Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

5A 507/2022

Arrêt du 14 février 2023

IIe Cour de droit civil

Composition
MM. les Juges fédéraux Herrmann, Président,
von Werdt et Bovey.
Greffière : Mme Gudit.

Participants à la procédure
A.________ et B.________,
représentées par leur mère, C.________,
représentée par Me Diane Broto, avocate,
recourantes,

contre

D.________,
représenté par Me Andres Alessandro Martini, avocat,
intimé.

Objet
action alimentaire et prérogatives parentales,

recours contre l'arrêt de la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève du 10 mai 2022 (C/28287/2019 ACJC/653/2022).

Faits :

A.

A.a. C.________, née en 1959, et D.________, né en 1947, sont les parents non mariés, outre d'un fils désormais majeur, des jumelles A.________ et B.________, nées en 2012.
La mère a exposé avoir mis un terme à sa relation avec le père en janvier 2017.

A.b. De 2012 à 2016, les mineures et leur mère ont vécu à U.________, tandis que le père résidait à V.________. En 2016, la mère et ses filles se sont installées à W.________. Le père a continué de résider à V.________, venant en Suisse environ quinze jours par mois, étant précisé qu'il dispose, entre autres, d'un appartement à X.________ et, avec son frère, d'une propriété à Y.________.

B.

B.a. Le 27 mai 2019, le père a saisi le Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant du canton de Genève (ci-après: Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant) d'une requête en fixation des relations personnelles avec ses deux filles.

B.b. Le 10 décembre 2019, les mineures A.________ et B.________, représentées par leur mère, ont saisi le Tribunal de première instance du canton de Genève (ci-après: Tribunal ou Tribunal de première instance) d'une action alimentaire. Elles ont conclu à ce que l'autorité parentale exclusive et la garde soient confiées à leur mère, à ce qu'un droit de visite devant être exercé sur territoire genevois, un week-end sur deux durant la journée exclusivement, soit réservé au père et à ce qu'une curatelle d'organisation et de surveillance du droit de visite soit instaurée en vue d'évaluer la possibilité d'élargir le droit de visite après un laps de temps de dix mois dès la reddition du jugement. Les mineures ont par ailleurs conclu au versement de contributions d'entretien en leur faveur.

B.c. Par décision du 20 décembre 2019, le Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant s'est dessaisi de la procédure pendante devant lui au profit du Tribunal de première instance.

B.d. Par ordonnance du 11 septembre 2020, le Tribunal, statuant sur mesures provisionnelles, a notamment réservé au père un droit de visite sur ses filles devant s'exercer, sauf accord contraire entre les parents, sur territoire suisse uniquement, en raison de la situation sanitaire et pour éviter tout risque de mise en quarantaine des enfants, à raison d'un week-end sur deux, le samedi de 10h00 à 18h00 et le dimanche de 10h00 à 17h00, ainsi que durant les vacances de Noël 2020, de 10h00 à 18h00 pendant une semaine.

B.e. Par jugement du 14 avril 2021, le Tribunal a notamment confirmé, en tant que de besoin, l'autorité parentale conjointe des parents sur les mineures (chiffre 1 du dispositif), attribué à la mère la garde de celles-ci (ch. 2), réservé au père un droit de visite devant s'exercer, sauf accord contraire entre les parents, un week-end sur deux du samedi 10h00 au dimanche 18h00 et à raison de cinq semaines de vacances, non consécutives, en 2021 et pendant la moitié des vacances scolaires dès 2022 (ch. 3), ordonné l'instauration d'une curatelle d'organisation et de surveillance des relations personnelles au sens de l'art. 308 al. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 308 - 1 Se le circostanze lo richiedono, l'autorità di protezione dei minori nomina al figlio un curatore, perché consigli ed aiuti i genitori nella cura del figlio.
1    Se le circostanze lo richiedono, l'autorità di protezione dei minori nomina al figlio un curatore, perché consigli ed aiuti i genitori nella cura del figlio.
2    L'autorità di protezione dei minori può conferire al curatore speciali poteri, segnatamente la rappresentanza del figlio per l'accertamento della paternità, per salvaguardarne il diritto al mantenimento o diritti d'altra natura e la vigilanza delle relazioni personali.397
3    L'autorità parentale può essere corrispondentemente limitata.
CC (ch. 4), donné acte au père de son engagement à payer la totalité du loyer du logement des mineures (ch. 7) et condamné celui-ci, en sus, à payer en mains de la mère, au titre de la contribution à l'entretien mensuel des mineures, d'avance et allocations familiales non comprises, 11'000 fr. par enfant du 10 décembre 2019 jusqu'à leur majorité, voire au-delà en cas d'études sérieuses et suivies, sous déduction des sommes déjà versées à ce titre (ch. 8 et 9).

B.f. Par arrêt du 10 mai 2022, la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève, statuant sur appels des parties, a réformé le jugement du 14 avril 2021 en ce sens notamment qu'elle a condamné le père à payer en mains de la mère, au titre de la contribution à l'entretien mensuel des mineures, d'avance et allocations familiales non comprises, la somme de 8'000 fr. par enfant, dès le 1er juin 2022 et jusqu'à leur majorité, voire au-delà en cas d'études sérieuses et suivies, ainsi qu'à payer à la mère, pour la période de décembre 2019 à mai 2022, la somme de 45'900 fr. au titre de solde de l'entretien. La cour cantonale a également donné acte au père de son engagement à payer, en sus des contributions d'entretien, la totalité des frais de scolarité en institution privée des mineures dès le 1er juin 2022. Au surplus, le jugement du Tribunal a été confirmé.

C.
Par acte du 30 juin 2022, les enfants A.________ et B.________, représentées par leur mère, interjettent un recours en matière civile devant le Tribunal fédéral contre l'arrêt du 10 mai 2022. Sous suite de frais et dépens, elles concluent principalement et en substance à l'annulation partielle du dispositif de l'arrêt querellé et à sa réforme en ce sens que le droit aux relations personnelles du père s'exerce en l'état sur territoire suisse exclusivement et, sauf accord contraire des parties ( sic), un week-end sur deux le samedi de 10h00 à 18h00, retour chez leur mère, et le dimanche de 10h00 à 17h00, retour chez leur mère (nuits exclues), ainsi que la moitié des vacances scolaires (nuits exclues), étant précisé que celles-ci ne pourraient pas excéder deux semaines consécutives, et à ce que le curateur de surveillance et d'organisation du droit de visite désigné au sens de l'art. 308 al. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 308 - 1 Se le circostanze lo richiedono, l'autorità di protezione dei minori nomina al figlio un curatore, perché consigli ed aiuti i genitori nella cura del figlio.
1    Se le circostanze lo richiedono, l'autorità di protezione dei minori nomina al figlio un curatore, perché consigli ed aiuti i genitori nella cura del figlio.
2    L'autorità di protezione dei minori può conferire al curatore speciali poteri, segnatamente la rappresentanza del figlio per l'accertamento della paternità, per salvaguardarne il diritto al mantenimento o diritti d'altra natura e la vigilanza delle relazioni personali.397
3    L'autorità parentale può essere corrispondentemente limitata.
CC ait également pour tâche d'évaluer la possibilité d'élargir le droit de visite aux nuits et en dehors du territoire helvétique ainsi que les modalités et conditions y relatives. Les recourantes concluent également à ce que le père soit condamné à payer en mains de la mère, au titre de contribution mensuelle d'entretien, d'avance et
allocations familiales non comprises, 10'240 fr. par enfant dès le 1er juin 2022 et jusqu'à leur majorité, voire au-delà en cas d'études sérieuses et suivies. Subsidiairement, les intéressées concluent au renvoi de la cause à l'autorité inférieure pour qu'elle statue à nouveau dans le sens des considérants.
Les recourantes ont également sollicité l'effet suspensif au recours, lequel, après déterminations de l'intimé et de l'autorité cantonale, a été rejeté par ordonnance présidentielle du 29 juillet 2022.
Des déterminations sur le fond n'ont pas été requises.

