Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 737/2022
Arrêt du 1er mai 2023
Cour de droit pénal
Composition
Mme et MM. les Juges fédéraux
Jacquemoud-Rossari, Présidente, Denys et Hurni.
Greffière: M. Dyens.
Participants à la procédure
A._________,
représenté par M es Manuel Mouro et Gaétan Droz, avocats,
recourant,
contre
1. Ministère public central du canton de Vaud,
avenue de Longemalle 1, 1020 Renens VD,
2. B._________,
représentée par Me Charlotte Iselin, avocate,
intimés.
Objet
Actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance; fixation de la peine; arbitraire; violation de la maxime accusatoire,
recours contre le jugement de la Cour d'appel pénale
du Tribunal cantonal du canton de Vaud, du 7 mars 2022 (n° 16 PE19.003518-LAE/ACO).
Faits :
A.
Par jugement du 17 août 2021, le Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne a reconnu A._________ coupable d'actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance; il l'a condamné à une peine privative de liberté de 150 jours avec sursis pendant 2 ans et a dit qu'il devait paiement immédiat à B._________ des sommes de 5'000 fr. à titre de réparation du tort moral et de 11'744 fr. 55 à titre d'indemnité au sens de l'art. 433 al. 1

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 433 Accusatore privato - 1 L'imputato deve indennizzare adeguatamente l'accusatore privato delle spese necessarie da lui sostenute nel procedimento se: |
|
1 | L'imputato deve indennizzare adeguatamente l'accusatore privato delle spese necessarie da lui sostenute nel procedimento se: |
a | l'accusatore privato vince la causa; o |
b | l'imputato è tenuto a rifondere le spese secondo l'articolo 426 capoverso 2. |
2 | L'accusatore privato inoltra l'istanza d'indennizzo all'autorità penale, quantificando e comprovando le proprie pretese. Se l'accusatore privato non ottempera a tale obbligo, l'autorità penale non entra nel merito dell'istanza. |
B.
Statuant le 7 mars 2022, la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois a rejeté l'appel formé par A._________ contre ce jugement, qu'elle a confirmé.
Les faits à l'origine de cette condamnation sont en substance les suivants.
Entre le 27 et le 30 novembre 2018, B._________ a participé, à U._________, à un stage de danse contemporaine organisé par la compagnie C._________, pour laquelle elle travaillait habituellement en qualité de danseuse.
Le 29 novembre 2018, A._________ a proposé à ses élèves d'effectuer un exercice d'improvisation au sol, deux par deux et corps à corps. Selon les instructions données, les participants devaient considérer leur corps comme de la matière et utiliser leur propre poids à l'image de limaces, sans s'aider des mains et en gardant les yeux fermés.
Compte tenu du nombre impair de participants, à savoir six femmes et un homme, A._________ a décidé de prendre part à l'exercice avec B._________, la plus jeune des danseuses, qui portait un training et un T-shirt à manches longues. Dès le début, elle a senti la masse de son partenaire, qui se trouvait sur elle et l'empêchait de changer de position à sa guise. Elle a pensé qu'il y "allait quand même fort" et a ressenti de la gêne, notamment lorsque A._________ s'est mis à lui malaxer les pieds, la tête et les bras alors que l'utilisation des mains avait été proscrite pour l'exercice. Elle a ensuite senti qu'il respirait de plus en plus fort lorsqu'il se rapprochait de son cou. Ses gestes sont devenus de plus en plus sexualisés; il lui a touché le ventre à même la peau, en tirant fortement dessus, et s'est frotté à sa partenaire, qui a été gênée par ce comportement et a eu l'impression qu'il avait envie d'elle.
B._________ n'a pas osé prendre la fuite ni résister, tentant plutôt de se persuader qu'elle se faisait des idées puisqu'il s'agissait d'un exercice réalisé par un chorégraphe expérimenté et de renom. A._________ a poursuivi ses agissements en exerçant des pressions sur le bassin de la jeune femme, en lui malaxant les fesses puis en passant ses mains sous son training et en la touchant à même la peau au niveau des hanches avant de passer ses mains sous son T-shirt, par le col, afin de la masser sous les aisselles, en direction de la poitrine. A ce moment, B._________ a tenté de se décaler afin d'échapper à ces actes, sans toutefois interrompre l'exercice.
En raison de la durée exceptionnellement longue de l'exercice, les autres participants ont fini par ouvrir les yeux et ont ainsi assisté à une partie de la scène. Une des participantes, D._________, en état de choc, s'est levée pour aller aux toilettes, ce qui a amené A._________ à mettre fin à l'exercice. Lors du débriefing qui a suivi, B._________ et une autre participante ont constaté qu'il avait une érection.
Le 15 février 2019, B._________ a déposé plainte pénale et s'est constituée partie civile.
C.
A._________ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre le jugement de la Cour d'appel pénale. Il conclut, avec suite de frais et dépens, principalement, à l'annulation du jugement attaqué ainsi que du jugement du tribunal de police en tant que ce dernier le reconnaît coupable d'actes d'ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance, à son acquittement de cette infraction et à ce que B._________ soit déboutée de ses conclusions en réparation du tort moral, la cause étant renvoyée à l'instance cantonale pour fixer l'indemnité qui lui est due au sens de l'art. 429

