Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

2D 23/2015

Sentenza del 14 settembre 2015

II Corte di diritto pubblico

Composizione
Giudici federali Zünd, Presidente,
Donzallaz, Haag,
Cancelliere Savoldelli.

Partecipanti al procedimento
A.________,
patrocinata dall'avv. Luca Eusebio,
ricorrente,

contro

Commissione per l'avvocatura,
Tribunale d'appello del Cantone Ticino, 6901 Lugano.

Oggetto
Esame di capacità per l'esercizio della professione
di avvocato,

ricorso sussidiario in materia costituzionale contro
la sentenza emanata il 23 marzo 2015 dal Tribunale amministrativo del Cantone Ticino.

Fatti:

A.
La lic. iur. A.________ ha affrontato per la terza volta, cioè l'ultima possibile, l'esame di capacità per l'esercizio dell'avvocatura nella sessione primaverile del 2014. L'esame era composto di una prova scritta e di una prova orale.
Con decisione del 10 giugno 2014, la Commissione per l'avvocatura ha giudicato complessivamente insufficiente l'esito dell'esame di A.________. Nel contempo, l'ha informata della possibilità di incontrare una delegazione di esaminatori per commentare la prova.
L'incontro ha avuto luogo il 17 giugno successivo. II 18 giugno 2014, l'avv. B.________, membro della Commissione esaminatrice, ha spedito per posta elettronica a A.________ la traccia di soluzione dell'esame scritto e una griglia di valutazione. Più tardi, le ha quindi trasmesso un commento alle risposte fornite, con l'indicazione del punteggio attribuito a ciascuna di esse. Il 27 giugno 2014, la Commissione per l'avvocatura ha infine informato A.________ in merito alla valutazione del suo esame orale.

B.
Quello stesso giorno, A.________ ha impugnato la decisione resa il 10 giugno 2014 dalla Commissione per l'avvocatura davanti al Tribunale cantonale amministrativo, chiedendone l'annullamento.
In via principale, ha postulato la constatazione del superamento della prova; in via subordinata, ha domandato la concessione di un'ulteriore possibilità d'esame.
Con sentenza del 23 marzo 2015, il Tribunale cantonale amministrativo ha tuttavia respinto l'impugnativa.

C.
Con ricorso sussidiario in materia costituzionale del 29 aprile 2015, A.________ ha allora impugnato quest'ultimo giudizio davanti al Tribunale federale.
Formulando censure di natura formale così come di merito, la ricorrente chiede: in via principale, l'annullamento rispettivamente la riforma della sentenza del Tribunale cantonale amministrativo e la concessione del brevetto di avvocato a seguito dell'esito complessivamente sufficiente dell'esame di capacità della sessione primaverile 2014; in via subordinata, l'annullamento della sentenza del Tribunale amministrativo cantonale e il rinvio degli atti allo stesso per nuovo giudizio.
Il Tribunale cantonale amministrativo si è riconfermato nelle motivazioni e nelle conclusioni della propria sentenza formulando osservazioni di cui verrà detto, per quanto necessario, nel seguito. La Commissione per l'avvocatura non ha per contro presentato osservazioni.

Diritto:

1.

1.1. In base all'art. 83 lett. t
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
LTF la via del ricorso in materia di diritto pubblico non è data contro le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, del perfezionamento e dell'esercizio della professione.
La vertenza in discussione ricade manifestamente sotto questa clausola, in quanto concerne una pronuncia con la quale viene confermato l'esito negativo dell'esame di capacità per l'esercizio della professione di avvocato (sentenze 2D 1/2015 del 4 maggio 2015 consid. 1.1 e 2D 34/2012 del 26 ottobre 2012 consid. 1.1). A giusta ragione, l'impugnativa è pertanto stata interposta non come ricorso ordinario in materia di diritto pubblico, bensì come ricorso sussidiario in materia costituzionale.

