Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

8C 547/2022

Urteil vom 1. März 2023

IV. öffentlich-rechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Wirthlin, Präsident,
Bundesrichter Maillard, Abrecht,
Gerichtsschreiber Jancar.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Max B. Berger,
Beschwerdeführerin,

gegen

IV-Stelle Bern,
Scheibenstrasse 70, 3014 Bern,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Invalidenversicherung (Arbeitsunfähigkeit, Invalidenrente),

Beschwerde gegen das Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern vom 21. Juli 2022 (200 22 244 IV).

Sachverhalt:

A.
Die 1979 geborene A.________ arbeitete zuletzt seit 1. Mai 2019 teilzeitlich als Serviceangestellte und Verkäuferin. Am 10. März 2020 meldete sie sich bei der IV-Stelle Bern zum Leistungsbezug an. Diese holte u.a. ein polydisziplinäres Gutachten der estimed AG, MEDAS Zug, vom 26. März 2021 mit Ergänzung vom 14. Januar 2022 sowie einen Abklärungsbericht Haushalt vom 16. Juni 2021 ein. Mit Verfügung vom 17. März 2022 verneinte die IV-Stelle den Rentenanspruch, da der Invaliditätsgrad der Versicherten bloss 26 % betrage.

B.
Die hiergegen von A.________ erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Bern mit Urteil vom 21. Juli 2022 ab.

C.
Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beantragt A.________, in Aufhebung des kantonalen Urteils sei ihr eine Rente zuzusprechen. Eventuell sei die Sache an die Vorinstanz zurückzuweisen, damit sie nach Einholung eines Obergutachtens die gesetzlichen Leistungen, insbesondere eine Rente, bestimme. Die Kosten für das Privatgutachten des Psychiaters Dr. med. B.________ vom 21. März 2022 von Fr. 2280.- seien ihr zu erstatten.
Die IV-Stelle schliesst auf Beschwerdeabweisung. Das Bundesamt für Sozialversicherungen verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Mit Eingabe vom 2. November 2022 hält A.________ an ihrer Beschwerde fest.

Erwägungen:

1.
Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann eine Rechtsverletzung nach Art. 95 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
. BGG gerügt werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Dennoch prüft es - offensichtliche Fehler vorbehalten - nur die in seinem Verfahren gerügten Rechtsmängel (Art. 42 Abs. 1 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
. BGG; BGE 145 V 57 E. 4.2). Es legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Es kann ihre Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Verfahrensausgang entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
, Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG).
Rechtsfrage ist, ob die rechtserheblichen Tatsachen vollständig festgestellt und ob der Untersuchungsgrundsatz bzw. die Beweiswürdigungsregeln nach Art. 61 lit. c
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 61 Procédure - Sous réserve de l'art. 1, al. 3, de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative48, la procédure devant le tribunal cantonal des assurances est réglée par le droit cantonal. Elle doit satisfaire aux exigences suivantes:
a  elle doit être simple, rapide et en règle générale publique;
b  l'acte de recours doit contenir un exposé succinct des faits et des motifs invoqués, ainsi que les conclusions; si l'acte n'est pas conforme à ces règles, le tribunal impartit un délai convenable au recourant pour combler les lacunes, en l'avertissant qu'en cas d'inobservation le recours sera écarté;
c  le tribunal établit avec la collaboration des parties les faits déterminants pour la solution du litige; il administre les preuves nécessaires et les apprécie librement;
d  le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties; il peut réformer, au détriment du recourant, la décision attaquée ou accorder plus que le recourant n'avait demandé; il doit cependant donner aux parties l'occasion de se prononcer ou de retirer le recours;
e  si les circonstances le justifient, les parties peuvent être convoquées aux débats;
f  le droit de se faire assister par un conseil doit être garanti; lorsque les circonstances le justifient, l'assistance judiciaire gratuite est accordée au recourant;
fbis  pour les litiges en matière de prestations, la procédure est soumise à des frais judiciaires si la loi spéciale le prévoit; si la loi spéciale ne prévoit pas de frais judiciaires pour de tels litiges, le tribunal peut en mettre à la charge de la partie qui agit de manière téméraire ou fait preuve de légèreté;
g  le recourant qui obtient gain de cause a droit au remboursement de ses frais et dépens dans la mesure fixée par le tribunal; leur montant est déterminé sans égard à la valeur litigieuse d'après l'importance et la complexité du litige;
h  les jugements contiennent les motifs retenus, l'indication des voies de recours ainsi que les noms des membres du tribunal et sont notifiés par écrit;
i  les jugements sont soumis à révision si des faits ou des moyens de preuve nouveaux sont découverts ou si un crime ou un délit a influencé le jugement.
ATSG beachtet wurden. Gleiches gilt für die Frage, ob die Anforderungen an den Beweiswert von Arztberichten (BGE 134 V 231 E. 5.1 S. 232) sowie von Abklärungsberichten an Ort und Stelle (Art. 69 Abs. 2
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 69 Généralités - 1 L'office AI examine, au besoin en liaison avec la caisse de compensation compétente en vertu de l'art. 44, si l'assuré remplit les conditions.
1    L'office AI examine, au besoin en liaison avec la caisse de compensation compétente en vertu de l'art. 44, si l'assuré remplit les conditions.
2    Si ces conditions sont remplies, l'office AI réunit les pièces nécessaires, en particulier sur l'état de santé du requérant, son activité, sa capacité de travail et son aptitude à être réadapté, ainsi que sur l'indication de mesures déterminées de réadaptation. Des rapports ou des renseignements, des expertises ou une instruction sur place peuvent être exigés ou effectués; il peut être fait appel aux spécialistes de l'aide publique ou privée aux invalides.293
3    Les offices AI peuvent convoquer les assurés à un entretien. La date de l'entretien doit leur être communiquée dans un délai approprié.294
4    ...295
IVV; BGE 140 V 543 E. 3.2.1 S. 547) erfüllt wurden. Bei den aufgrund dieser Berichte getroffenen Feststellungen zum Gesundheitszustand sowie zur Arbeitsfähigkeit bzw. zur Leistungsfähigkeit im Haushalt und bei der konkreten Beweiswürdigung geht es um Sachverhaltsfragen (nicht publ. E. 1 des Urteils BGE 142 V 342, veröffentlicht in SVR 2016 IV Nr. 41 S. 131). Frei überprüfbare Rechtsfrage ist hingegen, ob und in welchem Umfang die ärztlichen Feststellungen anhand der Indikatoren nach BGE 141 V 281 auf Arbeitsunfähigkeit schliessen lassen (BGE 141 V 281 E. 7).

