Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Abteilung I
Postfach
CH-9023 St. Gallen
Telefon +41 (0)58 465 25 02
Fax +41 (0)58 465 29 80
www.bundesverwaltungsgericht.ch
Geschäfts-Nr. A-6831/2023
gri/wit
Zwischenverfügung
vom 3. Januar 2024
In der Beschwerdesache
1. Pro Natura - Schweizerischer Bund für Naturschutz,
2. WWF Schweiz,
3. Schweizer Vogelschutz SVS,
Parteien
alle vertreten durch
Dr. iur. Gregori Werder, Rechtsanwalt,
Werder Viganò AG,
Beschwerdeführerinnen,
gegen
Département de la sécurité, des institutions et du sport, Service de la chasse, de la pêche et de la faune,
1951 Sion,
Beschwerdegegner,
Bundesamt für Umwelt BAFU,
3003 Bern,
Vorinstanz,
Gegenstand Forstwesen, Jagd und Fischerei; proaktive Regulierung von Wolfsrudeln im Kanton Wallis; Verfügung vom 27. November 2023,
stellt das Bundesverwaltungsgericht fest:
A.
Der Kanton Wallis stellte mit Schreiben vom 15. November 2023 beim Bundesamt für Umwelt BAFU ein Gesuch um Zustimmung zur Regulierung des Wolfsbestandes im Kanton und informierte das Bundesamt über die vorgesehenen Massnahmen, die unter anderem die Entfernung der Rudel Nanz, Fou-Isérables und Val d'Illiez-Les Hauts-Forts betreffen.
B.
Mit Verfügung vom 27. November 2023 stimmte das BAFU unter bestimmten Voraussetzungen der vorgesehenen Entfernung der Wolfsrudel Nanz (mindestens 5 Wölfe), Le Fou-Isérables (mindestens 4 Wölfe) und Les Hauts-Forts (mindestens 3 Wölfe) zu.
C.
Das Departement für Sicherheit, Institutionen und Sport Wallis erteilte mit drei separaten Verfügungen vom 28. November 2023 die Genehmigung zur Entfernung der Rudel Nanz, Fou-Isérables und Les Hauts-Forts und eröffnete das jeweilige Verfügungsdispositiv am 1. Dezember 2023 im Amtsblatt des Kantons.
D.
Mit Eingabe vom 11. Dezember 2023 erhoben Pro Natura - Schweizerischer Bund für Naturschutz, WWF Schweiz und Schweizer Vogelschutz SVS (nachfolgend: Beschwerdeführerinnen) Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht und beantragten die teilweise Aufhebung der Verfügung des BAFU (nachfolgend: Vorinstanz) vom 27. November 2023, soweit damit bewilligt würden:
1a) Die vollständige Entnahme des Rudels Les Hauts-Forts;
1b) Die vollständige Entnahme des Rudels Fou-Isérables;
1c) Die vollständige Entnahme des Rudels Nanz.
E.
Mit elektronischer Eingabe vom 15. Dezember 2023 stellte die Vorinstanz das Gesuch, der Beschwerde gegen ihre Verfügung vom 27. November 2023 betreffend proaktive Regulierung von Wolfsrudeln im Kanton Wallis die aufschiebende Wirkung zu entziehen, soweit nicht ohne weiteren Schriftenwechsel auf die Beschwerde nicht eingetreten werde.
F.
Mit Instruktionsverfügung vom 18. Dezember 2023 (vorab elektronisch übermittelt) lud der Instruktionsrichter die Beschwerdeführerinnen und den Beschwerdegegner ein, zum Verfahrensantrag der Vorinstanz Stellung zu nehmen.
G.
Mit Datum vom 18. Dezember 2023 (Eingangsstempel: 20. Dezember 2023) beantragte der Beschwerdegegner, der Beschwerde vom 11. Dezember 2023 die aufschiebende Wirkung zu entziehen. Im Weiteren stellte er das Subsidiärbegehren, dem Antrag teilweise stattzugeben und der Beschwerde für die Wolfsrudel Nanz und Fou-Isérables aufgrund des hohen Schadensausmasses im Jahr 2023 die aufschiebende Wirkung zu entziehen bzw. sub-subsidiär der Beschwerde für das Wolfsrudel Nanz die aufschiebende Wirkung zu entziehen.
H.
Mit Stellungnahme vom 20. Dezember 2023 beantragten die Beschwerdeführerinnen die Abweisung des Verfahrensantrags der Vorinstanz.
Das Bundesverwaltungsgericht zieht in Erwägung:
1.
1.1. Beim angefochtenen Entscheid handelt es sich um einen zu prüfenden Verwaltungsakt im Sinn von Art. 31 ff
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20. |
1.2. Die Vorinstanz bestreitet die Beschwerdelegitimation der Beschwerdeführerinnen. Über die Legitimation entscheidet die Beschwerdeinstanz im Endentscheid. Die fehlende Legitimation in der Hauptsache kann jedoch, sofern sie eindeutig ist, im Rahmen der Interessenabwägung berücksichtigt werden, d.h. bei der materiellen Beurteilung der Beschwerde (vgl. BGE 129 II 286 E. 1.3; Zwischenverfügung des BVGer A-2997/2020 vom 24. September 2020 E. 1.2). Aus diesem Grund wird die strittige Legitimation im Rahmen der Beurteilung, ob eine eindeutige Entscheidprognose vorliegt, summarisch zu prüfen sein (vgl. E. 2.6. hiernach).
