Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

6B 254/2016

Sentenza del 12 settembre 2016

Corte di diritto penale

Composizione
Giudici federali Denys, Presidente,
Eusebio, Jametti,
Cancelliere Gadoni.

Partecipanti al procedimento
A.________,
patrocinato dall'avv. Rossano Bervini,
ricorrente,

contro

Ministero pubblico del Cantone Ticino, Palazzo di giustizia, via Pretorio 16, 6901 Lugano,
opponente.

Oggetto
Tentata violenza o minaccia contro le autorità e i funzionari, registrazione clandestina di conversazioni, presunzione di innocenza,

ricorso in materia penale contro la sentenza emanata
il 26 gennaio 2016 dalla Corte di appello e di revisione penale del Cantone Ticino.

Fatti:

A.
Con sentenza del 3 giugno 2014 la Corte delle assise criminali ha riconosciuto A.________ autore colpevole di violenza o minaccia contro le autorità e i funzionari, ripetuta violazione della sfera segreta o privata mediante apparecchi di presa d'immagini, tentata truffa, impedimento di atti dell'autorità e violazione alla legge federale sull'assicurazione per la vecchiaia e per i superstiti (LAVS). L'imputato è stato per contro prosciolto da altre accuse ed è stato condannato alla pena detentiva di 24 mesi, da dedursi il carcere preventivo sofferto, alla multa di fr. 1'000.--, da commutare in una pena detentiva sostitutiva di 10 giorni in caso di mancato pagamento, e al pagamento all'accusatore privato Stato del Cantone Ticino di fr. 17'204.40 a titolo di risarcimento delle spese legali e di fr. 1.-- per riparazione del torto morale. L'esecuzione della pena detentiva è stata sospesa condizionalmente per un periodo di prova di 3 anni.

B.
Adita sia dall'imputato sia dal Procuratore pubblico, con sentenza del 26 gennaio 2016 la Corte di appello e di revisione penale (CARP) ha parzialmente accolto entrambi gli appelli. Ha dichiarato A.________ autore colpevole di tentata violenza o minaccia contro le autorità e i funzionari, registrazione clandestina di conversazioni, contravvenzione alla legge sull'assicurazione contro la disoccupazione (LADI) e impedimento di atti dell'autorità. L'imputato è per contro stato prosciolto dalle imputazioni di sfruttamento di atti sessuali e promovimento della prostituzione, violazione della sfera segreta o privata mediante apparecchi di presa d'immagini relativamente a un capo d'accusa, tentata truffa e violazione alla LAVS. Preso atto del ritiro della relativa querela, la Corte cantonale ha inoltre abbandonato il procedimento penale contro l'imputato riguardo ad un ulteriore capo d'accusa di violazione della sfera segreta o privata mediante apparecchi di presa d'immagini.
La CARP ha condannato l'imputato alla pena detentiva di 21 mesi, da dedursi il carcere preventivo sofferto, alla pena pecuniaria di 5 aliquote giornaliere di fr. 100.-- ciascuna, per complessivi fr. 500.--, alla multa di fr. 500.--, da commutare in una pena detentiva sostitutiva di 5 giorni in caso di mancato pagamento, ed al versamento all'accusatore privato Stato del Cantone Ticino di fr. 13'017.10 a titolo di risarcimento delle spese legali di primo e secondo grado. L'esecuzione della pena detentiva è stata parzialmente sospesa condizionalmente in ragione di 11 mesi per un periodo di prova di 3 anni, mentre quella della pena pecuniaria è stata parzialmente sospesa condizionalmente in ragione di 3 aliquote giornaliere per un periodo di prova di 3 anni.

C.
A.________ impugna questa sentenza con un ricorso in materia penale al Tribunale federale, chiedendo in via principale di essere prosciolto da tutte le imputazioni e di assegnargli un'indennità ai sensi dell'art. 429
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 429 Prétentions - 1 Si le prévenu est acquitté totalement ou en partie ou s'il bénéficie d'une ordonnance de classement, il a droit à:
1    Si le prévenu est acquitté totalement ou en partie ou s'il bénéficie d'une ordonnance de classement, il a droit à:
a  une indemnité fixée conformément au tarif des avocats, pour les dépenses occasionnées par l'exercice raisonnable de ses droits de procédure; les tarifs des avocats n'opèrent aucune distinction entre l'indemnité allouée et les honoraires dus en cas de défense privée;
b  une indemnité pour le dommage économique subi au titre de sa participation obligatoire à la procédure pénale;
c  une réparation du tort moral subi en raison d'une atteinte particulièrement grave à sa personnalité, notamment en cas de privation de liberté.
2    L'autorité pénale examine d'office les prétentions du prévenu. Elle peut enjoindre à celui-ci de les chiffrer et de les justifier.
3    Lorsque le prévenu a chargé un défenseur privé de sa défense, celui-ci a un droit exclusif à l'indemnité prévue à l'al. 1, let. a, sous réserve de règlement de compte avec son client. Le défenseur peut contester la décision fixant l'indemnité en usant des voies de droit autorisées pour attaquer la décision finale.283
CPP di complessivi fr. 1'936'000.--. In via subordinata, chiede che il giudizio di condanna sia annullato e che gli atti siano rinviati alla Corte cantonale per una nuova decisione nel senso dei considerandi. Il ricorrente fa valere la violazione del diritto federale.
Non sono state chieste osservazioni sul ricorso.