Considérant en droit :

1.
Déposé en temps utile (art. 100 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
6    ...94
7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
LTF) et dans la forme légale (art. 42 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF) par une partie qui a qualité pour recourir (art. 76 al. 1 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 76 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi:
1    Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modifica della stessa.
2    Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 72 capoverso 2 spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti.40
et b LTF), le recours est dirigé contre une décision finale (art. 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
LTF) rendue sur recours par une autorité supérieure statuant en dernière instance cantonale (art. 75 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 75 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36
1    Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36
2    I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso, salvo nei casi in cui:
a  una legge federale prevede un'istanza cantonale unica;
b  un tribunale specializzato nelle controversie di diritto commerciale giudica in istanza cantonale unica;
c  è proposta loro direttamente, con il consenso di tutte le parti, un'azione con un valore litigioso di almeno 100 000 franchi.
et 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 75 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36
1    Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36
2    I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso, salvo nei casi in cui:
a  una legge federale prevede un'istanza cantonale unica;
b  un tribunale specializzato nelle controversie di diritto commerciale giudica in istanza cantonale unica;
c  è proposta loro direttamente, con il consenso di tutte le parti, un'azione con un valore litigioso di almeno 100 000 franchi.
LTF), dans une affaire de nature non pécuniaire dans son ensemble constituant une affaire civile au sens de l'art. 72 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 72 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
1    Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
2    Al ricorso in materia civile soggiacciono anche:
a  le decisioni in materia di esecuzione e fallimento;
b  le decisioni in rapporto diretto con il diritto civile pronunciate in applicazione di norme di diritto pubblico, segnatamente le decisioni:
b1  sul riconoscimento e l'esecuzione di decisioni e sull'assistenza giudiziaria in materia civile,
b2  sulla tenuta del registro fondiario, dei registri dello stato civile, del registro di commercio e dei registri in materia di marchi, disegni e modelli, brevetti d'invenzione, varietà vegetali e topografie,
b3  sull'autorizzazione al cambiamento del nome,
b4  in materia di vigilanza sulle fondazioni, eccettuati gli istituti di previdenza e di libero passaggio,
b5  in materia di vigilanza sugli esecutori testamentari e altri rappresentanti previsti dal diritto successorio,
b6  in materia di protezione dei minori e degli adulti,
b7  ...
LTF. Le recours est donc en principe recevable au regard des dispositions qui précèdent.

2.

2.1. Le recours en matière civile peut être interjeté pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
et 96
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 96 Diritto estero - Il ricorrente può far valere che:
a  non è stato applicato il diritto estero richiamato dal diritto internazionale privato svizzero;
b  il diritto estero richiamato dal diritto internazionale privato svizzero non è stato applicato correttamente, sempreché la decisione non concerna una causa di natura pecuniaria.
LTF. Le Tribunal fédéral applique le droit d'office (art. 106 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
LTF). Il n'est donc limité ni par les arguments soulevés dans le recours, ni par la motivation retenue par l'autorité précédente; il peut admettre un recours pour un autre motif que ceux qui ont été invoqués et il peut rejeter un recours en adoptant une argumentation différente de celle de l'autorité précédente (ATF 145 IV 228 consid. 2.1; 144 III 462 consid. 3.2.3). Cela étant, eu égard à l'exigence de motivation contenue à l'art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF, il n'examine en principe que les griefs soulevés (ATF 142 III 364 consid. 2.4). Le recourant doit par conséquent discuter les motifs de la décision entreprise et indiquer précisément en quoi l'autorité précédente a méconnu le droit (ATF 142 I 99 consid. 1.7.1; 142 III 364 consid. 2.4). Le Tribunal fédéral ne connaît par ailleurs de la violation de droits fondamentaux que si un tel grief a été expressément invoqué et motivé de façon claire et détaillée (" principe d'allégation ", art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
LTF; ATF 147 I 73 consid. 2.1; 146 III 303 consid. 2; 142 III 364 consid. 2.4).

2.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96
LTF). Il ne peut s'en écarter que si ces faits ont été constatés de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
LTF (art. 105 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96
LTF), et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause (art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
1    Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
2    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87
LTF; ATF 146 IV 88 consid. 1.3.1). Le recourant qui soutient que les faits ont été établis d'une manière manifestement inexacte, c'est-à-dire arbitraire au sens de l'art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
Cst. (ATF 144 III 93 consid. 5.2.2; 140 III 264 consid. 2.3), doit, sous peine d'irrecevabilité, satisfaire au principe d'allégation susmentionné (art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
LTF; cf. supra consid. 2.1; ATF 147 I 73 consid. 2.2; 146 IV 88 consid. 1.3.1).
En matière d'appréciation des preuves et d'établissement des faits, il y a arbitraire lorsque l'autorité ne prend pas en compte, sans aucune raison sérieuse, un élément de preuve propre à modifier la décision, lorsqu'elle se trompe manifestement sur son sens et sa portée, ou encore lorsque, en se fondant sur les éléments recueillis, elle en tire des constatations insoutenables (ATF 147 V 35 consid. 4.2; 143 IV 500 consid. 1.1; 140 III 264 consid. 2.3).

2.3.
En vertu de l'art. 99 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 99 - 1 Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore.
1    Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore.
2    Non sono ammissibili nuove conclusioni.
LTF, aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
En annexe à leur écriture, les recourantes produisent une pièce nouvelle (" Projection fiscale "). Cela étant, elles ne soutiennent pas - ni a fortiori ne démontrent - que les faits que cette pièce constate résulteraient de la décision attaquée au sens de l'art. 99 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 99 - 1 Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore.
1    Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore.
2    Non sono ammissibili nuove conclusioni.
LTF, de sorte qu'elle est irrecevable.

3.
Les recourantes se plaignent de la constatation arbitraire des faits (art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
Cst.) et de la violation de l'art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC, en relation avec les art. 6
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
1    Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
2    Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata.
3    Ogni accusato ha segnatamente diritto a:
a  essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico;
b  disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa;
c  difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia;
d  interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico;
e  farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza.
CEDH, 29 al. 2 Cst., 4 et 8 CC, ainsi que de la violation des art. 152
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 152 Diritto alla prova - 1 Ogni parte può pretendere che il giudice assuma tutti i pertinenti mezzi di prova offerti tempestivamente e nelle forme prescritte.
1    Ogni parte può pretendere che il giudice assuma tutti i pertinenti mezzi di prova offerti tempestivamente e nelle forme prescritte.
2    Il giudice prende in considerazione mezzi di prova ottenuti illecitamente soltanto se l'interesse all'accertamento della verità prevale.
, 168 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 168 - 1 Sono ammessi come mezzi di prova:
1    Sono ammessi come mezzi di prova:
a  la testimonianza;
b  i documenti;
c  l'ispezione oculare;
d  la perizia;
e  le informazioni scritte;
f  l'interrogatorio e le deposizioni delle parti.
2    Sono fatte salve le disposizioni concernenti gli interessi dei figli nelle cause del diritto di famiglia.
let. f et 296 CPC. Les intéressées font en substance grief aux autorités inférieures d'avoir statué sans avoir préalablement procédé à l'audition personnelle du père, ce qu'aurait selon elles commandé l'art. 297 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC.

