Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

5A 195/2023

Arrêt du 9 mai 2023

IIe Cour de droit civil

Composition
MM. les Juges fédéraux Herrmann, Président,
von Werdt et Bovey.
Greffière : Mme Mairot.

Participants à la procédure
A.A.________,
recourant,

contre

Vice-présidente du Tribunal de première instance
du canton de Genève, place du Bourg-de-Four 1, 1204 Genève,
intimée.

Objet
assistance judiciaire (action en réduction),

recours contre la décision de la Cour de justice du canton de Genève, assistance judiciaire, du 24 janvier 2023 (AC/2038/2016, DAAJ/7/2023).

Faits :

A.

A.a. Les époux B.A.________ et C.A.________ ont eu trois enfants, à savoir A.A.________, D.A.________ et E.A.________.
Le 7 septembre 2001, les parents ont vendu à leur fils D.A.________ un immeuble sis à U.________ (Fribourg), pour un prix de 150'000 fr. correspondant à 122'581 fr. 45 en capital et à une reprise d'hypothèque en 27'418 fr. 55.
L'acte de vente précisait que le montant de 122'581 fr. 45 était payable par prise en compte de la rente mensuelle versée par l'acheteur aux vendeurs à partir du 1er juillet 1999. Le bien immobilier était vendu à sa valeur vénale et les vendeurs dispensaient l'acquéreur de tout rapport à cet égard dans leurs successions respectives futures. Par ailleurs, l'acquéreur accordait à ses parents un droit d'habitation en viager, concédé sous la forme d'un droit de co-utilisation avec le propriétaire, en échange du paiement d'un loyer de 300 fr. par mois correspondant à la moitié de la valeur locative mensuelle.
Le 19 septembre 2005, B.A.________ a en outre vendu à son même fils un terrain situé à V.________ (France), pour un prix de 15'000 euros.
C.A.________ est décédée en 2008 et B.A.________, en 2015, sans laisser de testament.
F.A.________, fils de E.A.________, prédécédé, et D.A.________ ont répudié la succession de feu B.A.________.

A.b. Par acte du 11 février 2016, A.A.________ a déposé par-devant le Tribunal de première instance du canton de Genève (ci-après: le Tribunal) une action en réduction à l'encontre de son frère D.A.________ (ci-après également: le défendeur), alléguant notamment que les biens immobiliers qui avaient été vendus à celui-ci n'avaient pas été intégralement payés et avaient fait l'objet d'un prix bien en-dessous du prix réel.
Par décision du 27 octobre 2016, l'assistance juridique a été octroyée au demandeur pour cette procédure, octroi limité toutefois à l'action en réduction concernant les deux biens immobiliers uniquement et pour une valeur litigieuse arrondie à 120'000 fr.
Par ordonnance du 13 juillet 2017, le Tribunal a admis, en tant que moyen de preuve, une expertise judiciaire des biens immobiliers afin de déterminer leur valeur au moment de leur vente.
Cette juridiction a refusé, par ordonnance du 20 janvier 2021, le complément d'expertise sollicité par le demandeur pour le terrain sis en France. Un tel complément a en revanche été ordonné pour déterminer la valeur, au 7 septembre 2001, du droit d'habitation viager concédé par le défendeur à ses parents.
Le 31 mai 2021, le demandeur a derechef requis un complément d'expertise afin de connaître la valeur vénale des immeubles à la date de décès de feu son père. Par ordonnance du 11 novembre 2021, le Tribunal a rejeté cette requête.
Par jugement du 18 juillet 2022, le Tribunal a rejeté l'action en réduction. Il a considéré que l'écart entre le prix d'acquisition et la valeur fixée par l'expert pour chaque immeuble, d'environ 20'000 fr. pour l'un et de 5'500 euros pour l'autre, ne permettait pas de considérer ces ventes comme des libéralités sujettes à réduction, étant précisé, s'agissant de l'immeuble grevé, que les parents du défendeur n'avaient jamais payé le loyer mensuel convenu durant la période où ils avaient occupé les lieux et qu'il était possible d'admettre qu'une vente au sein d'une famille intervienne à un prix inférieur à celui du marché.

B.
Par acte du 13 septembre 2022, le demandeur a appelé de ce jugement. Le même jour, il a requis l'extension de l'assistance juridique pour la procédure d'appel.
La vice-présidente du Tribunal a rejeté la requête le 11 octobre 2022, au motif que l'appel était dénué de chances de succès.
Par décision du 24 janvier 2023, expédiée le 6 février 2023, la vice-présidente de la Cour de justice du canton de Genève (ci-après: Cour de justice) a rejeté le recours du demandeur et dit qu'il n'était pas perçu de frais judiciaires, ni alloué de dépens.

C.
Par acte posté le 8 mars 2023, A.A.________ exerce un recours en matière civile au Tribunal fédéral contre la décision 24 janvier 2023. Il conclut à son annulation et à sa réforme en ce sens que " l'assistance judiciaire concernant l'appel est accordée " et que " [l]es frais et dépens pour son recours devant l'instance cantonale lui sont accordés ". Pour le surplus, il sollicite l'octroi de l'assistance judiciaire pour la procédure fédérale.
Des déterminations n'ont pas été requises.

Considérant en droit :

1.