2.
Streitig ist, ob die vorinstanzlich bestätigte Verneinung des Anspruchs der Beschwerdeführerin auf eine Invalidenrente bundesrechtskonform ist.

2.1. Am 1. Januar 2022 traten im Zuge der Weiterentwicklung der IV revidierte Bestimmungen im IVG (SR 831.20) sowie im ATSG (SR 830.1) in Kraft (Weiterentwicklung der IV [WEIV]; Änderung vom 19. Juni 2020, AS 2021 705, BBl 2017 2535), dies mitsamt entsprechendem Verordnungsrecht. Die dem angefochtenen Urteil zugrunde liegende Verfügung erging nach dem 1. Januar 2022. Entsprechend den allgemeinen intertemporalrechtlichen Grundsätzen (vgl. BGE 144 V 210 E. 4.3.1) ist nach der bis zum 31. Dezember 2021 geltenden Rechtslage zu beurteilen, ob bis zu diesem Zeitpunkt ein Rentenanspruch entstanden ist. Steht ein erst nach dem 1. Januar 2022 entstandener Rentenanspruch zur Diskussion, findet darauf das mit diesem Zeitpunkt geltende Recht Anwendung (vgl. Urteil 9C 484/2022 vom 11. Januar 2023 E. 2).

2.2. Die Vorinstanz hat richtig erkannt, dass der frühest mögliche Zeitpunkt der potenziellen Entstehung des Rentenanspruchs vor dem 1. Januar 2022 liege, weshalb dieser nach den bis 31. Dezember 2021 gültig gewesenen Bestimmungen zu beurteilen sei. Da zudem ein erst nach dem 1. Januar 2022 entstandener Rentenanspruch auch von der Beschwerdeführerin nicht geltend gemacht wird, erübrigen sich hier Weiterungen zum neuen Recht.
Weiter hat sie die rechtlichen Grundlagen und die Rechtsprechung betreffend die Erwerbsunfähigkeit (Art. 7 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 7 Incapacité de gain - 1 Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
1    Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
2    Seules les conséquences de l'atteinte à la santé sont prises en compte pour juger de la présence d'une incapacité de gain. De plus, il n'y a incapacité de gain que si celle-ci n'est pas objectivement surmontable.12
ATSG), die Invalidität (Art. 8 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 8 Invalidité - 1 Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
1    Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
2    Les assurés mineurs sans activité lucrative sont réputés invalides s'ils présentent une atteinte à leur santé physique, mentale ou psychique qui provoquera probablement une incapacité de gain totale ou partielle.13
3    Les assurés majeurs qui n'exerçaient pas d'activité lucrative avant d'être atteints dans leur santé physique, mentale ou psychique et dont il ne peut être exigé qu'ils en exercent une sont réputés invalides si l'atteinte les empêche d'accomplir leurs travaux habituels. L'art. 7, al. 2, est applicable par analogie.14 15
ATSG), die Voraussetzungen des Rentenanspruchs (Art. 28
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
1    L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
a  sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles;
b  il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable;
c  au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins.
1bis    Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205
2    ...206
IVG) und die Invaliditätsbemessung bei im Gesundheitsfall teilweise Erwerbstätigen nach der gemischten Methode (Art. 28a Abs. 2 f
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 28a - 1 L'évaluation du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative est régie par l'art. 16 LPGA209. Le Conseil fédéral fixe les revenus déterminants pour l'évaluation du taux d'invalidité ainsi que les facteurs de correction applicables.210
1    L'évaluation du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative est régie par l'art. 16 LPGA209. Le Conseil fédéral fixe les revenus déterminants pour l'évaluation du taux d'invalidité ainsi que les facteurs de correction applicables.210
2    Le taux d'invalidité de l'assuré qui n'exerce pas d'activité lucrative, qui accomplit ses travaux habituels et dont on ne peut raisonnablement exiger qu'il entreprenne une activité lucrative est évalué, en dérogation à l'art. 16 LPGA, en fonction de son incapacité à accomplir ses travaux habituels.211
