Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour IV

D-4342/2014

Arrêt du 18 décembre 2015

Yanick Felley (président du collège),

Composition Emilia Antonioni Luftensteiner, Hans Schürch, juges,

Edouard Iselin, greffier.

A._______,née le (...),

Guinée,
Parties
représentée par (...),

requérante,

contre

Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM; anciennement Office fédéral des migrations, ODM),

Quellenweg 6, 3003 Berne,

autorité inférieure.

Objet Exécution du renvoi; demande de révision de l'arrêt du Tribunal administratif fédéral du 4 juillet 2014 / D-2855/2014.

Faits :

A.
A._______ a déposé une demande d'asile en Suisse, le 1er mai 2011.

B.
Par décision du 23 avril 2014, l'ODM a rejeté dite demande, a prononcé le renvoi de Suisse de la prénommée et a ordonné l'exécution de cette mesure.

C.
Le 26 mai 2014, elle a interjeté recours contre la décision susmentionnée auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après: Tribunal).

Dans son mémoire de recours, A._______ a invoqué, en substance, souffrir de troubles psychiques sérieux.

Elle a joint à son mémoire un rapport médical du 14 mai 2014, établi par le praticien qui la suit habituellement. Selon ce document, l'état de santé de la recourante, après une amélioration progressive, s'était gravement détérioré à partir du printemps 2014, tout d'abord suite à l'audition sur ses motifs d'asile du 25 mars 2014, qui s'était mal déroulée et à l'occasion de laquelle elle avait notamment été confrontée à une dénonciation anonyme, puis en raison du rejet de sa demande d'asile, le 23 avril 2014. Elle avait fait état de son intention de se suicider en cas de retour en Guinée. Selon le pronostic de ce psychiatre, le risque suicidaire n'était pas négligeable et un arrêt du traitement de ce fait susceptible d'entraîner un risque vital.

D.
Par décision incidente du 4 juin 2014, le juge en charge du dossier, considérant les conclusions du recours comme d'emblée vouées à l'échec, a rejeté la demande d'assistance judiciaire partielle et a imparti un délai pour le versement d'une avance de frais de 600 francs, somme dont l'intéressée s'est acquittée le 18 juin 2014.

E.
Par arrêt du 4 juillet 2014, notifié quatre jours plus tard à son ancienne mandataire, le Tribunal a rejeté le recours dans une procédure simplifiée, vu son caractère manifestement infondé (cf. art. 111 let. e
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 111 Competenza del giudice unico - I giudici decidono in qualità di giudice unico in caso di:
a  stralcio di ricorsi in quanto privi di oggetto;
b  non entrata nel merito su ricorsi manifestamente irricevibili;
c  decisione relativa al rifiuto provvisorio dell'entrata in Svizzera all'aeroporto e all'assegnazione di un luogo di soggiorno presso l'aeroporto;
d  ...
e  ricorsi manifestamente fondati o manifestamente infondati, con l'approvazione di un secondo giudice.
LAsi [RS 142.31]).

Le Tribunal a en particulier retenu que l'exécution du renvoi de l'intéressée était exigible, au sens de l'art. 83 al. 4
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
1    Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
2    L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato.
3    L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera.
4    L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica.
5    Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251
5bis    Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252
6    L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali.
7    L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253
a  è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255;
b  ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o
c  ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento.
8    I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente.
9    L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259
10    Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260
LEtr (RS 142.20). S'agissant des problèmes psychiques, tels qu'ils ressortaient du rapport médical du 14 mai 2014, il a été relevé que les soins nécessaires à ses affections étaient en principe disponibles en Guinée (cf. arrêt du Tribunal E-658/2012 du 17 avril 2014 consid. 5.3.3), de sorte que la recourante devait pouvoir y bénéficier de soins essentiels au sens de la jurisprudence. La péjoration d'un état de santé psychique en raison d'un stress lié à la perspective - plus ou moins imminente - d'un renvoi constituait une réaction couramment observée chez des personnes dont la demande de protection a été rejetée, sans qu'il faille pour autant y voir forcément un obstacle sérieux à l'exécution de cette mesure, et on ne saurait de manière générale prolonger indéfiniment le séjour d'une personne en Suisse au motif que l'idée d'un retour exacerbe un état dépressif. Selon la pratique du Tribunal, des tendances suicidaires ("suicidalité"), telles que celles évoquées dans le rapport médical du 14 mai 2014, ne s'opposaient pas en soi à l'exécution du renvoi, y compris sous l'angle de l'exigibilité.