1.1. Prise séparément du fond, la décision refusant le bénéfice de l'assistance judiciaire est de nature incidente et susceptible de causer un préjudice irréparable (art. 93 al. 1 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 93 Altre decisioni pregiudiziali e incidentali - 1 Il ricorso è ammissibile contro altre decisioni pregiudiziali e incidentali notificate separatamente se:
1    Il ricorso è ammissibile contro altre decisioni pregiudiziali e incidentali notificate separatamente se:
a  esse possono causare un pregiudizio irreparabile; o
b  l'accoglimento del ricorso comporterebbe immediatamente una decisione finale consentendo di evitare una procedura probatoria defatigante o dispendiosa.
2    Le decisioni pregiudiziali e incidentali nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e nel campo dell'asilo non sono impugnabili.87 Rimangono salvi i ricorsi contro le decisioni sulla carcerazione in vista d'estradizione come anche sul sequestro di beni e valori, sempreché siano adempiute le condizioni di cui al capoverso 1.
3    Se il ricorso in virtù dei capoversi 1 e 2 non è ammissibile o non è stato interposto, le decisioni pregiudiziali e incidentali possono essere impugnate mediante ricorso contro la decisione finale in quanto influiscano sul contenuto della stessa.
LTF; ATF 139 V 600 consid. 2; 133 IV 335 consid. 4; parmi plusieurs: arrêts 4A 462/2022 du 6 mars 2023 consid. 1.1 et les arrêts cités; 5A 241/2022 du 11 juillet 2022 consid. 1 et les arrêts cités). En vertu du principe de l'unité de la procédure, la voie de recours contre une décision incidente est déterminée par le litige principal (ATF 137 III 380 consid. 1.1). En l'espèce, le refus d'assistance judiciaire a été prononcé dans le cadre d'une action successorale en réduction, soit une contestation de nature civile et pécuniaire, dont la valeur litigieuse atteint le seuil minimum de 30'000 fr. (art. 74 al. 1 let. b
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 74 Valore litigioso minimo - 1 Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a:
1    Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a:
a  15 000 franchi nelle controversie in materia di diritto del lavoro e di locazione;
b  30 000 franchi in tutti gli altri casi.
2    Quando il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è ammissibile:
a  se la controversia concerne una questione di diritto di importanza fondamentale;
b  se una legge federale prevede un'istanza cantonale unica;
c  contro le decisioni delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
d  contro le decisioni del giudice del fallimento e del concordato;
e  contro le decisioni del Tribunale federale dei brevetti.
LTF). La décision a par ailleurs été rendue sur recours par une autorité supérieure statuant en dernière instance cantonale (art. 75
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 75 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.37
1    Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.37
2    I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso, salvo nei casi in cui:
a  una legge federale prevede un'istanza cantonale unica;
b  un tribunale specializzato nelle controversie di diritto commerciale giudica in istanza cantonale unica;
c  è proposta loro direttamente, con il consenso di tutte le parti, un'azione con un valore litigioso di almeno 100 000 franchi.
LTF). L'écriture a en outre été déposée à temps (art. 100 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198091 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198092 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195494 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
6    ...95
7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
LTF) et dans la forme légale (art. 42 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1bis    Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF), par une partie ayant qualité pour recourir (art. 76 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 76 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi:
1    Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modifica della stessa.
2    Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 72 capoverso 2 spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti.41
LTF). Le recours en matière civile est donc en principe recevable.

1.2. Le recourant requiert la désignation d'un avocat "dans le cas où les conditions de formes du présent recours ne seraient pas remplies ou les questions de fond insuffisamment ou mal entreprises".
Conformément à l'art. 41 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 41 Incapacità di stare direttamente in giudizio - 1 Se una parte non è manifestamente in grado di far valere da sé le proprie ragioni in giudizio, il Tribunale federale può invitarla a designare un patrocinatore. Se non dà seguito a tale invito entro il termine impartitole, il Tribunale le designa un avvocato.
1    Se una parte non è manifestamente in grado di far valere da sé le proprie ragioni in giudizio, il Tribunale federale può invitarla a designare un patrocinatore. Se non dà seguito a tale invito entro il termine impartitole, il Tribunale le designa un avvocato.
2    L'avvocato designato dal Tribunale federale ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili e la parte sia insolvibile. Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa.
LTF, si une partie est manifestement incapable de procéder elle-même, le Tribunal fédéral peut l'inviter à commettre un mandataire. Si elle ne donne pas suite à cette invitation dans le délai imparti, il lui attribue un avocat. L'art. 41
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 41 Incapacità di stare direttamente in giudizio - 1 Se una parte non è manifestamente in grado di far valere da sé le proprie ragioni in giudizio, il Tribunale federale può invitarla a designare un patrocinatore. Se non dà seguito a tale invito entro il termine impartitole, il Tribunale le designa un avvocato.
1    Se una parte non è manifestamente in grado di far valere da sé le proprie ragioni in giudizio, il Tribunale federale può invitarla a designare un patrocinatore. Se non dà seguito a tale invito entro il termine impartitole, il Tribunale le designa un avvocato.
2    L'avvocato designato dal Tribunale federale ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili e la parte sia insolvibile. Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa.
LTF n'est applicable que dans des situations exceptionnelles; il suppose une " Postulationsunfähigkeit ", à savoir l'incapacité totale de la partie de procéder elle-même. Le principe est que la partie est tenue de veiller elle-même à ce que son écriture réponde aux exigences légales de motivation (art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1bis    Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
et 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
LTF) et de mandater, au besoin, un avocat de son choix qui sollicitera l'octroi de l'assistance judiciaire (sur le tout: arrêt 6B 901/2022 du 22 novembre 2022 consid. 2.1 et la jurisprudence citée).
En l'occurrence, le recourant ne paraît pas manifestement incapable de procéder au vu de ses écritures, si bien qu'il n'y a pas lieu de lui attribuer un défenseur au titre de l'art. 41 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 41 Incapacità di stare direttamente in giudizio - 1 Se una parte non è manifestamente in grado di far valere da sé le proprie ragioni in giudizio, il Tribunale federale può invitarla a designare un patrocinatore. Se non dà seguito a tale invito entro il termine impartitole, il Tribunale le designa un avvocato.
1    Se una parte non è manifestamente in grado di far valere da sé le proprie ragioni in giudizio, il Tribunale federale può invitarla a designare un patrocinatore. Se non dà seguito a tale invito entro il termine impartitole, il Tribunale le designa un avvocato.
2    L'avvocato designato dal Tribunale federale ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili e la parte sia insolvibile. Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa.
LTF.