1.3. Im Übrigen weist die Beschwerde keine Frist- oder Formmängel auf, die gegen ein Eintreten auf die Beschwerde sprechen würden (vgl. Art. 50 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 50 - 1 Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision. |
|
1 | Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision. |
2 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
|
1 | Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
2 | Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours. |
3 | Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable. |
1.4. Über Anträge auf Entzug der aufschiebenden Wirkung entscheidet der Instruktionsrichter (vgl. Art. 55 Abs. 2
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 55 - 1 Le recours a effet suspensif. |
|
1 | Le recours a effet suspensif. |
2 | Sauf si la décision porte sur une prestation pécuniaire, l'autorité inférieure peut y prévoir qu'un recours éventuel n'aura pas d'effet suspensif; après le dépôt du recours, l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur a la même compétence.95 |
3 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur peut restituer l'effet suspensif à un recours auquel l'autorité inférieure l'avait retiré; la demande de restitution de l'effet suspensif est traitée sans délai.96 |
4 | Si l'effet suspensif est arbitrairement retiré ou si une demande de restitution de l'effet suspensif est arbitrairement rejetée ou accordée tardivement, la collectivité ou l'établissement autonome au nom de qui l'autorité a statué répond du dommage qui en résulte. |
5 | Sont réservées les dispositions d'autres lois fédérales prévoyant qu'un recours n'a pas d'effet suspensif.97 |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 39 Juge instructeur - 1 Le président de la cour ou le juge désigné par lui dirige la procédure au titre de juge instructeur jusqu'au prononcé de l'arrêt. |
|
1 | Le président de la cour ou le juge désigné par lui dirige la procédure au titre de juge instructeur jusqu'au prononcé de l'arrêt. |
2 | Le juge instructeur s'adjoint un second juge pour l'audition de témoins, l'inspection locale et l'interrogatoire des parties. |
3 | Les décisions du juge instructeur ne peuvent pas faire l'objet d'un recours devant le Tribunal administratif fédéral. |
2.
2.1. In der Regel kommt der Beschwerde aufschiebende Wirkung zu (vgl. Art. 55 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 55 - 1 Le recours a effet suspensif. |
|
1 | Le recours a effet suspensif. |
2 | Sauf si la décision porte sur une prestation pécuniaire, l'autorité inférieure peut y prévoir qu'un recours éventuel n'aura pas d'effet suspensif; après le dépôt du recours, l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur a la même compétence.95 |
3 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur peut restituer l'effet suspensif à un recours auquel l'autorité inférieure l'avait retiré; la demande de restitution de l'effet suspensif est traitée sans délai.96 |
4 | Si l'effet suspensif est arbitrairement retiré ou si une demande de restitution de l'effet suspensif est arbitrairement rejetée ou accordée tardivement, la collectivité ou l'établissement autonome au nom de qui l'autorité a statué répond du dommage qui en résulte. |
5 | Sont réservées les dispositions d'autres lois fédérales prévoyant qu'un recours n'a pas d'effet suspensif.97 |
2.2. Einer Beschwerde kann die aufschiebende Wirkung entzogen werden, wenn die Verfügung keine Geldleistung zum Gegenstand hat (vgl. Art. 55 Abs. 2
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 55 - 1 Le recours a effet suspensif. |
|
1 | Le recours a effet suspensif. |
2 | Sauf si la décision porte sur une prestation pécuniaire, l'autorité inférieure peut y prévoir qu'un recours éventuel n'aura pas d'effet suspensif; après le dépôt du recours, l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur a la même compétence.95 |
3 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur peut restituer l'effet suspensif à un recours auquel l'autorité inférieure l'avait retiré; la demande de restitution de l'effet suspensif est traitée sans délai.96 |
4 | Si l'effet suspensif est arbitrairement retiré ou si une demande de restitution de l'effet suspensif est arbitrairement rejetée ou accordée tardivement, la collectivité ou l'établissement autonome au nom de qui l'autorité a statué répond du dommage qui en résulte. |
5 | Sont réservées les dispositions d'autres lois fédérales prévoyant qu'un recours n'a pas d'effet suspensif.97 |
2.3. Vorsorgliche Massnahmen wie der Entscheid über den Entzug oder auch die Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung beruhen auf einer bloss summarischen Prüfung der Sach- und Rechtslage; die Behörde trifft ihren Entscheid «prima facie». Sie ist nicht gehalten, für ihren Entscheid zeitraubende tatsächliche oder rechtliche Abklärungen zu treffen, sondern kann in erster Linie auf die ihr zur Verfügung stehenden Akten abstellen (vgl. 55 Abs. 3 zweiter Satzteil VwVG; Urteil des BGer 2C_720/2016 vom 18. Januar 2017 E. 2.1 m. H.; Moser/Beusch/Kneubühler/Kayser, a.a.O., Rz. 3.18 und 3.18a).