1.2. La sentenza querelata è finale (art. 90 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
117 LTF) ed è stata pronunciata da un'autorità giudiziaria cantonale di ultima istanza (art. 114 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
art. 86 cpv. 1 lett. d
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions:
1    Le recours est recevable contre les décisions:
a  du Tribunal administratif fédéral;
b  du Tribunal pénal fédéral;
c  de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision;
d  des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert.
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
3    Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal.
e cpv. 2 LTF). L'impugnativa è tempestiva (art. 117
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 117 Procédure de recours - Les art. 90 à 94, 99, 100, 102, 103, al. 1 et 3, 104, 106, al. 2, et 107 à 112 s'appliquent par analogie à la procédure du recours constitutionnel.
in relazione con l'art. 46 cpv. 1 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 46 Suspension - 1 Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
1    Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
a  du septième jour avant Pâques au septième jour après Pâques inclus;
b  du 15 juillet au 15 août inclus;
c  du 18 décembre au 2 janvier inclus.
2    L'al. 1 ne s'applique pas:
a  aux procédures concernant l'octroi de l'effet suspensif ou d'autres mesures provisionnelles;
b  à la poursuite pour effets de change;
c  aux questions relatives aux droits politiques (art. 82, let. c);
d  à l'entraide pénale internationale ni à l'assistance administrative internationale en matière fiscale;
e  aux marchés publics.19
e con l'art. 100 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
LTF) e l'insorgente ha un interesse giuridicamente protetto a ricorrere (art. 115
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 115 Qualité pour recourir - A qualité pour former un recours constitutionnel quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée.
LTF; sentenza 2D 2/2015 del 22 maggio 2015 consid. 1.2, con ulteriori rinvii).
Per quanto precede, il rimedio interposto contro la sentenza del Tribunale cantonale amministrativo è di massima ammissibile.

2.

2.1. Con il ricorso sussidiario in materia costituzionale può venir censurata unicamente la violazione di diritti costituzionali (art. 116
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 116 Motifs de recours - Le recours constitutionnel peut être formé pour violation des droits constitutionnels.
LTF). Il rispetto di tali diritti non è esaminato d'ufficio, come per le norme legislative federali (art. 106 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF), ma soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato le relative contestazioni (art. 117 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
106 cpv. 2 LTF). L'atto di ricorso deve perciò soddisfare esigenze formali accresciute. Occorre infatti che le censure siano esposte in modo chiaro e circostanziato, supportate da un'esauriente motivazione giuridica e, per quanto possibile, documentate. Il Tribunale federale non entra nel merito di critiche puramente appellatorie (DTF 134 II 244 consid. 2.2; 134 I 83 consid. 3.2).

2.2. Limitata è anche la possibilità di contestare l'accertamento dei fatti. Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti stabiliti dall'autorità inferiore (art. 118 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 118 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis en violation du droit au sens de l'art. 116.
LTF). Può rettificare o completare d'ufficio i relativi accertamenti soltanto se sono stati svolti in violazione del diritto ai sensi dell'art. 116
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 116 Motifs de recours - Le recours constitutionnel peut être formé pour violation des droits constitutionnels.
LTF (art. 118 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 118 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis en violation du droit au sens de l'art. 116.
LTF).

2.3. Come indicato nel seguito, le critiche che vengono formulate rispettano solo in parte i requisiti di motivazione esposti. Nella misura in cui sono stati disattesi, il gravame è pertanto inammissibile.

3.

3.1. La prova scritta - unico oggetto del contendere già davanti al Tribunale amministrativo - si basava su un caso pratico. Si trattava in effetti di consigliare il signor Antonio, in qualità di avvocato, riguardo alle problematiche sorte a seguito dell'acquisto di un appartamento in un condominio. I candidati dovevano rispondere a sei quesiti distinti, che nel giudizio impugnato sono così riassunti:
Con la prima domanda veniva chiesto di consigliare il cliente in merito alla scoperta di infiltrazioni al tetto dopo l'acquisto dell'appartamento e, in particolare, di indicare quale influenza avrebbe avuto tale circostanza sul prezzo di vendita analizzando la posizione: a) del venditore, b) del mediatore e c) del notaio.
Con la seconda domanda veniva chiesto come è possibile sostituire l'amministratore di un condominio e quali sono i diritti dell'amministratore che viene sostituito.
La terza domanda concerneva la decisione di approvazione dei conti adottata dall'assemblea condominiale. Il candidato era chiamato ad indicare se tale risoluzione poteva essere impugnata dal cliente, che nel caso concreto si era astenuto alla votazione, e da un altro condomino che aveva votato contro l'approvazione dei conti. Al candidato veniva inoltre chiesto di specificare chi era la parte convenuta, chi la rappresentava nel processo e il foro competente, così come di descrivere la procedura applicabile e di formulare il petitum in caso di azione giudiziaria.
Con la quarta domanda veniva chiesto se per un condomino fosse possibile modificare l'uso della propria unità di proprietà per piani da negozio di scarpe a esercizio pubblico.
Con la quinta domanda veniva chiesto se il cliente avrebbe potuto vendere o cedere in uso il suo posto auto, assegnatogli in uso particolare, a terzi non condomini, rispettivamente ad un altro condomino.

