Bundesstrafgericht Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal

Geschäftsnummer: SK.2014.33

Urteil vom 3. Juni 2015 Strafkammer

Besetzung

Bundesstrafrichter Emanuel Hochstrasser, Einzelrichter, Gerichtsschreiber Tornike Keshelava

Parteien

Bundesanwaltschaft, vertreten durch Urs Köhli, Stv. Staatsanwalt des Bundes,

gegen

A., amtlich verteidigt durch Rechtsanwalt Valentin Landmann,

Gegenstand

Qualifizierte Geldwäscherei, Urkundenfälschung

Anträge der Bundesanwaltschaft:

1. A. sei schuldig zu sprechen:

- der qualifizierten Geldwäscherei im Sinne von Art. 305bis Ziff. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 305bis - 1. Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
1    Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
2    Dans les cas graves, l'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.459
a  agit comme membre d'une organisation criminelle ou terroriste (art. 260ter);
b  agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au blanchiment d'argent461;
c  réalise un chiffre d'affaires ou un gain importants en faisant métier de blanchir de l'argent.
3    Le délinquant est aussi punissable lorsque l'infraction principale a été commise à l'étranger et lorsqu'elle est aussi punissable dans l'État où elle a été commise.462
StGB;

- der mehrfachen Falschbeurkundung im Sinne von Art. 251
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB.

2. A. sei zu verurteilen zu einer Freiheitsstrafe von 20 Monaten bedingt, bei einer Probezeit von 2 Jahren.

3. Die beschlagnahmten Originaldokumente seien nach Eintritt der Rechtskraft des Urteils an A. herauszugeben.

4. Es sei auf eine Ersatzforderung gegen A. in der Höhe von mindestens EUR 16'094.-- bzw. Fr. 17'704.-- zu erkennen.

5. A. sei an Kosten aufzuerlegen:

- Fr. 32.518.30 Gebühren und Auslagen der Bundesanwaltschaft aus dem Vorverfahren;

- Fr. 2'000.-- Gebühr der Bundesanwaltschaft für die Hauptverhandlung;

- sowie die Gerichtsgebühr und -auslagen.

6. Der amtliche Verteidiger, Rechtsanwalt Valentin Landmann, sei aus der Gerichtskasse zu entschädigen. Im Falle einer Verurteilung habe A., soweit im Stande, der Gerichtskasse in vollem Umfang Ersatz zu leisten.

Anträge der Verteidigung (sinngemäss zusammengefasst):

Prozessuale Anträge:

1. Das Verfahren gegen A. sei vollumfänglich einzustellen.

2. Eventualiter sei das Verfahren gegen A. in den Anklagepunkten 1.1.1.1 bis …5 und 1.2.1.3 infolge Verjährung einzustellen.

Materielle Anträge:

1. A. sei vollumfänglich freizusprechen.

2. Die beschlagnahmten Originaldokumente seien nach Eintritt der Rechtskraft des Urteils an A. herauszugeben.

3. Die Kosten des Verfahrens seien auf die Staatskasse zu nehmen, und es sei A. eine angemessene Genugtuung sowie eine Zahlung als Schadenersatz zuzusprechen.

Prozessgeschichte:

A. Am 10. März 2009 eröffnete die Bundesanwaltschaft eine Strafuntersuchung unter anderem gegen A. wegen qualifizierter Geldwäscherei (Art. 305bis Ziff. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 305bis - 1. Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
1    Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
2    Dans les cas graves, l'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.459
a  agit comme membre d'une organisation criminelle ou terroriste (art. 260ter);
b  agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au blanchiment d'argent461;
c  réalise un chiffre d'affaires ou un gain importants en faisant métier de blanchir de l'argent.
3    Le délinquant est aussi punissable lorsque l'infraction principale a été commise à l'étranger et lorsqu'elle est aussi punissable dans l'État où elle a été commise.462
StGB). Es bestand der Verdacht, dass es im Zusammenhang mit der Vergabe von öffentlichen Beschaffungsaufträgen an den Konzern B. in Warschau, Polen, in der Zeit zwischen 1998 und 2003 zu Bestechungshandlungen zugunsten der diesbezüglichen Entscheidträger gekommen war und dass A. in diesem Kontext in seiner damaligen Funktion als Mitarbeiter der Bank C. in Zürich Transaktionen mit Bestechungsgeldern ausgeführt hatte (cl. 1 pag. 1.0.1 f.; cl. 6 pag. 10.0.1 ff.).

B. Am 20. Januar 2010 dehnte die Bundesanwaltschaft die Strafverfolgung gegen A. auf den Tatbestand der Bestechung fremder Amtsträger (Art. 322septies
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 322septies - Quiconque offre, promet ou octroie un avantage indu à une personne agissant pour un État étranger ou une organisation internationale en tant que membre d'une autorité judiciaire ou autre, en tant que fonctionnaire, en tant qu'expert, traducteur ou interprète commis par une autorité, ou en tant qu'arbitre ou militaire, en faveur de cette personne ou d'un tiers, pour l'exécution ou l'omission d'un acte en relation avec son activité officielle et qui est contraire à ses devoirs ou dépend de son pouvoir d'appréciation,
StGB) bzw. Gehilfenschaft (Art. 25
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 25 - La peine est atténuée à l'égard de quiconque a intentionnellement prêté assistance à l'auteur pour commettre un crime ou un délit.
StGB) dazu aus (cl. 1 pag. 1.0.5 f.).

C. Am 20. August 2010 erfolgte die Ausdehnung der Strafverfolgung gegen A. und andere auf einen weiteren Sachverhalt. Es bestand der Verdacht, dass im Zusammenhang mit Infrastrukturprojekten in Warschau in den Jahren 2000 bis 2001 die polnische Bauunternehmung D. SA Provisionen ausgerichtet hatte, welche der Bestechung des damaligen Stadtpräsidenten von Warschau E. dienten. A. wurde verdächtigt, in diesem Kontext Banktransaktionen und Bargeldoperationen ausgeführt zu haben (cl. 1 pag. 1.0.9 f.).

D. Am 7. Oktober 2011 wurde die Strafverfolgung gegen A. auf den Tatbestand der Urkundenfälschung ausgedehnt (cl. 1 pag. 1.0.14).

E. Die Verfahren gegen die übrigen Beschuldigten wurden in der Folge abgetrennt und zum Teil eingestellt (cl. 1 pag. 3.0.1 ff.).

F. A. befand sich vom 19. Januar 2010 bis 2. März 2010 in Untersuchungshaft (cl. 1 pag. 6.102.3, …86).

G. Am 7. Oktober 2014 erhob die Bundesanwaltschaft beim hiesigen Gericht Anklage gegen A. wegen qualifizierter Geldwäscherei gemäss Art. 305bis Ziff. 2 lit. c
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 305bis - 1. Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
1    Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
2    Dans les cas graves, l'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.459
a  agit comme membre d'une organisation criminelle ou terroriste (art. 260ter);
b  agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au blanchiment d'argent461;
c  réalise un chiffre d'affaires ou un gain importants en faisant métier de blanchir de l'argent.
3    Le délinquant est aussi punissable lorsque l'infraction principale a été commise à l'étranger et lorsqu'elle est aussi punissable dans l'État où elle a été commise.462
, evtl. Ziff. 2 StGB und Falschbeurkundung gemäss Art. 251 Ziff. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB (cl. 91 pag. 91.100.1 ff.).

H. Im Rahmen der Prozessvorbereitung holte das Gericht von Amtes wegen Straf- und Betreibungsregisterauszüge und Steuerunterlagen des Beschuldigten ein (cl. 91 pag. 91.220.3, …260.3 ff.), ferner einen Auszug aus dem polnischen Strafregister betreffend E. (cl. 91 pag. 91.291.1 ff.). Im Weiteren wurden – zum Teil auf entsprechende Beweisanträge der Parteien hin – diverse auf dem Rechtshilfeweg erhaltene Akten betreffend die in Polen geführten Strafuntersuchungen wegen Korruptionsvorwürfen mit Bezug zu den vorliegend zur Beurteilung stehenden Taten (cl. 91 pag. 91.292.1 ff., …293.1 ff., …510.3 ff.) sowie bestimmte vom Verteidiger eingereichte Unterlagen (cl. 91 pag. 91.520.1 ff.) zu den Akten genommen. Die Beweisanträge der Bundesanwaltschaft auf Einvernahmen von F., der an einzelnen dem Beschuldigten zur Last gelegten Transaktionen mitgewirkt haben soll, sowie G., einem Ermittler der Bundeskriminalpolizei, als Zeuge in der Hauptverhandlung wurden abgewiesen (cl. 91 pag. 91.280.1 f.). Das Gericht ordnete sodann die Einvernahme des in Deutschland wohnhaften H., dem vormaligen Country President der polnischen B.-Gesellschaft als Zeuge in der Hauptverhandlung an (cl. 91 pag. 91.280.2). Dieser leistete allerdings der Vorladung keine Folge (cl. 91 pag. 91.920.6).

I. Am 2. Juni 2015 fand die Hauptverhandlung vor dem Einzelrichter der Strafkammer des Bundesstrafgerichts am Sitz des Gerichts statt. Das Urteil wurde am 3. Juni 2015 öffentlich und mit mündlicher Begründung des Einzelrichters verkündet (cl. 91 pag. 91.920.1 ff.).

J. Mit Eingabe vom 5. Juni 2015 verlangte die Bundesanwaltschaft fristgerecht die schriftliche Begründung des Urteils gemäss Art. 82 Abs. 2 lit. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 82 Restrictions à l'obligation de motiver - 1 Le tribunal de première instance renonce à une motivation écrite du jugement aux conditions suivantes:
1    Le tribunal de première instance renonce à une motivation écrite du jugement aux conditions suivantes:
a  il motive le jugement oralement;
b  il ne prononce pas de peine privative de liberté supérieure à deux ans, d'internement au sens de l'art. 64 CP36, de traitement au sens de l'art. 59 CP ou, lors de la révocation d'un sursis, de privation de liberté de plus de deux ans.
2    Le tribunal notifie ultérieurement aux parties un jugement motivé dans les cas suivants:
a  une partie le demande dans les dix jours qui suivent la notification du dispositif du jugement;
b  une partie forme un recours.
3    Si la partie plaignante est seule à demander un jugement motivé ou à former un recours, le jugement n'est motivé que dans la mesure où il concerne le comportement punissable à l'origine du préjudice subi par la partie plaignante ainsi que les prétentions civiles de celle-ci.
4    Lors de la procédure de recours, le tribunal peut, s'agissant de l'appréciation en fait et en droit des faits faisant l'objet de l'accusation, renvoyer à l'exposé des motifs de l'autorité inférieure.
StPO (cl. 91 pag. 91.510.31).

Der Einzelrichter erwägt:

1. Zuständigkeit

1.1 Die Strafkammer des Bundesstrafgerichts darf ihre sachliche Zuständigkeit nach Anklageerhebung nur aus besonders triftigen Gründen verneinen (BGE 133 IV 235 E. 7.1). Solche sind vorliegend von den Parteien nicht geltend gemacht worden und sind auch sonst nicht ersichtlich.

1.2 Die Kompetenz des Einzelgerichts ergibt sich aus Art. 19 Abs. 2 lit. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 19 Tribunal de première instance - 1 Le tribunal de première instance statue en première instance sur toutes les infractions qui ne relèvent pas de la compétence d'autres autorités.
1    Le tribunal de première instance statue en première instance sur toutes les infractions qui ne relèvent pas de la compétence d'autres autorités.
2    La Confédération et les cantons peuvent prévoir un juge unique qui statue en première instance sur:
a  les contraventions;
b  les crimes et les délits, à l'exception de ceux pour lesquels le ministère public requiert une peine privative de liberté supérieure à deux ans, un internement au sens de l'art. 64 CP5, un traitement au sens de l'art. 59 CP, ou une privation de liberté de plus de deux ans lors de la révocation d'un sursis.
StPO i.V.m. Art. 36 Abs. 2
SR 173.71 Loi fédérale du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales de la Confédération (Loi sur l'organisation des autorités pénales, LOAP) - Loi sur l'organisation des autorités pénales
LOAP Art. 36 Composition - 1 Les cours des affaires pénales statuent à trois juges.
1    Les cours des affaires pénales statuent à trois juges.
2    Le président de la cour statue en qualité de juge unique dans les cas visés à l'art. 19, al. 2, CPP13. Il peut confier cette tâche à un autre juge.
des Bundesgesetzes über die Organisation der Strafbehörden des Bundes vom 19. März 2010 (StBOG; SR 173.71).

2. Anwendbares Recht

2.1 Prozessrecht

Das Vorverfahren wurde zum Teil unter altem Prozessrecht (Bundesgesetz vom 15. Juni 1934 über die Bundesstrafrechtspflege) durchgeführt. Die ent­spre­chen­den Verfahrenshandlungen behalten gemäss Art. 448 Abs. 2 der seit 1. Januar 2011 in Kraft stehenden Strafprozessordnung ihre Gültigkeit.

2.2 Materielles Recht

Der Beschuldigte soll die ihm zur Last gelegten Taten zwischen 1998 und 27. April 2005 begangen haben, mithin teils vor und teils nach der Revision des Verjährungsrechts (Art. 70 f. aStGB) am 1. Oktober 2002 (AS 2002 2993 2996 3146) sowie vor der Revision des Allgemeinen Teil des Strafgesetzbuchs am 1. Januar 2007 (AS 2006 3459). Unter Berücksichtigung des strafrechtlichen Rückwirkungsverbots gilt das zum Tatzeitpunkt in Kraft gewesene (materielle) Recht (Art. 2 Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 2 - 1 Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code.
1    Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code.
2    Le présent code est aussi applicable aux crimes et aux délits commis avant la date de son entrée en vigueur si l'auteur n'est mis en jugement qu'après cette date et si le présent code lui est plus favorable que la loi en vigueur au moment de l'infraction.
StGB), es sei denn, das neue Recht ist für den Täter das milderere (Art. 2 Abs. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 2 - 1 Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code.
1    Est jugé d'après le présent code quiconque commet un crime ou un délit après l'entrée en vigueur de ce code.
2    Le présent code est aussi applicable aux crimes et aux délits commis avant la date de son entrée en vigueur si l'auteur n'est mis en jugement qu'après cette date et si le présent code lui est plus favorable que la loi en vigueur au moment de l'infraction.
StGB, Art. 389
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 389 - 1 Sauf disposition contraire de la loi, les dispositions du nouveau droit concernant la prescription de l'action pénale et des peines sont applicables également aux auteurs d'actes commis ou jugés avant l'entrée en vigueur du nouveau droit si elles lui sont plus favorables que celles de l'ancien droit.
1    Sauf disposition contraire de la loi, les dispositions du nouveau droit concernant la prescription de l'action pénale et des peines sont applicables également aux auteurs d'actes commis ou jugés avant l'entrée en vigueur du nouveau droit si elles lui sont plus favorables que celles de l'ancien droit.
2    Il est tenu compte du temps pendant lequel la prescription a couru avant l'entrée en vigueur du nouveau droit.
StGB). Letzteres trifft in concreto nicht zu.

3. Anklagegrundsatz

3.1 Die Verteidigung beantragt die vollumfängliche Einstellung des Verfahrens wegen der Verletzung des Anklagegrundsatzes, da die Anklageschrift die Vor­ta­ten zu den vorgeworfenen Geldwäschereihandlungen nicht hinreichend konkret umschreibe (cl. 91 pag. 91.925.68 ff.).

3.2 Nach dem aus Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
und Art. 32 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
1    Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
2    Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense.
3    Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés.
BV sowie aus Art. 6 Ziff. 1
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
und Ziff. 3 lit. a und b EMRK abgeleiteten und nunmehr in Art. 9 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 9 Maxime d'accusation - 1 Une infraction ne peut faire l'objet d'un jugement que si le ministère public a déposé auprès du tribunal compétent un acte d'accusation dirigé contre une personne déterminée sur la base de faits précisément décrits.
1    Une infraction ne peut faire l'objet d'un jugement que si le ministère public a déposé auprès du tribunal compétent un acte d'accusation dirigé contre une personne déterminée sur la base de faits précisément décrits.
2    Sont réservées la procédure de l'ordonnance pénale et la procédure pénale en matière de contraventions.
StPO festgeschriebenen Anklagegrundsatz bestimmt die Anklageschrift den Ge­gen­stand des Gerichtsverfahrens (Umgrenzungsfunktion). In der An­kla­ge­schrift sind (unter anderem) die der beschuldigten Person vorgeworfenen Taten mit Be­schrei­bung von Ort, Datum, Zeit, Art und Folgen der Tatausführung mög­lichst kurz, aber genau zu bezeichnen (Art. 325 Abs. 1 lit. f
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 325 Contenu de l'acte d'accusation - 1 L'acte d'accusation désigne:
1    L'acte d'accusation désigne:
a  le lieu et la date de son établissement;
b  le ministère public qui en est l'auteur;
c  le tribunal auquel il s'adresse;
d  les noms du prévenu et de son défenseur;
e  le nom du lésé;
f  le plus brièvement possible, mais avec précision, les actes reprochés au prévenu, le lieu, la date et l'heure de leur commission ainsi que leurs conséquences et le mode de procéder de l'auteur;
g  les infractions réalisées et les dispositions légales applicables de l'avis du ministère public.
2    Le ministère public peut présenter un acte d'accusation alternatif ou, pour le cas où ses conclusions principales seraient rejetées, un acte d'accusation subsidiaire.
StPO). Zugleich be­zweckt das Anklageprinzip den Schutz der Verteidigungsrechte der be­schul­digten Person und garantiert den Anspruch auf rechtliches Gehör (In­for­ma­tions­funk­tion; BGE 133 IV 235 E. 6.2 f.; 126 I 19 E. 2a; je mit Hinweisen). Durch klare Um­gren­zung des Prozessgegenstands und Vermittlung der für die Verteidigung not­wen­di­gen Informationen soll dem Betroffenen ein faires Verfahren garantiert werden. Ent­schei­dend ist, dass der Beschuldigte genau weiss, was ihm konkret vor­ge­wor­fen wird (Urteile des Bundesgerichts 6B_209/2010 vom 2. Dezember 2010, E. 2.4; 6B_794/2007 vom 14. April 2008, E. 2.1, je m.w.H.). Gemäss Art. 350 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 350 Latitude dans l'appréciation de l'accusation; fondements du jugement - 1 Le tribunal est lié par l'état de fait décrit dans l'acte d'accusation mais non par l'appréciation juridique qu'en fait le ministère public.
1    Le tribunal est lié par l'état de fait décrit dans l'acte d'accusation mais non par l'appréciation juridique qu'en fait le ministère public.
2    Il prend en compte les preuves administrées durant la procédure préliminaire et lors des débats.
StPO ist das Gericht an den in der Anklage umschriebenen Sach­ver­halt, nicht aber an dessen rechtliche Würdigung durch die Anklagebehörde ge­bun­den.