3.1. Dans la décision entreprise, la juridiction cantonale a retenu que le premier juge avait satisfait aux réquisits légaux, puisqu'il avait cité les parents des mineures à comparaître en personne à une audience fixée le 31 août 2020. Chacun d'eux avait ainsi eu la possibilité d'être entendu oralement devant le Tribunal. La circonstance que le père ne se soit pas présenté à l'audience de comparution personnelle, sans être excusé, n'était pas imputable au Tribunal et aucune violation de la loi ne pouvait dès lors être reprochée à ce dernier. Les juges cantonaux ont encore précisé que, statuant sur la requête des mineures visant à fixer une seconde audience de comparution personnelle des parents (en faisant essentiellement valoir que cela se justifiait pour investiguer au sujet de la situation financière de l'intimé), l'autorité de première instance avait finalement renoncé à tenir une telle audience, au motif que V.________ faisait partie de la liste des États présentant un risque élevé d'infection au Covid-19. Ils ont considéré que, au regard des circonstances particulières de l'époque du point de vue épidémiologique, il ne pouvait être reproché au premier juge d'avoir procédé de la sorte. L'autorité cantonale a également relevé
que, vu la position adoptée par le père face à la requête de ses filles et son manque de collaboration avéré, il était vraisemblable qu'il se serait opposé à son audition par téléconférence ou vidéoconférence. Elle a souligné que les parents avaient eu l'occasion de s'exprimer par écrit à de multiples reprises par l'intermédiaire de leurs avocats respectifs au cours des deux instances. Par ailleurs, ils avaient chacun été entendus personnellement deux fois par le Service d'évaluation et d'accompagnement de la séparation parentale (ci-après: SEASP), étant relevé que la circonstance que le père ait été assisté d'un avocat était dépourvue de pertinence, et la mère avait en outre pu faire valoir sa position verbalement devant le premier juge. Les juges cantonaux ont relevé que, quand bien même il aurait été préférable que le père soit également entendu personnellement par le Tribunal, celui-ci ne disposait d'aucun moyen pour le contraindre à comparaître en personne et que, quoi qu'il en soit, le premier juge était parvenu à se forger sa propre opinion sur la base des divers éléments recueillis. Il ne pouvait donc pas lui être reproché d'avoir considéré que le dossier comportait suffisamment d'éléments pour statuer sur les questions
qui lui avaient été soumises. La juridiction cantonale a encore retenu que les mineures n'avaient pas un droit à ce qu'elle entende leurs parents personnellement et que, dans la mesure où elle ne voyait pas quels éléments pertinents nouveaux l'audition du père aurait été susceptible d'apporter pour l'issue du litige, la tenue d'une audience de comparution personnelle n'apparaissait pas justifiée devant elle. Partant, elle a refusé de faire droit à leurs conclusions sur ce point.

3.2.

3.2.1. Sous l'angle d'un établissement manifestement inexact des faits (art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
Cst.), les recourantes soutiennent que la cour cantonale aurait arbitrairement retenu, d'une part, que leur requête visait à fixer une seconde audience de comparution personnelle des parents et faisait essentiellement valoir que cela se justifiait pour investiguer au sujet de la situation financière de l'intimé, et, d'autre part, que l'autorité de première instance avait finalement renoncé à tenir une telle audience au motif que V.________ faisait partie de la liste des États présentant un risque élevé d'infection au Covid-19. Selon elles, il ressortirait de leurs déterminations du 20 janvier 2021 qu'elles avaient sollicité la fixation d'une audience de comparution personnelle des parties afin que le père puisse être interrogé sur sa situation personnelle et financière, notamment, afin qu'il se positionne tant sur sa capacité contributive que sur le droit de visite qui lui serait réservé, et afin qu'il puisse être interrogé au sujet des craintes de la mère et apporter certaines assurances et garanties. A cela s'ajouterait le fait que l'autorité de première instance avait informé à l'issue de l'audience lors de laquelle le père ne s'était pas présenté
qu'une audience de comparution personnelle des parties et de plaidoiries finales serait fixée ultérieurement, de sorte qu'il paraissait nécessaire d'interroger l'intimé. Selon les recourantes, cette constatation aurait amené la cour cantonale à renoncer à tort et de manière arbitraire à auditionner l'intimé et finalement à fixer un droit de visite et ses modalités de manière contraire au droit.

3.2.2. En l'espèce, il n'apparaît pas que la cour cantonale aurait procédé de manière arbitraire puisqu'elle n'a pas retenu que la requête visait uniquement - mais " essentiellement " - à élucider la situation financière du père, ce qui n'excluait pas le but exposé par les recourantes. Par ailleurs, ces dernières n'expliquent nullement en quoi la cour cantonale aurait exposé de manière arbitraire que l'autorité de première instance aurait renoncé à tenir une audience de comparution personnelle au motif que V.________ faisait partie de la liste des États présentant un risque élevé d'infection au Covid-19. Au demeurant, compte tenu de ce qui va suivre (cf. infra consid. 3.3), on ne voit de toute manière pas en quoi les faits contestés auraient eu une réelle incidence sur l'issue de la cause.

3.3.

3.3.1. A l'aune de la violation des autres dispositions légales qu'elles invoquent, les recourantes soutiennent que l'obligation de procéder à l'audition personnelle des parents ressortirait de la loi et de la jurisprudence, pour l'autorité de première instance en particulier. Elles font notamment valoir que, pour pallier les manquements du premier juge, l'autorité cantonale aurait pu procéder elle-même à l'audition de l'intimé (art. 316
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 316 Procedura davanti all'autorità giudiziaria superiore - 1 L'autorità giudiziaria superiore può tenere udienza o decidere in base agli atti.
1    L'autorità giudiziaria superiore può tenere udienza o decidere in base agli atti.
2    Essa può ordinare un secondo scambio di scritti.
3    Può procedere all'assunzione di prove.
CPC) ou renvoyer la cause à l'autorité de première instance pour qu'elle conduise l'interrogatoire de celui-ci, conformément au droit procédural. Selon les recourantes, l'autorité cantonale aurait, à tort, gratifié d'une " confiance aveugle " le père, sans même qu'il vienne personnellement défendre sa cause et exposer ses volontés.

3.3.2. Aux termes de l'art. 297 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC, le tribunal entend les parents personnellement pour régler le sort des enfants.