Diritto:

1.

1.1. Presentato dall'imputato, che ha partecipato alla procedura dinanzi alla precedente istanza, le cui conclusioni sono state in gran parte disattese (art. 81 cpv. 1 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
e b n. 1 LTF), e diretto contro una decisione finale (art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
LTF) resa in materia penale (art. 78 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
LTF) da un'autorità di ultima istanza cantonale (art. 80 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
LTF), il ricorso in materia penale è tempestivo (art. 100 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
LTF) e sotto i citati aspetti ammissibile.

1.2. Il gravame è pure ammissibile nella misura in cui è diretto contro la decisione incidentale del 28 ottobre 2015, con cui la Presidente della CARP ha respinto la richiesta del ricorrente di rilasciargli un salvacondotto (cfr. art. 93 cpv. 3
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 93 Autres décisions préjudicielles et incidentes - 1 Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
1    Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
a  si elles peuvent causer un préjudice irréparable, ou
b  si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse.
2    En matière d'entraide pénale internationale et en matière d'asile, les décisions préjudicielles et incidentes ne peuvent pas faire l'objet d'un recours.88 Le recours contre les décisions relatives à la détention extraditionnelle ou à la saisie d'objets et de valeurs est réservé si les conditions de l'al. 1 sont remplies.
3    Si le recours n'est pas recevable en vertu des al. 1 et 2 ou qu'il n'a pas été utilisé, les décisions préjudicielles et incidentes peuvent être attaquées par un recours contre la décision finale dans la mesure où elles influent sur le contenu de celle-ci.
LTF).

2.

2.1. Il ricorrente, che risiede in Italia, critica la mancata concessione da parte della CARP di un salvacondotto per partecipare al dibattimento di appello.

2.2. Secondo l'art. 204
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 93 Autres décisions préjudicielles et incidentes - 1 Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
1    Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
a  si elles peuvent causer un préjudice irréparable, ou
b  si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse.
2    En matière d'entraide pénale internationale et en matière d'asile, les décisions préjudicielles et incidentes ne peuvent pas faire l'objet d'un recours.88 Le recours contre les décisions relatives à la détention extraditionnelle ou à la saisie d'objets et de valeurs est réservé si les conditions de l'al. 1 sont remplies.
3    Si le recours n'est pas recevable en vertu des al. 1 et 2 ou qu'il n'a pas été utilisé, les décisions préjudicielles et incidentes peuvent être attaquées par un recours contre la décision finale dans la mesure où elles influent sur le contenu de celle-ci.
CP, se occorre citare persone che si trovano all'estero, il pubblico ministero o chi dirige il procedimento in giudizio può concedere loro un salvacondotto (cpv. 1). Chi ha ottenuto un salvacondotto non può essere arrestato né essere sottoposto ad altre misure restrittive della libertà in Svizzera per reati o condanne risalenti a un'epoca antecedente la sua partenza (cpv. 2).
I beneficiari di un salvacondotto ai sensi dell'art. 204
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 204 Sauf-conduit - 1 Si les personnes citées à comparaître se trouvent à l'étranger, le ministère public ou la direction de la procédure du tribunal peut leur accorder un sauf-conduit.
1    Si les personnes citées à comparaître se trouvent à l'étranger, le ministère public ou la direction de la procédure du tribunal peut leur accorder un sauf-conduit.
2    Une personne qui bénéficie d'un sauf-conduit ne peut être arrêtée en Suisse en raison d'infractions commises ou de condamnations prononcées avant son séjour, ni y être soumise à d'autres mesures entraînant une privation de liberté.
3    L'octroi du sauf-conduit peut être assorti de conditions. Dans ce cas, l'autorité avertit le bénéficiaire que toute violation des conditions liées au sauf-conduit entraîne son invalidation.
CPP possono essere imputati, testimoni o persone chiamate a fornire informazioni (DTF 141 IV 390 consid. 2.1 pag. 393). Il salvacondotto serve l'interesse dell'imperativo di celerità e il principio della verità materiale, permettendo di ottenere dichiarazioni da persone la cui comparizione potrebbe necessitare l'avvio di una procedura di assistenza giudiziaria internazionale dall'esito incerto (cfr. NIKLAUS SCHMID, Schweizerische Strafprozessordnung, Praxiskommentar, 2aed., 2013, n. 1 all'art. 204; ULRICH WEDER, in: Kommentar zur Schweizerischen Strafprozessordnung, 2aed., 2014, n. 3 all'art. 204). Nell'ambito della decisione sulla concessione del salvacondotto, l'autorità competente deve tuttavia ponderare queste esigenze con quelle del principio della legalità, segnatamente con l'obbligo di procedere esercitando l'azione penale (cfr. JONAS WEBER, in: Basler Kommentar, Schweizerische Strafprozessordnung, 2aed., 2014, n. 1 all'art. 204).