3.3 Wie sich nachfolgend zeigen wird, wird das Verfahren gegen den Beschuldigten infolge Verjährung zum Teil eingestellt und im Übrigen wird er freigesprochen. Eine Prüfung der von der Verteidigung vorgebrachten Rüge der Verletzung des Anklagegrundsatzes erübrigt sich damit.

4. Qualifizierte Geldwäscherei

4.1 Unter Ziff. 1.1 der Anklageschrift wirft die Bundesanwaltschaft dem Be­schul­dig­ten vor, im Rahmen von drei in der Zeit von 1999 bis 2004 realisierten In­fra­struk­tur­pro­jek­ten der Stadt Warschau zwischen 1999 und 2005 zunächst als Mit­ar­bei­ter der Bank C., später der Bank I., beide in Zürich, diverse Bank­trans­ak­tio­nen und Bargeldgeschäfte mit aus der Bestechung von polnischen Amts­trä­gern stam­menden Geldern ausgeführt zu haben.

Im Einzelnen werden dem Beschuldigten folgende Sachverhalte zur Last gelegt:

4.1.1 Projekt zur Lieferung von 108 Metrowagen durch B. an die Stadt Warschau in den Jahren 2000 bis 2005 (Anklageziffer 1.1.1)

Zwischen Dezember 1998 und November 2001 habe B. SA (eine zum Konzern B. gehörende Gesellschaft) mit Sitz in Paris ge­stützt auf ein Consultancy Agree­ment (nachfolgend: CA) vom 20. November 1998 in mehreren Tranchen ins­ge­samt Fr. 3'894'008.-- auf das bei der Bank C. ge­führte und vom Beschuldigten be­treu­te Konto der Gesellschaft J. Ltd. ein­be­zahlt. Durch J. Ltd. seien jedoch kei­ne Beraterleistungen erbracht worden. Viel­mehr habe es sich bei den an J. Ltd. ausgerichteten Beträgen um Be­ste­chungs­gel­der an verschiedene Funk­tio­nä­re in Warschau ge­han­delt, darunter den da­ma­li­gen Stadtpräsidenten von War­schau, E., von der Partei K. Die Be­ste­chungs­gel­der seien von B. ausbezahlt wor­den, um den Erhalt des Auftrags zur Lie­ferung von 108 Metro­wa­gen an die Stadt Warschau (nachfolgend: Projekt "Metro") so­wie die reibungslose Durch­füh­rung des Projekts zu sichern. Als wirtschaftlich be­rech­tig­te Person am Konto von J. Ltd. sei im Formular A der polnische Ge­schäfts­mann L. aufgeführt gewesen, der lediglich als Intermediär und Stroh­mann an Stelle der polnischen Funk­tio­nä-re, insbesondere E., eingesetzt worden sei.

Dem Beschuldigten werden in diesem Zusammenhang unter den An­kla­ge­punk­ten (nachfolgend: AP) 1.1.1 bis …8 konkret folgende Vorwürfe gemacht:

Die Vorwürfe gemäss AP 1.1.1.1 bis …5 haben bestimmte Transaktionen in der Zeit zwischen 8. Oktober 1999 und 17. April 2000 zum Gegenstand. Auf den In­halt dieser Vorwürfe ist vorliegend nicht häher einzugehen, da insoweit, wie nach­fogend (E. 4.4) gezeigt wird, zufolge Verjährungseintritts keine materielle Be­urteilung erfolgt.

Unter AP 1.1.1.6 wird dem Beschuldigten vorgeworfen, am 7. November 2000 USD 250'000.-- vom Konto von J. Ltd. auf das bei derselben Bank geführte und eben­falls von ihm betreute Konto 1 mit wirtschaftlicher Be­rech­ti­gung beim pol­ni­schen Staatsbürger M. überwiesen zu haben. Dieser Transaktion soll ein Kom­pen­sa­tions­ge­schäft zugrunde gelegen haben, demzufolge M. zu einem un­be­kann­ten Zeitpunkt zuvor in Polen dem Beschuldigten Bargelder in derselben Hö­he zwecks Einzahlung auf das Konto 1 übergeben haben soll. Stattdessen soll der Beschuldigte die Bargelder in Polen an die tatsächlich an J. Ltd. begünstigten Per­so­nen übergeben und als Kompensation die fragliche Überweisung getätigt haben.

Die Vorwürfe gemäss AP 1.1.1.7 und …8 beziehen sich auf zwei Barbezüge von je Fr. 400'000.-- ab dem Konto von J. Ltd. am 29. November 2000 resp. 3. Januar 2001. Der Beschuldigte soll dabei nach dem gleichen modus operandi vor­ge­gan­gen sein: Beim Barbezug habe er die entsprechende Quittung in den Räum­lich­kei­ten der Bank C. von seinem Bekannten F. unter­schrei­ben lassen, den er für diesen Zweck von Bern nach Zürich bestellt haben soll. Anschliessend habe er das Geld in seinen Aktenkoffer verstaut und sei damit zusammen mit F. zur nahe gelegenen Filiale der Bank N. ge­gangen, wo er es in einem auf seinen Na­men gemieteten Safe deponiert habe. Zu einem unbekannten Zeitpunkt habe er das Bar­geld aus dem Safe geholt, um es gemäss Anweisungen der Be­günstig­ten zu investieren oder ihnen bzw. deren allfälligen Boten in der Schweiz zu über­ge­ben.

4.1.2 Projekt betreffend den Bau der Siekierkowski-Autobrücke in Warschau in den Jahren 2000 bis 2002 (Anklageziffer 1.1.2)

Zwischen September 2000 und August 2001 habe die am Bau der Siekierkowski Autobrücke in Warschau (nachfolgend: Projekt "Siekierkowski Brücke") beteiligte Baufirma D. SA gestützt auf ein unbekanntes Agreement mit der holländischen Gesellschaft O. BV Gelder in Höhe von insgesamt USD 624’300.23 auf ein Konto der letztgenannten Gesellschaft bei der Bank P. in Amsterdam überwiesen. Von dort seien die Vermögenswerte in der Folge gestaffelt und nach Abzug von kleineren Gebühren auf die bei der Bank C. geführte und vom Beschuldigten betreute Beziehung lautend auf Q. Ltd. überwiesen worden. Die Zahlungen von O. BV an Q. Ltd. basierten auf einem Agency Agreement zwischen den beiden Parteien, wonach im Zusammenhang mit Brückenbauprojekten in Warschau Beraterleistungen abgegolten werden sollten. Sowohl der Einsatz von O. BV, das vom holländischen Treuhänder R. betreut wurde, als auch die Verwendung von Q. Ltd. seien vom Beschuldigten zur Abwicklung der Bestechungsgelder organisiert worden. Als wirtschaftlich berechtige Person an den Vermögenswerten auf dem Konto von Q. Ltd. habe der Beschuldigte seinen in Polen wohnhaften entfernten Verwandten S. auf dem Formular A eintragen lassen, dies ohne dessen Wissen. Weder O. BV noch Q. Ltd. hätten indes irgendwelche Beraterdienste geleistet. Vielmehr habe es sich bei den von D. SA ausbezahlten Beträgen um Bestechungsgelder an Funktionäre der Stadt Warschau, namentlich E., gehandelt. Die Bestechungsgelder seien von D. SA ausbezahlt worden, um den Erhalt des Auftrags sowie die reibungslose Durchführung des Projekts zu sichern. Diese Funktionäre bzw. E. seien somit die tatsächlich Berechtigten an den auf das Konto von Q. Ltd. eingegangenen erwähnten Vermögenswerten gewesen.

Über einen Teil der auf das Konto von Q. Ltd. eingegangenen Gelder habe der Beschuldigte wie folgt disponiert:

Zwischen 7. November 2000 und 17. Januar 2001 habe er in 4 Tranchen insgesamt USD 189'774.63 auf das bei der Bank C. geführte Konto 2, an dem S. als wirtschaftlich Berechtigter eingetragen gewesen sei, und von dort jeweils nach Abzug eines kleineren Betrags auf das Konto von J. Ltd. überwiesen (AP 1.1.2.1 bis …4).

Vom Konto von J. Ltd. habe der Beschuldigte zwischen 28. November 2000 und 29. Mai 2001 im Rahmen der nach dem oben (E. 4.1.1) beschriebenen Schema abgewickelten Kompensationsgeschäfte Beträge in Höhe von USD 48’068.52, USD 50’000.--, USD 51’000.-- resp. USD 30’000.-- auf die bei derselben Bank geführten und von ihm betreuten Konten überwiesen, an denen verschiedene (in der Anklageschrift namentlich aufgeführte) Personen polnischer Staatsangehörigkeit wirtschaftlich berechtigt gewesen seien (AP 1.1.2.5 bis …8).

Einen weiteren Teil der auf das Konto von Q. Ltd. eingegangenen Gelder habe der Beschuldigte mittels der am 6. September, 11. Oktober sowie 2. November 2001 nach dem oben (E. 4.1.1) beschriebenen Schema abgewickelten Barbezü­ge in Höhe von DEM 222’000.-- resp. 2x DEM 300’000.--, in zwei Fällen unter Vorschiebung von F. und in einem Fall eines gewissen T., für die tatsächlich Begünstigten in der Schweiz verfügbar gemacht (AP 1.1.2.9 bis …11).

4.1.3 Projekt zur Lieferung von 62 Trams durch B. an die Stadt Warschau in den Jahren 2000 bis 2001 (Anklageziffer 1.1.3)

Am 18. Juni 2004 habe B. Ltd., die Tochtergesellschaft von B. in Grossbritannien, gestützt auf ein CA vom 20. Dezember 2001 EUR 216’190.40 auf das Konto von O. BV bei der Bank P. in Holland überwiesen. Hierbei soll es sich um Bestechungsgelder von einem oder mehreren Vertretern der Partei K., namentlich E., den Stadtpräsidenten von Warschau in den Jahren 1999 bis 2002, gehandelt haben. Die Bestechungsgelder seien ausbezahlt worden, um die Ver­ga­be des Auftrags zur Lieferung von 62 Trams an die Stadt Warschau (nach­fol­gend: Projekt "Trams") und die reibungslose Durchführung des Projekts zu sichern. Der hinter O. BV stehende Treuhänder R. habe am 29. Juni 2004 nach Abzug einer Kommission USD 215’123.49 sowie am 5. Juli 2004 EUR 28’246.81 auf das Konto der Gesellschaft AA. Ltd. bei der Bank I. in Zürich, an welchem ebenfalls R. wirtschaftlich berechtigt gewesen sei, überwiesen. Am 12. August 2004 habe AA. Ltd. von diesem Konto EUR 195’523.60 auf das bei derselben Bank geführte Konto lautend auf Q. Ltd., an dem nunmehr L. als wirtschaftlich Berechtigter geführt worden sei, überwiesen. Schliesslich sei am 16. August 2004 der Betrag von EUR 193’194.82 auf das ebenfalls bei der Bank I., Zürich, geführte Konto lautend auf L. übertragen worden.

Der Beschuldigte, der im Sommer 2004 die Bank C. wegen verschiedener Verfehlungen habe verlassen müssen, habe zwischenzeitlich eine Neuanstellung bei der Bank I. gefunden, wo er unter anderen auch die erwähnten Beziehungen lautend auf AA. Ltd., Q. Ltd. und L. betreut habe. Zudem habe er in regelmässigem geschäftlichem Kontakt mit R. gestanden und habe diesen bei der Abwicklung der zuvor genannten Transaktionen unterstützt. Nach Eingang der erwähnten Bestechungsgelder auf das Konto von L. habe der Beschuldigte konkret folgende Handlungen ausgeführt:

Am 23. August 2004 sowie am 14. März 2005 habe er jeweils im Rahmen eines nach dem oben (E. 4.1.1) beschriebenen Schema abgewickelten Kompensa­tions­geschäfts EUR 15’000.-- resp. EUR 30’000.-- vom Konto von L. auf das bei derselben Bank geführte und von ihm betreute Konto überwiesen, an dem der polnische Staatsbürger BB. wirtschaftlich berechtigt gewesen sei. Dadurch habe der Beschuldigte in Polen die betreffenden Beträge in bar für L. oder einen unbekannten Empfänger verfügbar gemacht (AP 1.1.3.1 und …7).

Im Weiteren habe der Beschuldigte zwischen 27. September 2004 und 14. März 2005 5 Mal Beträge zwischen EUR 5'000.-- und 20'000.-- (insgesamt EUR 62'000.--) vom Konto von L. in bar bezogen. In der Folge habe er das Geld jeweils nach Polen transportiert, wo er es L. oder einer unbekannten Person über­geben habe (AP 1.1.3.2 bis …6).

4.1.4 Der Beschuldigte soll die oben beschriebenen Transaktionen im Wissen darüber ausgeführt haben, dass es sich bei den betreffenden Vermögenswerten um Bestechungsgelder zugunsten von Amtsträgern in Warschau handelte. Er soll dabei berufsmässig gehandelt und einen Umsatz von total Fr. 2'136'000.--, USD 438'818.78, DEM 822'000.-- sowie EUR 107'000.-- erzielt haben. Zudem soll er einen erheblichen Gewinn gemacht haben, indem er sich selber Kommis­sionen für die getätigten Transaktionen ausgerichtet habe, so etwa im Projekt betreffend den Bau der Siekierkowski-Autobrücke mindestens den Betrag von EUR 16'094.26, ausmachend 3% vom Umsatz der in diesem Projekt ge­wa­schenen Gelder.

4.2 Nach Auffassung der Bundesanwaltschaft erfüllen die zur Diskussion stehenden Taten den Tatbestand der qualifizierten Geldwäscherei gemäss Art. 305bis Ziff. 2 lit. c
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 305bis - 1. Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
1    Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
2    Dans les cas graves, l'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.459
a  agit comme membre d'une organisation criminelle ou terroriste (art. 260ter);
b  agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au blanchiment d'argent461;
c  réalise un chiffre d'affaires ou un gain importants en faisant métier de blanchir de l'argent.
3    Le délinquant est aussi punissable lorsque l'infraction principale a été commise à l'étranger et lorsqu'elle est aussi punissable dans l'État où elle a été commise.462
, evtl. Ziff. 2 StGB.

Das Gericht behielt sich gemäss Art. 344
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 344 Appréciation juridique divergente - Lorsque le tribunal entend s'écarter de l'appréciation juridique que porte le ministère public sur l'état de fait dans l'acte d'accusation, il en informe les parties présentes et les invite à se prononcer.
StPO anlässlich der Hauptverhandlung vor, die betreffenden Taten auch unter dem Gesichtspunkt der aktiven Be­ste­chung fremder Amtsträger gemäss Art. 322septies Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 322septies - Quiconque offre, promet ou octroie un avantage indu à une personne agissant pour un État étranger ou une organisation internationale en tant que membre d'une autorité judiciaire ou autre, en tant que fonctionnaire, en tant qu'expert, traducteur ou interprète commis par une autorité, ou en tant qu'arbitre ou militaire, en faveur de cette personne ou d'un tiers, pour l'exécution ou l'omission d'un acte en relation avec son activité officielle et qui est contraire à ses devoirs ou dépend de son pouvoir d'appréciation,
StGB resp. Gehilfen­schaft dazu zu würdigen.

4.3 Gemäss Art. 305bis Ziff. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 305bis - 1. Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
1    Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
2    Dans les cas graves, l'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.459
a  agit comme membre d'une organisation criminelle ou terroriste (art. 260ter);
b  agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au blanchiment d'argent461;
c  réalise un chiffre d'affaires ou un gain importants en faisant métier de blanchir de l'argent.
3    Le délinquant est aussi punissable lorsque l'infraction principale a été commise à l'étranger et lorsqu'elle est aussi punissable dans l'État où elle a été commise.462
StGB macht sich der Geldwäscherei schuldig, wer eine Handlung vornimmt, die geeignet ist, die Ermittlung der Herkunft, die Auffindung oder die Einziehung von Vermögenswerten zu vereiteln, die, wie er weiss oder an­nehmen muss, aus einem Verbrechen herrühren.

Der Geldwäschereitatbestand verlangt aufgrund seines akzessorischen Cha­rak­ters neben dem Nachweis der Geldwäschereihandlung sowohl den Nachweis der Vortat – eines Verbrechens im Sinne von Art. 10 Abs. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 10 - 1 Le présent code distingue les crimes des délits en fonction de la gravité de la peine dont l'infraction est passible.
1    Le présent code distingue les crimes des délits en fonction de la gravité de la peine dont l'infraction est passible.
2    Sont des crimes les infractions passibles d'une peine privative de liberté de plus de trois ans.
3    Sont des délits les infractions passibles d'une peine privative de liberté n'excédant pas trois ans ou d'une peine pécuniaire.
StGB – als auch den Nachweis, dass die Vermögenswerte aus eben dieser Vortat herrühren (BGE 126 IV 255 E. 3a). Ein strikter Nachweis der verbrecherischen Herkunft der Vermögenswerte ist gemäss der Rechtsprechung des Bundesgerichts allerdings nicht erforderlich; insbesondere müssen weder der Täter noch die genauen Umstände der Vortat bekannt sein. Es genügt die Gewissheit, dass die Vermögenswerte aus einem Verbrechen stammen (BGE 120 IV 323 E. 3d; Urteil des Bundesgerichts 6P.23/2000 vom 31. Juli 2000 E. 9c). Durch die strafbare Handlung wird der Zugriff der Strafbehörde auf die aus einem Verbrechen stammende Beute behindert. Das strafbare Verhalten liegt in der Sicherung der durch die Vortat unrechtmässig erlangten Vermögenswerte (BGE 129 IV 322 E. 2.2.4). Strafbar ist die Vereitelungshandlung als solche, unbesehen eines Vereitelungserfolgs (BGE 126 IV 255 E. 3a; 124 IV 274 E. 2).

In subjektiver Hinsicht ist Vorsatz erforderlich, Eventualvorsatz genügt. Dieser muss sich auf alle objektiven Tatbestandsmerkmale beziehen, auch auf die Vereitelungshandlung und die Herkunft des Geldes (Trechsel/Affolter-Eijsten, Schweizerisches Strafgesetzbuch, Praxiskommentar, 2. Aufl., Zürich/St. Gallen 2013, Art. 305bis
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 305bis - 1. Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
1    Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
2    Dans les cas graves, l'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.459
a  agit comme membre d'une organisation criminelle ou terroriste (art. 260ter);
b  agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au blanchiment d'argent461;
c  réalise un chiffre d'affaires ou un gain importants en faisant métier de blanchir de l'argent.
3    Le délinquant est aussi punissable lorsque l'infraction principale a été commise à l'étranger et lorsqu'elle est aussi punissable dans l'État où elle a été commise.462
N 21).