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
Considérant en droit :
1.
Conformément à l'art. 80 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 80 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.49 |
|
1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.49 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso. Sono fatti salvi i casi in cui secondo il Codice di procedura penale (CPP)50 si pronuncia, quale istanza cantonale unica, un tribunale superiore o un giudice dei provvedimenti coercitivi.51 |
2.
Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir constaté les faits de manière arbitraire. Selon lui, la partie en fait du jugement attaqué est laconique et ne reflète pas la réalité du dossier à plusieurs égards.
2.1. Le Tribunal fédéral n'est pas une autorité d'appel, auprès de laquelle les faits pourraient être rediscutés librement. Il est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (art. 105 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.88 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
Le Tribunal fédéral n'entre en matière sur les moyens fondés sur la violation de droits fondamentaux que s'ils ont été invoqués et motivés de manière précise (art. 106 al. 2

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
2.2. La cour cantonale a repris à son compte les éléments retenus par le tribunal de police. Il s'agit en premier lieu des déclarations de l'intimée, qui avait perçu une érection du recourant durant l'exercice et ressenti un fort malaise lorsque celui-ci a entrepris des massages à proximité de ses parties intimes, évoquant des gestes "de plus en plus sexualisés", déclarations confirmées par celles de deux témoins, qui ont vu les gestes déplacés du recourant, en ont été choqués et les ont considérés comme ayant une connotation sexuelle ainsi que par le fait que l'intimée, après l'exercice, s'est adressée à un danseur plus expérimenté pour savoir si ces contacts intimes étaient normaux.
La cour cantonale a ajouté que l'intimée n'avait aucune raison d'accuser faussement le recourant, de même que les autres participantes au stage qui avaient corroboré sa version des faits n'avaient aucun motif de prendre son parti, précisant qu'elles connaissaient la nature de l'exercice proposé, couramment utilisé dans le milieu de la danse contemporaine. La cour cantonale a en outre relevé que l'une des participantes, qui se trouvait à proximité de l'intimée et du recourant, avait constaté que l'exercice exécuté par ceux-ci n'était pas celui qui était demandé, que c'était plutôt sensuel et complètement différent de l'exercice qu'elle connaissait, ce qui lui avait causé un malaise tel qu'elle tremblait, ne se sentait pas bien, voulait juste quitter la salle et l'avait amenée à renoncer à poursuivre le stage. Les juges précédents ont ajouté qu'une autre des participantes s'était déclarée choquée par la proximité entre l'intimée et le recourant, dont les gestes étaient connotés sexuellement, que ce qu'elle avait vu était "totalement hors consignes" et avait dépassé les limites. La cour cantonale a, enfin, mentionné les déclarations d'un troisième participant, qui n'a pas été le témoin direct des faits mais a confirmé avoir été
interpelé par l'intimée qui, un peu désorientée, lui avait demandé s'il était possible d'avoir des contacts un peu intimes lors de l'exercice et avait ajouté se sentir sale.
