Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

1C 310/2021

Urteil vom 26. Juli 2021

I. öffentlich-rechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Kneubühler, Präsident,
Bundesrichter Chaix, Müller,
Gerichtsschreiberin Hänni.

Verfahrensbeteiligte
A.A.________ und B.A.________,
Beschwerdeführer,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Mischa Berner,

gegen

C.B.________ und D.B.________,
Beschwerdegegner,
vertreten durch Rechtsanwalt Franz Hess,

Gemeinde Reiden,
Grossmatte 1, 6260 Reiden.

Gegenstand
Baubewilligung für den Neubau
eines Zweifamilienhauses,

Beschwerde gegen das Urteil des Kantonsgerichts
Luzern, 4. Abteilung, vom 16. April 2021 (7H 20 92).

Sachverhalt:

A.
C.B.________ und D.B.________ planen den Bau eines Zweifamilienhauses auf dem Grundstück Nr. 626, Grundbuch Reiden/LU (vormals Teil des Grundstücks Nr. 625). Dagegen haben A.A.________ und B.A.________ Einsprache erhoben. Am 15. April 2020 erteilte die Abteilung Bau & Infrastruktur der Gemeinde Reiden die nachgesuchte Baubewilligung und wies die Einsprache im Wesentlichen ab.

B.
Mit Urteil vom 16. April 2021 wies das Kantonsgericht Luzern die von A.A.________ und B.A.________ gegen den Bauentscheid eingereichte Beschwerde ab.

C.
Gegen diesen Entscheid führen A.A.________ und B.A.________ am 21. Mai 2021 beim Bundesgericht Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten. Sie beantragen die Aufhebung des angefochtenen Entscheids und die Rückweisung der Angelegenheit an die Gemeinde, eventuell an das Kantonsgericht.
C.B.________ und D.B.________ sowie die Gemeinde Reiden beantragen die Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei; das Kantonsgericht beantragt deren Abweisung.

Erwägungen:

1.

1.1. Das Urteil des Kantonsgerichts ist ein kantonal letztinstanzlicher Endentscheid (Art. 86 Abs. 1 lit. d
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions:
1    Le recours est recevable contre les décisions:
a  du Tribunal administratif fédéral;
b  du Tribunal pénal fédéral;
c  de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision;
d  des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert.
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
3    Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal.
und Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
BGG), der das Baurecht betrifft. Dagegen steht grundsätzlich die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten an das Bundesgericht offen (Art. 82 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours:
a  contre les décisions rendues dans des causes de droit public;
b  contre les actes normatifs cantonaux;
c  qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires.
BGG). Den Beschwerdeführenden gehört die an das Baugrundstück angrenzende Liegenschaft Nr. 624; sie sind somit durch die Baubewilligung besonders betroffen, haben ein schutzwürdiges interesse an deren Aufhebung und sind folglich zur Beschwerde berechtigt (Art. 89 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    Ont aussi qualité pour recourir:
a  la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions;
b  l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération;
c  les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale;
d  les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours.
3    En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir.
BGG). Auf das rechtzeitig erhobene Rechtsmittel ist einzutreten.

1.2. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann insbesondere die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (Art. 95 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG). Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG), prüft jedoch unter Berücksichtigung der allgemeinen Rüge- und Begründungspflicht (Art. 42 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG) nur die geltend gemachten Rechtsverletzungen, sofern rechtliche Mängel nicht geradezu offensichtlich sind (BGE 147 I 73 E. 2.1, auch zum Folgenden; 142 I 135 E. 1.5). In Bezug auf die Verletzung von Grundrechten sowie von kantonalem und interkantonalem Recht gilt eine qualifizierte Rüge- und Substanziierungspflicht (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; BGE 145 II 32 E. 5.1; 139 I 229 E. 2.2).

1.3. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Eine Berichtigung oder Ergänzung der vorinstanzlichen Feststellungen ist von Amtes wegen (Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG) oder auf Rüge hin (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG) möglich. Von den tatsächlichen Grundlagen des vorinstanzlichen Urteils weicht das Bundesgericht jedoch nur ab, wenn diese offensichtlich unrichtig sind oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruhen und die Behebung des Mangels für den Verfahrensausgang zudem entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG; BGE 147 I 73 E. 2.2, auch zum Folgenden; 142 I 135 E. 1.6). "Offensichtlich unrichtig" bedeutet "willkürlich" (BGE 140 III 115 E. 2). Eine entsprechende Rüge ist hinreichend zu substanziieren (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; vgl. BGE 137 II 353 E. 5.1; BGE 133 II 249 E. 1.4.3).