Nach Art. 305bis Ziff. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 305bis - 1. Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
1    Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
2    Dans les cas graves, l'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.459
a  agit comme membre d'une organisation criminelle ou terroriste (art. 260ter);
b  agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au blanchiment d'argent461;
c  réalise un chiffre d'affaires ou un gain importants en faisant métier de blanchir de l'argent.
3    Le délinquant est aussi punissable lorsque l'infraction principale a été commise à l'étranger et lorsqu'elle est aussi punissable dans l'État où elle a été commise.462
StGB liegt ein schwerer Fall der Geldwäscherei insbesondere vor, wenn der Täter durch gewerbsmässige Geldwäscherei einen grossen Umsatz oder einen erheblichen Gewinn erzielt (lit. c). Aus der Formulierung des Gesetzes ("insbesondere") ergibt sich, dass auch andere als die in Ziff. 2 lit. a-c aufgezählten schweren Fälle denkbar sind. Dabei müssen die Taten in objektiver und subjektiver Hinsicht gleich schwer wiegen wie die im Gesetz genannten Beispiele (BGE 114 IV 164 E. 2b).

4.4

4.4.1 Die Strafverfolgung wegen qualifizierter Geldwäscherei verjährt gemäss Art. 70 i.V.m. 71 aStGB in der vorliegend massgeblichen bis 30. September 2002 geltenden Gesetzesfassung in 10 Jahren nach der Tatausführung. In den Fällen, in welchen der Täter die strafbare Tätigkeit zu verschiedenen Zeiten ausführt, beginnt die Verjährung mit dem Tag, an dem er die letzte Tätigkeit ausführt (Art. 71 Abs. 2 aStGB). Diese Bestimmung betraf nach der früheren Rechtsprechung des Bundesgerichts zunächst das sogenannte fortgesetzte Delikt (s. z.B. BGE 109 IV 84 E. 1) resp. die sogenannte verjährungsrechtliche Einheit (BGE 117 IV 408 E. 2f). Sie erfasst gemäss der durch BGE 131 IV 83 E. 2.4 begründeten neuen Rechtsprechung nur noch die Fälle der sogenannten tatbestandlichen oder natürlichen Handlungseinheit. Eine tatbestandliche Handlungseinheit liegt vor, wenn das tatbestandsmässige Verhalten begrifflich, faktisch oder doch typischerweise mehrere Einzelhandlungen voraussetzt. Eine natürliche Handlungseinheit ist gegeben, wenn die mehreren Einzelhandlungen auf einem einheitlichen Willensakt beruhen und wegen des engen räumlichen und zeitlichen Zusammenhangs bei objektiver Betrachtung noch als ein einheitliches zusammengehörendes Geschehen erscheinen (BGE 131 IV 83 E. 2.4.5; 132 IV 49 E. 3.1.1.3).

Die Verjährung wird unterbrochen durch jede Untersuchungshandlung einer Strafverfolgungsbehörde oder Verfügung des Gerichts gegenüber dem Täter, namentlich durch Vorladungen, Einvernahmen, Erlass von Haft- oder Hausdurchsuchungsbefehlen usw. (Art. 72 Ziff. 2 Abs. 1 aStGB). Als Unterbrechungshandlungen im Sinne dieser Bestimmung gelten Tätigkeiten der Strafverfolgungsbehörden, die dem Fortgang des Verfahrens dienen und nach aussen in Erscheinung treten (BGE 115 IV 97 E. 2b). Ob schon die Eröffnung des Strafverfahrens die Verjährung gemäss Art. 72 Ziff. 2 Abs. 1 aStGB unterbricht, liess das Bundesgericht in BGE 126 IV 5 E. 1 offen. Mit jeder Unterbrechung beginnt die Verjährungsfrist neu zu laufen. Die Strafverfolgung ist – mit Ausnahme der vorliegend nicht interessierenden Delikte – in jedem Fall verjährt, wenn die ordentliche Verjährungsfrist um die Hälfte überschritten ist (Art. 72 Ziff. 2 Abs. 2 aStGB). Sie verjährt in casu mithin absolut in 15 Jahren.

4.4.2 Die dem Beschuldigten unter AP 1.1.1.1 bis …5 vorgeworfenen Taten liegen mehr als 15 Jahre zurück, womit sich diesbezüglich die Frage der Verjährung stellt. In Bezug auf die übrigen angeklagten Geldwäschereihandlungen ist die Verjährung spätestens mit der ersten Einvernahme des Beschuldigten am 13. Januar 2010 (cl. 10 pag. 13.1.1) unterbrochen worden.

4.4.3 Die Bundesanwaltschaft vertritt die Auffassung, bei den in Ziff. 1.1.1 der Anklageschrift beschriebenen Handlungen handle es sich um einen typischen Fall der sukzessiven Tatbegehung, welche auf einem einheitlichen Willensakt des Beschuldigten beruhte, die Einziehung der von B. auf das Konto von J. Ltd. einbezahlten Gelder und die Aufdeckung der bestochenen Personen zu verhindern. Es liege somit eine natürliche Handlungseinheit vor, mit der Konsequenz, dass die Verjährung für sämtliche Taten erst mit dem Tag begonnen habe, an dem die letzte Handlung, mithin jene vom 3. Januar 2001, ausgeführt worden sei (cl. 91 pag. 91.920.2).

4.4.4 Dieser Auffassung kann nicht gefolgt werden. Eine natürliche Handlungseinheit kann nur mit Zurückhaltung angenommen werden, will man nicht das fortgesetzte Delikt oder die verjährungsrechtliche Einheit unter einer anderen Bezeichnung wieder einführen (BGE 133 IV 256 E. 4.5.3). Sie fällt auf jeden Fall ausser Betracht, wenn zwischen den einzelnen Handlungen – selbst wenn diese aufeinander bezogen sind – ein längerer Zeitraum liegt (BGE 131 IV 83 E. 2.4.5). Ein längerer Zeitraum wurde vom Bundesgericht bereits bei einem Monat angenommen (BGE 111 IV 144 E. 3).

4.4.5 In casu liegen zwischen den in den AP 1.1.1.5 und ...6 thematisierten Taten über sechseinhalb Monate. Angesichts dieses langen Zeitraums kann nicht davon ausgegangen werden, dass die Taten gemäss AP 1.1.1.1 bis …5 eine natürliche Handlungseinheit mit jenen gemäss AP 1.1.1.6 bis …8 bildeten.

4.4.6 Eine tatbestandliche Handlungseinheit ist vorliegend offensichtlich nicht gegeben und wird von der Bundesanwaltschaft auch nicht geltend gemacht.

4.4.7 Eine Beurteilung der in den AP 1.1.1.1 bis …5 thematisierten Handlungen nach Art. 322septies Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 322septies - Quiconque offre, promet ou octroie un avantage indu à une personne agissant pour un État étranger ou une organisation internationale en tant que membre d'une autorité judiciaire ou autre, en tant que fonctionnaire, en tant qu'expert, traducteur ou interprète commis par une autorité, ou en tant qu'arbitre ou militaire, en faveur de cette personne ou d'un tiers, pour l'exécution ou l'omission d'un acte en relation avec son activité officielle et qui est contraire à ses devoirs ou dépend de son pouvoir d'appréciation,
StGB fällt ausser Betracht, da die Bestechung fremder Amtsträger in der Schweiz bis zum 1. Mai 2000 straflos war (vgl. Pieth, Basler Kommentar, Strafrecht II, 3. Aufl., Basel 2013, Art. 322septies N 1).

4.4.8 Nach dem Dargelegten sind die dem Beschuldigten in den AP 1.1.1.1 bis …5 zur Last gelegten Taten bereits verjährt, weshalb das Verfahren hinsichtlich dieser Vorwürfe einzustellen ist (Art. 329 Abs. 4
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 329 Examen de l'accusation, suspension et classement - 1 La direction de la procédure examine:
1    La direction de la procédure examine:
a  si l'acte d'accusation et le dossier sont établis régulièrement;
b  si les conditions à l'ouverture de l'action publique sont réalisées;
c  s'il existe des empêchements de procéder.
2    S'il apparaît lors de cet examen ou plus tard durant la procédure qu'un jugement au fond ne peut pas encore être rendu, le tribunal suspend la procédure. Au besoin, il renvoie l'accusation au ministère public pour qu'il la complète ou la corrige.
3    Le tribunal décide si une affaire suspendue reste pendante devant lui.
4    Lorsqu'un jugement ne peut définitivement pas être rendu, le tribunal classe la procédure, après avoir accordé le droit d'être entendu aux parties ainsi qu'aux tiers touchés par la décision de classement. L'art. 320 est applicable par analogie.
5    Si la procédure ne doit être classée que sur certains points de l'accusation, l'ordonnance de classement peut être rendue en même temps que le jugement.
und 5
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 329 Examen de l'accusation, suspension et classement - 1 La direction de la procédure examine:
1    La direction de la procédure examine:
a  si l'acte d'accusation et le dossier sont établis régulièrement;
b  si les conditions à l'ouverture de l'action publique sont réalisées;
c  s'il existe des empêchements de procéder.
2    S'il apparaît lors de cet examen ou plus tard durant la procédure qu'un jugement au fond ne peut pas encore être rendu, le tribunal suspend la procédure. Au besoin, il renvoie l'accusation au ministère public pour qu'il la complète ou la corrige.
3    Le tribunal décide si une affaire suspendue reste pendante devant lui.
4    Lorsqu'un jugement ne peut définitivement pas être rendu, le tribunal classe la procédure, après avoir accordé le droit d'être entendu aux parties ainsi qu'aux tiers touchés par la décision de classement. L'art. 320 est applicable par analogie.
5    Si la procédure ne doit être classée que sur certains points de l'accusation, l'ordonnance de classement peut être rendue en même temps que le jugement.
StPO).

4.5 In materieller Hinsicht ergibt sich Folgendes:

4.5.1 Der Beschuldigte weist die Vorwürfe von sich. Die ihm vorgeworfenenen Trans­aktionen seien dadurch zu erklären, dass die betreffenden Konten der polnischen Kunden ohne eine nach polnischem Recht für die Eröffnung eines Kontos im Aus-land erforderliche Bewilligung eröffnet worden und in Polen steuerlich nicht er­fasst gewesen seien. Die Bankkunden hätten sich deshalb mit Kom­pen­sa­tions­ge­schäf­ten oder Bargeldtransporten behelfen müssen. Dass es sich bei den Ver­mö­gens­wer­ten, mit denen er die fraglichen Transaktionen ausgeführt habe, um Bestechungsgelder für E. oder andere polnische Amtsträger ge­han­delt haben soll, habe er nicht gewusst (cl. 11 pag. 13.1.5; cl. 91 pag. 91.930.4 ff.).

4.5.2 Die in der Anklageschrift thematisierten Transaktionen sind in ihrem äusseren Ablauf aufgrund der Aktenlage (insbesondere der Bankunterlagen und der Aussagen der verschiedenen Beteiligten) erstellt. Erwiesen ist ferner (insbesondere aufgrund der Verträge und Aussagen der Beteiligten), dass die Zahlungen von B. resp. D. SA an J. Ltd. resp. O. BV gestützt auf die in der Anklageschrift genannten CAs erfolgten.

4.5.3 Soweit die Bundesanwaltschaft behauptet, unter dem Deckmantel der fraglichen CAs seien Bestechungszahlungen an polnische Amtsträger, insbesondere E., abgewickelt worden, stellt sich die Frage, ob ein taugliches Tatobjekt der Geldwäscherei vorliegt.

4.5.4 Geldwäschereifähig sind Vermögenswerte, wenn sie aus einem Verbrechen herrühren, d.h. vom Vortäter oder Dritten durch die Begehung der Vortat erlangt worden sind (BGE 129 IV 322 E. 2.2.4). Vermögenswerte, die lediglich zur Be­gehung eines Verbrechens verwendet wurden oder dazu bestimmt waren (instru­menta sceleris), rühren nicht aus der Vortat her und stellen folglich kein taug­li­ches Handlungsobjekt der Geldwäscherei dar (TPF 2011 42 E. 9.4.2; Acker­mann, Geldwäscherei – Money Laundering, Diss. Zürich 1992, S. 241 f.; vgl. auch für das deutsche Recht Schmidt/Krause, Leipziger Kommentar, StGB, 12. Aufl., Berlin 2010, § 261 N 11).

4.5.5 Als Vortat zur Geldwäscherei kommt vorliegend aktive Bestechung fremder Amts­träger i.S.v. Art. 322septies Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 322septies - Quiconque offre, promet ou octroie un avantage indu à une personne agissant pour un État étranger ou une organisation internationale en tant que membre d'une autorité judiciaire ou autre, en tant que fonctionnaire, en tant qu'expert, traducteur ou interprète commis par une autorité, ou en tant qu'arbitre ou militaire, en faveur de cette personne ou d'un tiers, pour l'exécution ou l'omission d'un acte en relation avec son activité officielle et qui est contraire à ses devoirs ou dépend de son pouvoir d'appréciation,
StGB in Betracht. Nach dieser Bestimmung macht sich strafbar, wer u.a. einem Mitglied einer richterlichen oder anderen Be­hörde oder einem Beamten eines fremden Staates im Zusammenhang mit des­sen amtlicher Tätigkeit für eine pflichtwidrige oder eine im Ermessen ste­hen­de Handlung oder Unterlassung zu dessen Gunsten oder zu Gunsten eines Dritten einen nicht gebührenden Vorteil anbietet, verspricht oder gewährt.

Relevant ist vorliegend die Tatbestandsvariante der Vorteilsgewährung. Die bei­den anderen Tatbestandsvarianten generieren kein Vermögen.

4.5.6 Die Anklage geht davon aus, dass an den Vermögenswerten, mit denen der Beschuldigte die inkriminierten Transaktionen ausgeführt hat, die polnischen Amtsträger tatsächlich wirtschaftlich berechtigt gewesen seien. Diese hätten die betreffenden Gelder bereits mit den Zahlungen von B. an J. Ltd. (Projekt "Metro") resp. O. BV (Projekt "Trams") sowie von D. SA an O. BV (Projekt "Siekierkowski Brücke") faktisch erlangt.

Die Anklage rekurriert auf den Begriff des wirtschaftlich Berechtigten im Sinne von Art. 3
SR 120.72 Ordonnance du 24 juin 2020 sur la protection des personnes et des bâtiments relevant de la compétence fédérale (OPF)
OPF Art. 3 Préposés à la sécurité - 1 La Chancellerie fédérale ainsi que chaque département et ses unités organisationnelles, hormis le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), indiquent à fedpol le nom de leur préposé à la sécurité et celui de son suppléant, pour le domaine de la protection des personnes et des bâtiments.
1    La Chancellerie fédérale ainsi que chaque département et ses unités organisationnelles, hormis le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), indiquent à fedpol le nom de leur préposé à la sécurité et celui de son suppléant, pour le domaine de la protection des personnes et des bâtiments.
2    Les préposés à la sécurité sont chargés des tâches suivantes:
a  ils conseillent et assistent les supérieurs hiérarchiques de tous les échelons dans les questions de sécurité;
b  ils sensibilisent leur unité organisationnelle aux aspects sécuritaires;
c  ils élaborent un plan de sécurité en accord avec fedpol, portant notamment sur les mesures organisationnelles et la gestion des urgences;
d  ils proposent, coordonnent et contrôlent les mesures de sécurité en accord avec fedpol;
e  ils procèdent régulièrement à des exercices d'évacuation;
f  ils signalent immédiatement à l'instance supérieure et à fedpol tout événement ayant trait à la sécurité.
der Vereinbarung über die Sorgfaltspflichten der Banken (VSB), der sich auch in Art. 305ter
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 305ter - 1 Quiconque, dans l'exercice de sa profession, accepte, garde en dépôt ou aide à placer ou à transférer des valeurs patrimoniales appartenant à un tiers et omet de vérifier l'identité de l'ayant droit économique avec la vigilance que requièrent les circonstances, est puni d'une peine privative de liberté d'un an au plus ou d'une peine pécuniaire.465
1    Quiconque, dans l'exercice de sa profession, accepte, garde en dépôt ou aide à placer ou à transférer des valeurs patrimoniales appartenant à un tiers et omet de vérifier l'identité de l'ayant droit économique avec la vigilance que requièrent les circonstances, est puni d'une peine privative de liberté d'un an au plus ou d'une peine pécuniaire.465
2    Les personnes visées à l'al. 1 ont le droit de communiquer au Bureau de communication en matière de blanchiment d'argent de l'Office fédéral de la police les indices fondant le soupçon que des valeurs patrimoniales proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié au sens de l'art. 305bis, ch. 1bis.466
StGB (Mangelnde Sorgfalt bei Finanzgeschäften und Mel­de­recht) und dem Bundesgesetz vom 10. Oktober 1997 über die Bekämpfung der Geldwäscherei und der Terrorismusfinanzierung im Finanzsektor [Geldwä­sche­rei­gesetz, GwG]) findet. Nach dieser Rechtsfigur ist für die Zuordnung der Vermögenswerte auf wirtschaftliche Gesichtspunkte abzustellen und sind formal­ju­ristische Konstruktionen ohne Bedeutung; wirtschaftlich berechtigt ist der­je­ni­ge, der über die Vermögenswerte faktisch bestimmen kann, dem sie aus wirt­schaft­licher Sicht gehören (BGE 125 IV 139 E. 3c mit Hinweisen auf Literatur).