3    Lorsque l'assuré exerce une activité lucrative à temps partiel ou travaille sans être rémunéré dans l'entreprise de son conjoint, le taux d'invalidité pour cette activité est évalué selon l'art. 16 LPGA. S'il accomplit ses travaux habituels, le taux d'invalidité pour cette activité est fixé selon l'al. 2.212 Dans ce cas, les parts respectives de l'activité lucrative ou du travail dans l'entreprise du conjoint et de l'accomplissement des travaux habituels sont déterminées; le taux d'invalidité est calculé dans les deux domaines d'activité.
. IVG; Art. 27 bis Abs. 2
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 27bis Calcul du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative à temps partiel - 1 Le taux d'invalidité des personnes qui exercent une activité lucrative à temps partiel est déterminé par l'addition des taux suivants:
1    Le taux d'invalidité des personnes qui exercent une activité lucrative à temps partiel est déterminé par l'addition des taux suivants:
a  le taux d'invalidité en lien avec l'activité lucrative;
b  le taux d'invalidité en lien avec les travaux habituels.
2    Le taux d'invalidité en lien avec l'activité lucrative est déterminé:
a  en extrapolant le revenu sans invalidité pour une activité lucrative correspondant à un taux d'occupation de 100 %;
b  en calculant le revenu avec invalidité sur la base d'une activité lucrative correspondant à un taux d'occupation de 100 % et en l'adaptant selon la capacité fonctionnelle déterminante;
c  en pondérant la perte de gain exprimée en pourcentage en fonction du taux d'occupation qu'aurait l'assuré s'il n'était pas invalide.
3    Le taux d'invalidité en lien avec les travaux habituels est calculé:
a  en déterminant le pourcentage que représentent les limitations dans les travaux habituels par rapport à la situation dans laquelle l'assuré serait sans invalidité;
b  en pondérant le pourcentage déterminé à la let. a en fonction de la différence entre le taux d'occupation visé à l'al. 2, let. c, et une activité lucrative exercée à plein temps.
-4
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 27bis Calcul du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative à temps partiel - 1 Le taux d'invalidité des personnes qui exercent une activité lucrative à temps partiel est déterminé par l'addition des taux suivants:
1    Le taux d'invalidité des personnes qui exercent une activité lucrative à temps partiel est déterminé par l'addition des taux suivants:
a  le taux d'invalidité en lien avec l'activité lucrative;
b  le taux d'invalidité en lien avec les travaux habituels.
2    Le taux d'invalidité en lien avec l'activité lucrative est déterminé:
a  en extrapolant le revenu sans invalidité pour une activité lucrative correspondant à un taux d'occupation de 100 %;
b  en calculant le revenu avec invalidité sur la base d'une activité lucrative correspondant à un taux d'occupation de 100 % et en l'adaptant selon la capacité fonctionnelle déterminante;
c  en pondérant la perte de gain exprimée en pourcentage en fonction du taux d'occupation qu'aurait l'assuré s'il n'était pas invalide.
3    Le taux d'invalidité en lien avec les travaux habituels est calculé:
a  en déterminant le pourcentage que représentent les limitations dans les travaux habituels par rapport à la situation dans laquelle l'assuré serait sans invalidité;
b  en pondérant le pourcentage déterminé à la let. a en fonction de la différence entre le taux d'occupation visé à l'al. 2, let. c, et une activité lucrative exercée à plein temps.
IVV; BGE 145 V 370, 144 I 28 E. 2.3, 21 E. 2.1, 141 V 15 E. 3.1) richtig dargelegt. Gleiches gilt betreffend den Beweiswert von Arztberichten (BGE 143 V 124 E. 2.2.2 und E. 2.2.4, 134 V 231 E. 5.1, 125 V 351 E. 3a) sowie Abklärungsberichten an Ort und Stelle (vgl. E. 1 hiervor). Darauf wird verwiesen.

