Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour VI
F-680/2020
Arrêt du 3 janvier 2023
Yannick Antoniazza-Hafner (président du collège),
Composition Jenny de Coulon Scuntaro, Regula Schenker Senn, juges,
Cendrine Barré, greffière.
1. A._______,
2. B._______,
Parties représentés par Maître Alessandro Brenci,
Adrestia Legal Sàrl,
recourants,
Contre
Secrétariat d'Etat aux migrations SEM,
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Refus d'approbation à la prolongation d'autorisations de séjour et renvoi de Suisse.
Faits :
A.
En date du 1er décembre 2010, A._______(par la suite : A._______, la recourante ou l'intéressée), ressortissante équatorienne née en 1965, est entrée en Suisse en provenance d'Espagne afin de rejoindre son époux C._______, ressortissant espagnol titulaire d'une autorisation de séjour (par la suite : C._______). Elle était accompagnée de son fils B._______(par la suite : B._______, le recourant ou l'intéressé),ressortissant espagnol et équatorien né en 1999.
Les intéressés ont été mis au bénéfice d'autorisations de séjour par regroupement familial.
B.
En décembre 2014, C._______ a été incarcéré.
C.
A l'échéance des permis de séjour de A._______ et de son fils en février 2016, le Service de la population du canton de Vaud (ci-après : le SPOP) a constaté que les intéressés étaient au bénéfice de l'aide sociale. Il a renouvelé les autorisations de séjour pour une année, rendant la prénommée attentive au fait qu'à cette nouvelle échéance, sa situation financière ferait l'objet d'un examen attentif afin de permettre, ou non, la poursuite de son séjour en Suisse.
D.
En septembre 2016, C._______ a été condamné à une peine privative de liberté de trois ans, assortie d'une mesure de traitement institutionnel, pour actes d'ordre sexuel avec un enfant entre 2012 et 2014. Il avait auparavant été condamné en 2010 pour « désagréments causés par la confrontation à un acte d'ordre sexuel » et séjour illégal, ainsi que pour obtention de pornographie dure en 2011 (cf. pce SEM 2 annexe [extrait du casier judiciaire]).
E.
Par décision du 30 août 2017, le SPOP a retenu que A._______ vivait séparée de son époux depuis novembre 2014 et ne souhaitait pas reprendre la vie commune. Son mariage n'existant plus que formellement, elle ne pouvait ainsi plus fonder son droit de séjour en Suisse sur un regroupement familial avec un ressortissant bénéficiant de l'ALCP. Partant, il a refusé de renouveler les autorisations de séjour UE/AELE de l'intéressée et de son fils. Le SPOP a cependant retenu que A._______ avait été victime de violences conjugales et que celles-ci devaient être prises en considération. Au vu de la durée de son séjour, de sa situation personnelle et des circonstances ayant conduit à la séparation, l'autorité cantonale s'est déclarée favorable à l'octroi d'une autorisation de séjour pour raisons personnelles majeures en faveur de l'intéressée, ainsi qu'à une autorisation de séjour par regroupement familial pour son fils. Sous réserve de l'approbation de cette décision par le Secrétariat d'Etat aux migrations (ci-après : le SEM), le SPOP a limité à une année la durée de ces autorisations et a rendu l'intéressée attentive au fait que les autorisations pouvaient être révoquées en raison d'une dépendance à l'aide sociale, l'invitant à tout entreprendre pour gagner son autonomie financière.
F.
Par acte du 4 octobre 2017, les intéressés ont interjeté recours contre cette décision auprès de la Cour de droit administratif et public du canton de Vaud (ci-après : la CDAP), concluant en substance au renouvellement de leurs autorisations de séjour UE/AELE.
Dans le cadre de cette procédure, le SPOP a indiqué qu'il avait refusé, par décision du 30 août 2017, de renouveler l'autorisation de séjour de C._______ et avait prononcé son renvoi de Suisse.
Devenu majeur au cours de la procédure devant la CDAP, B._______a reçu l'opportunité de se prononcer sur les raisons lui octroyant un droit propre de séjour sur la base de l'ALCP, en tant que ressortissant espagnol.
G.
Par arrêt du 1er mai 2018, la CDAP a rejeté le recours des intéressés et a confirmé la décision du SPOP du 30 août 2017.
Au mois de juillet 2018, le SPOP a transmis au SEM son dossier pour approbation.
H.
Le 8 novembre 2018, A._______a déposé une demande unilatérale de divorce.
I.
En date du 4 juin 2019, le SEM a informé les requérants qu'il entendait refuser de donner son approbation à la proposition du SPOP et leur a donné l'occasion de se déterminer.
Les intéressés ont fait usage de leur droit d'être entendu par mémoire du 8 août 2019.
J.
Par décision du 30 décembre 2019, le SEM a refusé d'approuver la prolongation des autorisations de séjour de A._______et B._______, et leur a fixé un délai au 31 mars 2020 pour quitter la Suisse.
K.
En date du 21 janvier 2020, le mandataire des prénommés a transmis au SEM un projet d'acceptation de rente AI à 100% en faveur de B._______ et a demandé au SEM de reconsidérer sa décision.
Par réponse du 29 janvier 2020, l'autorité intimée a indiqué que cette information ne lui permettait pas de reconsidérer sa décision et que si l'intéressé souhaitait solliciter une autorisation de séjour sur la base de l'ALCP, il lui revenait de déposer une nouvelle demande auprès du SPOP.
A._______ et B._______ont déposé, en date du 4 février 2020, de nouvelles demandes de permis de séjour auprès du SPOP.
L.
Les prénommés ont interjeté recours auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal ou le TAF) en date du 5 février 2020. Ils ont conclu principalement à l'admission du recours et à la réformation de la décision du SEM, en ce sens que des autorisations de séjour leur soient délivrées. Subsidiairement, ils ont conclu à l'annulation de la décision du SEM et au renvoi de la cause à l'autorité intimée afin que celle-ci leur octroie des autorisations de séjour. Très subsidiairement, ils ont conclu à l'annulation de la décision attaquée et au renvoi de la cause au SEM pour complément d'instruction et nouvelle décision. Les recourants ont en substance reproché à l'autorité intimée de ne pas avoir examiné le droit propre de B._______, en tant que ressortissant espagnol, à une autorisation de séjour sur la base de l'ALCP et, par conséquent, à une autorisation de séjour par regroupement familial inversé en faveur de sa mère.
Sur le plan formel, ils ont requis la production de l'intégralité du dossier produit devant l'autorité inférieure, la tenue d'une audience, la mise au bénéfice de l'effet suspensif et l'octroi de l'assistance judiciaire. Ils s'en sont remis au Tribunal concernant une suspension de la procédure au vu des demandes de permis déposées auprès du SPOP.
M.
Par courrier du 18 février 2020, le SPOP a prié le Tribunal de suspendre la procédure de recours jusqu'à droit connu sur la requête de A._______ relative à l'octroi d'une autorisation de séjour par regroupement familial inversé.
Le 28 février 2020, le Tribunal a informé le SPOP que la procédure ne serait pas suspendue tant qu'il ne se serait pas déterminé sur la requête d'octroi d'assistance judiciaire des recourants.
Par courrier du 3 mars 2020, le SPOP a informé les intéressés qu'il reprendrait l'examen de leur dossier dès que le Tribunal se serait dessaisi du dossier (cf. dossier cantonal).
N.
Le divorce entre A._______ et C._______, prononcépar jugement du 22 janvier 2020, est devenu définitif et exécutoire le 25 février 2020.
O.
Par décision incidente du 18 mai 2020, le Tribunal a mis les recourants au bénéfice de l'assistance judiciaire totale et a nommé Me Alessandro Brenci en tant que mandataire d'office. Il n'a pas donné suite à la demande d'audience formée par les intéressés et a informé le SPOP qu'il reviendrait ultérieurement et en tant que nécessaire sur la demande de suspension de procédure.
P.
Par préavis du 8 juin 2020, le SEM a conclu au rejet du recours. S'agissant plus particulièrement du recourant, il a indiqué que ce dernier n'avait jamais obtenu la qualité de travailleur et qu'il ne remplissait pas les conditions financières lui permettant de demeurer en Suisse sans exercer d'activité lucrative. Par conséquent, il ne pouvait pas prétendre à l'octroi d'une autorisation de séjour sur la base de l'ALCP.
Q.
Les recourants ont répliqué en date du 31 août 2020. Par duplique du 16 septembre 2020, le SEM a maintenu ses conclusions.
R.
Par courrier du 16 août 2021, le SPOP a informé le Tribunal que B._______ avait été mis au bénéfice d'une curatelle de gestion et représentation au sens des art. 394 al. 1