2.3. In concreto, la Corte cantonale, rinviando ai contenuti della decisione presidenziale del 28 ottobre 2015, ha rilevato che il ricorrente era stato più volte interrogato riguardo alle imputazioni rivoltegli negli atti di accusa e gli era stato prospettato il materiale probatorio raccolto dagli inquirenti, su cui aveva potuto ampiamente esprimersi. Ha altresì considerato che le prove agli atti erano sufficienti per emanare il giudizio d'appello e ch'egli non aveva minimamente sostanziato la necessità della sua presenza al dibattimento di secondo grado. Sulla base di questi motivi, la CARP ha quindi respinto la domanda di rilascio di un salvacondotto. In questa sede, il ricorrente non si confronta con gli esposti argomenti e non li contesta pertanto con una motivazione conforme alle esigenze dell'art. 42 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
LTF (cfr., su queste esigenze, DTF 134 II 244 consid. 2.1; 133 II 249 consid. 1.4). Adduce semplicemente che presenziando al dibattimento avrebbe corso il rischio di essere nuovamente arrestato. Sostiene che la richiesta di rilascio di un salvacondotto per partecipare al dibattimento ed esercitare i suoi diritti di difesa non necessiterebbe di motivazione, giacché deriverebbe dal suo diritto di essere sentito. Con tali
generiche argomentazioni il ricorrente non si confronta tuttavia con determinati fatti che dovrebbero ancora essere chiariti e non sostanzia quindi prevalenti interessi legati all'accertamento della verità materiale e alla celerità del procedimento penale, che avrebbero giustificato il rilascio di un salvacondotto. Disattende altresì che ha partecipato personalmente al processo dinanzi al tribunale di primo grado, dove ha potuto fare valere efficacemente i suoi diritti di difesa. Nelle esposte circostanze, non rende quindi seriamente verosimile che la Corte cantonale avrebbe abusato del proprio potere di apprezzamento respingendo la sua istanza.

2.4. Il ricorrente lamenta poi il fatto che la CARP, avendo proceduto in contumacia in sede di appello, non lo avrebbe avvertito della possibilità di presentare istanza di un nuovo giudizio giusta l'art. 368 cpv. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 368 Demande de nouveau jugement - 1 Si le jugement rendu par défaut peut être notifié personnellement au condamné, celui-ci doit être informé sur son droit de demander un nouveau jugement au tribunal dans les dix jours, par écrit ou oralement.
1    Si le jugement rendu par défaut peut être notifié personnellement au condamné, celui-ci doit être informé sur son droit de demander un nouveau jugement au tribunal dans les dix jours, par écrit ou oralement.
2    Dans sa demande, le condamné expose brièvement les raisons qui l'ont empêché de participer aux débats.
3    Le tribunal rejette la demande lorsque le condamné, dûment cité, fait défaut aux débats sans excuse valable.
CPP.
La procedura contumaciale (art. 366
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 366 Conditions - 1 Si le prévenu, dûment cité, ne comparaît pas aux débats de première instance, le tribunal fixe de nouveaux débats et cite à nouveau le prévenu ou le fait amener. Il recueille les preuves dont l'administration ne souffre aucun délai.
1    Si le prévenu, dûment cité, ne comparaît pas aux débats de première instance, le tribunal fixe de nouveaux débats et cite à nouveau le prévenu ou le fait amener. Il recueille les preuves dont l'administration ne souffre aucun délai.
2    Si le prévenu ne se présente pas aux nouveaux débats ou ne peut y être amené, ils peuvent être conduits en son absence. Le tribunal peut aussi suspendre la procédure.
3    Si le prévenu s'est lui-même mis dans l'incapacité de participer aux débats ou s'il refuse d'être amené de l'établissement de détention aux débats, le tribunal peut engager aussitôt la procédure par défaut.
4    La procédure par défaut ne peut être engagée qu'aux conditions suivantes:
a  le prévenu a eu suffisamment l'occasion de s'exprimer auparavant sur les faits qui lui sont reprochés;
b  les preuves réunies permettent de rendre un jugement en son absence.
segg. CPP) si riferisce innanzitutto al dibattimento di primo grado (cfr. THOMAS MAURER, in: Basler Kommentar, Schweizerische Strafprozessordnung, 2aed., 2014, n. 18 all'art. 366). In concreto, la procedura d'appello è tuttavia stata avviata sia dal ricorrente sia dal Ministero pubblico. La questione di sapere se, nel caso in esame, la norma invocata si applichi anche in sede di appello non deve comunque essere approfondita. Il ricorrente disattende infatti ch'egli, pur essendo stato regolarmente citato, non è comparso ingiustificatamente al dibattimento unicamente per evitare un'eventuale ulteriore carcerazione. Ciò non comporta un'impossibilità soggettiva tale da potere scusare la sua mancata comparizione al dibattimento d'appello (cfr. art. 368 cpv. 3
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 368 Demande de nouveau jugement - 1 Si le jugement rendu par défaut peut être notifié personnellement au condamné, celui-ci doit être informé sur son droit de demander un nouveau jugement au tribunal dans les dix jours, par écrit ou oralement.
1    Si le jugement rendu par défaut peut être notifié personnellement au condamné, celui-ci doit être informé sur son droit de demander un nouveau jugement au tribunal dans les dix jours, par écrit ou oralement.
2    Dans sa demande, le condamné expose brièvement les raisons qui l'ont empêché de participer aux débats.
3    Le tribunal rejette la demande lorsque le condamné, dûment cité, fait défaut aux débats sans excuse valable.
CPP; DTF 127 I 213 consid. 3a e 4).

