Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour I

A-585/2023

Arrêt du 1er juillet 2024

Jérôme Candrian (président du collège),

Composition Christine Ackermann, Alexander Misic, juges,

Natacha Bossel, greffière.

A._______,

représenté par
Parties
Maître Philippe Renz,

recourant,

contre

Office fédéral de l'aviation civile OFAC,

autorité inférieure.

Aviation (divers) ; non-versement d'une aide financière
Objet
à la formation.

Faits :

A.

A.a Le 14 janvier 2020, A._______ (ci-après aussi : le requérant) a déposé une demande d'aide financière pour sa formation de pilote de ligne sur avion sans qualification de type (Frozen ATP) auprès de l'Office fédéral de l'aviation civile (ci-après aussi : l'OFAC).

A.b Par décision du 5 août 2020, l'OFAC a accepté la demande du requérant et une aide financière de (...) francs lui a été accordée. En substance, l'OFAC a relevé que les conditions donnant droit à une aide financière étaient remplies. Elle a précisé que, dans la mesure où aucune promesse d'emploi n'avait été jointe à la demande, l'aide financière serait versée à la fin de la formation et une fois qu'un contrat d'engagement prévoyant un emploi, selon les modalités visées à l'art. 3 al. 3
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 3 Prioritätenordnung - 1 Bewerben sich mehr Kandidatinnen oder Kandidaten für die Ausbildung zur Berufspilotin oder zum Berufspiloten (Art. 1 Abs. 1 Bst. a und b), als Bedarf besteht oder als finanzielle Mittel für diesen Bereich vorgesehen sind, so berücksichtigt das BAZL in folgender Reihenfolge die Kandidatinnen und Kandidaten, die:
de l'ordonnance du 31 octobre 2018 sur les aides financières à la formation aéronautique (OAFA, RS 748.03 ; cf. art. 6 al. 1 let. b
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 6 Auszahlungsmodalitäten - 1 Die Finanzhilfe wird ausbezahlt:
OAFA), aurait été conclu avec une entreprise suisse d'aviation.

A.c Le requérant a terminé sa formation au cours du premier semestre de l'année 2021.

B.

B.a Par courrier électronique du 12 août 2022, le requérant a envoyé à l'OFAC une demande de remboursement de ses frais de formation pour un montant de (...) francs, accompagnée d'une attestation d'emploi de la société B._______.

B.b Par courriel du 16 août 2022, l'OFAC a informé le requérant que la société B._______ n'était pas au bénéfice d'une licence de transporteur aérien (Air Operator Certificate, ci-après : AOC) délivrée par elle. Partant, B._______ ne pouvait pas être considérée comme une entreprise suisse d'aviation et aucune aide financière ne pouvait être versée au requérant.

B.c Par courrier du 1er septembre 2022, le requérant, par son mandataire, a requis de l'OFAC de bien vouloir revoir sa position quant au remboursement de ses frais de formation, B._______ devant à son avis être considérée comme une entreprise suisse d'aviation. Subsidiairement, il a demandé à ce que l'OFAC prenne position sur les points énoncés dans son courrier et qu'elle lui transmette l'ensemble des documents relatifs aux échanges et aux discussions qui avaient eu lieu dans le cadre de la révision de l'OAFA et dans le cadre de la conception du commentaire y relatif.

B.d Par courrier du 29 septembre 2022, l'OFAC a pris position sur les observations du requérant du 1er septembre 2022, notamment en énonçant la définition du terme d'entreprise suisse d'aviation, les bases légales sur lesquelles elle s'était fondée et les raisons pour lesquelles l'employeur du requérant n'entrait pas dans cette définition. Enfin, elle a maintenu les conclusions prises dans son courrier électronique du 16 août 2022 et a renoncé à faire parvenir les documents relatifs à la révision de l'OAFA requis par le requérant compte tenu du texte clair de l'ordonnance et de son commentaire.

B.e Par courrier du 3 octobre 2022, le requérant a réitéré ses demandes du 1er septembre 2022. Il a en outre demandé à l'OFAC qu'elle réponde aux questions figurant aux chiffres 6 à 8 de son courrier.

B.f Par courrier du 27 octobre 2022, l'OFAC a maintenu sa position du 16 août 2022. Cela étant, elle a mis à disposition du requérant les documents qu'elle estimait pertinents en lien avec la révision de l'OAFA, à savoir notamment le guide du 30 novembre 2015 concernant la mise en oeuvre de l'ordonnance sur les aides financières à la formation aéronautique (ci-après : guide aOAFA), plusieurs documents relatifs à la première et à la deuxième consultation des offices concernés ainsi que des notes internes.

B.g Par courrier du 15 novembre 2022, le requérant a requis de l'OFAC la consultation des documents qu'il estimait manquants. Il a également demandé une liste de toutes les aides financières qui avaient été versées à ce jour sur la base de l'OAFA, indiquant précisément, pour chaque aide financière, l'employeur auprès duquel les requérants avaient conclu le contrat de travail déterminant pour le versement de l'aide en question. Enfin, le requérant a requis l'OFAC de lui fournir le nombre d'exploitants NCC qui avaient déposé une déclaration de conformité en date du 1er janvier 2018 et de lui indiquer si elle entendait rendre une décision formelle à son encontre susceptible d'être attaquée devant l'autorité compétente.

Le requérant n'ayant pas obtenu de réponse de la part de l'OFAC, il a réitéré ses demandes par courrier du 7 décembre 2022.

B.h Par pli du 13 décembre 2022, l'OFAC a informé le requérant qu'il avait eu accès au dossier et que les documents requis ne lui seraient pas transmis par manque de pertinence pour la procédure. L'OFAC a enfin précisé qu'une décision allait bientôt lui être notifiée.

B.i Par courrier du 14 décembre 2022, le requérant a annoncé à l'OFAC qu'il avait déposé une demande en médiation auprès du Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (ci-après : le Préposé) et a requis de l'OFAC qu'elle s'abstienne de rendre une décision tant que la procédure de médiation n'était pas terminée. Par ailleurs, le requérant a indiqué avoir eu connaissance que, dans un cas de subventionnement similaire au sien, l'OFAC avait versé une aide financière à un candidat employé auprès d'une société ne disposant pas de certificat de transport aérien suisse. Le requérant a demandé des explications à ce propos.

C.

C.a En date du 19 décembre 2022, l'OFAC a rendu une décision de rejet concernant la demande déposée par le requérant le 12 août 2022 tendant au versement de l'aide financière accordée par décision du 5 août 2020. En substance, elle a retenu que B._______, ne disposant pas d'AOC délivrée par l'OFAC, ne pouvait pas être considérée comme une entreprise suisse d'aviation et que, partant, les conditions légales au versement de l'aide financière n'étaient pas réunies. Elle a ajouté que la situation du pilote évoquée par le requérant avait pu être vérifiée et qu'il s'agissait d'une erreur manifeste de l'office, qui examinait les suites à donner à ce cas.

C.b Par courrier du 9 janvier 2023, le requérant a envoyé à l'OFAC une prise de position quant à sa décision du 19 décembre 2022, dénonçant d'une part les pratiques de l'OFAC et, d'autre part, demandant de lui indiquer la suite qui avait été donné au cas de subventionnement similaire au sien mentionné dans son courrier du 14 décembre 2022.

C.c Par courrier du 1er février 2023, l'OFAC a indiqué au requérant ne pas avoir l'intention de donner suite à son dernier courrier dans la mesure où ses demandes avaient trait à des procédures en cours.