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 394 - 1 Eine Vertretungsbeistandschaft wird errichtet, wenn die hilfsbedürftige Person bestimmte Angelegenheiten nicht erledigen kann und deshalb vertreten werden muss. |
|
1 | Eine Vertretungsbeistandschaft wird errichtet, wenn die hilfsbedürftige Person bestimmte Angelegenheiten nicht erledigen kann und deshalb vertreten werden muss. |
2 | Die Erwachsenenschutzbehörde kann die Handlungsfähigkeit der betroffenen Person entsprechend einschränken. |
3 | Auch wenn die Handlungsfähigkeit nicht eingeschränkt ist, muss die betroffene Person sich die Handlungen des Beistands oder der Beiständin anrechnen oder gefallen lassen. |

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 395 - 1 Errichtet die Erwachsenenschutzbehörde eine Vertretungsbeistandschaft für die Vermögensverwaltung, so bestimmt sie die Vermögenswerte, die vom Beistand oder von der Beiständin verwaltet werden sollen. Sie kann Teile des Einkommens oder das gesamte Einkommen, Teile des Vermögens oder das gesamte Vermögen oder das gesamte Einkommen und Vermögen unter die Verwaltung stellen. |
|
1 | Errichtet die Erwachsenenschutzbehörde eine Vertretungsbeistandschaft für die Vermögensverwaltung, so bestimmt sie die Vermögenswerte, die vom Beistand oder von der Beiständin verwaltet werden sollen. Sie kann Teile des Einkommens oder das gesamte Einkommen, Teile des Vermögens oder das gesamte Vermögen oder das gesamte Einkommen und Vermögen unter die Verwaltung stellen. |
2 | Die Verwaltungsbefugnisse umfassen auch die Ersparnisse aus dem verwalteten Einkommen oder die Erträge des verwalteten Vermögens, wenn die Erwachsenenschutzbehörde nichts anderes verfügt. |
3 | Ohne die Handlungsfähigkeit der betroffenen Person einzuschränken, kann ihr die Erwachsenenschutzbehörde den Zugriff auf einzelne Vermögenswerte entziehen. |
4 | ...492 |
L'autorité cantonale a également transmis au Tribunal, en date du 8 octobre 2021, des documents relatifs au versement de prestations complémentaires (PC) en faveur du prénommé à partir du 1er janvier 2021 (pce TAF 25).
S.
Procédant à une relance d'instruction, le Tribunal, par ordonnance du 16 décembre 2021, a invité les recourants à lui transmettre divers renseignements et moyens de preuve ayant notamment trait à leur situation personnelle, professionnelle, financière, médicale, familiale et sociale (pce TAF 26).
Les intéressés ont remis divers lots de pièces au Tribunal par courriers des 31 janvier, 3 février, 15 mars et 23 mars 2022 (pces TAF 27, 28, 30 et 32). Ces documents ont été transmis au SEM pour connaissance.
T.
Les divers autres arguments invoqués dans le cadre de la procédure de recours seront examinés, si nécessaire, dans les considérants en droit ci-après.
Droit :
1.
1.1 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 1 Grundsatz - 1 Das Bundesverwaltungsgericht ist das allgemeine Verwaltungsgericht des Bundes. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200964; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201962 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:69 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199770, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201072; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3473 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200574 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201577); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201681 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201684 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
1.2 A moins que la LTAF n'en dispose autrement, la procédure devant le Tribunal est régie par la PA (art. 37

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG58, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
1.3 Les intéressés ont qualité pour recourir (art. 48 al. 1

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
|
1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
2.
La partie recourante peut invoquer devant le Tribunal de céans la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents et, à moins qu'une autorité cantonale n'ait statué comme autorité de recours, l'inopportunité de la décision entreprise (cf. art. 49

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
|
a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
3.
Les autorités chargées de l'exécution de la LEtr s'assistent mutuellement dans l'accomplissement de leurs tâches (art. 97 al. 1

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 97 - 1 Die mit dem Vollzug dieses Gesetzes betrauten Behörden unterstützen sich gegenseitig in der Erfüllung ihrer Aufgaben. Sie erteilen die benötigten Auskünfte und gewähren auf Verlangen Einsicht in amtliche Akten. |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 99 Zustimmungsverfahren - 1 Der Bundesrat legt fest, in welchen Fällen dem SEM Kurzaufenthalts-, Aufenthalts- und Niederlassungsbewilligungen sowie kantonale arbeitsmarktliche Vorentscheide zur Zustimmung zu unterbreiten sind. |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 85 Zustimmungspflichtige Bewilligungen und Vorentscheide - (Art. 30 Abs. 2 und 99 AIG) |
|
1 | Das SEM ist zuständig für die Zustimmung zur Erteilung und Erneuerung der Kurzaufenthalts- und Aufenthaltsbewilligung, zur Erteilung der Niederlassungsbewilligung sowie zu den Vorentscheiden der kantonalen Arbeitsmarktbehörden (Art. 83). |
2 | Das EJPD legt in einer Verordnung fest, in welchen Fällen die Kurzaufenthalts-, Aufenthalts- oder Niederlassungsbewilligung sowie die Vorentscheide der kantonalen Arbeitsmarktbehörden dem Zustimmungsverfahren unterliegen.212 |
3 | Die kantonalen Arbeitsmarktbehörden (Art. 83) und die kantonalen Migrationsbehörden (Art. 88 Abs. 1) können dem SEM für die Überprüfung der bundesrechtlichen Voraussetzungen einen kantonalen Entscheid zur Zustimmung unterbreiten.213 |
4.
4.1 Le 1er janvier 2019, la loi sur les étrangers du 16 décembre 2005 (LEtr, RS 142.20) a connu une modification partielle comprenant également un changement de sa dénomination (modification de la LEtr du 16 décembre 2016). Ainsi, la LEtr s'intitule nouvellement loi fédérale sur les étrangers et l'intégration du 16 décembre 2005 (LEI, RO 2018 3171). En parallèle, sont entrées en vigueur la modification du 15 août 2018 de l'ordonnance relative à l'admission, au séjour et à l'exercice d'une activité lucrative du 24 octobre 2007 (OASA, RO 2018 3173) ainsi que la révision totale de l'ordonnance sur l'intégration des étrangers, du 15 août 2018 (OIE, RO 2018 3189).
4.2 Selon la jurisprudence du Tribunal administratif fédéral, il convient en principe d'appliquer le droit matériel en vigueur au moment du prononcé de l'autorité de première instance, par quoi il faut entendre l'autorité cantonale de migration compétente (cf. arrêts du TAF F-4206/2021 du 24 novembre 2022 consid. 3 et F-6239/2019 du 18 juillet 2022 consid. 3). En revanche, selon la pratique du Tribunal fédéral, c'est le moment où la partie dépose une demande d'autorisation de séjour ou prend connaissance de l'ouverture d'une procédure relevant du droit des migrations qui est déterminant (cf., pour comparaison, l'arrêt du TF 2C_158/2021 du 3 décembre 2021 consid. 3 appliquant l'art. 126

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 126 Übergangsbestimmungen - 1 Auf Gesuche, die vor dem Inkrafttreten dieses Gesetzes eingereicht worden sind, bleibt das bisherige Recht anwendbar. |
4.3 En l'occurrence, la décision querellée a été prononcée après l'entrée en vigueur du nouveau droit (au 1er janvier 2019), mais en application de l'ancien droit. L'autorité inférieure a en effet fait valoir que, dans la mesure où le SPOP avait statué en date du 30 août 2017, la LEtr - soit le droit en vigueur au moment où l'autorité cantonale s'était prononcée - était applicable. Ce raisonnement est conforme à la jurisprudence du TAF précitée et est également compatible, dans son résultat, avec l'approche différente appliquée par le TF. Il convient donc d'appliquer la LEtr dans sa teneur valable jusqu'au 31 décembre 2018. Il en va de même de l'OASA.
5.
5.1 Dans des griefs d'ordre formel qu'il convient d'examiner en premier lieu, les recourants font valoir une violation de la maxime inquisitoire par le SEM, ainsi qu'une violation de leur droit d'être entendu au sens des art. 29 al. 2

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
5.2 La procédure administrative est régie essentiellement par la maxime inquisitoire selon laquelle les autorités définissent les faits pertinents et les preuves nécessaires, qu'elles ordonnent et apprécient d'office (cf. art. 12

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel: |
|
a | Urkunden; |
b | Auskünfte der Parteien; |
c | Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen; |
d | Augenschein; |
e | Gutachten von Sachverständigen. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 13 - 1 Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
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1 | Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
a | in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten; |
b | in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen; |
c | soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt. |
1bis | Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35 |
2 | Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern. |
L'obligation de motiver, déduite du droit d'être entendu (art. 29 al. 2

