'occurrence, on ne saurait admettre, sur la base des documents produits, que la célébration du mariage entre l'intéressée et son compagnon suisse serait imminente. Un transfert de la recourante vers la France ne l'empêcherait, par ailleurs, pas à continuer les démarches préparatoires à son mariage. Une fois les formalités accomplies, il lui serait également loisible de déposer auprès des autorités helvétiques une demande dans le but de rejoindre son compagnon en Suisse (cf., dans le même sens, arrêt du TAF F-6/2019 du 18 janvier 2019 et la réf. cit.). Enfin, on ne saurait retenir que le couple forme un concubinage stable assimilable à une vie familiale, dès lors que cela ne fait apparemment (faute d'informations contraires) que peu de temps qu'ils se fréquentent.
6.7.3 En conclusion, la recourante ne saurait bénéficier de la protection de la vie familiale au sens de l'art. 8

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
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1 | Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza. |
2 | Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui. |
6.8 Enfin, l'autorité inférieure a bien pris en compte les faits allégués par l'intéressée, susceptibles de constituer des raisons humanitaires au sens de l'art. 29a al. 3

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 29a Esame della competenza secondo Dublino - (art. 31a cpv. 1 lett. b LAsi)85 |
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1 | La SEM esamina la competenza per il trattamento della domanda d'asilo giusta i criteri previsti dal regolamento (UE) 604/201386.87 |
2 | Se da tale esame risulta che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato, la SEM emana una decisione di non entrata nel merito dopo che lo Stato richiesto ha accettato la presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo. |
3 | Se motivi umanitari lo giustificano, la SEM può decidere di entrare nel merito della domanda anche qualora dall'esame risulti che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato. |
4 | La procedura di presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo da parte dello Stato competente è retta dal regolamento (CE) 1560/200388.89 |
A ce titre, le Tribunal rappelle qu'il ne peut plus, ensuite de l'abrogation de l'art. 106 al. 1 let. c

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 106 Motivi di ricorso - 1 Il ricorrente può far valere: |
6.9 Au regard de l'ensemble des éléments qui précèdent, c'est à bon droit que l'autorité inférieure a retenu qu'il n'y avait pas lieu de faire application de la clause discrétionnaire de l'art. 17 par. 1 du règlement Dublin III.
7.
Au vu de ce qui précède, c'est à juste titre que le SEM n'est pas entré en matière sur la demande d'asile de la recourante, en application de l'art. 31a al. 1 let. b

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 31a Decisioni della SEM - 1 Di norma la SEM non entra nel merito della domanda d'asilo se il richiedente: |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI133. |

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 32 Astensione dalla pronuncia dell'allontanamento - (art. 44 LAsi)96 |
|
1 | L'allontanamento non è deciso se il richiedente l'asilo:97 |
a | possiede un permesso di soggiorno o di dimora valido; |
b | è colpito da una decisione di estradizione; |
c | è colpito da una decisione di espulsione secondo l'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale99 o l'articolo 68 LStrI100; o |
d | è colpito da una decisione di espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis del Codice penale102 oppure dell'articolo 49a o 49abis del Codice penale militare del 13 giugno 1927103 (espulsione giudiziaria) passata in giudicato. |
2 | Nei casi di cui al capoverso 1 lettere c e d, l'autorità cantonale può sentire il parere della SEM circa eventuali impedimenti all'esecuzione.104 |
Le recours est, par conséquent, rejeté.
8.
8.1 Vu l'issue de la cause, il y aurait lieu de mettre les frais de procédure à la charge de l'intéressée (cf. art. 63 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
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1 | La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
2 | Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2 |
3 | In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 3 Tassa di giustizia nelle cause senza interesse pecuniario - Nelle cause senza interesse pecuniario, la tassa di giustizia varia: |
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a | tra 200 e 3000 franchi se la causa è giudicata da un giudice unico; |
b | tra 200 e 5000 franchi negli altri casi. |
8.2 Ayant succombé, la recourante n'a pas droit à des dépens (art. 64 al. 1 a

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
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1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |
(dispositif sur la page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
L'autorité inférieure ainsi que les autorités chargées de l'exécution du transfert sont enjointes, pour éviter notamment un risque de passage à l'acte suicidaire de la part de la recourante, à prendre toutes les mesures nécessaires telles que décrites dans les considérants (consid. 6.5) du présent arrêt.
3.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.
4.
Le présent arrêt est adressé :
- à la recourante (Recommandé)
- à l'autorité inférieure (ad dossier n° de réf. N [...])
- en copie, au Service de la population du canton de Vaud
Le président du collège : La greffière :
Gregor Chatton Noémie Gonseth
Expédition :