Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

8C 448/2017

Urteil vom 3. Januar 2018

I. sozialrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Maillard, Präsident,
Bundesrichterin Heine, Bundesrichter Wirthlin,
Gerichtsschreiber Jancar.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Adrian Zogg,
Beschwerdeführer,

gegen

Schweizerische Unfallversicherungsanstalt (Suva), Fluhmattstrasse 1, 6004 Luzern,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Unfallversicherung (Erlass der Rückerstattung),

Beschwerde gegen den Entscheid des Versicherungsgerichts des Kantons Aargau vom 11. Mai 2017 (VBE.2016.702).

Sachverhalt:

A.
A.________ bezog gestützt auf den Einspracheentscheid der Schweizerischen Unfallversicherungsanstalt (Suva) vom 30. Januar 2004 für die Folgen mehrerer Unfälle ab 1. November 2003 eine Invalidenrente der Unfallversicherung bei einer Erwerbsunfähigkeit von 100 %. Mit Verfügung vom 25. Februar 2004 richtete die Suva diese Rente als Komplementärrente aus, nachdem ihm die IV-Stelle des Kantons Aargau rückwirkend ab 1. Dezember 1999 eine ganze Invalidenrente der Invalidenversicherung zugesprochen hatte. Mit Verfügung vom 9. Juni 2010 hob die IV-Stelle die Rente auf Ende des der Verfügungszustellung folgenden Monats auf, da kein anspruchsbegründender Invaliditätsgrad mehr vorliege. Dies bestätigten das Versicherungsgericht des Kantons Aargau mit Entscheid vom 26. April 2011 und das Bundesgericht mit Urteil 9C 523/2011 vom 24. August 2011. Die Suva erfuhr auf ihre Anfrage bei der IV-Stelle vom 30. Juli 2013 hin vom letztgenannten Urteil. Mit Verfügung vom 18. Juni 2014 reduzierte die Suva die Rente per 1. August 2010, indem sie von 34%iger Erwerbsunfähigkeit des Versicherten ausging. Zudem forderte sie von ihm ab 1. August 2010 bis 30. Juni 2014 zu viel bezahlte Rentenleistungen von Fr. 114'774.- zurück. Hieran hielt sie mit
Einspracheentscheid vom 28. November 2014 fest. Diesen bestätigten das kantonale Gericht mit Entscheid vom 9. September 2015 und das Bundesgericht mit Urteil 8C 792/2015 vom 31. Mai 2016 (BGE 142 V 259). Am 14. Oktober 2014 ersuchte der Versicherte um Erlass der Rückerstattung. Mit Verfügung vom 2. Dezember 2014 und Einsprachentscheid vom 17. Oktober 2016 wies die Suva dieses Gesuch ab.

B.
Die gegen den letztgenannten Einspracheentscheid erhobene Beschwerde wies das Versicherungsgericht des Kantons Aargau mit Entscheid vom 11. Mai 2017 ab.

C.
Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beantragt der Versicherte, in Aufhebung des kantonalen Entscheides sei die Rückerstattung zu erlassen.

Suva, kantonales Gericht und das Bundesamt für Gesundheit verzichten auf eine Vernehmlassung, erstere unter Hinweis auf die ihrer Ansicht nach zutreffende Begründung im angefochtenen Entscheid.

Erwägungen:

1.

1.1. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzungen gemäss Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
und 96
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour:
a  inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse;
b  application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire.
BGG erhoben werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Es ist folglich weder an die in der Beschwerde geltend gemachten Argumente noch an die Erwägungen der Vorinstanz gebunden; es kann eine Beschwerde aus einem anderen als dem angerufenen Grund gutheissen und es kann sie mit einer von der Argumentation der Vorinstanz abweichenden Begründung abweisen. Immerhin prüft das Bundesgericht, unter Berücksichtigung der allgemeinen Pflicht zur Begründung der Beschwerde (Art. 42 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG), grundsätzlich nur die geltend gemachten Rügen, sofern die rechtlichen Mängel nicht geradezu offensichtlich sind (BGE 141 V 234 E. 1 S. 236 mit Hinweisen).