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 35 - 1 Schriftliche Verfügungen sind, auch wenn die Behörde sie in Briefform eröffnet, als solche zu bezeichnen, zu begründen und mit einer Rechtsmittelbelehrung zu versehen. |
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1 | Schriftliche Verfügungen sind, auch wenn die Behörde sie in Briefform eröffnet, als solche zu bezeichnen, zu begründen und mit einer Rechtsmittelbelehrung zu versehen. |
2 | Die Rechtsmittelbelehrung muss das zulässige ordentliche Rechtsmittel, die Rechtsmittelinstanz und die Rechtsmittelfrist nennen. |
3 | Die Behörde kann auf Begründung und Rechtsmittelbelehrung verzichten, wenn sie den Begehren der Parteien voll entspricht und keine Partei eine Begründung verlangt. |
Dans ce contexte, il sied encore de relever que, selon une jurisprudence récente du Tribunal fédéral, le SEM - et en procédure de recours, le Tribunal de céans -, doivent examiner l'octroi respectivement la prolongation d'une autorisation de séjour en application de toutes les bases légales qui entrent en ligne de compte, soit le cas échéant également en vertu d'autres dispositions que celles analysées par le SEM et proposées par l'autorité cantonale compétente (cf. arrêt du TF 2C_800/2019 du 7 février 2020 consid. 3.4.4 et ATAF 2020 VII/2 consid. 4.3 ; voir également arrêt du TAF F-2369/2019 du 21 avril 2021 consid. 5.2). Par ailleurs, les enfants mineurs suivent le sort administratif du détenteur du droit de garde. Lorsqu'ils atteignent la majorité, le but de leur séjour initial, à savoir le regroupement familial, est en principe atteint (cf. art. 33 al. 2

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 33 Aufenthaltsbewilligung - 1 Die Aufenthaltsbewilligung wird für Aufenthalte mit einer Dauer von mehr als einem Jahr erteilt. |
5.3 En l'occurrence, le recourant est devenu majeur avant la prise de décision du SEM. S'il était encore mineur lorsque le SPOP a donné son accord à l'octroi d'une autorisation de séjour par regroupement familial, cette décision a entre-temps fait l'objet d'un recours devant la CDAP. Le jugement de ladite autorité a par ailleurs dûment tenu compte du passage à la majorité du recourant en examinant sa situation de manière individuelle. C'est donc à tort que l'autorité intimée s'est contentée d'examiner la situation de l'intéressé de manière purement accessoire sous l'angle du regroupement familial avec sa mère.
Ainsi, dans sa décision, le SEM n'a pas examiné la situation individuelle du recourant, alors que ce dernier est un ressortissant communautaire et était déjà majeur au moment où l'autorité intimée a statué. Dans l'exposé de l'état de fait, l'autorité intimée a résumé les conclusions formulées dans l'arrêt de la CDAP du 1er mai 2018. Le recourant ayant été mis au bénéfice d'une autorisation de séjour par regroupement familial avec son père - ressortissant communautaire - et ce dernier n'étant plus au bénéfice d'un titre de séjour en Suisse, le recourant ne pouvait plus en tirer aucun droit (cf. décision attaquée p. 2). Le SEM a cependant omis de relever que la CDAP avait ensuite procédé à un examen de la situation individuelle de l'intéressé, ressortissant espagnol et devenu majeur en cours de procédure, afin de déterminer s'il pouvait se prévaloir d'un droit de séjour propre sous l'angle de l'ALCP (cf. arrêt de la CDAP p. 11 ss). Au lieu de cela, à l'issue de l'examen de la situation de la recourante, il a retenu que, cette dernière n'obtenant pas d'autorisation de séjour, l'autorisation de séjour du recourant au titre du regroupement familial devenait sans objet. Or un examen individuel de la situation du recourant s'imposait déjà par le seul fait que ce dernier était devenu majeur.
L'autorité intimée avait pourtant conscience de l'application potentielle de l'ALCP dans le cas d'espèce : dans son courrier du 4 juin 2019 accordant aux recourants le droit d'être entendu, le SEM a retenu que le recourant n'était pas indépendant financièrement et ne pouvait ainsi pas se prévaloir d'un droit propre à une autorisation de séjour sur la base de l'ALCP (cf. pce SEM 6). Sans toutefois nommer la base légale idoine, le SEM s'est ainsi prononcé sur l'application de l'art. 24

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 24 Räumlicher Geltungsbereich - Dieses Abkommen gilt für das Hoheitsgebiet der Schweiz einerseits und die Gebiete, in denen der Vertrag zur Gründung der Europäischen Gemeinschaft Anwendung findet, und nach Massgabe jenes Vertrags andererseits. |
5.4 Il ressort de tout ce qui précède que le SEM, en ne traitant pas de la question d'un droit propre du recourant à une autorisation de séjour sous l'angle de l'ALCP, a commis une violation de son devoir d'instruction ainsi que de l'obligation de motiver au sens de la jurisprudence susmentionnée. Pour cette raison déjà, le recours devrait être admis en lien avec le recourant, la décision querellée annulée et le dossier renvoyé à l'autorité inférieure pour prise d'une nouvelle décision. Comme on le verra ci-après, l'évolution de l'état de fait et notamment le lien de dépendance allégué entre la mère et son fils conduisent également le Tribunal à prononcer un arrêt de cassation en lien avec la recourante (cf. consid. 7.8 ss infra).
6.
En ce qui concerne la situation de la recourante, il y a lieu de retenir ce qui suit en lien avec le droit international.
6.1 Il ressort du dossier que le divorce entre la recourante et son ex-conjoint, ressortissant espagnol, a été prononcé en date du 22 janvier 2020 (cf. supra consid. H). Dans ces conditions, l'intéressée ne peut plus se prévaloir, en lien avec cette union, de l'art. 44

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 44 Ehegatten und Kinder von Personen mit Aufenthaltsbewilligung - 1 Ausländischen Ehegatten und ledigen Kindern unter 18 Jahren von Personen mit Aufenthaltsbewilligung kann eine Aufenthaltsbewilligung erteilt und verlängert werden, wenn: |

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 8 Recht auf Achtung des Privat- und Familienlebens - (1) Jede Person hat das Recht auf Achtung ihres Privat- und Familienlebens, ihrer Wohnung und ihrer Korrespondenz. |

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 3 Einreiserecht - Den Staatsangehörigen einer Vertragspartei wird das Recht auf Einreise in das Hoheitsgebiet der anderen Vertragspartei gemäss den in Anhang I festgelegten Bestimmungen eingeräumt. |

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 7 Sonstige Rechte - Die Vertragsparteien regeln insbesondere die folgenden mit der Freizügigkeit zusammenhängenden Rechte gemäss Anhang I: |
|
a | Recht auf Gleichbehandlung mit den Inländern in Bezug auf den Zugang zu einer Erwerbstätigkeit und deren Ausübung sowie auf die Lebens-, Beschäftigungs- und Arbeitsbedingungen; |
b | Recht auf berufliche und geographische Mobilität, das es den Staatsangehörigen der Vertragsparteien gestattet, sich im Hoheitsgebiet des Aufnahmestaates frei zu bewegen und den Beruf ihrer Wahl auszuüben; |
c | Recht auf Verbleib im Hoheitsgebiet einer Vertragspartei nach Beendigung einer Erwerbstätigkeit; |
d | Aufenthaltsrecht der Familienangehörigen, ungeachtet ihrer Staatsangehörigkeit; |
e | Recht der Familienangehörigen auf Ausübung einer Erwerbstätigkeit, ungeachtet ihrer Staatsangehörigkeit; |
f | Recht auf Erwerb von Immobilien im Zusammenhang mit der Ausübung der im Rahmen dieses Abkommens eingeräumten Rechte; |
g | während der Übergangszeit: Recht auf Rückkehr in das Hoheitsgebiet einer Vertragspartei nach Beendigung einer Erwerbstätigkeit oder eines Aufenthalts in diesem Gebiet zwecks Ausübung einer Erwerbstätigkeit sowie Recht auf Umwandlung einer befristeten in eine ständige Aufenthaltserlaubnis. |
6.2 En tant que mère d'un ressortissant communautaire, l'intéressée pourrait potentiellement fonder son droit de séjour sur l'art. 3

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 3 Einreiserecht - Den Staatsangehörigen einer Vertragspartei wird das Recht auf Einreise in das Hoheitsgebiet der anderen Vertragspartei gemäss den in Anhang I festgelegten Bestimmungen eingeräumt. |
6.3 Finalement, en lien avec la vie familiale au sens de l'art. 8

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 8 Recht auf Achtung des Privat- und Familienlebens - (1) Jede Person hat das Recht auf Achtung ihres Privat- und Familienlebens, ihrer Wohnung und ihrer Korrespondenz. |

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 8 Recht auf Achtung des Privat- und Familienlebens - (1) Jede Person hat das Recht auf Achtung ihres Privat- und Familienlebens, ihrer Wohnung und ihrer Korrespondenz. |
7.
Se pose dès lors la question de savoir si la recourante peut prétendre à l'octroi d'une autorisation de séjour suite à la dissolution de la famille sur la base du droit interne.
7.1 Dans la décision attaquée, le SEM se réfère à l'art. 50