D.

D.a Par acte du 31 janvier 2023, le requérant (ci-après : le recourant), agissant par l'intermédiaire de son mandataire, a déposé un recours à l'encontre de la décision de l'OFAC (ci-après : l'autorité inférieure) du 19 décembre 2022 par-devant le Tribunal fédéral administratif (ci-après : le Tribunal ou le TAF). Le recourant a conclu au fond, sous suite de frais et dépens, à l'annulation de la décision querellée et à l'octroi, par une nouvelle décision, de l'intégralité de l'aide financière requise.

D.b Dans sa réponse du 9 mars 2023, l'autorité inférieure a conclu, sous suite de frais et dépens, au rejet du recours.

D.c Suite à une séance de médiation intervenue par-devant le Préposé fédéral le 23 février 2023 entre l'autorité inférieure et le mandataire du recourant, la procédure de médiation en lien avec l'accès à des documents officiels au sens de la loi fédérale du 17 décembre 2004 sur le principe de la transparence dans l'administration (LTrans, RS 152.3) a pu être classée en date du 15 mars 2023.

D.d Dans sa réplique du 6 avril 2023, le recourant a maintenu les conclusions prises dans son recours du 31 janvier 2023. Il a par ailleurs requis les mesures d'instruction complémentaires suivantes : une prise de position de l'autorité inférieure quant aux ch. 9 et 27 let. i à vii de son recours, la production des documents cités au ch. 27 let. v et vi de son recours et d'une liste de l'ensemble des subsides accordés par cette dernière depuis le 1er janvier 2016 avec la mention des activités pour lesquelles les subsides avaient été demandés et les noms des employeurs des bénéficiaires des subsides au moment où ceux-ci avaient été accordés avec la date de leur octroi.

D.e Dans sa duplique du 9 juin 2023, l'autorité inférieure a maintenu les conclusions de sa réponse du 9 mars 2023.

D.f Par pli du 30 juin 2023, le recourant a remis au Tribunal ses observations finales, l'informant pour le surplus avoir déposé une plainte pénale à l'encontre de l'OFAC auprès du Ministère public de la Confédération le 23 juin 2023 en lien avec le refus de l'office de lui délivrer les documents requis.

D.g Le 2 juin 2023, le mandataire a remis au Tribunal sa note d'honoraire dans le cas où la cause serait jugée sans autre mesure d'instruction.

Les autres faits et arguments pertinents seront repris en tant que besoin dans la partie en droit ci-après.

Droit :

1.

1.1 La procédure de recours est régie par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021), à moins que la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32) n'en dispose autrement (cf. art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG61, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt.
LTAF). Le Tribunal examine d'office et librement sa compétence (cf. art. 7
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 7 - 1 Die Behörde prüft ihre Zuständigkeit von Amtes wegen.
1    Die Behörde prüft ihre Zuständigkeit von Amtes wegen.
2    Die Begründung einer Zuständigkeit durch Einverständnis zwischen Behörde und Partei ist ausgeschlossen.
PA) et la recevabilité des recours qui lui sont soumis.

1.2 Conformément à l'art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196822 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
LTAF, le Tribunal administratif fédéral connaît, sous réserve des motifs d'exclusion énoncés à l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
LTAF, des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA, prises par les autorités mentionnées à l'art. 33
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
LTAF, dont fait partie l'OFAC (art. 33 let. d
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
LTAF et annexe 1 let. B ch. VII, 1.3 de l'Ordonnance du 25 novembre 1998 sur l'organisation du gouvernement et de l'administration [OLOGA, RS 172.010.0]). Par ailleurs, la décision de l'autorité inférieure du 19 décembre 2022 satisfait aux conditions de l'art. 5 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA. Partant, le Tribunal est compétent pour connaître du présent litige.

1.3 Le recourant a participé à la procédure de première instance. En outre, en tant que destinataire de la décision attaquée qui lui fait grief, il dispose d'un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. Il possède dès lors la qualité pour recourir conformément à l'art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
1    Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat;
b  durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und
c  ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
2    Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt.
PA.

1.4 Le recours répondant en outre aux exigences de délai et de forme de la procédure administrative (cf. art. 50 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen.
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen.
2    Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden.
et 52 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA), il y a lieu d'entrer en matière.

2.

2.1 L'objet du présent litige porte sur le refus de l'autorité inférieure de verser l'aide financière octroyée au recourant pour financer sa formation de pilote par décision du 5 août 2020 et la question de savoir si les modalités d'application de cette aide sont réunies en l'espèce.

Dans les considérants qui suivent, il s'agira, après avoir rappelé le cadre légal pertinent (cf. consid. 3 infra), de se saisir des griefs formels du recourant en lien avec le droit d'être entendu et les principes de la bonne foi, d'interdiction de l'arbitraire et d'égalité de traitement invoqués (cf. consid. 4 infra). La question d'une application erronée des conditions légales à l'octroi de subside dans le cadre de la formation du recourant sera ensuite traitée (cf. consid. 5 infra).

2.2 Conformément à la maxime inquisitoire, le Tribunal vérifie d'office les faits constatés par l'autorité inférieure (cf. art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel:
a  Urkunden;
b  Auskünfte der Parteien;
c  Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen;
d  Augenschein;
e  Gutachten von Sachverständigen.
PA), sous réserve du devoir de collaborer des parties (cf. art. 13
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 13 - 1 Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken:
1    Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken:
a  in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten;
b  in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen;
c  soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt.
1bis    Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35
2    Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern.
PA). Il applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués (cf. art. 62 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
1    Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
2    Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei.
3    Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein.
4    Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle.
PA), ni par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise. Il se limite en principe aux griefs soulevés et n'examine les questions de droit non invoquées que dans la mesure où les arguments des parties ou le dossier l'y incitent (cf. ATF 135 I 91 consid. 2.1 ; ATAF 2014/24 consid. 2.2 et ATAF 2012/23 consid. 4).

2.3 En sa qualité d'autorité de recours, le Tribunal dispose d'une pleine cognition. Il revoit librement l'application du droit par l'autorité inférieure (cf. art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA). Cependant, le Tribunal fait preuve d'une certaine retenue dans l'exercice de son pouvoir d'examen lorsque la nature des questions litigieuses qui lui sont soumises l'exige, singulièrement lorsque leur analyse nécessite des connaissances spéciales, notamment techniques, que l'autorité inférieure, dotée d'un large pouvoir d'appréciation, est mieux à même de mettre en oeuvre et d'apprécier (cf. ATF 135 II 296 consid 4.4.3, 133 II 35 consid. 3 ; ATAF 2012/23 consid. 4, 2008/23 consid. 3.3). Cela vaut dans tous les cas lorsque celle-ci a examiné les éléments essentiels à la base de la décision et mené les investigations nécessaires de manière approfondie et détaillée (cf. ATF 142 II 451 consid. 4.5.1, 138 II 77 consid. 6.4 ; arrêt du Tribunal fédéral [ci-après : TF] 1C_329/2012 du 27 novembre 2012 consid. 5.2 ; entre autres : arrêts du TAF A-2023/2021 du 14 novembre 2022 consid. 3.1 et A-4973/2019 du 30 juillet 2021 consid. 2.3). En revanche, le Tribunal examine librement l'application correcte du droit, notamment l'interprétation de la loi, ainsi que les vices de procédure (cf. arrêts du TAF B-6244/2020 du 5 janvier 2022 consid. 3.3,
B-6960/2019 du 24 février 2021 consid. 3, A-5315/2018 du 8 octobre 2019 consid. 11 et A-6549/2011 du 23 octobre 2013 consid. 4.1 et 4.2).