2.
Die Beschwerdeführenden werfen der Gemeinde vor, sich in ihrem Bewilligungsentscheid auf ein Gutachten gestützt zu haben, von dem sie nie Kenntnis erhalten hätten. Darin liege eine Verletzung ihres Anspruchs auf rechtliches Gehör, auch wenn die Gemeinde nur auf die allgemeinen Erwägungen dieses Gutachtens Bezug genommen habe.
Diese Kritik ist unbegründet: Der strittige Bauentscheid ist sehr ausführlich. Die Frage der Einhaltung der Ästhetikklausel von § 140 des Luzerner Planungs- und Baugesetzes (PBG/LU) vom 7. März 1989 (SRL 735) wird auf 2 ½ (eng bedruckten) Seiten abgehandelt. An einer einzigen Stelle wird beiläufig erwähnt, die Eingliederung in die Umgebung sei in einem Gutachten aus dem Jahr 2016 betreffend ein in der Nähe gelegenes Grundstück erläutert worden. Mit dieser Aussage wird einzig begründet, weshalb der Beizug einer externen Fachberatung nicht erforderlich sei. Im Übrigen begründet die Gemeinde eingehend und ohne Bezugnahme auf das betreffende Gutachten, weshalb das Bauvorhaben dem Eingliederungsgebot nicht widerspreche. Sie setzt sich in ihren Erwägungen eingehend mit der bundesgerichtlichen Rechtsprechung und derjenigen des Kantonsgerichts auseinander. Es kann daher keine Rede davon sein, der Bauentscheid habe sich in relevanter Weise auf eine den Beschwerdeführenden nicht bekannte Fachmeinung abgestützt; eine Gehörsverletzung ist nicht ersichtlich.

3.
Soweit die Beschwerdeführenden unter Ziff. E ihrer Beschwerdeschrift das korrekte Ausstecken des Baugespanns in Frage stellen, genügen ihre Ausführungen der qualifizierten Begründungspflicht (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG) für Rügen betreffend das kantonale Recht nicht. Die Vorinstanz hat eingehend dargelegt, für die Beurteilung eines Bauvorhabens seien in erster Linie die Pläne massgeblich und im vorliegenden Fall könnten die Auswirkungen sowie das Volumen der Baute genügend abgeschätzt werden. Mit diesen Ausführungen setzten sich die Beschwerdeführenden nicht auseinander.

4.
Umstritten ist sodann, ob das Untergeschoss des geplanten Neubaus als Vollgeschoss zu gelten habe. Übergangsrechtlich ist dabei nach übereinstimmender Auffassung der Parteien § 138 Abs. 1 des Anhangs zum PBG/LU massgebend. Bei der Berechnung der Anzahl Vollgeschosse ist demnach das Untergeschoss dann mitzurechnen, wenn es mit mehr als zwei Dritteln seiner Aussenflächen aus dem ausgemittelten gewachsenen oder tiefer gelegten Terrain hinausragt.

4.1. Die Vorinstanz ist zum Schluss gelangt, beim strittigen Bauvorhaben würden knapp weniger als zwei Drittel der Aussenflächen des Untergeschosses aus dem Terrain hinausragen, weshalb es nicht als Vollgeschoss zu gelten habe. Der nach aussen sichtbare Teil des Untergeschosses - also dessen Fassade - erstrecke sich von der Unterkante bis zur Oberkante. Der Begriff "Unterkante" beziehe sich dabei auf den Untergeschossboden (Fundationsplatte). Davon wäre nur abzuweichen, wenn die Bauherrschaft eine missbräuchlich dicke Bodenplatte verwenden würde, was vorliegend nicht der Fall sei.

4.2. Die Beschwerdeführenden erachten diese Sichtweise als willkürlich. Nach § 138 Abs. 1 des Anhangs zum PBG/LU seien ausdrücklich die Aussenflächen massgeblich. Damit seien jene Flächen gemeint, die normalerweise gegen aussen lägen und optisch sichtbar seien. Dazu gehöre die Bodenplatte nicht, weil sie sich immer im Boden befinde. Eine Veränderung der Bodenplatte dürfe nicht dazu führen, dass ein Vollgeschoss nur noch Untergeschoss sei. Dadurch würden Missbräuche ermöglicht. Das Untergeschoss des geplanten Neubaus umfasse lediglich Keller, Hobbyraum und Garagen. Für derartige, unbeheizte Räume seien Bodenplatten von 30 cm Dicke üblich und nicht - wie vorliegend - von 50 cm.

