Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

1B 399/2022

Urteil vom 22. Februar 2023

I. öffentlich-rechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Müller, präsidierendes Mitglied,
Bundesrichter Chaix, Kölz,
Gerichtsschreiber Forster.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
Beschwerdeführerin,
vertreten durch Rechtsanwältin Ingrid Indermaur,

gegen

Jugendanwaltschaft Winterthur,
Neuwiesenstrasse 37, 8400 Winterthur,
Oberjugendanwaltschaft des Kantons Zürich, Zürcherstrasse 15, 8400 Winterthur.

Gegenstand
Strafverfahren; Entsiegelung,

Beschwerde gegen die Verfügung vom 20. Juli 2022 des Bezirksgerichts Winterthur, Zwangsmassnahmengericht, Einzelrichterin (GT220013-K/U/ch).

Sachverhalt:

A.
Die Jugendanwaltschaft Winterthur führt eine Strafuntersuchung gegen B.________, wegen des Verdachts der Vergewaltigung von A.________ und weiterer Delikte. Am 17. Mai 2022 verlangte die mutmasslich Geschädigte die Siegelung ihres von der Jugendanwaltschaft tags zuvor erhobenen Mobiltelefons. Am 25. Mai 2022 stellte die Jugendanwaltschaft diesbezüglich beim zuständigen Zwangsmassnahmengericht ein Entsiegelungsgesuch.

B.
Mit Verfügung vom 20. Juli 2022 hiess das Bezirksgericht Winterthur, Zwangsmassnahmengericht, Einzelrichterin (ZMG), das Entsiegelungsgesuch gut, indem es das gesiegelte Mobiltelefon zur Durchsuchung und weiteren Verwendung an die Jugendanwaltschaft freigab.

C.
Gegen den Entsiegelungsentscheid vom 20. Juli 2022 gelangte die mutmasslich Geschädigte mit Beschwerde vom 30. Juli 2022 an das Bundesgericht. Sie beantragt im Hauptstandpunkt die Aufhebung des angefochtenen Entscheides und die Abweisung des Entsiegelungsgesuches.
Die Vorinstanz verzichtete am 4. August 2022 ausdrücklich auf eine Stellungnahme. Mit Verfügung vom 23. August 2022 bewilligte das Bundesgericht das Gesuch um aufschiebende Wirkung der Beschwerde. Die Oberjugendanwaltschaft des Kantons Zürich beantragt mit Vernehmlassung vom 25. August 2022 die Abweisung der Beschwerde. Von der Jugendanwaltschaft ging (innert der auf den 5. September 2022 angesetzten fakultativen Frist) keine Stellungnahme ein. Die Beschwerdeführerin replizierte am 20. September 2022.

Erwägungen:

1.
Angefochten ist ein kantonal letztinstanzlicher Entsiegelungsentscheid des ZMG im Jugendstrafverfahren (Art. 80 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
Satz 3 BGG i.V.m. Art. 248 Abs. 3 lit. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 248 Mise sous scellés - 1 Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
1    Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
2    Dès que l'autorité pénale constate que le détenteur n'est pas l'ayant droit, elle donne à ce dernier la possibilité de demander, dans un délai de trois jours, la mise sous scellés des documents, enregistrements ou autres objets.
3    Si l'autorité pénale ne demande pas la levée des scellés dans les 20 jours, les documents, enregistrements et autres objets mis sous scellés sont restitués au détenteur.
StPO sowie Art. 3
SR 312.1 Loi fédérale du 20 mars 2009 sur la procédure pénale applicable aux mineurs (Procédure pénale applicable aux mineurs, PPMin) - Procédure pénale applicable aux mineurs
PPMin Art. 3 Applicabilité du code de procédure pénale - 1 Sauf dispositions particulières de la présente loi, le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)5 est applicable.
1    Sauf dispositions particulières de la présente loi, le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)5 est applicable.
2    Ne sont pas applicables les dispositions du CPP portant sur:
a  les autorités pénales compétentes en matière de contraventions et la procédure pénale en matière de contraventions (art. 17 et 357);
b  la juridiction fédérale (art. 23 à 28);
c  les fors (art. 31 et 32) ainsi que les fors spéciaux en cas d'implication de plusieurs personnes (art. 33) et en cas d'infractions commises en des lieux différents (art. 34);
d  la procédure simplifiée (art. 358 à 362);
e  la procédure en matière de cautionnement préventif (art. 372 et 373);
f  la procédure à l'égard de prévenus irresponsables (art. 374 et 375).
3    Lorsque le CPP s'applique, ses dispositions doivent être interprétées à la lumière des principes définis à l'art. 4 de la présente loi.
und Art. 26 Abs. 2
SR 312.1 Loi fédérale du 20 mars 2009 sur la procédure pénale applicable aux mineurs (Procédure pénale applicable aux mineurs, PPMin) - Procédure pénale applicable aux mineurs
PPMin Art. 26 Compétence - 1 L'autorité d'instruction est compétente pour ordonner:
1    L'autorité d'instruction est compétente pour ordonner:
a  les mesures de contraintes qui peuvent être ordonnées par le ministère public aux termes du CPP17;
b  la détention provisoire;
c  à titre provisionnel, les mesures de protection prévues aux art. 12 à 15 et 16a DPMin19;
d  l'observation au sens de l'art. 9 DPMin.
2    Le tribunal des mesures de contrainte est compétent pour ordonner ou autoriser les autres mesures de contrainte.
3    Lorsqu'une autorité judiciaire est saisie, elle est compétente pour ordonner les mesures de contrainte prévues par la loi.
JStPO). Auch die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen von Art. 78 ff
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
. BGG sind grundsätzlich erfüllt.

2.
Die Beschwerdeführerin bringt vor, sie habe sich nicht als Privatklägerin konstituiert, die von ihr gestellten Strafanträge am 5. Mai 2022 zurückgezogen und ihr Desinteresse an der weiteren Strafverfolgung gegen den Beschuldigten erklärt. "Dennoch" habe die Jugendanwaltschaft ihr Mobiltelefon als Beweismittel sichergestellt. Das ZMG habe seine Aufgabe nicht wahrgenommen, nach potenziell beweistauglichen (und verwertbaren) Aufzeichnungen zu suchen, weshalb es dem angefochtenen Entscheid an einer "Basis für die notwendige Verhältnismässigkeitsprüfung" fehle. Eine "hinreichende Beweiswahrscheinlichkeit" bestreite sie. Zwischen ihrer polizeilichen Befragung am 29. März 2022 und der Abgabe des Mobiltelefons am 16. Mai 2022 habe sie jedenfalls "genug Zeit gehabt, gespeicherte Daten auf ihrem Mobiltelefon sowie in der Cloud zu löschen". Da es sich bei ihr nicht um die beschuldigte Person handle, sei an die Verhältnismässigkeit der Entsiegelung ihres Mobiltelefons ein strenger Massstab anzulegen. Sie rügt in diesem Zusammenhang insbesondere eine Verletzung von Art. 197 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 197 Principes - 1 Les mesures de contrainte ne peuvent être prises qu'aux conditions suivantes:
1    Les mesures de contrainte ne peuvent être prises qu'aux conditions suivantes:
a  elles sont prévues par la loi;
b  des soupçons suffisants laissent présumer une infraction;
c  les buts poursuivis ne peuvent pas être atteints par des mesures moins sévères;
d  elles apparaissent justifiées au regard de la gravité de l'infraction.
2    Les mesures de contrainte qui portent atteinte aux droits fondamentaux des personnes qui n'ont pas le statut de prévenu sont appliquées avec une retenue particulière.
StPO.