1.2. Im Verfahren um den Erlass der Rückerstattung zu Unrecht bezogener Leistungen geht es nicht um die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen (BGE 122 V 221 E. 2 S. 223; MARKUS SCHOTT, in: Basler Kommentar, Bundesgerichtsgesetz, 2. Aufl. 2011, N. 32 zu Art. 97
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG). Die Ausnahmeregelung des Art. 105 Abs. 3
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
(in Verbindung mit Art. 97 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
) BGG kommt demnach nicht zur Anwendung. Soweit die Beurteilung von Sachverhaltsfeststellungen abhängt, gilt daher die eingeschränkte Kognition (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
in Verbindung mit Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG; BGE 140 V 130 E. 2.1 S. 132, 135 V 412).

2.

2.1. Das kantonale Gericht hat die rechtlichen Grundlagen und die Rechtsprechung zu den kumulativen Voraussetzungen für den gänzlichen oder teilweisen Erlass zu Unrecht bezogener Leistungen, nämlich die Gutgläubigkeit beim Leistungsbezug und die grosse Härte der Rückerstattung (Art. 25 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 25 Restitution - 1 Les prestations indûment touchées doivent être restituées. La restitution ne peut être exigée lorsque l'intéressé était de bonne foi et qu'elle le mettrait dans une situation difficile.
1    Les prestations indûment touchées doivent être restituées. La restitution ne peut être exigée lorsque l'intéressé était de bonne foi et qu'elle le mettrait dans une situation difficile.
2    Le droit de demander la restitution s'éteint trois ans après le moment où l'institution d'assurance a eu connaissance du fait, mais au plus tard cinq ans après le versement de la prestation.23 Si la créance naît d'un acte punissable pour lequel le droit pénal prévoit un délai de prescription plus long, celui-ci est déterminant.
3    Le remboursement de cotisations payées en trop peut être demandé. Le droit s'éteint une année après que le cotisant a eu connaissance de ses paiements trop élevés, mais au plus tard cinq ans après la fin de l'année civile au cours de laquelle les cotisations ont été payées.
ATSG; Art. 4 Abs. 1
SR 830.11 Ordonnance du 11 septembre 2002 sur la partie générale du droit des assurances sociales (OPGA)
OPGA Art. 4 Remise - 1 La restitution entière ou partielle des prestations allouées indûment, mais reçues de bonne foi, ne peut être exigée si l'intéressé se trouve dans une situation difficile.
1    La restitution entière ou partielle des prestations allouées indûment, mais reçues de bonne foi, ne peut être exigée si l'intéressé se trouve dans une situation difficile.
2    Est déterminant, pour apprécier s'il y a une situation difficile, le moment où la décision de restitution est exécutoire.
3    Les autorités auxquelles les prestations ont été versées en vertu de l'art. 20 LPGA ou des dispositions des lois spéciales ne peuvent invoquer le fait qu'elles seraient mises dans une situation difficile.
4    La demande de remise doit être présentée par écrit. Elle doit être motivée, accompagnée des pièces nécessaires et déposée au plus tard 30 jours à compter de l'entrée en force de la décision de restitution.
5    La remise fait l'objet d'une décision.
ATSV; BGE 138 V 218 E. 4 S. 220), zutreffend dargelegt. Darauf wird verwiesen. Zu wiederholen ist, dass der gute Glaube als Erlassvoraussetzung nicht schon mit der Unkenntnis des Rechtsmangels gegeben ist. Der Leistungsempfänger darf sich vielmehr nicht nur keiner böswilligen Absicht, sondern auch keiner groben Nachlässigkeit schuldig gemacht haben. Der gute Glaube entfällt somit einerseits von vornherein, wenn die zu Unrecht erfolgte Leistungsausrichtung auf eine arglistige oder grobfahrlässige Melde- oder Auskunftspflichtverletzung zurückzuführen ist. Anderseits kann sich die rückerstattungspflichtige Person auf den guten Glauben berufen, wenn ihr fehlerhaftes Verhalten nur leicht fahrlässig war. Wie in anderen Bereichen beurteilt sich das Mass der erforderlichen Sorgfalt nach einem objektiven Massstab, wobei aber das den Betroffenen in ihrer Subjektivität Mögliche und Zumutbare (Urteilsfähigkeit, Gesundheitszustand,
Bildungsgrad usw.) nicht ausgeblendet werden darf (BGE 138 V 218 E. 4 S. 220 f. mit Hinweisen).