4.5.7 Für die Prüfung der vorstehend dargestellten Hypothese der Bundesanwaltschaft sind folgende Ermittlungsergebnisse wesentlich:

4.5.7.1 Projekt "Metro"

a) Aus den Aussagen von L., die er in dem u.a. gegen ihn geführten Straf­ver­fah­ren in Polen wegen Korruptionsdelikten im Zusammenhang mit den vorliegend interessierenden Projekten von B. machte, geht Folgendes hervor: Im Jahre 1997 sei L. von einem Vertreter von B. namens CC. kontaktiert worden, der ihm eine Zusammenarbeit mit B. vorgeschlagen habe. Es sei dabei um die Informationsbeschaffung im Hinblick auf die Tätigkeit von B. auf dem polnischen Markt, insbesondere über die Konkurrenz von B., gegangen. Die Informationen, welche er beschaffen konnte, seien für B. insofern interessant gewesen, als sie es B. ermöglichten, für Warschau praktisch eine konkurrenzlose Offerte im Projekt "Metro" vorzubereiten. Die von ihm gelieferten Informationen seien durch CC. und H., der damals einer der Direktoren von B. in Polen gewesen sei, an B. weitergeleitet worden. Zu seinen konkreten Dienstleistungen im Rahmen dieses Projekts befragt, führte L. aus, er habe seine eigene Firma gehabt, welche Geräte zur Verkehrssteuerung herstellte, und habe auch mit der Stadt Warschau zusammen gearbeitet. Er habe daher über sehr gute Informationen über die Entwicklung des Verkehrs in Warschau verfügt. Er habe insbesondere gewusst, was in Warschau benötigt werde und welche technischen Anforderungen die offerierten Produkte hätten erfüllen müssen. Auf Dokumente angesprochen, welche die durch ihn geleisteten Dienste belegen könnten, gab L. an, er habe im Moment solche Unterlagen nicht. Er habe sie selbstverständlich gehabt. Er vernichte aber grundsätzlich alle Dokumente nach 5 Jahren. Auf Frage, ob er im Rahmen der von ihm geleisteten Dienste Kontakte mit Beamten der Stadtverwaltung Warschau gehabt habe, gab L. an, er habe sich mit den Vertretern der Metrodirektion getroffen. Städtische Beamte habe er in dieser Sache nicht getroffen. Es habe dazu keine Notwendigkeit bestanden, da sie keinen Einfluss auf den Verlauf der Ausschreibung gehabt hätten. Es habe zwar irgendwelche Treffen gegeben, als DD. (Verantwortlicher für "Business Development" bei B.1 SA [einer zum Konzern B. gehörenden französischen Gesellschaft]) in Polen gewesen sei, unter anderem mit dem Stadtpräsidenten von Warschau. Er, L., sei auch dabei gewesen. Es seien aber alles Höflichkeitstreffen ohne jegliche Bedeutung gewesen. Zu J. Ltd. und
dessen Konto bei der Bank C. in Zürich befragt, gab L. an, J. Ltd. sei durch eine Firma in Warschau, welche sich mit der Gründung von Firmen in den Steuerparadiesen beschäftige, gegründet worden. Diese Firma habe ihm die Bank C. in Zürich oder eine Bank in Wien vorgeschlagen. Es sei ein Zufall, dass er die Bank in Zürich gewählt habe. Bei den Überweisungen von B. im Gesamtbetrag von ca. Fr. 3.9 Mio. auf das Konto von J. Ltd. habe es sich um Bezahlung für seine Dienstleistungen im Rahmen des CA mit B. gehandelt, wobei B. bis heute nicht alles gezahlt habe. Von diesem Geld seien ca. 60% für ihn bestimmt gewesen, der Rest für die Bezahlung seiner Mitarbeiter in Polen und im Ausland. Das Geld sei durch ihn mit Sicherheit nicht zu Korruptionszwecken verwendet worden. Zu seinen Beziehungen zu E. befragt, führte L. aus, er kenne E. seit 1990. Um diese Zeit sei die Partei EE. gegründet worden. Seine Firma habe EE. auf verschiedene Weise unterstützt. Er habe in diesem Zusammenhang E. und andere Politiker aus EE. kennen ge­lernt. E. sei damals ein junger Politiker mit Perspektiven gewesen. Ausser ihm ha­be er viele andere Politiker gekannt. Die Frage, ob er mit dem Geld vom Konto von J. Ltd. E. oder dessen Partei K. unterstützt habe, verneinte L. (cl. 12 pag. 13.4.39 ff).

b) CC. war von April 1997 bis 2001 auf der Basis der jeweils auf ein Jahr be­friste­ten Dienstleistungsverträge ("contrat de service") als Berater für B. in Polen tä­tig. Seine Aufgaben bestanden nach eigenen Angaben darin, B. in dessen Ge­schäfts­tä­tig­keit in Polen zu unterstützen (cl. 12 pag. 13.3.6, …21 f.; cl. 14 pag. 16.2.13 ff.). Daneben schloss CC. über die von ihm kontrollierten Firmen meh­re­re CAs mit B.-Gesellschaften mit Bezug auf einzelne Projekte, darunter ins­be­son­de­re "Metro" und "Trams", ab (cl. 1 pag. 3.0.28 f.).

Zur Zusammenarbeit zwischen L. und B. befragt, gab CC. an, L. sei irgendwann im Herbst 1997 im Umfeld von B. aufgetaucht. Er habe den damaligen Direktor von B. in Polen, H., getroffen. Was sie besprochen hätten, wisse er nicht. H. habe ihn, CC., gefragt, was er von L. halte, worauf er L. kennen gelernt und erfahren ha­be, dass L. viele Beziehungen in der Stadt Warschau habe. Insbesondere ha­be er den Eindruck vermittelt, dass er viele Personen bei Metro Warszawskie und der Stadtverwaltung kenne. Ihm, CC., schien deshalb, dass die Zu­sammen­arbeit mit L. positiv sein könnte. Das habe er H. gesagt. H. habe dann wahr­schein­lich bei B. in Frankreich berichtet, dass L. sich für den Auftrag für B. ein­setzen würde. Auf Nachfrage erklärte CC., dass L. zahlreiche Kontakte in der Stadt­ver­wal­tung und im Bürger­meister­amt von Warschau gehabt haben soll. So ha­be L., wie er ihm, CC., und wohl auch H. gesagt habe, E. gekannt, der zu einem be­stimm­ten Zeit­punkt Bürgermeister von Warschau gewesen sei. Diese Kon­tak­te hätten den Aus­schlag für die Zusammenarbeit mit L. gegeben. Mit der Aus­sa­ge von L. kon­fron­tiert, wonach dieser einen Teil der von B. erhaltenen Gel­der an Dritte ab­ge­lie­fert haben soll, sagte CC., er sei darüber überrascht. Er wis­se nicht, an wen L. Gel­der abgeliefert habe. Auf Frage, ob er selbst von L. ir­gend­wel­che Zahlungen er­hal­ten habe, gab CC. an, L. habe ihm gesagt, dass er ihm Fr. 200'000 über­wei­sen würde, wenn er bei B. tatsächlich einen Ar­beits­ver­trag bekäme. Er, CC., habe dann dieses Geld auf sein Konto bei der Bank C. übe­rwie­sen bekommen. Es habe sich dabei um ein Dankeschön für seine Un­ter­stützung von L. bei B. gehandelt (EV vom 30. Juni 2010 [cl. 12 pag. 13.3.86 ff.]).

c) Aus der anlässlich einer Hausdurchsuchung bei der schweizerischen B.-Ge­sell­schaft sichergestellten Dokumentation geht hervor, dass das CA mit J. Ltd. auf Antrag von H. und DD. erstellt wurde (cl. 23 pag. B07.000.01.137). Gemäss Aus­sa­gen von DD., die er bei seiner rechtshilferweise durchgeführten Zeu­gen­ein­ver­nah­me vom 1. März 2011 in Frankreich machte, soll es sich bei diesem CA um einen für die Geschäftspraxis von B. üblichen Beratervertrag handeln. Kon­kret an diesen Vertrag vermochte sich DD. indes nicht mehr zu erinnern. Er gab an, dass seine Rolle diesbezüglich darin bestanden haben könnte, den Vorschlag von H., J. Ltd. als Berater zu mandatieren, zu bewillligen. Auf Frage, welche Dienst­leistungen J. Ltd. zugunsten von B. erbracht habe, gab DD. an, bei J. Ltd. könn­te es sich um eine Person gehandelt haben, welche B. dabei behilflich ge­we-sen sein könnte, die Ausschreibung zu gewinnen. Er selbst wisse aber nicht, wer hin­ter J. Ltd. gestanden habe. Der Name L. sage ihm nichts (cl. 7 pag. 12.7.2 ff.).

d) E. amtete von März 1999 bis Januar 2002 als Stadtpräsident von Warschau. Zu dieser Zeit gehörte er der Partei K. an (cl. 8 pag. 12.23.19 ff.; cl. 91 cl. 91 pag. 91.510.19).

E. ist weder in Polen noch in der Schweiz vorbestraft und wird auch nicht im erwähnten polnischen Strafverfahren betreffend mutmassliche Bestechungs­zahlungen im Zusammenhang mit den Projekten von B. als Beschuldigter geführt (cl. 91 pag. 91.291.3 ff., …510.6 ff.).

E. wurde in Polen auf Ersuchen der Bundesanwaltschaft als Zeuge ein­ver­nommen. Er gab an, L. 1990 kennen gelernt zu haben. L. sei da­mals Ge­schäfts­füh­rer einer Firma namens FF. gewesen. Soweit er sich erinnere, seien L. und der Be­sitzer dieser Firma ihm von GG. vorgestellt worden. Damals sei er, E., in die Par­tei EE. eingeführt worden. GG. habe ihm in diesem Zu­sam­men­hang Per­so­nen vor­ge­stellt, welche mit dem EE. zusammen arbeiteten oder es un­ter­stütz­ten. Im Ver­lauf der letzten zwanzig Jahre habe er L. ca. zwanzigmal getroffen. Es habe sich dabei um gesellschaftliche Treffen gehandelt. Er sei mit L. nicht be­freun­det ge­we­sen und habe mit ihm auch nie geschäftliche Verbindungen un­ter­hal­ten. Er ha­be von L. nie Gelder erhalten. L. habe auch nie Gelder zur Fi­nan­zie­rung der Par­teien, welchen er, E., angehört habe, übergeben. Zum Projekt "Metro" be­fragt, gab E. an, die Ausschreibung für dieses Projekt sei in der Amts­zeit seines Vor­gängers durchgeführt worden. Er wisse, dass B. die Aus­schrei­bung ge­won­nen habe, habe jedoch keine Kenntnis über deren Verlauf. Während seiner Amts­zeit seien seitens B. nur die Lieferungen erfolgt. Von einem CA zwi­schen B. und J. Ltd. wisse er nichts. Er habe nie etwas mit irgendwelchen "Con­sultants" von B. zu tun gehabt. Den Namen J. Ltd. habe er noch nie gehört. Es sei ihm auch nicht bekannt, dass L. mit diesem Projekt etwas zu tun hätte (cl. 8 pag. 12.23.19 ff.).

e) Gemäss dem schriftlichen Bericht des Beschuldigten vom 1. März 2010 zuhanden der Bundesanwaltschaft soll er ca. Anfang Dezembers 2009 eine Unterredung mit H. gehabt haben, bei der sie über die Probleme von L. im Zusammenhang mit den Berichten in den polnischen Medien über die vermuteten Unregelmässigkeiten beim Projekt "Metro" gesprochen hätten. H. soll dabei, ohne die Sache näher erläutert zu haben, den Gedanken geäussert haben, dass L. bei diesem Geschäft nur ein Strohmann gewesen sei (cl. 13 pag. 16.1.60). Die Aussage wurde vom Beschuldigten in der Folge wiederrufen (cl. 91 pag. 91.930.8). L. gab auf Vorhalt dieser Aussage an, das seien nur Phantasievorstellungen des Beschuldigten. Er glaube nicht, dass H. so etwas gesagt habe (cl. 12 pag. 13.4.56).

f) Aus den Zeugenaussagen von HH., dem ehemaligen Vorgesetzten des Be­schul­dig­ten, der im Juli 2002 die verdächtigen Transaktionen in der Bank C. auf­deck­te und in der Folge diesbezüglich an einer bankinternen Untersuchung teil­nahm, geht zusammengefasst Folgendes hervor: Der Beschuldigte soll HH. An­läss­lich der im Rahmen der erwähnten bankinternen Untersuchung geführten Ge­sprä­che mitgeteilt haben, dass die durch J. Ltd. bzw. L. von B. erhaltenen Be­trä­ge für Schmiergelder vorgesehen waren. Der Beschuldigte habe in diesem Zu­sammen­hang den Namen von E. als die Person, die über den Gewinn der Aus­schrei­bung im Projekt "Metro" entschieden und dafür das Schmiergeld von L. er­hal­ten habe, genannt. Es habe sich aus diesen Gesprächen allerdings nicht ein­deu­tig ergeben, dass der Beschuldigte über ein sicheres Wissen verfügte, dass E. Schmiergelder angenommen habe. Dennoch sei dieser als diejenige Per­son genannt worden, die über den Gewinn der Ausschreibung entschieden habe. Aus den Gesprächen mit dem Beschuldigten sei weiter hervorgegangen, dass es meh­re­re solche (Bestechungsgeld annehmende) Personen gegeben habe. Es seien aber keine anderen Namen als der von E. gefallen (cl. 7 pag. 12.8.23; cl. 22 pag. 13.1.475, …499).

g) Anlässlich der Hausdurchsuchung am Domizil der Lebenspartnerin des Be­schul­dig­ten und zugleich dem Sitz seiner Firma II. GmbH in Zürich, am 13. Ja­nuar 2010 wurde eine Kopie des Reisepasses von E. mit dem handschriftlichen Ver­merk "POA on safety box" und einer mit einer Büroklammer angehefteten Visi­ten­kar­te von L. sichergestellt (cl. 6 pag. 10.0.89). Aus den diesbezüglichen Aus­sa­gen des Beschuldigten geht hervor, dass er beim Weggang von der Bank C. ver­sucht habe, seine Kunden mitzunehmen, und zu diesem Zweck die entsprechen­den Dossiers in der Bank kopiert und mitgenommen habe, ohne sich die Unterlagen genauer anzuschauen. Die Passkopie von E. sei wahrscheinlich während seiner Abwesenheit von einem anderen Bankmitarbeiter, JJ., entgegengenommen, mit dem Vermerk versehen und ins Dossier von L. gelegt worden (cl. 10 pag. 13.1.30; cl. 91 pag. 91.930.9). JJ. bestätigte bei seiner Zeu­gen­ein­ver­nah­me, dass es sich bei der fraglichen Notiz wahrscheinlich um seine Schrift handelt. „POA on safety box“ stehe für die Vollmacht (power of attorney) für ein Bank­schliess­fach. Daran, in welchem Zusammenhang er die Passkopie von E. er­hal­ten und den Vermerk darauf angebracht haben soll, erinnere er sich nicht mehr (cl. 7 pag. 12.3.7 ff.). Auf Vorhalt dieser Unterlagen gab L. an, dass er E. auf dessen Bitte eine Vollmacht für sein Bankschliessfach bei der Bank C. erteilt ha­be. Soweit er wisse, habe E. im Schliessfach einige antiquarische Gegenstände wäh­rend einer Reise aufbewahren wollen. E. habe aber vom Schliessfach nie Ge­brach gemacht. Die Annahme, dass die Vollmacht dazu gedient haben soll, E. zu ermöglichen, das im Schliessfach deponierte Geld abzuholen, wies L. zu­rück (cl. 12 pag. 13.4.45 f., …115 f.). E. bestritt auf entsprechenden Vorhalt, je eine Vollmacht für ein Schliessfach bei der Bank C. besessen zu haben. Er habe dies­be­züg­lich auch nie irgendwelche Anstalten gemacht. Wie die Kopie seines Passes in den Besitz eines Bankmitarbeiters in der Schweiz ge­langen könnte, wisse er nicht (cl. 8 pag. 12.23.27).

4.5.7.2 Projekt "Siekierkowski Brücke"

a) L. gibt an, bei der Vorbereitung und Ausführung des Projekts "Siekier­kowski Brücke" mitgewirkt zu haben. Seine Tätigkeit habe in diesem Zusammen­hang darin bestanden, D. SA Informationen über Konkurrenten zur Verfügung zu stellen. Mehr wolle er zu diesem Thema nicht sagen. Mit D. SA habe er keinen schrift­li­chen Vertrag gehabt. Er habe im Rahmen dieses Projekts keine Ge­sprä­che mit den Vertretern der Stadt Warschau geführt. Er habe auch keine Kennt­nisse darüber, welche Personen seitens der Stadt Warschau für die Auf­trags­ver­ga­be verantwortlich waren. Auf Frage, ob er Personen oder Firmen kenne, wel­che D. SA bei der Durchführung dieses Projekts geholfen hätten, führte L. aus, eine dieser Firmen sei O. BV gewesen. O. BV sei ihm und D. SA von A. empfoh­len worden. Dies habe im Rahmen der Vorbereitung zur Ausschreibung statt­ge­fun­den. Er habe früher die Firma O. BV nicht gekannt. Gemäss Informationen, die er von A. bekommen habe, sei O. BV auf dem europäischen Markt als Con­sul­ting Firma im Bereich des Strassenbaus bekannt. Seines Wissens sei über die Leistung von Beratungsdiensten seitens O. BV an D. SA im Rahmen der Vor­be­rei­tung der Ausschreibung und Ausführung des Projekts Brücke ein Vertrag zwi­schen diesen beiden Firmen unterzeichnet worden. Er habe jedoch einen sol­chen Vertrag nicht gesehen. Er habe auch keine Kenntnis darüber, welche kon­kre­ten Dienstleistungen bei diesem Projekt O. BV zugunsten von D. SA geleistet habe. Zur Rolle von Q. Ltd. und S. befragt, gab L. an, er kenne diese Firma resp. die Person nicht. In Bezug auf den Geldfluss von D. SA über die Konten von O. BV und Q. Ltd. auf das Konto von J. Ltd. und die Barbezüge ab dem Konto von Q. Ltd. befragt, gab L. an, er wisse nicht, ob er die Gelder, welche von D. SA auf die­sem Weg ausgerichtet worden seien, erhalten habe. Er habe von D. SA Gel­der für die Dienste, welche er in diesem Projekt geleistet habe, auf das Konto von J. Ltd. erhalten. Auf welchem Weg er diese Gelder erhalten habe, habe ihn nicht interessiert. Er wolle aber ausdrücklich festhalten, dass es sich nicht um die in der Einvernahme genannten Beträge (USD 312'092.03 und EUR 312'208.20) handle. Für seine Dienstleistungen habe er eine Entschädigung im Ge­samt­be­trag von nicht höher als USD 150'000 erhalten. Er wisse nicht, ob D. SA diese
Ent­schä­di­gungen direkt an J. Ltd. oder durch irgendwelche Zwischenkonten über­wie­sen habe. Konkret zu den Bezügen vom Konto Q. Ltd. befragt, gab L. an, die betreffenden Beträge seien ihm nicht zur Verfügung gestellt worden. Die Zah­lungen von D. SA auf das Konto von J. Ltd. hätten keinen Zusammenhang mit dem Erteilen von Bestellungen zum Bau der Siekierkowski Brücke durch die Stadt Warschau an D. SA. Er habe weder Gelder an jemanden aus der Leitung der Stadt Warschau weitergeleitet, noch irgendwelche Dienstleistungen erbracht, da­mit D. SA den Auftrag für den fraglichen Bau erhalte. Bezüglich der Frage, was er mit dem von D. SA erhaltenen Geld gemacht habe, machte L. von seinem Aus­sa­ge­ver­wei­ge­rungs­recht Gebrauch (cl. 12 pag. 13.4.102 ff).