3.3.2.1. L'art. 297 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC prévoit un droit à l'audition personnelle des parties, à mettre en lien avec le droit de tout plaideur d'être entendu (art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
Cst. et art. 53 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 53 Diritto di essere sentiti - 1 Le parti hanno il diritto di essere sentite.
1    Le parti hanno il diritto di essere sentite.
2    Le parti hanno segnatamente il diritto di consultare gli atti e di farsene rilasciare copia, sempre che preponderanti interessi pubblici o privati non vi si oppongano.
CPC; STALDER/VAN DE GRAAF, in ZPO: Schweizerische Zivilprozessordnung, Kurzkommentar, 3e éd. 2021, n° 1a ad art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC; NICOLAS JEANDIN, in Commentaire romand, Code de procédure civile, 2e éd. 2019, n° 5 ad art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC; GIORGIO A. BERNASCONI, in Commentario al Codice di diritto processuale svizzero, vol. 2, 2e éd. 2017, n° 1 ad art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC). Certains auteurs précisent même que le droit à l'audition personnelle de l'art. 297 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC va au-delà du droit général d'être entendu (MEIER/STETTLER, Droit de la filiation, 6e éd. 2019, n° 709 p. 476; MICHEL/STECK, in Basler Kommentar, Schweizerische Zivilprozessordnung, 3e éd. 2017, n° 4 art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC).
L'audition des parents sert notamment l'établissement des faits par le juge et assure un droit de participation des parents à l'administration des preuves (STALDER/VAN DE GRAAF, loc. cit; MICHEL/STECK, loc. cit.; NOÉMIE HELLE, in Commentaire pratique, Droit matrimonial: fond et procédure, 2016, n° 6 ad art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC; cf. ég. Message du 15 novembre 1995 concernant la révision du code civil suisse [état civil, conclusion du mariage, divorce, droit de la filiation, dette alimentaire, asiles de famille, tutelle et courtage matrimonial], FF 1996 I 1, 145). Le juge - qui applique conjointement la maxime inquisitoire illimitée et la maxime d'office (art. 296 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
et 3
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
CPC) - doit pouvoir apprécier directement le comportement des parties et leurs réactions, afin de cerner au mieux leurs aptitudes respectives à assumer les obligations qui incombent aux parents vis-à-vis de leur enfant, conformément aux intérêts bien compris de ce dernier. L'audition des parents permet par ailleurs au tribunal de procéder à la recherche de faits et moyens de preuve nécessaires pour statuer sur ces questions concernant le sort de l'enfant proprement dit (JEANDIN, op. cit., n° 6 ad art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC).

3.3.2.2. Selon plusieurs auteurs, les parents ne peuvent en principe pas renoncer à être auditionnés, sous réserve d'une dispense de comparution personnelle (PATRICIA DIETSCHY, in Petit commentaire, Code de procédure civile, 2020, n° 5 ad art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC; MICHEL/STECK, op. cit., n° 11 ad art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC; NOÉMIE HELLE, op. cit., n° 17 ad art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC). Cela étant, la loi ne prévoit pas la possibilité de contraindre un parent partie à la procédure à se présenter à une audience à laquelle il a été cité à comparaître. Ainsi, quand bien même le CPC dispose qu'en cas de refus injustifié de collaborer d'un tiers, le tribunal peut ordonner la mise en oeuvre de la force publique (art. 167 al. 1 let. c
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 167 Rifiuto indebito - 1 Se il terzo si rifiuta indebitamente di cooperare, il giudice può:
1    Se il terzo si rifiuta indebitamente di cooperare, il giudice può:
a  infliggergli una multa disciplinare fino a 1000 franchi;
b  pronunciare la comminatoria penale secondo l'articolo 292 CP70;
c  ordinare l'esecuzione coattiva;
d  addossargli le spese giudiziarie causate dal rifiuto.
2    L'inosservanza di un termine o la mancata comparizione ha le stesse conseguenze del rifiuto indebito di cooperare.
3    Il terzo può impugnare la decisione del giudice mediante reclamo.
CPC), une telle mesure n'est pas prévue pour le refus injustifié d'une partie de collaborer. Le CPC prévoit ainsi uniquement dans ce cas que le tribunal devra tenir compte du refus lors de l'appréciation des preuves (art. 164
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 164 Rifiuto indebito - Se una parte si rifiuta indebitamente di cooperare, il giudice ne tiene conto nell'apprezzamento delle prove.
CPC).
S'agissant des conséquences de l'absence d'audition d'un parent non valablement dispensé de comparution personnelle, il convient de distinguer en fonction de la situation, à savoir si le parent a été dûment cité à comparaître ou non.
Dans le premier cas, la procédure peut suivre son cours sans audition, la convocation à une (nouvelle) audition pouvant éventuellement s'imposer au regard de l'art. 296 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
CPC en fonction des questions qui se posent (STALDER/VAN DE GRAAF, op. cit., n° 2 ad art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC, qui se réfèrent à un arrêt OGer ZH du 15 mars 2017, LE160065, dans lequel l'Obergericht zurichois s'est appuyé sur l'art. 147 al. 2
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 147 Inosservanza e sue conseguenze - 1 Vi è inosservanza di un termine quando una parte non compie tempestivamente un atto processuale oppure, benché citata, non compare.
1    Vi è inosservanza di un termine quando una parte non compie tempestivamente un atto processuale oppure, benché citata, non compare.
2    Salvo che la legge disponga altrimenti, la procedura continua il suo corso senza l'atto processuale così omesso.
3    Il giudice rende attente le parti alle conseguenze dell'inosservanza di un termine.
CPC, relatif au défaut, pour retenir que la procédure devait suivre son cours). Selon les circonstances, le tribunal sera tenu de se procurer lui-même les informations nécessaires (art. 153 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 153 Prove raccolte d'ufficio - 1 Il giudice provvede d'ufficio alla raccolta di prove nelle cause in cui i fatti devono essere accertati d'ufficio.
1    Il giudice provvede d'ufficio alla raccolta di prove nelle cause in cui i fatti devono essere accertati d'ufficio.
2    Il giudice può, d'ufficio, raccogliere prove qualora sussistano notevoli dubbi circa un fatto non controverso.
CPC) en raison de l'application de la maxime inquisitoire illimitée (art. 296 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
CPC) et la partie qui ne se conforme pas à son obligation de collaborer devra s'attendre à des inconvénients procéduraux (MICHEL/STECK, op. cit., n° 11 ad art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC avec renvoi au n° 33 ad art. 296
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
CPC).
Dans la seconde hypothèse, la violation de l'art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC, voire du droit d'être entendu du parent non cité à comparaître, peut être invoquée (cf. arrêt 5A 2/2016 du 28 avril 2016 consid. 2.2, par analogie pour l'art. 297
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC), étant à cet égard précisé que, selon la jurisprudence, seul peut se prévaloir d'une violation du droit d'être entendu celui qu'elle concerne (arrêts 5A 438/2020 du 15 juin 2020 consid. 3; 5A 794/2019 et 5A 795/2019 du 20 décembre 2019 consid. 3).

3.3.2.3. Selon la jurisprudence, le droit aux relations personnelles est avant tout considéré comme un droit de la personnalité de l'enfant qui doit servir en premier lieu son intérêt (ATF 131 III 209 consid. 2; 127 III 295 consid. 4a; 123 III 445 consid. 3b). Ainsi, en toutes circonstances, la décision relative aux relations personnelles devra être prise de manière à répondre le mieux possible aux besoins de l'enfant (ATF 117 II 353 consid. 3; 115 II 206 consid. 4a et 317 consid. 2; arrêts 5A 277/2021 du 30 novembre 2021 consid. 6.1; 5A 647/2020 du 16 février 2021 consid. 2.5.1).
Même s'il n'est pas possible de contraindre un parent partie à la procédure à comparaître personnellement, il n'est pas pour autant exclu de considérer que, selon les circonstances, sa défaillance trahit un manque d'intérêt pour la cause et d'en tenir compte dans l'appréciation de la situation, respectivement dans la fixation des modalités d'exercice du droit de visite. Cela étant, il ne faut pas non plus perdre de vue que c'est l'intérêt supérieur de l'enfant qui doit primer toute autre considération, en particulier tout dessein punitif à l'encontre du parent défaillant. Ainsi, en principe, si l'autorité a pu se convaincre, sur la base d'un nombre suffisant d'éléments probants, que l'exercice d'un droit de visite répond au bien de l'enfant, elle devra rendre une décision favorisant le maintien du lien parental et fixer des modalités de visite adaptées, quand bien même le parent non gardien aurait manqué à son obligation de comparution personnelle.