3.

Le cadre juridique applicable à l'octroi d'aides financières dans le secteur aéronautique est le suivant.

3.1 Conformément à l'art. 131 al. 1 let. e
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 131 * - 1 Der Bund kann besondere Verbrauchssteuern erheben auf:
a  einen Zuschlag auf der Verbrauchssteuer auf allen Treibstoffen, ausser den Flugtreibstoffen;
b  eine Abgabe, wenn für das Motorfahrzeug andere Antriebsmittel als Treibstoffe nach Absatz 1 Buchstabe e verwendet werden.113
c  Bier;
d  Automobilen und ihren Bestandteilen;
e  Erdöl, anderen Mineralölen, Erdgas und den aus ihrer Verarbeitung gewonnenen Produkten sowie auf Treibstoffen.
de la Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 (Cst., RS 101), la Confédération peut percevoir un impôt à la consommation spécial sur le pétrole, les autres huiles minérales, le gaz naturel, les produits résultant de leur raffinage et les carburants. Selon l'art. 87b
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 87b Verwendung von Abgaben für Aufgaben und Aufwendungen im Zusammenhang mit dem Luftverkehr - Für die folgenden Aufgaben und Aufwendungen im Zusammenhang mit dem Luftverkehr werden die Hälfte des Reinertrags der Verbrauchssteuer auf Flugtreibstoffen und der Zuschlag auf der Verbrauchssteuer auf Flugtreibstoffen verwendet:
a  Beiträge an Umweltschutzmassnahmen, die der Luftverkehr nötig macht;
b  Beiträge an Sicherheitsmassnahmen zur Abwehr widerrechtlicher Handlungen gegen den Luftverkehr, namentlich von Terroranschlägen und Entführungen, soweit diese Massnahmen nicht staatlichen Behörden obliegen;
c  Beiträge an Massnahmen zur Förderung eines hohen technischen Sicherheitsniveaus im Luftverkehr.
Cst., elle affecte la moitié du produit net de l'impôt à la consommation sur les carburants d'aviation et la surtaxe sur l'impôt à la consommation prélevé sur les carburants d'aviation aux tâches et aux dépenses liées au trafic aérien, notamment aux mesures visant à promouvoir un niveau élevé de sécurité technique dans le trafic aérien (let. c).

La législation d'exécution de ce financement pour le trafic aérien a été prise dans la loi fédérale du 22 mars 1985 concernant l'utilisation de l'impôt sur les huiles minérales à affectation obligatoire et des autres moyens affectés à la circulation routière et au trafic aérien (LUMin, RS 725.116.2). En vertu de l'art. 37d let. f
SR 725.116.2 Bundesgesetz vom 22. März 1985 über die Verwendung der zweckgebundenen Mineralölsteuer und weiterer für den Strassen- und Luftverkehr zweckgebundener Mittel (MinVG)
MinVG Art. 37d Umweltschutz - Der Bund kann Beiträge an die folgenden Massnahmen zur Begrenzung der Auswirkungen des Luftverkehrs auf die Umwelt gewähren, sofern deren Finanzierung nicht aus anderen Quellen sichergestellt ist:
de LUMin, la Confédération peut utiliser une partie du produit de l'impôt sur les huiles minérales pour soutenir des formations ainsi que des cours de perfectionnement dans le domaine de l'aviation. Selon l'art. 37b al. 1
SR 725.116.2 Bundesgesetz vom 22. März 1985 über die Verwendung der zweckgebundenen Mineralölsteuer und weiterer für den Strassen- und Luftverkehr zweckgebundener Mittel (MinVG)
MinVG Art. 37b Gewährung der Beiträge - 1 Auf die Gewährung von Beiträgen besteht kein Rechtsanspruch.
LUMin, nul ne peut se prévaloir d'un droit à l'octroi de contribution. Elles sont par ailleurs octroyées dans les limites des ressources disponibles (al. 2). Le Conseil fédéral fixe les critères d'octroi des contributions et règle la procédure (al. 3).

Par ailleurs, l'art. 103a al. 1
SR 748.0 Bundesgesetz vom 21. Dezember 1948 über die Luftfahrt (Luftfahrtgesetz, LFG) - Luftfahrtgesetz
LFG Art. 103a - 1 Der Bund unterstützt die Aus- und Weiterbildung von Anwärtern, welche als Militärpiloten, Berufspiloten, Fluglehrer oder Fernspäher in Betracht kommen.
1    Der Bund unterstützt die Aus- und Weiterbildung von Anwärtern, welche als Militärpiloten, Berufspiloten, Fluglehrer oder Fernspäher in Betracht kommen.
2    Die Ausbildung erfolgt zur Hauptsache in privaten Schulen.
3    Der Bundesrat kann die administrative Leitung, die Aufklärung über die Möglichkeiten der fliegerischen Laufbahn und die Werbung Organisationen der Luftfahrt übertragen. Der Bund übernimmt deren Aufwendungen zu den Selbstkosten. Die Einzelheiten werden vertraglich geregelt.
4    Der Bundesrat ordnet die Aufsicht und setzt ein Organ ein, welches die Interessen der beteiligten Stellen aufeinander abstimmt.
de la loi fédérale du 21 décembre 1948 sur l'aviation (LA, RS 748.0) prévoit que la Confédération soutient la formation et la formation continue des candidats aptes à devenir pilotes militaires, pilotes professionnels, instructeurs de vol ou éclaireurs.