La sesta domanda era infine del seguente tenore: cosa risponde alla richiesta di indicazione dei costi? In caso di successo, il signor Antonio partecipa ai costi provocati al condominio? Questa domanda faceva riferimento all'ultima frase del testo d'esame, in cui, dopo la presentazione della fattispecie, si legge: per concludere, il cliente le chiede a che costi va incontro e - qualora le azioni giudiziarie promosse avessero successo - se debba partecipare, per la propria quota, al costi provocati al condominio.

3.2. Chiamata a pronunciarsi sulla fattispecie, la Corte cantonale ha dapprima rilevato di potere emanare il proprio giudizio sulla base degli atti, senza procedere all'assunzione di ulteriori prove (in particolare: all'audizione dei membri della Commissione; all'interrogatorio dell'insorgente; ad audizioni testimoniali; all'allestimento di una perizia; all'acquisizione agli atti dell'intero dossier relativo alla pratica legale della ricorrente, rispettivamente degli esami di altri candidati).
Chiarito di dovere statuire solo sulla correzione della prova scritta e che, sebbene abbia piena cognizione sia in fatto che in diritto, nell'ambito del controllo di decisioni in materia di valutazioni scolastiche e professionali esso dà prova di un certo riserbo, il Tribunale cantonale amministrativo ha quindi proceduto all'esame del gravame confermando - con un'unica eccezione - le valutazioni della Commissione.
Salvo per quanto riguarda il punteggio dato alla risposta alla parte della domanda 3 concernente il foro competente e il tipo di procedura applicabile, esso è infatti giunto alla conclusione che l'attribuzione dei punti cui aveva proceduto la Commissione esaminatrice in relazione alle singole domande e al bonus riconosciuto ai candidati per l'esposizione delle risposte fosse sostenibile quando non addirittura generosa.
Preso atto del fatto che la correzione verso l'alto della valutazione delle risposte alla domanda 3 concernenti il foro competente e il tipo di procedura applicabile non avrebbe comunque portato al raggiungimento della sufficienza, così come del fatto che violati non erano né il diritto alla parità di trattamento né il principio della proporzionalità, ha di conseguenza concluso che un rinvio all'istanza inferiore non avrebbe avuto nessun impatto concreto e che il gravame andava respinto.

4.

4.1. Formulando censure di natura formale - che per loro natura richiedono di essere esaminate in via prioritaria (DTF 137 I 195 consid. 2.2 pag. 197) - la ricorrente si appella tra l'altro al diritto d'essere giudicata da un tribunale fondato sulla legge, competente nel merito, indipendente e imparziale.
Per l'insorgente, la giurisprudenza relativa agli art. 29a
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29a Garantie de l'accès au juge - Toute personne a droit à ce que sa cause soit jugée par une autorité judiciaire. La Confédération et les cantons peuvent, par la loi, exclure l'accès au juge dans des cas exceptionnels.
e 30
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 30 Garanties de procédure judiciaire - 1 Toute personne dont la cause doit être jugée dans une procédure judiciaire a droit à ce que sa cause soit portée devant un tribunal établi par la loi, compétent, indépendant et impartial. Les tribunaux d'exception sont interdits.
1    Toute personne dont la cause doit être jugée dans une procédure judiciaire a droit à ce que sa cause soit portée devant un tribunal établi par la loi, compétent, indépendant et impartial. Les tribunaux d'exception sont interdits.
2    La personne qui fait l'objet d'une action civile a droit à ce que sa cause soit portée devant le tribunal de son domicile. La loi peut prévoir un autre for.
3    L'audience et le prononcé du jugement sont publics. La loi peut prévoir des exceptions.
Cost., così come all'art. 6
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
CEDU dovrebbero in effetti portare a concludere che, la Commissione esaminatrice e il Tribunale cantonale amministrativo del Tribunale d'appello "non costituiscono tribunali indipendenti ed imparziali, nel contesto della procedura d'esame per l'ottenimento del certificato di capacità all'esercizio dell'avvocatura".