2.3. Zu ergänzen ist, dass der Zweck polydisziplinärer Gutachten darin besteht, alle relevanten gesundheitlichen Beeinträchtigungen zu erfassen und die sich daraus je einzeln ergebenden Einschränkungen der Arbeitsfähigkeit in ein Gesamtergebnis zu bringen. Der abschliessenden, gesamthaften Beurteilung von Gesundheitszustand und Arbeitsfähigkeit kommt damit dann grosses Gewicht zu, wenn sie auf der Grundlage einer Konsensdiskussion der an der Begutachtung mitwirkenden Fachärzte erfolgt (BGE 143 V 124 E. 2.2.4, 137 V 210 E. 1.2.4). Ob sich die einzelnen aus mehreren Behinderungen resultierenden Einschränkungsgrade summieren und in welchem Masse, betrifft eine spezifisch medizinische Problematik und Einschätzung, von der das Gericht grundsätzlich nicht abrückt. Ausserdem ist dem Ermessensspielraum der Experten Rechnung zu tragen (vgl. BGE 137 V 210 E. 3.4.2.3; Urteil 9C 519/2022 vom 14. Dezember 2022 E. 3).

3.
In medizinischer Hinsicht erwog die Vorinstanz im Wesentlichen, das polydisziplinäre (allgemeinmedizinische/internistische, neurologische, rheumatologische/orthopädische und psychiatrische) MEDAS-Gutachten vom 26. März 2021 mit Ergänzung vom 14. Januar 2022 sei voll beweiswertig. Als Diagnosen mit Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit seien bei der Beschwerdeführerin eine kombinierte Persönlichkeitsstörung mit deutlichen ängstlich vermeidenden Anteilen und zusätzlich histrionischen Zügen (ICD-10 F61) sowie Migräne ohne Aura (ICD-10 G43.0) gestellt worden. Aus allgemeinmedizinischer-internistischer und orthopädischer Sicht bestehe keine Arbeitsunfähigkeit. Aus neurologischer Sicht liege eine 30%ige Einschränkung in einer Verweisungstätigkeit vor. Aus psychiatrischer Sicht sei eine Verweisungstätigkeit zu 80 bis 100 % möglich. Insgesamt sei der Beschwerdeführerin laut dem MEDAS-Gutachten eine angepasste Tätigkeit seit 1. Juni 2019 zu 70 % zumutbar. Weiter begründete die Vorinstanz einlässlich, weshalb die Einwände der Beschwerdeführerin dieses Gutachten nicht zu entkräften vermöchten.

4.

4.1. Die Beschwerdeführerin macht geltend, die Vorinstanz habe die im Bericht des Spitals C.________ vom 27. Juli 2021 aufgezeigten Widersprüche des MEDAS-Gutachtens betreffend die Diagnose der Persönlichkeitsstörung und ihre Kommunikationsfähigkeit unbegründet offen gelassen. Die Akten zu der im letztgenannten Bericht bejahten posttraumatischen Belastungsstörung (PTBS; englisch post-traumatic stress disorder [PTSD]) habe die Vorinstanz bloss zusammengefasst und eine Begründung offen gelassen. Sie nenne auch keinen Grund, weshalb das von der Beschwerdeführerin eingereichte methodenkritische Privatgutachten des Psychiaters Dr. med. B.________ vom 21. März 2022 als Aktenbeurteilung das MEDAS-Gutachten nicht in Frage zu stellen vermöge. Die Vorinstanz habe zudem nicht dazu Stellung genommen, dass die Beschwerdeführerin die Einholung eines neuen MEDAS-Gutachtens verlangt habe.

4.2.