3.2 Se fondant sur la LA et sur la LUMin, le Conseil fédéral a édicté l'OAFA, entrée en vigueur le 1er janvier 2016. L'OAFA a été révisée entièrement et sa nouvelle version est entrée en vigueur le 1er janvier 2019 (RO 2018 4057). Conformément à l'art. 1 al. 1 let. a ch. 1
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 1 Unterstützte Ausbildungen - 1 Das Bundesamt für Zivilluftfahrt (BAZL) gewährt aus dem für den Luftverkehr bestimmten Ertrag der Mineralölsteuer (Art. 37a Abs. 1 Bst. c und 37f Bst. e MinVG) Finanzhilfen für die folgenden Ausbildungen:
OAFA, l'OFAC accorde au moyen du produit de l'impôt sur les huiles minérales affecté au trafic aérien (cf. art. 37a al. 1 let. c
SR 725.116.2 Bundesgesetz vom 22. März 1985 über die Verwendung der zweckgebundenen Mineralölsteuer und weiterer für den Strassen- und Luftverkehr zweckgebundener Mittel (MinVG)
MinVG Art. 37a Verteilung der Mittel - 1 Der Bund verwendet die zweckgebundenen Mittel für den Luftverkehr nach Artikel 1 Absatz 2 nach folgendem Schlüssel:81
et 37f
SR 725.116.2 Bundesgesetz vom 22. März 1985 über die Verwendung der zweckgebundenen Mineralölsteuer und weiterer für den Strassen- und Luftverkehr zweckgebundener Mittel (MinVG)
MinVG Art. 37f Technische Sicherheit - Der Bund kann zur Förderung eines hohen technischen Sicherheitsniveaus im Luftverkehr Beiträge gewähren an:
let. e LUMin) une aide financière aux personnes qui suivent la formation de pilote de ligne sans qualification de type (Frozen ATPL, Frozen Airline Transport Pilot Licence). En vertu de l'art. 2 let. a
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 2 Eignung und Auswahl der Kandidatinnen und Kandidaten - Bewerben können sich Kandidatinnen und Kandidaten, die zum Zeitpunkt der Gesuchseinreichung:
et b OAFA, les candidats qui remplissent les conditions juridiques requises pour être admis à la formation et qui possèdent une place de formation peuvent déposer leur candidature. Les modalités de paiement sont définies par l'art. 6
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 6 Auszahlungsmodalitäten - 1 Die Finanzhilfe wird ausbezahlt:
OAFA. Lorsque le candidat a fourni une promesse d'emploi au sens de l'art. 3 al. 3
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 3 Prioritätenordnung - 1 Bewerben sich mehr Kandidatinnen oder Kandidaten für die Ausbildung zur Berufspilotin oder zum Berufspiloten (Art. 1 Abs. 1 Bst. a und b), als Bedarf besteht oder als finanzielle Mittel für diesen Bereich vorgesehen sind, so berücksichtigt das BAZL in folgender Reihenfolge die Kandidatinnen und Kandidaten, die:
OAFA, le versement est effectué pendant la formation (art. 6 al. 1 let. a
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 6 Auszahlungsmodalitäten - 1 Die Finanzhilfe wird ausbezahlt:
OAFA). Dans les autres cas, l'aide financière est versée à la fin de la formation et une fois qu'un contrat d'engagement est conclu avec une entreprise suisse d'aviation qui prévoit un emploi selon les modalités visées à l'art. 3 al. 3
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 3 Prioritätenordnung - 1 Bewerben sich mehr Kandidatinnen oder Kandidaten für die Ausbildung zur Berufspilotin oder zum Berufspiloten (Art. 1 Abs. 1 Bst. a und b), als Bedarf besteht oder als finanzielle Mittel für diesen Bereich vorgesehen sind, so berücksichtigt das BAZL in folgender Reihenfolge die Kandidatinnen und Kandidaten, die:
OAFA (cf. art. 6 al. 1 let. b
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 6 Auszahlungsmodalitäten - 1 Die Finanzhilfe wird ausbezahlt:
OAFA).

3.3 Il existe deux types de subventions, celles pour lesquelles il existe un droit et les autres. Il y a un droit à la subvention lorsque la législation elle-même précise de manière suffisamment concrète les conditions d'octroi de la prestation, sans laisser à l'appréciation des autorités d'application le soin de déterminer si un montant sera ou non alloué (cf. ATF 145 I 121 consid. 1.2, 138 II 191 consid. 4.2.4 ; arrêts du TF 2C_114/2021 du 6 octobre 2021 consid. 1.1, 2C_719/2020 du 30 juin 2021 consid. 1.1). Il est sans importance que l'acte fondant le droit aux subventions soit une loi ou une ordonnance ou que la reconnaissance d'un droit découle de plusieurs actes, telles une loi et son ordonnance d'application (cf. Florence Aubry Girardin, in : Commentaire de la LTF, 3ème éd., 2022, no 140 ad art. 83
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Entscheide über die ordentliche Einbürgerung;
c  Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend:
c1  die Einreise,
c2  Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt,
c3  die vorläufige Aufnahme,
c4  die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung,
c5  Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen,
c6  die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer;
d  Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die:
d1  vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen,
d2  von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt;
e  Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal;
f  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn:
fbis  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200964;
f1  sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder
f2  der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201962 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht;
g  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
h  Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen;
i  Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes;
j  Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind;
k  Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht;
l  Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt;
m  Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt;
n  Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
n1  das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung,
n2  die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten,
n3  Freigaben;
o  Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs;
p  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:69
p1  Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren,
p2  Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199770,
p3  Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201072;
q  Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend:
q1  die Aufnahme in die Warteliste,
q2  die Zuteilung von Organen;
r  Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3473 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200574 (VGG) getroffen hat;
s  Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend:
s1  ...
s2  die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters;
t  Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung;
u  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201577);
v  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe;
w  Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt;
x  Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201681 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt;
y  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung;
z  Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201684 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt.
LTF ; ATF 129 V 226 consid. 2.2). Cette distinction est importante. Elle joue un rôle, d'une part, sur l'étendue du contrôle du Tribunal, qui fait preuve d'une certaine retenue dans l'exercice de son pouvoir d'examen lorsque la nature des questions litigieuses qui lui sont soumises l'exige (cf. consid. 2.3 supra), ; et, d'autre part, en ce qui concerne les voies de droit ensuite ouvertes devant le Tribunal fédéral (cf. consid. 7 infra). En revanche, le Tribunal vérifiera librement si l'autorité inférieure a établi complètement et exactement les faits pertinents et, sur cette base, si elle a correctement appliqué le droit, sans se laisser guider par des motifs étrangers aux normes appliquées et en tenant compte de manière adéquate de tous les intérêts en présence (cf. ATAF 2015/33 consid. 4.3 ; arrêts du TAF A-5127/2020 du 25 août 2021 consid. 2.1, A-1653/2017 du 20 février 2018 consid. 3.7 ; cf. également consid. 2.3 supra).

3.4 En l'espèce, il sied de retenir que l'aide financière concernée est une subvention pour laquelle il n'existe aucun droit. En effet, la formulation de l'art. 37f let. e
SR 725.116.2 Bundesgesetz vom 22. März 1985 über die Verwendung der zweckgebundenen Mineralölsteuer und weiterer für den Strassen- und Luftverkehr zweckgebundener Mittel (MinVG)
MinVG Art. 37f Technische Sicherheit - Der Bund kann zur Förderung eines hohen technischen Sicherheitsniveaus im Luftverkehr Beiträge gewähren an:
LUMin est claire « La Confédération peut octroyer des contributions (...) aux frais de formation et de formation continue » ; l'autorité compétente dispose d'une marge d'appréciation. Ceci est d'autant plus vrai au vu de l'art. 37b al. 1
SR 725.116.2 Bundesgesetz vom 22. März 1985 über die Verwendung der zweckgebundenen Mineralölsteuer und weiterer für den Strassen- und Luftverkehr zweckgebundener Mittel (MinVG)
MinVG Art. 37b Gewährung der Beiträge - 1 Auf die Gewährung von Beiträgen besteht kein Rechtsanspruch.
et 2
SR 725.116.2 Bundesgesetz vom 22. März 1985 über die Verwendung der zweckgebundenen Mineralölsteuer und weiterer für den Strassen- und Luftverkehr zweckgebundener Mittel (MinVG)
MinVG Art. 37b Gewährung der Beiträge - 1 Auf die Gewährung von Beiträgen besteht kein Rechtsanspruch.
LUMin (cf. consid. 3.1 supra). Enfin, le fait que les aides financières sont accordées à un nombre de candidats correspondant aux besoins de l'aviation civile suisse déterminés sur la base des trois années précédentes renforce le fait qu'il n'existe pas de droit à une telle aide financière (cf. art. 1 al. 2
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 1 Unterstützte Ausbildungen - 1 Das Bundesamt für Zivilluftfahrt (BAZL) gewährt aus dem für den Luftverkehr bestimmten Ertrag der Mineralölsteuer (Art. 37a Abs. 1 Bst. c und 37f Bst. e MinVG) Finanzhilfen für die folgenden Ausbildungen:
OAFA ; arrêt du TAF A-1653/2017 précité consid. 3.8). Cela ne signifie pas pour autant que l'autorité compétente bénéficie d'un blanc-seing. La décision d'octroyer ou non des contributions aux frais de formation doit en effet reposer sur une appréciation conforme aux exigences légales en la matière (cf. consid. 5.2.1 infra), tout en tenant compte de l'égalité de traitement entre les demandes. Le Tribunal de céans peut à cet égard se saisir d'un recours et vérifier que la décision litigieuse repose sur des motifs sérieux et objectifs et s'inscrit dans le cadre des critères d'évaluation fixés par les dispositions pertinentes (sur le pouvoir d'appréciation du Tribunal, cf. consid. 2.3 et 3.3 supra).