2.4. Beim Entscheid über den Entzug der aufschiebenden Wirkung ist folgende Systematik zu beachten (vgl. Moser/Beusch/Kneu-bühler/Kayser, a.a.O., Rz. 3.28a mit Hinweisen): Zuerst bedarf es einer Entscheidprognose, dann ist nach dem Anordnungsgrund zu fragen, das heisst nach einem überzeugenden Grund bzw. einem schweren Nachteil, der ohne den Entzug der aufschiebenden Wirkung droht. Schliesslich ist eine Interessenabwägung vorzunehmen und zu untersuchen, ob ein allfälliger Entzug verhältnismässig ist.
2.5. Die Hauptsacheprognose kann berücksichtigt werden, wenn sie eindeutig ist. Bei tatsächlichen oder rechtlichen Unklarheiten drängt sich hingegen Zurückhaltung auf, weil in diesem Fall die erforderlichen Entscheidgrundlagen im Hauptverfahren erst noch beschafft werden müssen (vgl. BGE 130 II 149 E. 2.2 und 127 II 132 E. 3).
2.6.
2.6.1. Die Vorinstanz führt zur strittigen Beschwerdelegitimation der Beschwerdeführerinnen aus, ihre Zustimmungsverfügung könne nur durch den Kanton als direkten Adressaten der Verfügung angefochten werden. Die Beschwerdeführerinnen seien auf den Rechtsweg vor dem kantonalen Gericht zu verweisen, mit Weiterzugsmöglichkeiten an das Bundesgericht. Auch Art. 9 Ziff. 3 Aarhus-Konvention (Übereinkommen über den Zugang zu Informationen, die Öffentlichkeitsbeteiligung an Entscheidungsverfahren und den Zugang zu Gerichten in Umweltangelegenheiten vom 25. Juni 1998, SR 0.814.07) verlange nicht, dass die Umweltschutzorganisationen die Zustimmungserteilung zur Abschussbewilligung des Kantons direkt anfechten könnten.
Die Beschwerdeführerinnen stellen sich demgegenüber auf den Standpunkt, die Zustimmungsverfügung der Vorinstanz vom 27. November 2023 sei eine conditio sine qua non für die vom Kanton erlassenen Verfügungen vom 28. November 2023 über die strittigen Bestandsregulierungen. Aufgrund ihrer Auswirkungen auf umweltrechtliche Schutzgüter müsse die Zustimmungsverfügung der Vorinstanz vor Bundesverwaltungsgericht mit Verbandsbeschwerde anfechtbar sein.
2.6.2. Unstrittig ist, dass es sich bei den Beschwerdeführerinnen um Organisationen handelt, denen von Gesetzes wegen die Beschwerdebefugnis zusteht (Art. 48 Abs. 2
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 48 - 1 A qualité pour recourir quiconque: |
|
1 | A qualité pour recourir quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est spécialement atteint par la décision attaquée, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir. |
SR 451 Loi fédérale du 1er juillet 1966 sur la protection de la nature et du paysage (LPN) LPN Art. 1 - Dans les limites de la compétence conférée à la Confédération par l'art. 78, al. 2 à 5, de la Constitution, la présente loi a pour but:7 |
|
a | de ménager et de protéger l'aspect caractéristique du paysage et des localités, les sites évocateurs du passé, les curiosités naturelles et les monuments du pays, et de promouvoir leur conservation et leur entretien; |
b | de soutenir les cantons dans l'accomplissement de leurs tâches de protection de la nature, de protection du paysage et de conservation des monuments historiques, et d'assurer la collaboration avec eux; |
c | de soutenir les efforts d'organisations qui oeuvrent en faveur de la protection de la nature, de la protection du paysage ou de la conservation des monuments historiques; |
d | de protéger la faune et la flore indigènes, ainsi que leur diversité biologique et leur habitat naturel; |
dbis | d'encourager la conservation de la diversité biologique et l'utilisation durable de ses éléments par le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques; |
e | d'encourager l'enseignement et la recherche dans les domaines de la protection de la nature, de la protection du paysage et de la conservation des monuments historiques, ainsi que la formation et la formation continue de spécialistes. |
SR 451 Loi fédérale du 1er juillet 1966 sur la protection de la nature et du paysage (LPN) LPN Art. 12 - 1 Ont qualité pour recourir contre les décisions des autorités cantonales ou fédérales: |
|
1 | Ont qualité pour recourir contre les décisions des autorités cantonales ou fédérales: |
a | les communes; |
b | les organisations qui se vouent à la protection de la nature, à la protection du paysage, à la conservation des monuments historiques ou à des tâches semblables, aux conditions suivantes: |
2 | L'organisation a le droit de recourir uniquement dans les domaines du droit visés depuis dix ans au moins par ses statuts. |
3 | Le Conseil fédéral désigne les organisations qui ont qualité pour recourir. |
4 | L'organe exécutif supérieur de l'organisation est compétent pour décider d'un recours. |
5 | Les organisations peuvent habiliter leurs structures cantonales et régionales, lorsqu'elles sont indépendantes sur le plan juridique, à faire opposition de manière générale et à faire recours dans des cas particuliers, pour leur champ d'activité local. |
Unter der Marginalie «Zugang zu Gerichten» sieht Art. 9 Ziff. 3 der Aarhus-Konvention vor, dass jede Vertragspartei sicherzustellen hat, dass Mitglieder der Öffentlichkeit, sofern sie etwaige in ihrem innerstaatlichen Recht festgelegte Kriterien erfüllen, Zugang zu verwaltungsbehördlichen oder gerichtlichen Verfahren haben, um die von Privatpersonen und Behörden vorgenommenen Handlungen und begangenen Unterlassungen anzufechten, die gegen umweltbezogene Bestimmungen ihres innerstaatlichen Rechts verstossen.