2.1. Aufzeichnungen und Gegenstände, die nach Angaben der Inhaberin oder des Inhabers wegen eines Aussage- oder Zeugnisverweigerungsrechts oder aus anderen Gründen nicht durchsucht oder beschlagnahmt werden dürfen, sind zu versiegeln und dürfen von den Strafbehörden weder eingesehen noch verwendet werden (Art. 248 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 248 Mise sous scellés - 1 Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
1    Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
2    Dès que l'autorité pénale constate que le détenteur n'est pas l'ayant droit, elle donne à ce dernier la possibilité de demander, dans un délai de trois jours, la mise sous scellés des documents, enregistrements ou autres objets.
3    Si l'autorité pénale ne demande pas la levée des scellés dans les 20 jours, les documents, enregistrements et autres objets mis sous scellés sont restitués au détenteur.
StPO). Stellt die Verfahrensleitung im Vorverfahren ein Entsiegelungsgesuch, hat das ZMG im Entsiegelungsverfahren zu prüfen, ob die Geheimnisschutzinteressen, welche von den Siegelungsberechtigten angerufen werden, einer Durchsuchung und weiteren Verwendung durch die Untersuchungsbehörde entgegenstehen (Art. 248 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 248 Mise sous scellés - 1 Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
1    Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
2    Dès que l'autorité pénale constate que le détenteur n'est pas l'ayant droit, elle donne à ce dernier la possibilité de demander, dans un délai de trois jours, la mise sous scellés des documents, enregistrements ou autres objets.
3    Si l'autorité pénale ne demande pas la levée des scellés dans les 20 jours, les documents, enregistrements et autres objets mis sous scellés sont restitués au détenteur.
-4
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 248 Mise sous scellés - 1 Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
1    Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
2    Dès que l'autorité pénale constate que le détenteur n'est pas l'ayant droit, elle donne à ce dernier la possibilité de demander, dans un délai de trois jours, la mise sous scellés des documents, enregistrements ou autres objets.
3    Si l'autorité pénale ne demande pas la levée des scellés dans les 20 jours, les documents, enregistrements et autres objets mis sous scellés sont restitués au détenteur.
StPO; BGE 144 IV 74 E. 2.2; 141 IV 77 E. 4.1 mit Hinweisen).
Strafprozessuale Zwangsmassnahmen setzen voraus, dass der damit verbundene Eingriff in die Grundrechte verhältnismässig ist. Sie können nur ergriffen werden, wenn die damit angestrebten Ziele nicht durch mildere Massnahmen erreicht werden können und die Bedeutung der untersuchten Straftat die Zwangsmassnahme rechtfertigt (Art. 197 Abs. 1 lit. c
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 197 Principes - 1 Les mesures de contrainte ne peuvent être prises qu'aux conditions suivantes:
1    Les mesures de contrainte ne peuvent être prises qu'aux conditions suivantes:
a  elles sont prévues par la loi;
b  des soupçons suffisants laissent présumer une infraction;
c  les buts poursuivis ne peuvent pas être atteints par des mesures moins sévères;
d  elles apparaissent justifiées au regard de la gravité de l'infraction.
2    Les mesures de contrainte qui portent atteinte aux droits fondamentaux des personnes qui n'ont pas le statut de prévenu sont appliquées avec une retenue particulière.
und lit. d StPO). Entsiegelungen und Durchsuchungen, welche in die Grundrechte nicht beschuldigter Personen eingreifen, sind besonders zurückhaltend einzusetzen (Art. 197 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 197 Principes - 1 Les mesures de contrainte ne peuvent être prises qu'aux conditions suivantes:
1    Les mesures de contrainte ne peuvent être prises qu'aux conditions suivantes:
a  elles sont prévues par la loi;
b  des soupçons suffisants laissent présumer une infraction;
c  les buts poursuivis ne peuvent pas être atteints par des mesures moins sévères;
d  elles apparaissent justifiées au regard de la gravité de l'infraction.
2    Les mesures de contrainte qui portent atteinte aux droits fondamentaux des personnes qui n'ont pas le statut de prévenu sont appliquées avec une retenue particulière.
StPO). Die zu entsiegelnden Objekte und Dateien müssen untersuchungsrelevant sein. Macht deren Inhaberin oder Inhaber fehlende Beweisrelevanz geltend, hat sie oder er zu substanziieren, inwiefern die fraglichen Aufzeichnungen und Gegenstände zur Aufklärung der untersuchten Straftat offensichtlich untauglich sind (BGE 142 IV 207 E. 7.1; 141 IV 77 E. 4.3, E. 5.6; 138 IV 225 E. 7.1; je mit Hinweisen).
Für die Anwendung des Gesetzes in Fällen der Jugendgerichtsbarkeit sind der Schutz und die Erziehung der Jugendlichen wegleitend. Alter und Entwicklungsstand sind angemessen zu berücksichtigen (Art. 4 Abs. 1
SR 312.1 Loi fédérale du 20 mars 2009 sur la procédure pénale applicable aux mineurs (Procédure pénale applicable aux mineurs, PPMin) - Procédure pénale applicable aux mineurs
PPMin Art. 4 Principes - 1 La protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi. L'âge et le degré de développement du mineur doivent être pris en compte de manière appropriée.
1    La protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi. L'âge et le degré de développement du mineur doivent être pris en compte de manière appropriée.
2    Les autorités pénales respectent les droits de la personnalité du mineur à tous les stades de la procédure et lui permettent de participer activement à celle-ci. Sous réserve de dispositions de procédure particulières, elles l'entendent personnellement.
3    Elles veillent à ce que la procédure pénale n'empiète pas plus qu'il ne le faut sur la vie privée du mineur et sur la sphère d'influence de ses représentants légaux.
4    Lorsque cela paraît indiqué, les autorités pénales impliquent les représentants légaux ou l'autorité civile.
JStPO). Die Strafbehörden achten in allen Verfahrensstadien die Persönlichkeitsrechte der Jugendlichen und ermöglichen ihnen, sich aktiv am Verfahren zu beteiligen. Vorbehältlich besonderer Verfahrensvorschriften hören sie die Jugendlichen persönlich an (Art. 4 Abs. 2
SR 312.1 Loi fédérale du 20 mars 2009 sur la procédure pénale applicable aux mineurs (Procédure pénale applicable aux mineurs, PPMin) - Procédure pénale applicable aux mineurs
PPMin Art. 4 Principes - 1 La protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi. L'âge et le degré de développement du mineur doivent être pris en compte de manière appropriée.
1    La protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi. L'âge et le degré de développement du mineur doivent être pris en compte de manière appropriée.
2    Les autorités pénales respectent les droits de la personnalité du mineur à tous les stades de la procédure et lui permettent de participer activement à celle-ci. Sous réserve de dispositions de procédure particulières, elles l'entendent personnellement.
3    Elles veillent à ce que la procédure pénale n'empiète pas plus qu'il ne le faut sur la vie privée du mineur et sur la sphère d'influence de ses représentants légaux.
4    Lorsque cela paraît indiqué, les autorités pénales impliquent les représentants légaux ou l'autorité civile.
JStPO). Sie sorgen dafür, dass das Strafverfahren nicht mehr als nötig in das Privatleben der Jugendlichen und in den Einflussbereich ihrer gesetzlichen Vertretung eingreift (Art. 4 Abs. 3
SR 312.1 Loi fédérale du 20 mars 2009 sur la procédure pénale applicable aux mineurs (Procédure pénale applicable aux mineurs, PPMin) - Procédure pénale applicable aux mineurs
PPMin Art. 4 Principes - 1 La protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi. L'âge et le degré de développement du mineur doivent être pris en compte de manière appropriée.
1    La protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi. L'âge et le degré de développement du mineur doivent être pris en compte de manière appropriée.
2    Les autorités pénales respectent les droits de la personnalité du mineur à tous les stades de la procédure et lui permettent de participer activement à celle-ci. Sous réserve de dispositions de procédure particulières, elles l'entendent personnellement.
3    Elles veillent à ce que la procédure pénale n'empiète pas plus qu'il ne le faut sur la vie privée du mineur et sur la sphère d'influence de ses représentants légaux.
4    Lorsque cela paraît indiqué, les autorités pénales impliquent les représentants légaux ou l'autorité civile.
JStPO). Sie beziehen, wenn es angezeigt scheint, die gesetzliche Vertretung und die Behörde des Zivilrechts ein (Art. 4 Abs. 4
SR 312.1 Loi fédérale du 20 mars 2009 sur la procédure pénale applicable aux mineurs (Procédure pénale applicable aux mineurs, PPMin) - Procédure pénale applicable aux mineurs
PPMin Art. 4 Principes - 1 La protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi. L'âge et le degré de développement du mineur doivent être pris en compte de manière appropriée.
1    La protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi. L'âge et le degré de développement du mineur doivent être pris en compte de manière appropriée.
2    Les autorités pénales respectent les droits de la personnalité du mineur à tous les stades de la procédure et lui permettent de participer activement à celle-ci. Sous réserve de dispositions de procédure particulières, elles l'entendent personnellement.
3    Elles veillent à ce que la procédure pénale n'empiète pas plus qu'il ne le faut sur la vie privée du mineur et sur la sphère d'influence de ses représentants légaux.
4    Lorsque cela paraît indiqué, les autorités pénales impliquent les représentants légaux ou l'autorité civile.
JStPO).
Art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
BGG gelangt bei strafprozessualen Zwangsmassnahmen nicht zur Anwendung (BGE 143 IV 330 E. 2.1 mit Hinweisen). Soweit jedoch reine Sachverhaltsfragen und damit Fragen der Beweiswürdigung zu beurteilen sind, greift das Bundesgericht nur ein, wenn die tatsächlichen Feststellungen der Vorinstanz offensichtlich unrichtig sind oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruhen (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
i.V.m. Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG; BGE 143 IV 316 E. 3.3; 330 E. 2.1; je mit Hinweis).