b) Den Zeugenaussagen von KK., dem Vorstands­vor­sitzen­den resp. Ver­wal­tungs­rats­prä­si­den­ten von D. SA in der anklagerelevanten Zeit, ist zu entnehmen, dass O. BV zugunsten von D. SA Leistungen im Zu­sam­men­hang mit der Vor­be­rei­tung der notwendigen Dokumentation bei der Ver­wirk­li­chung des Bauprojekts "Siekierkowski Brücke" erbracht haben soll. Beim Erhalt des Auftrages durch D. SA soll O. BV hingegen keine Rolle gespielt haben. Do­ku­men­te, welche die von O. BV erbrachten Leistungen bestätigen würden, habe er nicht mehr. Solche Do­ku­men­te würden nach fünf Jahren vernichtet. Es könne sein, dass O. BV ihm von L. empfohlen worden sei. Nach der Zusammenarbeit mit L. befragt, gab KK. an, dass L. zu den Lobbyisten gehörte. Er hätte gu­te Kontakte bei den staatlichen und städtischen Behörden in Warschau. L. soll D. SA bei diversen Investitionen ge­hol­fen haben, allerlei notwendige Be­will­li­gun­gen zu bekommen. Er sei als Ver­mitt­ler bei der Kontaktherstellung tätig gewesen. Seines Wissens habe L. jedoch im Zusammenhang mit dem Projekt "Sie­kier­kow­ski Brücke" keine Leistungen er­bracht. Bei den von D. SA an O. BV über­wie­se­nen Beträgen (USD 312'092.03 und EUR 312'208.20) handle es sich um Zah­lungen für die durch O. BV er­brach­ten erwähnten Leistungen. Es sei ihm nicht be­kannt, dass O. BV diese Gelder wei­ter­lei­ten sollte bzw. dass diese bei L. landeten. Zu S. und Q. Ltd. befragt, gab KK. an, er kenne diese nicht. Es sei ihm nicht bekannt, dass diese Person oder diese Firma Lobbyarbeit ir­gend­wel­cher Art zugunsten von D. SA betrieben hätten. Im Weiteren gab KK. an, soweit er wisse seien seitens D. SA nie Gelder zur Finanzierung der po­li­ti­schen Parteien oder als Bestechungsgeld für Beamte ver­wen­det worden (cl. 8 pag. 12.17.30 ff.).

c) Der in Polen rechtshilfeweise als Zeuge einvernommene S. bestreitet, etwas mit dem Projekt "Siekierkowski Brücke", der Firma Q. Ltd. oder dem Konto dieser Firma zu tun zu haben. Er habe nie Aufträge betreffend dieses Kontos erteilt und habe nie Geldbeträge von diesem Konto bekommen. Auf Vorhalt der schriftlichen Anweisungen mit seinem Namen betreffend die in den Anklagepunkten 1.1.2.9 bis …11 thematisierten Auszahlungen gab S. an, die Unterschrift auf dem Do­ku­ment sehe wie die seine aus. Ein solches Do­ku­ment habe er jedoch nie un­ter­schrie­ben. Er habe allerdings irgenwann dem Beschuldigten blanko un­ter­schrie­be­ne Blätter gegeben, da dieser ihm die Eröff­nung eines Bankkontos in der Schweiz versprochen habe. Er habe jedoch nie erfahren, ob das Konto tat­säch­lich eröffnet worden sei (cl. 8 pag. 12.18.20).

d) Nach Aussagen von E. soll er beim Projekt "Siekierkowski Brücke" keine Rolle gespielt haben. Die Ausschreibungsprozedur sei von einer Gruppe von Personen aus der Stadtverwaltung durchgeführt worden. Er sei als Stadtpräsident nur über die Ergebnisse der Ausschreibung und die Durchführung des Projekts informiert worden. Ihm sei nichts bekannt über irgendeine Lobbyarbeit im Zusammenhang mit diesem Projekt. Er wisse nichts darüber, ob L. an der Vorbereitung und der Erfüllung dieses Projekts in irgendeiner Weise beteiligt war. Er habe keine Ahnung, wer S. sei (cl. 8 pag. 12.23.19 ff.).

e) Aus den Rechtshilfeunterlagen aus Polen geht hervor, dass die dort geführte Strafuntersuchung wegen Korruptionsverdacht im Zusammenhang mit der Vergabe des Bauauftrags bezüglich der Siekierkowski Brücke an D. SA durch die Bezirksstaatsanwaltschaft Warschau 2008 eingestellt wurde (cl. 91 pag. 91.292.191).

4.5.7.3 Projekt "Trams"

a) Gemäss Aussagen von L. soll er im Projekt "Trams" keine Tätigkeit ausgeübt haben. Das diesbezügliche CA (zwischen B. und O. BV) sei fiktiv und eine interne Budget Angelegenheit von B. gewesen. Der Hintergrund sei, dass B. für einzelne Projekte finanzielle Mittel vorgesehen habe und wenn die Mittel bei einigen Projekten ausgegangen seien, man bei ihnen interne Verschiebungen habe vornehmen müssen. Beim Projekt "Metro" seien die Mittel ausgegangen und deswegen sei ein Vertrag für den Kauf von Tramwagen angefertigt worden. Zum (in Ziff. 1.1.3 der Anklageschrift beschriebenen) Geldfluss von B. über die Konten von O. BV und Q. Ltd. auf sein Konto bei der Bank I. befragt, führte L. aus, das sei ein Teil des Geldes gewesen, das ihm B. aus dem CA zum Projekt Metro geschuldet habe. Dieses Geld habe nichts mit dem Projekt "Trams" zu tun (cl. 12 pag. 13.4.49).

b) E. bestreitet, wie gezeigt (E. 4.5.7.1d), je Gelder von L. erhalten oder etwas mit irgendwelchen "Consultants" von B. zu tun gehabt zu haben.

c) Anlässlich einer Hausdurchsuchung bei der schweizerischen B.-Gesellschaft wurde ein handgeschriebenes Fax von DD. an LL. (Verantwortlicher der Abteilung Complance von B. Schweiz) vom 23. August 2001 aufgefunden (cl. 23 pag. B07.000.01.278). Der wesentliche Inhalt dieses Schreibens lässt sich wie folgt wiedergeben:

tram X. SS. original channel revised channel new cost ?

(delivered) (coming)

90 ME 80 ME

RR. 1% 1% TT. CC. x 1.2 ?

(K.) 1.1% 1.8% O.? Swiss? ? x 1.25 ?

(OO.) 2.5% 1.8% NN. NN. same

Aufgrund der Aussagen von DD. (cl. 7 pag. 12.7.7 f.) und der übrigen Aktenlage lässt sich dieses Dokument wie folgt entschlüsseln: Die Bezeichnung "tram X." bezieht sich auf das Projekt "Trams", die Lieferung von 62 Trams vom Typ X. Mit "SS." ist ein anderes, vorliegend nicht interessierendes Projekt von B. gemeint. "CC.", "O." und "NN." entsprechen den drei Beraterverträgen, die B. 2001 im Zusammenhang mit dem Projekt "Trams" mit den Gesellschaften MM. Ltd. (kontrolliert von CC.), O. BV und NN. Ltd. abschloss. Die in der zweiten Kolonne aufgeführten Zahlen entsprechen jeweils der Höhe der in diesen Verträgen vereinbarten Provisionen. "K." und "OO." sind Abkürzungen für die politischen Par­teien K. und OO., die in der vorliegend relevanten Zeit das Stadtparlament und die Stadtregierung von Warschau dominierten. So stellte insbesondere die K. mit E. den Stadtpräsidenten und das OO. mit PP. den für das Ressort In­fra­struk­tur und Verkehr zuständigen Vizepräsidenten (cl. 8 pag. 12.23.18; cl. 12 pag. 13.5.47 ff.). DD. interpretierte diese Aufstellung dahingehend, dass die hinter O. BV stehende Person der Partei K. und jene hinter NN. Ltd. der Partei OO. na­he gestanden haben sollen. Zu "RR." konnte DD. keine Angaben machen. Eine mö­gli­che Interpretation dazu ist, dass es sich dabei um Anfangsbuschtaben der Na­men RR.1 und RR.2, den Direktoren der Strassenbahnen Warschau han­delt. Nach einer anderen Lesart, könnten damit RR.3 und RR.4 gemeint sein, deren Partei QQ. in der fraglichen Zeit die drittstärkste Kraft im Warschauer Par­la­ment gewesen sein soll (cl. 91 pag. 91.925.38 f.).

4.5.8 Die dargestellten Untersuchungsergebnisse weisen darauf hin, dass B. und D. SA L. die in der Anklageschrift thematisierten Beträge zwecks Bestechung von Entscheidträgern bezüglich der erwähnten Infrastrukturprojekte in Warschau zukommen liessen. Sie erbringen jedoch keinen rechtsgenügenden Nachweis dafür, dass die betreffenden Amtsträger die Verfügungsgewalt über diese Gelder bereits mit den Überweisungen seitens B. und D. SA an J. Ltd. resp. O. BV erlangten bzw. daran wirtschaftlich berechtigt waren, als der Beschuldigte die inkriminierten Transaktionen ausführte. Das vorhandene Beweismaterial kann auch dahingehend interpretiert werden, dass B. resp. D. SA die Dienste von L. in Anspruch nahmen, weil er ihnen aufgrund seiner Verbindungen in der Politik dabei behilflich sein konnte, Kontakte mit den Entscheidträgern in den betreffenden Projekten herzustellen und diese mit Bestechungszahlungen zu bedienen. Nach dieser Betrachtungsweise trat L. als Tatbeteiligter auf Seiten der Bestecher (B., D. SA) auf und nicht als ein auf Anweisung der Bestochenen handelnder "Strohmann". Von diesem Ansatz gehen im Übrigen auch die polnischen Strafverfolgungsbehörden aus; L. wird im erwähnten Verfahren (E. 4.5.7.1a) wegen Verdachts auf Gewährung eines Vermögensvorteils an eine ein öffentliches Amt ausübenden Person gemäss Art. 229 § 1 des polnischen Strafgesetzbuches verfolgt (cl. 91 pag. 91.510.6). Diese Norm entspricht dem schweizerischen Tatbestand der aktiven Bestechung (Art. 322ter
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 322ter - Quiconque offre, promet ou octroie un avantage indu à un membre d'une autorité judiciaire ou autre, à un fonctionnaire, à un expert, un traducteur ou un interprète commis par une autorité, à un arbitre ou à un militaire, en faveur de l'un d'eux ou d'un tiers, pour l'exécution ou l'omission d'un acte en relation avec son activité officielle et qui est contraire à ses devoirs ou dépend de son pouvoir d'appréciation,
StGB). Geht man davon aus, dass L. als Bestecher, sei es als Mittäter oder als Gehilfe, handelte, so lag die Verfügungsgewalt über die entsprechenden Vermögenswerte zum Zeitpunkt der Vornahme der inkriminierten Handlungen des Beschuldigten bei L., allenfalls bei B. bzw. D. SA. Bei diesem Szenario fand der Übergang der Verfügungsgewalt über die fraglichen Vermögenswerte an bestochene Amtsträger, wenn überhaupt, erst im Anschluss an die vom Beschuldigten organisierten Bargeldbezüge statt.

Sofern sich aus den Akten konkrete Anhaltspunkte für die "Strohmann"-Theorie ergeben (Aussage des Beschuldigten betreffend die Unterredung mit H., Passkopie von E. [E. 4.5.7.1e und g]), beziehen sie sich auf die Person von E. Hierzu ist Folgendes anzumerken: Das CA zwischen B. SA und J. Ltd. wurde am 20. November 1998 abgeschlossen. E. trat indes erst Ende März 1999 das Amt des Stadtpräsidenten von Warschau an. Dass er im Zeitpunkt des Abschlusses des CA ein anderes für die Vergabe des Beschaffungsauftrags relevantes Amt bekleidete, ergibt sich aus den Akten nicht. Bei dieser Sachlage kann nicht davon ausgegangen werden, dass L. von Beginn seiner angeblichen Beratertätigkeit für B. an als "Strohmann" von E. agierte. Es bestehen auch keinerlei konkrete Hinweise dafür, dass er zunächst für andere Hintermänner tätig war. Wenn aber L. nicht von Anfang an als "Strohmann" für Amtsträger handelte, so ist es unwahrscheinlich, dass er zu einem späteren Zeitpunkt zu einem solchen wurde. Ein weiterer Umstand, der gegen die Hypothese, L. habe Bestechungsgelder als "Strohmann" von E. erhalten, spricht, ist folgender: Das Ausschreibungsverfahren für die Vergabe des Beschaffungsauftrags wurde am 9. April 1998 durchgeführt. Der Vertrag zwischen der polnischen B.-Gesellschaft, die den Zuschlag erhielt, und dem Auftraggeber Metro Warszawskie über die Lieferung von 108 Wagen wurde am 22. Juli 1998 unterschrieben (cl. 91 pag. 91.510.9 f.). E. konnte folglich nach der gegebenen Beweislage bei der Auftragsvergabe keine Rolle spielen. Die Bundesanwaltschaft behauptet diesbezüglich, die Bestechungsgelder seien (auch) zur Sicherung der reibungslosen Durchführung des Projekts ausbezahlt worden. Es ist aber unklar, inwiefern E. durch eine pflichtwidrige oder in seinem Ermessen stehende Amtshandlung die Durchführung des bereits vergebenen Beschaffungsauftrags in irgend einer Art und Weise beeinflussen konnte. Zwar sind nach der Rechtsprechung und der herrschenden Lehre in Bezug auf eine Amtshandlung im Sinne der Bestechungstatbestände keine hohen Beweisanforderungen zu stellen. Das infrage stehende Verhalten des Amtsträgers muss aber zumindest seinem sachlichen Gehalt nach in groben Zügen bestimmbar sein (vgl. BGE 118 IV 309 E. 2a; 126 IV 141 E. 2a; Pieth, Basler Kommentar, a.a.O.,
Art. 322ter N 47; Donatsch/Wohlers, Strafrecht IV, Delikte gegen die Allgemeinheit, 4. Aufl., Zürich etc. 2011, S. 611). Dies ist vorliegend nicht der Fall. Die Bundesanwaltschaft verwies diesbezüglich im Plädoyer auf die Aussagen von DD., welche nach ihrer Auffassung verständlich machen sollen, welchem Zweck die Zahlungen an E. dienen sollten. Aus diesen Aussagen geht indes lediglich hervor, dass sich um die Jahrtausendwende die Machtverhältnisse in der Warschauer Stadtregierung änderten und sich B. nun bei der neuen Regierung um die Förderung seiner Geschäftstätigkeit bemühen musste ("il a fallu contacter la nouvelle équipe [municipale], recommencer le travail de promotion de B.") (cl. 7 pag. 12.7.8). Diese Aussagen erlauben keinerlei Rückschlüsse darauf, welche Gegenleistung von E. im bereits laufenden Projekt "Metro" mit Bestechungsgeld erkauft werden konnte. Ohne eine hinreichend bestimmbare Amtshandlung von E. lässt sich auch der Nachweis einer Bestechungshandlung zugunsten desselben nicht erbringen.

4.5.9 Zusammenfassend ist vorliegend nicht erstellt, dass die Vermögenswerte, mit denen der Beschuldigte die ihm vorgeworfenen Handlungen vornahm, aus der Bestechung der Amtsträger stammten. Wenn überhaupt, sprechen die Untersuchungsergebnisse dafür, dass die fraglichen Vermögenswerte bzw. ein Teil davon für eine Bestechung bestimmt waren, mithin instumenta sceleris darstellten.

Damit fehlt es bei allen zur Diskussion stehenden Handlungen an einem tauglichen Geldwäschereiobjekt. Der objektive Tatbestand von Art. 305bis
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 305bis - 1. Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
1    Quiconque commet un acte propre à entraver l'identification de l'origine, la découverte ou la confiscation de valeurs patrimoniales dont il sait ou doit présumer qu'elles proviennent d'un crime ou d'un délit fiscal qualifié, est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.455
2    Dans les cas graves, l'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.459
a  agit comme membre d'une organisation criminelle ou terroriste (art. 260ter);
b  agit comme membre d'une bande formée pour se livrer de manière systématique au blanchiment d'argent461;
c  réalise un chiffre d'affaires ou un gain importants en faisant métier de blanchir de l'argent.
3    Le délinquant est aussi punissable lorsque l'infraction principale a été commise à l'étranger et lorsqu'elle est aussi punissable dans l'État où elle a été commise.462
StGB ist folglich nicht erfüllt.

4.5.10 In subjektiver Hinsicht bestehen keine genügenden Anhaltspunkte dafür, dass der Beschuldigte bei seinem Handeln annahm, dass die Vermögenswerte aus der Bestechung herrührten. Vielmehr ist insbesondere aufgrund der Aussagen von HH. davon auszugehen, dass der Beschuldigte im Bewusstsein handelte, die betreffenden Vermögenswerte seien für Bestechung bestimmt. Somit ist vorliegend auch der subjektive Tatbestand der Geldwäscherei nicht erfüllt.

4.6 Die vom Gericht vorbehaltene Würdigung der angeklagten Handlungen unter dem Gesichtspunkt der aktiven Bestechung fremder Amtsträger gemäss Art. 322septies Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 322septies - Quiconque offre, promet ou octroie un avantage indu à une personne agissant pour un État étranger ou une organisation internationale en tant que membre d'une autorité judiciaire ou autre, en tant que fonctionnaire, en tant qu'expert, traducteur ou interprète commis par une autorité, ou en tant qu'arbitre ou militaire, en faveur de cette personne ou d'un tiers, pour l'exécution ou l'omission d'un acte en relation avec son activité officielle et qui est contraire à ses devoirs ou dépend de son pouvoir d'appréciation,
StGB resp. Gehilfenschaft dazu ergibt Folgendes:

4.6.1 Den vorliegenden Akten ist nicht zu entnehmen, wem konkret Vermögenswerte, mit denen der Beschuldigte die inkriminierten Transaktionen ausführte, angeboten, versprochen oder gewährt worden sein sollen. Der Tatbestand der Bestechung fremder Amtsträger ist somit objektiv nicht erstellt.

4.6.2 Sofern in subjektiver Hinsicht davon ausgegangen werden kann, dass der Beschuldigte mit Bestechungsvorsatz handelte, ist Folgendes festzuhalten: Der Beschuldigte führte die inkriminierten Transaktionen auf Geheiss von L. bzw. anderen an den fraglichen Vermögenswerten wirtschaftlich berechtigten Personen aus. Er handelte mithin in untergeordneter Stellung im Verhältnis zu diesen Personen. Sein Handeln kann höchstens als versuchte Gehilfenschaft zur Bestechung fremder Amtsträger qualifiziert werden. Eine solche Tat ist straflos (BGE 130 IV 131 E. 2.4).