2.3. Le recourant reprend les différentes déclarations de l'intimée dans le but de montrer qu'il ne serait pas établi qu'il lui aurait massé les seins et les fesses. Il conteste aussi avoir été en érection, soutenant que seule l'intimée aurait mentionné ce fait, de surcroît en termes contradictoires et que l'autre personne qui aurait vu une érection n'a pas été entendue.
2.4. L'appréciation de la cour cantonale ne prête pas le flanc à la critique. En effet, les éléments dont elle disposait, à savoir les déclarations de l'intimée corroborées par deux participantes au stage et accréditées par celles d'une troisième personne à laquelle elle s'est adressée à l'issue de l'exercice, lui permettaient de considérer que la version de l'intimée correspondait à la vérité. L'argumentation du recourant, au demeurant largement appellatoire, ne parvient pas à la remettre en question au point qu'il faille considérer comme insoutenable d'admettre qu'il a eu un comportement nettement connoté sexuellement et pas justifié par l'exercice exécuté.
3.
Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir violé la maxime accusatoire. Il soutient que les faits décrits dans l'acte d'accusation ne permettent pas de fonder une incapacité de résistance telle que retenue par la cour cantonale.
3.1. La maxime d'accusation est consacrée par l'art. 9

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 9 Principio accusatorio - 1 Un reato può essere sottoposto a giudizio soltanto se, per una fattispecie oggettiva ben definita, il pubblico ministero ha promosso l'accusa contro una determinata persona dinanzi al giudice competente. |
|
1 | Un reato può essere sottoposto a giudizio soltanto se, per una fattispecie oggettiva ben definita, il pubblico ministero ha promosso l'accusa contro una determinata persona dinanzi al giudice competente. |
2 | Sono fatte salve la procedura del decreto d'accusa e la procedura penale in materia di contravvenzioni. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 350 Carattere vincolante dell'accusa, elementi alla base della sentenza - 1 Il giudice è vincolato ai fatti descritti nell'atto di accusa, ma non alla relativa qualificazione. |
|
1 | Il giudice è vincolato ai fatti descritti nell'atto di accusa, ma non alla relativa qualificazione. |
2 | Il giudice tiene conto delle prove raccolte nella procedura preliminare e nella procedura dibattimentale. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 344 Apprezzamento giuridico divergente - Se intende scostarsi dall'apprezzamento giuridico dei fatti formulato dal pubblico ministero nell'atto d'accusa, il giudice lo comunica alle parti presenti dando loro l'opportunità di pronunciarsi. |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 32 Procedura penale - 1 Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con sentenza passata in giudicato. |
|
1 | Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con sentenza passata in giudicato. |
2 | L'accusato ha diritto di essere informato il più presto possibile e compiutamente sulle imputazioni contestategli. Deve essergli data la possibilità di far valere i diritti di difesa che gli spettano. |
3 | Il condannato ha il diritto di far esaminare la sentenza da un tribunale superiore. Sono eccettuati i casi in cui il Tribunale federale giudica come istanza unica. |
détaillée, des accusations portées contre soi) et de l'art. 6