2.6.3. Die summarische Prüfung der Akten ergibt, dass der Beschwerdegegner die strittige Zustimmungsverfügung in seinen Verfügungen vom 28. November 2023, mit denen er die Regulierung des Bestands angeordnet hat, wörtlich als «autorisation de l'OFEV» bezeichnet. Auch wenn die Vorinstanz vorbringt, das Jagdgesetz nicht an der Stelle des Kantons zu vollziehen, könnte ihre Zustimmung zur beantragten Regulierung mit Blick auf deren Auswirkungen prima facie den Charakter einer Genehmigung aufweisen. Da die kantonale Behörde selbst vom Vorliegen einer Genehmigung durch den Bund ausgeht, in umweltrechtliche Schutzgüter einzugreifen, ist nach summarischer Prüfung eine eindeutige Entscheidprognose bezüglich der strittigen Legitimation der Beschwerdeführerinnen nicht möglich.
2.7.
2.7.1. In materieller Hinsicht ist zunächst festzuhalten, dass das Jagdgesetz einerseits bezweckt, die Artenvielfalt und die Lebensräume der einheimischen und ziehenden wildlebenden Säugetiere zu erhalten (vgl. Art. 1 Abs. 1 Bst. a
SR 922.0 Loi fédérale du 20 juin 1986 sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (Loi sur la chasse, LChP) - Loi sur la chasse LChP Art. 1 But - 1 La loi vise à: |
|
1 | La loi vise à: |
a | la conservation de la diversité des espèces et celle des biotopes des mammifères et oiseaux indigènes et migrateurs vivant à l'état sauvage; |
b | la préservation des espèces animales menacées; |
c | la réduction à une proportion supportable des dégâts causés par la faune sauvage aux forêts et aux cultures; |
d | l'exploitation équilibrée par la chasse des populations de gibier. |
2 | Elle fixe les principes selon lesquels les cantons doivent réglementer la chasse. |
SR 922.0 Loi fédérale du 20 juin 1986 sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (Loi sur la chasse, LChP) - Loi sur la chasse LChP Art. 1 But - 1 La loi vise à: |
|
1 | La loi vise à: |
a | la conservation de la diversité des espèces et celle des biotopes des mammifères et oiseaux indigènes et migrateurs vivant à l'état sauvage; |
b | la préservation des espèces animales menacées; |
c | la réduction à une proportion supportable des dégâts causés par la faune sauvage aux forêts et aux cultures; |
d | l'exploitation équilibrée par la chasse des populations de gibier. |
2 | Elle fixe les principes selon lesquels les cantons doivent réglementer la chasse. |
SR 922.0 Loi fédérale du 20 juin 1986 sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (Loi sur la chasse, LChP) - Loi sur la chasse LChP Art. 2 Champ d'application - La loi concerne les animaux suivants vivant en Suisse à l'état sauvage: |
|
a | les oiseaux; |
b | les carnivores; |
c | les artiodactyles; |
d | les lagomorphes; |
e | le castor, la marmotte et l'écureuil. |
Das Gesetz zählt den Wolf zu den geschützten Arten (vgl. Art. 2 Bst. b
SR 922.0 Loi fédérale du 20 juin 1986 sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (Loi sur la chasse, LChP) - Loi sur la chasse LChP Art. 2 Champ d'application - La loi concerne les animaux suivants vivant en Suisse à l'état sauvage: |
|
a | les oiseaux; |
b | les carnivores; |
c | les artiodactyles; |
d | les lagomorphes; |
e | le castor, la marmotte et l'écureuil. |
SR 922.0 Loi fédérale du 20 juin 1986 sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (Loi sur la chasse, LChP) - Loi sur la chasse LChP Art. 5 Espèces pouvant être chassées et périodes de protection - 1 Les espèces suivantes peuvent être chassées, sauf pendant les périodes de protection qui sont fixées comme il suit: |
|
1 | Les espèces suivantes peuvent être chassées, sauf pendant les périodes de protection qui sont fixées comme il suit: |
a | le cerf élaphe |
b | le sanglier |
c | le daim, le cerf Sika et le mouflon |
d | le chevreuil |
e | le chamois |
f | le lièvre commun, le lièvre variable et le lapin de garenne |
g | la marmotte |
h | le renard |
i | le blaireau |
k | la martre et la fouine |
l | le coq du tétras lyre, le lagopède et la perdrix |
m | le pigeon ramier, la tourterelle turque, le grand corbeau et la corneille mantelée |
n | le faisan |
o | le grèbe huppé, la foulque macroule, le cormoran et les canards sauvages |
p | la bécasse des bois |
2 | Parmi les canards sauvages, les espèces suivantes sont protégées: les oies sauvages, la Tadorne de Belon, la Tadorne casarca, les harles et les cygnes, ainsi que la sarcelle marbrée, l'eider de Steller, le garrot arlequin, l'érismature à tête blanche, le garrot d'Islande et la nette rousse. |
3 | Les espèces suivantes peuvent être chassées toute l'année: |
a | le chien viverrin, le raton laveur et le chat haret; |
