Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

6B 565/2014

Arrêt du 7 octobre 2014

Cour de droit pénal

Composition
MM. et Mme les Juges fédéraux Mathys, Président, Jacquemoud-Rossari et Oberholzer.
Greffier : M. Vallat.

Participants à la procédure
X.________, représenté par
Me Olivier Cramer, avocat,
recourant,

contre

Ministère public central du canton de Vaud,
intimé.

Objet
Violation simple et grave des règles de la circulation routière ; présomption d'innocence,

recours contre le jugement de la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud du 18 mars 2014.

Faits :

A.
Par jugement du 26 novembre 2013, le Tribunal de police de l'arrondissement de Lausanne a condamné X.________, pour violation simple et grave des règles de la circulation routière et dérobade aux mesures visant à déterminer la capacité de conduire, à 10 mois de privation de liberté. Le sursis accordé à l'intéressé le 21 mars 2011 par la Chambre pénale de Genève a été révoqué. Ce jugement constate en outre le retrait de l'opposition à une ordonnance pénale du 9 novembre 2012 de la Préfecture de Lausanne.

B.
Statuant sur appel du condamné, par jugement du 18 mars 2014, la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois l'a rejeté. Son jugement retient, en substance, que le 26 août 2012 vers 18h51, à la rue du Grand-Chêne à Lausanne, X.________ était installé au volant du véhicule Range Rover immatriculé xxx. Il a quitté abruptement une place de stationnement (case handicapé), en verrouillant ses portières afin de faire abstraction des injonctions de deux agents qui lui demandaient de se légitimer au moyen de l'autorisation ad hoc. Il a effectué une marche arrière intempestive alors que l'un des agents se trouvait à hauteur de sa portière, manquant de peu de le renverser. Il s'est alors engagé sur la chaussée, à vive allure, en direction de la place Saint-François jusqu'à la route de Berne, où il a escaladé un trottoir afin de dépasser une patrouille de police qui lui barrait la route. Il a ensuite slalomé entre les véhicules en utilisant anormalement les voies de circulation et en passant plusieurs signalisations à la phase lumineuse rouge, notamment au chemin de Bérée, au chemin de Boissonnet et au carrefour des Croisettes, forçant ainsi les usagers de la route à effectuer des manoeuvres d'évitement. X.________, toujours en fuite,
a appelé la centrale d'engagement de la police cantonale avec son portable en indiquant faussement que son véhicule, qu'il venait de stationner à l'avenue des Boveresses 132, avait été dérobé.

Le 2 septembre 2012, à 13h30, au Chalet-à-Gobet, X.________ circulait au guidon de son motocycle insuffisamment à droite à une vitesse excessive et a perdu la maîtrise de son engin, lequel s'est couché, avant de continuer à glisser et de finir sa course contre la voiture de A.________, qui venait normalement en sens inverse.
Dans le tunnel « Les Vignes », sur l'autoroute A1, le 29 septembre 2012, à 12h11, X.________, au volant de sa voiture, a roulé à une vitesse de 156 km/h (marge de sécurité déduite), sur un tronçon dont la vitesse maximale était limitée à 100 km/h.

C.
X.________ recourt en matière pénale au Tribunal fédéral. Il conclut, avec suite de frais et dépens, principalement à la réforme de la décision entreprise en ce sens qu'il soit libéré des accusations de violation simple et grave des règles de la circulation routière ainsi que de l'accusation de dérobade aux mesures visant à déterminer la capacité de conduire. A titre subsidiaire, il demande qu'une peine plus clémente lui soit infligée compte tenu des acquittements prononcés en première instance. Plus subsidiairement, le recourant conclut à l'annulation de la décision querellée et au renvoi de la cause à la cour cantonale pour nouvelle décision. Il requiert, par ailleurs, la restitution de l'effet suspensif.

Considérant en droit :

1.
Le recourant invoque la violation de son droit à la preuve, respectivement de son droit d'être entendu en relation avec « le refus systématique des réquisitions de preuves » tendant à l'obtention d'images de vidéo-surveillance. Il mentionne aussi, dans d'autres parties de son recours, des réquisitions de preuves rejetées en première instance.