4.3. Das Bundesgericht hat sich mit der Regelung von § 138 Abs. 1 des Anhangs zum PBG/LU - damals noch Bestandteil des ordentlichen Rechts, d.h. nicht bloss noch übergangsrechtlich anwendbar - bereits im Urteil 1C 3/2007 vom 20. Juni 2007 auseinandergesetzt (nicht publizierte E. 3 von 133 II 249). Es hat bei dieser Gelegenheit die Ermittlung der relevanten Fassadenhöhe von der Unterkante des Bodens des Untergeschosses bis zur Oberkante des Erdgeschossbodens als nicht willkürlich bezeichnet und festgehalten, der Wortlaut von § 138 Abs. 1 PBG/LU lasse Raum für eine Berechnung der hier relevanten Höhe im Sinne der vorinstanzlichen Praxis. Was die Beschwerdeführenden vorbringen, ist nicht geeignet, an dieser Einschätzung etwas zu ändern, zumal das Kantonsgericht den Fall einer missbräuchlich dicken Bodenplatte ausdrücklich vorbehält.
Soweit die Beschwerdeführenden vorliegend einen Fall von Rechtsmissbrauch behaupten wollen, überzeugen ihre Vorbringen nicht: Ohne weitere Belege behaupten sie, im geplanten Untergeschoss befänden sich bloss unbeheizte Räume. Für einen Hobbyraum ist dies jedenfalls nicht evident. Ebenso unbelegt ist ihr Vorbringen, unbeheizte Untergeschosse verfügten in der Regel über eine Bodenplatte von 30 cm und nicht, wie hier, von 50 cm. Damit gelingt es ihnen nicht, eine offensichtlich unrichtige Sachverhaltsfeststellung durch das Kantonsgericht aufzuzeigen. Basierend auf den vorinstanzlichen Feststellungen fehlen Hinweise auf ein missbräuchliches Vorgehen der Bauherrschaft. Die Rüge erweist sich damit als unbegründet.

5.

5.1. Die Beschwerdeführenden beanstanden sodann die Erwägungen der Vorinstanz zur Ästhetik bzw. zur Eingliederung. Insbesondere kritisieren sie deren Hinweis auf das bestehende, rund 35 m vom Baugrundstück entfernte Haus mit Flachdach, denn dieses befinde sich in einem andern Gestaltungsplangebiet, wo Mehrfamilienhäuser verboten seien. Der angefochtene Entscheid sei insofern widersprüchlich. Zur Frage der Eingliederung hätte ein Gutachten eingeholt werden müssen, zumal mit der geplanten Baute vergleichbare Häuser im Quartier nicht vorkämen. Dazu äussere sich die Vorinstanz kaum, womit sie ihre Begründungspflicht verletze.

5.2.
Gemäss Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG prüft das Bundesgericht die Verletzung von kantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. Die Beschwerdeführenden nennen in ihrer Rechtsmitteleingabe im Zusammenhang mit der Eingliederungsfrage keine spezifische Norm des kantonalen (oder kommunalen) Rechts, gegen die der angefochtene Entscheid ihrer Auffassung nach verstösst. Man kann sich daher fragen, ob ihre Eingabe insoweit der qualifizierten Rügepflicht überhaupt genügt.
Wäre auf die Rüge einzutreten, könnte der Auffassung der Beschwerdeführenden jedenfalls nicht gefolgt werden. Nach der Rechtsprechung kommt den kommunalen Baubehörden in ästhetischen Fragen ein Ermessensspielraum zu, also auch hinsichtlich der Eingliederung einer Neubaute in die bauliche Umgebung (BGE 145 I 52 E. 3 mit Hinweisen; Urteil des Bundesgerichts 1C 89/2019 vom 19. Mai 2020 E. 4.5). Es ist somit grundsätzlich nicht zu beanstanden, wenn sich die Vorinstanz in ihrer Einschätzung wesentlich auf die Überlegungen der Gemeinde abgestützt hat; darin liegt keine Verletzung ihrer Begründungspflicht.
Auch in der Sache ist keine Willkür zu erkennen: Gewiss vermag eine einzige, in der Nähe des Baugrundstücks gelegene Flachdachbaute diese Dachform noch nicht als quartierüblich erscheinen lassen. Die Vorinstanz hat aber auch festgehalten, das massgebliche Baureglement enthalte für die Wohnzone A, in welcher das Baugrundstück liege, keine Vorschriften zur Dachgestaltung und in der näheren Umgebung finde sich zudem eine Vielfalt verschiedener Dachformen. Im Übrigen hat sich die Vorinstanz, entgegen den Vorbringen der Beschwerdeführenden, nicht ausschliesslich zur Dachform geäussert, sondern auch festgehalten, die Gebäude in der näheren Umgebung seien individuell und heterogen gestaltet. Inwiefern dies offensichtlich unrichtig sein sollte, ist nicht zu erkennen. Selbst die Beschwerdeführenden behaupten nicht, diese Feststellung sei offensichtlich unrichtig. Schliesslich durfte die Vorinstanz auch berücksichtigen, dass die Neubaute das zulässige Nutzungsmass nicht ausschöpft. Insgesamt erscheint es auch unter Ästhetik- bzw. Einordnungs-Gesichtspunkten nicht willkürlich, das geplante Bauvorhaben als zulässig zu erachten.