2.2. Zur Untersuchungsrelevanz der auf dem Mobiltelefon enthaltenen Aufzeichnungen erwägt die Vorinstanz Folgendes:
Die Jugendanwaltschaft gehe davon aus, dass sich auf dem sichergestellten Mobiltelefon der mutmasslich Geschädigten Informationen zu Art, Häufigkeit und Inhalt ihres Kontakts mit dem Beschuldigten befänden. Nachrichtenverläufe, Telefonlisten, Kontaktdaten etc. könnten voraussichtlich Aufschluss über die Tatvorwürfe geben, insbesondere über die noch bis zur Sicherstellung anhaltenden Einflussnahmen des Beschuldigten. Weiter sei davon auszugehen, dass auf dem Mobiltelefon die Kontaktdaten bzw. Telefonnummern der von der Geschädigten genannten potenziellen Gewährspersonen ersichtlich seien. Dabei sei zu berücksichtigen, dass die Jugendanwaltschaft den Inhalt der gesiegelten Aufzeichnungen zwangsläufig noch nicht kenne, weshalb von der Verfahrensleitung nicht verlangt werden könne, einen konkreten Zusammenhang zwischen dem Tatverdacht und einzelnen Dateien aufzuzeigen. Für die Bewilligung der Durchsuchung genüge unter dem Gesichtspunkt der Deliktskonnexität die Vermutung, dass die Aufzeichnungen für das Strafverfahren beweisrelevant seien.
Der Jugendanwaltschaft sei in ihrer Vermutung beizupflichten, dass auf dem sichergestellten Mobiltelefon voraussichtlich sachdienliche Informationen zu finden seien, die Rückschlüsse auf die untersuchten Delikte und die von der Geschädigten genannten beteiligten Drittpersonen erlaubten. Es erscheine "alles andere als abwegig", dass sie mit dem Beschuldigten und den implizierten Personen über ihr Mobiltelefon kommuniziert bzw. Kontakt gehabt haben könnte, dies auch im Zusammenhang mit den untersuchten Vorgängen. Zwar liessen Anrufslisten, wie die Beschwerdeführerin zutreffend vorbringen lasse, keine Rückschlüsse auf den Inhalt der Telefonate zu; sie ermöglichten jedoch Erkenntnisse sowohl über die Häufigkeit und den Zeitpunkt der fraglichen Kontakte als auch darüber, mit welchen Personen die Geschädigte im relevanten Zeitraum kommunizierte. Insbesondere ihre Kontakte mit dem Beschuldigten und den gemäss ihren Angaben implizierten Drittpersonen seien dabei beweisrelevant. Die von ihr aufgeworfenen Fragen, ob die zu ermittelnden Drittpersonen das deliktische Kerngeschehen persönlich hätten wahrnehmen können oder ob sie allfällige Aussagen verweigern könnten, bildeten Gegenstand der weiteren Untersuchung und seien nicht vom ZMG im
Entsiegelungsverfahren zu prüfen.
Das Mobiltelefon der Beschwerdeführerin sei insbesondere im Hinblick auf die zu untersuchenden deliktischen Einflussnahmen des Beschuldigten (etwa mutmassliche Nötigungen) beweisgeeignet. Ihr Argument, sie benutze unterdessen ein anderes Mobiltelefon, verfange nicht, zumal es gerichtsnotorisch sei, dass bei der Inbetriebnahme eines neuen Mobiltelefons sämtliche Daten des alten Mobiltelefons synchronisiert werden könnten. Auch eine zeitliche Beschränkung (hinsichtlich des Zeitraums der Aufzeichnungen) rechtfertige sich hier unter dem Gesichtspunkt der Verhältnismässigkeit nicht. Es seien mutmassliche schwerwiegende Offizialdelikte zu untersuchen, darunter Vergewaltigung. Der relevante Tatzeitraum umfasse mehr als ein halbes Jahr. Ausserdem könne nicht ausgeschlossen werden, dass auch aus Aufzeichnungen, die längere Zeit vor oder nach dem deliktischen Kerngeschehen erfolgten, Erkenntnisse zu den untersuchten Straftaten gewonnen werden könnten. Dabei sei mitzuberücksichtigen, dass der Beschuldigte und die Beschwerdeführerin sowohl vorher als auch nachher regen Kontakt und Austausch gepflegt hätten. Die Jugendanwaltschaft werde nach erfolgter Durchsuchung nur die konkret als beweisrelevant erachteten Aufzeichnungen als Beweismittel
förmlich zu beschlagnahmen haben.

2.3. Was die Beschwerdeführerin dagegen einwendet, lässt den angefochtenen Entscheid nicht als bundesrechtswidrig erscheinen. Dies gilt namentlich für ihre Vorbringen, es wäre die Aufgabe des ZMG gewesen, von Amtes wegen nach potenziell beweistauglichen Aufzeichnungen zu suchen, oder die Vermutung, dass sich auf dem Mobiltelefon untersuchungsrelevante Daten befinden könnten, genüge nicht. Sie hat im Entsiegelungsverfahren auch nicht nachvollziehbar dargelegt, welche ihrer Dateien offensichtlich irrelevant wären oder nach welchen sachlichen und zeitlichen Kriterien das ZMG die Entsiegelung hätte einschränken müssen. Die Ansicht der Vorinstanz, die von der Jugendanwaltschaft als Beweismittel gesuchten Aufzeichnungen seien nicht offensichtlich irrelevant und die Entsiegelung sei insofern verhältnismässig, hält vor dem Bundesrecht stand.