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
|
1 | Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
2 | Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata. |
3 | Ogni accusato ha segnatamente diritto a: |
a | essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico; |
b | disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa; |
c | difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia; |
d | interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico; |
e | farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza. |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 325 Contenuto dell'atto d'accusa - 1 L'atto d'accusa indica: |
|
1 | L'atto d'accusa indica: |
a | il luogo e la data; |
b | il pubblico ministero che sostiene l'accusa; |
c | il giudice cui è indirizzato; |
d | l'imputato e il suo difensore; |
e | il danneggiato; |
f | in modo quanto possibile succinto, ma preciso, i fatti contestati all'imputato, specificando dove, quando, come e con quali effetti sono stati commessi; |
g | le fattispecie penali che il pubblico ministero ritiene adempiute, con indicazione delle disposizioni di legge applicabili. |
2 | Il pubblico ministero può presentare un atto d'accusa alternativo o, per il caso in cui l'atto d'accusa principale venga respinto, un atto d'accusa subordinato. |
3.2. La cour cantonale a relevé que l'acte d'accusation expose clairement les actes reprochés au recourant, décrit la manière dont il a procédé pour commettre les actes qui lui sont reprochés ainsi que les raisons pour lesquelles l'intimée s'est trouvée dans l'incapacité de résister et qu'il mentionne notamment la profession du recourant, sa renommée, son rôle au moment des faits et le contexte de l'exercice proposé, les instructions données aux participants, qui devaient s'abstenir d'utiliser leurs mains et garder les yeux fermés, la position des corps, les gestes du recourant, la durée inhabituellement longue de l'exercice et le ressenti de l'intimée.
3.3. Il ressort ainsi de la motivation du jugement attaqué que l'acte d'accusation contient les informations nécessaires pour fonder la condamnation du recourant. C'est en vain que ce dernier soutient que les éléments retenus pour admettre l'entrave subie par l'intimée ne seraient pas ceux décrits dans l'acte d'accusation, de sorte qu'il n'avait pas envisagé qu'il puisse lui être reproché autre chose que d'avoir profité d'une incapacité psychique de l'intimée de s'opposer à ses agissements. Force est de constater que les faits dénoncés dans l'acte d'accusation décrivent la situation de manière suffisamment claire. Autre est la question, invoquée dans un grief distinct, de savoir si les faits en question remplissent les conditions de l'art. 191

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
4.
Le recourant se plaint d'une violation de l'art. 191

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
4.1. Aux termes de l'art. 191

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
Cette disposition protège, indépendamment de leur âge et de leur sexe, les personnes incapables de discernement ou de résistance dont l'auteur, en connaissance de cause, entend profiter pour commettre avec elles un acte d'ordre sexuel (ATF 120 IV 194 consid. 2a). Son but est de protéger les personnes qui ne sont pas en état d'exprimer ou de manifester physiquement leur opposition à l'acte sexuel. A la différence de la contrainte sexuelle (art. 189

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 189 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire un atto sessuale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a un anno. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 190 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva da uno a dieci anni. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a tre anni. |
L'art. 191