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 42 Familienangehörige von Schweizerinnen und Schweizern - 1 Ausländische Ehegatten und ledige Kinder unter 18 Jahren von Schweizerinnen und Schweizern haben Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung, wenn sie mit diesen zusammenwohnen. |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 43 Ehegatten und Kinder von Personen mit Niederlassungsbewilligung - 1 Ausländische Ehegatten und ledige Kinder unter 18 Jahren von Personen mit Niederlassungsbewilligung haben Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung, wenn: |

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 2 Nichtdiskriminierung - Die Staatsangehörigen einer Vertragspartei, die sich rechtmässig im Hoheitsgebiet einer anderen Vertragspartei aufhalten, werden bei der Anwendung dieses Abkommens gemäss den Anhängen I, II und III nicht auf Grund ihrer Staatsangehörigkeit diskriminiert. |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 2 Nichtdiskriminierung - Die Staatsangehörigen einer Vertragspartei, die sich rechtmässig im Hoheitsgebiet einer anderen Vertragspartei aufhalten, werden bei der Anwendung dieses Abkommens gemäss den Anhängen I, II und III nicht auf Grund ihrer Staatsangehörigkeit diskriminiert. |
En l'espèce, par décision du 30 août 2017, le SPOP a refusé de renouveler l'autorisation de séjour de l'ex-époux de la recourante et a prononcé son renvoi de Suisse. Par décision du 21 novembre 2017, la CDAP a rayé du rôle le recours interjeté par l'intéressé contre cette décision (cf. dossier cantonal, courrier du 19 janvier 2018 du SPOP à la CDAP). Selon les indications figurant dans le système Symic, l'autorisation de séjour a été effectivement révoquée en date du 11 septembre 2018, de sorte qu'il ne dispose plus d'un droit de séjour en Suisse. Dans ces conditions, contrairement à ce qu'a retenu l'autorité intimée, le principe de non-discrimination ne saurait être appliqué pour fonder l'application de l'art. 50

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 44 Ehegatten und Kinder von Personen mit Aufenthaltsbewilligung - 1 Ausländischen Ehegatten und ledigen Kindern unter 18 Jahren von Personen mit Aufenthaltsbewilligung kann eine Aufenthaltsbewilligung erteilt und verlängert werden, wenn: |
7.2 Selon l'art. 77 al. 1 let. a

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 44 Ehegatten und Kinder von Personen mit Aufenthaltsbewilligung - 1 Ausländischen Ehegatten und ledigen Kindern unter 18 Jahren von Personen mit Aufenthaltsbewilligung kann eine Aufenthaltsbewilligung erteilt und verlängert werden, wenn: |
Ainsi qu'il ressort de sa formulation, l'art. 77 al. 1

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |
En l'espèce, la recourante s'est mariée en 1986 en Equateur et les époux ont vécu ensemble en Suisse depuis fin 2010. Le couple s'est séparé en novembre 2014 et le divorce a été prononcé le 22 janvier 2020. L'union conjugale a ainsi duré plus de trois ans, ce qui n'est pas contesté. La première condition posée par l'art. 77 al. 1 let. a

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |
7.3 En vertu de l'art. 77 al. 4

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

SR 142.205 Verordnung vom 15. August 2018 über die Integration von Ausländerinnen und Ausländern (VIntA) VIntA Art. 4 Integrationsförderung durch die Kantone und Gemeinden - (Art. 53 Abs. 4, 54 und 56 Abs. 4 AIG) |
|
1 | Die kantonalen Ansprechstellen für Integrationsfragen planen die spezifische Integrationsförderung und die Zusammenarbeit mit den Institutionen der Regelstrukturen mittels kantonaler Integrationsprogramme (Art. 14). |
2 | Sie arbeiten im Rahmen der interinstitutionellen Zusammenarbeit mit den kantonalen und kommunalen Behörden zusammen, die für folgende Bereiche zuständig sind: |
a | Asyl und Migration; |
b | frühe Kindheit; |
c | obligatorische Schule einschliesslich Kindergarten; |
d | Allgemein- und Berufsbildung auf Sekundarstufe II sowie Weiterbildung, Berufs-, Studien- und Laufbahnberatung; |
e | Sozialwesen; |
f | öffentliche Arbeitsvermittlung und Arbeitslosenversicherung; |
g | Invalidenversicherung; |
h | Gesundheitswesen; |
i | Einbürgerung; |
j | andere Bereiche, die für die Integration von Ausländerinnen und Ausländern wichtig sind. |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 54 Integrationsförderung in den Regelstrukturen - Die Integrationsförderung erfolgt in erster Linie in den bestehenden Strukturen auf Ebene des Bundes, der Kantone und der Gemeinden, namentlich: |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 96 Ermessensausübung - 1 Die zuständigen Behörden berücksichtigen bei der Ermessensausübung die öffentlichen Interessen und die persönlichen Verhältnisse sowie die Integration der Ausländerinnen und Ausländer.311 |
7.4 Comme l'autorité intimée, le Tribunal retient que la recourante ne saurait se prévaloir d'une intégration réussie dans son ensemble.
Infirmière de formation (cf. pce SEM 8 p. 215 [rapport médical du 14 juin 2019]), l'intéressée est entrée en Suisse au mois de décembre 2010 (cf. dossier cantonal, rapport de dénonciation du 17 février 2011). Après son arrivée, elle a été empêchée de travailler en partie en raison de douleurs somatiques (cf. infra consid. 7.7 2ème paragraphe).Elle a bénéficié du RI de novembre 2012 à juin 2020 à tout le moins, touchant pour elle et son fils - et pour un temps, avec son ex-époux - un montant de près de CHF 247'399,95 (cf. décompte RI, pce TAF 13 annexe [période du décompte : janvier 2006 à juin 2020]). Selon les indications reçues par le SPOP par courriel du 28 février 2017 (cf. dossier cantonal), l'intéressée n'était à cette date pas inscrite auprès d'un Office régional de placement (ORP). Selon le projet de décision de rente AI la concernant, elle présentait une incapacité de travail de 100% entre avril et août 2016 (cf. pce TAF 28 annexe). Dès le mois de juin 2016, son état de santé s'est amélioré, ramenant son incapacité de travail à 50% dans une activité adaptée respectant certaines limitations fonctionnelles. L'intéressée a bénéficié de mesures d'accompagnement de la part de l'AI du 19 mars 2018 au 22 juin 2019, oeuvrant comme opératrice en atelier multiservice à 50% (cf. dossier cantonal, décision de reclassement professionnel du 22 mars 2018 ; pce SEM 12 p. 246 [certificat de travail du 26 juin 2019] ; pce SEM 8 p. 200 [décision de placement]). À l'issue de ces mesures, sa capacité de travail était de 50%. Elle présente un degré d'invalidité de 53% et a droit à une demi-rente AI depuis le 1er septembre 2016. Elle a par la suite travaillé durant un mois en tant qu'ouvrière de conditionnement dans un laboratoire dans le cadre d'une mesure de réinsertion professionnelle à 40% de janvier à février 2020 (cf. pce SEM 12 p. 245 [contrat de stage du 17 janvier 2020] ; pce TAF 5 [certificat de travail du 19 février 2020]). Selon les documents remis au Tribunal, la recourante a touché CHF 1'330,55 de salaire net entre la fin septembre 2021 et la fin janvier 2022 (cf. pces TAF 27 annexes 10 et 11). Au 15 mars 2022, l'intéressée présentait des poursuites pour un montant de CHF 8'701,65 et six actes de défaut de biens pour CHF 4'571,20 (cf. pce TAF 32). Rien au dossier n'indique que la recourante ait occupé un autre emploi depuis janvier 2022.
Sur le plan social, la recourante n'a pas démontré faire preuve d'une intégration sociale particulière. Au contraire, l'intéressée et son fils semblent vivre dans un certain isolement depuis la condamnation de l'ex-époux de la recourante, étant rejetés par une partie de la communauté équatorienne (cf. notamment pce TAF 1 annexe 13 [rapport médical du 17 janvier 2020]). Si l'un des rapports médicaux indique que la recourante a « quelques amies dans la région », rien au dossier ne vient confirmer ces dires (cf. pce SEM 8 annexe A). Dans son formulaire de demande d'octroi d'assistance judiciaire, l'intéressée avait indiqué partager son logement avec son concubin (cf. pce TAF 9). Elle ne s'est cependant pas prévalue de cette relation durant la suite de la présente procédure. Invitée par ordonnance du 16 décembre 2021 à renseigner le Tribunal de manière circonstanciée sur la présence en Suisse d'autres membres de sa famille - notamment son fils aîné -, et sur les liens entretenus avec ces derniers (cf. pce TAF 26), la recourante n'a à ce jour fourni aucun renseignement à ce sujet, ni sur sa situation de logement. Sur le plan linguistique, l'intéressée n'a, malgré ses déclarations, pas fourni la preuve de son niveau de français (cf. pce TAF 1 p. 11 à 12).
Pour ces raisons, il appert que l'intégration de la recourante n'est pas réussie dans son ensemble. Les deux conditions de l'art. 77 al. 1 let. a