F.
Par acte du 4 août 2014, la recourante demande la révision de l'arrêt du 4 juillet 2014, en invoquant le motif prévu par l'art. 123 al. 2 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 123 Altri motivi - 1 La revisione può essere domandata se nell'ambito di un procedimento penale è dimostrato che un crimine o un delitto ha influito sulla sentenza a pregiudizio dell'instante, anche se non è stata pronunciata una condanna. Se il procedimento penale non è possibile, la prova può essere addotta in altro modo.
1    La revisione può essere domandata se nell'ambito di un procedimento penale è dimostrato che un crimine o un delitto ha influito sulla sentenza a pregiudizio dell'instante, anche se non è stata pronunciata una condanna. Se il procedimento penale non è possibile, la prova può essere addotta in altro modo.
2    La revisione può inoltre essere domandata:
a  in materia civile e di diritto pubblico, se l'instante, dopo la pronuncia della sentenza, viene a conoscenza di fatti rilevanti o ritrova mezzi di prova decisivi che non ha potuto addurre nel procedimento precedente, esclusi i fatti e i mezzi di prova posteriori alla sentenza;
b  in materia penale, se sono adempiute le condizioni di cui all'articolo 410 capoversi 1 lettere a e b e 2 CPP108;
c  in materia di pretese di risarcimento di un danno nucleare, per i motivi di cui all'articolo 5 capoverso 5 della legge federale del 13 giugno 2008110 sulla responsabilità civile in materia nucleare.
LTF. Elle conclut à l'admission de cette demande et à la mise à néant du prononcé du Tribunal, à l'annulation de la décision du 23 avril 2014 en ce qui concerne le caractère exigible de l'exécution du renvoi, au constat du caractère non raisonnablement exigible de cette mesure et à l'octroi de l'admission provisoire pour ce motif par l'autorité de première instance, le tout sous suite de dépens. Elle requiert aussi le prononcé de mesures provisionnelles en vue de la suspension de l'exécution de son renvoi de Suisse ainsi que la dispense du paiement d'une avance de frais et des frais de procédure.

A._______ invoque, en substance, que son état de santé s'est gravement détérioré depuis la mi-juin 2014, la réception de la décision incidente du Tribunal du 4 juin 2014 ayant en particulier provoqué une brusque décompensation de son état. Cette péjoration avait conduit à un tentamen médicamenteux, le 20 juin 2014. Elle aurait été hospitalisée jusqu'au soir du jour suivant, puis prise en charge par l'établissement B._______.

Selon elle, au vu de son état de santé très fragile et de l'encadrement quotidien important dont elle avait besoin, une prise en charge dans les structures médicales en Guinée ne pouvait être assurée de façon appropriée, afin d'éviter un risque vital. Partant, l'exécution de son renvoi ne pouvait pas être raisonnablement exigée.

La requérante a en particulier joint à son mémoire de révision une procuration du 14 juillet 2014 en faveur de son nouveau mandataire, des documents en rapport avec sa procédure d'asile et de renvoi de Suisse ainsi que plusieurs documents de nature médicale, deux antérieurs à l'arrêt sur recours du 4 juillet 2014 (un rapport du 18 juin 2014 et rapport d'intervention psychiatrique d'urgence du 21 juin 2014) et trois postérieurs à ce prononcé (une attestation du 16 juillet et deux rapports des 15 et 23 juillet 2014).

G.
Par décision incidente du 8 août 2014, le Tribunal a admis la demande de mesures provisionnelles et a autorisé la requérante à attendre en Suisse l'issue de la procédure de révision. Il l'a également dispensée du versement d'une avance de frais et l'a avertie qu'il serait statué dans l'arrêt au fond sur la dispense éventuelle des frais de procédure.