2.

2.1. Le recours en matière civile peut être formé pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95 s
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
. LTF. Le Tribunal fédéral applique le droit d'office (art. 106 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
LTF); cela étant, eu égard à l'exigence de motivation contenue à l'art. 42 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1bis    Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
et 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1bis    Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF, il n'examine en principe que les griefs soulevés (ATF 142 III 364 consid. 2.4 et les références). Le recourant doit par conséquent discuter les motifs de la décision entreprise et indiquer précisément en quoi il estime que l'autorité précédente a méconnu le droit (ATF 142 I 99 consid. 1.7.1; 142 III 364 consid. 2.4 et la référence). En outre, le Tribunal fédéral ne connaît de la violation de droits fondamentaux que si un tel grief a été invoqué et motivé par le recourant ("principe d'allégation", art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
LTF), c'est-à-dire s'il a été expressément soulevé et exposé de façon claire et détaillée (ATF 142 II 369 consid. 2.1; 142 III 364 consid. 2.4).

2.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97
LTF). Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte, c'est-à-dire arbitraire selon l'art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
Cst. (ATF 144 II 246 consid. 6.7; 143 I 310 consid. 2.2), ou en violation du droit au sens de l'art. 95
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
LTF (art. 105 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97
LTF), et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause (art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
1    Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
2    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.88
LTF). Le recourant qui soutient que les faits ont été établis d'une manière manifestement inexacte ne peut toutefois pas se borner à contredire les constatations litigieuses par ses propres allégations ou par l'exposé de sa propre appréciation des preuves; il doit indiquer de façon précise en quoi ces constatations sont arbitraires au sens de l'art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
Cst. (ATF 133 II 249 consid. 1.4.3). Une critique portant sur l'état de fait ou sur l'appréciation des preuves qui ne satisfait pas au principe d'allégation susmentionné (cf. supra consid 2.1) est irrecevable (ATF 145 IV 154 consid. 1.1 et la référence).
En l'espèce, la partie "En fait", de même que les chapitres I. A. à C, II. A. à D., III. A. à C., IV. A. à D du recours seront ignorés en tant que les faits qui y sont exposés ne sont pas expressément visés par les griefs examinés ci-après et s'écartent de ceux contenus dans la décision attaquée, sans que le recourant démontre à satisfaction leur établissement arbitraire ou que leur correction influerait sur le sort de la cause.

3.
Le présent recours porte sur l'appréciation des chances de succès de l'appel formé par le recourant contre le jugement de première instance du 18 juillet 2022 rejetant son action en réduction.

3.1. En vertu de l'art. 117
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 117 Diritto - Ha diritto al gratuito patrocinio chiunque:
a  sia sprovvisto dei mezzi necessari; e
b  la cui domanda non appaia priva di probabilità di successo.
CPC - qui concrétise les principes que le Tribunal fédéral a dégagés de l'art. 29 al. 3
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
Cst. (ATF 138 III 217 consid. 2.2.3 et les références) -, une personne a droit à l'assistance judiciaire si elle ne dispose pas de ressources suffisantes (let. a) et si sa cause ne paraît pas dépourvue de toute chance de succès (let. b). Il s'agit de conditions cumulatives.
Un procès est dépourvu de chances de succès lorsque les perspectives de le gagner sont notablement plus faibles que les risques de le perdre, et ne peuvent donc être considérées comme sérieuses, de sorte qu'un plaideur raisonnable et aisé renoncerait à s'y engager en raison des frais qu'il serait exposé à devoir supporter; en revanche, il ne l'est pas lorsque les chances de succès et les risques d'échec s'équilibrent à peu près ou que les premières n'apparaissent que légèrement inférieures aux seconds. Le critère des chances de succès doit être examiné au moment du dépôt de la requête d'assistance judiciaire et sur la base d'un examen sommaire (ATF 142 III 138 consid. 5.1; 139 III 475 consid. 2.2; 138 III 217 consid. 2.2.4), sans toutefois instruire une sorte de procès à titre préjudiciel (arrêt 5A 574/2011 du 6 janvier 2012 consid. 3.1 et la référence; cf. aussi arrêt 4A 54/2021 du 28 octobre 2021 consid. 7.3 et la référence).
L'absence de chances de succès peut résulter des faits ou du droit. L'assistance judiciaire sera ainsi refusée s'il apparaît d'emblée que les faits pertinents allégués sont invraisemblables ou ne pourront pas être prouvés. Il en sera de même si, en droit, la démarche du requérant paraît d'emblée irrecevable, ou juridiquement infondée. L'autorité chargée de statuer sur l'assistance judiciaire ne doit évidemment pas se substituer au juge du fond; tout au plus doit-elle examiner s'il y a des chances que le juge adopte la position soutenue par le demandeur, chances qui doivent être plus ou moins équivalentes aux risques qu'il parvienne à la conclusion contraire (arrêts 4A 462/2022 du 6 mars 2023 consid. 9.1; 5A 241/2022 du 11 juillet 2022 consid. 4.3 et les références).
Déterminer s'il existe des chances de succès est une question de droit, que le Tribunal fédéral examine librement; en revanche, savoir si les faits sont établis ou susceptibles d'être prouvés est une question qui relève de l'appréciation des preuves, laquelle ne peut être corrigée qu'en cas d'arbitraire (arrêts 4A 462/2022 précité loc. cit.; 5A 241/2022 précité consid. 4.4; cf. aussi ATF 129 I 129 consid. 2.1). Lorsqu'il est saisi d'un recours contre une décision refusant l'octroi de l'assistance judiciaire pour défaut de chances de succès, le Tribunal fédéral n'a pas à se substituer au juge cantonal pour décider si la requête présentée en instance cantonale doit être admise ou non. Le juge cantonal dispose en effet d'un large pouvoir d'appréciation dans l'examen des chances de succès. Le Tribunal fédéral ne revoit dès lors sa décision qu'avec retenue: il doit uniquement vérifier que le juge cantonal ne s'est pas écarté des principes juridiques reconnus en la matière, qu'il n'a pas tenu compte de circonstances qui ne jouent pas de rôle pour le pronostic dans le cas particulier ou inversement qu'il n'a pas méconnu des circonstances pertinentes dont il aurait dû tenir compte (arrêts 4A 462/2022 précité loc. cit.; 5A 241/2022 précité
loc. cit.).