4.7 Nach dem Gesagten ist der Beschuldigte in den AP 1.1.1.6 bis …8, 1.1.2.1 bis …11 und 1.1.3.1 bis …7 freizusprechen.

5. Urkundenfälschung

5.1 Unter Ziff. 1.2 der Anklageschrift wirft die Bundesanwaltschaft dem Be­schul­digten vor, im Rahmen der Abwicklung der unter Anklageziffern 1.1.1 und 1.1.2 vorgeworfenen Geldwäschereihandlungen mehrfach erhebliche Tatsachen un­rich­tig beurkundet zu haben.

5.1.1 Unter AP 1.2.1.1, …2 und …2.1 werden dem Beschuldigten folgende gleichgelagerte Sachverhalte vorgeworfen:

Die in den Jahren 1998 und 1999 vom Beschuldigten ausgefüllten und von L. unterschriebenen Formulare A zur Beziehung lautend auf J. Ltd. bei der Bank C. hätten L. als an den Vermögenswerten wirtschaftlich berechtigte Person aus­ge­wiesen.

Das am 17. Juni 1999 vom Beschuldigten ausgefüllte und von S. unterschriebene Formular A zur Beziehung "2" habe S. als an den Vermögenswerten wirt­schaft­lich berechtigte Person ausgewiesen.

Das am 4. Oktober 1999 von R. ausgefüllte und unterschriebene Formular A zur Beziehung lautend auf Q. Ltd. habe S. als an den Vermögenswerten wirt­schaft­lich berechtigte Person ausgewiesen.

Obwohl der Beschuldigte gewusst habe, dass an den Geldern, die über diese Kon­ten geflossen seien, polnische Funktionäre, namentlich E., die tatsächlich wirt­schaft­lich Berechtigten gewesen seien, habe er bis zur Saldierung der Konten im Februar 2001 ("2") resp. Ausgust 2002 (Q. Ltd.) bzw. bis zu seinem Weggang von der Bank C. im Sommer 2002 keine entsprechende Anpassung des je­wei­li­gen Formulars A vorgenommen.

5.1.2 Die übrigen Vorwürfe (AP 1.2.1.3 bis….5, …2.2 bis …4) gehen dahin, dass der Beschuldigte im Rahmen der Erfüllung der Dokumentationspflicht nach Art. 7
SR 955.0 Loi fédérale du 10 octobre 1997 concernant la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (Loi sur le blanchiment d'argent, LBA) - Loi sur le blanchiment d'argent
LBA Art. 7 Obligation d'établir et de conserver des documents - 1 L'intermédiaire financier doit établir des documents relatifs aux transactions effectuées ainsi qu'aux clarifications requises en vertu de la présente loi de manière à ce que des tiers experts en la matière puissent se faire une idée objective sur les transactions et les relations d'affaires ainsi que sur le respect des dispositions de la présente loi.
1    L'intermédiaire financier doit établir des documents relatifs aux transactions effectuées ainsi qu'aux clarifications requises en vertu de la présente loi de manière à ce que des tiers experts en la matière puissent se faire une idée objective sur les transactions et les relations d'affaires ainsi que sur le respect des dispositions de la présente loi.
1bis    Il vérifie périodiquement si les documents requis sont actuels et les met à jour si nécessaire. La périodicité, l'étendue et la méthode de vérification et de mise à jour sont fonction du risque que représente le cocontractant.43
2    Il conserve les documents de manière à pouvoir satisfaire, dans un délai raisonnable, aux éventuelles demandes d'informations ou de séquestre présentées par les autorités de poursuite pénale.
3    Il conserve les documents dix ans après la cessation de la relation d'affaires ou après la fin de la transaction.
GwG bei den in den AP 1.1.1.3, …7, ...8, ...2.9 bis …11) thematisieten Bar­be­zü­gen den Empfang des Bargeldes durch F. resp. T. jeweils mit seinem Kürzel auf dem Auszahlungsbeleg bestätigt habe, obwohl er gewusst habe, dass die be­treff­en­de Person nur vorgeschoben worden sei, um den tatsächlichen Empfänger nicht offenzulegen.

5.2 Gemäss Art. 251 Ziff. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB macht sich der Urkundenfälschung in Form der Falsch­be­ur­kun­dung schuldig, wer in der Absicht, jemanden am Vermögen oder an andern Rechten zu schädigen oder sich oder einem andern einen un­recht­mäs­si­gen Vorteil zu verschaffen, eine rechtlich erhebliche Tatsache unrichtig be­ur­kun­det oder beurkunden lässt.

Die Falschbeurkundung betrifft die Errichtung einer echten, aber unwahren Urkunde, bei der also der wirkliche und der in der Urkunde enthaltene Sachverhalt nicht übereinstimmen. Gemäss Art. 110 Abs. 4
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 110 - 1 Les proches d'une personne sont son conjoint, son partenaire enregistré, ses parents en ligne directe, ses frères et soeurs germains, consanguins ou utérins ainsi que ses parents, frères et soeurs et enfants adoptifs.154
1    Les proches d'une personne sont son conjoint, son partenaire enregistré, ses parents en ligne directe, ses frères et soeurs germains, consanguins ou utérins ainsi que ses parents, frères et soeurs et enfants adoptifs.154
2    Les familiers d'une personne sont ceux qui font ménage commun avec elle.
3    Par fonctionnaires, on entend les fonctionnaires et les employés d'une administration publique et de la justice ainsi que les personnes qui occupent une fonction publique à titre provisoire, ou qui sont employés à titre provisoire par une administration publique ou la justice ou encore qui exercent une fonction publique temporaire.
3bis    Lorsqu'une disposition fait référence à la notion de chose, elle s'applique également aux animaux.155
4    Sont des titres tous les écrits destinés et propres à prouver un fait ayant une portée juridique et tous les signes destinés à prouver un tel fait. L'enregistrement sur des supports de données et sur des supports-images est assimilé à un écrit s'il a la même destination.
5    Sont des titres authentiques tous les titres émanant des membres d'une autorité, de fonctionnaires ou d'officiers publics agissant dans l'exercice de leurs fonctions. Sont exceptés les titres émanant de l'administration des entreprises économiques et des monopoles de l'État ou d'autres corporations ou établissements de droit public qui ont trait à des affaires de droit civil.
6    Le jour est compté à raison de vingt-quatre heures consécutives. Le mois et l'année sont comptés de quantième à quantième.
7    La détention avant jugement est toute détention ordonnée au cours d'un procès pénal pour les besoins de l'instruction, pour des motifs de sûreté ou en vue de l'extradition.
StGB gelten als Urkunden unter anderem Schriften, die bestimmt und geeignet sind, eine Tatsache von rechtlicher Bedeutung zu beweisen (zuletzt Urteil des Bundesgerichts 6B_827/2010 vom 24. Januar 2011, E. 2.3.2, mit Hinweis auf BGE 132 IV 12 E. 8.1). Die Falschbeurkundung erfordert eine qualifizierte schriftliche Lüge. Eine solche wird nach der neueren bundesgerichtlichen Rechtsprechung nur angenommen, wenn der Urkunde eine erhöhte Glaubwürdigkeit zukommt und der Adressat ihr daher ein besonderes Vertrauen entgegenbringt (BGE 132 IV 12 E. 8.1). Das ist der Fall, wenn allgemein gültige objektive Garantien die Wahrheit der Erklärung gegenüber Dritten gewährleisten, wie sie unter anderem in der Prüfungspflicht einer Urkundsperson oder in gesetzlichen Vorschriften wie den Art. 957 ff
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 957 - 1 Doivent tenir une comptabilité et présenter des comptes conformément au présent chapitre:
1    Doivent tenir une comptabilité et présenter des comptes conformément au présent chapitre:
1  les entreprises individuelles et les sociétés de personnes qui ont réalisé un chiffre d'affaires supérieur à 500 000 francs lors du dernier exercice;
2  les personnes morales.
2    Les entreprises suivantes ne tiennent qu'une comptabilité des recettes et des dépenses ainsi que du patrimoine:
1  les entreprises individuelles et les sociétés de personnes qui ont réalisé un chiffre d'affaires inférieur à 500 000 francs lors du dernier exercice;
2  les associations et les fondations qui n'ont pas l'obligation de requérir leur inscription au registre du commerce;
3  les fondations dispensées de l'obligation de désigner un organe de révision en vertu de l'art. 83b, al. 2, CC797.
3    Le principe de régularité de la comptabilité s'applique par analogie aux entreprises visées à l'al. 2.
. OR liegen, die gerade den Inhalt bestimmter Schriftstücke näher festlegen. Blosse Erfahrungsregeln hinsichtlich der Glaubwürdigkeit irgendwelcher schriftlicher Äusserungen genügen dagegen nicht, mögen sie auch zur Folge haben, dass sich der Geschäftsverkehr in gewissem Umfang auf die entsprechenden Angaben verlässt (BGE 132 IV 12 E. 8.1; 131 IV 125 E. 4.1; 129 IV 130 E. 2.1, jeweils mit Hinweisen). Die Grenze zwischen Falschbeurkundung und schriftlicher Lüge muss für jeden Einzelfall nach den konkreten Umständen gezogen werden (BGE 129 IV 130 E. 2.1). Der Urkundencharakter eines Schriftstücks ist relativ. Er kann mit Bezug auf bestimmte Aspekte gegeben sein, hinsichtlich anderer Gesichtspunkte nicht.

5.3

5.3.1 In den AP 1.2.1.1, …2 und …2.1 wird dem Beschuldigten jeweils die Un­ter­las­sung der Vornahme von erforderlichen Anpassungen im Formular A zur Last ge­legt. Eine Urkundenfälschung im Sinne von Art. 251
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 251 - 1. Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
1    Quiconque, dans le dessein de porter atteinte aux intérêts pécuniaires ou aux droits d'autrui, ou de se procurer ou de procurer à un tiers un avantage illicite,
2    Abrogé
StGB, wozu auch die Falsch­be­ur­kun­dung gehört, kann indes nur durch aktives Tun, nicht durch Unterlassung be­gangen werden (Urteile des Bundesgerichts 6B_711/2012 vom 17. Mai 2013 E. 2.4; 6B_844/2011 vom 18. Juni 2012 E. 3.1).

Abgesehen davon ist nicht rechtsgenügend erstellt, dass L. und S. nicht die wirt­schaft­li­chen Berechtigten an den fraglichen Konten waren. In Bezug auf das Konto von J. Ltd. ergibt sich dies aus den Ausführungen in E. 4.5.8. Was die beiden an­de­ren zur Diskussion stehenden Konten anbelangt, so bleibt unklar, ob und gegebenenfalls welche Rolle S. bei den Transaktionen, die über diese Konten abgewickelt wurden, gespielt hat. Insbesondere ist der Wahrheitsgehalt seiner Ausführungen zu den mit seiner Unterschrift versehenen Zah­lungs­an­wei­sungen betreffend diese Konten, wonach er dem Beschuldigten blanko un­ter­schrie­be­ne Blätter zwecks Kontoeröffnung in der Schweiz übergegeben haben soll (E. 4.5.7.2c), zweifelhaft. Zudem ist nicht ausgeschlossen, dass S. den pol­ni­schen Strafbehörden die Existenz der von ihm kontrollierten Konten in der Schweiz aus steuerlichen Gründen nicht offenlegen wollte.

Nach dem Gesagten ist der Beschuldigte vom Vorwurf der Urkundenfälschung in den AP 1.2.1.1, …2 und …2.1 freizusprechen.

5.3.2 Die unter AP 1.2.1.3 vorgeworfene Tat soll am 17. Februar 2000 begangen worden sein. Die für den Tatbestand der Urkundenfälschung massgebliche absolute Verjährungsfrist von 15 Jahren (Art. 70 i.V.m. Art. 72 Ziff. 2 Abs. 2 aStGB) ist diesbezüglich bereits abgelaufen. Zwischen der vorliegenden und der nachfolgenden angeklagten Tat (AP 1.2.1.4) liegen über 9 Monate. Angesichts dieses Zeitraums fällt eine natürliche Handlungseinheit ausser Betracht (vgl. E. 4.4.4). Eine tatbestandliche Handlungseinheit liegt ebenfalls nicht vor, da Urkundenfälschung weder begrifflich noch faktisch noch typischerweise mehrere Einzelhandlungen voraussetzt. Demnach ist das Verfahren in diesem Anklagepunkt zufolge Verjährungseintritts einzustellen (Art. 329 Abs. 4
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 329 Examen de l'accusation, suspension et classement - 1 La direction de la procédure examine:
1    La direction de la procédure examine:
a  si l'acte d'accusation et le dossier sont établis régulièrement;
b  si les conditions à l'ouverture de l'action publique sont réalisées;
c  s'il existe des empêchements de procéder.
2    S'il apparaît lors de cet examen ou plus tard durant la procédure qu'un jugement au fond ne peut pas encore être rendu, le tribunal suspend la procédure. Au besoin, il renvoie l'accusation au ministère public pour qu'il la complète ou la corrige.
3    Le tribunal décide si une affaire suspendue reste pendante devant lui.
4    Lorsqu'un jugement ne peut définitivement pas être rendu, le tribunal classe la procédure, après avoir accordé le droit d'être entendu aux parties ainsi qu'aux tiers touchés par la décision de classement. L'art. 320 est applicable par analogie.
5    Si la procédure ne doit être classée que sur certains points de l'accusation, l'ordonnance de classement peut être rendue en même temps que le jugement.
und 5
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 329 Examen de l'accusation, suspension et classement - 1 La direction de la procédure examine:
1    La direction de la procédure examine:
a  si l'acte d'accusation et le dossier sont établis régulièrement;
b  si les conditions à l'ouverture de l'action publique sont réalisées;
c  s'il existe des empêchements de procéder.
2    S'il apparaît lors de cet examen ou plus tard durant la procédure qu'un jugement au fond ne peut pas encore être rendu, le tribunal suspend la procédure. Au besoin, il renvoie l'accusation au ministère public pour qu'il la complète ou la corrige.
3    Le tribunal décide si une affaire suspendue reste pendante devant lui.
4    Lorsqu'un jugement ne peut définitivement pas être rendu, le tribunal classe la procédure, après avoir accordé le droit d'être entendu aux parties ainsi qu'aux tiers touchés par la décision de classement. L'art. 320 est applicable par analogie.
5    Si la procédure ne doit être classée que sur certains points de l'accusation, l'ordonnance de classement peut être rendue en même temps que le jugement.
StPO).

5.3.3 Hinsichtlich der übrigen Vorwürfe (AP 1.2.1.4,…5, ...2.2 bis …4) ergibt sich Folgendes: Mit den fraglichen Quittungen wurde lediglich die Auszahlung der entsprechenden Beträge an F. resp. T. bestätigt. In der Anklageschrift wird nicht behauptet, dass F. und T. bei den fraglichen Barbezügen die Gelder nicht phy­sisch entgegengenommen haben sollen. Eine solche Annahme würde auch durch die Akten nicht gestützt. So geht aus den Aussagen des Beschuldigten zu den Barbezügen mit Beteiligung von F. hervor, dass F. jeweils das Geld ent­ge­gen­ge­nom­men habe. Das Geld sei nicht vom Beschuldigten, sondern vom Kas­sie­rer aufgrund der entsprechenden Vollmacht ausbezahlt worden. F. habe sich dabei ausweisen müssen (cl. 91 pag. 91.930.5). Diese Darstellung ist glaub­wür­dig und wird auch von F. nicht widersprochen (cl. 11 pag. 13.2.5 ff.). Zum Bar­be­zug mit Beteiligung von T. wurde der Beschuldigte nicht befragt. Die vor­ste­hen­den Aussagen dürften indes mutatis mutandis auch für diesen Barbezug gelten. Dass F. und T. die Gelder jeweils im Anschluss an die Auszahlung dem Be­schul­dig­ten weitergereicht haben, wovon aufgrund der vorhandenen Beweislage aus­zu­ge­hen ist, ist unerheblich, sagen doch die fraglichen Quittungen nichts über die weitere Verwendung der ausbezahlten Beträge aus. Nach dem Gesagten ent­hal­ten diese Belege keine schriftliche Lüge. Die angeklagten Sachverhalte er­füllen somit den Tatbestand der Falschbeurkundung nicht. Der Beschuldigte ist folg­lich auch in diesen Anklagepunkten freizusprechen.

6. Beschlagnahme

6.1 Ist die Beschlagnahme eines Gegenstandes oder Vermögenswertes nicht vorher aufgehoben worden, so ist über seine Rückgabe an die berechtigte Person, seine Verwendung zur Kostendeckung oder über seine Einziehung im Endentscheid zu befinden (Art. 267 Abs. 3
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 267 Décision concernant les objets et valeurs patrimoniales séquestrés - 1 Si le motif du séquestre disparaît, le ministère public ou le tribunal lève la mesure et restitue les objets et valeurs patrimoniales à l'ayant droit.
1    Si le motif du séquestre disparaît, le ministère public ou le tribunal lève la mesure et restitue les objets et valeurs patrimoniales à l'ayant droit.
2    S'il est incontesté que des objets ou des valeurs patrimoniales ont été directement soustraits à une personne déterminée du fait de l'infraction, l'autorité pénale les restitue à l'ayant droit avant la clôture de la procédure.
3    La restitution à l'ayant droit des objets et des valeurs patrimoniales séquestrés qui n'ont pas été libérés auparavant, leur utilisation pour couvrir les frais ou leur confiscation sont statuées dans la décision finale.
4    Si plusieurs personnes réclament des objets ou des valeurs patrimoniales à libérer, le tribunal peut statuer sur leur attribution.
5    L'autorité pénale peut attribuer les objets ou les valeurs patrimoniales à une personne et fixer aux autres réclamants un délai pour intenter une action civile.
6    Si l'ayant droit n'est pas connu lorsque le séquestre est levé, le ministère public ou le tribunal publie la liste des objets et valeurs patrimoniales séquestrés pour que les personnes concernées puissent faire valoir leurs droits. Si dans les cinq ans qui suivent la publication, personne ne fait valoir de droits sur les objets et valeurs patrimoniales séquestrés, ceux-ci sont acquis au canton ou à la Confédération.
StPO).

6.2 Vorliegend ist über die Einziehung bzw. Herausgabe diverser beim Be­schul­dig­ten beschlagnahmter Unterlagen (vgl. im Einzelnen cl. 4 pag. 8.103.4 ff.) zu befinden.