3.
Die Beschwerdeführerin macht sodann (unter Hinweis auf Art. 140
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 140 Méthodes d'administration des preuves interdites - 1 Les moyens de contrainte, le recours à la force, les menaces, les promesses, la tromperie et les moyens susceptibles de restreindre les facultés intellectuelles ou le libre arbitre sont interdits dans l'administration des preuves.
1    Les moyens de contrainte, le recours à la force, les menaces, les promesses, la tromperie et les moyens susceptibles de restreindre les facultés intellectuelles ou le libre arbitre sont interdits dans l'administration des preuves.
2    Ces méthodes sont interdites même si la personne concernée a consenti à leur mise en oeuvre.
StPO) geltend, die Jugendanwaltschaft habe das Mobiltelefon in Anwendung "unerlaubter Methoden" sichergestellt, weshalb von einem Beweisverwertungsverbot auszugehen sei. Diesbezüglich habe das ZMG den Sachverhalt teilweise falsch festgestellt. Es treffe nicht zu, dass sie, die Beschwerdeführerin, ihr Mobiltelefon am 16. Mai 2022 persönlich auf dem Polizeiposten Hinwil abgegeben habe. Dies sei vielmehr durch ihre Mutter erledigt worden. Zudem sei die Jugendanwaltschaft durch eine unzulässige "Kombination von Drohung und Versprechen" in den Besitz des Gerätes gelangt. Die Untersuchungsleiterin habe ihr, der Beschwerdeführerin, nämlich in Aussicht gestellt, dass "täglich die Polizei zur Hausdurchsuchung vorbeikommen werde, bis das Mobiltelefon sichergestellt sei".
Die Vorinstanz erwägt diesbezüglich, der Entscheid über allfällige Beweisverwertungsverbote sei nach der Praxis des Bundesgerichtes grundsätzlich der zuständigen Verfahrensleitung bzw. dem Sachgericht im Rahmen des Endentscheides vorzubehalten.

3.1. Gemäss Art. 140 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 140 Méthodes d'administration des preuves interdites - 1 Les moyens de contrainte, le recours à la force, les menaces, les promesses, la tromperie et les moyens susceptibles de restreindre les facultés intellectuelles ou le libre arbitre sont interdits dans l'administration des preuves.
1    Les moyens de contrainte, le recours à la force, les menaces, les promesses, la tromperie et les moyens susceptibles de restreindre les facultés intellectuelles ou le libre arbitre sont interdits dans l'administration des preuves.
2    Ces méthodes sont interdites même si la personne concernée a consenti à leur mise en oeuvre.
StPO sind Zwangsmittel, Gewaltanwendung, Drohungen, Versprechungen, Täuschungen und Mittel, welche die Denkfähigkeit oder die Willensfreiheit einer Person beeinträchtigen können, bei der Beweiserhebung untersagt. Beweise, die in Verletzung von Art. 140
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 140 Méthodes d'administration des preuves interdites - 1 Les moyens de contrainte, le recours à la force, les menaces, les promesses, la tromperie et les moyens susceptibles de restreindre les facultés intellectuelles ou le libre arbitre sont interdits dans l'administration des preuves.
1    Les moyens de contrainte, le recours à la force, les menaces, les promesses, la tromperie et les moyens susceptibles de restreindre les facultés intellectuelles ou le libre arbitre sont interdits dans l'administration des preuves.
2    Ces méthodes sont interdites même si la personne concernée a consenti à leur mise en oeuvre.
StPO erhoben wurden, sind in keinem Falle verwertbar. Dasselbe gilt, wenn die StPO sonstwie einen Beweis als unverwertbar bezeichnet (Art. 141 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 141 Exploitation des moyens de preuves obtenus illégalement - 1 Les preuves administrées en violation de l'art. 140 ne sont en aucun cas exploitables. Il en va de même lorsque le présent code dispose qu'une preuve n'est pas exploitable.
1    Les preuves administrées en violation de l'art. 140 ne sont en aucun cas exploitables. Il en va de même lorsque le présent code dispose qu'une preuve n'est pas exploitable.
2    Les preuves qui ont été administrées d'une manière illicite ou en violation de règles de validité par les autorités pénales ne sont pas exploitables, à moins que leur exploitation soit indispensable pour élucider des infractions graves.
3    Les preuves qui ont été administrées en violation de prescriptions d'ordre sont exploitables.
4    Si un moyen de preuve est recueilli grâce à une preuve non exploitable au sens de l'al. 1 ou 2, il n'est exploitable que s'il aurait pu être recueilli même sans l'administration de la première preuve.77
5    Les pièces relatives aux moyens de preuves non exploitables doivent être retirées du dossier pénal, conservées à part jusqu'à la clôture définitive de la procédure, puis détruites.
StPO).
Im Strafprozessrecht ist die Frage der Verwertbarkeit von Beweismitteln grundsätzlich dem Sachgericht bzw. der den Endentscheid fällenden Strafbehörde zu unterbreiten. Von diesen Justizbehörden kann erwartet werden, dass sie in der Lage sind, die unzulässigen Beweise von den zulässigen zu unterscheiden und sich bei der Würdigung ausschliesslich auf Letztere zu stützen (BGE 141 IV 284 E. 2.2; 289 E. 1.2; 139 IV 128 E. 1.6 und 1.7). Von der Regel, dass im Untersuchungsverfahren noch nicht abschliessend über Beweisverwertungen entschieden wird, bestehen Ausnahmen. Eine solche liegt insbesondere vor, wenn das Gesetz ausdrücklich die sofortige Rückgabe aus den Akten bzw. Vernichtung rechtswidriger Beweise vorsieht bzw. wenn aufgrund des Gesetzes oder der Umstände des Einzelfalles die Unverwertbarkeit bereits ohne Weiteres feststeht. Derartige Umstände können allerdings nur angenommen werden, wenn die betroffene Person ein besonders gewichtiges rechtlich geschütztes Interesse an der unverzüglichen Feststellung der Unverwertbarkeit des Beweises geltend macht (BGE 142 IV 207 E. 9.8; 141 IV 284 E. 2.3; 289 E. 1.3).
Allgemeine Beweisverwertungsverbote gestützt auf Art. 140
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 140 Méthodes d'administration des preuves interdites - 1 Les moyens de contrainte, le recours à la force, les menaces, les promesses, la tromperie et les moyens susceptibles de restreindre les facultés intellectuelles ou le libre arbitre sont interdits dans l'administration des preuves.
1    Les moyens de contrainte, le recours à la force, les menaces, les promesses, la tromperie et les moyens susceptibles de restreindre les facultés intellectuelles ou le libre arbitre sont interdits dans l'administration des preuves.
2    Ces méthodes sont interdites même si la personne concernée a consenti à leur mise en oeuvre.
-141
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 141 Exploitation des moyens de preuves obtenus illégalement - 1 Les preuves administrées en violation de l'art. 140 ne sont en aucun cas exploitables. Il en va de même lorsque le présent code dispose qu'une preuve n'est pas exploitable.
1    Les preuves administrées en violation de l'art. 140 ne sont en aucun cas exploitables. Il en va de même lorsque le présent code dispose qu'une preuve n'est pas exploitable.
2    Les preuves qui ont été administrées d'une manière illicite ou en violation de règles de validité par les autorités pénales ne sont pas exploitables, à moins que leur exploitation soit indispensable pour élucider des infractions graves.
3    Les preuves qui ont été administrées en violation de prescriptions d'ordre sont exploitables.
4    Si un moyen de preuve est recueilli grâce à une preuve non exploitable au sens de l'al. 1 ou 2, il n'est exploitable que s'il aurait pu être recueilli même sans l'administration de la première preuve.77
5    Les pièces relatives aux moyens de preuves non exploitables doivent être retirées du dossier pénal, conservées à part jusqu'à la clôture définitive de la procédure, puis détruites.
StPO (mit Rückgabe an den Inhaber oder Entfernung von Beweismitteln aus den Untersuchungsakten) sind im Entsiegelungsprozess des Vorverfahrens, bei dem primär über schutzwürdige Geheimhaltungsinteressen der von Zwangsmassnahmen Betroffenen und andere gesetzliche Entsiegelungshindernisse zu entscheiden ist, nur ausnahmsweise durchzusetzen, nämlich wenn die Unverwertbarkeit bereits offensichtlich ist (BGE 143 IV 387 E. 4.4; 270 E. 7.6; 142 IV 207 E. 9.8).