3.2. En l'espèce, le recourant reproche en substance à la cour cantonale d'avoir confirmé le rejet de sa demande d'assistance judiciaire pour la procédure d'appel au motif que l'appel déposé contre le jugement de première instance du 18 juillet 2022 était dénué de chances de succès. Il se plaint à cet égard d'un établissement manifestement inexact et incomplet des faits et dénonce, sous divers aspects, une violation de l'interdiction de l'arbitraire (art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
Cst.), de son droit d'être entendu (art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
Cst.), sous l'angle du droit à une décision motivée, de l'interdiction du formalisme excessif (art. 29 al. 1
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
1    In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole.
2    Le parti hanno diritto d'essere sentite.
3    Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti.
Cst.) et de la garantie d'accès au juge (art. 29a
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 29a Garanzia della via giudiziaria - Nelle controversie giuridiche ognuno ha diritto al giudizio da parte di un'autorità giudiziaria. In casi eccezionali, la Confederazione e i Cantoni possono escludere per legge la via giudiziaria.
Cst.).

3.2.1. Le recourant fait tout d'abord grief à l'autorité précédente d'avoir arbitrairement constaté les faits et violé son droit d'être entendu en tant qu'elle a retenu qu'il aurait admis que le " non-encaissement des loyers " avait été allégué dans la réponse du défendeur. Or, selon lui, c'était tout le contraire qui ressortait de son appel du 13 septembre 2022, ainsi que de la réponse du défendeur du 24 avril 2017, qui ne contiendrait pas une telle allégation. Plus spécifiquement, le recourant se plaint de ce que sa critique, selon laquelle le " non-paiement des loyers " n'avait pas pu entrer dans le cadre du procès, faute pour le défendeur d'avoir indiqué un moyen de preuve propre à l'établir, n'a pas été examinée, alors qu'elle avait été dûment soulevée et qu'elle était déterminante pour juger des chances de succès de son appel. En effet, si cette critique s'avérait bien fondée, cela aurait pour conséquence que le juge du fond ne pouvait pas se prévaloir du " non-encaissement des loyers " pour refuser de considérer la libéralité comme étant réductible. Le recourant ajoute qu'en appel, il a aussi soulevé un grief subsidiaire, à savoir que, même prouvé, le " non-paiement des loyers " ne pouvait de toute façon pas être pris en
compte s'agissant d'une donation mixte. Ce grief subsidiaire n'avait pas non plus été examiné par la cour cantonale, alors qu'il était déterminant pour l'issue du litige.
La critique ne porte pas, dès lors que, comme le recourant l'admet expressément, la cour cantonale a jugé que la question du " non-encaissement des loyers " n'avait en définitive pas d'incidence sur l'issue du litige, dans la mesure où le refus par le Tribunal de considérer comme une libéralité l'écart de 20'000 fr. entre le prix d'acquisition de l'immeuble sis à Fribourg et sa valeur d'estimation reposait sur une double motivation, qui n'avait pas été valablement contestée dans ses deux pans. Il apparaît au demeurant que, certes sans précisément détailler les griefs du recourant sur ce point, la cour cantonale a donné crédit à sa thèse selon laquelle il ne fallait pas prendre en considération le prétendu " non-encaissement des loyers " allégué par le défendeur. Elle a en effet constaté que le contrat de vente immobilière signé entre celui-ci et le de cujus prévoyait le paiement de mensualités et a jugé que cela représentait un indice en faveur de la perception de celles-ci par le défendeur, de sorte qu'un tel encaissement pourrait être admis.
Dans ces conditions, seule la critique que le recourant développe en lien avec l'incidence de ses griefs sur l'issue de la cause apparaît pertinente.