2.2. Mit Bezug auf die Überprüfungsbefugnis des Bundesgerichts ist zu unterscheiden zwischen dem guten Glauben als fehlendem Unrechtsbewusstsein und der Frage, ob sich jemand unter den gegebenen Umständen auf den guten Glauben berufen kann oder ob er bei zumutbarer Aufmerksamkeit den bestehenden Rechtsmangel hätte erkennen sollen. Die Frage nach dem Unrechtsbewusstsein gehört zum inneren Tatbestand und wird daher als Tatfrage nach Massgabe von Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG von der Vorinstanz für das Bundesgericht verbindlich beurteilt. Demgegenüber gilt die Frage nach der gebotenen Aufmerksamkeit als frei überprüfbare Rechtsfrage, soweit es darum geht, festzustellen, ob sich jemand angesichts der jeweiligen tatsächlichen Verhältnisse auf den guten Glauben berufen kann (BGE 122 V 221 E. 3 S. 223; SVR 2017 AHV Nr. 3 S. 5, 9C 413/2016 E. 3.1).

3.
Mit Entscheid vom 9. September 2015 betreffend die rückwirkende Herabsetzung und Rückforderung der Suva-Rente ab 1. August 2010 stellte die Vorinstanz fest, der Beschwerdeführer habe wenigstens eine leicht fahrlässige Meldepflichtverletzung begangen. Mit Urteil 8C 792/2015 E. 3.2.3 (BGE 142 V 259) erwog das Bundesgericht, die Rentenherabsetzung seitens der Suva auf den 1. August 2010 sei unter dem Rückkommenstitel der Wiedererwägung zu bestätigen. Der Versicherte habe die danach über den Invaliditätsgrad von 34 % hinaus, und mithin zu Unrecht, bezogenen Rentenbetreffnisse zurückzuerstatten. Die umstrittene Frage, ob ihm eine Meldepflichtverletzung anzulasten sei, müsse somit mangels analoger Anwendbarkeit von Art. 88 bis Abs. 2
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 88bis Effet - 1 L'augmentation de la rente, de l'allocation pour impotent ou de la contribution d'assistance prend effet, au plus tôt:391
1    L'augmentation de la rente, de l'allocation pour impotent ou de la contribution d'assistance prend effet, au plus tôt:391
a  si la révision est demandée par l'assuré, dès le mois où cette demande est présentée;
b  si la révision a lieu d'office, dès le mois pour lequel on l'avait prévue;
c  s'il est constaté que la décision de l'office AI désavantageant l'assuré était manifestement erronée, dès le mois où ce vice a été découvert.392
2    La diminution ou la suppression de la rente, de l'allocation pour impotent ou de la contribution d'assistance prend effet:393
a  au plus tôt le premier jour du deuxième mois qui suit la notification de la décision;
b  rétroactivement à la date où elle a cessé de correspondre aux droits de l'assuré, s'il se l'est fait attribuer irrégulièrement ou s'il a manqué, à un moment donné, à l'obligation de renseigner qui lui incombe raisonnablement en vertu de l'art. 77, que la poursuite du versement de la prestation ait eu lieu ou non en raison de l'obtention irrégulière ou de la violation de l'obligation de renseigner.
IVV nicht beantwortet werden. Nach dem Gesagten wurde die Frage der Meldepflichtverletzung bisher nicht rechtskräftig beurteilt.