b | la corneille noire, la pie, le geai des chênes et le pigeon domestique retourné à l'état sauvage. |
4 | Les cantons peuvent prolonger les périodes de protection ou réduire la liste des espèces pouvant être chassées. Ils sont tenus de le faire lorsque la protection d'espèces localement menacées l'exige. |
5 | Ils peuvent, avec l'assentiment préalable du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (Département)4, écourter temporairement les périodes de protection, dans le but de réduire des populations trop importantes ou de conserver la diversité des espèces. |
6 | Le Conseil fédéral peut, après avoir entendu les cantons, réduire la liste des animaux dont la chasse est autorisée dans l'ensemble de la Suisse lorsque cela s'impose pour protéger des espèces menacées, ou la compléter en indiquant les périodes de protection, dès lors que les populations des espèces protégées permettent qu'on les chasse à nouveau. |
SR 922.0 Loi fédérale du 20 juin 1986 sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (Loi sur la chasse, LChP) - Loi sur la chasse LChP Art. 7 Protection des espèces - 1 Tous les animaux visés à l'art. 2 qui n'appartiennent pas à une espèce pouvant être chassée, sont protégés (espèces protégées). |
|
1 | Tous les animaux visés à l'art. 2 qui n'appartiennent pas à une espèce pouvant être chassée, sont protégés (espèces protégées). |
2 | et 3 ...5 |
4 | Les cantons assurent une protection suffisante des mammifères et des oiseaux sauvages contre les dérangements. |
5 | Ils règlent en particulier la protection des jeunes animaux et de leurs mères en période de chasse, ainsi que celle des oiseaux adultes pendant la couvaison. |
6 | Lors de l'élaboration et de la réalisation de projets qui peuvent compromettre la protection des mammifères et des oiseaux sauvages, la Confédération prend l'avis des cantons. Lorsque les projets affectent des zones protégées d'importance internationale et nationale, il y a lieu de demander le préavis de l'Office fédéral de l'environnement (Office fédéral)6. |
Die im Jagdgesetz neu vorgesehenen proaktiven Regulierungen (vgl. Art. 7a Abs. 1
SR 922.0 Loi fédérale du 20 juin 1986 sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (Loi sur la chasse, LChP) - Loi sur la chasse LChP Art. 7a Régulation des bouquetins et des loups et financement des mesures - 1 Les cantons peuvent, avec l'assentiment préalable de l'Office fédéral, prévoir la régulation des populations: |
|
1 | Les cantons peuvent, avec l'assentiment préalable de l'Office fédéral, prévoir la régulation des populations: |
a | de bouquetins: durant la période allant du 1er août au 30 novembre; |
b | de loups: durant la période allant du 1er septembre au 31 janvier. |
2 | Ces régulations ne doivent pas mettre en danger l'effectif de la population et doivent être nécessaires pour: |
a | protéger des biotopes ou conserver la diversité des espèces; |
b | prévenir un dommage ou un danger pour l'homme lorsqu'il apparaît que des mesures de protection raisonnables ne seront pas suffisantes, ou |
c | préserver des populations sauvages adaptées au niveau régional. |
SR 922.0 Loi fédérale du 20 juin 1986 sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (Loi sur la chasse, LChP) - Loi sur la chasse LChP Art. 7a Régulation des bouquetins et des loups et financement des mesures - 1 Les cantons peuvent, avec l'assentiment préalable de l'Office fédéral, prévoir la régulation des populations: |
|
1 | Les cantons peuvent, avec l'assentiment préalable de l'Office fédéral, prévoir la régulation des populations: |
a | de bouquetins: durant la période allant du 1er août au 30 novembre; |
b | de loups: durant la période allant du 1er septembre au 31 janvier. |
2 | Ces régulations ne doivent pas mettre en danger l'effectif de la population et doivent être nécessaires pour: |
a | protéger des biotopes ou conserver la diversité des espèces; |
b | prévenir un dommage ou un danger pour l'homme lorsqu'il apparaît que des mesures de protection raisonnables ne seront pas suffisantes, ou |
c | préserver des populations sauvages adaptées au niveau régional. |
SR 922.0 Loi fédérale du 20 juin 1986 sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (Loi sur la chasse, LChP) - Loi sur la chasse LChP Art. 7a Régulation des bouquetins et des loups et financement des mesures - 1 Les cantons peuvent, avec l'assentiment préalable de l'Office fédéral, prévoir la régulation des populations: |
|
1 | Les cantons peuvent, avec l'assentiment préalable de l'Office fédéral, prévoir la régulation des populations: |
a | de bouquetins: durant la période allant du 1er août au 30 novembre; |