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 189 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
|
1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire un atto sessuale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire un atto sessuale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a un anno. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 190 - 1 Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni. |
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1 | Chiunque, contro la volontà di una persona, le fa compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, o a tale scopo sfrutta lo stato di choc di una persona, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni. |
2 | Chiunque costringe una persona a compiere o subire la congiunzione carnale o un atto analogo che implica una penetrazione corporale, segnatamente usando minaccia o violenza, esercitando pressioni psicologiche su di lei o rendendola inetta a resistere, è punito con una pena detentiva da uno a dieci anni. |
3 | Se il colpevole secondo il capoverso 2 ha agito con crudeltà oppure se ha fatto uso di un'arma pericolosa o di un altro oggetto pericoloso, la pena è una pena detentiva non inferiore a tre anni. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
profité de l'incapacité de discernement ou de résistance de l'intimée, autrement dit qu'il ait exploité l'état ou la situation dans laquelle elle se trouvait (ATF 148 IV 329 consid. 3.2 et les arrêts cités).
4.2. S'agissant de qualification d'actes d'ordre sexuel des gestes du recourant la cour cantonale a constaté que celui-ci avait massé les fesses, les seins, les hanches et le ventre de l'intimée, parfois à même la peau et avait frotté son corps contre celui de cette dernière.
Constitue un acte d'ordre sexuel au sens de cette disposition une activité corporelle sur soi-même ou sur autrui qui tend à l'excitation ou à la jouissance sexuelle de l'un des participants au moins (arrêt 6B 1097/2019 du 11 novembre 2019 consid. 2.1 et les arrêts cités). Selon la jurisprudence, il faut d'abord distinguer les actes n'ayant aucune apparence sexuelle, qui ne tombent pas sous le coup de la loi, des actes clairement connotés sexuellement du point de vue de l'observateur neutre, qui remplissent toujours la condition objective de l'infraction, indépendamment des mobiles de l'auteur. Dans les cas équivoques, il convient de tenir compte de l'ensemble des éléments d'espèce (cf. ATF 125 IV 58 consid. 3b p. 63 et les références citées). Constituent des actes d'ordre sexuel ceux dont la connotation sexuelle est clairement reconnaissable, au vu de l'ensemble des circonstances, pour un observateur neutre et extérieur (ATF 137 IV 263 consid. 3.1; 125 IV 58 consid. 3b; voir aussi AIMÉE H. ZERMATTEN, in Commentaire romand, Code pénal II, 2017, n° 12 ad art. 187; MICHEL DUPUIS ET AL., Petit commentaire du Code pénal, 2e éd., 2017, n° 23 ad art. 187

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 187 - 1. Chiunque compie un atto sessuale con una persona minore di sedici anni, |
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1 | Chiunque compie un atto sessuale con una persona minore di sedici anni, |
2 | L'atto non è punibile se la differenza d'età tra le persone coinvolte non eccede i tre anni. |
3 | Se il colpevole, al momento dell'atto o del primo atto, non aveva ancora compiuto i vent'anni e sussistono circostanze particolari, l'autorità competente può prescindere dal procedimento penale, dal rinvio a giudizio o dalla punizione.268 |
4 | La pena è una pena detentiva sino a tre anni o una pena pecuniaria se il colpevole ha agito ritenendo erroneamente che la vittima avesse almeno sedici anni, benché usando la dovuta cautela gli fosse possibile evitare l'errore. |
5 | ...269 |
6 | ...270 |
Sur ce point l'argumentation du recourant repose essentiellement sur une tentative de remettre en question les faits constatés par la cour cantonale sans toutefois montrer, par une argumentation satisfaisant aux exigences de l'art. 106 al. 2