4.2. Sennonché, in relazione all'attività della Commissione esaminatrice, le cui decisioni possono poi venire impugnate davanti al Tribunale cantonale amministrativo, le garanzie desumibili dagli art. 30
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 30 Garanties de procédure judiciaire - 1 Toute personne dont la cause doit être jugée dans une procédure judiciaire a droit à ce que sa cause soit portée devant un tribunal établi par la loi, compétent, indépendant et impartial. Les tribunaux d'exception sont interdits.
1    Toute personne dont la cause doit être jugée dans une procédure judiciaire a droit à ce que sa cause soit portée devant un tribunal établi par la loi, compétent, indépendant et impartial. Les tribunaux d'exception sont interdits.
2    La personne qui fait l'objet d'une action civile a droit à ce que sa cause soit portée devant le tribunal de son domicile. La loi peut prévoir un autre for.
3    L'audience et le prononcé du jugement sont publics. La loi peut prévoir des exceptions.
Cost. e 6 CEDU non possono affatto essere richiamate (sentenze 2D 2/2010 del 25 febbraio 2011 consid. 5 e 2D 29/2009 del 12 aprile 2011 consid. 3.2).
Parallelamente, una lesione di queste norme non può essere ravvisata nemmeno in relazione all'operato della Corte cantonale.

4.2.1. L'insorgente osserva che alcuni membri della Commissione hanno svolto la funzione di giudice del Tribunale amministrativo e si chiede se non si imponesse "forse" una ricusazione. Aggiunge quindi che "a prescindere da ciò, la sola amicizia con alcuni componenti della Commissione basterebbe per ritenere violata la norma citata".

4.2.2. Così argomentando non dimostra tuttavia niente. La critica riguardo ad eventuali rapporti di amicizia tra membri del Tribunale cantonale amministrativo tenuti ad esprimersi nella fattispecie e membri della Commissione esaminatrice è del tutto generica e, come tale, non può quindi che essere considerata infondata. Il fatto che persone che sono o sono state membri del Tribunale cantonale amministrativo siedano anche nella Commissione d'esame per l'avvocatura non costituisce inoltre un motivo per mettere di per sé in discussione l'imparzialità dei Giudici che hanno emanato il giudizio qui impugnato riguardo ai quali, anche in questo caso, non viene mosso nessun rimprovero specifico e documentato. In base alla giurisprudenza, il solo rapporto di collegialità tra i membri di un tribunale non comporta infatti obbligo di ricusa alcuno (DTF 141 I 78 consid. 3.3 pag. 82; 139 I 121 con ulteriori rinvii; sentenze 2C 665/2010 del 24 maggio 2011 consid. 2.1 e 2D 2/2010 del 25 febbraio 2011 consid. 5).

4.2.3. Poiché la ricorrente pare sostenerlo, occorre infine rilevare che quand'anche il Tribunale federale dovesse giungere a constatare la violazione di eventuali norme di procedura da parte della Corte cantonale, che ha statuito quale tribunale superiore ai sensi dell'art. 86 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions:
1    Le recours est recevable contre les décisions:
a  du Tribunal administratif fédéral;
b  du Tribunal pénal fédéral;
c  de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision;
d  des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert.
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
3    Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal.
LTF, nemmeno ciò permetterebbe evidentemente di concludere che la stessa non sia un'autorità di giudizio "super partes", nei casi in cui è chiamato a decidere in merito a decisioni della Commissione per l'avvocatura (sentenze 2C 665/2010 del 24 maggio 2011 consid. 2.2).