3.2.2. A cet égard, la cour cantonale a constaté que, dans son jugement du 18 juillet 2022, le Tribunal avait retenu qu'il existait un écart de l'ordre de 20'000 fr. entre le prix d'acquisition (150'000 fr.) de l'immeuble sis à Fribourg et la valeur fixée par l'expert avec le droit d'habitation (171'508 fr.), soit un écart d'environ 13 %. Le Tribunal avait jugé que cet écart ne pouvait être considéré comme une libéralité dès lors qu'il était contrebalancé par le fait que les parents du défendeur n'avaient jamais payé le loyer mensuel de 300 fr. durant la période d'occupation des lieux, soit de septembre 2001 à février 2015, et qu'il était en outre tout à fait possible d'admettre qu'une vente au sein d'une famille puisse intervenir à un prix inférieur au prix du marché. La cour cantonale en a déduit que le refus de considérer l'écart de 20'000 fr. comme une libéralité reposait sur une double motivation. Selon elle, en se limitant à contester le premier motif, à savoir le " non-encaissement du loyer mensuel ", le recourant admettait implicitement que les liens familiaux pouvaient justifier un prix de vente inférieur de 13 % à celui du marché ou d'une expertise, sans que cela soit considéré comme une libéralité entre vifs. L'argument
du Tribunal ne semblait au demeurant pas manifestement arbitraire, puisqu'en procédant de la sorte, le vendeur d'un bien immobilier économise à tout le moins l'éventuelle commission d'une agence immobilière. La cour cantonale en a conclu que, dans ces circonstances, l'appel interjeté par le recourant apparaissait a priori voué à l'échec, même si l'on retenait que le loyer de 300 fr. par mois avait été versé régulièrement au défendeur.
Le recourant conteste que le jugement de première instance soit fondé sur une double motivation et reproche à la cour cantonale d'avoir versé dans l'arbitraire en méconnaissant en outre l'art. 522 al. 1
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 522 - 1 Gli eredi che ottengono un importo inferiore alla loro legittima possono proporre l'azione di riduzione, finché sia reintegrata la legittima, contro:
1    Gli eredi che ottengono un importo inferiore alla loro legittima possono proporre l'azione di riduzione, finché sia reintegrata la legittima, contro:
1  gli acquisti a causa di morte risultanti dalla legge;
2  le liberalità a causa di morte; e
3  le liberalità fra vivi.
2    Se una disposizione a causa di morte contiene prescrizioni circa le quote dei singoli eredi legittimi, queste si devono considerare come semplici prescrizioni relative alla divisione, eccettoché una diversa intenzione non risulti dalla disposizione stessa.
CC. Il relève que la possibilité de vendre au sein d'une même famille un bien immobilier à un prix inférieur à celui du marché n'était étayée par aucune justification concrète ni " par aucune mesure par rapport au cas d'espèce ". Ne renvoyant à aucune base légale, ni à aucune jurisprudence, le passage y relatif du jugement de première instance constituait un obiter dictum dont le premier juge s'était servi pour renforcer le seul motif qu'il avait retenu, à savoir le " non-paiement du droit d'habitation ". Il s'agissait en définitive d'une simple affirmation générale qui ne pouvait représenter à elle seule une motivation indépendante, suffisante et adéquate pour juger de l'issue du litige. Elle l'était d'autant moins qu'elle ne correspondait pas au critère délimité par l'art. 522 al. 1
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 522 - 1 Gli eredi che ottengono un importo inferiore alla loro legittima possono proporre l'azione di riduzione, finché sia reintegrata la legittima, contro:
1    Gli eredi che ottengono un importo inferiore alla loro legittima possono proporre l'azione di riduzione, finché sia reintegrata la legittima, contro:
1  gli acquisti a causa di morte risultanti dalla legge;
2  le liberalità a causa di morte; e
3  le liberalità fra vivi.
2    Se una disposizione a causa di morte contiene prescrizioni circa le quote dei singoli eredi legittimi, queste si devono considerare come semplici prescrizioni relative alla divisione, eccettoché una diversa intenzione non risulti dalla disposizione stessa.
CC pour déterminer l'existence d'une libéralité réductible. Le recourant conteste par ailleurs qu'en n'attaquant pas le prétendu deuxième pan de la motivation du premier juge, il aurait implicitement acquiescé à une vente à un prix inférieur à celui
du marché. Toutes ses écritures démontraient le contraire. Si, par impossible, il ne devait pas être suivi, le recourant invoque l'interdiction du formalisme excessif et la violation de la garantie d'accès au juge. Il fait valoir qu'il n'est ni juriste ni avocat et qu'exiger qu'il attaque les deux pans de la motivation de première instance constitue un obstacle procédural injustifiable. Le recourant qualifie enfin d'absurde, partant, d'arbitraire, la motivation subsidiaire de la cour cantonale fondée sur l'économie d'une éventuelle commission due à une agence immobilière.
Le recourant perd cependant de vue que la motivation litigieuse a trait à la justification de l'écart entre le prix d'acquisition de l'immeuble et sa valeur d'estimation. Il s'agissait pour le juge de première instance d'expliquer en quoi cette différence ne pouvait être assimilée à une libéralité sujette à réduction. Or le recourant n'avance aucun argument décisif qui permettrait d'infirmer l'avis de la cour cantonale, selon lequel le Tribunal avait à cet égard retenu deux motifs indépendants, chacun suffisant à sceller le sort de la cause. On ne voit en particulier pas que la vente à un prix de faveur à un membre de la famille ne constituerait qu'un argument supplémentaire impropre à justifier, en tant que tel, l'écart entre le prix d'acquisition et la valeur d'estimation du bien immobilier en cause. Il s'agit là d'un motif indépendant, dont l'absence de contestation devrait conduire à l'irrecevabilité de l'appel sur ce point, comme l'a correctement constaté la cour cantonale (cf. arrêts 4D 9/2021 du 19 août 2021 consid. 3.3.1; 4A 614/2018 du 8 octobre 2019 consid. 3.2). Il s'ensuit que la déduction de la cour cantonale quant à un éventuel acquiescement du recourant par rapport au prix de faveur accordé à un membre de la famille
est sans pertinence. Quant à l'argument du recourant tiré de l'interdiction du formalisme excessif et de la garantie d'accès au juge, il sera rappelé que, selon la jurisprudence, même rédigé par un non-juriste, l'appel doit permettre de comprendre sur quels points la décision attaquée serait erronée et que l'exigence d'une motivation minimale ne saurait constituer une violation du droit d'être entendu ou de l'interdiction du formalisme excessif (ATF 134 II 244 consid. 2.4.2 et les références; arrêts 5A 779/2021 du 16 décembre 2022 consid. 4.3.1; 5A 268/2022 du 18 mai 2022 consid. 6; 5A 577/2020 du 16 décembre 2020 consid. 6). Or l'exigence d'attaquer les deux pans d'une double motivation fait partie des exigences minimales de motivation d'un appel ou d'un recours. Il s'ensuit que la motivation principale de la décision attaquée ne prête pas le flanc à la critique. Il n'y a ainsi pas lieu d'examiner les arguments que le recourant invoque - au demeurant de manière péremptoire - en lien avec la motivation subsidiaire de la cour cantonale.
Au vu de ce qui précède, le grief doit être rejeté.