H.
Le 25 septembre 2014, l'intéressée a versé au dossier deux nouveaux documents postérieurs à l'arrêt du Tribunal du 4 juillet 2014 (un rapport de C._______ du 6 septembre 2014 et un nouveau rapport médical du 24 septembre 2014 du psychiatre qui la suit habituellement).

I.
Les autres faits de la cause seront, pour autant que nécessaire, évoqués dans les considérants en droit.

Droit

1.

1.1 La procédure devant le Tribunal est régie par la PA, pour autant que la LTAF n'en dispose pas autrement (cf. art. 37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti.
LTAF).

1.2 Selon l'art. 45
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 45 Principio - Gli articoli 121-128 della legge del 17 giugno 200563 sul Tribunale federale si applicano per analogia alla revisione delle sentenze del Tribunale amministrativo federale.
LTAF, les art. 121
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 121 Violazione di norme procedurali - La revisione di una sentenza del Tribunale federale può essere domandata se:
a  sono state violate le norme concernenti la composizione del Tribunale o la ricusazione;
b  il Tribunale ha accordato a una parte sia più di quanto essa abbia domandato, o altra cosa senza che la legge lo consenta, sia meno di quanto riconosciuto dalla controparte;
c  il Tribunale non ha giudicato su singole conclusioni;
d  il Tribunale, per svista, non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti.
à 128
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 128 Sentenza - 1 Se ammette il motivo di revisione invocato dall'instante, il Tribunale federale annulla la sentenza precedente e ne pronuncia una nuova.
1    Se ammette il motivo di revisione invocato dall'instante, il Tribunale federale annulla la sentenza precedente e ne pronuncia una nuova.
2    Se annulla una sentenza di rinvio della causa all'autorità inferiore, il Tribunale federale determina gli effetti di tale annullamento nei riguardi della nuova decisione eventualmente già pronunciata dall'autorità inferiore.
3    Se pronuncia una nuova sentenza in una causa penale, si applica per analogia l'articolo 415 CPP114.115
LTF s'appliquent par analogie à la révision des arrêts du Tribunal.

1.3 La demande de révision au sens de l'art. 123
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 123 Altri motivi - 1 La revisione può essere domandata se nell'ambito di un procedimento penale è dimostrato che un crimine o un delitto ha influito sulla sentenza a pregiudizio dell'instante, anche se non è stata pronunciata una condanna. Se il procedimento penale non è possibile, la prova può essere addotta in altro modo.
1    La revisione può essere domandata se nell'ambito di un procedimento penale è dimostrato che un crimine o un delitto ha influito sulla sentenza a pregiudizio dell'instante, anche se non è stata pronunciata una condanna. Se il procedimento penale non è possibile, la prova può essere addotta in altro modo.
2    La revisione può inoltre essere domandata:
a  in materia civile e di diritto pubblico, se l'instante, dopo la pronuncia della sentenza, viene a conoscenza di fatti rilevanti o ritrova mezzi di prova decisivi che non ha potuto addurre nel procedimento precedente, esclusi i fatti e i mezzi di prova posteriori alla sentenza;
b  in materia penale, se sono adempiute le condizioni di cui all'articolo 410 capoversi 1 lettere a e b e 2 CPP108;
c  in materia di pretese di risarcimento di un danno nucleare, per i motivi di cui all'articolo 5 capoverso 5 della legge federale del 13 giugno 2008110 sulla responsabilità civile in materia nucleare.
LTF doit être déposée devant le Tribunal, sous peine de forclusion, dans les 90 jours qui suivent la découverte du motif, mais au plus tôt cependant dès la notification de l'arrêt (cf. art. 124 al. 1 let. d
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 124 Termine - 1 La domanda di revisione deve essere depositata presso il Tribunale federale:
1    La domanda di revisione deve essere depositata presso il Tribunale federale:
a  per violazione delle norme sulla ricusazione, entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di ricusazione;
b  per violazione di altre norme procedurali, entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della sentenza;
c  per violazione della CEDU111, entro 90 giorni da quello in cui la sentenza della Corte europea dei diritti dell'uomo diviene definitiva ai sensi dell'articolo 44 CEDU;
d  per altri motivi, entro 90 giorni dalla loro scoperta, non prima però della notificazione del testo integrale della sentenza o della chiusura del procedimento penale.
2    Dopo dieci anni dalla pronuncia della sentenza la revisione non può più essere domandata, salvo:
a  in materia penale, per i motivi di cui all'articolo 123 capoversi 1 e 2 lettera b;
b  negli altri casi, per il motivo di cui all'articolo 123 capoverso 1.
3    Sono fatti salvi i termini particolari di cui all'articolo 5 capoverso 5 della legge federale del 13 giugno 2008112 sulla responsabilità civile in materia nucleare.113
LTF). Il s'agit là d'une question qui relève de la recevabilité, au contraire de celle de savoir si le requérant aurait pu invoquer le moyen retenu dans le cadre de la procédure précédente (cf. consid. 2.1 et 3 ci-après).