4.2.1. Aus dem Anspruch auf rechtliches Gehör folgt die Verpflichtung der Behörde, ihren Entscheid zu begründen. Dabei ist nicht erforderlich, dass sie sich mit allen Parteistandpunkten einlässlich auseinandersetzt und jedes einzelne Vorbringen ausdrücklich widerlegt. Vielmehr kann sie sich auf die für den Entscheid wesentlichen Punkte beschränken. Die Begründung muss so abgefasst sein, dass sich die betroffene Person über die Tragweite des Entscheids Rechenschaft geben und ihn in voller Kenntnis der Sache an die höhere Instanz weiterziehen kann. In diesem Sinne müssen wenigstens kurz die Überlegungen genannt werden, von denen sich die Behörde hat leiten lassen und auf die sich ihr Entscheid stützt (BGE 148 III 30 E. 3.1).

4.2.2. Die Vorinstanz hat diese Grundsätze eingehalten. Sie hat den Bericht des Spitals C.________ vom 27. Juli 2021 und die Stellungnahme des Dr. med. B.________ vom 21. März 2022 zusammenfassend wiedergegeben. Weiter hat sie begründet, weshalb diese von der Beschwerdeführerin angerufenen medizinischen Akten das polydisziplinäre MEDAS-Gutachten vom 26. März 2021 nicht in Frage zu stellen vermöchten und gestützt auf dieses die Diagnose der Persönlichkeitsstörung zu bejahen und diejenige der PTBS zu verneinen sei. Weiter kam sie zum Schluss, dass sich weitere medizinische Abklärungen in antizipierter Beweiswürdigung (hierzu vgl. hinten E. 7.2) erübrigten. Insgesamt hat die Vorinstanz ihre Begründungspflicht erfüllt. Die Beschwerdeführerin legt denn auch nicht dar und es ist nicht ersichtlich, dass das angefochtene Urteil infolge einer ungenügenden Begründung nicht sachgerecht anfechtbar gewesen wäre (vgl. SVR 2021 ALV Nr. 13 S. 46, 8C 56/2021 E. 5.2; Urteil 8C 508/2022 vom 24. Januar 2023 E. 5.2.2).

5.
Soweit die Beschwerdeführerin in der bundesgerichtlichen Beschwerde auf den Seiten 4-6 Ziff. 2-4, den Seiten 9 f. Ziff. 7 f. und den Seiten 10-13 Ziff. 9 praktisch wortwörtlich die in der kantonalen Rechtsschrift auf den Seiten 3-6 Ziff. 8.1.4-8.2.5, den Seiten 6 f. Ziff. 8 f. und den Seiten 8-11 Ziff. 15 vorgebrachten Argumente wiederholt, ist darauf von vornherein nicht weiter einzugehen, da damit keine Auseinandersetzung mit den vorinstanzlichen Urteilsmotiven stattfindet (Art. 42 Abs. 1 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
. BGG; BGE 134 II 244 E. 2.1 und E. 2.3; Urteile 9C 369/2022 vom 19. September 2022 E. 4.3, 8C 803/2021 vom 20. April 2022 E. 5.1 und 8C 786/2021 vom 11. Februar 2022 E. 6 mit Hinweis). Dies gilt insbesondere auch insofern, als die Beschwerdeführerin die bereits in der kantonalen Beschwerde vorgebrachten Argumente des Psychiaters Dr. med. B.________, die gegen das psychiatrische MEDAS-Gutachten vom 17. Januar 2021 sprechen sollen, letztinstanzlich nahezu Wort für Wort rekapituliert.