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |
7.5 Reste à examiner si les conditions posées à l'art. 77 al. 1 let. b

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |
7.5.1 Comme pour ce qui a trait à l'art. 50 al. 2

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |
7.5.2 Sous l'angle de l'art. 50 al. 1 let. b

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 31 Schwerwiegender persönlicher Härtefall - (Art. 30 Abs. 1 Bst. b , 50 Abs. 1 Bst. b und 84 Abs. 5 AIG; Art. 14 AsylG) |
|
1 | Liegt ein schwerwiegender persönlicher Härtefall vor, kann eine Aufenthaltsbewilligung erteilt werden. Bei der Beurteilung sind insbesondere zu berücksichtigen: |
a | die Integration der Gesuchstellerin oder des Gesuchstellers anhand der Integrationskriterien nach Artikel 58a Absatz 1 AIG; |
b | ... |
c | die Familienverhältnisse, insbesondere der Zeitpunkt der Einschulung und die Dauer des Schulbesuchs der Kinder; |
d | die finanziellen Verhältnisse; |
e | die Dauer der Anwesenheit in der Schweiz; |
f | der Gesundheitszustand; |
g | die Möglichkeiten für eine Wiedereingliederung im Herkunftsstaat. |
2 | Die Gesuchstellerin oder der Gesuchsteller muss die Identität offen legen. |
3 | Für die Ausübung einer unselbstständigen oder selbstständigen Erwerbstätigkeit ist keine Bewilligung erforderlich.69 |
4 | ...70 |
5 | War aufgrund des Alters, des Gesundheitszustandes oder des asylrechtlichen Arbeitsverbots nach Artikel 43 AsylG die Teilnahme am Wirtschaftsleben oder am Erwerb von Bildung (Art. 58a Abs. 1 Bst. d AIG) nicht möglich, so ist dies bei der Prüfung der finanziellen Verhältnisse zu berücksichtigen.71 |
6 | Bei der Prüfung eines Gesuchs um Erteilung einer Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 84 Absatz 5 AIG ist die erfolgreiche Teilnahme an Integrations- oder Beschäftigungsprogrammen zu berücksichtigen.72 |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 77 Sprachkompetenzen bei Ansprüchen bei Auflösung der Familiengemeinschaft - (Art. 50 Abs. 1 Bst. a AIG) |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 30 - 1 Von den Zulassungsvoraussetzungen (Art. 18-29) kann abgewichen werden, um: |
7.5.3 S'agissant de la violence conjugale, la victime doit établir qu'on ne peut plus exiger d'elle qu'elle poursuive la vie en communauté conjugale pour des motifs liés purement au permis de séjour, sous peine de mettre en péril sa santé physique ou psychique. La violence conjugale doit par conséquent revêtir une certaine intensité. En outre, la maltraitance doit en principe comporter un caractère systématique ayant pour but d'exercer pouvoir et contrôle sur la victime. La notion de violence conjugale inclut également la violence psychologique. A l'instar de violences physiques, seuls des actes de violence psychique d'une intensité particulière peuvent justifier l'application de l'art. 50 al. 1 let. b

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |
La personne étrangère qui se prétend victime de violences conjugales sous l'angle de l'art. 50 al. 1 let. b

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 50 Auflösung der Familiengemeinschaft - 1 Nach Auflösung der Ehe oder der Familiengemeinschaft haben die Ehegatten und die Kinder Anspruch auf Erteilung und Verlängerung der Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 42, 43 oder 44, der Kurzaufenthaltsbewilligung nach Artikel 45 in Verbindung mit Artikel 32 Absatz 3 oder auf Anordnung der vorläufigen Aufnahme nach Artikel 85c Absatz 1, wenn:73 |
7.6 En l'espèce, le Tribunal estime que les allégations de la recourante au sujet des violences domestiques subies n'ont pas été démontrées à satisfaction de droit. Celles-ci ne ressortent en effet que des rapports rédigés par le psychiatre de la recourante, lesquels ne font que reproduire ses propres déclarations (cf. pce SEM 8 annexes A et K ; cf. également pce TAF 1 annexe 13). De même, le rapport médical psychiatrique établi en faveur de son fils pour l'AI, bien que relevant que la recourante décrit une maltraitance physique et psychologique sur elle-même avant même la naissance du recourant (cf. pce SEM 8 annexe J p. 2), ne suffit pas en lui-même à attester de violences effectivement subies.
Le Tribunal relève que le document intitulé « Demande unilatérale en divorce » remis au SEM lors de l'exercice du droit d'être entendu de la recourante indique que l'ex-mari de cette dernière n'a eu de cesse de la violenter psychiquement et physiquement, au point qu'elle avait dû déposer une plainte pénale à son encontre, et qu'en raison des faits commis à l'encontre de l'intéressée, son ex-époux purgeait alors une peine de prison ferme (cf. pce SEM 8 annexe B p. 210-211). Or rien au dossier n'indique que ce dernier aurait été condamné pour des faits commis envers la recourante au moment du dépôt de la demande unilatérale de divorce. Il ressort au surplus des rapports psychiatriques que l'intéressée n'aurait jamais déposé de plainte pénale à l'encontre de son ex-mari (cf. pce SEM 8 annexe K p. 180 et annexe A p. 215) et les dossiers de la cause ne comportent ni plainte ni procès-verbal d'aucune sorte. Il est d'ailleurs douteux que ce document « Demande unilatérale en divorce » soit bien celui qui ait servi à initier ladite procédure, dès lors qu'il comporte, à plusieurs endroits, des croix au lieu de références complètes à des pièces et qu'il ne présente ni date ni signature du mandataire (cf. pce SEM 8 annexe B). Quoi qu'il en soit, les références à des violences subies ou à une plainte pénale déposée contre l'ex-mari de la recourante ne figurent pas dans le jugement de divorce du 22 janvier 2020 (cf. pce TAF 1 annexe 12). En l'absence de toute autre pièce venant confirmer les affirmations susmentionnées, le Tribunal ne saurait retenir que les informations contenues dans le document « Demande unilatérale en divorce » seraient suffisantes pour corroborer les affirmations de la recourante.
7.7 Quant à la durée de séjour en Suisse de la recourante et des possibilités de réintégration dans son pays d'origine, le Tribunal relève que l'intéresséeest entrée en Suisse au mois de décembre 2010, à l'âge de 45 ans. Elle a, selon les rapports de son psychiatre, quitté l'Equateur à l'âge de 27 ans et a ensuite vécu en Allemagne et en Espagne. Elle a ainsi passé son enfance, son adolescence et les premières années de sa vie d'adulte dans son pays d'origine, soit des années qui apparaissent essentielles pour la formation de la personnalité (cf. arrêt du TF 2C_522/2021 du 30 septembre 2021 consid. 4.4). Bien qu'elle n'ait a priori plus vécu en Equateur depuis près de 30 ans, il convient de relever que sur ces 30 années, elle n'en a passé que 12 en Suisse, dont les 5 dernières au titre d'une tolérance cantonale et allongées par une procédure de recours cantonale. En l'absence d'un séjour légal de plus de dix ans en Suisse, l'intéressée ne saurait ainsi tirer parti de ses années de présence dans ce pays pour faire valoir un droit de séjour durable (cf. ATF 144 I 266 consid. 3.9). On ne saurait retenir qu'elle soit devenue complètement étrangère à sa patrie. Le fait que les liens avec sa famille se soient selon ses dires distendus, notamment en raison de son divorce, n'est pas suffisant pour faire obstacle à son retour dans ce pays, quand bien même celui-ci présenterait certaines difficultés. On précisera que le dernier rapport médical fourni en procédure de recours ne permet pas d'aboutir à un autre résultat (pce TAF 30 annexe 1). Ainsi, dans ce document daté du 14 mars 2022, le médecin a retranscrit de nouvelles déclarations de la recourante, selon lesquelles elle aurait subi un viol collectif par des policiers en Equateur, en présence de son ex-mari. Ce dernier n'avait ensuite jamais voulu en parler, la laissant seule avec sa douleur, et l'avait lui-même maltraitée par la suite. Or, les affirmations de la recourante ne sont étayées par aucun moyen de preuve probant et ne sauraient en soi suffire pour nier les possibilités de réintégration dans le pays d'origine.
Sur le plan médical, il ressort que la recourante est suivie depuis 2015 pour des cervico-brachialgies chroniques dans une épaule qui lui causent des douleurs (cf. pce SEM 1 p. 28 et 58). Elle a en partie été entravée dans l'exercice d'une profession en raison de ces problèmes somatiques (cf. pce TAF 1 annexe 13). Le dossier contient un rendez-vous pour une prise de sang dans un service d'endocrinologie pour le mois de mai 2019 (cf. pce SEM 8 annexe G). Aucun diagnostic ou traitement ne figure cependant au dossier. Un rapport neurologique du 7 mai 2019 pose notamment les diagnostics de céphalées classées comme migraines, dont l'intéressée souffrirait depuis 28 ans, et un syndrome des jambes sans repos. Le rapport fait également état de troubles du sommeil et mentionne une anomalie hypophysaire sous évaluation ainsi qu'un état anxio-dépressif traité (cf. pce SEM 8 annexe H). Suite à la relance d'instruction faite par le Tribunal (cf. pce TAF 26), la recourante n'a fourni aucun rapport médical ou diagnostic sur le plan somatique.
Sur le plan psychique, la recourante est suivie par un thérapeute depuis 2013 (cf. rapports médicaux des 27 avril 2017, 14 juin 2019, 17 janvier 2020 et 14 mars 2022 [pce SEM 8 annexes A et K ; pce TAF 1 annexe 13 ; pce TAF 30 annexe 1]). Il ressort en substance des rapports médicaux fournis que l'intéressée a commencé une thérapie en raison d'un contexte de vie difficile avec des tensions familiales très importantes, ainsi qu'en lien avec des problèmes somatiques. La relation avec son mari aurait toujours été très difficile et ce dernier l'aurait sévèrement frappée et abusée sexuellement. Les diverses séparations liées à la migration apaisaient temporairement la situation. S'étant retrouvée empêchée de travailler, elle était alors devenue financièrement dépendante de son mari et les violences avaient augmenté. La situation s'était encore péjorée avec l'emprisonnement de son mari. La recourante et son fils auraient alors été gravement accusés et harcelés par la communauté équatorienne, avertie par les familles des victimes. L'intéressée aurait alors souffert d'un grave épisode dépressif et d'une anxiété généralisée qui se poursuivait encore, malgré une amélioration de son état psychique. Ce n'est que progressivement qu'elle avait réellement pu prendre conscience de la gravité des actes commis par son ex-époux, les condamner et entamer les démarches de divorce. Elle présentait notamment des angoisses persistantes et un repli sur elle-même avec une tendance à s'isoler. En janvier 2020, le thérapeute mentionnait une douleur morale profonde avec des idées suicidaires avec scénario. En mars 2022, l'état de la recourante avait peu évolué et la thérapie permettait surtout de stabiliser l'état psychique de la patiente et d'éviter les situations d'urgence et d'hospitalisations en milieu psychiatrique. Malgré un état psychique fragile, la recourante n'avait pas été hospitalisée. Sa souffrance psychique venait des difficultés familiales, de la précarité sociale dans laquelle elle se trouvait, de l'état de santé de son fils qu'elle assistait quotidiennement et de sa situation instable, menacée d'expulsion. Finalement, dans un dernier rapport médical du 14 mars 2022, il est nouvellement indiqué qu'elle aurait été victime d'un viol en Equateur, ce qui ferait obstacle à un retour dans ce pays (cf. à ce sujet consid. 7.7, 1er paragraphe, supra).
Il ressort de ce tableau clinique que la recourante présente une certaine vulnérabilité tant sur le plan somatique que psychique dont il convient de tenir compte dans l'appréciation globale du cas. Vu l'issue de la cause (cassation pour instruction complémentaire et prise d'une nouvelle décision ; cf. consid. 7.8 ss), cet aspect devra faire l'objet d'une nouvelle évaluation de la part du SEM tenant compte également de l'évolution de l'état de santé jusqu'à ce jour.
7.8 La recourante vit avec son fils désormais adulte et les intéressés font valoir l'existence d'un lien de dépendance entre eux, au vu notamment du besoin d'assistance présenté par le recourant (pce TAF 1 p. 20) et la perception par ce dernier d'une rente AI complète (cf. infra consid. 7.8.3). A cela s'ajoute l'impact que l'incarcération de l'ex-conjoint, respectivement père, des intéressés semble avoir eu sur leur situation. Or, conformément à l'art. 31 al. 1 let. c