1.4 Ayant fait l'objet de l'arrêt mis en cause par la présente demande de révision, la requérante a qualité pour agir. Présentée dans la forme (cf. art. 67 al. 3
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 67 - 1 La domanda di revisione dev'essere indirizzata per scritto all'autorità di ricorso entro 90 giorni dalla scoperta del motivo di revisione, ma, al più tardi, entro dieci anni dalla notificazione della decisione del ricorso.119
1    La domanda di revisione dev'essere indirizzata per scritto all'autorità di ricorso entro 90 giorni dalla scoperta del motivo di revisione, ma, al più tardi, entro dieci anni dalla notificazione della decisione del ricorso.119
1bis    Nel caso dell'articolo 66 capoverso 2 lettera d, la domanda di revisione dev'essere presentata entro 90 giorni da quello in cui la sentenza della Corte europea dei diritti dell'uomo secondo l'articolo 44 CEDU120 è divenuta definitiva.121
2    Dopo dieci anni dalla notificazione della decisione del ricorso, la revisione può essere domandata soltanto in virtù dell'articolo 66 capoverso 1.
3    Per il contenuto, la forma, il miglioramento e il complemento della domanda di revisione sono applicabili gli articoli 52 e 53: la domanda deve segnatamente indicare il motivo di revisione, la sua tempestività e le conclusioni nel caso d'una nuova decisione del ricorso.
PA; applicable par renvoi de l'art. 47
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 47 Domanda di revisione - Per il contenuto, la forma, il miglioramento e il completamento della domanda di revisione è applicabile l'articolo 67 capoverso 3 PA64.
LTAF) et le délai de 90 jours prescrits par la loi (cf. art. 124
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 124 Termine - 1 La domanda di revisione deve essere depositata presso il Tribunale federale:
1    La domanda di revisione deve essere depositata presso il Tribunale federale:
a  per violazione delle norme sulla ricusazione, entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di ricusazione;
b  per violazione di altre norme procedurali, entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della sentenza;
c  per violazione della CEDU111, entro 90 giorni da quello in cui la sentenza della Corte europea dei diritti dell'uomo diviene definitiva ai sensi dell'articolo 44 CEDU;
d  per altri motivi, entro 90 giorni dalla loro scoperta, non prima però della notificazione del testo integrale della sentenza o della chiusura del procedimento penale.
2    Dopo dieci anni dalla pronuncia della sentenza la revisione non può più essere domandata, salvo:
a  in materia penale, per i motivi di cui all'articolo 123 capoversi 1 e 2 lettera b;
b  negli altri casi, per il motivo di cui all'articolo 123 capoverso 1.
3    Sono fatti salvi i termini particolari di cui all'articolo 5 capoverso 5 della legge federale del 13 giugno 2008112 sulla responsabilità civile in materia nucleare.113
LTF), ladite demande est recevable.

2.