3.

3.1. Il ricorrente ribadisce la sua richiesta di celebrazione del dibattimento in videoconferenza.

3.2. La Corte cantonale ha rilevato che l'istanza era motivata con le stesse ragioni di quella volta al rilascio di un salvacondotto e l'ha quindi respinta per gli stessi motivi. Al riguardo, il ricorrente si limita ad invocare il suo diritto di partecipare personalmente al dibattimento, rimproverando ai giudici cantonali di avere applicato in modo troppo rigoroso l'art. 71
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 71 Enregistrements audio et vidéo - 1 Les enregistrements audio et vidéo dans le bâtiment du tribunal de même que les enregistrements d'actes de procédure à l'extérieur du bâtiment ne sont pas autorisés.
1    Les enregistrements audio et vidéo dans le bâtiment du tribunal de même que les enregistrements d'actes de procédure à l'extérieur du bâtiment ne sont pas autorisés.
2    Les personnes qui contreviennent à l'al. 1 sont passibles d'une amende d'ordre selon l'art. 64, al. 1. Les enregistrements non autorisés peuvent être confisqués.
CPP.
Questa norma rientra, nella sistematica della legge, nelle disposizioni sulla pubblicità delle udienze dinanzi ai tribunali (art. 69
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 69 - 1 Alors même qu'aucune personne déterminée n'est punissable, le juge prononce la confiscation des objets qui ont servi ou devaient servir à commettre une infraction ou qui sont le produit d'une infraction, si ces objets compromettent la sécurité des personnes, la morale ou l'ordre public.
1    Alors même qu'aucune personne déterminée n'est punissable, le juge prononce la confiscation des objets qui ont servi ou devaient servir à commettre une infraction ou qui sont le produit d'une infraction, si ces objets compromettent la sécurité des personnes, la morale ou l'ordre public.
2    Le juge peut ordonner que les objets confisqués soient mis hors d'usage ou détruits.
-72
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 72 - Le juge prononce la confiscation de toutes les valeurs patrimoniales sur lesquelles une organisation criminelle ou terroriste exerce un pouvoir de disposition. Les valeurs appartenant à une personne qui a participé ou apporté son soutien à une telle organisation (art. 260ter) sont présumées soumises, jusqu'à preuve du contraire, au pouvoir de disposition de l'organisation.
CP) e prevede in particolare che non sono permesse riprese visive e sonore all'interno dell'edificio del tribunale, nonché riprese di atti procedurali eseguiti in altro luogo.
In concreto, il diniego della videoconferenza non è tuttavia stato adottato dai giudici cantonali per limitare la cronaca giudiziaria e non tange quindi la libertà d'opinione e d'informazione e la libertà dei media. Respingendo l'istanza, la CARP ha per contro sostanzialmente ritenuto che il ricorrente poteva partecipare al dibattimento d'appello. Premesso che l'interessato non fa valere la violazione di una specifica norma procedurale che imporrebbe in un caso come quello in esame una videoconferenza (cfr., per esempio, l'art. 144
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 144 Audition par vidéoconférence - 1 Le ministère public ou le tribunal compétent peut ordonner une audition par vidéoconférence si la personne à entendre est dans l'impossibilité de comparaître personnellement ou ne peut comparaître qu'au prix de démarches disproportionnées.
1    Le ministère public ou le tribunal compétent peut ordonner une audition par vidéoconférence si la personne à entendre est dans l'impossibilité de comparaître personnellement ou ne peut comparaître qu'au prix de démarches disproportionnées.
2    L'audition est enregistrée sur un support audiovisuel.78
CPP), la censura sollevata in questa sede esula dall'oggetto del litigio e si rivela di conseguenza inammissibile. Così come formulata, la richiesta di celebrare il dibattimento in videoconferenza mira ad eludere la portata del diniego del salvacondotto.