SR 142.201 Verordnung vom 24. Oktober 2007 über Zulassung, Aufenthalt und Erwerbstätigkeit (VZAE) VZAE Art. 31 Schwerwiegender persönlicher Härtefall - (Art. 30 Abs. 1 Bst. b , 50 Abs. 1 Bst. b und 84 Abs. 5 AIG; Art. 14 AsylG) |
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1 | Liegt ein schwerwiegender persönlicher Härtefall vor, kann eine Aufenthaltsbewilligung erteilt werden. Bei der Beurteilung sind insbesondere zu berücksichtigen: |
a | die Integration der Gesuchstellerin oder des Gesuchstellers anhand der Integrationskriterien nach Artikel 58a Absatz 1 AIG; |
b | ... |
c | die Familienverhältnisse, insbesondere der Zeitpunkt der Einschulung und die Dauer des Schulbesuchs der Kinder; |
d | die finanziellen Verhältnisse; |
e | die Dauer der Anwesenheit in der Schweiz; |
f | der Gesundheitszustand; |
g | die Möglichkeiten für eine Wiedereingliederung im Herkunftsstaat. |
2 | Die Gesuchstellerin oder der Gesuchsteller muss die Identität offen legen. |
3 | Für die Ausübung einer unselbstständigen oder selbstständigen Erwerbstätigkeit ist keine Bewilligung erforderlich.69 |
4 | ...70 |
5 | War aufgrund des Alters, des Gesundheitszustandes oder des asylrechtlichen Arbeitsverbots nach Artikel 43 AsylG die Teilnahme am Wirtschaftsleben oder am Erwerb von Bildung (Art. 58a Abs. 1 Bst. d AIG) nicht möglich, so ist dies bei der Prüfung der finanziellen Verhältnisse zu berücksichtigen.71 |
6 | Bei der Prüfung eines Gesuchs um Erteilung einer Aufenthaltsbewilligung nach Artikel 84 Absatz 5 AIG ist die erfolgreiche Teilnahme an Integrations- oder Beschäftigungsprogrammen zu berücksichtigen.72 |
7.8.1 Ainsi, le recourant, suite au non-renouvellement de l'autorisation de séjour de son père, ne peut plus faire valoir un regroupement familial avec ce dernier, d'autant plus qu'il est désormais âgé de plus de 21 ans (cf. art. 3

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 3 Einreiserecht - Den Staatsangehörigen einer Vertragspartei wird das Recht auf Einreise in das Hoheitsgebiet der anderen Vertragspartei gemäss den in Anhang I festgelegten Bestimmungen eingeräumt. |

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 3 Einreiserecht - Den Staatsangehörigen einer Vertragspartei wird das Recht auf Einreise in das Hoheitsgebiet der anderen Vertragspartei gemäss den in Anhang I festgelegten Bestimmungen eingeräumt. |
7.8.2 Selon l'art. 6

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 6 Aufenthaltsrecht für Personen, die keine Erwerbstätigkeit ausüben - Das Aufenthaltsrecht im Hoheitsgebiet einer Vertragspartei wird den Personen, die keine Erwerbstätigkeit ausüben, gemäss den Bestimmungen des Anhangs I über Nichterwerbstätige eingeräumt. |

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 12 Günstigere Bestimmungen - Dieses Abkommen steht günstigeren innerstaatlichen Bestimmungen, die den Staatsangehörigen der Vertragsparteien bzw. ihren Familienangehörigen eingeräumt werden, nicht entgegen. |
En l'espèce, il ressort du dossier que le recourant n'a jamais exercé d'activité professionnelle ni pu mener à terme une formation (cf. notamment pce TAF 27 annexe 9 : certificat médical du 26 janvier 2022). L'intéressé ne le prétend d'ailleurs pas. L'Office AI lui a reconnu le droit à une rente de 100% en raison d'une atteinte à la santé présente depuis l'enfance et causant une incapacité de travail totale dans toute activité (cf. pce TAF 5 annexe 4, décision de l'AI du 2 mars 2020). A ce titre, il convient de retenir que le recourant n'a jamais acquis la qualité de travailleur.
N'ayant jamais acquis la qualité de travailleur et son incapacité de travail ne résultant pas d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle, le recourant ne peut par conséquent pas se prévaloir du droit de demeurer au sens de l'art. 4

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 4 Recht auf Aufenthalt und Zugang zu einer Erwerbstätigkeit - Das Recht auf Aufenthalt und Zugang zu einer Erwerbstätigkeit wird vorbehaltlich des Artikels 10 nach Massgabe des Anhangs I eingeräumt. |
7.8.3 En vertu de l'art. 24