3.2.3. Sous couvert d'une violation de son droit d'être entendu et de l'interdiction du formalisme excessif, le recourant reproche ensuite à la cour cantonale d'avoir réduit son examen des griefs qu'il avait soulevés en appel à la seule question de la fiabilité de l'expertise de l'immeuble sis à Fribourg et de son résultat.
La cour cantonale a estimé que c'était à juste titre que la vice-présidente du Tribunal avait considéré que les arguments du recourant formulés pour remettre en cause le complément d'expertise étaient dénués de chances de succès. Dite magistrate avait notamment retenu que la valeur du droit d'habitation figurant dans le complément d'expertise prenait en considération le paiement par les bénéficiaires de mensualités de 300 fr., conformément aux modalités prévues par l'acte de vente notarié du 7 septembre 2001. Dès lors que le recourant contestait la fiabilité de ce complément d'expertise, il lui appartenait de démontrer son caractère douteux. Or, il n'avait apporté aucun indice probant pour remettre en cause la conclusion de l'expertise évaluant le droit d'habitation à un montant de 48'492 fr. La cour cantonale a ajouté que le recourant n'avait de toute façon vraisemblablement pas contesté les conclusions de l'expert sur la valeur du droit d'habitation devant le Tribunal, de sorte qu'il était forclos à le faire en appel.
Le recourant fait valoir que son appel ne visait pas l'expertise de l'immeuble sis à Fribourg et son résultat en tant que fait, mais bien l'appréciation qu'en avait faite le Tribunal, ce qui était une question de droit. En plus de confondre le complément d'expertise portant sur la valeur du droit d'habitation et celui qu'il avait requis afin de déterminer la valeur de l'immeuble à la date du décès de feu son père, la cour cantonale avait ainsi passé sous silence le véritable grief qu'il avait soulevé devant elle, alors que ledit grief était déterminant pour évaluer les chances de succès de son appel. N'étant ni juriste ni avocat, on ne pouvait par ailleurs lui reprocher d'avoir mal formulé ses griefs.
Force est de constater que le recourant se limite à proposer sa propre lecture de son acte d'appel et, ce faisant, à substituer son appréciation à celle de la cour cantonale, sans remettre valablement en cause la motivation de celle-ci. Dans ces conditions, on ne saurait retenir que l'autorité précédente aurait abusé de son pouvoir d'appréciation en considérant que la cause apparaissait dénuée de chances de succès, en tant que le recourant entendait remettre en cause en appel l'expertise de l'immeuble sis à Fribourg. Quoi qu'il en soit, si tant est que la cour cantonale ait omis de prendre en compte le grief soulevé en appel en lien avec l'appréciation de l'expertise litigieuse - ce qui apparaît douteux -, la description que fait le recourant de ce grief dans le présent recours (chap. II. A. et B.1-B.2 p. 12-14) permet de constater que les éventuelles chances de succès du recourant en instance d'appel ne sauraient reposer sur une remise en cause de l'expertise. Le recourant se borne en effet à critiquer la "méthode d'évaluation" suivie par l'expert sans démontrer que le rapport de celui-ci serait entaché d'un défaut tel qu'il serait incompréhensible ou inutilisable par le juge. Affirmer que l'expertise n'aurait pas pris en compte
le "fait que le droit d'habitation était payant", respectivement que "l'acquéreur a perçu une contreprestation en échange du droit de co-utilisation cédé", ne suffit pas à établir que l'expertise en cause ne remplirait pas les critères jurisprudentiels pour se voir reconnaître une pleine valeur probante. Au demeurant, en reconnaissant que "l'expert a scrupuleusement respecté [l'ordonnance de complément d'expertise du 20 janvier 2021] en reprenant la valeur du demi-droit d'habitation de 300.- fixé dans l'acte de vente pour calculer la valeur du droit d'habitation", le recourant ne saurait valablement remettre en cause le bien-fondé des conclusions de l'expert, ni en établir le caractère incomplet ou intrinsèquement contradictoire.
Autant que recevable, le grief doit être rejeté, étant rappelé que les arguments que le recourant entend tirer du fait qu'il n'est pas juriste ou avocat sont sans pertinence s'agissant des exigences minimales de motivation d'un appel ou d'un recours.