b | de loups: durant la période allant du 1er septembre au 31 janvier. |
2 | Ces régulations ne doivent pas mettre en danger l'effectif de la population et doivent être nécessaires pour: |
a | protéger des biotopes ou conserver la diversité des espèces; |
b | prévenir un dommage ou un danger pour l'homme lorsqu'il apparaît que des mesures de protection raisonnables ne seront pas suffisantes, ou |
c | préserver des populations sauvages adaptées au niveau régional. |
2.7.2. Aufgrund der Parteivorbringen scheint strittig zu sein, ob die Regulierung den Bestand der Population gefährden könnte oder nicht bzw. ob sie erforderlich ist, um das Eintreten eines Schadens oder einer Gefährdung von Menschen zu verhindern, oder ob gelindere Mittel (Herdenschutzmassnahmen) dafür ausreichen könnten. Während die Vorinstanz geltend macht, der Bestand der Wolfspopulation sei in der Schweiz aufgrund ihrer Zustimmung zu den angefochtenen Regulierungen in keiner Weise gefährdet, bringen die Beschwerdeführerinnen vor, dass bei der strittigen Regulierung der Schwellenwert für den Erhalt des Wolfsbestandes unter Umständen unterschritten werden könnte. Im Weiteren geht die Vorinstanz von der Möglichkeit eines zukünftigen Schadenseintritts (Nutztierrisse) durch die Rudel aus, weil in der Vergangenheit bereits Nutztierrisse pro Rudel nachgewiesen worden seien. Die Beschwerdeführerinnen bestreiten die Erforderlichkeit der Regulierung und legen dar, dass die (Zukunfts-)Prognose nicht stichhaltig sei, da sich die fraglichen Rudel unter anderem in einer Almgegend mit vielen Nutztieren aufhielten, die ohne ausreichende Herdenschutzmassnahmen gesömmert würden. Entgegen der Ausführungen der Vorinstanz könne sich ein drohender künftiger Schaden gar nicht ohne Betrachtung der bereits verursachten Schäden beurteilen lassen. Es sei weder vom Vorliegen eines ernsten Schadens noch vom Drohen eines solchen auszugehen. Eines der Rudel (Les Hauts-Forts) habe seit fünf Monaten keinen einzigen Riss gezeigt. Dieses Rudel sei zudem gar kein Rudel, da es sich - wie ein Bericht vom 3. November 2023 aufzeige - nur um männliche Tiere handeln würde, weshalb die Zustimmungsverfügung von vorneherein als rechtswidrig zu betrachten sei. Auch bezüglich der anderen Rudel seien der Vorinstanz Fehler in der Sachverhaltsermittlung unterlaufen, weshalb kein ausgewiesenes Gefährdungspotential vorhanden sei.
2.8. Bei summarischer Prüfung der Parteistandpunkte ergibt sich keine eindeutige Entscheidprognose. Im Hauptverfahren werden verschiedene tatsächliche und rechtliche Aspekte zu prüfen sein, die sich im Rahmen einer summarischen Prüfung noch nicht beurteilen lassen.
3.
3.1. In einem nächsten Schritt ist nach dem ausreichenden Grund für den Entzug der aufschiebenden Wirkung zu fragen. Ein solcher liegt vor, wenn zumindest überzeugende Gründe für den Entzug der aufschiebenden Wirkung sprechen. Dabei ist Dringlichkeit vorausgesetzt. Es muss sich also als zeitlich notwendig erweisen, die Wirkung der angefochtenen Verfügung sofort eintreten zu lassen (vgl. BGE 130 II 149 E. 2.2; Zwischenverfügung des BVGer A-1351/2017 vom 3. Mai 2017 E. 5.1).
3.2. Die Vorinstanz macht geltend, Ziel der Regulierung sei, Schäden an Nutztieren vorzubeugen. Vor einer (proaktiven) Regulierung müssten - im Gegensatz zu den Vorbringen der Beschwerdeführerinnen - die Rudel keinen ernsten Schaden verursacht haben. Im Weiteren sei insofern eine Dringlichkeit gegeben, als dass Bestandsregulierungen nur bis 31. Januar 2024 erlaubt seien. Der Bestand würde sich trotz reaktiver Regulierung stark im Wachsen befinden.
Der Beschwerdegegner bringt im Verfahrensantrag vom 18. Dezember 2023 vor, ohne Entzug der aufschiebenden Wirkung könnten die Schäden nicht verhindert werden, die die drei Rudel in der kommenden Sömmerungssaison 2024 verursachen würden. Das Wolfsrudel von Nanz sei für den Tod von 58 Nutztieren verantwortlich, das Wolfsrudel von Les Hauts-Forts für den Tod von 3 Nutztieren und das von Fou-Isérables für den Tod von 17 Nutztieren.
Demgegenüber machen die Beschwerdeführerinnen geltend, es liege kein dringlicher Anordnungsgrund für den Entzug der aufschiebenden Wirkung vor. Die reaktive Regulierung in Kombination mit geeigneten Herdenschutzmassnahmen habe bereits bisher nachweislich zu sinkenden Risszahlen geführt, trotz der wachsenden Wolfspopulation. Würden die geeigneten und erforderlichen Herdenschutzmassnahmen ergriffen, sei auch künftig kein schwerer Nachteil zu erwarten. Sie (die Beschwerdeführerinnen) hätten nur den hier strittigen Abschuss von drei (vermeintlichen) Rudeln angefochten, vier weitere Rudel könnten ungehindert bis am 31. Januar 2024 reguliert werden.