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 24 Räumlicher Geltungsbereich - Dieses Abkommen gilt für das Hoheitsgebiet der Schweiz einerseits und die Gebiete, in denen der Vertrag zur Gründung der Europäischen Gemeinschaft Anwendung findet, und nach Massgabe jenes Vertrags andererseits. |

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 24 Räumlicher Geltungsbereich - Dieses Abkommen gilt für das Hoheitsgebiet der Schweiz einerseits und die Gebiete, in denen der Vertrag zur Gründung der Europäischen Gemeinschaft Anwendung findet, und nach Massgabe jenes Vertrags andererseits. |
En l'espèce, il ne ressort pas du dossier que le recourant ait recouru à titre individuel à l'aide sociale. Il bénéficie d'une rente AI de CHF 1'593.- par mois complétée par des PC de CHF 675.- par mois (cf. pce TAF 25 annexe et pce TAF 27 annexes 4 et 6). Au 10 janvier 2022, il ne présentait ni poursuites ni actes de défaut de biens (cf. pce TAF 27 annexe 5). Conformément à la jurisprudence du TF (cf. ATF 135 II 265 consid. 3.7 ; voir, également, arrêts du TF 2C_374/2018 du 15 août 2018 consid. 6.4, 2C_59/2017 du 4 avril 2017 consid. 6, 2C_562/2016 du 14 décembre 2016 consid. 2.1 et 3.1.2 et 2C_7/2014 du 20 janvier 2014 consid. 3), du moment que le recourant perçoit des PC en sus de sa rente AI, il y a lieu de considérer que la condition des moyens financiers suffisants n'est pas remplie et que l'intéressé ne peut prétendre à une autorisation de séjour sur la base de l'art. 24

IR 0.142.112.681 Abkommen vom 21. Juni 1999 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft einerseits und der Europäischen Gemeinschaft und ihren Mitgliedstaaten andererseits über die Freizügigkeit (mit Anhängen, Prot. und Schlussakte) FZA Art. 24 Räumlicher Geltungsbereich - Dieses Abkommen gilt für das Hoheitsgebiet der Schweiz einerseits und die Gebiete, in denen der Vertrag zur Gründung der Europäischen Gemeinschaft Anwendung findet, und nach Massgabe jenes Vertrags andererseits. |
Sur le vu de ce qui précède, il convient de retenir que le recourant ne peut pas se prévaloir d'un droit de séjour en Suisse sur la base de l'ALCP à titre individuel.
7.8.4 Il convient encore d'examiner dans quelle mesure la situation du recourant serait susceptible de constituer un cas de rigueur au sens de l'art. 20 OCLP en relation avec l'art. 30 al. 1 let. b

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 30 - 1 Von den Zulassungsvoraussetzungen (Art. 18-29) kann abgewichen werden, um: |
Selon l'art. 20

SR 142.203 Verordnung vom 22. Mai 2002 über den freien Personenverkehr zwischen der Schweiz und der Europäischen Union und deren Mitgliedstaaten, zwischen der Schweiz und dem Vereinigten Königreich sowie unter den Mitgliedstaaten der Europäischen Freihandelsassoziation (Verordnung über den freien Personenverkehr, VFP) - Verordnung über den freien Personenverkehr VFP Art. 20 Bewilligungserteilung aus wichtigen Gründen - Sind die Voraussetzungen für eine Zulassung zu einem Aufenthalt ohne Erwerbstätigkeit nach dem Freizügigkeitsabkommen oder dem EFTA-Übereinkommen nicht erfüllt, so können Aufenthaltsbewilligungen EU/EFTA erteilt werden, wenn wichtige Gründe es gebieten. |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 30 - 1 Von den Zulassungsvoraussetzungen (Art. 18-29) kann abgewichen werden, um: |

SR 142.20 Bundesgesetz vom 16. Dezember 2005 über die Ausländerinnen und Ausländer und über die Integration (Ausländer- und Integrationsgesetz, AIG) - Ausländer- und Integrationsgesetz AIG Art. 30 - 1 Von den Zulassungsvoraussetzungen (Art. 18-29) kann abgewichen werden, um: |
7.8.5 Il ressort du dossier que le recourant est suivi depuis le mois de juin 2016 par une psychiatre pédopsychiatre et un psychologue-psychothérapeute. Il souffre de troubles anxieux et dépressifs sévères et persistants qui l'ont empêché de débuter une formation ou une activité professionnelle. Ses symptômes anxieux et dépressifs invalident sa vie sociale, l'empêchant notamment de quitter son appartement et de se rendre régulièrement au cabinet pour les consultations. Un suivi par un ergothérapeute à domicile a pu être mis en place dès l'été 2021 afin de travailler son autonomisation (cf. certificats médicaux des 8 mai 2017, 20 novembre 2018, 27 mars 2019, 26 juin 2019 et 26 janvier 2022 [pce SEM 1 p. 34, pce SEM 4 p. 157 et 164, pce SEM 8 annexe I et pce TAF 27 annexe 9]).
Un rapport médical psychiatrique du mois de mai 2018 établi à l'attention de l'Office AI (cf. pce SEM 8 annexe J) indique notamment que l'intéressé a présenté une péjoration majeure de son équilibre psychique suite à l'emprisonnement de son père, accusé d'attouchements sexuels sur l'ex-amie du recourant. Ce dernier a alors présenté de nombreux symptômes dépressifs et anxieux persistants jusqu'au moment du rapport. Il n'a pas pu achever sa scolarité ni entamer de programme d'insertion pré professionnelle, malgré une efficience intellectuelle dans la moyenne. Le recourant a subi à tout le moins trois hospitalisations, notamment l'une en unité hospitalière de psychiatrie en raison d'un épisode dépressif sévère avec un risque auto et hétéro agressif. Le rapport pose les diagnostics de « trouble anxieux sans précisions » et de « trouble dépressif récurrent, épisode actuel moyen », constatés dès 2015. Si les évènements liés à l'emprisonnement de son père sont considérés comme des facteurs aggravants, ils ne permettraient pas d'expliquer la persistance et l'intensité de ses troubles psychiques, présents avant ces événements.
En date du 29 avril 2015, le recourant a déposé une plainte pénale suite à des coups et blessures, reçus selon lui par d'autres enfants équatoriens cherchant à lui faire payer les actes de son père (cf. pce TAF 1 p. 17 ; cf. également pce SEM 8 annexe C, plainte du 29 avril 2015 et constat de coups et blessures). Selon les actes figurant au dossier, une médiation a été proposée suite à cette plainte. En cas de succès de la médiation, une ordonnance de classement devait être prononcée (cf. pce SEM 8 annexe C p. 201). L'issue de cette médiation n'est pas connue.
Depuis le 1er avril 2018, le recourant s'est vu reconnaître un droit à une rente AI entière basée sur un degré d'invalidité de 100%, étant relevé que l'atteinte à sa santé existe depuis son enfance (cf. pce TAF 27 annexe 2, décision de l'Office AI du 2 mars 2020). Il touche également des PC (cf. supra consid. 7.8.3). Selon les rapports de ses thérapeutes (cf. supra), sa mère joue un rôle important dans la stabilité de son équilibre psychique, lui offrant un soutien quotidien et nécessaire. Le recourant ne pouvant sortir de l'appartement sans être accompagné par une personne de confiance, sa mère l'accompagne systématiquement dans tous ses déplacements, notamment afin de l'accompagner au cabinet (cf. pce TAF 27 annexe I).
Par décision du 3 juin 2021, le recourant a été mis au bénéfice d'une curatelle de représentation et de gestion (cf. pce TAF 27 annexe 8). Selon le courrier rédigé par son curateur en date du 11 janvier 2022, ses troubles l'empêchent de sortir de chez lui, de faire les démarches pour obtenir un stage en atelier ainsi que de développer des compétences sociales. Dans ce contexte, la présence de sa mère est importante car il s'agit de l'une des seules personnes avec qui il interagit de vive voix. Celle-ci s'occupe également de la préparation des repas et de la gestion du quotidien pour son fils (cf. pce TAF 27 annexe 3).
7.9 Il ressort de tout ce qui précède que les recourants présentent une situation personnelle particulière.
Depuis la décision du SEM, la recourante est désormais au bénéfice d'une demi-rente AI. Ses problèmes de santé somatiques ont très probablement joué un rôle dans son manque d'intégration professionnelle. Sur le plan psychique, il appert que l'intéressée est toujours en traitement et que son état, bien que stable, demeure fragile. A un certain isolement social s'ajoute l'état de santé de son fils, lequel semble nécessiter activement le soutien et la présence de sa mère. Le recourant présente des troubles psychiques qui ont un fort impact sur sa vie sociale. Ne pouvant apparemment que très peu sortir de chez lui, il a besoin du soutien quotidien de sa mère et n'a pas pu achever une formation ni débuter une mesure d'insertion professionnelle. Il est d'ailleurs - fait nouveau depuis la prise de décision du SEM - au bénéfice d'une rente AI entière. Cependant, si l'atteinte à sa santé apparaît comme conséquente, il semble que la cause précise n'ait pas encore pu être établie. Tant le recourant que sa mère semblent avoir été très affectés par l'arrestation et la condamnation de leur père, respectivement ex-époux, bien que cette circonstance ne puisse pas expliquer complètement les troubles psychiques de l'intéressé, dont il souffrirait depuis sa naissance.
La situation des recourants présente des éléments pouvant potentiellement conduire à la reconnaissance d'un cas de rigueur. Cependant, si leurs situations se doivent d'être examinées individuellement, on ne saurait, au vu des particularités du cas d'espèce, se passer d'un examen global de la situation des intéressés, au vu notamment du lien de dépendance qui semble exister entre eux. Si l'autorité intimée a examiné la question du cas de rigueur en ce qui concerne la recourante, force est de constater que les circonstances ont évolué. L'intéressée est ainsi à présent au bénéfice d'une demi-rente AI. De plus, l'autorité intimée n'a pas tenu compte de la relation spécifique qui unit la recourante à son fils et le soutien qu'elle indique lui apporter au quotidien. Concernant le recourant, comme déjà relevé (cf. supra consid. 5), force est de constater que le SEM n'a procédé à aucun examen individuel de sa situation, quand bien même l'intéressé était devenu majeur au moment de la prise de décision. Les circonstances ont également évolué, dès lors que ce dernier est désormais au bénéfice d'une rente AI complète accompagnée de PC et qu'il semble très atteint dans sa santé. Il est également relevé que le recourant n'a pas bénéficié d'un examen individuel des possibilités de renvoi et de réintégration en Espagne ou en Equateur. Or il s'agit d'un jeune homme sans formation au bénéfice d'une rente AI entière ; ces circonstances, en cas de décision négative sur l'octroi d'un cas de rigueur, devraient faire l'objet d'un examen particulier.
8.
8.1 Aux termes de l'art. 61 al. 1