4.

4.1. Il ricorrente critica pure la reiezione da parte della CARP della richiesta, formulata in via subordinata, di registrare il dibattimento. Richiama al riguardo l'art. 76 cpv. 4 CCP, secondo cui chi dirige il procedimento può disporre, informandone previamente i presenti, che la verbalizzazione degli atti procedurali avvenga non soltanto per scritto, bensì anche, in tutto o in parte, mediante supporti sonori o visivi.

4.2. Egli si limita tuttavia a mettere genericamente in dubbio l'affidabilità dei verbali in quanto tali, adducendo che si tratterebbe di riassunti scritti di atti procedurali. Sostiene inoltre che le verbalizzazioni tenderebbero a "migliorare" le dichiarazioni sotto il profilo lessicale e potrebbero prestarsi ad equivoci. Con simili argomentazioni il ricorrente solleva tuttavia solo dubbi teorici, senza fare valere inesattezze o manchevolezze dei verbali del procedimento d'appello. Poiché non rende verosimile alcun pregiudizio concreto legato alla verbalizzazione agli atti, la questione della mancata registrazione di imprecisate dichiarazioni su un supporto sonoro riveste nella fattispecie una portata prettamente teorica e non deve essere esaminata oltre (cfr. DTF 131 I 153 consid. 1.2).

5.

5.1. Il ricorrente sostiene che la Corte cantonale avrebbe dovuto estromettere dagli atti i verbali d'interrogatorio di B.________, di C.________ e di D.________, siccome raccolti in violazione dell'art. 147
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159.
1    Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159.
2    Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée.
3    Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière.
4    Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente.
CPP.

5.2. Secondo l'art. 147 cpv. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159.
1    Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159.
2    Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée.
3    Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière.
4    Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente.
CPP, le parti hanno il diritto di presenziare all'assunzione delle prove da parte del pubblico ministero e del giudice, come pure di porre domande agli interrogati. Il cpv. 3 della disposizione prevede che la parte o il suo patrocinatore può esigere che l'assunzione delle prove sia ripetuta qualora essa stessa, se si tratta di una parte senza patrocinio, o altrimenti il suo patrocinatore siano stati impediti di partecipare per motivi cogenti. Si può rinunciare a ripetere l'assunzione delle prove se essa dovesse comportare oneri sproporzionati e se si può tenere conto in altro modo del diritto della parte di essere sentita, segnatamente del suo diritto di porre domande. Giusta il cpv. 4 della norma, le prove raccolte in violazione della stessa non possono essere utilizzate a carico della parte che non era presente.
La garanzia dell'art. 6 n
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159.
1    Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159.
2    Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée.
3    Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière.
4    Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente.
. 3 lett. d CEDU conferisce all'imputato, tra l'altro, il diritto di interrogare o fare interrogare i testimoni a carico, concretizzando quindi gli art. 29 cpv. 2 e
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
32 cpv. 2 Cost. Una dichiarazione testimoniale a carico dell'imputato è di principio utilizzabile soltanto quand'egli durante il procedimento penale abbia avuto almeno un'adeguata e sufficiente possibilità di metterla in dubbio e di porre domande complementari. L'imputato deve essere nella condizione di esaminare la credibilità di una deposizione e di metterne in discussione il valore probatorio in contraddittorio. Ciò può avvenire nel momento in cui il testimone a carico rilascia le sue dichiarazioni oppure in una fase successiva del procedimento. La partecipazione dell'imputato può in particolare essere determinante per valutare la credibilità delle deposizioni del testimone quando questi si esprime su fatti ai quali hanno partecipato entrambi (cfr. sentenza 6B 510/2013 del 3 marzo 2014 consid. 1.3.2 e rinvii).
Secondo la giurisprudenza, la mancata possibilità d'interrogare un testimone a carico non viola la citata garanzia quando questi rifiuta legittimamente di deporre, quando rimane irreperibile nonostante l'avvio di adeguate ricerche, quando è incapace di testimoniare durevolmente o per un lungo periodo, oppure in caso di decesso. L'utilizzabilità di dichiarazioni a carico presuppone tuttavia che l'imputato abbia potuto prendere posizione sulle stesse in modo sufficiente, che le deposizioni siano state valutate accuratamente e che non siano l'unico fondamento del giudizio di colpevolezza. Occorre inoltre che la circostanza per la quale l'imputato non ha potuto esercitare (tempestivamente) i suoi diritti non sia imputabile alla responsabilità dell'autorità (DTF 131 I 476 consid. 2.2 e 2.3.4 e rinvii).