Par lettre du 10 décembre 2013, le recourant a été invité à déposer une déclaration d'appel motivée indiquant notamment en quoi consistaient ses réquisitions de preuve (dossier cantonal, P. 29). Sa déclaration d'appel du 30 décembre 2013 ne contient aucune demande en ce sens (dossier cantonal, P. 30/1). Aucune ordonnance séparée ne paraît avoir été rendue par la cour cantonale. Le procès-verbal du jugement sur appel du 18 mars 2014 ne fait état d'aucune réquisition de preuve avant clôture de la procédure probatoire (jugement entrepris, p. 2) et la décision querellée n'aborde d'aucune manière cette question. Faute d'être dirigé contre une décision de dernière instance cantonale (art. 80 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 80 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48
1    Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48
2    I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso. Sono fatti salvi i casi in cui secondo il Codice di procedura penale (CPP)49 si pronuncia, quale istanza cantonale unica, un tribunale superiore o un giudice dei provvedimenti coercitivi.50
LTF), le grief est irrecevable.

2.
Dans le recours en matière pénale, les constatations de fait de la décision entreprise lient le Tribunal fédéral (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96
LTF), sous les réserves découlant des art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
1    Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
2    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87
et 105 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96
LTF, soit pour l'essentiel de l'arbitraire dans la constatation des faits (sur la notion d'arbitraire: ATF 140 III 16 consid. 2.1 p. 18 s. et 138 III 378 consid. 6.1 p. 379 s.). Ce grief se confond, par ailleurs, avec celui de violation de la présomption d'innocence en tant que ce dernier porte sur l'appréciation des preuves (ATF 127 I 38 consid. 2a p. 41; 120 Ia 31 consid. 2c p. 37). La recevabilité de tels griefs, ainsi que de ceux déduits du droit constitutionnel et conventionnel, suppose l'articulation de critiques circonstanciées (ATF 136 II 101 consid. 3 p. 105), claires et précises, répondant aux exigences de motivation accrues déduites de l'art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
LTF (ATF 133 IV 286 consid. 1.4 p. 287). Les critiques appellatoires sont, en particulier, irrecevables (cf. ATF 137 II 353 consid. 5.1 p. 356).

2.1. En ce qui concerne l'excès de vitesse du 29 septembre 2012, le recourant conteste en être l'auteur. Il objecte que son employeur aurait attesté de sa présence à Lyon au moment des faits et que la photo radar serait de mauvaise qualité. La personne y apparaissant serait difficilement reconnaissable et semblerait plus jeune que lui.

La cour cantonale a rejeté un grief identique en relevant la ressemblance entre le recourant et la photo au dossier « constatée par le premier juge ». Ce faisant, la cour cantonale s'est fondée sur les preuves administrées pendant la procédure de première instance, comme l'y autorise la règle de l'art. 389 al. 1
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale
CPP Art. 389 Complementi di prova - 1 La procedura di ricorso si basa sulle prove assunte nel corso della procedura preliminare e della procedura dibattimentale di primo grado.
1    La procedura di ricorso si basa sulle prove assunte nel corso della procedura preliminare e della procedura dibattimentale di primo grado.
2    Le assunzioni di prove da parte del tribunale di primo grado vengono ripetute soltanto se:
a  sono state violate norme in materia di prova;
b  sono state incomplete;
c  i relativi atti appaiono inattendibili.
3    D'ufficio o ad istanza di parte, la giurisdizione di ricorso assume le necessarie prove supplementari.
CPP. Le recourant, qui s'est fait représenter aux débats d'appel et n'y a fait requérir aucune mesure d'instruction (v. supra consid. 1) a, quant à lui, renoncé sans ambiguïté, à faire apprécier de visu, par la cour cantonale elle-même, sa ressemblance physique avec le cliché pris par le radar. En objectant que la personne figurant sur la photo semblerait plus jeune que lui-même, le recourant critique, en réalité, l'appréciation des preuves effectuée en première instance, ce qui rend son grief irrecevable (art. 80 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 80 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48
1    Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48
2    I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso. Sono fatti salvi i casi in cui secondo il Codice di procedura penale (CPP)49 si pronuncia, quale istanza cantonale unica, un tribunale superiore o un giudice dei provvedimenti coercitivi.50
LTF). Au demeurant, au vu des pièces figurant au dossier (photo radar et photo du permis de conduire du recourant), il n'apparaît en tout cas pas insoutenable de retenir que le recourant conduisait bien son véhicule au moment des faits et que la production de l'attestation de son employeur, non datée et portant la signature de la mère du recourant, n'avait d'autre but que de « tenter de se créer un alibi ».
Le grief doit être rejeté dans la mesure où il est recevable.

2.2. Quant à l'accident de motocycle, la cour cantonale a jugé, en se référant aux photos du dossier et aux premières déclarations du recourant, que l'automobiliste tenait correctement sa droite. Elle a relevé, en particulier, que les clichés montraient le freinage d'urgence de la moto depuis le milieu de la route, ce qui tendait à attester que le recourant ne tenait pas sa droite.

