S. 88 / Nr. 26 Schuldbetreibungs- und Konkursrecht (d)

BGE 62 III 88

26. Entscheid vom 30. Juni 1936 i. S. Siegel.

Regeste:
Art. 93 SchKG. Für Unterhaltsforderungen Angehöriger kann, auch wenn der Lohn
des Betriebenen den Notbedarf nicht übersteigt, ein verhältnismässiger Teil
gepfändet werden. Dieses Vorrecht entfällt, wenn solche Forderungen zu einem
Kapital angewachsen sind, das dem besondern Zweck der Befriedigung des
laufenden Unterhalts entfremdet ist. Doch kann in diesem Fall eine
Ausscheidung getroffen werden und derjenige Teil der Gesamtforderung, dem
allenfalls der Charakter von Unterhaltsleistungen zukommt, als bevorrechtet
behandelt werden.
Art. 93 LP. Pour les aliments dus aux parents, une partie proportionnelle du
salaire peut être saisie même si le salaire du débiteur poursuivi ne dépasse
pas le montant de ce qui lui est indispensable. Ce privilège cesse lorsque la
dette alimentaire arriérée représente un capital qui n'est plus en rapport
avec les besoins alimentaires courants du créancier. En ce cas, toutefois, il
y a lieu de faire sur le total dû le déport de ce qui constitue des
prestations alimentaires et d'accorder au créancier le privilège pour cette
fraction.
Art. 93 LEF. Una quota del salario può essere pignorata per gli alimenti
dovuti a parenti anche se il salario non

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supera i limiti di ciò che è indispensabile al debitore. Questo privilegio non
è però concesso quando il debito alimentare arretrato costituisce un capitale
che eccede quanto è necessario per il sostentamento attuale del creditore. In
questo caso bisogna distinguere e accordare al creditore il privilegio solo
per la parte del credito che ha carattere alimentare.

In der Betreibung für rückständige Alimente eines unehelichen Kindes seit der
am 12. Mai 1927 erfolgten Geburt im Betrage von 2415 Fr., nach Abzug
erhaltener Zahlungen, beschwert sich die Gläubigerschaft über die mit
Unpfändbarkeit gemäss Art. 93
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 93 - 1 Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
1    Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
2    Ces revenus peuvent être saisis pour un an au plus à compter de l'exécution de la saisie. Si plusieurs créanciers participent à la saisie, le délai court à compter du jour de l'exécution de la première saisie effectuée à la requête d'un créancier de la série en cause (art. 110 et 111).
3    Si, durant ce délai, l'office a connaissance d'une modification déterminante pour le montant de la saisie, il adapte l'ampleur de la saisie aux nouvelles circonstances.
4    Sur demande du débiteur, l'office ordonne à l'employeur de ce dernier de verser en plus à l'office, pour la durée de la procédure de saisie des revenus, le montant nécessaire au paiement des créances en cours au titre des primes et des participations aux coûts de l'assurance obligatoire des soins, pour autant que ces primes et ces participations aux coûts fassent partie du minimum vital du débiteur. L'office utilise ce montant pour régler directement à l'assureur les créances de primes et de participations aux coûts en cours.208
SchKG begründete Ablehnung jeglicher
Lohnpfändung. Die kantonalen Instanzen haben die Beschwerde in Anlehnung an
BGE 1932 III 76 ff. abgewiesen, weil die in Betreibung gesetzte Summe ein
eigentliches Kapital darstelle, das nicht mehr als zur Befriedigung laufender
Bedürfnisse dienende Unterhaltsforderung angesehen werden könne und für das
daher eine Lohnpfändung in der Tat nur in den Schranken des Art. 93
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 93 - 1 Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
1    Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
2    Ces revenus peuvent être saisis pour un an au plus à compter de l'exécution de la saisie. Si plusieurs créanciers participent à la saisie, le délai court à compter du jour de l'exécution de la première saisie effectuée à la requête d'un créancier de la série en cause (art. 110 et 111).
3    Si, durant ce délai, l'office a connaissance d'une modification déterminante pour le montant de la saisie, il adapte l'ampleur de la saisie aux nouvelles circonstances.
4    Sur demande du débiteur, l'office ordonne à l'employeur de ce dernier de verser en plus à l'office, pour la durée de la procédure de saisie des revenus, le montant nécessaire au paiement des créances en cours au titre des primes et des participations aux coûts de l'assurance obligatoire des soins, pour autant que ces primes et ces participations aux coûts fassent partie du minimum vital du débiteur. L'office utilise ce montant pour régler directement à l'assureur les créances de primes et de participations aux coûts en cours.208
SchKG
zulässig wäre, wofür hier angesichts des den Notbedarf des Schuldners und
seiner Familie nicht einmal erreichenden Betrages seines Arbeitseinkommens die
Voraussetzungen fehlen. Indessen hält die kantonale Aufsichtsbehörde diese
Entscheidung nicht für befriedigend; sähe sie nicht in jenem Präjudiz ein
Hindernis, so würde sie «nicht zögern, die Alimente eines Jahres als laufend
zu bezeichnen» und demgemäss, da der Lohn des Schuldners 2/3 des Notbedarfs
der ganzen Familie mit Einschluss des betreibenden Kindes betrage, 2/3 des auf
180 Fr. im Jahr veranschlagten Notbedarfes dieses (sechsten) Kindes, also
monatliche Lohnquoten von 10 Fr. für den erwähnten Zeitraum als pfändbar zu
erklären.
Mit dem vorliegenden Rekurs an das Bundesgericht ersucht die Gläubigerschaft
um Entscheidung in diesem Sinne.
Die Schuldbetreibungs- und Konkurskammer zieht in Erwägung:
Das angezogene Präjudiz betraf eine Betreibung für rückständige Alimente
dreier Kinder (aus geschiedener Ehe),