6.

6.1. In einer letzten Rüge bemängeln die Beschwerdeführenden die Bestimmung der sog. "Sichtzone" durch das Kantonsgericht. Gestützt auf einschlägige VSS-Normen und ein Merkblatt einer kantonalen Fachstelle machen sie geltend, angesichts der Neigung der Strasse von 4% müsste die Sichtzone 45 m und nicht, wie vorgesehen, bloss 25 m betragen. Die Vorinstanz begründe ihre abweichende Auffassung nicht.

6.2. Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführenden hat die Vorinstanz durchaus begründet, weshalb sie eine Sichtweite von 25 m für genügend erachtet. Sie hat zunächst festgehalten, die Gemeinde bestreite, dass das Gefälle 4% betrage, ist aber auf diesen Punkt nicht weiter eingegangen. Sie hat sodann auf die geplante Tempo 30-Zone und die in diesem Zusammenhang vorgesehenen "Vertikalversätze" vor den nächsten Strassenkreuzungen verwiesen. Schliesslich hat sie ausgeführt, die Ausfahrt befinde sich in einer Kurve und es sei mittels Auflage sichergestellt, dass die für die Ausfahrt erforderliche Sichtzone frei bleibe.
Die Gemeinde bestreitet auch im bundesgerichtlichen Verfahren das Vorliegen eines Gefälles von 4%. Die Beschwerdeführenden machen in diesem Zusammenhang keine unvollständige Feststellung des Sachverhalts durch die Vorinstanz geltend. Dies zu Recht: Die VSS-Normen sind, soweit das Gesetz nicht ausdrücklich auf diese verweist, nicht direkt anwendbar, sondern bloss im Sinne einer Orientierungshilfe zu berücksichtigen. Dasselbe gilt für Empfehlungen kantonaler Fachstellen. Sie sind namentlich nicht schematisch und starr, sondern verhältnismässig und unter Berücksichtigung der örtlichen Verhältnisse anzuwenden, wobei den zuständigen Behörden ein Spielraum zusteht (vgl. [für die VSS-Normen] Urteile 1C 476/2018 vom 3. Juli 2019 E. 4.2.4; 1C 219/2018 vom 9. November 2018 E. 8.2; 1C 433/2017 vom 17. April 2018 E. 4.5.3 mit Hinweisen). Ein Abweichen von solchen Empfehlungen würde deshalb für sich allein noch keine Willkür begründen. Im Übrigen machen die Beschwerdeführenden im Wesentlichen bloss geltend, die Tempo 30-Zone sei noch nicht realisiert und rechtlich nicht sichergestellt. Diese Ausführungen genügen nicht, um das angefochtene Urteil in diesem Punkt willkürlich erscheinen zu lassen. Die Beschwerdeführenden behaupten namentlich
nicht, der Schaffung der betreffenden Tempo 30-Zone stünden wesentliche Hindernisse im Wege und deren Einführung sei zweifelhaft. Es ist daher aus verfassungsrechtlicher Perspektive nicht zu beanstanden, wenn die Vorinstanz die geplante Geschwindigkeitsbeschränkung bei ihrer Beurteilung berücksichtigt hat, zumal auch die Erstellung der Neubaute eine gewisse Zeit in Anspruch nehmen wird. Die Rüge ist unbegründet.

7.
Nach dem Gesagten ist die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Bei diesem Ausgang tragen die Beschwerdeführenden die Gerichtskosten (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Sie haben der Beschwerdegegnerschaft eine angemessene Parteientschädigung zu bezahlen (Art. 68 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf eingetreten werden kann.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 4'000.-- für das bundesgerichtliche Verfahren werden den Beschwerdeführenden auferlegt.

3.
Die Beschwerdeführenden haben der Beschwerdegegnerschaft für das bundesgerichtliche Verfahren eine Parteientschädigung von gesamthaft Fr. 2'000.-- zu bezahlen.

4.
Dieses Urteil wird den Parteien, der Gemeinde Reiden und dem Kantonsgericht Luzern, 4. Abteilung, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 26. Juli 2021

Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Kneubühler

Die Gerichtsschreiberin: Hänni