2.1 Aux termes de l'art. 123 al. 2 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 123 Altri motivi - 1 La revisione può essere domandata se nell'ambito di un procedimento penale è dimostrato che un crimine o un delitto ha influito sulla sentenza a pregiudizio dell'instante, anche se non è stata pronunciata una condanna. Se il procedimento penale non è possibile, la prova può essere addotta in altro modo.
1    La revisione può essere domandata se nell'ambito di un procedimento penale è dimostrato che un crimine o un delitto ha influito sulla sentenza a pregiudizio dell'instante, anche se non è stata pronunciata una condanna. Se il procedimento penale non è possibile, la prova può essere addotta in altro modo.
2    La revisione può inoltre essere domandata:
a  in materia civile e di diritto pubblico, se l'instante, dopo la pronuncia della sentenza, viene a conoscenza di fatti rilevanti o ritrova mezzi di prova decisivi che non ha potuto addurre nel procedimento precedente, esclusi i fatti e i mezzi di prova posteriori alla sentenza;
b  in materia penale, se sono adempiute le condizioni di cui all'articolo 410 capoversi 1 lettere a e b e 2 CPP108;
c  in materia di pretese di risarcimento di un danno nucleare, per i motivi di cui all'articolo 5 capoverso 5 della legge federale del 13 giugno 2008110 sulla responsabilità civile in materia nucleare.
LTF, le Tribunal est compétent pour statuer sur une demande de révision dirigée contre un de ses propres arrêts si le requérant découvre après coup des faits pertinents ou des moyens de preuve concluants qu'il n'avait pas pu invoquer dans la procédure précédente, à l'exclusion des faits ou moyens de preuve postérieurs à l'arrêt. Les moyens de preuve postérieurs à cet arrêt, portant sur des faits antérieurs, ne peuvent être examinés dans le cadre d'une procédure de révision (ATAF 2013/22 consid. 3 13; cf. aussi arrêt du Tribunal D-4338/2012 du 9 avril 2014 p. 4 et jurisp. cit.).

2.2 Vu de ce précède, le Tribunal écarte les pièces produites à l'appui de cette demande postérieures à l'arrêt sur recours du 4 juillet 2014 (cf. F in fine et H des faits), lesquelles ne sont pas recevables dans le cadre de la présente de demande de révision.

3.

Un fait ou moyen de preuve au sens de l'art. 123 al. 2 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 123 Altri motivi - 1 La revisione può essere domandata se nell'ambito di un procedimento penale è dimostrato che un crimine o un delitto ha influito sulla sentenza a pregiudizio dell'instante, anche se non è stata pronunciata una condanna. Se il procedimento penale non è possibile, la prova può essere addotta in altro modo.
1    La revisione può essere domandata se nell'ambito di un procedimento penale è dimostrato che un crimine o un delitto ha influito sulla sentenza a pregiudizio dell'instante, anche se non è stata pronunciata una condanna. Se il procedimento penale non è possibile, la prova può essere addotta in altro modo.
2    La revisione può inoltre essere domandata:
a  in materia civile e di diritto pubblico, se l'instante, dopo la pronuncia della sentenza, viene a conoscenza di fatti rilevanti o ritrova mezzi di prova decisivi che non ha potuto addurre nel procedimento precedente, esclusi i fatti e i mezzi di prova posteriori alla sentenza;
b  in materia penale, se sono adempiute le condizioni di cui all'articolo 410 capoversi 1 lettere a e b e 2 CPP108;
c  in materia di pretese di risarcimento di un danno nucleare, per i motivi di cui all'articolo 5 capoverso 5 della legge federale del 13 giugno 2008110 sulla responsabilità civile in materia nucleare.
LTF est admissible pour autant que le requérant n'ait pas pu l'invoquer dans la procédure précédente. Cela implique aussi qu'il doit avoir fait preuve de toute la diligence que l'on peut exiger de lui, soit celle d'un plaideur consciencieux. Celle-ci fera défaut si, par exemple, la découverte du fait ou du moyen de preuve est le fruit de recherches qui auraient pu et dû être effectuées plus tôt. En résumé, il s'agit d'une impossibilité non fautive d'avoir eu connaissance du fait pour pouvoir l'invoquer à temps devant l'autorité précédente (cf. ATAF 2013/37 consid. 2.1 et jurisp. cit.).