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
Il y a lieu de relever de surcroît qu'il ressort des constatations de la cour cantonale que deux des participantes au stage ont été choquées par les agissements du recourant. L'une d'entre elles a qualifié ses gestes de "connotés sexuellement" ( jugement attaqué, p. 19, 1 er §) et l'autre, en état de choc et tremblante, a décidé de se lever pour aller aux toilettes ( jugement attaqué, p. 11, dernier § et 19, 1 er §); cette dernière a par ailleurs décidé de ne plus participer à ce stage compte tenu de ce qui s'était passé ( jugement attaqué, p. 19, 1 er §). Dans ces circonstances il est manifeste que les actes imputés au recourant constituent des actes d'ordre sexuel clairement reconnaissables par un observateur neutre et extérieur.
4.3. La cour cantonale a noté que l'intimée était couchée sur le sol avec le poids du recourant sur elle et qu'elle avait les yeux fermés conformément aux consignes reçues, de sorte qu'elle ne pouvait pas se mouvoir en toute liberté et n'avait aucune perception visuelle. Cette situation l'empêchait d'anticiper les agissements du recourant et de s'opposer à des actes d'ordre sexuel non désirés. Elle a par ailleurs relevé le contexte dans lequel les faits se sont déroulés, à savoir un contexte professionnel, en présence d'autres participants dans un espace de formation, l'enseignement étant dispensé par le recourant, chorégraphe professionnel renommé qui, de par son rôle de formateur, jouissait d'une position hiérarchique sur ses stagiaires et avec lequel elle avait une relation de confiance.
Cette motivation est convaincante et ne prête pas le flanc à la critique. Le contexte de l'exercice organisé par le recourant, avec notamment la consigne de garder les yeux fermés, et le contact corporel étroit imposé par l'exercice étaient manifestement de nature à permettre au recourant de faire évoluer l'exercice de manière à pouvoir commettre les actes qui lui sont imputés sans que l'intimée soit en mesure de résister. En effet, la progression des actes lui donnait le moyen de parvenir à des gestes de plus en plus sexualisés en profitant de la surprise et du doute dans lesquels ils plongeaient l'intimée, de sorte que celle-ci n'était pas à même de réagir avant de les subir.
L'argumentation du recourant selon laquelle il ne serait pas établi que les attouchements subis l'auraient été exclusivement ou même principalement lorsqu'elle se trouvait sous lui et qu'elle aurait pu se dégager n'est pas pertinente dans la mesure où c'est le contexte dans son ensemble, à savoir un stage organisé par la compagnie pour laquelle elle travaillait habituellement, le fait qu'il s'agisse d'un exercice réalisé par un chorégraphe expérimenté et de renom ainsi que la situation particulière dans laquelle elle se trouvait en raison des consignes liées à l'exercice, qui a généré son incapacité de résister, qui était totale même sans qu'elle ait été privée de toute possibilité de bouger. Par ailleurs, l'argumentation du recourant consiste principalement à dissocier les différents éléments qui ont généré l'incapacité de résistance. Cependant, alors que même si on devait admettre que chacun d'eux pris isolément n'était pas propre à produire ce résultat, tel est bien le cas si on les considère dans leur ensemble.
4.4. Le recourant conteste, enfin, que l'élément subjectif de l'infraction soit réalisé.
Sur le plan subjectif, l'art. 191

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 191 - Chiunque profitta del fatto che una persona è incapace di discernimento o inetta a resistere per farle compiere o subire la congiunzione carnale, un atto analogo o un altro atto sessuale, è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria. |
Vu les circonstances dans lesquelles se sont déroulés les faits imputés au recourant, la cour cantonale n'est pas tombée dans l'arbitraire en considérant que ce dernier ne pouvait ignorer la possibilité que l'intimée ne soit pas en mesure de lui résister et qu'il a par conséquent admis cette éventualité pour le cas où elle se réaliserait. Cela suffit pour retenir l'intention, sous la forme du dol éventuel.
5.
Le recourant se plaint d'une violation de l'art. 41

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 41 - 1 Il giudice può pronunciare una pena detentiva invece di una pena pecuniaria se: |
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1 | Il giudice può pronunciare una pena detentiva invece di una pena pecuniaria se: |
a | una pena detentiva appare giustificata per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti; o |
b | una pena pecuniaria non potrà verosimilmente essere eseguita. |
2 | Il giudice deve motivare in modo circostanziato la scelta della pena detentiva. |
3 | Rimane salva la pena detentiva pronunciata in sostituzione di una pena pecuniaria non pagata (art. 36). |
5.1. Aux termes de l'art. 41 al. 1