3.2. Die Beschwerdeführerin vermag weder eine offensichtlich unrichtige und entscheiderhebliche Sachverhaltsfeststellung des ZMG (im Sinne von Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG) darzutun, noch ein liquides Beweisverwertungsverbot, das schon im Vorverfahren durchzusetzen wäre:
Sie legt nicht nachvollziehbar dar, weshalb es einen entscheiderheblichen Unterschied machen sollte, ob das gesiegelte Mobiltelefon am 16. Mai 2022 durch sie persönlich oder durch ihre Mutter (als gesetzliche Vertreterin der damals 17-jährigen Beschwerdeführerin) auf dem Polizeiposten abgegeben wurde (vgl. auch Art. 4 Abs. 4
SR 312.1 Loi fédérale du 20 mars 2009 sur la procédure pénale applicable aux mineurs (Procédure pénale applicable aux mineurs, PPMin) - Procédure pénale applicable aux mineurs
PPMin Art. 4 Principes - 1 La protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi. L'âge et le degré de développement du mineur doivent être pris en compte de manière appropriée.
1    La protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi. L'âge et le degré de développement du mineur doivent être pris en compte de manière appropriée.
2    Les autorités pénales respectent les droits de la personnalité du mineur à tous les stades de la procédure et lui permettent de participer activement à celle-ci. Sous réserve de dispositions de procédure particulières, elles l'entendent personnellement.
3    Elles veillent à ce que la procédure pénale n'empiète pas plus qu'il ne le faut sur la vie privée du mineur et sur la sphère d'influence de ses représentants légaux.
4    Lorsque cela paraît indiqué, les autorités pénales impliquent les représentants légaux ou l'autorité civile.
JStPO). Entsprechendes gilt für ihr Vorbringen, ihre Rechtsvertreterin sei an einer Stelle der Erwägungen des angefochtenen Entscheides (irrtümlich bzw. unpräzise) als ihre "Verteidigerin" bezeichnet worden.
Dass die Vorinstanz ein Verwertungsverbot aufgrund der Umstände der Sicherstellung des Mobiltelefons verneint, beruht ebenfalls nicht auf willkürlichen tatsächlichen Annahmen. Wie bereits erwähnt, ist es grundsätzlich die Aufgabe der Jugendstrafbehörde, die den Endentscheid in der Strafsache zu fällen haben wird, allfällige Beweisverwertungsverbote zu prüfen. Hier liegt kein Ausnahmefall im Sinne der oben dargelegten Praxis vor, bei dem das ZMG schon im Vorverfahren ein liquides Beweisverwertungsverbot mittels Verweigerung der Entsiegelung (bzw. Rückgabe des gesiegelten Gerätes und Löschung der Datensicherung) durchzusetzen hätte:
Wie sich aus einer Telefonnotiz ergibt, hat die Jugendanwältin am Nachmittag des 13. Mai 2022 zwei Telefongespräche mit der Beschwerdeführerin geführt. Letztere habe angerufen und "aufgebracht" erklärt, dass sie am Vortag von ihrer Mutter erfahren habe, dass die Polizei mit einem Hausdurchsuchungs- und Beschlagnahmebefehl an ihrem Wohnort vorstellig geworden sei, um das Mobiltelefon der Beschwerdeführerin sicherzustellen. Die Jugendanwältin habe ihr (nochmals) erklärt, dass trotz Desinteresseerklärung der Beschwerdeführerin die Strafuntersuchung betreffend die beanzeigten Offizialdelikte fortgeführt werde. Die unterdessen noch nicht erfolgte Sicherstellung des Mobiltelefons diene der Erhebung von untersuchungsrelevanten Sachbeweisen. Von der Beschwerdeführerin als mutmasslich geschädigter Person erwarte sie (die Jugendanwältin) aktuell weder zusätzliche Beweisaussagen noch eine aktive Teilnahme an weiteren Untersuchungshandlungen. Die Frage, ob die Beschwerdeführerin denn bereit wäre, ihr Mobiltelefon freiwillig auszuhändigen, habe diese bejaht; sie sei dazu bereit, habe auf dem Smartphone allerdings bereits "ein paar Sachen gelöscht". Die Jugendanwältin habe ihr erklärt, dass sie ihr Mobiltelefon direkt auf dem Polizeiposten an
ihrem Wohnort deponieren könne. Nach erfolgter telefonischer Orientierung der Polizeidienststelle habe die Verfahrensleiterin die Beschwerdeführerin am gleichen Nachmittag zurückgerufen und mit ihr vereinbart, dass diese ihr Mobiltelefon am 16. Mai 2022 auf dem Polizeiposten abgeben werde. Ebenso habe sie der Beschwerdeführerin erklärt, dass sie die Kantonspolizei darüber informieren werde und der Hausdurchsuchungs- und Beschlagnahmebefehl mit dieser Lösung hinfällig werde.

3.3. In diesem Zusammenhang sind weder offensichtlich unrichtige entscheiderhebliche Tatsachenfeststellungen der Vorinstanz ersichtlich, noch ein strafprozessuales Beweisverwertungsverbot. Insbesondere bestehen keine objektiven Anhaltspunkte dafür, dass die Verfahrensleiterin gegen die Beschwerdeführerin Drohungen ausgesprochen oder ihr unzulässige Versprechungen gemacht hätte. Sinngemässe Hinweise der Jugendanwaltschaft, mit dem Vollzug eines Beschlagnahmebefehls müsse die Beschwerdeführerin auch dann rechnen, wenn die Polizei sie an ihrem Wohnort nicht antreffe, entsprechende Vollzugsbemühungen könnten sich aber erübrigen, wenn eine freiwillige Edition des sicherzustellenden Mobiltelefons erfolge, begründen keine verbotene Beweiserhebungsmassnahme im Sinne von Art. 140 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 140 Méthodes d'administration des preuves interdites - 1 Les moyens de contrainte, le recours à la force, les menaces, les promesses, la tromperie et les moyens susceptibles de restreindre les facultés intellectuelles ou le libre arbitre sont interdits dans l'administration des preuves.
1    Les moyens de contrainte, le recours à la force, les menaces, les promesses, la tromperie et les moyens susceptibles de restreindre les facultés intellectuelles ou le libre arbitre sont interdits dans l'administration des preuves.
2    Ces méthodes sont interdites même si la personne concernée a consenti à leur mise en oeuvre.
StPO.