5.3. Riguardo ai verbali d'interrogatorio di C.________, la Corte cantonale ha accertato ch'egli è stato sentito dagli inquirenti in tre occasioni: il 19 settembre 2013, il 22 novembre 2013 e il 27 novembre 2013. Ha rilevato che la prima audizione non è stata programmata ed è consistita in sostanza nella denuncia al Ministero pubblico dei fatti del 5 agosto 2013, costitutivi dell'imputazione di tentata violenza o minaccia contro le autorità e i funzionari. Ha quindi ritenuto che in tali condizioni fosse difficile organizzare quell'audizione alla presenza dell'imputato e del suo patrocinatore. I giudici cantonali hanno constatato che comunque né l'imputato personalmente né i suoi patrocinatori hanno mai chiesto che l'audizione di C.________ fosse ripetuta. Hanno altresì rilevato che alle successive deposizioni del 22 novembre e del 27 novembre 2013 ha in ogni caso partecipato il precedente patrocinatore del ricorrente, che al termine di entrambi i verbali ha espressamente dichiarato di non avere domande da porre al teste. La CARP ha quindi concluso che il diritto al contraddittorio dell'imputato è stato garantito nei confronti di C.________, sicché i suoi verbali erano utilizzabili.
In questa sede il ricorrente ammette l'utilizzabilità dei verbali del 22 novembre e del 27 novembre 2013, ma contesta quella del verbale del 19 settembre 2013. Non rende tuttavia seriamente verosimile che nel corso delle due successive audizioni non sarebbe stato possibile interrogare il teste anche su circostanze relative alla prima audizione. Né sostiene che gli sarebbe stata negata la possibilità di eventualmente eseguire un nuovo interrogatorio su tali aspetti in una fase successiva. In simili condizioni, non risulta quindi che il ricorrente abbia subito una limitazione del suo diritto di partecipare all'interrogatorio di C.________.

5.4. Per quanto concerne il verbale di B.________, la CARP ha accertato che questi è stato sentito una sola volta il 1° ottobre 2013 ed è deceduto il 20 ottobre successivo. La Corte cantonale ha rilevato che l'audizione è avvenuta su sua richiesta spontanea e non a seguito di una formale citazione del Ministero pubblico. Ha ritenuto che, benché non raccolte in contraddittorio, le sue dichiarazioni erano utilizzabili, siccome le stesse concordavano totalmente con quelle di C.________ e l'imputato aveva avuto modo di esprimersi ampiamente al riguardo. La precedente istanza ha inoltre accertato che l'imputato stesso non aveva dato una versione divergente da quelle fornite da B.________ e C.________ sullo svolgimento dell'incontro del 5 agosto 2013 (ad eccezione della descrizione dello stato d'animo di B.________ alla visione del filmato mostratogli dall'imputato).
Il ricorrente si limita ad addurre che l'audizione in realtà sarebbe stata previamente concordata con il Ministero pubblico, il quale non avrebbe intenzionalmente voluto permettere all'imputato di presenziare all'interrogatorio. Ritiene inoltre irrilevante il fatto che la sua versione sullo svolgimento dell'incontro del 5 agosto 2013 non diverga sostanzialmente da quella fornita da B.________ e da C.________. Il ricorrente disattende tuttavia che B.________ è deceduto poche settimane dopo la sua unica audizione, che non ha quindi potuto essere ripetuta nel seguito della procedura, senza che di ciò siano responsabili le autorità penali. Non si tratta inoltre della sola prova su cui si fonda il giudizio di colpevolezza. La Corte cantonale ha in effetti accertato i fatti relativi all'incontro del 5 agosto 2013, oltre che sulla deposizione di B.________, sugli interrogatori di C.________, di E.________, di F.________ e dell'imputato, dall'esito sostanzialmente concordante. Le dichiarazioni di B.________ sono poi state vagliate in modo accurato dalla CARP, che in particolare le ha confrontate sia con quelle di C.________, corrispondenti, sia con quelle dell'imputato medesimo. Questi ha inoltre potuto esprimersi ampiamente in merito nel
corso del procedimento penale. In tali circostanze, la Corte cantonale non ha pertanto violato il diritto ritenendo utilizzabile la deposizione di B.________, nonostante fosse stata raccolta senza la partecipazione dell'imputato.

5.5. Infine, il verbale di D.________ non è stato utilizzato dalla CARP quale mezzo di prova. La censura relativa alla sua mancata estromissione dagli atti del procedimento penale è quindi priva di oggetto in questa sede e non deve essere esaminata oltre.

6.

6.1. Il ricorrente critica la reiezione delle istanze probatorie presentate dal suo patrocinatore al dibattimento d'appello.

6.2. La CARP ha respinto le prove procedendo ad un apprezzamento anticipato della loro irrilevanza, ritenendo ch'esse vertevano ad acclarare fatti già esaurientemente accertabili sulla base del materiale probatorio agli atti.

6.3. Al riguardo, il ricorrente si limita a ribadire genericamente la prospettata audizione di G.________, D.________ e H.________, nonché la richiesta di una copia certificata conforme dell'intervista rilasciata da B.________ il 13 ottobre 2013 alla Radiotelevisione Svizzera (RSI). Non fa tuttavia valere una violazione del suo diritto di essere sentito con una motivazione conforme alle esigenze poste dagli art. 42 cpv. 2 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
106 cpv. 2 LTF. Disattende in particolare che la garanzia del diritto di essere sentito non impedisce all'autorità cantonale di procedere a un apprezzamento anticipato delle prove richieste e di rinunciare ad assumerle, se è convinta che non possono condurla a modificare il suo giudizio. Nell'ambito di questa valutazione, le spetta un vasto margine di apprezzamento e il Tribunale federale interviene solo in caso di arbitrio (DTF 141 I 60 consid. 3.3; 136 I 229 consid. 5.3 e rinvii). Pertanto, sarebbe spettato al ricorrente confrontarsi con i relativi considerandi del giudizio impugnato, dimostrando perché le conclusioni dei giudici cantonali, fondate su una valutazione degli elementi agli atti, sarebbero manifestamente insostenibili. Egli omette in particolare di considerare che la CARP ha fondato gli
accertamenti relativi alla reazione di B.________ all'incontro del 5 agosto 2013 sulle dichiarazioni di quest'ultimo e su quelle concordanti di C.________. Il ricorrente non vi si confronta e non ne censura l'arbitrio, sicché non rende nemmeno minimamente ravvisabile che le prove offerte sarebbero state rilevanti per l'esito del giudizio.

7.

7.1. Da pag. 20 a pag. 27 del gravame, il ricorrente si esprime sui singoli reati oggetto di condanna. Al riguardo, si limita tuttavia ad esporre il proprio punto di vista, presentando argomentazioni appellatorie, con le quali non sostanzia né l'arbitrio nell'accertamento dei fatti e nella valutazione delle prove né una violazione del diritto federale da parte della CARP (cfr. art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
LTF).

7.2. In particolare, laddove sostiene di non avere mai mirato a ricattare o a minacciare B.________ allo scopo di ottenere il rilascio di una licenza edilizia per esercitare il suo postribolo, il ricorrente disattende che ciò che l'autore sapeva, voleva o ha preso in considerazione sono questioni di fatto (DTF 130 IV 58 consid. 8.5 e rinvii), che vincolano di principio il Tribunale federale tranne quando i fatti sono stati accertati in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto (cfr. art. 105
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF). Gli sarebbe quindi spettato confrontarsi con gli accertamenti e le valutazioni contenute nella sentenza impugnata, spiegando con una motivazione conforme alle esigenze dell'art. 106 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF per quali motivi sarebbero manifestamente insostenibili o in chiaro contrasto con gli atti.

7.3. Sull'imputazione di registrazione clandestina di conversazioni, il ricorrente adduce semplicemente di essersi scusato con l'accusatore privato e relativizza il contenuto della registrazione. Non nega tuttavia che gli atti incriminati realizzano gli estremi dell'art. 179ter
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 179ter - Quiconque, sans le consentement des autres interlocuteurs, enregistre sur un porteur de son une conversation non publique à laquelle il prend part,
CP, norma di cui non fa valere la violazione.

7.4. Per quanto concerne la contravvenzione ai sensi dell'art. 106 cpv. 1
SR 837.0 Loi fédérale du 25 juin 1982 sur l'assurance-chômage obligatoire et l'indemnité en cas d'insolvabilité (Loi sur l'assurance-chômage, LACI) - Loi sur l'assurance-chômage
LACI Art. 106 Contraventions - Celui qui, violant son obligation de renseigner, aura donné sciemment des renseignements faux ou incomplets ou se sera refusé à renseigner,
LADI, il ricorrente si limita ad addurre come non sarebbe stato provato con documenti contabili che le sue dichiarazioni in merito al suo salario lordo fossero inveritiere. Non si confronta tuttavia con gli accertamenti della CARP, in particolare con il fatto che il preteso stipendio lordo di fr. 16'500.--, risultante da "fogli di salario" nemmeno firmati, era contraddetto in modo del tutto credibile dall'amministratore unico della società.

7.5. Quanto al reato di impedimenti di atti dell'autorità (art. 286
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 286 - Quiconque empêche une autorité, un membre d'une autorité ou un fonctionnaire de faire un acte entrant dans ses fonctions est puni d'une peine pécuniaire de 30 jours-amende au plus.422
CP), il ricorrente adduce di non avere opposto alcuna resistenza fisica e di essersi limitato a contestare verbalmente la liceità dell'intervento della polizia. Con questa generica argomentazione si scosta però dai fatti accertati dalla Corte cantonale, senza dimostrarne l'arbitrio. In modo vincolante per il Tribunale federale (art. 105 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF), la CARP ha infatti stabilito sulla base dei rapporti, delle registrazioni e degli interrogatori degli agenti di polizia, che il ricorrente ha intralciato anche fisicamente il loro operato, tant'è che ha dovuto essere ammanettato. La precedente istanza ha altresì accertato ch'egli aveva pure esortato le prostitute a disobbedire agli ordini della polizia.

8.