La découverte du motif de révision implique que le requérant a une connaissance suffisamment sûre du fait nouveau pour pouvoir l'invoquer, même s'il n'est pas en mesure d'en apporter une preuve certaine; une simple supposition ne suffit pas. S'agissant plus particulièrement d'une preuve nouvelle, le requérant doit pouvoir disposer d'un titre l'établissant ou en avoir une connaissance suffisante pour en requérir l'administration (cf. arrêt du Tribunal fédéral 4C.111/2006 du 7 novembre 2006 consid. 1.1 et réf. cit.). On appréciera la diligence requise avec moins de sévérité en ce qui concerne l'ignorance des faits, dont la découverte est souvent due au hasard, que l'insuffisance des preuves au sujet de faits connus, la partie ayant le devoir de tout mettre en oeuvre pour prouver ceux-ci dans la procédure principale (cf. arrêt du Tribunal fédéral C 176/06 du 5 juillet 2007 consid. 3.3.2).

3.1 En l'espèce, la requérante fait valoir, à titre de fait nouveau, une péjoration de son état de santé qui a conduit à une tentative de suicide le 20 juin 2014, suivie d'une hospitalisation (cf. p. 7 pt. III A let. b ch. 3 in initio du mémoire de révision). Elle fournit à l'appui de ses allégations en particulier deux documents médicaux antérieurs l'arrêt du recours du 4 juillet 2014, soit un rapport médical du 18 juin 2014 établi par le praticien qui la suit habituellement ainsi qu'un rapport d'intervention psychiatrique d'urgence du 21 juin 2014). Elle aussi fait valoir qu'elle n'était pas en mesure d'avertir à temps son ancienne mandataire, vu son état psychique fortement perturbé.

Il ressort du rapport précité du 21 juin 2014 que l'intéressée a véritablement entrepris une tentative de suicide le 20 juin 2014. Toutefois, après avoir bénéficié d'un encadrement médical d'urgence, elle a quitté le B._______ le 24 juin 2014 déjà, son état psychique s'étant suffisamment stabilisé; elle a poursuivi le suivi nécessaire de manière ambulatoire en collaboration avec le psychiatre qui la suit habituellement (cf. en particulier p. 3 pt. 10 de cette pièce), en bénéficiant aussi d'un encadrement adéquat dans le foyer pour requérants d'asile où elle était hébergée (cf. p. 8 pt. III A let. c ch. 2 du mémoire de révision).

Il s'ensuit que, à partir du 24 juin 2014, l'intéressée n'était plus dans l'impossibilité d'agir et disposait de nouveau, malgré son état psychique toujours perturbé, de ressources suffisantes pour saisir la portée des éléments nouveaux relatifs à sa situation personnelle. En particulier, elle pouvait (faire) avertir son ancienne mandataire de la tentative de suicide susmentionnée et de l'hospitalisation qui s'en est suivie, afin que soient entreprises sans délai les démarches nécessaires auprès du Tribunal. A défaut, la requérante aurait aussi pu en informer elle-même le Tribunal, en faisant appel si nécessaire à l'une des personnes qui la suivaient alors (p. ex. son médecin traitant); il aurait été notamment possible de (faire) envoyer au Tribunal, par télécopie ou un autre moyen, le rapport médical précité du 21 juin 2014 ou tout autre document médical, même sommaire, attestant de ces faits, démarche qui ne présentait aucune difficulté particulière.

Or, rien de tel ne s'est produit, malgré l'urgence de l'affaire, un arrêt rejetant le recours déposé étant à attendre à bref délai (cf. à ce sujet en let. D des faits). Le Tribunal n'a pas été informé de ces faits nouveaux et les deux rapports médicaux des 18 et 21 juin 2014 ne lui ont pas été remis pendant les dix jours qui se sont encore passés jusqu'au moment du prononcé, ni du reste durant les jours suivants, jusqu'à ce que la requérante soit informée de l'issue de la procédure suite à la notification de l'arrêt, le 8 juillet 2014.

Le constat que l'intéressée disposait à cette époque de ressources psychiques suffisantes pour réagir en temps utile est renforcé par son comportement après la notification de l'arrêt. En effet, elle a alors contacté sans délai un nouveau mandataire, quelques jours seulement après avoir pris connaissance de l'arrêt du Tribunal la concernant (cf. à ce sujet la procuration datée du 14 juillet 2014 jointe au mémoire de révision).

3.2 En outre, il ne ressort pas du dossier d'élément permettant de faire abstraction de l'invocation tardive des éléments précités, lors du prononcé de l'arrêt du 4 juillet 2014.