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von denen zwei schon dem unterhaltsberechtigten Alter (gemäss dem
Scheidungsurteil) entwachsen waren, so dass die eingeforderten Summen nicht
mehr den laufenden Bedürfnissen, zu deren Befriedigung sie nach dem Urteil
bestimmt waren, dienen konnten; das dritte Kind befand sich freilich noch im
letzten Jahr der Unterhaltsberechtigung, doch wurden die für es eingeforderten
Beträge gleichfalls als des Charakters von Unterhaltsforderungen entkleidet
erachtet, weil sie gemeinsam mit den Forderungen der Geschwister in Betreibung
gesetzt waren und zudem in ihrer Gesamtheit von fünf Jahresrückständen zu
einem dem spezifischen Zwecke von Unterhaltsbeiträgen entfremdeten Kapital
angewachsen waren. Wenn die Rechtsprechung dazu gelangt ist,
Alimentenforderungen Familienangehöriger (wozu auch uneheliche Kinder gezählt
werden) in der Weise zu bevorzugen, dass der Schuldner mit solchen von ihm zu
unterhaltenden Personen auch seinen Notbedarf zu teilen hat, so musste, wie es
im angeführten Entscheide geschehen ist, einer solchen bevorrechteten
Geltendmachung von rückständigen Unterhaltsforderungen eine Schranke gesetzt
werden, weil die Sorge für den Unterhalt während eines bestimmten Zeitraumes
als erledigt zu gelten hat, wenn seither eine längere Zeit verstrichen ist.
Jenes nur gerade mit Rücksicht auf die besondere Schutzwürdigkeit der
Ansprüche auf Gewährung des Lebensunterhaltes zu rechtfertigende Vorrecht
konnte nicht auch Forderungen zugebilligt werden, die nicht mehr jenem
besonderen Zwecke zu dienen haben. Der kantonalen Aufsichtsbehörde ist jedoch
darin beizupflichten, dass eine Betreibung für rückständige Alimente nicht
unbedingt einer einheitlichen Behandlung unterworfen zu werden braucht, so
dass die Betreibungssumme entweder ganz als bevorrechtet oder ganz als
unbevorrechtet zu erachten wäre. Vielmehr steht nichts entgegen, eine
Ausscheidung zu treffen in dem Sinne, dass darin enthaltene Raten, denen der
Charakter von Unterhaltsforderungen mit ihrem besonderen Zwecke noch zukommt,
jenes Vorrechtes

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teilhaftig werden sollen, gleich wie wenn sie gesondert in Betreibung gesetzt
worden wären. Es mag der kantonalen Aufsichtsbehörde auch darin gefolgt
werden, dass die Grenze so zu ziehen ist, dass eine verhältnismässige
Lohnpfändung ohne Rücksicht auf die in Art. 93
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 93 - 1 Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
1    Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
2    Ces revenus peuvent être saisis pour un an au plus à compter de l'exécution de la saisie. Si plusieurs créanciers participent à la saisie, le délai court à compter du jour de l'exécution de la première saisie effectuée à la requête d'un créancier de la série en cause (art. 110 et 111).
3    Si, durant ce délai, l'office a connaissance d'une modification déterminante pour le montant de la saisie, il adapte l'ampleur de la saisie aux nouvelles circonstances.
4    Sur demande du débiteur, l'office ordonne à l'employeur de ce dernier de verser en plus à l'office, pour la durée de la procédure de saisie des revenus, le montant nécessaire au paiement des créances en cours au titre des primes et des participations aux coûts de l'assurance obligatoire des soins, pour autant que ces primes et ces participations aux coûts fassent partie du minimum vital du débiteur. L'office utilise ce montant pour régler directement à l'assureur les créances de primes et de participations aux coûts en cours.208
SchKG aufgestellte
Voraussetzung für diejenigen allenfalls in Betreibung stehenden Raten zu
bewilligen ist, die im letzten Jahre vor Anhebung der Betreibung verfallen
sind. Das führt hier auf Grund der tatbeständlichen Feststellungen der
Vorinstanz zur Bewilligung einer Lohnpfändung in monatlichen Beträgen von 10
Fr. für die Dauer eines Jahres.
Demnach erkennt die Schuldbetr.- u. Konkurskammer:
Der Rekurs wird gutgeheissen, der angefochtene Entscheid aufgehoben und das
Betreibungsamt angewiesen, monatliche Lohnbeträge von 10 Fr. für die Dauer
eines Jahres zu pfänden.