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 41 - 1 Il giudice può pronunciare una pena detentiva invece di una pena pecuniaria se: |
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1 | Il giudice può pronunciare una pena detentiva invece di una pena pecuniaria se: |
a | una pena detentiva appare giustificata per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti; o |
b | una pena pecuniaria non potrà verosimilmente essere eseguita. |
2 | Il giudice deve motivare in modo circostanziato la scelta della pena detentiva. |
3 | Rimane salva la pena detentiva pronunciata in sostituzione di una pena pecuniaria non pagata (art. 36). |
La peine pécuniaire constitue la sanction principale dans le domaine de la petite et moyenne criminalité, les peines privatives de liberté ne devant être prononcées que lorsque l'État ne peut pas garantir d'une autre manière la sécurité publique. Lorsque tant une peine pécuniaire qu'une peine privative de liberté entrent en considération et que toutes deux apparaissent sanctionner de manière équivalente la faute commise, il y a en règle générale lieu, conformément au principe de la proportionnalité, d'accorder la priorité à la première, qui porte atteinte au patrimoine de l'intéressé et constitue donc une sanction plus clémente qu'une peine privative de liberté, qui l'atteint dans sa liberté personnelle (ATF 144 IV 313 consid. 1.1.1 et les références citées). Le choix de la sanction doit être opéré en tenant compte au premier chef de l'adéquation de la peine, de ses effets sur l'auteur et sur sa situation sociale ainsi que de son efficacité du point de vue de la prévention (ATF 147 IV 241 consid. 3.2; 144 IV 313 consid. 1.1.1 et les références citées).
Conformément à l'art. 41 al. 2

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 41 - 1 Il giudice può pronunciare una pena detentiva invece di una pena pecuniaria se: |
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1 | Il giudice può pronunciare una pena detentiva invece di una pena pecuniaria se: |
a | una pena detentiva appare giustificata per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti; o |
b | una pena pecuniaria non potrà verosimilmente essere eseguita. |
2 | Il giudice deve motivare in modo circostanziato la scelta della pena detentiva. |
3 | Rimane salva la pena detentiva pronunciata in sostituzione di una pena pecuniaria non pagata (art. 36). |
5.2. La cour cantonale a mentionné notamment l'absence totale de remise en question du recourant et, relevant que rien ne permettait de retenir qu'il n'exercerait plus le métier de chorégraphe, a estimé qu'il était nécessaire de prononcer une peine privative de liberté pour qu'il prenne conscience de la gravité de ses actes.
5.3. Le recourant se prévaut de son absence d'antécédents. Cet élément n'est pas suffisant, sinon le législateur l'aurait mentionné comme une circonstance excluant l'application de l'art. 41

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 41 - 1 Il giudice può pronunciare una pena detentiva invece di una pena pecuniaria se: |
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1 | Il giudice può pronunciare una pena detentiva invece di una pena pecuniaria se: |
a | una pena detentiva appare giustificata per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti; o |
b | una pena pecuniaria non potrà verosimilmente essere eseguita. |
2 | Il giudice deve motivare in modo circostanziato la scelta della pena detentiva. |
3 | Rimane salva la pena detentiva pronunciata in sostituzione di una pena pecuniaria non pagata (art. 36). |
Par ailleurs, le recourant prétend avoir exprimé ses excuses à plusieurs reprises et avoir même adressé une lettre d'excuses à l'intimée. Il ressort des constatations de la cour cantonale que l'introspection du recourant est très limitée, qu'il n'a exprimé aucun remord, se contentant d'évoquer un problème de communication. Il n'appert en effet pas que le recourant aurait pris conscience de la gravité de ses actes puisqu'il persiste tout au long de son mémoire à soutenir que ses gestes étaient appropriés ou pour le moins justifiés par le contexte de l'exercice. Par ailleurs les excuses, qui n'ont pas été omises par la cour cantonale puisqu'elles sont mentionnées dans le jugement attaqué ( voir p. 3, fin du 1 er § et consid. 6.2, p. 22 s.), ne dénotent pas non plus une prise de conscience puisque selon le recourant c'est le ressenti de l'intimée qui est en cause. Ce grief doit donc également être rejeté.
6.
Mal fondé, le recours doit être rejeté dans la mesure où il est recevable et le recourant, qui succombe, supportera les frais de justice (art. 64 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
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1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili. |
3 | La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute. |
4 | Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge du recourant.
3.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois.
Lausanne, le 1er mai 2023
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Jacquemoud-Rossari
Le Greffier : Dyens