Ce dernier objecte que l'absence de marquage au sol ne permettrait pas de délimiter les responsabilités respectives des conducteurs des deux véhicules impliqués. Sa vitesse n'avait pu être constatée et ne pouvait qu'être réduite parce qu'il sortait d'un modérateur de vitesse. Seul le positionnement trop à gauche de l'automobiliste expliquerait que le recourant avait dû effectuer un freinage d'urgence pour éviter la voiture. Les déclarations du recourant auraient été constantes et celles de l'automobiliste peu précises voire contradictoires.

On ne voit pas concrètement en quoi l'absence de marquage de la route empêcherait de situer le milieu de la chaussée sur les photos. Le recourant n'expose pas en quoi la trace de son freinage d'urgence ne permettrait pas de conclure qu'il se trouvait déjà trop à gauche au moment de commencer cette manoeuvre. Ses développements ne trouvent pas appui dans les pièces du dossier et se résument à une discussion appellatoire des motifs de la décision querellée. Ils sont irrecevables.

2.3. Le recourant conteste aussi être l'auteur des faits du 26 août 2012. Il objecte ne pas correspondre au signalement de l'individu figurant dans le rapport de police (individu de corpulence normale d'environ 1m70, portant un sweat à capuche gris et un jeans). Il serait plus petit, de corpulence élancée et sportive. Selon lui, le témoin B.________ n'aurait pas donné de précisions supplémentaires. Sa description d'un homme nerveux, anxieux et inquiet, apparemment sous l'emprise de drogues ne lui correspondrait pas. Ce témoin aurait fait état d'une veste grise et non d'un sweat à capuche. Il n'aurait pas pu le reconnaître dès lors qu'il n'avait été appelé par le témoin C.________ qu'après qu'un client du bar eut stationné sur une place pour handicapé. Le témoin B.________ n'aurait pas non plus pu voir qui montait dans le véhicule. Le témoin C.________ avait déclaré que l'individu qu'elle avait servi avant les faits avait été interdit dans un autre palace lausannois, ce qui serait démenti par un échange de courriers électroniques avec le spa de cet établissement. Ces deux témoins ne l'auraient identifié à aucun moment. Il aurait été impossible aux deux agents venus constater l'infraction de stationnement de le reconnaître le
lendemain à l'hôtel de police, faute d'avoir été présents lors de son audition. Deux témoins auraient confirmé qu'il donnait régulièrement des cours de mathématiques en fin d'après-midi, ce qui exclurait qu'il se trouvât sur la terrasse du Lausanne Palace le 26 août 2012 entre 17h30 et 18h51. Nombre de personnes auraient pu utiliser son véhicule. Le recourant affirme qu'il se trouvait au moment des faits à Epalinges.

L'argumentation du recourant consiste en une rediscussion de l'ensemble de la matière probatoire. Elle repose en large part sur des affirmations ne trouvant pas appui dans les pièces du dossier (telle la description que le recourant donne de lui-même et qu'il oppose à celle figurant dans le rapport de police), ainsi que sur une lecture partielle d'autres pièces et procès-verbaux d'audition. Un tel procédé est appellatoire et, partant, irrecevable. Au demeurant, ces développements, qui confinent à la témérité, sont aussi contradictoires que peu convaincants. On peut se limiter à relever que les agents D.________ et E.________ ont bien été confrontés au recourant lors d'une audition du 7 mai 2013 et qu'ils l'ont reconnu respectivement à 95% et 100% comme le conducteur du véhicule. Par ailleurs, à 19h20, un appel émanant du numéro mobile du recourant a signalé comme volé son véhicule, lequel a été retrouvé à l'avenue des Boveresses, d'où provenait également l'appel, localisé par la police (dossier cantonal, P. 4/1, p. 5). Or, le recourant ne conteste pas dans la présente procédure être l'auteur de cet appel. On ne comprend tout simplement pas comment le recourant, qui aurait donné des cours de mathématiques à Montpreveyres (dossier
cantonal, P. 23) à 18h51, se serait trouvé simultanément à Epalinges, moins encore comment (cependant qu'un inconnu lui aurait « emprunté » son véhicule), il aurait pu se trouver 30 minutes plus tard à proximité du lieu où sa voiture aurait été abandonnée par un voleur. Il n'était, dès lors, pas insoutenable de conclure que le recourant, dûment identifié par deux agents, était la seule personne ayant pu conduire son propre véhicule au moment des faits.