4.

Le recourant reproche d'abord à l'autorité inférieure une violation de son droit d'être entendu et d'avoir constaté les faits de manière incomplète et arbitraire.

4.1 En substance, le recourant relève ne pas avoir eu l'occasion de se prononcer sur l'ensemble du dossier de la cause avant que la décision querellée n'ait été rendue, l'autorité inférieure ayant sciemment ignoré des faits pertinents. Non seulement l'autorité inférieure lui aurait refusé un accès complet au dossier, mais elle n'aurait pas donné suite, sans raison valable, à ses critiques, questions et requêtes. Selon le recourant, si l'autorité inférieure rechigne à répondre à ses demandes, c'est exclusivement dans le dessein de cacher sa pratique illicite de favoritisme de certains acteurs du marché aéronautique au détriment d'autres, pratique que l'office a notamment mise en place au moyen du commentaire de l'OAFA et des restrictions qui découlent de la définition donnée à l'entreprise suisse d'aviation. La manière d'agir de l'autorité inférieure serait non seulement contraire à l'art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel:
a  Urkunden;
b  Auskünfte der Parteien;
c  Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen;
d  Augenschein;
e  Gutachten von Sachverständigen.
PA, mais violerait également les principes de bonne foi et d'interdiction de l'arbitraire (art. 9
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden.
Cst). Fort de ces constatations, le recourant a demandé au Tribunal, dans sa réplique du 6 avril 2023, à ce que l'autorité inférieure soit astreinte à répondre « en détail et de manière complète [...] aux constats figurant aux chiffres 9 et 27 lettres i) à vii) du recours ». Il a également requis la production des documents mentionnés au chiffre 27 lettres v) et vi) de son recours et de la liste de l'ensemble des subsides accordés par l'autorité inférieure en vertu de l'OAFA depuis le 1er janvier 2016, avec mention des activités pour lesquelles les subsides avaient été demandés, les noms des employeurs des bénéficiaires des subsides au moment où ceux-ci avaient été accordés et la date de l'octroi de ces subsides.

En lien avec le grief de violation du droit d'être entendu, le recourant se plaint encore d'inégalité de traitement (art. 8
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 8 Rechtsgleichheit - 1 Alle Menschen sind vor dem Gesetz gleich.
Cst.), en faisant valoir un cas similaire de subvention à la formation de pilote que l'autorité inférieure aurait accepté quand bien même l'employeur de la personne concernée ne disposait pas de certificat AOC délivré par l'OFAC. Le recourant reproche en particulier à l'autorité inférieure de ne pas s'être déterminée à ce sujet dans la décision querellée.

4.2 L'autorité inférieure considère les reproches du recourant infondés. Elle revient dans sa réponse sur les nombreux échanges entre elle et le recourant entre le moment où elle a rejeté sa demande de versement par courriel du 16 août 2022 et le prononcé formel de sa décision de rejet le 19 décembre 2022. Selon l'autorité inférieure, le recourant a eu l'occasion de s'exprimer sur les faits et le droit et elle a toujours pris position de manière motivée sur ses divers arguments. Elle relève encore que le droit d'être entendu du recourant s'étend uniquement aux éléments déterminants en lien avec la décision litigieuse, excluant ainsi les documents liés à la pratique générale de son activité, raison pour laquelle elle a décidé de ne pas transmettre au recourant l'intégralité des éléments requis. Enfin, l'autorité inférieure conteste la pratique illégale de favoritisme alléguée par le recourant et affirme que le traitement du cas similaire invoqué relève d'une erreur manifeste de sa part.

4.3 Les griefs soulevés par le recourant convoquent plusieurs dispositions légales.

4.3.1 Le droit d'être entendu, consacré à l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
Cst. et à l'art. 29
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 29 - Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
PA, implique pour l'autorité l'obligation de motiver sa décision. Ce devoir impose à l'autorité de motiver sa décision de telle sorte que le destinataire parvienne à la comprendre, à la contester utilement s'il y a lieu et que l'autorité de recours soit en mesure d'exercer son contrôle. Pour répondre à ces exigences, il suffit que l'autorité mentionne, au moins brièvement, les motifs qui l'ont guidée et sur lesquels elle a fondé sa décision de manière que l'intéressé puisse se rendre compte de la portée de celle-ci et l'attaquer en connaissance de cause (cf. ATF 143 III 65 consid. 5.2, 142 II 154 consid. 4.2, 141 V 557 consid. 3.2.1). Il n'y a violation du droit d'être entendu que si l'autorité ne satisfait pas à son devoir minimum d'examiner et de traiter les problèmes pertinents. Elle n'a pas l'obligation d'exposer et de discuter tous les faits, moyens de preuve et griefs invoqués par les parties, mais peut se limiter à ceux qui, sans arbitraire, peuvent être tenus pour pertinents. L'essentiel est que la décision indique clairement les faits qui sont établis et les déductions juridiques qui sont tirées de l'état de fait déterminant (cf. ATF 142 II 154 consid. 4.2, ATF 130 II 530 consid. 4.3 ; arrêt du TF 8C_372/2020 du 19 avril 2021 consid. 3.1 ; ATAF 2013/46 consid. 6.2.3 et 6.2.5 ; arrêts du TAF A-4345/2019 du 8 avril 2021 consid. 5.1,
A-3841/2018 du 8 janvier 2021 consid. 5.1).

4.3.2 En vertu de l'art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel:
a  Urkunden;
b  Auskünfte der Parteien;
c  Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen;
d  Augenschein;
e  Gutachten von Sachverständigen.
PA, l'autorité constate les faits d'office et procède s'il y a lieu à l'administration de preuves. La constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents se présente comme l'un des motifs de recours (cf. art. 49 let. b
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA ; ATF 138 V 218 consid. 6 ; ATAF 2009/50 consid. 5.1 ; arrêts du TAF A-195/2016 du 5 juin 2017 consid. 5.1.2, A-1255/2015 du 28 septembre 2015 consid. 3.2.1). La constatation des faits se révèle incomplète lorsque toutes les circonstances de fait et les moyens de preuve déterminants pour la décision n'ont pas été pris en compte et lorsque l'autorité a omis d'administrer la preuve d'un fait pertinent ; elle est inexacte lorsque l'autorité a apprécié de manière erronée le résultat de l'administration d'un moyen de preuve, a fondé sa décision sur des faits erronés, par exemple en contradiction avec les pièces, ou que des avis déterminants pour l'issue du litige ne sont pas examinés. Sont déterminants les faits décisifs pour l'issue du litige (cf. arrêts du TAF A-1900/2019 du 19 mai 2021 consid. 5.2.1, F-427/2017 du 30 janvier 2018 consid. 6.1, A-195/2016 du 5 juin 2017 consid. 5.1.2, B-741/2016 du 13 mai 2016 consid. 4.1 et les réf. cit. ; Zibung/Hofstetter, in : Praxiskommentar Verwaltungsverfahrensgesetz, 3e éd., 2023, art. 49 nos 36, 39 sv.).