3.3. Es besteht zweifellos ein grosses öffentliches Interesse daran, den Wolfsbestand zu regulieren, um künftig das Eintreten von Schäden zu verhindern. Darin ist ein Anordnungsgrund für den Entzug der aufschiebenden Wirkung zu sehen. Trotz der glaubhaften Vorbringen der Vor-instanz, dass mit einer Zunahme der Wolfspopulation zu rechnen sein dürfte, relativiert sich aber im vorliegenden Fall das Interesse an einer raschen Umsetzung der strittigen Regulierung der Wolfsrudel Nanz, Les Hauts-Forts und Fou-Isérables erheblich dadurch, dass bis zum Entscheid über die höchst umstrittene Zulässigkeit der proaktiven Regulierung die vorliegend konkret gefährdeten Nutztierbestände weitgehend durch Herdenschutzmassnahmen geschützt werden könnten. Es ist - soweit aus den Akten ersichtlich - anzunehmen, dass trotz Herdenschutzmassnahmen im letzten Jahr das Nanz-Rudels sieben Nutztiere, das Rudel Fou-Isérables sieben und das Les Hauts-Forts-Rudel zwei Nutztiere gerissen haben. Die vom Beschwerdegegner geltend gemachte hohe Anzahl an Nutztierrissen dürfte überwiegend in Situationen ohne Herdenschutzmassnahmen bzw. in nicht schützbaren Situationen stattgefunden haben (laut den unbestrittenen Angaben der Beschwerdeführerinnen 51 in ungeschützten Situationen durch das Nanz-Rudel, wobei 32 schützbar gewesen wären). Das heisst, es hätten gestützt auf die Angaben der Vorinstanz insgesamt 55% der vom Beschwerdegegner vorgebrachten Schäden möglicherweise verhindert werden können. Die Zahlen bezüglich der einzelnen Rudel weichen - soweit ersichtlich - nicht erheblich davon ab, das heisst, die Betroffenen würden durch eine verstärkte Ergreifung jener Schutzmassnahmen, die vom Gesetzgeber vorgesehen wurden, keinen derart schweren Nachteil erleiden. Demnach wäre bei den drei strittigen Rudeln mit ungefähr 16 Nutztierrissen pro Jahr trotz ergriffener Herdenschutzmassnahmen zu rechnen. Dabei wird vom Gericht nicht verkannt, dass das Ergreifen der Massnahmen nicht in allen Situationen machbar bzw. ausreichend sein könnte.
Nach dem Gesagten ist die Notwendigkeit der sofortigen Entfernung der strittigen Rudel zum Schutz vor grossen Schäden an Nutztieren nicht dargetan. Dies gilt auch bezüglich der Haupt- und Eventualbegehren des Beschwerdegegners (vgl. Sachverhalt Bst. G). Es ist nicht ersichtlich, weshalb die Ergreifung verstärkter Herdenschutzmassnahmen für die Dauer des Beschwerdeverfahrens nicht genügen sollte, um das genannte öffentliche Interesse an der Verhinderung von Nutztierrissen so weit als möglich zu wahren.
4.
Im Weiteren hält ein Entzug der aufschiebenden Wirkung einer Interessenabwägung und Verhältnismässigkeitsprüfung nicht stand.
Durch den Entzug der aufschiebenden Wirkung könnte die Umsetzung der strittigen Bestandsregulierung zur Entfernung von insgesamt 12 Wölfen führen. Dem stehen jene 16 Nutztierrisse gegenüber, die im letzten Jahr trotz der ergriffenen Herdenschutzmassnahmen stattgefunden haben dürften, sowie weitere Risse in nicht schützbaren Situationen.
Die Vorinstanz argumentiert vor allem mit dem wachsenden Wolfsbestand in der Schweiz. Geht man von der ungünstigsten Situation aus, würden bei Beibehalten der aufschiebenden Wirkung 7 statt der geplanten 4.5 Rudel im Wallis verbleiben. Im Vergleich dazu haben im letzten Jahr noch rein rechnerisch 11 Wolfsrudel im Wallis gelebt (vor Umsetzung der unangefochten in Rechtskraft erwachsenen Bestandsregulierungen von vier weiteren Rudeln). Angesichts der möglichen Herdenschutzmassnahmen, die schon in der Vergangenheit die Nutztierrisse des Nanz-Rudels, des Les Hauts-Forts-Rudels und des Rudels Fou-Isérables erheblich beschränkt hätten, erscheinen die damit zu befürchtenden Schäden weder faktisch noch finanziell als völlig unzumutbar, zumal es sich bei den 12 Wölfen um Tiere handelt, die vom Gesetzgeber unter Artenschutz gestellt wurden (vgl. E. 2.7.1 hiervor). In Bezug auf die Abwägung der Schutzgüter fällt im Weiteren zu Gunsten der Beschwerdeführerinnen ins Gewicht, dass durch den Abschuss der Wölfe ein irreversibler Zustand geschaffen würde, wohingegen bei Ergreifung von möglichen Herdenschutzmassnahmen nicht von einer derart hohen Anzahl von Nutztierrissen auszugehen sein dürfte wie vom Beschwerdegegner befürchtet. Bei irreversiblen Zuständen rechtfertigt sich der Entzug der aufschiebenden Wirkung nur bei eindeutiger Entscheidprognose, die hier nicht gegeben ist (vgl. E. 2.8 hiervor). Die Abwägung zwischen dem unverändert beizubehaltenden Zustand bis zum Entscheid und dem zu befürchtenden Schaden, der in der Zwischenzeit verursacht werden könnte, fällt daher zugunsten der unter Artenschutz stehenden Tiere aus.