4.
Was den tangierten Geheimnisschutz betrifft, macht die Beschwerdeführerin noch Folgendes geltend. Gemäss Art. 169 Abs. 4
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 169 Droit de refuser de témoigner pour sa propre protection ou celle d'un proche - 1 Toute personne peut refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles de la mettre en cause au point qu'elle-même:
1    Toute personne peut refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles de la mettre en cause au point qu'elle-même:
a  pourrait être rendue pénalement responsable;
b  pourrait être rendue civilement responsable et que l'intérêt à assurer sa protection l'emporte sur l'intérêt de la procédure pénale.
2    Toute personne peut également refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles de mettre en cause un proche au sens de l'art. 168, al. 1 à 3; l'art. 168, al. 4, est réservé.
3    Une personne peut refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles d'exposer sa vie ou son intégrité corporelle ou celles d'un proche au sens de l'art. 168, al. 1 à 3, à une menace sérieuse ou de l'exposer à un autre inconvénient majeur que des mesures de protection ne permettent pas de prévenir.
4    En cas d'infraction contre son intégrité sexuelle, une victime peut, dans tous les cas, refuser de répondre aux questions qui ont trait à sa sphère intime.
StPO stehe ihr als Opfer ein Zeugnisverweigerungsrecht in Bezug auf ihre Intimsphäre zu. Es sei Sache des ZMG gewesen darzulegen, inwiefern ein überwiegendes Interesse an der prozessualen Wahrheitsfindung bestünde. Dies sei vorliegend gerade nicht der Fall; ein Hinweis auf "die abstrakte Vergewaltigungsnorm als Offizialdelikt" genüge nicht. Es gehe hier auch nicht um "organisierte Kriminalität, Vermögensdelikte im Finanzdienstleistungssektor oder Drogenhandel". Die ihr auferlegte Substanziierungsobliegenheit bezüglich schützenswerte Dateien begründe eine Verletzung des Zeugnisverweigerungsrechts und führe zu einer faktischen Umkehr der Beweislast. Ausserdem würden ihre Persönlichkeitsrechte (im Sinne von Art. 11
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 11 Protection des enfants et des jeunes - 1 Les enfants et les jeunes ont droit à une protection particulière de leur intégrité et à l'encouragement de leur développement.
1    Les enfants et les jeunes ont droit à une protection particulière de leur intégrité et à l'encouragement de leur développement.
2    Ils exercent eux-mêmes leurs droits dans la mesure où ils sont capables de discernement.
und Art. 13
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 13 Protection de la sphère privée - 1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
2    Toute personne a le droit d'être protégée contre l'emploi abusif des données qui la concernent.
BV) verletzt.

4.1. Im angefochtenen Entscheid wird zu den vorinstanzlich angerufenen Geheimnisrechten Folgendes erwogen:
Zwar habe die Beschwerdeführerin das Anwaltsgeheimnis als Entsiegelungshindernis genannt. Diesbezüglich sei sie jedoch ihrer prozessualen Substanziierungsobliegenheit nicht nachgekommen. Sie habe lediglich rudimentär Applikationen genannt, auf welchen anwaltliche Korrespondenz geführt und gespeichert worden sein könnte ("Anrufs-, E-Mail-, pdf- oder Fotospeicher"). Per Internet könne von beliebigen Geräten insbesondere auf das E-Mail-Konto online zugegriffen werden; die gespeicherten Nachrichten seien mit den verbundenen Geräten synchronisierbar. Entsprechend sei es der Beschwerdeführerin ohne Weiteres möglich gewesen, die fraglichen Nachrichten (wenigstens bezüglich des Datums oder der Kommunikationsteilnehmer) genauer zu spezifizieren. Die Korrespondenz zwischen ihr und ihrer Rechtsvertretung bzw. anwaltliche Unterlagen (etwa pdf-Beilagen) seien zudem nicht bloss auf dem E-Mail-Konto der Beschwerdeführerin abrufbar gewesen, sondern auch auf dem Mailserver und in den Mandats-Akten ihrer Rechtsvertretung. Wenigstens kursorische Angaben seien der Beschwerdeführerin, auch ohne die von ihr gewünschte "Akteneinsicht" in sämtliche gesiegelten Aufzeichnungen, möglich und zumutbar gewesen.
Auch hinsichtlich der von ihr pauschal angerufenen "weiteren höchstpersönlichen bzw. geschützten Geheimnisse" sei sie ihrer Substanziierungsobliegenheit nicht nachgekommen. Die Beschwerdeführerin habe Art und Gegenstand der tangierten Privatgeheimnisse in keiner Weise spezifiziert und auch keine Applikationen genannt, auf denen diesbezügliche Korrespondenzen oder Dateien gespeichert sein könnten, geschweige denn beteiligte E-Mail-Adressen oder Telefonnummern. Mitzuberücksichtigen sei auch hier, dass E-Mails oder andere Nachrichten, etwa über Whatsapp, mit weiteren Geräten synchronisierbar und online abrufbar gewesen seien. Eine wenigstens kursorische Spezifizierung sei der Beschwerdeführerin auch hier zumutbar gewesen, und zwar ohne die von ihr gewünschte vorgängige "Akteneinsicht" in sämtliche gesiegelten Aufzeichnungen.

4.2. Nach der bundesgerichtlichen Praxis trifft die Inhaber (innen) von zu Durchsuchungszwecken sichergestellten Aufzeichnungen und Gegenständen, die ein Siegelungsbegehren gestellt haben, die prozessuale Obliegenheit, die von ihnen angerufenen Geheimhaltungsinteressen (im Sinne von Art. 248 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 248 Mise sous scellés - 1 Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
1    Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
2    Dès que l'autorité pénale constate que le détenteur n'est pas l'ayant droit, elle donne à ce dernier la possibilité de demander, dans un délai de trois jours, la mise sous scellés des documents, enregistrements ou autres objets.
3    Si l'autorité pénale ne demande pas la levée des scellés dans les 20 jours, les documents, enregistrements et autres objets mis sous scellés sont restitués au détenteur.
StPO) spätestens im Entsiegelungsverfahren vor dem ZMG ausreichend zu substanziieren. Kommen die Betroffenen ihrer Mitwirkungs- und Substanziierungsobliegenheit im Entsiegelungsverfahren nicht nach, ist das ZMG nicht gehalten, von Amtes wegen nach allfälligen materiellen Durchsuchungshindernissen zu forschen. Tangierte Geheimnisinteressen sind wenigstens kurz zu umschreiben und glaubhaft zu machen. Auch sind diejenigen Aufzeichnungen und Dateien zu benennen, die dem Geheimnisschutz unterliegen. Dabei sind die Betroffenen nicht gehalten, die angerufenen Geheimnisrechte bereits inhaltlich offenzulegen (BGE 142 IV 207 E. 7.1.5, E. 11; 141 IV 77 E. 4.3, E. 5.5.3, E. 5.6; 138 IV 225 E. 7.1; 137 IV 189 E. 4.2, E. 5.3.3; E. 6 nicht publ. in: BGE 144 IV 74).