6.
Umstritten ist die psychisch bedingte Arbeits (un) fähigkeit der Beschwerdeführerin.

6.1. Die Vorinstanz erwog, bezüglich der Kritik der Beschwerdeführerin an der Addition der Arbeitsfähigkeit im Haushalt und Erwerb sei festzustellen, dass sich die psychiatrische MEDAS-Gutachterin zum Status wie folgt geäussert habe: "Die Tätigkeit der Beschwerdeführerin war bis zur Krankschreibung aufgeteilt in Berufstätigkeit und Familienverantwortung. In beiden Bereichen sollte die Explorandin lernen, wieder aktiv zu werden. Ziel wäre sicher wieder eine 40%ige Erwerbstätigkeit und die Übernahme von mindestens 40 % Verantwortung in der Familie und im Haushalt". Weiter habe sie zur Frage nach der Arbeitsfähigkeit in der angestammten Tätigkeit bezogen auf ein 100%-Pensum ausgeführt: "80 % zusammengenommen Familienverantwortung und Erwerbstätigkeit". Die psychiatrische MEDAS-Gutachterin habe damit die Statusfrage, die von der IV-Stelle zu beantworten sei, und die Arbeitsfähigkeit vermischt. Dies vermöge das Gutachten jedoch nicht in Zweifel zu ziehen. Aus den Antworten der psychiatrischen Sachverständigen gehe nämlich ohne Weiteres hervor, dass der Beschwerdeführerin insgesamt eine Arbeitstätigkeit von 80 bis 100 % zumutbar sei. Dies habe sie mit ihrer Unterschrift der Konsensbeurteilung der MEDAS-Gutachter vom 26. März 2021
bestätigt. Schliesslich sei diese Einschätzung der Arbeits- und Leistungsfähigkeit in einer angepassten Tätigkeit in der MEDAS-Stellungnahme vom 14. Januar 2022 untermauert worden. Dem Einwand der Beschwerdeführerin, laut dem psychiatrischen MEDAS-Gutachten könne sie die Arbeitsfähigkeit erst nach einem Jahr erreichen, könne nicht gefolgt werden. Denn in der Konsensbeurteilung der MEDAS-Gutachter sei festgehalten worden, dass die Restarbeitsfähigkeit seit 1. Juni 2019 gelte und die Motivation der Beschwerdeführerin ein Problem darstellen dürfte. Mithin sei darin kein Vorbehalt einer vorgängig durchzuführenden Eingliederungsmassnahme oder einer stufenweisen Arbeitsangewöhnung gemacht worden. Die fehlende Motivation sei als invaliditätsfremd nicht zu berücksichtigen. Laut der psychiatrischen MEDAS-Gutachterin sollte das vordringliche Ziel der psychotherapeutischen Massnahmen die Übernahme von Verantwortung durch die Beschwerdeführerin und die Vermittlung sein, dass sie dies könne und damit ihre Lebensqualität verbessere. Dies bedeute nicht, dass aus therapeutischer Sicht Einschränkungen für die Eingliederung vorlägen. Das von der psychiatrischen MEDAS-Gutachterin erwähnte zwölfmonatige "Leistungstraining" stehe der Zumutbarkeit
einer sofortigen Verwertung der Restarbeitsfähigkeit nicht entgegen. Laut der MEDAS-Stellungnahme vom 14. Januar 2022 habe es sich dabei denn auch um einen blossen Vorschlag für eine "Hilfestellung" zur langsamen Integration gehandelt.

6.2.

6.2.1. Die Beschwerdeführerin wendet im Wesentlichen ein, die vorinstanzliche Auffassung, ihr sei aus psychiatrischer Sicht eine Arbeitstätigkeit von 80 bis 100 % zumutbar, treffe augenfällig nicht zu. Die Haushaltsabklärung müsse durch die IV-Stelle erfolgen. Die Vorinstanz habe unhaltbare Schlüsse gezogen, indem sie die Einschätzung der psychiatrischen MEDAS-Gutachterin "von 40 % Verantwortung in der Familie und im Haushalt" als Erwerb missdeutet habe. Es sei offensichtlich falsch, wenn IV-Stelle und Vorinstanz bei einer Vermischung von Status und Arbeitsfähigkeit eine Addition vorgenommen und damit von einer gesamthaften Arbeitsfähigkeit von 80 bis 100 % ausgegangen seien.

6.2.2. Die Feststellung der Vorinstanz, die Beschwerdeführerin sei psychischerseits in einer angepassten Verweisungstätigkeit zu 80 bis 100 % arbeitsfähig, beruht auf der polydisziplinären Konsensfindung aller MEDAS-Gutachter vom 26. März 2021, die auch von der psychiatrischen MEDAS-Gutachterin mitgetragen und unterzeichnet wurde. Die Rechtsprechung erachtet es geradezu als ideal, wenn die abschliessende, gesamthafte Beurteilung des Gesundheitszustandes und der Arbeitsfähigkeit auf der Grundlage einer Konsensdiskussion der einzelnen Gutachter oder unter Leitung eines fallführenden Arztes erfolgt. Die gutachterliche Festlegung der Arbeitsfähigkeit erst im Rahmen der interdisziplinären Konsensbeurteilung ist somit nicht zu beanstanden (vgl. E. 2.3 hiervor; Urteil 8C 784/2021 vom 9. Februar 2022 E. 6.1). Dass sich die festgestellte 80 bis 100%ige Arbeitsfähigkeit bloss auf eine Teilzeitarbeit bezogen hätte, ergibt sich nicht aus der konsensualen Einschätzung der MEDAS-Gutachter. Die Einwände der Beschwerdeführerin sind somit nicht stichhaltig (vgl. auch E. 7.1 hiernach).

6.3.