4.
In dem hier angefochtenen Entscheid hat die Vorinstanz im Wesentlichen erwogen, am 9. September 2015 habe sie eine Verletzung der Meldepflicht durch den Beschwerdeführer festgestellt. Diese Ausführungen seien nach wie vor gültig. Die Suva habe ihm mit Verfügungen vom 25. Februar 2004 und 12. August 2005 explizit mitgeteilt, er habe sogleich Bericht zu erstatten, wenn eine andere Sozialversicherung Leistungen gewähre oder Änderungen in deren Art und Höhe eintreten würden. In beiden Verfügungen sei auf die Natur der Komplementärrente hingewiesen worden. Zudem habe die Suva den Beschwerdeführer am 6. Mai 2010 schriftlich zu seinen Arbeits-und Verdienstverhältnissen befragt und wieder auf seine Auskunfts- und Meldepflichten hingewiesen, worauf er den Bezug von Leistungen der IV-Stelle bestätigt habe. Wenige Tage danach habe er die Verfügung der IV-Stelle vom 9. Juni 2010 betreffend die Rentenaufhebung per 1. August 2010 erhalten. Dies habe er der Suva nicht gemeldet. Gleiches gelte betreffend den vorinstanzlichen Entscheid vom 26. April 2011 und das bundesgerichtliche Urteil 9C 523/2011 vom 24. August 2011, mit denen diese Rentenaufhebung bestätigt worden sei. Die fehlende Reaktion des Beschwerdeführers trotz wiederholter Erinnerung
an die Meldepflicht lasse auf eine in hohem Masse mangelnde Sorgfalt schliessen. Da er von der Suva eine Komplementärrente zur Rente der IV-Stelle erhalten habe, sei die Abhängigkeit dieser Leistungen evident gewesen. Er hätte demnach Zweifel an seinem Rentenanspruch gegenüber der Suva haben müssen, nachdem die IV-Stelle am 9. Juni 2010 einen Invaliditätsgrad von 0 % und das kantonale Gericht am 26. April 2011 einen solchen von maximal 39 % festgestellt habe, was vom Bundesgericht am 24. August 2011 bestätigt worden sei. Dem Beschwerdeführer hätte bewusst sein müssen, dass dies einen Einfluss auf die Sichtweise der Suva haben würde, zumal die IV-Stelle in der Verfügung vom 9. Juni 2010 festgehalten habe, ihre ursprüngliche Rentenzusprache habe auf jener der Suva basiert. Der Beschwerdeführer habe bei dieser Ausgangslage nicht von einer Meldung an die Suva absehen dürfen. Seine Meldepflichtverletzung sei somit mindestens grobfahrlässig gewesen. Jede verständige Person hätte unter diesen Umständen ihre Pflicht zur Mitteilung erkannt oder erkennen müssen. Demnach erweise sich die Entgegennahme der Suva-Rente ab August 2010 als bösgläubig. Dies gelte unabhängig davon, ob der Beschwerdeführer das Schreiben der Suva vom 22. Juni 2010
erhalten habe. Die Voraussetzungen für den Erlass der Rückerstattung seien somit nicht erfüllt.

5.

5.1. Gemäss Art. 31
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 31 Avis obligatoire en cas de modification des circonstances - 1 L'ayant droit, ses proches ou les tiers auxquels une prestation est versée sont tenus de communiquer à l'assureur ou, selon le cas, à l'organe compétent toute modification importante des circonstances déterminantes pour l'octroi d'une prestation.
1    L'ayant droit, ses proches ou les tiers auxquels une prestation est versée sont tenus de communiquer à l'assureur ou, selon le cas, à l'organe compétent toute modification importante des circonstances déterminantes pour l'octroi d'une prestation.
2    Toute personne ou institution participant à la mise en oeuvre des assurances sociales a l'obligation d'informer l'assureur si elle apprend que les circonstances déterminantes pour l'octroi de prestations se sont modifiées.
ATSG ist jede wesentliche Änderung in den für eine Leistung massgebenden Verhältnissen von den Bezügerinnen und Bezügern, ihren Angehörigen oder Dritten, denen die Leistung zukommt, dem Versicherungsträger oder dem jeweils zuständigen Durchführungsorgan zu melden (Abs. 1). Erhält eine an der Durchführung der Sozialversicherung beteiligte Person oder Stelle Kenntnis davon, dass sich die für die Leistung massgebenden Verhältnisse geändert haben, so ist diese dem Versicherungsträger oder dem jeweils zuständigen Durchführungsorgan zu melden (Abs. 2).

5.2. Der Beschwerdeführer bringt im Wesentlichen vor, bereits mit Schreiben vom 22. Februar 2007 habe die IV-Stelle die Suva orientiert, den Fall im Rahmen der aktuellen Rentenrevision einer näheren Prüfung unterzogen zu haben. Weiter habe die Suva von der IV-Stelle eine Kopie der rentenaufhebenden Verfügung vom 9. Juni 2010 erhalten. Die Suva habe aufgrund ihrer Nachfragen bei der IV-Stelle vom 2. November 2010 und 9. August 2011 gewusst, dass er diese Verfügung bei der Vorinstanz und dann beim Bundesgericht angefochten habe. Die Suva habe ihre Leistungen weiter ausbezahlt und keine Rentensistierung vorgenommen. Somit habe er davon ausgehen dürfen, dass ihm die Suva-Leistungen weiterhin zustünden. Es bestehe der Eindruck, dass ein Versäumnis der Suva - nämlich die Nichtweiterverfolgung dessen, was im invalidenversicherungsrechtlichen Verfahren gelaufen sei - ihm angelastet werde. Es könne nicht sein, dass die Suva trotz Kenntnis des invalidenversicherungsrechtlichen Revisionsverfahrens über Jahre die Invalidenrente gezahlt habe, ohne bei der IV-Stelle oder bei ihm nachzufragen. Er sei auch nicht gehalten gewesen, der Suva die Renteneinstellung seitens der IV-Stelle zu melden. Da ihm nämlich eine Suva-Komplementärrente
ausgerichtet worden sei, hätte dies zu einer Erhöhung der Suva-Rente geführt. Suva und IV-Stelle seien zudem unterschiedliche Versicherungen, welche die Sachverhalte eigenständig zu beurteilen hätten. Die Suva habe die Rente weiter ausbezahlt, weil ihre Ärzte festgestellt hätten, dass das MEDAS-Gutachten vom 10. Oktober 2008 keine Verbesserung seines Gesundheitszustandes nachweise. Er habe somit keine Pflicht gehabt, der Suva irgendetwas zu melden.