Die Bundesanwaltschaft und die Verteidigung beantragen übereinstimmend die Herausgabe der Originaldokumente an den Beschuldigten (cl. 91 pag. 91.920.7). Die Einziehungsvoraussetzungen von Art. 69 Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 69 - 1 Alors même qu'aucune personne déterminée n'est punissable, le juge prononce la confiscation des objets qui ont servi ou devaient servir à commettre une infraction ou qui sont le produit d'une infraction, si ces objets compromettent la sécurité des personnes, la morale ou l'ordre public.
1    Alors même qu'aucune personne déterminée n'est punissable, le juge prononce la confiscation des objets qui ont servi ou devaient servir à commettre une infraction ou qui sont le produit d'une infraction, si ces objets compromettent la sécurité des personnes, la morale ou l'ordre public.
2    Le juge peut ordonner que les objets confisqués soient mis hors d'usage ou détruits.
StGB sind diesbezüglich unbestrittenermassen nicht erfüllt. Entsprechend sind die beschlagnahmten Ori­gi­nal­do­ku­men­te nach Eintritt der Rechtskraft des Urteils an A. herausgegeben.

7. Kosten

7.1 Die Verfahrenskosten setzen sich zusammen aus den Gebühren zur Deckung des Aufwands und den Auslagen im konkreten Straffall (Art. 422 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 422 Définition - 1 Les frais de procédure se composent des émoluments visant à couvrir les frais et des débours effectivement supportés.
1    Les frais de procédure se composent des émoluments visant à couvrir les frais et des débours effectivement supportés.
2    On entend notamment par débours:
a  les frais imputables à la défense d'office et à l'assistance gratuite;
b  les frais de traduction;
c  les frais d'expertise;
d  les frais de participation d'autres autorités;
e  les frais de port et de téléphone et d'autres frais analogues.
StPO; Art. 1 Abs. 1 des seit dem 1. Januar 2011 in Kraft stehenden Reglements des Bundesstrafgerichts vom 31. August 2010 über die Kosten, Gebühren und Entschädigungen in Bundesstrafverfahren [BStKR; SR 173.713.162]). Die Gebühren sind für die Verfahrenshandlungen geschuldet, die im Vorverfahren von der Bundeskriminalpolizei und von der Bundesanwaltschaft sowie im erstinstanzlichen Hauptverfahren von der Strafkammer des Bundesstrafgerichts durchgeführt oder angeordnet worden sind (Art. 1 Abs. 2
SR 173.713.162 Règlement du Tribunal pénal fédéral du 31 août 2010 sur les frais, émoluments, dépens et indemnités de la procédure pénale fédérale (RFPPF)
RFPPF Art. 1 Frais de procédure - 1 Les frais de procédure comprennent les émoluments et les débours.
1    Les frais de procédure comprennent les émoluments et les débours.
2    Les émoluments sont dus pour les opérations accomplies ou ordonnées par la Police judiciaire fédérale et le Ministère public de la Confédération dans la procédure préliminaire, par la Cour des affaires pénales dans la procédure de première instance, par la Cour d'appel dans celle d'appel et de révision, et par la Cour des plaintes dans les procédures de recours selon l'art. 37 LOAP.4
3    Les débours sont les montants versés à titre d'avance par la Confédération; ils comprennent notamment les frais imputables à la défense d'office et à l'assistance judiciaire gratuite, les frais de traduction, les frais d'expertise, les frais de participation d'autres autorités, les frais de port et de téléphone et d'autres frais analogues.
4    Pour les cas simples, des émoluments forfaitaires, couvrant également les débours, peuvent être prévus.
BStKR). Die Höhe der Gebühr richtet sich nach Bedeutung und Schwierigkeit der Sache, der Vorgehensweise der Parteien, ihrer finanziellen Situation und dem Kanzleiaufwand (Art. 5
SR 173.713.162 Règlement du Tribunal pénal fédéral du 31 août 2010 sur les frais, émoluments, dépens et indemnités de la procédure pénale fédérale (RFPPF)
RFPPF Art. 5 Bases de calcul - Le montant de l'émolument est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la façon de procéder des parties, de leur situation financière et de la charge de travail de chancellerie.
BStKR); sie bemisst sich nach Art. 6
SR 173.713.162 Règlement du Tribunal pénal fédéral du 31 août 2010 sur les frais, émoluments, dépens et indemnités de la procédure pénale fédérale (RFPPF)
RFPPF Art. 6 Émoluments perçus dans la procédure préliminaire - (art. 73, al. 3, let. a, LOAP)
1    Les émoluments pour les investigations policières et l'instruction comprennent les frais de recherche ou d'instruction, les frais pour les décisions et autres actes de procédure ainsi que les frais de la décision définitive.
2    L'émolument d'instruction comprend les frais de l'activité policière déployée pendant l'instruction.
3    Les montants suivants sont perçus à titre d'émoluments pour les investigations policières:
a  en cas de clôture par une ordonnance de non-entrée en matière (art. 310 CPP10): de 200 à 5000 francs;
b  en cas d'ouverture d'une instruction: de 200 à 50 000 francs.
4    Les montants suivants sont perçus à titre d'émoluments pour l'instruction:
a  en cas de clôture par une ordonnance pénale (art. 352 ss CPP): de 200 à 20 000 francs;
b  en cas de clôture par une ordonnance de classement (art. 319 ss CPP): de 200 à 40 000 francs;
c  en cas de clôture par un acte d'accusation (art. 324 ss, 358 ss, 374 ss CPP): de 1000 à 100 000 francs;
d  en cas de clôture par une autre décision (art. 316, 363 ss, 376 ss CPP): de 200 à 20 000 francs.
5    Le total des émoluments pour les investigations policières et l'instruction ne doit pas dépasser 100 000 francs.
und Art. 7
SR 173.713.162 Règlement du Tribunal pénal fédéral du 31 août 2010 sur les frais, émoluments, dépens et indemnités de la procédure pénale fédérale (RFPPF)
RFPPF Art. 7 Émoluments perçus dans la procédure de première instance - (art. 73, al. 3, let. b, LOAP)
a  200 et 50 000 francs devant le juge unique;
b  1000 et 100 000 francs devant la cour composée de trois juges.
BStKR. Die Auslagen umfassen die vom Bund vorausbezahlten Beträge, namentlich die Kosten für die amtliche Verteidigung, Übersetzungen, Gutachten, Mitwirkung anderer Behörden, Porti, Telefonspesen und andere entsprechende Kosten (Art. 422 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 422 Définition - 1 Les frais de procédure se composent des émoluments visant à couvrir les frais et des débours effectivement supportés.
1    Les frais de procédure se composent des émoluments visant à couvrir les frais et des débours effectivement supportés.
2    On entend notamment par débours:
a  les frais imputables à la défense d'office et à l'assistance gratuite;
b  les frais de traduction;
c  les frais d'expertise;
d  les frais de participation d'autres autorités;
e  les frais de port et de téléphone et d'autres frais analogues.
StPO; Art. 1 Abs. 3
SR 173.713.162 Règlement du Tribunal pénal fédéral du 31 août 2010 sur les frais, émoluments, dépens et indemnités de la procédure pénale fédérale (RFPPF)
RFPPF Art. 1 Frais de procédure - 1 Les frais de procédure comprennent les émoluments et les débours.
1    Les frais de procédure comprennent les émoluments et les débours.
2    Les émoluments sont dus pour les opérations accomplies ou ordonnées par la Police judiciaire fédérale et le Ministère public de la Confédération dans la procédure préliminaire, par la Cour des affaires pénales dans la procédure de première instance, par la Cour d'appel dans celle d'appel et de révision, et par la Cour des plaintes dans les procédures de recours selon l'art. 37 LOAP.4
3    Les débours sont les montants versés à titre d'avance par la Confédération; ils comprennent notamment les frais imputables à la défense d'office et à l'assistance judiciaire gratuite, les frais de traduction, les frais d'expertise, les frais de participation d'autres autorités, les frais de port et de téléphone et d'autres frais analogues.
4    Pour les cas simples, des émoluments forfaitaires, couvrant également les débours, peuvent être prévus.
BStKR).

Das BStKR findet auch auf Verfahren Anwendung, die im Zeitpunkt seines Inkrafttretens hängig sind (Art. 22 Abs. 3).

7.2

7.2.1 Die Bundesanwaltschaft macht für das Vorverfahren gegen den Beschuldigten Verfahrenskosten in Höhe von Fr. 32.518.30 geltend (cl. 91 pag. 91.925.65). Aus dem bei den Akten liegenden Kostenverzeichnis ergibt sich, dass es sich dabei ausschliesslisch um Auslagen handelt (cl. 90.1 pag. 24.0.1 f.). Der Kostenantrag der Bundesanwaltschaft enthält mithin die Gebühren für das Vorverfahren nicht. Diese werden vom Gericht in Berücksichtigung des Umfangs des Verfahrens in Anwendung von Art. 6 Abs. 3 lit. b
SR 173.713.162 Règlement du Tribunal pénal fédéral du 31 août 2010 sur les frais, émoluments, dépens et indemnités de la procédure pénale fédérale (RFPPF)
RFPPF Art. 6 Émoluments perçus dans la procédure préliminaire - (art. 73, al. 3, let. a, LOAP)
1    Les émoluments pour les investigations policières et l'instruction comprennent les frais de recherche ou d'instruction, les frais pour les décisions et autres actes de procédure ainsi que les frais de la décision définitive.
2    L'émolument d'instruction comprend les frais de l'activité policière déployée pendant l'instruction.
3    Les montants suivants sont perçus à titre d'émoluments pour les investigations policières:
a  en cas de clôture par une ordonnance de non-entrée en matière (art. 310 CPP10): de 200 à 5000 francs;
b  en cas d'ouverture d'une instruction: de 200 à 50 000 francs.
4    Les montants suivants sont perçus à titre d'émoluments pour l'instruction:
a  en cas de clôture par une ordonnance pénale (art. 352 ss CPP): de 200 à 20 000 francs;
b  en cas de clôture par une ordonnance de classement (art. 319 ss CPP): de 200 à 40 000 francs;
c  en cas de clôture par un acte d'accusation (art. 324 ss, 358 ss, 374 ss CPP): de 1000 à 100 000 francs;
d  en cas de clôture par une autre décision (art. 316, 363 ss, 376 ss CPP): de 200 à 20 000 francs.
5    Le total des émoluments pour les investigations policières et l'instruction ne doit pas dépasser 100 000 francs.
und Abs. 4 lit. c BStKR ermessensweise mit Fr. 10'000.-- festgesetzt.

7.2.2 Die geltend gemachten Auslagen umfassen u.a. die von der Bundesanwaltschaft an den amtlichen Verteidiger ausgerichtete Akontozahlung von Fr. 14'799.10. Die Kosten der amtlichen Verteidigung gelten zwar als Auslagen (Art. 422 Abs. 2 lit. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 422 Définition - 1 Les frais de procédure se composent des émoluments visant à couvrir les frais et des débours effectivement supportés.
1    Les frais de procédure se composent des émoluments visant à couvrir les frais et des débours effectivement supportés.
2    On entend notamment par débours:
a  les frais imputables à la défense d'office et à l'assistance gratuite;
b  les frais de traduction;
c  les frais d'expertise;
d  les frais de participation d'autres autorités;
e  les frais de port et de téléphone et d'autres frais analogues.
StPO). Deren Verlegung richtet sich indes nach der Spezialregelung von Art. 426 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 426 Frais à la charge du prévenu et des parties dans le cadre d'une procédure indépendante en matière de mesures - 1 Le prévenu supporte les frais de procédure s'il est condamné. Font exception les frais afférents à la défense d'office; l'art. 135, al. 4, est réservé.
1    Le prévenu supporte les frais de procédure s'il est condamné. Font exception les frais afférents à la défense d'office; l'art. 135, al. 4, est réservé.
2    Lorsque la procédure fait l'objet d'une ordonnance de classement ou que le prévenu est acquitté, tout ou partie des frais de procédure peuvent être mis à sa charge s'il a, de manière illicite et fautive, provoqué l'ouverture de la procédure ou rendu plus difficile la conduite de celle-ci.
3    Le prévenu ne supporte pas les frais:
a  que la Confédération ou le canton ont occasionnés par des actes de procédure inutiles ou erronés;
b  qui sont imputables aux traductions rendues nécessaires du fait qu'il est allophone.
4    Les frais de l'assistance judiciaire gratuite de la partie plaignante ne peuvent être mis à la charge du prévenu que si celui-ci bénéficie d'une bonne situation financière.
5    Les dispositions ci-dessus s'appliquent par analogie aux parties dans une procédure indépendante en matière de mesures, lorsque la décision est rendue à leur détriment.
Satz 2 i.V.m. Art. 135 Abs. 4
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 135 Indemnisation du défenseur d'office - 1 Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
1    Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
2    Le ministère public ou le tribunal qui statue au fond fixe l'indemnité à la fin de la procédure. Si le mandat d'office se prolonge sur une longue durée ou s'il n'est pas raisonnable d'attendre la fin de la procédure pour une autre raison, des avances dont le montant est arrêté par la direction de la procédure sont versées au défenseur d'office.69
3    Le défenseur d'office peut contester la décision fixant l'indemnité en usant du moyen de droit permettant d'attaquer la décision finale.70
4    Lorsque le prévenu est condamné à supporter les frais de procédure, il est tenu de rembourser l'indemnité à la Confédération ou au canton dès que sa situation financière le permet.71
5    La prétention de la Confédération ou du canton se prescrit par dix ans à compter du jour où la décision est entrée en force.
StPO (vgl. E. 9.3). Der fragliche Betrag kann daher hier keine Berücksichtigung finden. Die übrigen geltend gemachten Auslagen geben zu keiner Bemerkung Anlass. Die zu berücksichtigenden Auslagen der Bundesanwaltschaft betragen somit Fr. 17'719.--.

7.2.3 Die Bundesanwaltschaft macht im Weiteren eine Gebühr von Fr. 2'000.-- für die Hauptverhandlung geltend (cl. 91 pag. 91.925.65). Das BStKR sieht keine separate Gebühr der Anklagebehörde für das Gerichtsverfahren vor. Der dem Staat in diesem Zusammenhang entstandene Aufwand wird durch die Gebühr für das erstinstanzliche Hauptverfahren i.S.v. Art. 7
SR 173.713.162 Règlement du Tribunal pénal fédéral du 31 août 2010 sur les frais, émoluments, dépens et indemnités de la procédure pénale fédérale (RFPPF)
RFPPF Art. 7 Émoluments perçus dans la procédure de première instance - (art. 73, al. 3, let. b, LOAP)
a  200 et 50 000 francs devant le juge unique;
b  1000 et 100 000 francs devant la cour composée de trois juges.
BStKR abgegolten. Diese wird vorliegend mit Fr. 5’000.-- festgesetzt.

Wird seitens des Beschuldigten keine schriftliche Begründung des Urteils verlangt, so reduziert sich die Gerichtsgebühr um die Hälfte.

7.2.4 Die gerichtlichen Auslagen betragen Fr. 1'859.10, bestehend aus Übersetzungskosten von Fr. 1'759.10 betr. die rechtshilfeweise erhobenen Akten aus Polen (cl. 91 pag. 91.292.196) sowie einer Pauschale von Fr. 100.-- für Post-, Tele- fon-, Kopier- und ähnliche Spesen i.S.v. Art. 422 Abs. 2 lit. e
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 422 Définition - 1 Les frais de procédure se composent des émoluments visant à couvrir les frais et des débours effectivement supportés.
1    Les frais de procédure se composent des émoluments visant à couvrir les frais et des débours effectivement supportés.
2    On entend notamment par débours:
a  les frais imputables à la défense d'office et à l'assistance gratuite;
b  les frais de traduction;
c  les frais d'expertise;
d  les frais de participation d'autres autorités;
e  les frais de port et de téléphone et d'autres frais analogues.
StPO.

7.3

7.3.1 Wird das Verfahren eingestellt oder die beschuldigte Person freigesprochen, so können ihr die Verfahrenskosten ganz oder teilweise auferlegt werden, wenn sie rechtswidrig und schuldhaft die Einleitung des Verfahrens bewirkt oder dessen Durchführung erschwert hat (Art. 426 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 426 Frais à la charge du prévenu et des parties dans le cadre d'une procédure indépendante en matière de mesures - 1 Le prévenu supporte les frais de procédure s'il est condamné. Font exception les frais afférents à la défense d'office; l'art. 135, al. 4, est réservé.
1    Le prévenu supporte les frais de procédure s'il est condamné. Font exception les frais afférents à la défense d'office; l'art. 135, al. 4, est réservé.
2    Lorsque la procédure fait l'objet d'une ordonnance de classement ou que le prévenu est acquitté, tout ou partie des frais de procédure peuvent être mis à sa charge s'il a, de manière illicite et fautive, provoqué l'ouverture de la procédure ou rendu plus difficile la conduite de celle-ci.
3    Le prévenu ne supporte pas les frais:
a  que la Confédération ou le canton ont occasionnés par des actes de procédure inutiles ou erronés;
b  qui sont imputables aux traductions rendues nécessaires du fait qu'il est allophone.
4    Les frais de l'assistance judiciaire gratuite de la partie plaignante ne peuvent être mis à la charge du prévenu que si celui-ci bénéficie d'une bonne situation financière.
5    Les dispositions ci-dessus s'appliquent par analogie aux parties dans une procédure indépendante en matière de mesures, lorsque la décision est rendue à leur détriment.
StPO).

Nach bundesgerichtlicher Rechtsprechung handelt es sich bei der Kostenpflicht des freigesprochenen oder aus dem Verfahren entlassenen Beschuldigten nicht um eine Haftung für ein strafrechtliches Verschulden, sondern um eine an zivilrechtliche Grundsätze angenäherte Haftung für ein fehlerhaftes Verhalten. Der aus dem Strafverfahren entlassenen Person können die Verfahrenskosten auferlegt werden, wenn sie in zivilrechtlich vorwerfbarer Weise gegen eine geschriebene oder ungeschriebene Verhaltensnorm, die aus der gesamten schweizerischen Rechtsordnung stammen kann, klar verstossen und dadurch das Strafverfahren veranlasst oder dessen Durchführung erschwert hat. Dabei darf sich die Kostenauflage in tatsächlicher Hinsicht nur auf unbestrittene oder bereits klar nachgewiesene Umstände stützen (Urteile des Bundesgerichts 1B_180/2012 vom 24. Mai 2012, E. 2.2; 1B_39 und 43/2012 vom 10. Mai 2012, E. 3.3 und 1B_21/2012 vom 27. März 2012, E. 2.1, je m.w.H.).