4.3. Die Beschwerdeführerin beruft sich im Verfahren vor Bundesgericht zunächst auf Art. 169 Abs. 4
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 169 Droit de refuser de témoigner pour sa propre protection ou celle d'un proche - 1 Toute personne peut refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles de la mettre en cause au point qu'elle-même:
1    Toute personne peut refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles de la mettre en cause au point qu'elle-même:
a  pourrait être rendue pénalement responsable;
b  pourrait être rendue civilement responsable et que l'intérêt à assurer sa protection l'emporte sur l'intérêt de la procédure pénale.
2    Toute personne peut également refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles de mettre en cause un proche au sens de l'art. 168, al. 1 à 3; l'art. 168, al. 4, est réservé.
3    Une personne peut refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles d'exposer sa vie ou son intégrité corporelle ou celles d'un proche au sens de l'art. 168, al. 1 à 3, à une menace sérieuse ou de l'exposer à un autre inconvénient majeur que des mesures de protection ne permettent pas de prévenir.
4    En cas d'infraction contre son intégrité sexuelle, une victime peut, dans tous les cas, refuser de répondre aux questions qui ont trait à sa sphère intime.
StPO. Nach dieser Bestimmung kann das mutmassliche Opfer einer Straftat gegen die sexuelle Integrität in jedem Fall die Aussage zu Fragen verweigern, die seine Intimsphäre betreffen.
Es kann offen bleiben, ob und inwieweit es sich diesbezüglich um ein unzulässiges Novum handelt (vgl. Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG). Das ZMG hat der Beschwerdeführerin jedenfalls ausreichend Gelegenheit gegeben zu substanziieren, welche gesiegelten Aufzeichnungen von gesetzlich geschützten Geheimnisinteressen betroffen seien. Sie behauptet nicht, dass sie im Entsiegelungsverfahren dargelegt hat, auf welchen Datenspeichern (z.B. Videos, E-Mails, Chats usw.) sich welche höchstpersönlichen intimen Aufzeichnungen befänden. Art. 169 Abs. 4
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 169 Droit de refuser de témoigner pour sa propre protection ou celle d'un proche - 1 Toute personne peut refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles de la mettre en cause au point qu'elle-même:
1    Toute personne peut refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles de la mettre en cause au point qu'elle-même:
a  pourrait être rendue pénalement responsable;
b  pourrait être rendue civilement responsable et que l'intérêt à assurer sa protection l'emporte sur l'intérêt de la procédure pénale.
2    Toute personne peut également refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles de mettre en cause un proche au sens de l'art. 168, al. 1 à 3; l'art. 168, al. 4, est réservé.
3    Une personne peut refuser de témoigner si ses déclarations sont susceptibles d'exposer sa vie ou son intégrité corporelle ou celles d'un proche au sens de l'art. 168, al. 1 à 3, à une menace sérieuse ou de l'exposer à un autre inconvénient majeur que des mesures de protection ne permettent pas de prévenir.
4    En cas d'infraction contre son intégrité sexuelle, une victime peut, dans tous les cas, refuser de répondre aux questions qui ont trait à sa sphère intime.
StPO gibt einem mutmasslichen Vergewaltigungsopfer zwar das Recht, die Aussage auf intime Fragen zu verweigern. Daraus folgt jedoch kein Rechtsanspruch eines Opfers, dass zum Vornherein keine untersuchungsrelevanten Aufzeichnungen auf seinem sichergestellten Mobiltelefon als Beweismittel erhoben werden dürften. Eine prozessuale Substanziierungsobliegenheit (vgl. oben, E. 4.2) gilt nach der einschlägigen Praxis denn auch insbesondere für angebliche intime Video- und Bilddateien (vgl. Urteile 1B 423/2019 vom 5. März 2020 E. 1.3-1.4; 1B 153/2019 vom 11. Dezember 2019 E. 1.5-1.6; 1B 2/2019 vom 11. Juli 2019 E. 2.4).
Die Beschwerdeführerin verkennt die von ihr aufgeworfene Thematik der "Beweislast" bzw. ihre prozessuale Mitwirkungs- und Substanziierungsobliegenheit, wenn sie vorbringt, das ZMG habe von Amtes wegen nach allfälligen geheimnisgeschützten Aufzeichnungen forschen müssen. Im Übrigen erscheinen ihre Vorbringen teilweise widersprüchlich. Wenn sie in der Beschwerde ausdrücklich geltend macht, sie hätte vor der Abgabe des Gerätes an die Polizei noch "genug Zeit gehabt, gespeicherte Daten auf ihrem Mobiltelefon sowie in der Cloud zu löschen", drängt sich jedenfalls die Vermutung auf, dass sie zumindest die delikatesten sie persönlich betreffenden Dateien entfernt haben könnte. Gemäss den vorliegenden Akten hat sie sich gegenüber der Jugendanwältin denn auch (am 13. Mai 2022) in dem Sinne geäussert, dass sie einen Teil der Aufzeichnungen bereits gelöscht habe.