Tel est le cas lorsque des faits invoqués tardivement sont propres à démontrer un risque manifeste, pour le requérant, de persécution ou de traitement inhumain faisant apparaître son renvoi comme étant contraire au droit international public (cf. ATAF 2013/22 consid. 5.4 s. p. 284 s. et réf. cit.; cf. aussi Jurisprudence et informations de la Commission suisse de recours en matière d'asile [JICRA] 1995 n° 9 p. 77 ss).

En l'espèce, un tel risque manifeste de violation du droit international public ne peut être retenu. En effet, ce n'est que dans des conditions très particulières que l'exécution du renvoi d'un requérant d'asile débouté, atteint dans sa santé psychique et présentant des risques de suicide peut constituer une violation de l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti.
CEDH. Selon une jurisprudence constante, les menaces de suicide n'astreignent pas la Suisse à s'abstenir d'exécuter le renvoi, mais à prendre des mesures concrètes pour en prévenir la réalisation (cf. CourEDH, arrêt affaire A.S. c. Suisse, no 39350/13, 30 juin 2015, par. 34, décision Ludmila Kochieva et autres c. Suède, no 75203/12, 30 avril 2013, par. 34; décision Dragan et autres c. Allemagne, no 33743/03, 7 octobre 2004, par. 2a; JICRA 2005 n° 23 consid. 5.1).

Or, la requérante n'a pas démontré, ni même rendu vraisemblable, qu'au vu de son état de santé psychique le 4 juillet 2014, il n'aurait pas été possible aux autorités chargées de l'exécution de son renvoi de bien l'organiser, et en particulier de veiller à ce qu'elle soit pourvue des médicaments nécessaires, voire de prévoir un accompagnement par une personne dotée de compétences médicales ou par toute autre personne susceptible de lui apporter un soutien adéquat, si la nécessité d'un tel accompagnement aurait résulté d'un examen médical avant le départ, notamment parce qu'il aurait fallu prendre alors très au sérieux des menaces auto-agressives (cf. art. 93 al. 1 let. d
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 93 Aiuto al ritorno e prevenzione della migrazione irregolare - 1 La Confederazione fornisce un aiuto al ritorno. A tale scopo può prevedere le misure seguenti:
1    La Confederazione fornisce un aiuto al ritorno. A tale scopo può prevedere le misure seguenti:
a  il finanziamento integrale o parziale di consultori per il ritorno;
b  il finanziamento integrale o parziale di progetti in Svizzera per il mantenimento della capacità al ritorno;
c  il finanziamento integrale o parziale di programmi nel Paese d'origine o di provenienza o in uno Stato terzo per facilitare ed eseguire il ritorno, il rinvio e la reintegrazione (programmi all'estero);
d  in singoli casi, un sostegno finanziario per facilitare l'integrazione o assicurare l'assistenza medica per un periodo limitato nel Paese d'origine o di provenienza o in uno Stato terzo.
2    I programmi all'estero possono anche perseguire obiettivi volti a contribuire alla prevenzione della migrazione irregolare. Sono programmi di prevenzione della migrazione irregolare quelli che contribuiscono a breve termine a ridurre il rischio di una migrazione primaria o secondaria verso la Svizzera.
3    Nell'ambito dell'attuazione dell'aiuto al ritorno, la Confederazione può collaborare con organizzazioni internazionali e istituire un ufficio di coordinamento.
4    Il Consiglio federale disciplina condizioni e procedura di versamento e di conteggio dei sussidi.
LAsi et art. 11 al. 4
SR 142.281 Ordinanza dell' 11 agosto 1999 concernente l'esecuzione dell'allontanamento e dell'espulsione di stranieri (OEAE)
OEAE Art. 11 Servizio all'aeroporto - La SEM gestisce un servizio aeroportuale (swissREPAT). Esso svolge segnatamente i seguenti compiti:
a  esame delle condizioni di partenza e accertamento dei rischi;
b  fissazione del livello di esecuzione conformemente all'articolo 28 capoverso 1 dell'ordinanza del 12 novembre 200833 sulla coercizione previa intesa con i competenti organi cantonali di polizia e nel rispetto delle pertinenti prescrizioni di sicurezza delle imprese di trasporto aereo;
c  organizzazione e coordinamento dell'accompagnamento sociale, medico e di polizia durante il volo;
d  fissazione della rotta e prenotazione centralizzata dei biglietti d'aereo per i voli di linea;
e  organizzazione di voli speciali;
f  consulenza alle autorità federali e cantonali competenti;
g  versamento delle spese di partenza e di viaggio nonché dei contributi per l'aiuto al ritorno della Confederazione e del Cantone all'aeroporto.
de l'ordonnance du 11 août 1999 sur l'exécution du renvoi et de l'expulsion des étrangers [OERE, RS 142.281]).