3.
Le recourant conteste sa condamnation pour dérobade au sens de l'art. 91a al. 1
SR 741.01 Legge federale del 19 dicembre 1958 sulla circolazione stradale (LCStr)
LCStr Art. 91a - 1 È punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria il conducente di un veicolo a motore che intenzionalmente si oppone o si sottrae a una prova del sangue, a un'analisi dell'alito o a un altro esame preliminare disciplinato dal Consiglio federale, che è stato ordinato o che si doveva supporre lo sarebbe stato, o a una visita di controllo medico completiva, oppure elude lo scopo di tali provvedimenti.
1    È punito con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria il conducente di un veicolo a motore che intenzionalmente si oppone o si sottrae a una prova del sangue, a un'analisi dell'alito o a un altro esame preliminare disciplinato dal Consiglio federale, che è stato ordinato o che si doveva supporre lo sarebbe stato, o a una visita di controllo medico completiva, oppure elude lo scopo di tali provvedimenti.
2    Se l'autore conduce un veicolo senza motore o se, come utente della strada, è stato coinvolto in un incidente, è punito con la multa.
LCR. En substance, il soutient, en relevant que le personnel du Lausanne Palace avait confirmé qu'il n'avait pas bu d'alcool, qu'aucune mesure visant à établir sa capacité de conduire n'aurait été envisagée au moment des faits. Selon lui, aucun comportement suspect (haleine d'alcool, yeux rouges, démarche mal assurée ou propos incohérents, etc.) n'aurait pu justifier de le soumettre à un alcootest. Les circonstances (simple amende d'ordre pour parcage non autorisé sur une place pour handicapé) ne devaient pas l'amener à penser qu'une mesure serait ordonnée.

La cour cantonale a non seulement relevé les déclarations des témoins C.________ et B.________ indiquant que le recourant était nerveux, anxieux et inquiet et qu'il semblait drogué, même s'il n'avait pas consommé d'alcool. Elle a aussi noté la quantité d'infractions commises le 26 août 2012. En objectant, au plan des faits, avoir uniquement stationné sans droit sur une place pour handicapé et n'avoir présenté aucun signe physique susceptible de justifier une mesure de contrôle de sa capacité de conduire, le recourant se borne à opposer sa propre appréciation à celle de la cour cantonale dans une démarche appellatoire. Faute, pour le surplus, d'exposer indépendamment de ce qui précède en quoi la cour cantonale aurait violé le droit, le grief ne répond pas non plus aux exigences minimales, découlant de l'art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF. Il est entièrement irrecevable.

4.
Le recourant conteste, finalement, la peine qui lui a été infligée, sans remettre en cause le refus du sursis et la révocation d'un précédent sursis. Il soutient uniquement qu'une peine inférieure à celle prononcée aurait dû lui être infligée parce que le Ministère public avait requis 10 mois de privation de liberté, compte tenu de l'accusation d'empêchement d'accomplir un acte officiel, qui a été abandonnée.