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 61 - 1 Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück. |
2 | Der Beschwerdeentscheid enthält die Zusammenfassung des erheblichen Sachverhalts, die Begründung (Erwägungen) und die Entscheidungsformel (Dispositiv). |
3 | Er ist den Parteien und der Vorinstanz zu eröffnen. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel: |
|
a | Urkunden; |
b | Auskünfte der Parteien; |
c | Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen; |
d | Augenschein; |
e | Gutachten von Sachverständigen. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 13 - 1 Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
|
1 | Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
a | in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten; |
b | in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen; |
c | soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt. |
1bis | Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35 |
2 | Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern. |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG58, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
8.2 Dans le cas d'espèce, le Tribunal constate qu'au vu du manque d'examen individuel de la situation du recourant, la décision doit déjà être annulée pour ce motif. Cependant, l'existence potentielle d'un cas de rigueur, aussi bien pour la recourante que pour son fils, ainsi que l'évolution des circonstances depuis la prise de la décision attaquée, appellent également à un nouvel examen approfondi. Vu la situation personnelle et familiale particulière des recourants, il convient d'examiner leurs situations en parallèle. Or en l'état du dossier, le Tribunal ne dispose pas d'assez d'éléments pour statuer en toute connaissance de cause sur l'existence potentielle d'un cas de rigueur.
Cela étant, il ressort des considérations qui précèdent que le recourant ne peut se prévaloir d'aucun droit basé sur l'ALCP. En outre, dès lors que le SPOP a soumis son préavis positif au SEM en juillet 2018, alors que le recourant était déjà majeur, il n'y a pas lieu de penser que cette autorité s'oppose à accorder à l'intéressé un titre de séjour pour cas de rigueur (au lieu du regroupement familial). Dans ces conditions, rien ne s'oppose à renvoyer l'affaire au SEM pour complément d'instruction et prise d'une nouvelle décision. Il reviendra notamment à l'autorité inférieure de consulter les dossiers AI des recourants, ainsi qu'un éventuel dossier ORP de la recourante, afin de déterminer précisément leur état de santé, leurs possibilités actuelles d'intégration professionnelle et l'existence d'un lien de dépendance entre eux. Après avoir procédé à d'éventuelles mesures d'instruction complémentaires, l'autorité intimée devra ensuite se prononcer concrètement sur un tel lien, sur la possible existence d'un cas de rigueur, ainsi que sur les possibilités effectives de réintégration des recourants en Equateur ou en Espagne.
9.
Au vu de ce qui précède, le recours est admis, la décision de l'autorité intimée du 30 décembre 2019 annulée et la cause renvoyée à cette autorité pour complément d'instruction et prise de nouvelles décisions dans le sens des considérants (art. 61 al. 1

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 61 - 1 Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz entscheidet in der Sache selbst oder weist diese ausnahmsweise mit verbindlichen Weisungen an die Vorinstanz zurück. |
2 | Der Beschwerdeentscheid enthält die Zusammenfassung des erheblichen Sachverhalts, die Begründung (Erwägungen) und die Entscheidungsformel (Dispositiv). |
3 | Er ist den Parteien und der Vorinstanz zu eröffnen. |
10.
10.1 Une cassation pour instruction complémentaire équivalant à un gain de cause (cf., parmi d'autres, arrêt du TF 2C_60/2011 du 12 mai 2011 consid. 2.4), les recourants - qui avaient de toute façon été mis au bénéfice de l'assistance judiciaire totale - n'ont pas à supporter de frais de procédure (cf. art. 63 al. 1 a

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
10.2 Lapartie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige (art. 7 al. 1

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
|
1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung - 1 Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
|
1 | Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
2 | Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest. |
Etant donné l'ensemble des circonstances du cas, l'importance de l'affaire, le degré de difficulté de cette dernière, l'ampleur du travail accompli par le mandataire des recourants et la violation du droit d'être entendu commise par l'autorité intimée, le Tribunal estime, au regard des art. 8 ss

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 8 Parteientschädigung - 1 Die Parteientschädigung umfasst die Kosten der Vertretung sowie allfällige weitere Auslagen der Partei. |
|
1 | Die Parteientschädigung umfasst die Kosten der Vertretung sowie allfällige weitere Auslagen der Partei. |
2 | Unnötiger Aufwand wird nicht entschädigt. |
(dispositif page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est admis.
2.
La décision attaquée est annulée et la cause est renvoyée à l'autorité intimée pour complément d'instruction et prise de nouvelles décisions.
3.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.
4.
Un montant de CHF 2'500.- est alloué aux recourants à titre de dépens, à charge de l'autorité inférieure.
5.
Le présent arrêt est adressé aux recourants, à l'autorité inférieure et à l'autorité cantonale.
L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.
Le président du collège : La greffière :
Yannick Antoniazza-Hafner Cendrine Barré
Indication des voies de droit :
Pour autant que les conditions au sens des art. 82 ss

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden: |
|
a | gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts; |
b | gegen kantonale Erlasse; |
c | betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 48 Einhaltung - 1 Eingaben müssen spätestens am letzten Tag der Frist beim Bundesgericht eingereicht oder zu dessen Handen der Schweizerischen Post oder einer schweizerischen diplomatischen oder konsularischen Vertretung übergeben werden. |
|
1 | Eingaben müssen spätestens am letzten Tag der Frist beim Bundesgericht eingereicht oder zu dessen Handen der Schweizerischen Post oder einer schweizerischen diplomatischen oder konsularischen Vertretung übergeben werden. |
2 | Im Falle der elektronischen Einreichung ist für die Wahrung einer Frist der Zeitpunkt massgebend, in dem die Quittung ausgestellt wird, die bestätigt, dass alle Schritte abgeschlossen sind, die auf der Seite der Partei für die Übermittlung notwendig sind.20 |
3 | Die Frist gilt auch als gewahrt, wenn die Eingabe rechtzeitig bei der Vorinstanz oder bei einer unzuständigen eidgenössischen oder kantonalen Behörde eingereicht worden ist. Die Eingabe ist unverzüglich dem Bundesgericht zu übermitteln. |
4 | Die Frist für die Zahlung eines Vorschusses oder für eine Sicherstellung ist gewahrt, wenn der Betrag rechtzeitig zu Gunsten des Bundesgerichts der Schweizerischen Post übergeben oder einem Post- oder Bankkonto in der Schweiz belastet worden ist. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
1bis | Wurde in einer Zivilsache das Verfahren vor der Vorinstanz in englischer Sprache geführt, so können Rechtsschriften in dieser Sprache abgefasst werden.14 |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 15 16 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201617 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.18 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
Expédition :