5.3. Die Vorinstanz hat richtig festgestellt, dass die Suva den Beschwerdeführer mit Verfügungen vom 25. Februar 2004 und 12. August 2005 auf seine Meldepflicht hingewiesen hat, wenn eine andere Sozialversicherung Leistungen gewähre oder Änderungen in deren Art und Höhe eintreten würden. Zudem hat die Suva den Beschwerdeführer am 6. Mai 2010 schriftlich zu seinen Arbeits und Verdienstverhältnissen befragt und ihn erneut auf seine Auskunfts- und Meldepflichten hingewiesen, worauf er am 11. Mai 2010 den Bezug von Leistungen der IV-Stelle bestätigt hat. Danach hat der Beschwerdeführer der Suva weder die rentenaufhebende Verfügung der IV-Stelle vom 9. Juni 2010 noch den vorinstanzlichen Entscheid vom 26. April 2011 oder das bundesgerichtliche Urteil 9C 523/2011 vom 24. August 2011, mit denen diese Rentenaufhebung bestätigt wurde, gemeldet. Seine Meldepflicht bestand aber entgegen seiner Auffassung unabhängig davon, ob die Änderung des invalidenversicherungsrechtlichen Rentenanspruchs allenfalls tatsächlich eine Auswirkung auf die Leistungen der Suva haben würde (vgl. Urteil I 422/00 vom 4. Februar 2002 E. 3 c/ee). Der Umstand, dass die IV-Stelle der Suva eine Kopie ihrer rentenaufhebenden Verfügung vom 9. Juni 2010 zusandte, entlastet
den Beschwerdeführer nicht. Denn er macht geltend, das Schreiben der Suva vom 22. Juni 2010, worin sie ihn über den Erhalt dieser Verfügung informierte, nicht erhalten zu haben.

Unter diesen Umständen muss sich der Beschwerdeführer de n Vorwurf gefallen lassen, nicht das Mindestmass an Aufmerksamkeit aufgewendet zu haben, das von einem verständigen Menschen in gleicher Lage und unter den gleichen Umständen verlangt werden darf. Seine Unterlassung kann somit nicht nur als leichte Nachlässigkeit qualifiziert werden. Es muss vielmehr ein zumindest grobfahrlässiges Verhalten angenommen werden, das den guten Glauben als Erlassvoraussetzung von vornherein ausschliesst (vgl. E. 2.1 hievor). Der Fehler der IV-Stelle, dass sie der Suva den vorinstanzlichen Entscheid vom 26. April 2011 und das bundesgerichtliche Urteil 9C 523/2011 vom 24. August 2011 nicht von sich aus zur Kenntnis brachte (vgl. E. 5.1 hiervor), vermag die fehlende Gutgläubigkeit des Beschwerdeführers nicht wiederherzustellen (siehe auch Urteil 8C 243/2016 vom 8. Juli 2016 E. 6.2 mit Hinweis). Im Lichte dieser Praxis durfte er auch nicht darauf vertrauen, die Suva würde sich aufgrund der ihr gebotenen und zumutbaren Aufmerksamkeit bei der IV-Stelle derart informieren, dass sie über den invalidenversicherungsrechtlichen Verfahrensstand stets und umgehend auf dem Laufenden gewesen wäre.

6.
Der unterliegende Beschwerdeführer trägt die Gerichtskosten (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 5'000.- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.

3.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Versicherungsgericht des Kantons Aargau und dem Bundesamt für Gesundheit schriftlich mitgeteilt.

Luzern, 3. Januar 2018

Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Maillard

Der Gerichtsschreiber: Jancar