6.3.1. Weiter macht die Beschwerdeführerin geltend, das polydisziplinäre MEDAS-Gutachten datiere vom 26. März 2021. Die IV-Stelle habe die MEDAS-Gutachten am 31. März 2021 erfasst (vgl. Dossierverlauf auf IV-CD). Die psychiatrische MEDAS-Gutachterin sei von einer vollen Erwerbsunfähigkeit von zumindest weiteren 12 Monaten ab Erhalt des Gutachtens ausgegangen. Die Beschwerdeführerin hätte somit eine Erwerbstätigkeit erst zumindest 12 Monate nach Erhalt des Gutachtens erreichen können, und zwar unabhängig von einem möglichen Leistungstraining während dieser Zeit. Die Vorinstanz habe willkürlich lediglich ausgeführt, dass gemäss der MEDAS-Konsensbeurteilung die attestierte Restarbeitsfähigkeit seit 1. Juni 2019 gelte und die Motivation ein Problem darstellen dürfte. Die erheblichen Punkte des psychiatrischen MEDAS-Gutachtens seien aber - so die Beschwerdeführerin weiter - offensichtlich falsch in das polydisziplinäre MEDAS-Gutachten übertragen worden. Es gebe keinen Anlass, die Arbeitsfähigkeit gemäss dem psychiatrischen MEDAS-Gutachten anzuzweifeln. Selbst wenn angenommen würde, dass nach Ablauf der 12-monatigen Übergangsfrist keine Invalidität mehr vorliege, sei bis dahin eine zumindest befristete Rente geschuldet. Die
Beschwerdeführerin habe somit ab September 2020 (unter Berücksichtigung der Wartezeit) bis zumindest 31. März 2022 Anspruch auf eine ganze Rente.

6.3.2. Massgebend ist - wie bereits gesagt - die polydisziplinäre Konsensbeurteilung der MEDAS-Gutachter vom 26. März 2021 (siehe E. 2.3 und E. 6.3.2 hiervor). Diese legten dar, auf Grundlage der verschiedenen Teilgutachten, der erhobenen Befunde und der daraus abgeleiteten Diagnosen sowie der interdisziplinären Beurteilung bestehe die Restarbeitsfähigkeit der Beschwerdeführerin seit 1. Juni 2019, wobei die fehlende Motivation das Problem darstellen dürfte. Im Lichte dieser gutachterlichen Begründung kann entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin nicht gesagt werden, dass die erheblichen Punkte des psychiatrischen MEDAS-Gutachtens vom 17. Januar 2021 offensichtlich falsch in die konsensuale Einschätzung übertragen worden seien. Es ist somit nicht zu beanstanden, dass die Vorinstanz hierauf abstellte (vgl. auch E. 7.1 hiernach).
Die vorinstanzliche Feststellung, die fehlende Motivation der Beschwerdeführerin sei invaliditätsfremd und damit nicht zu berücksichtigen (vgl. E. 7.2 hiervor), wird von dieser nicht substanziiert bestritten. Es ist nicht ersichtlich, weshalb die Beschwerdeführerin die fehlende Motivation mit einer zumutbaren Willensanstrengung nicht hätte aufbringen können. In diesem Lichte kann sie sich auch nicht mit Erfolg auf unterbliebene Eingliederungsmassnahmen berufen. Denn es sind keine hinreichenden Indizien für Eigenanstrengungen ersichtlich. Es wird von ihr auch nicht aufgezeigt, dass sie die notwendigen Schritte zur Selbsteingliederung unternommen habe, welche als Ausdruck der allgemeinen Schadenminderungspflicht nicht nur dem Renten-, sondern auch dem gesetzlichen Eingliederungsanspruch vorgeht (vgl. zur Publikation bestimmtes Urteil 8C 326/2022 vom 13. Oktober 2022 E. 7.2.3; BGE 113 V 22 E. 4a; Urteil 8C 597/2022 vom 11. Januar 2023 E. 6.2.3).

7.

7.1. Zusammenfassend vermag die Beschwerdeführerin keine konkreten Indizien gegen die Zuverlässigkeit des polydisziplinären MEDAS-Gutachtens vom 26. März 2021 aufzuzeigen (vgl. BGE 147 V 79 E. 8.1, 135 V 465 E. 4.4). Sie gibt im Wesentlichen die eigene Sicht wieder, wie die medizinischen Akten zu würdigen und welche Schlüsse daraus zu ziehen seien. Dies genügt nicht, um die vorinstanzliche Beurteilung, die sich auf dieses Gutachten stützte, in Frage zu stellen (BGE 143 V 208 E. 6.3.2; Urteil 8C 508/2022 vom 24. Januar 2023 E. 7.1). Insgesamt ist es weder in tatsächlicher Hinsicht offensichtlich unrichtig noch sonstwie bundesrechtswidrig, wenn die Vorinstanz gestützt auf das MEDAS-Gutachten vom 26. März 2021 zum Schluss kam, die Beschwerdeführerin sei in einer angepassten Tätigkeit seit 1. Juni 2019 zu 70 % arbeitsfähig (vgl. E. 3 und E. 6.2 hiervor).