5.
Zusammengefasst haben die Beschwerdeführerinnen glaubhaft gemacht, dass in der Vergangenheit mögliche Schutzmassnahmen nicht ergriffen wurden. Das Bundesverwaltungsgericht kommt zum Schluss, dass sich dadurch die vom Beschwerdegegner geltend gemachte bzw. befürchtete hohe Anzahl an Nutztierrissen deutlich verringern liesse. Dies relativiert die Erforderlichkeit der Anordnung des Entzugs der aufschiebenden Wirkung erheblich (Verhinderung von Nutztierrissen durch den Abschuss von Wölfen, die durch Herdenschutzmassnahmen erreicht werden könnte). Dabei fällt auch ins Gewicht, dass es sich beim Wolf um ein vom Gesetzgeber geschütztes Tier handelt. Demgegenüber ist das glaubhafte Bestehen eines öffentlichen wirtschaftlichen Interesses, die relativ betrachtet geringe Zahl von 16 Nutztierrissen trotz Herdenschutz sowie von weiteren Nutztierrissen in nicht schützbaren Situationen zu verhindern, nicht als ausreichend für den Entzug der aufschiebenden Wirkung zu betrachten.
6.
Daher vermögen die geltend gemachten öffentlichen Interessen am Entzug der aufschiebenden Wirkung der Beschwerde jene an deren Aufrechterhaltung nicht zu überwiegen. Die aufschiebende Wirkung der Beschwerde vom 11. Dezember 2023 ist in Abweisung der Gesuche der Vor-instanz und des Beschwerdegegners beizubehalten.
7.
Der ordentliche Schriftenwechsel ist fortzusetzen. Nach abgeschlossenem Schriftenwechsel wird das zuständige Spruchgremium über die Beschwerde entscheiden.
8.
Über die Kosten dieser Zwischenverfügung und eine allfällige Parteientschädigung wird im Entscheid über die Hauptsache zu befinden sein.
(Dispositiv nächste Seite)
Demnach verfügt das Bundesverwaltungsgericht:
1.
Die Gesuche der Vorinstanz und des Beschwerdegegners, der Beschwerde vom 11. Dezember 2023 die aufschiebende Wirkung zu entziehen, werden abgewiesen.
2.
Die aufschiebende Wirkung der Beschwerde vom 11. Dezember 2023 wird beibehalten.
3.
Doppel des Gesuchs des Beschwerdegegners vom 18. Dezember 2023 und der Eingabe vom 20. Dezember 2023 gehen an die Beschwerdeführerinnen und die Vorinstanz.
4.
Doppel der Eingabe der Vorinstanz vom 18. Dezember 2023 sowie der Vernehmlassung vom 29. Dezember 2023 gehen an die Beschwerdeführerinnen und den Beschwerdegegner.
5.
Doppel der Stellungnahme der Beschwerdeführerinnen vom 20. Dezember 2023 gehen an den Beschwerdegegner und die Vorinstanz.
6.
Über die Festsetzung der Kosten dieser Zwischenverfügung sowie die Zusprechung einer allfälligen Parteientschädigung wird mit der Hauptsache entschieden.
7.
Diese Verfügung geht an die Beschwerdeführerinnen, den Beschwerde-gegner und die Vorinstanz.
Für die Rechtsmittelbelehrung wird auf die nächste Seite verwiesen.
Der Instruktionsrichter: Die Gerichtsschreiberin:
Maurizio Greppi Anna Wildt
Rechtsmittelbelehrung:
Gegen diesen Entscheid kann innert 30 Tagen nach Eröffnung beim Bundesgericht, 1000 Lausanne 14, Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten geführt werden, sofern die Voraussetzungen gemäss Art. 82 ff
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours: |
|
a | contre les décisions rendues dans des causes de droit public; |
b | contre les actes normatifs cantonaux; |
c | qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 48 Observation - 1 Les mémoires doivent être remis au plus tard le dernier jour du délai, soit au Tribunal fédéral soit, à l'attention de ce dernier, à La Poste Suisse ou à une représentation diplomatique ou consulaire suisse. |
|
1 | Les mémoires doivent être remis au plus tard le dernier jour du délai, soit au Tribunal fédéral soit, à l'attention de ce dernier, à La Poste Suisse ou à une représentation diplomatique ou consulaire suisse. |
2 | En cas de transmission électronique, le moment déterminant pour l'observation d'un délai est celui où est établi l'accusé de réception qui confirme que la partie a accompli toutes les étapes nécessaires à la transmission.20 |
3 | Le délai est également réputé observé si le mémoire est adressé en temps utile à l'autorité précédente ou à une autorité fédérale ou cantonale incompétente. Le mémoire doit alors être transmis sans délai au Tribunal fédéral. |
4 | Le délai pour le versement d'avances ou la fourniture de sûretés est observé si, avant son échéance, la somme due est versée à La Poste Suisse ou débitée en Suisse d'un compte postal ou bancaire en faveur du Tribunal fédéral. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
Versand: