Bundesstrafgericht

Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal

Geschäftsnummer: BB.2018.183

Verfügung vom 9. November 2018 Beschwerdekammer

Besetzung

Bundesstrafrichter Stephan Blättler, Einzelrichter

Gerichtsschreiberin Inga Leonova

Parteien

A., Fürsprecher, Beschwerdeführer

gegen

Obergericht des Kantons Aargau, Strafgericht, 1. Kammer, Beschwerdegegner

Gegenstand

Entschädigung der amtlichen Verteidigung (Art. 135 Abs. 3
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 135 Indemnisation du défenseur d'office - 1 Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
1    Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
2    Le ministère public ou le tribunal qui statue au fond fixe l'indemnité à la fin de la procédure. Si le mandat d'office se prolonge sur une longue durée ou s'il n'est pas raisonnable d'attendre la fin de la procédure pour une autre raison, des avances dont le montant est arrêté par la direction de la procédure sont versées au défenseur d'office.69
3    Le défenseur d'office peut contester la décision fixant l'indemnité en usant du moyen de droit permettant d'attaquer la décision finale.70
4    Lorsque le prévenu est condamné à supporter les frais de procédure, il est tenu de rembourser l'indemnité à la Confédération ou au canton dès que sa situation financière le permet.71
5    La prétention de la Confédération ou du canton se prescrit par dix ans à compter du jour où la décision est entrée en force.
StPO)

Sachverhalt:

A. Mit Urteil vom 17. Januar 2018 verurteilte das Bezirksgericht Baden (nachfolgend „BG Baden“) B., amtlich verteidigt durch Fürsprecher A., wegen eventualvorsätzlicher Tötung und grober Verletzung der Verkehrsregeln zu einer Freiheitsstrafe von fünf Jahren und sechs Monaten (Verfahrensakten, rosa Dossier, pag. 1 ff.).

B. Rechtsanwalt B. setzte das BG Baden mit Schreiben vom 2. April 2018 über seine Mandatierung seitens B. in Kenntnis und ersuchte um die Entlassung des bisherigen amtlichen Verteidigers aus dem Amt (Verfahrensakten, gelbes Dossier, pag. 171). Dieses Schreiben wurde den Parteien und Fürsprecher A. mit Verfügung vom 5. April 2018 zur Kenntnis gebracht, wobei darin angemerkt wurde, dass über den Antrag auf Entlassung des amtlichen Verteidigers zu einem späteren Zeitpunkt entschieden werde (Verfahrensakten, gelbes Dossier, pag. 173 f.). Mit Präsidialverfügung vom 8. Mai 2018 wies das BG Baden den Antrag auf Entlassung des amtlichen Verteidigers aus dem Amt ab (Verfahrensakten, gelbes Dossier, pag. 220 ff.).

C. Das schriftlich begründete Urteil vom 17. Januar 2018 wurde dem amtlichen Verteidiger von B. am 7. Mai 2018 zugestellt (Verfahrensakten, gelbes Dossier, pag. 219). Fürsprecher A. reichte am 14. Mai 2018 beim Obergericht des Kantons Aargau (nachfolgend „OGer AG“) eine begründete Berufungserklärung ein. Darin ersuchte er um Freispruch vom Vorwurf der eventualvorsätzlichen Tötung und um eine Verurteilung wegen fahrlässiger Tötung sowie grober Verletzung der Verkehrsregeln (Verfahrensakten, rosa Dossier, pag. 40 ff.).

D. Am 14. Mai 2018 ersuchte RA C. beim BG Baden um die umgehende Sistierung der amtlichen Verteidigung durch Fürsprecher A. Zur Begründung wurde ausgeführt, B. habe RA C. als seinen einzigen Verteidiger bestimmt und diesen beauftragt, ihn im Berufungsverfahren umfassend zu vertreten (Verfahrensakten, rosa Dossier, pag. 102). Das Gesuch von RA C. um Sistierung der amtlichen Verteidigung überwies das BG Baden am 16. Mai 2018 zuständigkeitshalber an das OGer AG (Verfahrensakten, rosa Dossier, pag. 100 f.).

E. Am 22. Mai 2018 ersuchte RA C. beim OGer AG um unverzüglichen Widerruf der amtlichen Verteidigung und fügte an, dass er dem OGer AG während der laufenden Frist im Namen seines Mandanten eine Berufungserklärung zukommen lassen werde (Verfahrensakten, rosa Dossier, pag. 105 f.). Am 28. Mai 2018 reichte RA C. im Namen von B. eine begründete Berufungserklärung ein und ersuchte um vollumfänglichen Freispruch (Verfahrensakten, rosa Dossier, pag. 113 ff.).

F. Mit Verfügung vom 29. Mai 2018 stellte die 1. Strafkammer des OGer AG (nachfolgend „Strafkammer“) fest, dass B. im Berufungsverfahren durch RA C. vertreten werde und entliess Fürsprecher A. aus dem Amt des amtlichen Verteidigers (Verfahrensakten, rosa Dossier, pag. 124 ff.).

G. Mit Urteil vom 27. September 2018 erklärte die Strafkammer B. der fahrlässigen Tötung und der groben Verletzung der Verkehrsregeln durch Missachtung eines Signals für schuldig und verurteilte ihn zu einer bedingten Freiheitsstrafe von 18 Monaten, bei einer Probezeit von zwei Jahren (act. 1.1, S. 35). Die vom Kanton Aargau an Fürsprecher A. zu entrichtende Entschädigung für die amtliche Verteidigung für das Berufungsverfahren kürzte die Strafkammer in zeitlicher Hinsicht und setzte es auf Fr. 2‘000.-- (inkl. Auslagen und Mehrwertsteuer) fest (act. 1.1, S. 32 ff.).

H. Gegen den Entschädigungsentscheid der Strafkammer erhob Fürsprecher A. am 23. Oktober 2018 bei der Beschwerdekammer des Bundesstrafgerichts Beschwerde. Er beantragt, er sei für das Verfahren vor der Strafkammer im Umfang von Fr. 5‘142.80 zu entschädigen, eventualiter sei die Sache zur Neufestlegung der Entschädigung an die Strafkammer zurückzuweisen (act. 1).

I. Mit Schreiben vom 26. Oktober 2018 verzichtete die Strafkammer auf die Einreichung einer begründeten Beschwerdeantwort und reichte die Verfahrensakten ein (act. 3).

Auf die Ausführungen des Beschwerdeführers und die eingereichten Akten wird, soweit erforderlich, in den folgenden rechtlichen Erwägungen Bezug genommen.

Der Einzelrichter zieht in Erwägung:

1.

1.1 Gegen den Entscheid, mit welchem das Berufungsgericht eines Kantons die Entschädigung der amtlichen Verteidigung für deren Bemühungen im kantonalen Verfahren festsetzt, kann diese bei der Beschwerdekammer des Bundesstrafgerichts Beschwerde führen (Art. 135 Abs. 3 lit. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 135 Indemnisation du défenseur d'office - 1 Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
1    Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
2    Le ministère public ou le tribunal qui statue au fond fixe l'indemnité à la fin de la procédure. Si le mandat d'office se prolonge sur une longue durée ou s'il n'est pas raisonnable d'attendre la fin de la procédure pour une autre raison, des avances dont le montant est arrêté par la direction de la procédure sont versées au défenseur d'office.69
3    Le défenseur d'office peut contester la décision fixant l'indemnité en usant du moyen de droit permettant d'attaquer la décision finale.70
4    Lorsque le prévenu est condamné à supporter les frais de procédure, il est tenu de rembourser l'indemnité à la Confédération ou au canton dès que sa situation financière le permet.71
5    La prétention de la Confédération ou du canton se prescrit par dix ans à compter du jour où la décision est entrée en force.
StPO i.V.m. Art. 37 Abs. 1
SR 173.71 Loi fédérale du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales de la Confédération (Loi sur l'organisation des autorités pénales, LOAP) - Loi sur l'organisation des autorités pénales
LOAP Art. 37 Compétences - 1 Les cours des plaintes statuent sur les affaires dont le CPP14 attribue la compétence à l'autorité de recours ou au Tribunal pénal fédéral.
1    Les cours des plaintes statuent sur les affaires dont le CPP14 attribue la compétence à l'autorité de recours ou au Tribunal pénal fédéral.
2    Elles statuent en outre:
a  sur les recours en matière d'entraide pénale internationale, conformément aux actes législatifs suivants:
a1  loi du 20 mars 1981 sur l'entraide pénale internationale15,
a2  loi fédérale du 21 décembre 1995 relative à la coopération avec les tribunaux internationaux chargés de poursuivre les violations graves du droit international humanitaire16,
a3  loi fédérale du 22 juin 2001 sur la coopération avec la Cour pénale internationale17,
a4  loi fédérale du 3 octobre 1975 relative au traité conclu avec les États-Unis d'Amérique sur l'entraide judiciaire en matière pénale18;
b  sur les plaintes qui lui sont soumises en vertu de la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif19;
c  sur les recours contre les décisions du Tribunal administratif fédéral qui portent sur les rapports de travail de ses juges et de son personnel et sur ceux des collaborateurs des secrétariats permanents des commissions fédérales d'estimation;
d  sur les conflits de compétence entre les juridictions militaire et civile;
e  sur les différends qui lui sont soumis en vertu de la loi fédérale du 21 mars 1997 instituant des mesures visant au maintien de la sûreté intérieure21;
f  sur les différends qui lui sont soumis en vertu de la loi fédérale du 7 octobre 1994 sur les Offices centraux de police criminelle de la Confédération22;
g  sur les conflits de compétence qui lui sont soumis en vertu de la loi fédérale du 29 septembre 2017 sur les jeux d'argent24.
StBOG). Voraussetzung zur Beschwerdeerhebung auf Seiten der amtlichen Verteidigung ist ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung der angefochtenen Verfügung (Art. 382 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 382 Qualité pour recourir des autres parties - 1 Toute partie qui a un intérêt juridiquement protégé à l'annulation ou à la modification d'une décision a qualité pour recourir contre celle-ci.
1    Toute partie qui a un intérêt juridiquement protégé à l'annulation ou à la modification d'une décision a qualité pour recourir contre celle-ci.
2    La partie plaignante ne peut pas interjeter recours sur la question de la peine ou de la mesure prononcée.
3    Si le prévenu, le condamné ou la partie plaignante décèdent, leurs proches au sens de l'art. 110, al. 1, CP268 peuvent, dans l'ordre de succession, interjeter recours ou poursuivre la procédure à condition que leurs intérêts juridiquement protégés aient été lésés.
StPO). Die Beschwerde ist innert zehn Tagen schriftlich und begründet einzureichen (Art. 396 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 396 Forme et délai - 1 Le recours contre les décisions notifiées par écrit ou oralement est motivé et adressé par écrit, dans le délai de dix jours, à l'autorité de recours.
1    Le recours contre les décisions notifiées par écrit ou oralement est motivé et adressé par écrit, dans le délai de dix jours, à l'autorité de recours.
2    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié n'est soumis à aucun délai.
StPO). Mit ihr gerügt werden können gemäss Art. 393 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 393 Recevabilité et motifs de recours - 1 Le recours est recevable:
1    Le recours est recevable:
a  contre les décisions et les actes de procédure de la police, du ministère public et des autorités pénales compétentes en matière de contraventions;
b  contre les ordonnances, les décisions et les actes de procédure des tribunaux de première instance, sauf contre ceux de la direction de la procédure;
c  contre les décisions du tribunal des mesures de contrainte, pour autant que le présent code ne les qualifie pas de définitives.
2    Le recours peut être formé pour les motifs suivants:
a  violation du droit, y compris l'excès et l'abus du pouvoir d'appréciation, le déni de justice et le retard injustifié;
b  constatation incomplète ou erronée des faits;
c  inopportunité.
StPO Rechtsverletzungen, einschliesslich Überschreitung und Missbrauch des Ermessens, Rechtsverweigerung und Rechtsverzögerung (lit. a), die unvollständige oder unrichtige Feststellung des Sachverhalts (lit. b) sowie die Unangemessenheit (lit. c).

1.2 Der Beschwerdeführer rügt die vom Beschwerdegegner vorgenommene Kürzung des in der Kostennote vom 14. Mai 2018 geltend gemachten Aufwandes auf Fr. 2‘000.-- (act. 1). Als damaliger amtlicher Verteidiger von B. ist der Beschwerdeführer durch den angefochtenen Entschädigungsentscheid in dem Sinne beschwert, als dass dadurch ein Teil der von ihm geltend gemachten Entschädigung für seine im Verfahren vor der Strafkammer geleisteten Bemühungen verweigert wurde (vgl. hierzu BGE 143 IV 40 E. 3.6 und Urteil des Bundesgerichts 6B_45/2012 vom 7. Mai 2012 E. 1.2 m.w.H.). Die übrigen Eintretensvoraussetzungen geben zu keinen Bemerkungen Anlass, weshalb auf die frist- und formgerecht erhobene Beschwerde einzutreten ist.

2.

2.1 Ist die Beschwerdeinstanz ein Kollegialgericht, so beurteilt deren Verfahrensleitung die Beschwerde allein, wenn diese die wirtschaftlichen Nebenfolgen eines Entscheides bei einem strittigen Betrag von nicht mehr als Fr. 5'000.-- zum Gegenstand hat (Art. 395 lit. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 395 Autorité de recours collégiale - Si l'autorité de recours est un tribunal collégial, sa direction de la procédure statue seule sur le recours:
a  lorsqu'il porte exclusivement sur des contraventions;
b  lorsqu'il porte sur les conséquences économiques accessoires d'une décision et que le montant litigieux n'excède pas 5000 francs.
StPO). Zu den wirtschaftlichen Nebenfolgen im Sinne dieser Bestimmung zählt auch die Entschädigung der amtlichen Verteidigung (Schmid/Jositsch, Handbuch des schweizerischen Strafprozessrechts, 3. Aufl. 2017, N. 1521).

2.2 Von dem in der Kostennote vom 14. Mai 2018 geltend gemachten Aufwand von insgesamt Fr. 5‘142.80 (Verfahrensakten, rosa Dossier, pag. 52 ff.), sprach der Beschwerdegegner dem Beschwerdeführer eine Entschädigung von Fr. 2‘000.-- zu (act. 1.1, S. 32 ff.). Nachdem der vorliegend Streitwert die gesetzliche Grenze von Fr. 5'000.-- nicht erreicht (vgl. Beschluss des Bundesstrafgerichts BB.2017.125, BB.2017.210 vom 15. März 2018 E. 3.3; Verfügung des Bundesstrafgerichts BB.2016.38 vom 9. Februar 2017 E. 2.2), ist die Beschwerde durch den Einzelrichter zu behandeln.

3.

3.1 Die Entschädigung der amtlichen Verteidigung richtet sich – unabhängig vom Ausgang des Verfahrens – nach dem notwendigen Aufwand und wird im Einzelnen durch den Anwaltstarif des Bundes oder des Kantons, in dem das Strafverfahren durchgeführt wurde, bestimmt (Art. 135 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 135 Indemnisation du défenseur d'office - 1 Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
1    Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
2    Le ministère public ou le tribunal qui statue au fond fixe l'indemnité à la fin de la procédure. Si le mandat d'office se prolonge sur une longue durée ou s'il n'est pas raisonnable d'attendre la fin de la procédure pour une autre raison, des avances dont le montant est arrêté par la direction de la procédure sont versées au défenseur d'office.69
3    Le défenseur d'office peut contester la décision fixant l'indemnité en usant du moyen de droit permettant d'attaquer la décision finale.70
4    Lorsque le prévenu est condamné à supporter les frais de procédure, il est tenu de rembourser l'indemnité à la Confédération ou au canton dès que sa situation financière le permet.71
5    La prétention de la Confédération ou du canton se prescrit par dix ans à compter du jour où la décision est entrée en force.
StPO, Art. 29 Abs. 3
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV).

3.2 Für den Kanton Aargau gilt das Dekret vom 10. November 1987 über die Entschädigung der Anwälte des Kantons Aargau (Anwaltstarif, AnwT/AG; SAR 291.150). In Strafsachen bemisst sich die Entschädigung für die amtliche Verteidigung nach dem angemessenen Zeitaufwand des Anwaltes (§ 9 Abs. 1 AnwT/AG). Bei der amtlichen Verteidigung beträgt der Stundenansatz in der Regel Fr. 220.-- und kann in einfachen Fällen bis auf Fr. 180.-- reduziert werden; Auslagen und Mehrwertsteuer werden separat entschädigt (§ 9 Abs. 2bis i.V.m. § 9 Abs. 3 AnwT/AG).

3.3 Nach der verfassungsrechtlichen Minimalgarantie von Art. 29 Abs. 3
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV umfasst der Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand nicht alles, was für die Wahrnehmung der Interessen des Mandanten von Bedeutung ist. Ein verfassungsrechtlicher Anspruch besteht vielmehr einzig, soweit es zur Wahrung der Rechte notwendig ist. Der Begriff der Notwendigkeit bestimmt nicht nur den qualitativen Anspruch (die Bestellung eines Rechtsbeistands), sondern auch den quantitativen (sprich den Umfang der Vergütung). Entschädigungspflichtig sind jene Aufwendungen, die in einem kausalen Zusammenhang mit der Wahrung der Rechte im Verfahren stehen und notwendig und verhältnismässig sind. Nur in diesem Umfang lässt es sich rechtfertigen, die Kosten der Staatskasse oder gegebenenfalls dem Prozessgegner aufzuerlegen. Allerdings muss das Honorar so festgesetzt werden, dass der unentgeltlichen Rechtsvertretung ein Handlungsspielraum verbleibt und das Mandat wirksam ausgeübt werden kann (vgl. BGE 141 I 124 E. 3.1; Urteile des Bundesgerichts 1B_96/2011 vom 6. Juni 2011 E. 2.2; 6B_856/2009 vom 9. November 2009 E. 4.2; 6B_130/2007 vom 11. Oktober 2007 E. 3.2.5).

4.

4.1 Der Beschwerdegegner kürzte den vom Beschwerdeführer geltend gemachten Aufwand im Wesentlichen mit der Begründung, die Berufungserklärung vom 14. Mai 2018 sei mit dem von B. frei gewählten Verteidiger nicht koordiniert worden und sprach ihm eine Entschädigung für die Aufwendungen bis und mit 2. April bzw. 10. April 2018 zu, mithin bis zu jenem Zeitpunkt, zu dem der Beschwerdeführer vom erbetenen Verteidiger bzw. von der Verfügung des BG Baden vom 5. April 2018 Kenntnis erlangte. Die mit dem frei gewählten Verteidiger nicht koordinierte Begründung der Berufungserklärung sei weder zur Wahrung der Interessen des Beschuldigten notwendig noch von diesem autorisiert worden (act.1.1, S. 32 ff.).

4.2 Der Beschwerdeführer bringt dagegen vor, die Stossrichtung, namentlich das Plädieren auf Freispruch vom Vorwurf der eventualvorsätzlichen Tötung und Verurteilung wegen der fahrlässigen Tötung sei mit dem Beschuldigten unmittelbar nach der mündlichen Eröffnung des erstinstanzlichen Urteils abgesprochen worden. Der Beschwerdeführer habe im Gerichtssaal mehrmals betont, dass die durch den Gutachter des Forensischen Instituts Zürich (nachfolgend „FOR“) gemachten Aussagen zu hinterfragen seien und die Meinung eines eigenständigen Sachverständiger einzuholen sei. Seine diesbezüglichen Beweisanträge seien jedoch abgewiesen worden. Die Vorbereitungsarbeiten zur Einholung des Privatgutachtens seien zwischen 26. Februar und 17. März 2018 erfolgt. Mit Brief vom 19. Februar 2018 habe der Beschwerdeführer dem Beschuldigten das Einlegen der Berufung mitgeteilt und das Vorgehen gleichentags telefonisch nochmals durchgegangen. Am 2. April 2018 habe der erbetene Verteidiger lediglich um eine Besprechung des Verfahrensstandes gebeten und diese habe am 8. Mai 2018 telefonisch stattgefunden. Die von RA C. am 8. Mai 2018 geäusserte, indes nicht begründete Strategie, im Berufungsverfahren einen vollständigen Freispruch zu beantragen, habe der Beschwerdeführer aufgrund des FOR-Gutachtens und des von ihm eingeholten Privatgutachtens für eine nicht haltbare Verteidigungstaktik erachtet. RA C. habe sich auf keine Diskussion einlassen wollen und habe vom Beschwerdeführer verlangt, vom Einreichen einer eigenständigen Berufung abzusehen. Der Beschwerdeführer sei deshalb davon ausgegangen, dass der erbetene Verteidiger die Rechte des Beschuldigten in ungenügender Weise wahrzunehmen beabsichtige und habe sich verpflichtet gesehen, die von ihm zusammengetragenen Argumente in seiner Berufungserklärung (inkl. Privatgutachten) einzubringen. Seine ausformulierte Berufung (inkl. Privatgutachten) habe er RA C. am 23. Mai 2018 zukommen lassen (act. 1, S. 3 ff.).

5.

5.1 Art. 130
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 130 Défense obligatoire - Le prévenu doit avoir un défenseur dans les cas suivants:
a  la détention provisoire, y compris la durée de l'arrestation provisoire, a excédé dix jours;
b  il encourt une peine privative de liberté de plus d'un an, une mesure entraînant une privation de liberté ou une expulsion;
c  en raison de son état physique ou psychique ou pour d'autres motifs, il ne peut pas suffisamment défendre ses intérêts dans la procédure et ses représentants légaux ne sont pas en mesure de le faire;
d  le ministère public intervient personnellement devant le tribunal de première instance ou la juridiction d'appel;
e  une procédure simplifiée (art. 358 à 362) est mise en oeuvre.
StPO regelt, wann eine beschuldigte Person notwendigerweise verteidigt werden muss. Liegt ein Fall notwendiger Verteidigung im Sinne von Art. 130
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 130 Défense obligatoire - Le prévenu doit avoir un défenseur dans les cas suivants:
a  la détention provisoire, y compris la durée de l'arrestation provisoire, a excédé dix jours;
b  il encourt une peine privative de liberté de plus d'un an, une mesure entraînant une privation de liberté ou une expulsion;
c  en raison de son état physique ou psychique ou pour d'autres motifs, il ne peut pas suffisamment défendre ses intérêts dans la procédure et ses représentants légaux ne sont pas en mesure de le faire;
d  le ministère public intervient personnellement devant le tribunal de première instance ou la juridiction d'appel;
e  une procédure simplifiée (art. 358 à 362) est mise en oeuvre.
StPO vor, so achtet die Verfahrensleitung darauf, dass unverzüglich eine Verteidigung bestellt wird (Art. 131 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 131 Mise en oeuvre de la défense obligatoire - 1 En cas de défense obligatoire, la direction de la procédure pourvoit à ce que le prévenu soit assisté aussitôt d'un défenseur.
1    En cas de défense obligatoire, la direction de la procédure pourvoit à ce que le prévenu soit assisté aussitôt d'un défenseur.
2    Si les conditions requises pour la défense obligatoire sont remplies lors de l'ouverture de la procédure préliminaire, la défense doit être mise en oeuvre avant la première audition exécutée par le ministère public ou, en son nom, par la police.65
3    Les preuves administrées avant qu'un défenseur ait été désigné, alors même que la nécessité d'une défense aurait dû être reconnue, ne sont exploitables qu'à condition que le prévenu renonce à en répéter l'administration.
StPO). Die Verfahrensleitung ordnet gemäss Art. 132 Abs. 1 lit. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 132 Défense d'office - 1 La direction de la procédure ordonne une défense d'office:
1    La direction de la procédure ordonne une défense d'office:
a  en cas de défense obligatoire:
a1  si le prévenu, malgré l'invitation de la direction de la procédure, ne désigne pas de défenseur privé,
a2  si le mandat est retiré au défenseur privé ou que celui-ci a décliné le mandat et que le prévenu n'a pas désigné un nouveau défenseur dans le délai imparti;
b  si le prévenu ne dispose pas des moyens nécessaires et que l'assistance d'un défenseur est justifiée pour sauvegarder ses intérêts.
2    La défense d'office aux fins de protéger les intérêts du prévenu se justifie notamment lorsque l'affaire n'est pas de peu de gravité et qu'elle présente, sur le plan des faits ou du droit, des difficultés que le prévenu seul ne pourrait pas surmonter.
3    En tout état de cause, une affaire n'est pas de peu de gravité lorsque le prévenu est passible d'une peine privative de liberté de plus de quatre mois ou d'une peine pécuniaire de plus de 120 jours-amende.66
StPO eine amtliche Verteidigung an, wenn bei notwendiger Verteidigung die beschuldigte Person trotz Aufforderung der Verfahrensleitung keine Wahlverteidigung bestimmt (Ziff. 1) oder wenn der Wahlverteidigung das Mandat entzogen wurde oder sie es niedergelegt hat und die beschuldigte Person nicht innert Frist eine neue Wahlverteidigung bestimmt (Ziff. 2). Die amtliche Verteidigung wird von der im jeweiligen Verfahrensstadium zuständigen Verfahrensleitung bestellt (Art. 133 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 133 Désignation du défenseur d'office - 1 Le défenseur d'office est désigné par la direction de la procédure compétente au stade considéré.
1    Le défenseur d'office est désigné par la direction de la procédure compétente au stade considéré.
1bis    La Confédération et les cantons peuvent déléguer le choix du défenseur d'office à une autre autorité ou à un tiers.67
2    Le choix du défenseur d'office tient compte des aptitudes de celui-ci et, dans la mesure du possible, des souhaits du prévenu.68
StPO).

5.2 Gemäss Art. 134 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 134 Révocation et remplacement du défenseur d'office - 1 Si le motif à l'origine de la défense d'office disparaît, la direction de la procédure révoque le mandat du défenseur désigné.
1    Si le motif à l'origine de la défense d'office disparaît, la direction de la procédure révoque le mandat du défenseur désigné.
2    Si la relation de confiance entre le prévenu et le défenseur d'office est gravement perturbée ou si une défense efficace n'est plus assurée pour d'autres raisons, la direction de la procédure confie la défense d'office à une autre personne.
StPO hat die Verfahrensleitung das Mandat der amtlichen Verteidigung zu widerrufen, sobald dafür kein Grund mehr besteht. Einen solchen Widerrufsgrund stellt unter anderem die Bestellung eines Wahlverteidigers dar. Auch einer amtlich verteidigten Person steht es frei, zusätzlich eine private Verteidigung zu beauftragen. Zwar ist die gleichzeitige Verteidigung durch einen amtlichen und einen Wahlverteidiger nicht ausgeschlossen. Jedoch entfällt in der Regel das Erfordernis der amtlichen Verteidigung und das Gericht hat diese unter Aufforderung zur Einreichung der Honorarnote zu entlassen. Ausnahmen von diesem Grundsatz sind allenfalls denkbar, wenn sich die beschuldigte Person in rechtsmissbräuchlicher Art und Weise auf ihre Verteidigung beruft (vgl. Urteile des Bundesgerichts 1B_59/2018 vom 31. Mai 2018 E. 2.4; 1B_289/2012 vom 28. Juni 2012 E. 2.3.2; 6B_294/2008 vom 1. September 2008 E. 8.5; Lieber, in: Kommentar zur Schweizerischen Strafprozessordnung, Donatsch/Hansjakob/Lieber [Hrsg.], 2. Aufl. 2014, Art. 127 N. 6a; Ruckstuhl, Basler Kommentar, 2. Aufl. 2014, Art. 134
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 134 Révocation et remplacement du défenseur d'office - 1 Si le motif à l'origine de la défense d'office disparaît, la direction de la procédure révoque le mandat du défenseur désigné.
1    Si le motif à l'origine de la défense d'office disparaît, la direction de la procédure révoque le mandat du défenseur désigné.
2    Si la relation de confiance entre le prévenu et le défenseur d'office est gravement perturbée ou si une défense efficace n'est plus assurée pour d'autres raisons, la direction de la procédure confie la défense d'office à une autre personne.
StPO N. 2).

5.3 Der Beschwerdeführer wurde am 26. Mai 2015 als amtlicher Verteidiger des Beschuldigten gestützt auf Art. 132 Abs. 1 lit. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 132 Défense d'office - 1 La direction de la procédure ordonne une défense d'office:
1    La direction de la procédure ordonne une défense d'office:
a  en cas de défense obligatoire:
a1  si le prévenu, malgré l'invitation de la direction de la procédure, ne désigne pas de défenseur privé,
a2  si le mandat est retiré au défenseur privé ou que celui-ci a décliné le mandat et que le prévenu n'a pas désigné un nouveau défenseur dans le délai imparti;
b  si le prévenu ne dispose pas des moyens nécessaires et que l'assistance d'un défenseur est justifiée pour sauvegarder ses intérêts.
2    La défense d'office aux fins de protéger les intérêts du prévenu se justifie notamment lorsque l'affaire n'est pas de peu de gravité et qu'elle présente, sur le plan des faits ou du droit, des difficultés que le prévenu seul ne pourrait pas surmonter.
3    En tout état de cause, une affaire n'est pas de peu de gravité lorsque le prévenu est passible d'une peine privative de liberté de plus de quatre mois ou d'une peine pécuniaire de plus de 120 jours-amende.66
i.V.m. Art. 130 lit. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 130 Défense obligatoire - Le prévenu doit avoir un défenseur dans les cas suivants:
a  la détention provisoire, y compris la durée de l'arrestation provisoire, a excédé dix jours;
b  il encourt une peine privative de liberté de plus d'un an, une mesure entraînant une privation de liberté ou une expulsion;
c  en raison de son état physique ou psychique ou pour d'autres motifs, il ne peut pas suffisamment défendre ses intérêts dans la procédure et ses représentants légaux ne sont pas en mesure de le faire;
d  le ministère public intervient personnellement devant le tribunal de première instance ou la juridiction d'appel;
e  une procédure simplifiée (art. 358 à 362) est mise en oeuvre.
StPO bestellt (Verfahrensakten, Ordner 1/1, Lasche 3, pag. 9 f.). Mit Schreiben vom 2. April 2018 setzte RA C. das BG Baden unter Vorlage der unterzeichneten Vollmacht über seine Mandatierung in Kenntnis und ersuchte um die Entlassung des Beschwerdeführers aus seinem Amt (Verfahrensakten, gelbes Dossier, pag. 171). Mit diesem Schreiben brachte der erbetene Verteidiger den Willen des Beschuldigten, lediglich von einem Rechtsanwalt verteidigt zu werden, klar zum Ausdruck. Somit bestand für die Verfahrensleitung ab diesem Zeitpunkt grundsätzlich kein Grund, die amtliche Verteidigung aufrechtzuerhalten. Das BG Baden hat den diesbezüglichen Entscheid jedoch mit Verfügung vom 5. April 2018 auf einen späteren Zeitpunkt verschoben (Verfahrensakten, gelbes Dossier, pag. 173 f.) und wies die beantragte Entlassung des Beschwerdeführers aus dem Amt am 8. Mai 2018 ab (Verfahrensakten, gelbes Dossier, pag. 220 ff.). Zur Begründung wurde ausgeführt, der Beschuldigte verfüge über keine grosse finanzielle Rücklage und es sei zu verhindern, dass im Anschluss an die Entlassung des amtlichen Verteidigers um die Einsetzung des erbetenen Verteidigers als amtlicher Verteidiger ersucht werde. Dies käme einem Wechsel der amtlichen Verteidigung gleich, ohne dass die diesbezüglichen Voraussetzungen gegeben seien. Zudem merkte das BG Baden an, dass dem Beschuldigten gerade während der laufenden, nicht erstreckbaren Frist zur Erklärung der Berufung, ein Anwalt zur Verfügung stehen müsse (Verfahrensakten, gelbes Dossier, pag. 222 f.). Diese Überlegungen, welche im Übrigen der bundesstrafgerichtlichen Rechtsprechung entsprechen (TPF 2007 18; Verfügung des Bundesstrafgericht SN.2015.1 vom 12. Februar 2015), sind nicht zu bemängeln. Unter den damaligen Umständen war es – zumindest während der laufenden Frist zur Berufungserklärung – geboten, die Entlassung des Beschwerdeführers aus seinem Amt zu verweigern. Dadurch war die Wahrung der Rechte des Beschuldigten bis zum Ende des erstinstanzlichen Verfahrens sichergestellt.

5.4 Der Beschwerdeführer wurde erst am 29. Mai 2018, mithin einen Tag nach Ablauf der Frist zur Erklärung der Berufung, aus seinem Amt entlassen. Somit lag bis zum 29. Mai 2018 eine Mehrheit von Rechtsvertretern vor. Aus den vorliegenden Akten geht nicht hervor, dass der Beschuldigte von sich aus oder auf Aufforderung seitens des BG Baden oder des Beschwerdegegners hin einen Hauptvertreter bezeichnet hätte, welcher allein zu Vertretungshandlungen vor Strafbehörden befugt gewesen wäre (vgl. Art. 127 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 127 - 1 Le prévenu, la partie plaignante et les autres participants à la procédure peuvent se faire assister d'un conseil juridique pour défendre leurs intérêts.
1    Le prévenu, la partie plaignante et les autres participants à la procédure peuvent se faire assister d'un conseil juridique pour défendre leurs intérêts.
2    Une partie peut se faire assister de plusieurs conseils juridiques pour autant que la procédure n'en soit pas retardée de manière indue. En pareil cas, elle désigne parmi eux un représentant principal qui est habilité à accomplir les actes de représentation devant les autorités pénales et dont l'adresse est désignée comme unique domicile de notification.
3    Dans les limites de la loi et des règles de sa profession, un conseil juridique peut défendre les intérêts de plusieurs participants à la procédure dans la même procédure.
4    Les parties peuvent choisir pour conseil juridique toute personne digne de confiance, jouissant de la capacité civile et ayant une bonne réputation; la législation sur les avocats est réservée.
5    La défense des prévenus est réservée aux avocats qui, en vertu de la loi du 23 juin 2000 sur les avocats63, sont habilités à représenter les parties devant les tribunaux; les dispositions contraires du droit cantonal sur la représentation dans le cadre de procédures portant sur des contraventions sont réservées.
StPO). Soweit ersichtlich, hat auch weder die erste Instanz noch der Beschwerdegegner einen der beiden Verteidiger als Hauptvertreter des Beschuldigten bezeichnet, obschon sich dies in einer solchen Situation aufgedrängt hatte (vgl. Lieber, a.a.O., Art. 127 N. 8 f.). Nachdem der Beschwerdeführer in der Verfügung vom 8. und 16. Mai 2018 von den kantonalen Gerichten als amtlicher Verteidiger des Beschuldigten beibehalten und als solcher bezeichnet wurde, durfte und musste der Beschwerdeführer bis zur Entlassung aus dem Amt die Interessen des Beschuldigten wahrnehmen, wofür er zu entschädigen ist.

5.5 Der Vollständigkeit halber sei erwähnt, dass das Vorgehen des Beschwerdeführers auf die Wahrung der Interessen des Beschuldigten ausgerichtet war. Wie der Beschwerdeführer zutreffend ausführt, stützt sich die Begründung des angefochtenen Entscheids unter anderem auf das vom Beschwerdeführer eingeholte und mit der Berufungserklärung vom 14. Mai 2018 ins Recht gelegte Privatgutachten. Dies insbesondere hinsichtlich der Beurteilung der Frage, ob der Beschuldigte die Tötung fahrlässig oder eventualvorsätzlich begangen hatte (act.1.1, S. 10, 14 f., 18 ff.). Der Beschwerdegegner kam insbesondere gestützt auf die im Privatgutachten erwähnten tieferen Anfahrts- und Kollisionsgeschwindigkeiten sowie der tieferen Rotlichtphase zum Schluss, der Beschuldigte habe fahrlässig gehandelt (act. 1.1, S. 20 f.). Die diesbezüglichen Überlegungen hat der Beschwerdeführer in seiner Berufungserklärung vom 14. Mai 2018 ausführlich dargelegt und mit dem von ihm eingeholten Privatgutachten untermauert. Den Aussagen des Beschwerdeführers zufolge habe er die Verteidigungsstrategie im Anschluss an das erstinstanzliche Urteil und am 19. Februar 2018 mit dem Beschuldigten besprochen. Hinzu kommt, dass die Entlassung des Beschwerdeführers aus seinem Amt erst nach Ablauf der zur Einreichung der Berufungserklärung laufenden Frist erfolgte und bis zu diesem Zeitpunkt kein Hauptvertreter des Beschuldigten bezeichnet wurde. Dass der Beschwerdeführer sich unter diesen Umständen verpflichtet sah, eine Berufungserklärung samt des Privatgutachtens einzureichen und dies nicht dem erbetenen Verteidiger zu überlassen, ist nachvollziehbar. Damit war die Einreichung der Berufungserklärung vom 14. Mai 2018 grundsätzlich im Interesse des Beschuldigten und sein grundrechtlicher Anspruch auf sachkundige, engagierte und effektive Wahrnehmung seiner Parteiinteressen wurde ausreichend gewahrt (vgl. BGE 138 IV 161 E. 2.4 S. 164 m.H.).

5.6 Nachdem der Widerruf der amtlichen Verteidigung erst am 29. Mai 2018 erfolgte, steht dem Beschwerdeführer für die bis zu diesem Zeitpunkt erbrachten Bemühungen grundsätzlich eine Entschädigung zu. Indem der Beschwerdegegner die Leistungen des Beschwerdeführers lediglich bis zum 2. bzw. 10. April 2018 entschädigte, verletzte er Bundesrecht. Der Beschwerdegegner als Sachgericht ist am besten in der Lage, die Angemessenheit der anwaltlichen Bemühungen zu beurteilen, wobei ihm ein erheblicher Ermessensspielraum zusteht (vgl. BGE 141 I 124 E. 3.2 m.w.H.; Beschluss des Bundesstrafgerichts BB.2014.1 vom 11. April 2014 E. 3.5 m.w.H.). Aus diesem Grund ist die Sache an den Beschwerdegegner zur neuen Entscheidung zurückzuweisen.

6. Nach dem Gesagten ist die vorliegende Beschwerde gutzuheissen. Die Dispositivziffer 5.3 des Urteils vom 27. September 2018 ist aufzuheben und die Sache an den Beschwerdegegner zur neuen Entscheidung zurückzuweisen.

7.

7.1 Bei diesem Ausgang des Verfahrens sind keine Gerichtsgebühren zu erheben (Art. 423 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 423 Principes - 1 Les frais de procédure sont mis à la charge de la Confédération ou du canton qui a conduit la procédure; les dispositions contraires du présent code sont réservées.
1    Les frais de procédure sont mis à la charge de la Confédération ou du canton qui a conduit la procédure; les dispositions contraires du présent code sont réservées.
2    et 3 ...279
StPO; Art. 428 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 428 Frais dans la procédure de recours - 1 Les frais de la procédure de recours sont mis à la charge des parties dans la mesure où elles ont obtenu gain de cause ou succombé. La partie dont le recours est irrecevable ou qui retire le recours est également considérée avoir succombé.
1    Les frais de la procédure de recours sont mis à la charge des parties dans la mesure où elles ont obtenu gain de cause ou succombé. La partie dont le recours est irrecevable ou qui retire le recours est également considérée avoir succombé.
2    Lorsqu'une partie qui interjette un recours obtient une décision qui lui est plus favorable, les frais de la procédure peuvent être mis à sa charge dans les cas suivants:
a  les conditions qui lui ont permis d'obtenir gain de cause n'ont été réalisées que dans la procédure de recours;
b  la modification de la décision est de peu d'importance.
3    Si l'autorité de recours rend elle-même une nouvelle décision, elle se prononce également sur les frais fixés par l'autorité inférieure.
4    S'ils annulent une décision et renvoient la cause pour une nouvelle décision à l'autorité inférieure, la Confédération ou le canton supportent les frais de la procédure de recours et, selon l'appréciation de l'autorité de recours, les frais de la procédure devant l'autorité inférieure.
5    Lorsqu'une demande de révision est admise, l'autorité pénale appelée à connaître ensuite de l'affaire fixe les frais de la première procédure selon son pouvoir d'appréciation.
StPO).

7.2 Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend hat der Beschwerdegegner dem Beschwerdeführer eine Entschädigung für seine Aufwendungen im Beschwerdeverfahren auszurichten (Art. 436 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 436 Indemnité et réparation du tort moral dans la procédure de recours - 1 Les prétentions en indemnités et en réparation du tort moral dans la procédure de recours sont régies par les art. 429 à 434.
1    Les prétentions en indemnités et en réparation du tort moral dans la procédure de recours sont régies par les art. 429 à 434.
2    Si ni un acquittement total ou partiel, ni un classement de la procédure ne sont prononcés mais que le prévenu obtient gain de cause sur d'autres points, il a droit à une juste indemnité pour ses dépenses.
3    Si l'autorité de recours annule une décision conformément à l'art. 409, les parties ont droit à une juste indemnité pour les dépenses occasionnées par la procédure de recours et par la partie annulée de la procédure de première instance.
4    Le prévenu qui, après révision, est acquitté ou condamné à une peine moins sévère a droit à une juste indemnité pour les dépenses occasionnées par la procédure de révision. S'il a subi une peine ou une mesure privative de liberté, il a également droit à une réparation du tort moral et à une indemnité dans la mesure où la privation de liberté ne peut être imputée sur des sanctions prononcées à raison d'autres infractions.
i.V.m. Art. 434 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 434 Tiers - 1 Les tiers qui, par le fait d'actes de procédure ou du fait de l'aide apportée aux autorités pénales, subissent un dommage ont droit à une juste compensation si le dommage n'est pas couvert d'une autre manière, ainsi qu'à une réparation du tort moral. L'art. 433, al. 2, est applicable par analogie.
1    Les tiers qui, par le fait d'actes de procédure ou du fait de l'aide apportée aux autorités pénales, subissent un dommage ont droit à une juste compensation si le dommage n'est pas couvert d'une autre manière, ainsi qu'à une réparation du tort moral. L'art. 433, al. 2, est applicable par analogie.
2    Les prétentions sont réglées dans le cadre de la décision finale. Lorsque le cas est clair, le ministère public peut les régler déjà au stade de la procédure préliminaire.
StPO; Urteil des Bundesgerichts 6B_1284/2015 vom 2. März 2016 E. 2.4; Verfügung des Bundesstrafgerichts BB.2017.97 vom 21. August 2017 E. 6.2). Die Parteientschädigung ist ermessensweise auf Fr. 1‘000.-- festzulegen (vgl. Art. 10 i.V.m. Art. 12 Abs. 2 des Reglements des Bundesstrafgerichts vom 31. August 2010 über die Kosten, Gebühren und Entschädigungen in Bundesstrafverfahren [BStKR; SR 173.713.162]). Damit hat der Beschwerdegegner dem Beschwerdeführer eine Parteientschädigung von Fr. 1‘000.-- auszurichten.

Demnach erkennt der Einzelrichter:

1. Die Beschwerde wird gutgeheissen. Die Dispositivziffer 5.3 des Urteils des Obergerichts des Kantons Aargau, Strafgericht, 1. Kammer, vom 27. September 2018 wird aufgehoben und an den Beschwerdegegner zur neuen Entscheidung zurückgewiesen.

2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben.

3. Der Beschwerdegegner hat dem Beschwerdeführer eine Parteientschädigung in der Höhe von Fr. 1‘000.-- zu entrichten.

Bellinzona, 13. November 2018

Im Namen der Beschwerdekammer des Bundesstrafgerichts

Der Einzelrichter: Die Gerichtsschreiberin:

Zustellung an

- Fürsprecher A.

- Obergericht des Kantons Aargau, Strafgericht, 1. Kammer

Rechtsmittelbelehrung

Gegen diesen Entscheid ist kein ordentliches Rechtsmittel gegeben.