4.3. Questa prima censura di carattere formale è pertanto infondata e va respinta.

5.
Sempre sul piano formale, l'insorgente lamenta in seguito la violazione del diritto di essere sentito. A suo avviso, la sentenza impugnata non sarebbe infatti sufficientemente motivata.

5.1. Il contenuto del diritto di essere sentito è determinato in primo luogo dalle disposizioni cantonali di procedura, sindacabili in questa sede solamente sotto il ristretto profilo dell'arbitrio; in ogni caso, l'autorità cantonale deve però osservare le garanzie minime dedotte direttamente dall'art. 29 cpv. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
Cost. (DTF 135 I 279 consid. 2.2 pag. 281 seg.; 127 III 193 consid. 3 pag. 194).
Nell'impugnativa, la ricorrente rileva che "per l'art. 26 cpv. 1 LPamm, ogni decisione deve essere motivata per iscritto"; così argomentando si basa tuttavia ancora sulla legge ticinese di procedura per le cause amministrative del 19 aprile 1966, ovvero su una normativa che non è oggi più in vigore e che non risulta essere stata applicata alla fattispecie, siccome il giudizio impugnato fa rinvio alla legge sulla procedura amministrativa del 24 settembre 2013 (art. 113 e 114 LPamm; RL/TI 3.3.1.1). In ogni caso, l'insorgente non pretende che il diritto cantonale le riconosca diritti più estesi di quelli garantiti dall'art. 29 cpv. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
Cost., da lei pure invocato, ragione per la quale le sue censure vanno esaminate in funzione dei principi derivanti da quest'ultima disposizione.

5.2. Per costante giurisprudenza, la motivazione è sufficiente e l'art. 29 cpv. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
Cost. è rispettato quando la parte interessata è messa in condizione di rendersi conto della portata del provvedimento che la concerne e di poterlo impugnare con cognizione di causa. In quest'ottica basta che l'autorità esponga, almeno brevemente, i motivi che l'hanno indotta a decidere in un senso piuttosto che in un altro. Essa non è quindi tenuta a pronunciarsi in modo esplicito ed esaustivo su tutti gli argomenti sollevati, ma può occuparsi delle sole circostanze che, senza arbitrio, appaiono rilevanti per il giudizio in quanto atte ad influire sulla decisione di merito (DTF 134 I 83 consid. 4.1 pag. 88; 130 II 530 consid. 4.3; 129 I 232 consid. 3.2 pag. 236 seg.; 126 I 97 consid. 2b pag. 102 seg.; 124 V 180 consid. 2b pag. 183; 124 II 146 consid. 2a pag. 149 seg.; 121 I 54 consid. 2c pag. 57; 117 Ib 64 consid. 4 pag. 86).
Come precisato nel seguito, anche nell'ottica del diritto ad una motivazione sufficiente garantito dall'art. 29 cpv. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
Cost. il ricorso non può essere però seguito.

5.3. Procedendo alla verifica della valutazione delle risposte alle singole domande (giudizio impugnato, consid. 4.1-4.6) così come dell'attribuzione del bonus (giudizio impugnato, consid. 4.7), la Corte cantonale si esprime in maniera sistematica e chiara.
Partendo sempre dal quesito posto e dalla risposta fornita, che cita alla lettera, rammenta in effetti ciò che veniva in concreto richiesto per ottenere il massimo dei punti assegnabili, si esprime su quanto risposto e si pronuncia infine in merito alla sostenibilità del punteggio attribuito. Riguardo al bonus, riassume d'altra parte la posizione degli esaminatori, rileva di condividerla e considera infine sostenibili anche le conseguenze che essi ne hanno tratto a livello di valutazione.

5.4. Nel contempo, dimostrato non viene nemmeno che la Corte cantonale abbia omesso di esprimersi su aspetti sui quali doveva necessariamente pronunciarsi.