7.2. Da von weiteren medizinischen Abklärungen nach willkürfreier Einschätzung keine entscheidrelevanten Resultate zu erwarten waren, durfte die Vorinstanz davon absehen (antizipierte Beweiswürdigung; BGE 144 V 361 E. 6.5; Urteil 8C 508/2022 vom 24. Januar 2023 E. 7.2).

8.
Im Rahmen der Invaliditätsbemessung nach der gemischten Methode (Art. 28a Abs. 3
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 28a - 1 L'évaluation du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative est régie par l'art. 16 LPGA209. Le Conseil fédéral fixe les revenus déterminants pour l'évaluation du taux d'invalidité ainsi que les facteurs de correction applicables.210
1    L'évaluation du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative est régie par l'art. 16 LPGA209. Le Conseil fédéral fixe les revenus déterminants pour l'évaluation du taux d'invalidité ainsi que les facteurs de correction applicables.210
2    Le taux d'invalidité de l'assuré qui n'exerce pas d'activité lucrative, qui accomplit ses travaux habituels et dont on ne peut raisonnablement exiger qu'il entreprenne une activité lucrative est évalué, en dérogation à l'art. 16 LPGA, en fonction de son incapacité à accomplir ses travaux habituels.211
3    Lorsque l'assuré exerce une activité lucrative à temps partiel ou travaille sans être rémunéré dans l'entreprise de son conjoint, le taux d'invalidité pour cette activité est évalué selon l'art. 16 LPGA. S'il accomplit ses travaux habituels, le taux d'invalidité pour cette activité est fixé selon l'al. 2.212 Dans ce cas, les parts respectives de l'activité lucrative ou du travail dans l'entreprise du conjoint et de l'accomplissement des travaux habituels sont déterminées; le taux d'invalidité est calculé dans les deux domaines d'activité.
IVG) ermittelte die Vorinstanz einen rentenausschliessenden Gesamtinvaliditätsgrad von gerundet 27 %. Dies ist unbestritten, weshalb es damit sein Bewenden hat.

9.
Die Beschwerdeführerin verlangt die Rückerstattung der Kosten für die Stellungnahme des Dr. med. B.________ vom 21. März 2022 in Höhe von Fr. 2280.-. Unter dem Titel Parteientschädigung sind auch die notwendigen Kosten privat eingeholter Berichte bzw. Gutachten zu vergüten, soweit diese für die Entscheidfindung unerlässlich waren (Art. 45 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 45 Frais de l'instruction - 1 Les frais de l'instruction sont pris en charge par l'assureur qui a ordonné les mesures. À défaut, l'assureur rembourse les frais occasionnés par les mesures indispensables à l'appréciation du cas ou comprises dans les prestations accordées ultérieurement.
1    Les frais de l'instruction sont pris en charge par l'assureur qui a ordonné les mesures. À défaut, l'assureur rembourse les frais occasionnés par les mesures indispensables à l'appréciation du cas ou comprises dans les prestations accordées ultérieurement.
2    L'assureur indemnise les parties ainsi que les personnes tenues de fournir des renseignements si elles subissent une perte de gain ou encourent des frais.
3    Les frais peuvent être mis à la charge de la partie qui empêche ou entrave l'instruction de manière inexcusable après sommation et indication des conséquences.
4    Si l'assuré a obtenu ou a tenté d'obtenir une prestation en fournissant sciemment des indications fausses ou d'une autre manière illicite, l'assureur peut mettre à la charge de l'assuré les frais supplémentaires que lui a occasionnés le recours à des spécialistes chargés d'effectuer des observations pour lutter contre la perception indue de prestations.41
ATSG; BGE 115 V 62 E. 5; Urteil 8C 381/2022 vom 27. Dezember 2022 E. 11). Die Stellungnahme des Dr. med. B.________ vom 21. März 2022 war für die Beurteilung jedoch nicht erforderlich, weshalb eine entsprechende Kostenüberbindung an die IV-Stelle entfällt.

10.
Die unterliegende Beschwerdeführerin trägt die Gerichtskosten (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.

3.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.

Luzern, 1. März 2023

Im Namen der IV. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Wirthlin

Der Gerichtsschreiber: Jancar