En outre, il existait en Guinée, au moment du prononcé de l'arrêt dont la révision est demandée, des structures médicales permettant le traitement de personnes souffrant troubles psychiques (cf. en particulier arrêts du Tribunal E-3247/2014 du 30 juillet 2014 p. 4 et E-658/2012 du 17 avril 2014 consid. 5.3.3).

Pour le surplus, s'agissant de la nature de la péjoration de l'état de santé psychique de la requérante invoquée dans le mémoire de révision - qui était manifestement liée à la perspective d'un renvoi imminent de Suisse (cf. let. C et F par. 2 des faits) - ainsi que du financement des soins, le Tribunal renvoie à l'argumentation utilisée dans l'arrêt de l'arrêt du Tribunal du 4 juillet 2014 (cf. p. 7 s., et jurisp. cit; cf. aussi let. E par. 2 des faits) applicable, mutatis mutandis, dans le cas d'espèce, en tenant compte du cadre restrictif fixé par la jurisprudence précitée.

4.
Au vu de ce qui précède, le Tribunal n'a pas à trancher si les faits moyens de preuve recevables invoqués à l'appui de la présente demande de révision auraient véritablement pu être de nature à conduire l'autorité de recours à statuer autrement, s'agissant du caractère raisonnablement exigible de l'exécution du renvoi, si elle en avait eu connaissance dans la procédure principale (cf. cependant à ce sujet la motivation développée dans l'arrêt attaqué et l'argumentation figurant au consid. 3.2. ci-dessus).

5.
En conclusion, la présente demande de révision doit être rejetée, dans la mesure où elle recevable (cf. consid. 2.2 ci-avant).

6.
La requête de dispense des frais de procédure devant être admise (cf. art. 65 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 65 - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione la dispensa, a domanda, dopo il deposito del ricorso, dal pagamento delle spese processuali.110
1    Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione la dispensa, a domanda, dopo il deposito del ricorso, dal pagamento delle spese processuali.110
2    Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione le designa inoltre un avvocato.111
3    L'onorario e le spese d'avvocato sono messi a carico conformemente all'articolo 64 capoversi 2 a 4.
4    La parte, ove cessi d'essere nel bisogno, deve rimborsare l'onorario e le spese d'avvocato all'ente o all'istituto autonomo che li ha pagati.
5    Il Consiglio federale disciplina la determinazione degli onorari e delle spese.112 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005113 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010114 sull'organizzazione delle autorità penali.115
et 68 al. 2
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 68 - 1 L'autorità di ricorso, se entra nel merito della domanda di revisione e la giudica fondata, annulla la decisione e ne prende una nuova.
1    L'autorità di ricorso, se entra nel merito della domanda di revisione e la giudica fondata, annulla la decisione e ne prende una nuova.
2    Alla domanda di revisione sono per il resto applicabili gli articoli 56, 57 e 59 a 65.
PA; cf. aussi p. 11 pt. III D du mémoire de révision et l'annexe n° 11 qui y est jointe), il y a lieu de statuer sans frais.

Pour ces motifs le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
La demande de révision est rejetée, dans la mesure de sa recevabilité.

2.
La demande de dispense du versement des frais de procédure est admise.

3.
Il n'est pas perçu de frais.

4.
Le présent arrêt est adressé au mandataire du recourant, au SEM et à l'autorité cantonale.

Le président du collège : Le greffier :

Yanick Felley Edouard Iselin

Expédition :