5.4.1. Come ben emerge da una lettura delle pagine 5-15 dell'impugnativa ma anche di quelle che seguono, una gran parte delle critiche in essa formulate non mira a denunciare una violazione dell'art. 29 cpv. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
Cost., bensì a mettere in discussione la valutazione dell'esame in quanto tale e non dimostra pertanto affatto la lesione del diritto ad una motivazione sufficiente.

5.4.2. Per quanto davvero volto a lamentare una carente motivazione, l'esposto si limita invece alla semplice denuncia del mancato esame di taluni degli argomenti a suo tempo addotti rispettivamente del fatto che la Corte cantonale si sarebbe accontentata di far propria la posizione della Commissione, senza considerare che l'art. 29 cpv. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
Cost. non garantisce affatto una risposta esplicita a ogni critica formulata, ma può per l'appunto occuparsi delle sole circostanze che, senza arbitrio, appaiono rilevanti per il giudizio in quanto atte ad influire sulla decisione di merito (precedente consid. 5.2 e le referenze ivi indicate).

5.5. In via abbondanziale - davanti a detta denuncia, che la ricorrente continua a esprimere con la stessa concisa formula in relazione ad ogni domanda e senza considerare che riguardo alla valutazione di esami è ammesso un certo ritegno (DTF 136 I 229 consid. 5.4.1. pag. 237) - è in ogni caso opportuno ribadire che i Giudici cantonali non si limitano affatto a "ripetere la posizione della Commissione" in modo acritico, bensì spiegano perché nella maggioranza dei casi essi la condividono e la fanno propria oppure perché, in relazione al punteggio dato alla risposta alla parte della domanda 3 concernente foro e tipo di procedura applicabile, la ritengono insostenibile e la rigettano.
Un'ulteriore prova del fatto che la motivazione del giudizio impugnato è conforme alle esigenze poste dalla Costituzione viene d'altra parte fornita dall'impugnativa stessa, nella quale i motivi addotti dalla Corte cantonale vengono puntualmente elencati per poi essere contestati (sentenze 2C 955/2010 del 6 aprile 2011 consid. 4.2 e 2C 484/2008 del 9 gennaio 2009 consid. 2 non pubblicata in DTF 135 II 49).

5.6. Per quanto precede e per quanto ammissibile, anche la critica con cui la ricorrente lamenta una carente motivazione del giudizio impugnato risulta pertanto infondata e dev'essere respinta.

6.
In parallelo, la ricorrente non concorda nemmeno con la valutazione di merito espressa dalla Corte cantonale riguardo alle risposte alle singole domande d'esame ed all'attribuzione del bonus riconosciuto ai candidati per l'esposizione delle stesse e critica inoltre l'accertamento dei fatti su cui la valutazione del Tribunale amministrativo si fonda.

6.1. In relazione all'impugnazione di decisioni concernenti l'esito di esami, il Tribunale federale si impone particolare ritegno ed annulla il giudizio impugnato soltanto se si basa su ragionamenti che non hanno nessuna pertinenza con la prova in questione o che risultano altrimenti manifestamente insostenibili. Per rispettare il diritto alla parità di trattamento, esso agisce in tal senso anche quando, in ragione delle sue conoscenze specifiche, sarebbe in grado di procedere ad una valutazione più approfondita, come ad esempio nel caso di esami per l'abilitazione all'esercizio della professione d'avvocato o di notaio (DTF 136 I 229 consid. 6.2 pag. 238; 131 I 467 consid. 3.1 pag. 473; sentenza 2D 56/2011 del 9 luglio 2012 consid. 3.1; 2D 14/2011 del 29 agosto 2011 consid. 1.3; 2D 77/2009 del 26 aprile 2010 consid. 3.2; 2C 762/2009 dell'11 febbraio 2010 consid. 1.6).
Conformemente a quanto previsto dall'art. 106 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF, il ricorrente che intende criticare la valutazione di una prova sostenuta deve di conseguenza spiegare perché le condizioni necessarie per un intervento correttivo da parte del Tribunale federale debbano essere considerate date (precedente consid. 2.1; 2D 14/2011 del 29 agosto 2011 consid. 1.3).