4.3.3 Le Tribunal admet lui-même les moyens de preuve offerts par une partie s'ils paraissent propres à élucider les faits. Dans le cadre d'une appréciation anticipée des preuves, il peut renoncer à l'administration d'une preuve offerte s'il appert qu'elle porte sur des considérations sans rapport pertinent avec le litige ou qu'elle n'est pas de nature à emporter sa conviction, sur le vu du dossier à sa disposition (cf. art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel:
a  Urkunden;
b  Auskünfte der Parteien;
c  Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen;
d  Augenschein;
e  Gutachten von Sachverständigen.
et 33 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 33 - 1 Die Behörde nimmt die ihr angebotenen Beweise ab, wenn diese zur Abklärung des Sachverhaltes tauglich erscheinen.
1    Die Behörde nimmt die ihr angebotenen Beweise ab, wenn diese zur Abklärung des Sachverhaltes tauglich erscheinen.
2    Ist ihre Abnahme mit verhältnismässig hohen Kosten verbunden und ist die Partei für den Fall einer ihr ungünstigen Verfügung kostenpflichtig, so kann die Behörde die Abnahme der Beweise davon abhängig machen, dass die Partei innert Frist die ihr zumutbaren Kosten vorschiesst; eine bedürftige Partei ist von der Vorschusspflicht befreit.
PA ; Moser/Beusch/Kneubühler/Kayser, Prozessieren vor dem Bundesverwaltungsgericht, 3ème éd. 2022, no 3.144 ; Waldmann/Bickel, in : Waldmann/Weissenberger [édit.], Praxiskommentar Verwaltungsverfah-rensgesetz, 3e éd. 2023, art. 33
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 33 - 1 Die Behörde nimmt die ihr angebotenen Beweise ab, wenn diese zur Abklärung des Sachverhaltes tauglich erscheinen.
1    Die Behörde nimmt die ihr angebotenen Beweise ab, wenn diese zur Abklärung des Sachverhaltes tauglich erscheinen.
2    Ist ihre Abnahme mit verhältnismässig hohen Kosten verbunden und ist die Partei für den Fall einer ihr ungünstigen Verfügung kostenpflichtig, so kann die Behörde die Abnahme der Beweise davon abhängig machen, dass die Partei innert Frist die ihr zumutbaren Kosten vorschiesst; eine bedürftige Partei ist von der Vorschusspflicht befreit.
PA no 22). Cette faculté de renoncer à administrer une preuve proposée en raison de son défaut de pertinence est conforme au droit d'être entendu garanti par l'art. 29
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
Cst. et les art. 29 ss
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 29 - Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
PA (cf. ATF 144 II 427 consid. 3.1.3, 141 I 60 consid. 3.3, 136 I 229 consid. 5.3, 134 I 140 consid. 5.3 ; arrêt du TAF A-4054/2015 du 15 février 2016 consid. 2.3).

4.3.4 Selon la jurisprudence, une décision ou un arrêté viole le principe de l'égalité de traitement ancré à l'art. 8 al. 1
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 8 Rechtsgleichheit - 1 Alle Menschen sind vor dem Gesetz gleich.
Cst., lorsqu'il établit des distinctions juridiques qui ne se justifient par aucun motif raisonnable au regard de la situation de fait à réglementer, ou qu'il omet de faire des distinctions qui s'imposent au vu des circonstances, c'est-à-dire lorsque ce qui est semblable n'est pas traité de manière identique et ce qui est dissemblable ne l'est pas de manière différente. Par ailleurs, il faut que le traitement différent ou semblable injustifié se rapporte à une situation de fait importante (cf. ATF 145 I 73 consid. 5.1, 144 I 113 consid. 5.1.1, 142 I 195 consid. 6.1 ; arrêt du TF 1C_195/2021 du 28 octobre 2021 consid. 5.1.2). Toute différence de traitement ne constitue pas, au sens juridique, une inégalité prohibée par la Constitution. Elle ne tombe dans ce travers que si elle ne repose sur aucune justification raisonnable, sur aucun motif pertinent (cf. arrêts du TAF B-4965/2020 du 7 septembre 2021 consid. 6.1, B-5566/2016 du 10 juillet 2019 consid. 8.1).

Le principe de l'égalité ne vaut enfin que si l'autorité respecte celui de la légalité ; il n'y a ainsi pas d'égalité dans l'illégalité, sauf à démontrer que l'autorité entend persister dans sa pratique illégale (cf. ATF 146 I 105 consid. 5.3.1, 139 II 49 consid. 7.1 ; arrêt du TF 1C_154/2018 du 4 juillet 2018 consid. 6 ; ég. THIERRY TANQUEREL, Manuel de droit administratif, 2e éd., 2018, no 600 p. 214). La jurisprudence a précisé qu'il était nécessaire que l'autorité n'ait pas respecté la loi, non pas dans un cas isolé, ni même dans plusieurs cas, mais selon une pratique constante (cf. ATF 132 II 485 consid. 8.6 ; arrêts du TF 1C_8/2021 du 5 juillet 2021 consid. 3.5, 2C_339/220 précité consid. 8.4). C'est seulement lorsque toutes ces conditions sont remplies que le citoyen est en droit de prétendre, à titre exceptionnel, au bénéfice de l'égalité dans l'illégalité (cf. arrêt du TF 6B_921/2019 du 19 septembre 2019 consid. 1.1). Encore faut-il qu'il n'existe pas un intérêt public prépondérant au respect de la légalité qui conduise à donner la préférence à celle-ci au détriment de l'égalité de traitement (cf. ATF 123 II 248 consid. 3c, 115 Ia 81 consid. 2 ; arrêts du TF 2C_339/2020 du 5 janvier 2021 consid. 8.4, 4D_30/2020 du 1er octobre 2020 consid. 4.1.2).

4.4

4.4.1 Au cas d'espèce, le Tribunal relève d'abord qu'il n'y a pas lieu de retenir que le recourant n'a pas pu se positionner sur l'ensemble du dossier de la cause avant qu'une décision ne soit rendue à son égard. L'autorité inférieure a clairement exposé les faits sur lesquels elle fonde sa décision, les bases légales pertinentes ainsi que les raisons juridiques pour lesquelles elle a considéré que les conditions au versement de subsides de formation au sens de l'art. 6
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 6 Auszahlungsmodalitäten - 1 Die Finanzhilfe wird ausbezahlt:
OAFA n'étaient pas réunies. Pour rappel, par décision de l'autorité inférieure du 5 août 2020, une aide financière de (...) francs a été accordée au recourant, précision faite que le versement de ce montant était dépendant de la réussite de la formation et de la conclusion d'un contrat de travail auprès d'une entreprise aéronautique suisse (cf. Faits, A.b). Dans sa décision du 19 décembre 2022, l'autorité inférieure précise la définition d'entreprise suisse d'aviation sur laquelle elle se base et indique pourquoi l'employeur du recourant ne répond pas cette définition selon elle. Elle se détermine également sur le cas similaire mentionné par le recourant et indique à ce sujet qu'il s'agit d'une erreur manifeste et isolée de l'office. Certes, l'autorité inférieure ne s'est pas déterminée sur l'ensemble des éléments avancés par le recourant, notamment les critiques de ce dernier en lien avec les soupçons de collusion et d'abus d'autorité, et elle n'a pas produit les documents requis dans ses courriers et courriels des 1er septembre 2022, 3 octobre 2022, 15 novembre 2022 et 7 décembre 2022. Toutefois, elle n'y était nullement tenue. Le recourant, à la lecture de la décision querellée, et sur le vu de ses nombreux échanges avec l'autorité inférieure (cf. Faits, B.a à B.i supra), pouvait comprendre les motifs pour lesquels cette dernière avait refusé l'aide financière, d'une part, et ne faisait pas droit à ses nouvelles requêtes, d'autre part. Aussi, la procédure LTrans - laquelle avait pour objet la transmission de divers documents de la part de l'autorité inférieure au recourant - est désormais close dans la mesure où les parties ont trouvé un accord à cet égard (cf. Faits D.c). Pour le surplus, le Tribunal relève que le recourant a pu recourir contre la décision et y faire valoir ses arguments. Partant, il n'y a pas lieu pour le Tribunal de retenir une violation du droit d'être entendu.