3.3.3. En l'espèce, les recourantes ne peuvent pas se plaindre de la prétendue violation du droit d'être entendu de leur père. Cela étant, on se trouve dans le premier cas de figure susexposé, puisqu'il ressort des constatations cantonales que l'intimé a dûment été cité à comparaître. Dans ces circonstances, la procédure pouvait, en principe, suivre son cours sans audition du père. En ce qui concerne la violation de l'art. 296
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
CPC invoquée par les recourantes, la cour cantonale a relevé les différents éléments de preuve pris en compte dans l'examen de la cause et a retenu que, quand bien même il aurait été préférable que le père soit entendu personnellement, l'autorité de première instance était tout de même parvenue à se forger sa propre opinion sur la base des divers éléments recueillis et qu'il ne pouvait donc lui être reproché d'avoir considéré que le dossier comportait suffisamment d'éléments pour statuer sur les questions qui lui avaient été soumises. A cet égard, les recourantes ne parviennent pas à démontrer que les divers éléments retenus n'auraient pas permis de fixer adéquatement le droit de visite du père, ni qu'une seconde audience aurait impérativement dû être fixée sauf à violer l'art. 296 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 296 Principio inquisitorio e non vincolatività delle conclusioni delle parti - 1 Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
1    Il giudice esamina d'ufficio i fatti.
2    Le parti e i terzi sono tenuti a collaborare agli esami necessari all'accertamento della filiazione, sempre che non comportino rischi per la salute. Le disposizioni sui diritti delle parti e dei terzi di rifiutare la collaborazione non sono qui applicabili.
3    Il giudice statuisce senza essere vincolato dalle conclusioni delle parti.
CPC. S'agissant par
ailleurs de la requête de fixation d'une seconde audience de comparution personnelle des parents, la renonciation du tribunal n'apparaît pas non plus contraire au droit pour les mêmes raisons, ce d'autant que, selon la cour cantonale, vu la position adoptée par l'intimé face à la requête d'audience et son manque de collaboration avéré, il aurait été vraisemblable qu'il se serait aussi opposé à son audition par téléconférence ou vidéoconférence.

3.3.4.

3.3.4.1. S'agissant du refus de l'autorité précédente de convoquer une audience de comparution personnelle des parents devant elle, la cour cantonale a estimé que les mineures n'avaient pas un droit à ce que leurs parents soient entendus en deuxième instance et a relevé que, selon la jurisprudence, il n'existe pas de droit, en procédure d'appel, à une nouvelle audition des parents fondé sur l'art. 297 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 297 Audizione dei genitori e mediazione - 1 Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
1    Prima di prendere disposizioni riguardo ai figli, il giudice sente personalmente i genitori.
2    Il giudice può ingiungere ai genitori di tentare una mediazione.
CPC (arrêt 5A 326/2012 du 26 juillet 2012 consid. 2).

3.3.4.2. Aux termes de l'art. 316
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 316 Procedura davanti all'autorità giudiziaria superiore - 1 L'autorità giudiziaria superiore può tenere udienza o decidere in base agli atti.
1    L'autorità giudiziaria superiore può tenere udienza o decidere in base agli atti.
2    Essa può ordinare un secondo scambio di scritti.
3    Può procedere all'assunzione di prove.
CPC, l'instance d'appel peut ordonner des débats ou statuer sur pièces (al. 1) et peut administrer les preuves (al. 2). Selon la jurisprudence, la juridiction d'appel dispose d'une grande marge de manoeuvre dans la conduite et l'organisation de la procédure et dispose en principe d'un pouvoir d'appréciation pour fixer une audience au sens de la disposition précitée. En règle générale, la procédure d'appel est conduite sur pièces, sans audience ni administration de preuves (ATF 142 III 413 consid. 2.2.1 et les références).

3.3.4.3. En l'espèce, les recourantes ne motivent pas de manière convaincante sur quelle base la cour cantonale aurait été contrainte de tenir une audience en vue d'entendre personnellement les parties. Elles ne démontrent pas non plus que la juridiction précédente aurait erré en considérant qu'elles ne disposaient pas d'un droit à ce qu'elle entende leurs parents personnellement ou encore que l'audition du père n'aurait pas été susceptible d'apporter des éléments pertinents nouveaux pour l'issue du litige, dès lors que les parties s'étaient exprimées par écrit à de multiples reprises.

3.3.5. Enfin, dans la mesure où les recourantes invoquent la violation de l'art. 6
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
1    Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
2    Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata.
3    Ogni accusato ha segnatamente diritto a:
a  essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico;
b  disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa;
c  difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia;
d  interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico;
e  farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza.
CEDH, elles ne démontrent pas en quoi cette norme aurait une portée propre par rapport aux dispositions de droit fédéral invoquées. Les intéressées ne motivent en outre aucunement les prétendues violations de l'art. 8
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova.
CC ainsi que des art. 152
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 152 Diritto alla prova - 1 Ogni parte può pretendere che il giudice assuma tutti i pertinenti mezzi di prova offerti tempestivamente e nelle forme prescritte.
1    Ogni parte può pretendere che il giudice assuma tutti i pertinenti mezzi di prova offerti tempestivamente e nelle forme prescritte.
2    Il giudice prende in considerazione mezzi di prova ottenuti illecitamente soltanto se l'interesse all'accertamento della verità prevale.
et 168
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 168 - 1 Sono ammessi come mezzi di prova:
1    Sono ammessi come mezzi di prova:
a  la testimonianza;
b  i documenti;
c  l'ispezione oculare;
d  la perizia;
e  le informazioni scritte;
f  l'interrogatorio e le deposizioni delle parti.
2    Sono fatte salve le disposizioni concernenti gli interessi dei figli nelle cause del diritto di famiglia.
let. f CPC, de sorte qu'elles n'ont pas à être examinées.