7.3.2 Vorliegend ist erstellt und unbestritten, dass die dem Beschuldigten zur Last gelegten Kompensationsgeschäfte der Umgehung der in Polen bis zum 10. Oktober 2002 geltenden Regeln zur Einschränkung der Geldanlage durch polnische Bürger im Ausland dienten (vgl. E. 4.5.1; cl. 61 pag. B07.202.01.5 f.). Damit hat der Beschuldigte gegen das Verbot der aktiven Beihilfe zur Kapitalflucht gemäss Art. 7
SR 120.72 Ordonnance du 24 juin 2020 sur la protection des personnes et des bâtiments relevant de la compétence fédérale (OPF)
OPF Art. 7 Personnes à protéger à l'étranger - 1 Au besoin, fedpol assure, aussi à l'étranger, la protection des personnes visées à l'art. 6, let. a à d.
1    Au besoin, fedpol assure, aussi à l'étranger, la protection des personnes visées à l'art. 6, let. a à d.
2    Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et le DDPS assurent eux-mêmes la protection de leurs employés stationnés à l'étranger.
VSB verstossen, zu dessen Einhaltung er als Angestellter der Bank C. arbeitsvertragsrechtlich verpflichtet war. Mit diesem Verhalten hat der Beschuldigte eine konkrete Verdachtslage im Hinblick auf eine mögliche Straftat (Geldwäscherei) geschaffen und damit rechtswidrig und schuldhaft die Einleitung des Strafverfahrens veranlasst. Die Voraussetzungen für die Kostenauflage nach Art. 426 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 426 Frais à la charge du prévenu et des parties dans le cadre d'une procédure indépendante en matière de mesures - 1 Le prévenu supporte les frais de procédure s'il est condamné. Font exception les frais afférents à la défense d'office; l'art. 135, al. 4, est réservé.
1    Le prévenu supporte les frais de procédure s'il est condamné. Font exception les frais afférents à la défense d'office; l'art. 135, al. 4, est réservé.
2    Lorsque la procédure fait l'objet d'une ordonnance de classement ou que le prévenu est acquitté, tout ou partie des frais de procédure peuvent être mis à sa charge s'il a, de manière illicite et fautive, provoqué l'ouverture de la procédure ou rendu plus difficile la conduite de celle-ci.
3    Le prévenu ne supporte pas les frais:
a  que la Confédération ou le canton ont occasionnés par des actes de procédure inutiles ou erronés;
b  qui sont imputables aux traductions rendues nécessaires du fait qu'il est allophone.
4    Les frais de l'assistance judiciaire gratuite de la partie plaignante ne peuvent être mis à la charge du prévenu que si celui-ci bénéficie d'une bonne situation financière.
5    Les dispositions ci-dessus s'appliquent par analogie aux parties dans une procédure indépendante en matière de mesures, lorsque la décision est rendue à leur détriment.
StPO sind demnach erfüllt.

7.3.3 Nachdem die schriftliche Begründung des Urteils auf Verlangen der Bundesanwaltschaft erfolgt ist (Prozessgeschichte, lit. J), reduziert sich die Gerichtsgebühr um die Hälfte. Die vom Beschuldigten zu tragenden Verfahrenskosten betragen demnach total Fr. 32'078.10.

8. Entschädigung der beschuldigten Person

8.1 Wird die beschuldigte Person ganz oder teilweise freigesprochen oder wird das Verfahren gegen sie eingestellt, so hat sie nach Art. 429 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 429 Prétentions - 1 Si le prévenu est acquitté totalement ou en partie ou s'il bénéficie d'une ordonnance de classement, il a droit à:
1    Si le prévenu est acquitté totalement ou en partie ou s'il bénéficie d'une ordonnance de classement, il a droit à:
a  une indemnité fixée conformément au tarif des avocats, pour les dépenses occasionnées par l'exercice raisonnable de ses droits de procédure; les tarifs des avocats n'opèrent aucune distinction entre l'indemnité allouée et les honoraires dus en cas de défense privée;
b  une indemnité pour le dommage économique subi au titre de sa participation obligatoire à la procédure pénale;
c  une réparation du tort moral subi en raison d'une atteinte particulièrement grave à sa personnalité, notamment en cas de privation de liberté.
2    L'autorité pénale examine d'office les prétentions du prévenu. Elle peut enjoindre à celui-ci de les chiffrer et de les justifier.
3    Lorsque le prévenu a chargé un défenseur privé de sa défense, celui-ci a un droit exclusif à l'indemnité prévue à l'al. 1, let. a, sous réserve de règlement de compte avec son client. Le défenseur peut contester la décision fixant l'indemnité en usant des voies de droit autorisées pour attaquer la décision finale.283
StPO Anspruch auf Entschädigung und Genugtuung. Die Entschädigung oder Genugtuung kann insbesondere dann herabgesetzt oder verweigert werden, wenn die beschuldigte Person rechtswidrig oder schuldhaft die Einleitung des Verfahrens bewirkt oder dessen Durchführung erschwert hat (Art. 430 Abs. 1 lit a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 430 Réduction ou refus de l'indemnité ou de la réparation du tort moral - 1 L'autorité pénale peut réduire ou refuser l'indemnité ou la réparation du tort moral dans les cas suivants:
1    L'autorité pénale peut réduire ou refuser l'indemnité ou la réparation du tort moral dans les cas suivants:
a  le prévenu a provoqué illicitement et fautivement l'ouverture de la procédure ou a rendu plus difficile la conduite de celle-ci;
b  la partie plaignante est astreinte à indemniser le prévenu;
c  les dépenses du prévenu sont insignifiantes.
2    Dans la procédure de recours, l'indemnité et la réparation du tort moral peuvent également être réduites si les conditions fixées à l'art. 428, al. 2, sont remplies.
StPO).

8.2 Wie bereits dargelegt (E. 7.3.2), hat der Beschuldigte die Einleitung des Verfahrens rechtswidrig und schuldhaft bewirkt. Er hat daher keinen Anspruch auf Entschädigung.

9. Entschädigung der amtlichen Verteidigung

9.1 Die Entschädigung der amtlichen Verteidigung wird in Bundesstrafverfahren nach dem Anwaltstarif des Bundes festgesetzt (Art. 135 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 135 Indemnisation du défenseur d'office - 1 Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
1    Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
2    Le ministère public ou le tribunal qui statue au fond fixe l'indemnité à la fin de la procédure. Si le mandat d'office se prolonge sur une longue durée ou s'il n'est pas raisonnable d'attendre la fin de la procédure pour une autre raison, des avances dont le montant est arrêté par la direction de la procédure sont versées au défenseur d'office.69
3    Le défenseur d'office peut contester la décision fixant l'indemnité en usant du moyen de droit permettant d'attaquer la décision finale.70
4    Lorsque le prévenu est condamné à supporter les frais de procédure, il est tenu de rembourser l'indemnité à la Confédération ou au canton dès que sa situation financière le permet.71
5    La prétention de la Confédération ou du canton se prescrit par dix ans à compter du jour où la décision est entrée en force.
StPO), der im BStKR geregelt ist. Die Anwaltskosten umfassen das Honorar und die notwendigen Auslagen, namentlich für Reise, Verpflegung und Unterkunft sowie Porti und Telefonspesen (Art. 11 Abs. 1
SR 173.713.162 Règlement du Tribunal pénal fédéral du 31 août 2010 sur les frais, émoluments, dépens et indemnités de la procédure pénale fédérale (RFPPF)
RFPPF Art. 11 Principe - 1 Les frais d'avocat comprennent les honoraires et les débours nécessaires, tels que les frais de déplacement, de repas et de nuitée, et les frais de port et de communications téléphoniques.
1    Les frais d'avocat comprennent les honoraires et les débours nécessaires, tels que les frais de déplacement, de repas et de nuitée, et les frais de port et de communications téléphoniques.
2    Le présent règlement ne s'applique pas aux relations entre l'avocat de choix et la partie qu'il représente dans la procédure pénale.
BStKR). Das Honorar wird nach dem notwendigen und ausgewiesenen Zeitaufwand des Verteidigers bemessen. Der Stundenansatz beträgt mindestens 200 und höchstens 300 Franken (Art. 12 Abs. 1
SR 173.713.162 Règlement du Tribunal pénal fédéral du 31 août 2010 sur les frais, émoluments, dépens et indemnités de la procédure pénale fédérale (RFPPF)
RFPPF Art. 12 Honoraires - 1 Les honoraires sont fixés en fonction du temps effectivement consacré à la cause et nécessaire à la défense de la partie représentée. Le tarif horaire est de 200 francs au minimum et de 300 francs au maximum.
1    Les honoraires sont fixés en fonction du temps effectivement consacré à la cause et nécessaire à la défense de la partie représentée. Le tarif horaire est de 200 francs au minimum et de 300 francs au maximum.
2    Lorsque l'avocat ne fait pas parvenir le décompte de ses prestations avant la clôture des débats ou dans le délai fixé par la direction de la procédure, ou encore, dans la procédure devant la Cour des plaintes, avec son unique ou sa dernière écriture, le montant des honoraires est fixé selon l'appréciation de la cour.
BStKR). Die Auslagen werden im Rahmen der Höchstansätze aufgrund der tatsächlichen Kosten vergütet (Art. 13
SR 173.713.162 Règlement du Tribunal pénal fédéral du 31 août 2010 sur les frais, émoluments, dépens et indemnités de la procédure pénale fédérale (RFPPF)
RFPPF Art. 13 Débours - 1 Seuls les frais effectifs sont remboursés.
1    Seuls les frais effectifs sont remboursés.
2    Le remboursement des frais ne peut cependant excéder:
a  pour les déplacements en Suisse: le prix du billet de chemin de fer de première classe demi-tarif;
b  pour les voyages en avion depuis l'étranger: le prix du billet en classe économique;
c  pour le déjeuner et le dîner: les montants visés à l'art. 43 de l'ordonnance du DFF du 6 décembre 2001 concernant l'ordonnance sur le personnel de la Confédération (O-OPers)14;
d  le prix d'une nuitée, y compris le petit-déjeuner, en chambre simple dans un hôtel de catégorie trois étoiles, au lieu de l'acte de la procédure;
e  50 centimes par photocopie; en grande série, 20 centimes par photocopie.
3    En lieu et place du remboursement des frais du voyage en train, une indemnité peut exceptionnellement être accordée pour l'usage d'un véhicule automobile privé, notamment s'il permet un gain de temps considérable; l'indemnité est fixée en fonction des kilomètres parcourus, conformément à l'art. 46 O-OPers.
4    Si des circonstances particulières le justifient, un montant forfaitaire peut être accordé en lieu et place du remboursement des frais effectifs prévus à l'al. 2.
BStKR).

9.2 Rechtsanwalt Valentin Landmann – von der Bundesanwaltschaft am 17. Februar 2011 zum amtlichen Verteidiger des Beschuldigten ernannt (cl. 13 pag. 16.1.137 f.) – macht in seinen Kostennoten vom 12. Juli 2012 resp. 1. Juni 2015 (cl. 90.1 pag. 24.0.79 ff.; cl. 91 pag. 91.925.130 ff.) einen Zeitaufwand von insgesamt 158.8 Stunden, die Hauptverhandlung und die Rückreise von Bellinzona nach Zürich nicht inbegriffen, zu einem Stundenansatz von Fr. 200.-- (Kostennote vom 12. Juli 2012) resp. Fr. 230.-- (Kostennote vom 1. Juni 2015) sowie Auslagen von 1'354.40 geltend, was insgesamt angemessen ist. Der notwendige Aufwand für die Teilnahme an der Hauptverhandlung und die Rückreise beträgt 13.6 Stunden und wird mit Fr. 230.-- pro Stunde vergütet. Dies ergibt insgesamt eine Entschädigung von Fr. 42'120.20 (inkl. MwSt), die von der Eidgenossenschaft auszurichten ist, wobei die im Vorverfahren geleistete Akontozahlung von Fr. 14'799.10 (cl. 90.1 pag. 24.0.79 ff.) in Abzug zu bringen ist.

9.3 Nach Art. 135 Abs. 4 lit. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 135 Indemnisation du défenseur d'office - 1 Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
1    Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
2    Le ministère public ou le tribunal qui statue au fond fixe l'indemnité à la fin de la procédure. Si le mandat d'office se prolonge sur une longue durée ou s'il n'est pas raisonnable d'attendre la fin de la procédure pour une autre raison, des avances dont le montant est arrêté par la direction de la procédure sont versées au défenseur d'office.69
3    Le défenseur d'office peut contester la décision fixant l'indemnité en usant du moyen de droit permettant d'attaquer la décision finale.70
4    Lorsque le prévenu est condamné à supporter les frais de procédure, il est tenu de rembourser l'indemnité à la Confédération ou au canton dès que sa situation financière le permet.71
5    La prétention de la Confédération ou du canton se prescrit par dix ans à compter du jour où la décision est entrée en force.
StPO hat die beschuldigte Person, welche zu Verfahrenskosten verurteilt wird, dem Bund die Entschädigung der amtlichen Verteidigung zurückzuzahlen, sobald ihre wirtschaftlichen Verhältnisse es erlauben.

Der Beschuldigte ist, wie dargelegt (E. 7.3), zu Verfahrenskosten verurteilt worden. Er hat folglich der Eidgenossenschaft für die Kosten der amtlichen Verteidigung Ersatz in vollem Umfang zu leisten, sobald er dazu in der Lage ist.

Der Einzelrichter erkennt:

I.

1. Das Verfahren gegen A. wird in den Anklagepunkten 1.1.1.1–1.1.1.5 (qualifizierte Geldwäscherei) und 1.2.1.3 (Urkundenfälschung) eingestellt.

2. Im Übrigen wird A. freigesprochen.

3. Die beschlagnahmten Originaldokumente werden nach Eintritt der Rechtskraft des Urteils an A. herausgegeben.

4. Die Verfahrenskosten, bestehend aus den Gebühren des Vorverfahrens von Fr. 10'000.--, den Auslagen der Bundesanwaltschaft von Fr. 17'719.--, der Gerichtsgebühr von Fr. 5'000.-- und den Auslagen des Gerichts von Fr. 1'859.10 werden A. auferlegt.

Wird seitens A. keine schriftliche Begründung des Urteils verlangt, so reduziert sich die Gerichtsgebühr um die Hälfte.

5. A. hat keinen Anspruch auf Entschädigung.

6. Rechtsanwalt Valentin Landmann wird für die amtliche Verteidigung von A. mit Fr. 42'120.20 (inkl. MwSt), unter Einbezug der im Vorverfahren ausgerichteten Akontozahlung von Fr. 14'799.10, durch die Eidgenossenschaft entschädigt.

A. hat der Eidgenossenschaft hierfür Ersatz in vollem Umfang zu leisten, sobald er dazu in der Lage ist.

II.

Dieses Urteil wird in der Hauptverhandlung eröffnet und durch den Einzelrichter mündlich begründet. Den Parteien wird das Urteilsdispositiv ausgehändigt.

Im Namen der Strafkammer

des Bundesstrafgerichts

Der Einzelrichter Der Gerichtsschreiber

Zustellung der vollständigen schriftlichen Ausfertigung an:

- Bundesanwaltschaft

- Rechtsanwalt Valentin Landmann (Verteidiger von A.)

Nach Eintritt der Rechtskraft mitzuteilen an:

- Bundesanwaltschaft als Vollzugsbehörde

Rechtsmittelbelehrung

Gegen verfahrensabschliessende Entscheide der Strafkammer des Bundesstrafgerichts kann beim Bundesgericht, 1000 Lausanne 14, innert 30 Tagen nach der Zustellung der vollständigen Ausfertigung Beschwerde eingelegt werden (Art. 78
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
, Art. 80 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
, Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
und Art. 100 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
BGG).

Mit der Beschwerde kann die Verletzung von Bundesrecht und Völkerrecht gerügt werden (Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG). Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG).

Gegen den Entschädigungsentscheid kann die amtliche Verteidigung innert 10 Tagen schriftlich und begründet Beschwerde bei der Beschwerdekammer des Bundesstrafgerichts führen (Art. 135 Abs. 3 lit. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 135 Indemnisation du défenseur d'office - 1 Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
1    Le défenseur d'office est indemnisé conformément au tarif des avocats de la Confédération ou du canton du for du procès.
2    Le ministère public ou le tribunal qui statue au fond fixe l'indemnité à la fin de la procédure. Si le mandat d'office se prolonge sur une longue durée ou s'il n'est pas raisonnable d'attendre la fin de la procédure pour une autre raison, des avances dont le montant est arrêté par la direction de la procédure sont versées au défenseur d'office.69
3    Le défenseur d'office peut contester la décision fixant l'indemnité en usant du moyen de droit permettant d'attaquer la décision finale.70
4    Lorsque le prévenu est condamné à supporter les frais de procédure, il est tenu de rembourser l'indemnité à la Confédération ou au canton dès que sa situation financière le permet.71
5    La prétention de la Confédération ou du canton se prescrit par dix ans à compter du jour où la décision est entrée en force.
und Art. 396 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 396 Forme et délai - 1 Le recours contre les décisions notifiées par écrit ou oralement est motivé et adressé par écrit, dans le délai de dix jours, à l'autorité de recours.
1    Le recours contre les décisions notifiées par écrit ou oralement est motivé et adressé par écrit, dans le délai de dix jours, à l'autorité de recours.
2    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié n'est soumis à aucun délai.
StPO; Art. 37 Abs. 1
SR 173.71 Loi fédérale du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales de la Confédération (Loi sur l'organisation des autorités pénales, LOAP) - Loi sur l'organisation des autorités pénales
LOAP Art. 37 Compétences - 1 Les cours des plaintes statuent sur les affaires dont le CPP14 attribue la compétence à l'autorité de recours ou au Tribunal pénal fédéral.
1    Les cours des plaintes statuent sur les affaires dont le CPP14 attribue la compétence à l'autorité de recours ou au Tribunal pénal fédéral.
2    Elles statuent en outre:
a  sur les recours en matière d'entraide pénale internationale, conformément aux actes législatifs suivants:
a1  loi du 20 mars 1981 sur l'entraide pénale internationale15,
a2  loi fédérale du 21 décembre 1995 relative à la coopération avec les tribunaux internationaux chargés de poursuivre les violations graves du droit international humanitaire16,
a3  loi fédérale du 22 juin 2001 sur la coopération avec la Cour pénale internationale17,
a4  loi fédérale du 3 octobre 1975 relative au traité conclu avec les États-Unis d'Amérique sur l'entraide judiciaire en matière pénale18;
b  sur les plaintes qui lui sont soumises en vertu de la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif19;
c  sur les recours contre les décisions du Tribunal administratif fédéral qui portent sur les rapports de travail de ses juges et de son personnel et sur ceux des collaborateurs des secrétariats permanents des commissions fédérales d'estimation;
d  sur les conflits de compétence entre les juridictions militaire et civile;
e  sur les différends qui lui sont soumis en vertu de la loi fédérale du 21 mars 1997 instituant des mesures visant au maintien de la sûreté intérieure21;
f  sur les différends qui lui sont soumis en vertu de la loi fédérale du 7 octobre 1994 sur les Offices centraux de police criminelle de la Confédération22;
g  sur les conflits de compétence qui lui sont soumis en vertu de la loi fédérale du 29 septembre 2017 sur les jeux d'argent24.
StBOG).

Versand: 28. September 2015