4.4.2 Ensuite, et à l'instar de l'autorité inférieure, le Tribunal relève que les réquisitions de preuve du recourant ne sont pas nécessaires au présent litige, celles-ci portant principalement sur la manière dont le commentaire de l'OAFA a été établi et sur les allégations du recourant de collusion et d'abus d'autorité. Le Tribunal relève à cet égard que le recourant a dénoncé les agissements de l'autorité inférieure au Ministère public de la Confédération le 23 juin 2023. Par ailleurs, le recourant ne peut en principe pas se prévaloir de la situation d'un autre pilote ayant perçu des subventions de formations. Malgré le fait que le cas présenté par le recourant semble tomber sous le coup des dispositions légales applicables in casu, il ressort de la jurisprudence du Tribunal fédéral précédemment rappelée que le principe de la légalité prévaut en règle générale sur celui de l'égalité de traitement. En d'autres termes, le justiciable ne peut généralement pas se prétendre victime d'une inégalité lorsque les dispositions topiques sont correctement appliquées à son cas, alors qu'elles l'auraient été faussement, voire pas du tout, dans d'autres cas (cf. consid. 4.3.4 supra). Par ailleurs, le Tribunal rappelle qu'une personne ne peut prétendre à l'égalité dans l'illégalité que s'il y a lieu de prévoir que l'autorité persévérera dans l'inobservation de la loi, que l'autorité n'a pas respecté la loi selon une pratique constante - et non pas dans un ou quelques cas isolés - et qu'aucun intérêt public ou privé prépondérant n'impose de donner la préférence au respect de la légalité (cf. consid. 4.3.4 supra). Or, les conditions susmentionnées ne sont pas remplies en l'espèce pour permettre l'application d'un tel principe. Bien que le Tribunal ne puisse exclure l'existence d'autres constellations similaires, aucune pratique constante et délibérée de l'autorité inférieure d'agir contrairement au droit dans le contexte ne saurait être retenue.

Le Tribunal constate dès lors, selon une appréciation anticipée des preuves, que le dossier contient tous les éléments nécessaires à juger de l'issue du litige. Les réquisitions de preuve du recourant sont ainsi rejetées.

4.4.3 Enfin, il découle des considérants qui précèdent que l'on ne peut pas suivre le recourant lorsqu'il invoque un comportement contraire à la bonne foi et arbitraire de l'autorité inférieure, cette dernière ayant agi en conformité avec les dispositions légales applicables. Partant, les griefs du recourants y relatifs sont rejetés.

5.
Il convient à présent de se saisir du fond du litige.

5.1

5.1.1 Le recourant souligne le fait que l'autorité inférieure a refusé le versement de l'aide financière au motif qu'il ne serait pas au bénéfice d'un emploi auprès d'une entreprise suisse d'aviation (cf. art. 6 al. 1
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OAFA). Il déplore que la définition de la notion d'entreprise suisse d'aviation sur laquelle s'est fondée l'autorité inférieure pour rendre sa décision du 19 décembre 2022 découle du commentaire de la Révision totale de l'ordonnance sur les aides financières à la formation aéronautique, qu'il considère comme n'étant pas une base légale suffisante. Le recourant se plaint en particulier du fait que la notion retenue d'une telle entreprise ne comprenne que celles titulaires d'un certificat en cours de validité (AOC, ATO, organisme de maintenance) délivré par l'OFAC. Cette définition imposerait par ailleurs deux conditions supplémentaires à l'ancienne version de l'ordonnance pour la reconnaissance d'une entreprise suisse d'aviation.

5.1.2 L'autorité inférieure argue, quant à elle, que la notion d'entreprise suisse d'aviation est clairement définie dans le commentaire relatif à la révision de l'OAFA. Elle relève dès lors que les sociétés de transport aérien opérant sans AOC ou avec un AOC étranger ne sont pas des entreprises suisses d'aviation et qu'à ce titre, aucune aide financière pour la formation d'un pilote travaillant pour l'une d'entre-elles ne peut être versée (art. 6 al. 1 let. b
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OAFA), comme c'est le cas du recourant. L'autorité inférieure explique ensuite que la version originelle de l'ordonnance contenait déjà l'exigence d'AOC délivré par l'OFAC pour la reconnaissance d'une entreprise suisse d'aviation. Partant, la notion litigeuse n'aurait pas été modifiée à la révision de l'OAFA et serait pleinement valable. L'autorité inférieure conclut que les conditions de l'art. 6 al. 1
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OAFA ne sont pas remplies en l'état.

5.2 Le Tribunal relève d'abord que le recourant ne conteste pas la condition posée par l'art. 6 al. 1 let. b
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OAFA, à savoir que l'aide financière est versée à la fin de la formation uniquement si le candidat est au bénéfice d'un contrat d'engagement conclu avec une entreprise suisse d'aviation. Ce dernier remet uniquement en question la définition retenue par l'autorité inférieure d'une telle entreprise pour déterminer si son contrat avec la société B._______ lui permet de prétendre au versement de l'aide financière visée par l'art. 6 al. 1 let. b
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OAFA.

5.2.1 Selon l'art. 6 al. 1
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VFAL Art. 6 Auszahlungsmodalitäten - 1 Die Finanzhilfe wird ausbezahlt:
OAFA, l'aide financière est versée, pendant la formation lorsque la promesse d'emploi visée à l'art. 3 al. 3 a été donnée (let. a) ; dans les autres cas, à la fin de la formation et une fois qu'un contrat d'engagement est conclu avec une entreprise suisse d'aviation qui prévoit un emploi selon les modalités visées à l'art. 3 al. 3
SR 748.03 Verordnung vom 31. Oktober 2018 über die Finanzhilfen für Ausbildungen im Bereich der Luftfahrt (VFAL)
VFAL Art. 3 Prioritätenordnung - 1 Bewerben sich mehr Kandidatinnen oder Kandidaten für die Ausbildung zur Berufspilotin oder zum Berufspiloten (Art. 1 Abs. 1 Bst. a und b), als Bedarf besteht oder als finanzielle Mittel für diesen Bereich vorgesehen sind, so berücksichtigt das BAZL in folgender Reihenfolge die Kandidatinnen und Kandidaten, die:
(let. b). Les modalités d'exécution de l'OAFA sont précisées dans le commentaire de la révision totale de l'ordonnance sur les aides financières à la formation aéronautique. Selon les instructions du Guide pour l'élaboration de la législation fédérale (Département fédéral de justice et police [DFJP], Guide de
législation, Guide pour l'élaboration de la législation fédérale, Office fédéral de la justice [édit.], 2019, 4e éd., nos 395 ss, disponible sur le site internet de l'Office fédéral de la justice, sous les onglets Etat & Citoyen, légistique, instruments de légistique [consulté le 27 mai 2024]), un rapport explicatif accompagne et commente les projets d'ordonnance. En outre, le commentaire, qui est un document officiel, sert également ultérieurement d'instrument d'interprétation des ordonnances et est souvent publié sur le site Web de l'office concerné, ce qui est le cas en l'espèce. Le projet d'ordonnance OAFA et le commentaire y afférant ont été examinés dans le cadre du processus législatif interne de la Confédération et adoptés par le Conseil fédéral. Le Tribunal considère dès lors que - contrairement à la thèse du recourant - la condition d'entreprise suisse d'aviation telle que définie dans le commentaire a été valablement conçue. Le commentaire a précisément été élaboré en guise d'explications des dispositions de l'OAFA qui se limitent aux principes généraux.