3.3.6. Au vu de ce qui précède, les griefs des recourantes doivent être rejetés dans la mesure de leur recevabilité.

4.
En rapport avec la fixation des modalités d'exercice du droit de visite, les recourantes se plaignent d'une appréciation insoutenable des preuves (art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
Cst.) et de la violation des art. 4
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 4 - Il giudice è tenuto a decidere secondo il diritto e l'equità quando la legge si rimette al suo prudente criterio o fa dipendere la decisione dall'apprezzamento delle circostanze, o da motivi gravi.
, 273
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 273 - 1 I genitori che non sono detentori dell'autorità parentale o della custodia nonché il figlio minorenne hanno reciprocamente il diritto di conservare le relazioni personali indicate dalle circostanze.
1    I genitori che non sono detentori dell'autorità parentale o della custodia nonché il figlio minorenne hanno reciprocamente il diritto di conservare le relazioni personali indicate dalle circostanze.
2    Se l'esercizio o il mancato esercizio delle relazioni personali è pregiudizievole al figlio, oppure altri motivi lo esigono, l'autorità di protezione dei minori può richiamare ai loro doveri i genitori, gli affilianti o il figlio e dare loro istruzioni.
3    Il padre o la madre può esigere che il suo diritto all'esercizio delle relazioni personali sia regolato.
et 274
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 274 - 1 Padre e madre devono astenersi da tutto ciò che alteri i rapporti del figlio con l'altro genitore o intralci il compito dell'educatore.
1    Padre e madre devono astenersi da tutto ciò che alteri i rapporti del figlio con l'altro genitore o intralci il compito dell'educatore.
2    Il diritto alle relazioni personali può essere negato o revocato se pregiudica il bene del figlio, se i genitori se ne sono avvalsi in violazione dei loro doveri o non si sono curati seriamente del figlio, ovvero per altri gravi motivi.
3    Se i genitori hanno acconsentito all'adozione del figlio o se si può prescindere da tale consenso, il diritto alle relazioni personali si estingue appena il figlio sia collocato in vista d'adozione.
CC, en relation avec les art. 307
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 307 - 1 Se il bene del figlio è minacciato e i genitori non vi rimediano o non sono in grado di rimediarvi, l'autorità di protezione dei minori ordina le misure opportune per la protezione del figlio.
1    Se il bene del figlio è minacciato e i genitori non vi rimediano o non sono in grado di rimediarvi, l'autorità di protezione dei minori ordina le misure opportune per la protezione del figlio.
2    L'autorità di protezione dei minori vi è parimenti tenuta riguardo ai figli collocati presso genitori affilianti o viventi altrimenti fuori della comunione domestica dei genitori.
3    L'autorità di protezione dei minori può segnatamente ammonire i genitori, gli affilianti od il figlio, impartire loro istruzioni per la cura, l'educazione o l'istruzione e designare una persona o un ufficio idoneo che abbia diritto di controllo e informazione.
et 308
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 308 - 1 Se le circostanze lo richiedono, l'autorità di protezione dei minori nomina al figlio un curatore, perché consigli ed aiuti i genitori nella cura del figlio.
1    Se le circostanze lo richiedono, l'autorità di protezione dei minori nomina al figlio un curatore, perché consigli ed aiuti i genitori nella cura del figlio.
2    L'autorità di protezione dei minori può conferire al curatore speciali poteri, segnatamente la rappresentanza del figlio per l'accertamento della paternità, per salvaguardarne il diritto al mantenimento o diritti d'altra natura e la vigilanza delle relazioni personali.397
3    L'autorità parentale può essere corrispondentemente limitata.
CC. Elles reprochent à l'autorité cantonale d'avoir réservé à leur père un droit de visite incluant les nuits, sans prendre les précautions sollicitées quant à un examen préalable par le curateur pour un éventuel élargissement du droit de visite.

4.1. Il ressort de l'arrêt entrepris que, dans un rapport d'évaluation sociale du 14 octobre 2019, le SEASP avait préconisé l'instauration d'un droit de visite en faveur du père à organiser, sauf accord contraire des parents, à raison d'un week-end sur deux, du samedi 10h au dimanche 18h (avec présence de la mère ou de la nounou les quatre premiers week-ends), ainsi que la moitié des vacances scolaires par périodes n'excédant pas une semaine. Dans un second rapport établi le 19 mai 2020, le SEASP avait recommandé la mise en oeuvre d'une thérapie familiale et d'un droit de visite progressif, devant s'exercer pendant trois mois à raison d'un week-end sur deux, du samedi au dimanche, avec les nuits en présence de la mère ou seulement en journée (de 10h00 à 18h00) sans la présence de la mère puis, par la suite, à raison d'un week-end sur deux, du samedi 10h00 au dimanche 18h00, ainsi qu'à raison de deux semaines de vacances (non consécutives) en 2020, de cinq semaines (non consécutives) en 2021 et pendant la moitié des vacances scolaires dès 2022. Par la suite et à titre provisionnel, l'autorité de première instance a accordé au père un droit de visite devant s'exercer, sauf accord contraire entre les parents, sur territoire suisse
uniquement en raison de la situation sanitaire et pour éviter tout risque de mise en quarantaine des enfants, à raison d'un week-end sur deux, le samedi de 10h00 à 18h00 et le dimanche de 10h00 à 17h00, ainsi que durant les vacances de Noël 2020, de 10h00 à 18h00 pendant une semaine. Par jugement du 14 avril 2021, elle a prévu que le droit de visite devrait s'exercer, sauf accord contraire entre les parents, un week-end sur deux du samedi 10h00 au dimanche 18h00 et à raison de cinq semaines de vacances, non consécutives, en 2021 et pendant la moitié des vacances scolaires dès 2022.
A la critique des recourantes selon laquelle il aurait été prématuré qu'elles passent les nuits seules auprès de leur père, la cour cantonale a répondu que l'autorité de première instance s'était fondée sur les dernières recommandations émises par le SEASP pour fixer le droit de visite. Par ailleurs, elle a souligné que, dans son rapport complémentaire du 19 mai 2020, ce service avait préconisé un droit de visite progressivement étendu aux nuits, une fois qu'il aurait été exercé à raison de trois mois durant la journée seulement ou avec les nuits, mais en présence de la mère, le but étant que le lien père-filles puisse se créer. Or, depuis lors, près de deux années s'étaient écoulées, les relations personnelles avaient pu se régulariser et les liens se développer, quand bien même la mère reprochait au père de ne pas suffisamment respecter les horaires et le calendrier de visite établis. En 2021, le père avait passé, en sus de ses visites régulières (à sa guise), à tout le moins quatre semaines complètes auprès de ses filles, en compagnie de leur mère, de sorte qu'elles devraient dorénavant se sentir en confiance pour passer du temps seules avec lui. Aucun élément du dossier ne permettait par ailleurs de retenir que les enfants
seraient en danger (physiquement ou émotionnellement) si elles passaient les nuits seules avec leur père, dont les capacités éducatives n'avaient pas été remises en cause par le SEASP. Les juges cantonaux ont encore relevé que les jumelles auraient prochainement 10 ans et qu'elles seraient donc suffisamment autonomes et aptes à s'adapter à un nouvel environnement, sans que la présence de la mère ou de la nounou ne soit indispensable à cette fin. Par conséquent, dans la mesure où les liens entre les parties avaient pu se renforcer depuis que le dernier rapport du SEASP avait été rendu, le droit de visite fixé par le Tribunal à un week-end sur deux, du samedi 10h00 au dimanche 18h00, nuits incluses, et à la moitié des vacances scolaires apparaissait conforme au bien des jumelles, étant rappelé qu'une relation avec les deux parents favorisait le bon développement des enfants.