3.2.4. Le recourant se plaint encore de ce que la cour cantonale a fondé son raisonnement uniquement sur le défaut de preuve d'un animus donandi, en lien avec sa critique portant sur les versements effectués par son frère à feu son père avant la vente de l'immeuble sis à Fribourg.
La cour cantonale a retenu que la vice-présidente du Tribunal avait considéré que les nombreux griefs invoqués au sujet de l'immeuble litigieux ne constituaient que des allégués du recourant, qui n'étaient pas prouvés. Elle avait en particulier jugé que les allégations du recourant relatives aux versements que son frère avait effectués avant que l'acte de vente ne soit conclu étaient difficilement compréhensibles et ne pouvaient dès lors être suivies, le montant de 34'300 fr. " retenu " [par le recourant] en tant que paiement réel qu'aurait effectué le défendeur pour acquérir les deux biens immobiliers étant inexplicable. Elle avait ainsi considéré que les allégués du recourant n'étaient pas suffisants pour prouver que son frère n'avait versé qu'un montant de 34'300 fr., comme affirmé dans l'appel du 13 septembre 2022, les calculs exposés par le recourant ne convainquant pas. La cour cantonale a constaté que contre cette motivation, le recourant se limitait à invoquer une violation de son droit d'être entendu et de l'art. 56
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 56 Interpello - Se le allegazioni di una parte non sono chiare, sono contraddittorie o imprecise oppure manifestamente incomplete, il giudice dà alla parte l'opportunità di rimediarvi ponendole pertinenti domande.
CPC, sans expliquer le calcul effectué pour aboutir au montant de 34'300 fr., de sorte qu'il n'y avait pas lieu d'examiner celui-ci. Elle a ajouté qu'au demeurant, la volonté du défendeur de considérer les
versements litigieux comme une donation n'avait pas été alléguée en première instance. Dans les écritures déposées le 21 février 2017, le recourant avait en effet admis que ces versements devaient être déduits de la valeur totale des immeubles. Partant, l' animus donandi constituait un allégué nouveau irrecevable en appel. La cour cantonale en a conclu que c'était à juste titre que la vice-présidente du Tribunal avait retenu que les motifs avancés par le recourant en relation avec les versements effectués pour l'achat de l'immeuble sis à Fribourg avaient peu de chances de succès.
Le recourant se plaint d'une constatation incomplète et inexacte des faits. Il affirme en substance avoir " cité " la donation comme motif des versements que son frère avait effectués avant la vente de l'immeuble uniquement parce que " celle-ci s'impose d'elle-même à teneur des circonstances et des allégués du défendeur ". En réalité, il avait essentiellement exposé que ces versements étaient intervenus à un " autre titre " que le paiement du prix de vente de l'immeuble. C'était donc à tort que la cour cantonale s'était exclusivement focalisée sur les conditions du contrat de donation. L'argumentation de la cour cantonale sur le défaut de preuve d'un animus donandi était ainsi sans aucune pertinence. Le recourant relève par ailleurs qu'il n'avait pas seulement soulevé un grief de violation de son droit d'être entendu et de l'art. 56
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 56 Interpello - Se le allegazioni di una parte non sono chiare, sono contraddittorie o imprecise oppure manifestamente incomplete, il giudice dà alla parte l'opportunità di rimediarvi ponendole pertinenti domande.
CPC, comme l'avait retenu la cour cantonale, mais qu'il s'était également prévalu de l'arbitraire. Il soutient par ailleurs avoir amplement expliqué dans son appel le calcul effectué pour aboutir au montant de 34'300 fr. Les " termes principaux et le résultat " de ce calcul avaient du reste été repris par la vice-présidente du Tribunal dans sa décision, ce qui démontrait qu'elle l'avait suffisamment
bien compris. Le recourant conteste enfin qu'il ait admis que les versements de son frère antérieurs à la vente devaient être déduits de la valeur totale des immeubles. Il avait en réalité uniquement " admis l'acte de vente à titre de pièce ", soit un fait. La question de savoir si les versements litigieux pouvaient être " repris " à titre de paiement du prix était une question de droit relevant de l'appréciation du juge.
Par cette critique, le recourant ne parvient pas à démontrer en quoi l'appréciation des chances de succès de son appel serait erronée. En particulier, il ne remet pas valablement en cause le constat de la cour cantonale selon lequel l'allégation de l' animus donandi du défendeur était nouvelle et, partant, irrecevable en appel. A cet égard, peu importe qu'un " autre titre " ait pu justifier les versements litigieux. Jouant sur les mots, le recourant reconnaît du reste qu'il a bien allégué en appel l'existence d'une donation entre feu son père et le défendeur. Il ne prétend en revanche pas qu'il l'aurait déjà dûment alléguée devant le juge de première instance. L'argumentation de la cour cantonale fondée sur l'existence de nova irrecevables en appel ne saurait donc valablement être remise en cause. Quant au calcul du montant de 34'300 fr., les développements qui y sont consacrés dans le recours sont purement appellatoires. Par son argumentation, le recourant ne démontre aucunement en quoi les chances de succès de la cause portée devant la juridiction d'appel devraient apparaître comme réelles. Autant que recevable, la critique doit être rejetée.

3.2.5. Le recourant reproche par ailleurs à la cour cantonale d'avoir écarté ses griefs relatifs au terrain situé en France au motif que son recours n'était pas suffisamment motivé sur ce point, rappelant pour le surplus qu'il n'est " ni juriste, ni avocat, ni au bénéfice d'un titre universitaire " et que le délai de recours de dix jours est extrêmement court.
Sur ce point, force est de constater que la motivation présentée par le recourant ne respecte pas les exigences de l'art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1bis    Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF en tant qu'il se borne, en définitive, à taxer la décision attaquée d'insoutenable sans discuter le motif décisif retenu par la cour cantonale. Le recourant se limite en effet à exposer qu'il s'était référé au dossier de première instance en rappelant les griefs adressés au juge du fond (violation de l'art. 471
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 471 - La porzione legittima è della metà della quota ereditaria.
CC et arbitraire) et qu'il avait reproché à la vice-présidente du Tribunal de n'avoir " opposé ni livré aucun motif au rejet [desdits] griefs ". Ce faisant, il n'explique pas à satisfaction en quoi l'avis de la cour cantonale selon lequel, en se contentant de renvoyer aux griefs contenus dans son appel, le recourant n'avait pas satisfait aux exigences de motivation applicables, serait erroné. Pour le surplus, comme déjà rappelé ci-dessus, l'exigence d'une motivation minimale ne saurait constituer une violation du droit d'être entendu ou de l'interdiction du formalisme excessif, quand bien même l'acte de recours émanerait d'un non-juriste.