L'autorité de jugement n'est pas tenue par l'appréciation juridique portée par le Ministère public sur les faits (art. 350 al. 1
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale
CPP Art. 350 Carattere vincolante dell'accusa, elementi alla base della sentenza - 1 Il giudice è vincolato ai fatti descritti nell'atto di accusa, ma non alla relativa qualificazione.
1    Il giudice è vincolato ai fatti descritti nell'atto di accusa, ma non alla relativa qualificazione.
2    Il giudice tiene conto delle prove raccolte nella procedura preliminare e nella procedura dibattimentale.
CPP). Il va de soi qu'elle ne l'est pas non plus par ses propositions relatives à la sanction (art. 326 al. 1 let. f
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale
CPP Art. 326 Altre indicazioni e richieste - 1 Il pubblico ministero fornisce al giudice le seguenti indicazioni e formula le seguenti richieste, purché non risultino già dall'atto d'accusa:
1    Il pubblico ministero fornisce al giudice le seguenti indicazioni e formula le seguenti richieste, purché non risultino già dall'atto d'accusa:
a  la presenza di un accusatore privato e le sue eventuali pretese civili;
b  i provvedimenti coercitivi ordinati;
c  gli oggetti e i valori patrimoniali sequestrati;
d  le spese d'istruzione sostenute;
e  l'eventuale istanza di carcerazione di sicurezza;
f  le proposte di sanzione o l'annuncio che tali proposte saranno presentate in sede di dibattimento;
g  le proposte per decisioni giudiziarie successive;
h  la richiesta di essere convocato al dibattimento.
2    Se non sostiene personalmente l'accusa, il pubblico ministero può allegare all'atto d'accusa un rapporto finale in cui espone i fatti e fornisce precisazioni in merito all'apprezzamento delle prove.
CPP) ou ses réquisitions finales sur ce point. Sous réserve d'exceptions non pertinentes en l'espèce, l'autorité d'appel n'est, quant à elle, pas liée par les conclusions des parties (art. 391 al. 1 let. b
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale
CPP Art. 391 Decisione - 1 Nella sua decisione, la giurisdizione di ricorso non è vincolata:
1    Nella sua decisione, la giurisdizione di ricorso non è vincolata:
a  dalle motivazioni delle parti;
b  dalle conclusioni delle parti, eccettuate quelle riguardanti le azioni civili.
2    La giurisdizione di ricorso non può modificare una decisione a pregiudizio dell'imputato o condannato se il ricorso è stato esperito esclusivamente a suo favore. È fatta salva una punizione più severa sulla base di fatti di cui il tribunale di primo grado non poteva essere a conoscenza.
3    Se il ricorso è stato esperito esclusivamente dall'accusatore privato, la giurisdizione di ricorso non può modificare a pregiudizio di costui i punti della decisione relativi agli aspetti civili.
et al. 2 CPP). Le recourant ne peut, dès lors, rien déduire en sa faveur des réquisitions du Ministère public. On renvoie pour le surplus aux considérants de la décision entreprise (art. 109 al. 3
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 109 Corti trimembri - 1 Le corti giudicano nella composizione di tre giudici circa la non entrata nel merito su ricorsi che non sollevano una questione di diritto di importanza fondamentale o non riguardano un caso particolarmente importante, se il ricorso è ammissibile soltanto a una condizione siffatta (art. 74 e 83-85). L'articolo 58 capoverso 1 lettera b non è applicabile.
1    Le corti giudicano nella composizione di tre giudici circa la non entrata nel merito su ricorsi che non sollevano una questione di diritto di importanza fondamentale o non riguardano un caso particolarmente importante, se il ricorso è ammissibile soltanto a una condizione siffatta (art. 74 e 83-85). L'articolo 58 capoverso 1 lettera b non è applicabile.
2    Le corti decidono nella stessa composizione, con voto unanime, su:
a  la reiezione di ricorsi manifestamente infondati;
b  l'accoglimento di ricorsi manifestamente fondati, segnatamente se l'atto impugnato diverge dalla giurisprudenza del Tribunale federale e non vi è motivo di riesaminare tale giurisprudenza.
3    La decisione è motivata sommariamente. Può rimandare in tutto od in parte alla decisione impugnata.
LTF).

5.
Le recourant succombe. Il supporte les frais de la procédure (art. 65 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 65 Spese giudiziarie - 1 Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni.
1    Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni.
2    La tassa di giustizia è stabilita in funzione del valore litigioso, dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti.
3    Di regola, il suo importo è di:
a  200 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  200 a 100 000 franchi nelle altre controversie.
4    È di 200 a 1000 franchi, a prescindere dal valore litigioso, nelle controversie:
a  concernenti prestazioni di assicurazioni sociali;
b  concernenti discriminazioni fondate sul sesso;
c  risultanti da un rapporto di lavoro, sempreché il valore litigioso non superi 30 000 franchi;
d  secondo gli articoli 7 e 8 della legge del 13 dicembre 200223 sui disabili.
5    Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale federale può aumentare tali importi, ma al massimo fino al doppio nei casi di cui al capoverso 3 e fino a 10 000 franchi nei casi di cui al capoverso 4.
et 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
1    Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
2    In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie.
3    Le spese inutili sono pagate da chi le causa.
4    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso.
5    Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale.
LTF). La demande de restitution de l'effet suspensif est sans objet (art. 103 al. 2 let. b
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 103 Effetto sospensivo - 1 Di regola il ricorso non ha effetto sospensivo.
1    Di regola il ricorso non ha effetto sospensivo.
2    Nei limiti delle conclusioni presentate, il ricorso ha effetto sospensivo:
a  in materia civile, se è diretto contro una sentenza costitutiva;
b  in materia penale, se è diretto contro una decisione che infligge una pena detentiva senza sospensione condizionale o una misura privativa della libertà; l'effetto sospensivo non si estende alla decisione sulle pretese civili;
c  nei procedimenti nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale, se è diretto contro una decisione di chiusura o contro qualsiasi altra decisione che autorizza la comunicazione di informazioni inerenti alla sfera segreta o la consegna di oggetti o beni;
d  nei procedimenti nel campo dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale.
3    Il giudice dell'istruzione può, d'ufficio o ad istanza di parte, decidere altrimenti circa l'effetto sospensivo.
LTF).

Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.

2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 4000 fr., sont mis à la charge du recourant.

3.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud.

Lausanne, le 7 octobre 2014
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse

Le Président : Mathys

Le Greffier : Vallat