5.2.2 Ensuite, le recourant se méprend lorsqu'il indique que l'autorité inférieure a fixé elle-même deux nouvelles conditions pour qu'une entreprise soit reconnue comme entreprise suisse d'aviation depuis la révision du texte de loi en 2018 et en vigueur depuis le 1er janvier 2019.

Il ressort du guide aOAFA, que « l'expression « entreprise suisse de l'aviation » désigne une entreprise de transport aérien, une école d'aviation ou un organisme de maintenance titulaire d'un certificat en cours de validité délivré par l'OFAC (AOC, ATO, agrément d'organisme de maintenance) » (cf. guide aOAFA ch. 2 p. 5/14). Le texte du commentaire de la révision totale de l'ordonnance sur les aides financières à la formation aéronautique détaille, quant à lui, les articles de l'OAFA révisée qui demandent certaines précisions. Le commentaire définit en particulier le terme entreprise suisse d'aviation comme suit : « les entreprises de transport aérien, les écoles d'aviation et les organismes de maintenance qui possèdent un certificat de l'OFAC en cours de validité (AOC, ATO, organisme de maintenance) » (cf. commentaire p. 3/7).

À la lecture de ces deux définitions, le Tribunal retient que la notion en question - entreprise suisse de l'aviation dans sa première version - n'a pas été modifiée lors de la révision du texte de l'ordonnance et se révèle identique à celle comprise dans le guide aOAFA. La notion litigieuse n'a jamais été remise en cause dans le cadre de la révision de l'OAFA. Certes, la définition d'entreprise suisse d'aviation ne ressort pas de l'OAFA directement. Cela n'a toutefois aucune incidence sur la validité de la définition de la notion en question qui ressort du commentaire de l'OAFA. Le terme d'entreprise suisse d'aviation ainsi défini est clair et ne prête pas à l'interprétation. On l'a vu (cf. consid. 5.2.1 supra), l'autorité inférieure s'est basée sur une ordonnance et un commentaire valable pour rendre la décision querellée et pour déterminer si le recourant remplissait les conditions du versement de l'aide au sens de l'art. 6 al. 1 let. b
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VFAL Art. 6 Auszahlungsmodalitäten - 1 Die Finanzhilfe wird ausbezahlt:
OAFA.

5.2.3 Or il sied de retenir in casu que l'employeur du recourant, la société B._______, ne dispose pas de certificat valable (AOC, ATO ou organisme de maintenance) délivrée par l'OFAC. La condition posée par l'art. 6 al. 1 let. b
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VFAL Art. 6 Auszahlungsmodalitäten - 1 Die Finanzhilfe wird ausbezahlt:
OAFA fait dès lors défaut et le recourant ne peut pas prétendre au versement des subventions requises dans le cadre de sa formation de pilote.

5.3 Sur le vu de ce qui précède, le Tribunal retient que l'autorité inférieure a rejeté à bon droit la demande de versement du recourant du 12 août 2022.

Cela scelle le sort du recours, qui sera rejeté.

6.

6.1 Vu l'issue de la cause, les frais de procédure, comprenant l'émolument judiciaire et les débours, fixés à 1'500 francs, seront mis à la charge du recourant (art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA et art. 1 al. 1
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 1 Verfahrenskosten - 1 Die Kosten der Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht (Gericht) setzen sich zusammen aus der Gerichtsgebühr und den Auslagen.
1    Die Kosten der Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht (Gericht) setzen sich zusammen aus der Gerichtsgebühr und den Auslagen.
2    Mit der Gerichtsgebühr sind die Kosten für das Kopieren von Rechtsschriften und der für Dienstleistungen normalerweise anfallende Verwaltungsaufwand wie Personal-, Raum- und Materialkosten sowie Post-, Telefon- und Telefaxspesen abgegolten.
3    Auslagen sind insbesondere die Kosten für Übersetzungen und für die Beweiserhebung. Die Kosten für Übersetzungen werden nicht verrechnet, wenn es sich um Übersetzungen zwischen Amtssprachen handelt.
du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral [FITAF, RS 173.320.2]). Ils sont compensés par l'avance de frais du même montant versée par le recourant le 13 février 2023.

6.2 Compte tenu de l'issue de la procédure, le recourant n'a pas droit à des dépens (art. 64 al. 1 a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
contrario PA et art. 7 al. 1 a
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
contrario FITAF). L'autorité inférieure n'y a elle-même pas droit (cf. art. 7 al. 3
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
FITAF).

7.
Le recours en matière de droit public devant le Tribunal fédéral est irrecevable contre les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit (art. 83 let. k
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Entscheide über die ordentliche Einbürgerung;
c  Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend:
c1  die Einreise,
c2  Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt,
c3  die vorläufige Aufnahme,
c4  die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung,
c5  Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen,
c6  die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer;
d  Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die:
d1  vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen,
d2  von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt;
e  Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal;
f  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn:
fbis  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200964;
f1  sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder
f2  der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201962 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht;
g  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
h  Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen;
i  Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes;
j  Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind;
k  Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht;
l  Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt;
m  Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt;
n  Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
n1  das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung,
n2  die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten,
n3  Freigaben;
o  Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs;
p  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:69
p1  Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren,
p2  Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199770,
p3  Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201072;
q  Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend:
q1  die Aufnahme in die Warteliste,
q2  die Zuteilung von Organen;
r  Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3473 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200574 (VGG) getroffen hat;
s  Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend:
s1  ...
s2  die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters;
t  Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung;
u  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201577);
v  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe;
w  Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt;
x  Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201681 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt;
y  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung;
z  Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201684 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt.
de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral [LTF, RS 173.110]). En l'occurrence, il n'existe pas de droit à percevoir l'aide financière dont il est question (cf. consid. 3.4 supra ; art. 37b al. 1
SR 725.116.2 Bundesgesetz vom 22. März 1985 über die Verwendung der zweckgebundenen Mineralölsteuer und weiterer für den Strassen- und Luftverkehr zweckgebundener Mittel (MinVG)
MinVG Art. 37b Gewährung der Beiträge - 1 Auf die Gewährung von Beiträgen besteht kein Rechtsanspruch.
LUMin). Le présent arrêt ne pouvant faire l'objet d'un recours au Tribunal fédéral, il est ainsi définitif.

(le dispositif est porté en page suivante)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté.

2.
Les frais de procédure de 1'500 francs sont mis à la charge du recourant. Ils sont compensés par l'avance de frais du même montant déjà versée.

3.
Il n'est pas alloué de dépens.

4.
Le présent arrêt est adressé au recourant et à l'autorité inférieure.

Le président du collège : La greffière :

Jérôme Candrian Natacha Bossel

Expédition :

Le présent arrêt est adressé :

- au recourant (Acte judiciaire)

- à l'autorité inférieure (n° de réf. (...) ; Acte judiciaire)