4.2. En l'espèce, les recourantes invoquent un " faisceau d'indices convergents " vers la crainte d'un non-retour d'enfants et se réfèrent à un " risque sérieux " d'enlèvement. Cela étant, un tel danger n'est nullement rendu crédible et n'est corroboré de manière valable par aucun des éléments invoqués dans le recours, qui sont essentiellement appellatoires. Par ailleurs, il n'est pas établi que l'intimé aurait, par son comportement ou ses propos, donné prise à l'intention qui lui est prêtée. Au demeurant, s'il est vrai que, dans son ordonnance du 11 septembre 2020, l'autorité de première instance avait fixé l'exercice du droit de visite sur le " territoire suisse ", cette mesure était, comme mentionné dans le dispositif de la décision, dictée par une raison sanitaire (Covid-19) et pour pallier tout risque de mise en quarantaine des filles, non par un prétendu risque d'enlèvement. Il n'est pas davantage démontré que les enfants seraient en danger si elles devaient passer des nuits seules chez l'intimé et, à cet égard, les allégations des recourantes - notamment la mention abstraite de " comportements adoptés par [le père] depuis des années " ou de " faisceau d'indices sérieux quant à des comportements douteux " - ne sont pas
suffisantes pour remettre en cause les considérations convaincantes de l'autorité cantonale. Par ailleurs, la situation des parties a déjà fait l'objet de deux rapports du SEASP, dont l'exposé par la cour cantonale ne trahit pas d'éléments inquiétants. Il est par ailleurs relevé que, en 2021, le père a notamment passé quatre semaines entières avec les recourantes en compagnie de leur mère et que ses capacités éducatives ne sont pas mises en cause. A cela s'ajoute que les enfants ne sont pas en bas âge et ne requièrent pas une présence soutenue de leur mère.
Au final, la motivation de l'arrêt ne prête pas le flanc à la critique, dès lors que les recourantes ne démontrent pas que l'autorité cantonale aurait outrepassé le pouvoir d'appréciation dont elle disposait en la matière. La critique doit dès lors être rejetée dans la mesure de sa recevabilité.

5.
Les recourantes se plaignent de la constatation manifestement inexacte des faits sous l'angle de l'arbitraire (art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
Cst.), en rapport avec l'absence de revenus professionnels de leur mère, ainsi que de la violation des art. 4
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 4 - Il giudice è tenuto a decidere secondo il diritto e l'equità quando la legge si rimette al suo prudente criterio o fa dipendere la decisione dall'apprezzamento delle circostanze, o da motivi gravi.
, 276
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 276 - 1 Il mantenimento consiste nella cura, nell'educazione e in prestazioni pecuniarie.327
1    Il mantenimento consiste nella cura, nell'educazione e in prestazioni pecuniarie.327
2    I genitori provvedono in comune, ciascuno nella misura delle sue forze, al debito mantenimento del figlio e assumono in particolare le spese di cura, di educazione, di formazione e delle misure prese a sua tutela.328
3    I genitori sono liberati dall'obbligo di mantenimento nella misura in cui si possa ragionevolmente pretendere che il figlio vi provveda da sé con il provento del suo lavoro o con altri mezzi.
et 285 al. 1
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 285 - 1 Il contributo di mantenimento deve essere commisurato ai bisogni del figlio, alla situazione sociale e alle possibilità dei genitori; si tiene inoltre conto della sostanza e dei redditi del figlio.
1    Il contributo di mantenimento deve essere commisurato ai bisogni del figlio, alla situazione sociale e alle possibilità dei genitori; si tiene inoltre conto della sostanza e dei redditi del figlio.
2    Il contributo di mantenimento serve anche a garantire la cura del figlio da parte dei genitori o di terzi.
3    Il contributo è pagato anticipatamente. Il giudice fissa le scadenze del pagamento.
et 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 2 - 1 Ognuno è tenuto ad agire secondo la buona fede così nell'esercizio dei propri diritti come nell'adempimento dei propri obblighi.
1    Ognuno è tenuto ad agire secondo la buona fede così nell'esercizio dei propri diritti come nell'adempimento dei propri obblighi.
2    Il manifesto abuso del proprio diritto non è protetto dalla legge.
CC, en lien avec les coûts indirects de la contribution d'entretien les concernant.

5.1. Selon l'art. 276
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 276 - 1 Il mantenimento consiste nella cura, nell'educazione e in prestazioni pecuniarie.327
1    Il mantenimento consiste nella cura, nell'educazione e in prestazioni pecuniarie.327
2    I genitori provvedono in comune, ciascuno nella misura delle sue forze, al debito mantenimento del figlio e assumono in particolare le spese di cura, di educazione, di formazione e delle misure prese a sua tutela.328
3    I genitori sono liberati dall'obbligo di mantenimento nella misura in cui si possa ragionevolmente pretendere che il figlio vi provveda da sé con il provento del suo lavoro o con altri mezzi.
CC, l'entretien de l'enfant est assuré par les soins, l'éducation et des prestations pécuniaires (al. 1). Les parents contribuent ensemble, chacun selon ses facultés, à l'entretien convenable de l'enfant et assument en particulier les frais de sa prise en charge, de son éducation, de sa formation et des mesures prises pour le protéger (al. 2). L'art. 285
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 285 - 1 Il contributo di mantenimento deve essere commisurato ai bisogni del figlio, alla situazione sociale e alle possibilità dei genitori; si tiene inoltre conto della sostanza e dei redditi del figlio.
1    Il contributo di mantenimento deve essere commisurato ai bisogni del figlio, alla situazione sociale e alle possibilità dei genitori; si tiene inoltre conto della sostanza e dei redditi del figlio.
2    Il contributo di mantenimento serve anche a garantire la cura del figlio da parte dei genitori o di terzi.
3    Il contributo è pagato anticipatamente. Il giudice fissa le scadenze del pagamento.
CC prévoit quant à lui que la contribution d'entretien doit correspondre aux besoins de l'enfant ainsi qu'à la situation et aux ressources des père et mère, la fortune et les revenus de l'enfant étant pris en compte (al. 1 CC). La contribution d'entretien sert aussi à garantir la prise en charge de l'enfant par les parents et les tiers (art. 285 al. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 285 - 1 Il contributo di mantenimento deve essere commisurato ai bisogni del figlio, alla situazione sociale e alle possibilità dei genitori; si tiene inoltre conto della sostanza e dei redditi del figlio.
1    Il contributo di mantenimento deve essere commisurato ai bisogni del figlio, alla situazione sociale e alle possibilità dei genitori; si tiene inoltre conto della sostanza e dei redditi del figlio.
2    Il contributo di mantenimento serve anche a garantire la cura del figlio da parte dei genitori o di terzi.
3    Il contributo è pagato anticipatamente. Il giudice fissa le scadenze del pagamento.
CC). Aux frais directs générés par l'enfant viennent donc s'ajouter les coûts indirects de sa prise en charge, ce qui implique de garantir économiquement parlant que le parent qui assure la prise en charge puisse subvenir à ses propres besoins tout en s'occupant de l'enfant (ATF 144 III 377 consid. 7.1.1; arrêts 5A 782/2019 du 15 juin 2020 consid. 4.2; 5A 963/2018 du 23 mai 2019 consid. 3.3.1 et les références). La prise en charge de l'enfant ne donne donc droit à une contribution que si elle a lieu à un moment
où le parent pourrait sinon exercer une activité rémunérée. En cas de prise en charge par l'un des parents (ou les deux), ce qui l'empêchera de travailler - du moins à plein temps -, la contribution de prise en charge doit permettre de garantir sa présence aux côtés de l'enfant (ATF 144 III 377 consid. 7.1.3), et non de le rémunérer pour s'occuper de l'enfant (pour davantage de détails, cf. ATF 144 III 377 consid. 7.1 et 7.1.2.2 et les références; arrêt 5A 836/2021 du 29 août 2022 consid. 4.1).
Selon la jurisprudence, on est en droit d'attendre du parent se consacrant à la prise en charge des enfants qu'il (re) commence à travailler ou qu'il étende son taux d'activité lucrative, en principe, à 50 % dès l'entrée du plus jeune enfant à l'école obligatoire, à 80 % à partir du moment où celui-ci débute le degré secondaire, et à 100 % dès la fin de sa seizième année (ATF 147 III 308 consid. 5.2; 144 III 481 consid. 4.7.6). Les lignes directrices établies par la jurisprudence ne sont toutefois pas des règles strictes et leur application dépend du cas concret; le juge du fait en tient compte dans l'exercice de son large pouvoir d'appréciation (art. 4
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 4 - Il giudice è tenuto a decidere secondo il diritto e l'equità quando la legge si rimette al suo prudente criterio o fa dipendere la decisione dall'apprezzamento delle circostanze, o da motivi gravi.
CC; ATF 144 III 481 consid. 4.7.9).
Si les moyens financiers sont limités, la contribution de prise en charge doit être déterminée sur la base du minimum vital du droit des poursuites du parent gardien. Le minimum vital du droit de la famille constitue la limite supérieure de la contribution de prise en charge dès lors que celle-ci vise uniquement à assurer la prise en charge personnelle de l'enfant (ATF 147 III 265 consid. 7.2; 144 III 377 consid. 7.1.4; arrêts 5A 971/2020 du 19 novembre 2021 consid. 7.2.4; 5A 519/2020 du 29 mars 2021 consid. 4.2.3).