3.2.6. Enfin, le recourant fait grief à la cour cantonale d'avoir jugé que l'assistance judiciaire devait de toute façon lui être refusée eu égard aux prétentions exagérées qu'il faisait valoir.
Dans un raisonnement subsidiaire, la cour cantonale a retenu que, même s'il était admis que l'écart de 21'508 fr. entre le prix d'acquisition (150'000 fr.) de l'immeuble sis à Fribourg et la valeur fixée par l'expert avec le droit d'habitation (171'508 fr.) constituât, pour l'essentiel, une libéralité en faveur du défendeur, le recourant aurait tout au plus droit aux trois quarts de cette somme, soit 16'131 fr. (21'508 x 3/4). Or, la prétention de 120'120 fr. articulée en appel par celui-ci représentait plus de sept fois ce montant (120'120 fr. / 16'131 fr.), de sorte qu'elle serait, le cas échéant, manifestement exagérée et massive. Bien que son attention eût été attirée sur le fait que l'essentiel de ses griefs était manifestement voué à l'échec, par ordonnances du Tribunal des 20 janvier et 11 novembre 2021 et par décision de la vice-présidente du Tribunal du 2 décembre 2021, le recourant n'avait pas réduit ses prétentions en appel. Ainsi, la requête d'assistance judiciaire devrait, en tout état de cause, être qualifiée globalement de vouée à l'échec et il n'y aurait pas de place pour un octroi partiel à hauteur des prétentions qui pourraient être admises. Il n'était en effet pas acceptable que la partie dans le besoin
poursuive une valeur litigieuse exagérée aux frais du contribuable, alors qu'elle aurait sans doute réduit ses prétentions si elle avait dû assumer elle-même le coût du procès.
Le recourant estime que le calcul de la valeur litigieuse opéré par la cour cantonale est faux. En effet, dite autorité avait oublié de tenir compte du montant de la " libéralité en France ", du fait que la procédure avait été excessivement longue " et qu'à teneur de la demande déposée en 2017, il conv[enait] d'y ajouter encore 5% l'an dès le dépôt de la demande ". Il fait derechef valoir qu'il n'est ni juriste ni avocat et qu'on ne pouvait dès lors lui opposer cette " subtilité de procédure " consistant à devoir réduire ses prétentions.
Une telle motivation est impropre à démontrer que la cour cantonale aurait abusé de son pouvoir d'appréciation dans l'évaluation des chances de succès de l'appel. L'autorité précédente a fondé sa motivation sur l'ATF 142 III 138 consid. 5.7. Comme elle l'a correctement rappelé, cet arrêt retient qu'en cas de demande clairement excessive (c'est-à-dire lorsque la prétention invoquée est manifestement surévaluée), il faut admettre, en règle générale, que la cause est dépourvue de chances de succès et que, si le requérant indigent maintient une prétention ou une contestation exagérée, l'assistance judiciaire peut être entièrement refusée (cf. aussi dans ce sens: arrêts 5A 872/2018 du 27 février 2019 consid. 3.3.3; 4A 274/2016 du 19 octobre 2016 consid. 3). Le recourant ne s'attelle pas à démontrer, conformément aux exigences de motivation découlant de l'art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1bis    Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF, que cette jurisprudence serait inapplicable en l'espèce. Quoi qu'il en soit, dans la mesure où le chef de conclusions portant sur l'immeuble sis à Fribourg est sensiblement plus élevé que celui relatif au terrain sis en France, et qu'il aura ainsi une incidence non négligeable sur la quotité des frais judiciaires, il n'apparaît pas critiquable que la cour cantonale
ait prioritairement examiné les chances de succès y relatives. Enfin, le recourant oublie que lorsqu'ils sont, comme en l'espèce, réclamés à titre accessoire, les intérêts ne sont pas pris en compte pour calculer la valeur litigieuse (art. 91 al. 1
SR 272 Codice di diritto processuale civile svizzero del 19 dicembre 2008 (Codice di procedura civile, CPC) - Codice di procedura civile
CPC Art. 91 Principio - 1 Il valore litigioso è determinato dalla domanda. Gli interessi e le spese del procedimento in corso o di un'eventuale pubblicazione della decisione, nonché eventuali conclusioni subordinate non sono computati.
1    Il valore litigioso è determinato dalla domanda. Gli interessi e le spese del procedimento in corso o di un'eventuale pubblicazione della decisione, nonché eventuali conclusioni subordinate non sono computati.
2    Se la domanda non verte su una determinata somma di denaro e le parti non si accordano in merito oppure le loro indicazioni in proposito sono manifestamente errate, il valore litigioso è determinato dal giudice.
2e phr. CPC; cf. arrêt 4A 536/2021 du 28 février 2022 consid. 1.3.4). Pour le surplus, dans la mesure où le recourant ne conteste pas que son attention eût déjà été attirée à plusieurs reprises sur le caractère excessif de ses prétentions, il ne saurait de bonne foi se prévaloir de sa qualité de non-juriste. Autant que recevable, le grief doit être rejeté.

4.
En définitive, le recours doit être rejeté, dans la mesure où il est recevable. Selon l'art. 64 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
1    Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
2    Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili.
3    La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute.
4    Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale.
LTF, le Tribunal fédéral peut accorder l'assistance judiciaire à une partie à condition que celle-ci ne dispose pas de ressources suffisantes et que ses conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec. En l'occurrence, la procédure entreprise devant le Tribunal fédéral était dépourvue de chances de succès, ce qui entraîne le rejet de la demande d'assistance judiciaire. Le recourant, qui succombe, supportera dès lors les frais de la procédure fédérale (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
1    Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
2    In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie.
3    Le spese inutili sono pagate da chi le causa.
4    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso.
5    Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale.
LTF). Il n'y a pas lieu d'allouer de dépens (art. 68 al. 3
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
1    Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
2    La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia.
3    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali.
4    Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5.
5    Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore.
LTF).

Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.

2.
La requête d'assistance judiciaire est rejetée.

3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1'500 fr., sont mis à la charge du recourant.

4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice du canton de Genève, assistance judiciaire.

Lausanne, le 9 mai 2023

Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse

Le Président : Herrmann

La Greffière : Mairot