6.2. Sennonché, l'insorgente non sia avvede di tale specifico obbligo rispettivamente delle sue conseguenze, e una simile, qualificata, motivazione non viene quindi formulata.
Come in particolare emerge da una lettura del considerando B. 1 e B.2 del gravame - nella misura in cui siano rivolte a contestare la valutazione in quanto tale e non vertano sulla denuncia di una motivazione sufficiente - le osservazioni dell'insorgente si esauriscono in effetti, senza eccezione alcuna, in considerazioni che forniscono solamente una personale descrizione dei fatti rispettivamente che mirano a una diversa lettura e valutazione della singole risposte fornite e non dimostrano pertanto affatto la manifesta insostenibilità del giudizio reso (DTF 134 II 244 consid. 2.2 seg. pag. 246 seg.; 130 I 258 consid. 1.3 pag. 261 seg.).

6.3. Stessa conclusione vale poi per l'accertamento dei fatti, che la ricorrente critica nel successivo considerando B.3.

6.3.1. Nel considerando denominato "accertamento dei fatti e arbitrio" la ricorrente risulta lamentarsi dell'apprezzamento anticipato delle prove da parte della Corte cantonale e, in particolare, della mancata assunzione agli atti delle risposte d'esame degli altri candidati. Esponendo la sua critica, che è in realtà di nuovo di natura formale e che avrebbe quindi fatto meglio a formulare d'entrata, omette tuttavia di considerare che il rifiuto di assumere la prova in questione da parte della Corte cantonale era motivato (giudizio impugnato, consid. 1.2 in fine) e che, mirando a dimostrare l'arbitrio del giudizio reso, era pertanto indispensabile confrontarsi con le ragioni addotte dai Giudici cantonali a sostegno della loro decisione (sentenza 2D 11/2011 del 2 novembre 2011 consid. 4.2).

6.3.2. Sia come sia, può essere ad ogni modo osservato che la regola enunciata nel giudizio impugnato, secondo cui il diritto di esaminare gli atti garantito dall'art. 29 cpv. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
Cost. - che la ricorrente per altro non invoca - non è di principio esteso ai lavori degli altri candidati, è stata confermata ancora di recente (sentenza 2D 2/2012 del 19 aprile 2012 consid. 2). In assenza della messa in evidenza di indizi atti a rendere verosimile la possibilità di una disparità di trattamento nei suoi confronti, bene quindi ha fatto il Tribunale amministrativo a negare la necessità di assumere la prova richiesta.

7.
Con un'ulteriore censura di merito, l'insorgente sostiene infine che la limitazione a tre del numero di tentativi possibili per ottenere il certificato di capacità necessario all'esercizio della professione di avvocato, non sia "una limitazione proporzionale atta a garantire il rispetto del diritto fondamentale alla libera scelta della professione ai sensi dei combinati art. 27 e 36 della Costituzione federale".
Per quanto ammissibile, siccome è formulata solo a mo' di chiosa, anche questa critica non può essere però condivisa. Come già più volte rilevato dal Tribunale federale, una regolamentazione che limita a tre le possibilità di sostenere l'esame per l'ottenimento del certificato di capacità non comporta affatto una limitazione sproporzionata alla garanzia della libertà economica nel senso denunciato nel ricorso (sentenze 2C 138/2015 del 6 agosto 2015 consid. 4; 2C 501/2007 del 18 febbraio 2008 consid. e 2P.205/2006 del 19 dicembre 2006 consid. 4).

8.
Nella misura in cui è ammissibile, l'impugnativa va di conseguenza integralmente respinta. Le spese giudiziarie seguono la soccombenza (art. 66 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
LTF). Non vengono assegnate ripetibili (art. 68 cpv. 3
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
LTF).

Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:

1.
Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è respinto.

2.
Le spese giudiziarie di fr. 2'000.-- sono poste a carico della ricorrente.

3.
Comunicazione al patrocinatore della ricorrente, alla Commissione per l'avvocatura e al Tribunale amministrativo del Cantone Ticino.

Losanna, 14 settembre 2015

In nome della II Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero

Il Presidente: Zünd

Il Cancelliere: Savoldelli