8.1. Il ricorrente fa inoltre valere una violazione della presunzione d'innocenza (cfr. ricorso, pag. 6-8).

8.2. La presunzione d'innocenza (art. 32 cpv. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
1    Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
2    Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense.
3    Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés.
Cost., art. 10
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 10 Présomption d'innocence et appréciation des preuves - 1 Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
1    Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
2    Le tribunal apprécie librement les preuves recueillies selon l'intime conviction qu'il retire de l'ensemble de la procédure.
3    Lorsque subsistent des doutes insurmontables quant aux éléments factuels justifiant une condamnation, le tribunal se fonde sur l'état de fait le plus favorable au prévenu.
CPP) e il principio "in dubio pro reo", che ne è il corollario, concernono sia la ripartizione dell'onere della prova sia la relativa valutazione. In quanto regole sull'onere probatorio, tali garanzie impongono alla pubblica accusa di provare la colpevolezza dell'imputato e non a questi di dimostrare la sua innocenza. Riferite alla valutazione delle prove, esse implicano che il giudice penale non può dichiararsi convinto dell'esistenza di una fattispecie più sfavorevole all'imputato quando, secondo una valutazione oggettiva del materiale probatorio, sussistono dubbi che i fatti si siano verificati proprio in quel modo. La massima non impone che l'amministrazione delle prove conduca a una certezza assoluta di colpevolezza. Semplici dubbi astratti e teorici non sono sufficienti, poiché sempre possibili, né una certezza assoluta può essere pretesa: il principio è disatteso solo quando il giudice penale avrebbe dovuto nutrire, dopo un'analisi globale ed oggettiva delle prove, rilevanti ed insopprimibili dubbi sulla colpevolezza dell'imputato (DTF 127 I 38 consid. 2a e rinvii). Nell'ambito della valutazione delle prove nella procedura dinanzi al Tribunale federale, il
principio "in dubio pro reo" non assume una portata che travalica quella del divieto dell'arbitrio (DTF 138 V 74 consid. 7).

8.3. Nel gravame, il ricorrente non rende minimamente verosimile la violazione di tali garanzie. Non spiega infatti puntualmente su quali aspetti le autorità penali avrebbero dato per acquisita la sua colpevolezza, imponendogli di dimostrare la sua innocenza. Né pretende che la Corte cantonale lo avrebbe condannato sulla base di una valutazione manifestamente insostenibile e pertanto arbitraria delle prove. Piuttosto, lamenta il fatto che nell'ambito della commisurazione della pena la CARP gli ha rimproverato di non potersi avvalere di "una buona collaborazione con gli inquirenti", di non avere preso "coscienza degli illeciti commessi"e di avere dimostrato una "preoccupante irriducibilità". Così formulata, la censura esula però dal campo di applicazione dell'invocata garanzia e si rivela pertanto inammissibile.
In ogni caso, nell'ambito della commisurazione della pena, la Corte cantonale ha rettamente tenuto conto degli elementi riguardanti la personalità dell'autore, in cui rientrano, oltre alle sue condizioni personali ed alla sua vita anteriore, anche il suo comportamento dopo i fatti incriminati e durante il procedimento penale (cfr. art. 47 cpv. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 47 - 1 Le juge fixe la peine d'après la culpabilité de l'auteur. Il prend en considération les antécédents et la situation personnelle de ce dernier ainsi que l'effet de la peine sur son avenir.
1    Le juge fixe la peine d'après la culpabilité de l'auteur. Il prend en considération les antécédents et la situation personnelle de ce dernier ainsi que l'effet de la peine sur son avenir.
2    La culpabilité est déterminée par la gravité de la lésion ou de la mise en danger du bien juridique concerné, par le caractère répréhensible de l'acte, par les motivations et les buts de l'auteur et par la mesure dans laquelle celui-ci aurait pu éviter la mise en danger ou la lésion, compte tenu de sa situation personnelle et des circonstances extérieures.
CP; DTF 141 IV 61 consid. 6.1.1 e rinvii). Al riguardo, può pure entrare in considerazione un'eventuale (mancata) presa di coscienza da parte dell'imputato del carattere riprensibile dei suoi atti (cfr. sentenza 6B 866/2010 del 19 luglio 2011 consid. 3.1 e 3.2, in: JdT 2011 I 381 segg.).

9.
Ne segue che il ricorso deve essere respinto nella misura della sua ammissibilità. Le spese seguono la soccombenza e sono quindi poste a carico del ricorrente (art. 66 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
LTF).

Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:

1.
Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è respinto.

2.
Le spese giudiziarie di fr. 4'000.-- sono poste a carico del ricorrente.

3.
Comunicazione al patrocinatore del ricorrente, al Ministero pubblico e alla Corte di appello e di revisione penale del Cantone Ticino.

Losanna, 12 settembre 2016

In nome della Corte di diritto penale
del Tribunale federale svizzero

Il Presidente: Denys

Il Cancelliere: Gadoni