4.4. Die Beschwerdeführerin beruft sich schliesslich noch auf ihre Privatsphäre und ihre Persönlichkeitsrechte bzw. auf Privatgeheimnisse im Sinne von Art. 264 Abs. 1 lit. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 264 Restrictions - 1 Quels que soient l'endroit où ils se trouvent et le moment où ils ont été conçus, ne peuvent être séquestrés:
1    Quels que soient l'endroit où ils se trouvent et le moment où ils ont été conçus, ne peuvent être séquestrés:
a  les documents concernant des contacts entre le prévenu et son défenseur;
b  les documents personnels et la correspondance du prévenu, si l'intérêt à la protection de la personnalité prime l'intérêt à la poursuite pénale;
c  les objets et les documents concernant des contacts entre le prévenu et une personne qui a le droit de refuser de témoigner en vertu des art. 170 à 173, si cette personne n'a pas le statut de prévenu dans la même affaire;
d  les objets et les documents concernant des contacts entre une autre personne et son avocat, si celui-ci est autorisé à pratiquer la représentation en justice en vertu de la loi du 23 juin 2000 sur les avocats153 et n'a pas le statut de prévenu dans la même affaire.
2    Les restrictions prévues à l'al. 1 ne s'appliquent pas aux objets ni aux valeurs patrimoniales qui doivent être mis sous séquestre en vue de leur restitution au lésé ou de leur confiscation.
3    Si le détenteur s'oppose au séquestre d'objets ou de valeurs patrimoniales, les autorités pénales procèdent conformément aux dispositions régissant la mise sous scellés.154
StPO. Sie meint, das ZMG habe nicht begründet, weshalb das Strafverfolgungsinteresse diese überwiegen würde.
Im angefochtenen Entscheid wird erwogen, die Beschwerdeführerin habe es schon im Entsiegelungsverfahren versäumt, überwiegende schutzwürdige Privatgeheimnisse ausreichend zu substanziieren. Auch im Verfahren vor Bundesgericht legt sie nicht dar, welche konkreten besonders schutzwürdigen Privatgeheimnisse tangiert sein sollen. Sie beruft sich lediglich pauschal und vage auf allgemeine private Geheimnisinteressen (wie die "informationelle Selbstbestimmung" oder den "Geheimbereich"), die zwangsläufig bei jeder Sicherstellung und Durchsuchung privater Unterlagen und Aufzeichnungen betroffen sind, aber nicht ohne Weiteres ein gesetzliches Entsiegelungshindernis bilden. Auch hier verkennt sie, dass es nicht die Aufgabe des ZMG war, nach allfälligen das Strafverfolgungsinteresse überwiegenden Privatgeheimnissen zu forschen. Dem ZMG ist darin zuzustimmen, dass die Beschwerdeführerin diesbezüglich ihrer prozessualen Substanziierungsobliegenheit nicht nachgekommen ist. Dies ist sie umso weniger, als hier schwere Offizialdelikte (darunter Vergewaltigung und mehrfache Nötigung) zu untersuchen sind, weshalb es ihr oblegen hätte, konkrete überwiegende Geheimnisinteressen (im Sinne von Art. 264 Abs. 1 lit. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 264 Restrictions - 1 Quels que soient l'endroit où ils se trouvent et le moment où ils ont été conçus, ne peuvent être séquestrés:
1    Quels que soient l'endroit où ils se trouvent et le moment où ils ont été conçus, ne peuvent être séquestrés:
a  les documents concernant des contacts entre le prévenu et son défenseur;
b  les documents personnels et la correspondance du prévenu, si l'intérêt à la protection de la personnalité prime l'intérêt à la poursuite pénale;
c  les objets et les documents concernant des contacts entre le prévenu et une personne qui a le droit de refuser de témoigner en vertu des art. 170 à 173, si cette personne n'a pas le statut de prévenu dans la même affaire;
d  les objets et les documents concernant des contacts entre une autre personne et son avocat, si celui-ci est autorisé à pratiquer la représentation en justice en vertu de la loi du 23 juin 2000 sur les avocats153 et n'a pas le statut de prévenu dans la même affaire.
2    Les restrictions prévues à l'al. 1 ne s'appliquent pas aux objets ni aux valeurs patrimoniales qui doivent être mis sous séquestre en vue de leur restitution au lésé ou de leur confiscation.
3    Si le détenteur s'oppose au séquestre d'objets ou de valeurs patrimoniales, les autorités pénales procèdent conformément aux dispositions régissant la mise sous scellés.154
i.V.m. Abs. 3 StPO) näher
darzulegen.
Im Übrigen betont die Beschwerdeführerin zwar mehrmals, dass sie sich von einer weiteren Strafverfolgung des Beschuldigten distanziere. Nach der Praxis des Bundesgerichtes begründet jedoch das blosse prozesstaktische Interesse einer beschuldigten Person, dass möglichst keine belastenden Beweismittel erhoben werden sollen, kein gesetzlich geschütztes Geheimnisinteresse im Sinne von Art. 248 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 248 Mise sous scellés - 1 Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
1    Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
2    Dès que l'autorité pénale constate que le détenteur n'est pas l'ayant droit, elle donne à ce dernier la possibilité de demander, dans un délai de trois jours, la mise sous scellés des documents, enregistrements ou autres objets.
3    Si l'autorité pénale ne demande pas la levée des scellés dans les 20 jours, les documents, enregistrements et autres objets mis sous scellés sont restitués au détenteur.
StPO (vgl. BGE 144 IV 74 E. 2.6; 142 IV 207 E. 11). Analoges muss auch für ein allfälliges Entlastungsmotiv einer mutmasslich geschädigten Person gelten, die nach erfolgten Anschuldigungen ihr Desinteresse an der Weiterverfolgung von Offizialdelikten erklärt hat. Auch dieses private Verfahrensmotiv zieht - für sich allein - kein Entsiegelungshindernis für untersuchungsrelevante Aufzeichnungen nach sich.

4.5. In prozessualer Hinsicht rügt die Beschwerdführerin auch noch beiläufig eine "Verletzung des Anspruchs auf vorgängige Akteneinsicht und Triage". Sie bringt vor, sie habe im Entsiegelungsverfahrens einen "Anspruch auf Einsicht in die bislang versiegelten Akten" und sie habe ein entsprechendes Akteneinsichtsgesuch gestellt. Zu diesem Zweck hätte das ZMG eine sachverständige Person mit der Spiegelung aller Aufzeichnungen beauftragen müssen.
Nach der Rechtsprechung des Bundesgerichtes hat die Inhaberin von Geräten, welche die Siegelung von umfangreichen elektronischen Aufzeichnungen verlangt hat, von Bundesrechts wegen keinen voraussetzungslosen Anspruch auf "Akteneinsicht" in sämtliche bereits gesiegelten Asservate und Aufzeichnungen. Für eine gezielte Akteneinsicht in spezifische gesiegelte Dateien sind wenigstens Anfangshinweise für konkrete schutzwürdige Geheimnisse ausreichend zu substanziieren (Urteil 1B 28/2021 vom 4. November 2021 E. 1.4-1.7 mit Hinweisen).
Diese Praxis findet gerade im vorliegenden Fall Anwendung. Erstens hätte die Beschwerdeführerin, als sie das Siegelungsbegehren stellen liess, grundsätzlich bereits wissen können, welche angeblich geheimnisgeschützten Aufzeichnungen auf ihrem eigenen Mobiltelefon gespeichert sind. Zweitens hat sie weder im Entsiegelungsverfahren noch im Beschwerdeverfahren vor Bundesgericht dargelegt, in welchen Datenspeichern ihres Mobiltelefons sich konkrete Aufzeichnungen befinden könnten, in die sie zur Substanziierung nicht näher bezeichneter Privatgeheimnisse noch nachträglich "Akteneinsicht" erhalten müsste. Eine pauschale Einsicht in sämtliche sehr umfangreichen gesiegelten Dateien mit dem Ziel, nach potenziellen noch unbekannten Geheimnisgründen erst zu forschen, widerspräche hingegen dem Sinn und Zweck der Siegelung und des Entsiegelungsverfahrens nach Art. 248
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 248 Mise sous scellés - 1 Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
1    Si le détenteur s'oppose au séquestre de certains documents, enregistrements ou autres objets en vertu de l'art. 264, l'autorité pénale les met sous scellés. Le détenteur doit requérir la mise sous scellés dans les trois jours suivant la mise en sûreté. Durant ce délai et après une éventuelle mise sous scellés, les documents, enregistrements et autres objets ne peuvent être ni examinés, ni exploités par l'autorité pénale.
2    Dès que l'autorité pénale constate que le détenteur n'est pas l'ayant droit, elle donne à ce dernier la possibilité de demander, dans un délai de trois jours, la mise sous scellés des documents, enregistrements ou autres objets.
3    Si l'autorité pénale ne demande pas la levée des scellés dans les 20 jours, les documents, enregistrements et autres objets mis sous scellés sont restitués au détenteur.
StPO (vgl. dazu zit. Urteil 1B 28/2021 E. 1.6).
Nach dem Gesagten traf das ZMG hier von Bundesrechts wegen (Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV) keine prozessuale Verpflichtung, sämtliche gesiegelten Aufzeichnungen zu spiegeln und der Beschwerdeführerin auf einem Datenträger zur "Akteneinsicht" zukommen zu lassen. Die Rüge der Verweigerung des rechtlichen Gehörs erweist sich als unbegründet.

5.
Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten wird.
Die Beschwerdeführerin stellt ein Gesuch um unentgeltliche Prozessführung und Rechtsverbeiständung für das bundesgerichtliche Verfahren. Da die gesetzlichen Voraussetzungen erfüllt sind, kann dem Gesuch entsprochen werden (Art. 64
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit auf sie einzutreten ist.

2.
Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird gutgeheissen.

2.1. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.

2.2. Rechtsanwältin Ingrid Indermaur wird als unentgeltliche Rechtsvertreterin ernannt und für das bundesgerichtliche Verfahren aus der Bundesgerichtskasse mit Fr. 1'500.-- (pauschal, inkl. MWST) entschädigt.

3.
Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin, der Jugendanwaltschaft Winterthur, der Oberjugendanwaltschaft des Kantons Zürich und dem Bezirksgericht Winterthur, Zwangsmassnahmengericht, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 22. Februar 2023

Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Das präsidierende Mitglied: Müller

Der Gerichtsschreiber: Forster