5.2. Dans l'arrêt querellé, la juridiction cantonale a relevé que la mère n'exerçait aucune activité lucrative et qu'elle ne disposait d'aucun revenu pour assurer son entretien convenable, qu'elle avait chiffré à près de 7'000 fr. en appel (hors charge de loyer et impôts liés à la perception de pensions alimentaires pour les filles). Elle a toutefois considéré que, sous réserve de la charge fiscale, il n'y avait pas lieu d'examiner la situation financière de la mère, celle-ci n'étant pas déterminante pour l'issue du litige puisqu'il n'était pas contesté que l'intégralité du coût d'entretien des mineures devait être mis à la charge de l'intimé. Pour le surplus, aucune circonstance n'imposait de retenir une contribution de prise en charge dans les pensions alimentaires, puisque l'absence de revenus professionnels de la mère n'était pas liée à la prise en charge des enfants au quotidien, celle-ci étant en grande partie assurée, en dehors des heures d'école, par la ou les nounous vivant au domicile familial. La cour cantonale a au demeurant rappelé que, en tout état de cause, la mère bénéficiait déjà d'une participation partielle à ses frais de subsistance, puisque le loyer du domicile familial était intégralement payé par l'intimé et
que celui-ci avait en outre régulièrement couvert une partie de ses autres charges, telles que les primes d'assurance-maladie.

5.3. Sous l'angle d'un établissement prétendument arbitraire des faits, les recourantes soutiennent que, depuis leur arrivée en Suisse, leur mère ne disposerait de l'aide que d'une seule nounou, qui serait indispensable pour lui apporter du soutien dans leur prise en charge, compte tenu des multiples activités extrascolaires auxquelles elles participeraient, pendant certes les mêmes plages horaires mais pas toujours ensemble. Leur mère aurait également déclaré en audience s'occuper d'elles et faire des activités avec elles, les amener à l'école, les aider à faire leurs devoirs et faire du bénévolat à l'école. Les recourantes soutiennent encore que l'autorité cantonale aurait oublié de retenir que ce serait d'un commun accord avec l'intimé que leur mère n'aurait plus exercé d'activité lucrative en vue de se consacrer entièrement à leur éducation et leurs soins.
Sous l'angle de la violation des autres dispositions légales invoquées, les recourantes font valoir que l'autorité inférieure aurait violé le droit en retenant que l'absence de revenus professionnels de leur mère n'était pas imputable à leur prise en charge en raison de leur scolarisation et de la présence d'une nounou, voire de plusieurs nounous. Selon elles, les circonstances atypiques de la situation d'espèce, à savoir leur âge et le fait qu'elles soient jumelles, l'âge avancé de leur mère (63 ans) et ses perspectives professionnelles objectivement limitées, pour ne pas dire inexistantes, auraient dû être prises en compte par l'autorité cantonale.

5.4. En l'espèce, les recourantes discutent la question de leur prise en charge par une nounou sur la base d'une argumentation largement appellatoire et, partant, d'emblée irrecevable. Ceci posé, dans leur mémoire, les recourantes soulignent la présence régulière d'une personne qu'elles qualifient elles-mêmes de " nounou ", à savoir une nourrice. Elles ne précisent toutefois pas le temps d'intervention de celle-ci à domicile et se limitent à indiquer, sans plus de précisions, qu'elle ne serait pas présente tous les jours, ce qui n'est pas de nature à démontrer une privation de gain de la mère à raison de la nécessité de prise en charge des enfants.
Enfin, en tant que les recourantes invoquent des circonstances atypiques, à savoir notamment l'âge de leur mère et le fait qu'elle aurait convenu avec leur père de renoncer à travailler pour pouvoir s'occuper des enfants, elles perdent de vue que leurs parents n'ont pas contracté de mariage et que la question litigieuse n'est pas celle de l'examen d'une contribution d'entretien due après la séparation des époux ou après la dissolution du mariage de ceux-ci - situation de laquelle pourrait le cas échéant découler une solidarité postnuptiale -, mais qu'il s'agit de savoir si le déficit de la mère est dû à la prise en charge nécessaire des enfants, ce que les recourantes ne parviennent pas à démontrer en l'espèce.

5.5. Les intéressées soutiennent en outre que ce serait à tort que l'autorité inférieure ne serait pas revenue sur les charges de leur mère et procèdent à de nouveaux calculs en vue de la fixation d'une contribution de prise en charge. Cela étant, dans la mesure où il n'est pas démontré que le prétendu déficit de la mère n'est pas causé par la prise en charge des enfants, point n'est besoin de déterminer son montant ni, en particulier, si les charges retenues devraient relever du minimum vital du droit des poursuites ou du minimum vital du droit de la famille. Au demeurant, en tant que les recourantes se plaignent de la charge fiscale arrêtée en faveur de leur mère, sous l'angle d'une omission de la prise en compte des allocations familiales, leur critique est insuffisamment motivée et, partant, irrecevable.
Compte tenu de ce qui précède, les griefs, pour autant que recevables, sont infondés.

6.
En définitive, le recours est rejeté dans la mesure de sa recevabilité. Les frais judiciaires sont mis solidairement à la charge des recourantes, qui succombent (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
1    Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
2    In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie.
3    Le spese inutili sono pagate da chi le causa.
4    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso.
5    Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale.
et 5
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
1    Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
2    In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie.
3    Le spese inutili sono pagate da chi le causa.
4    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso.
5    Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale.
LTF). Il est alloué des dépens à l'intimé, qui n'a pas été invité à se déterminer sur le fond mais qui a conclu au rejet de l'effet suspensif (art. 68 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
1    Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
2    La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia.
3    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali.
4    Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5.
5    Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore.
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
1    Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
2    La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia.
3    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali.
4    Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5.
5    Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore.
et 4
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
1    Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
2    La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia.
3    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali.
4    Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5.
5    Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore.
LTF).

Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.

2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 4'000 fr., sont mis à la charge des recourantes, solidairement entre elles.

3.
Une indemnité de 800 fr., à verser à l'intimé à titre de dépens, est mise à la charge des recourantes, solidairement entre elles.

4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève.

Lausanne, le 14 février 2023

Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse

Le Président : Herrmann

La Greffière : Gudit