AUTORISATION DE SÉJOUR N° affaire: PE.2022.0077 REGROUPEMENT FAMILIAL INVERSÉ REGROUPEMENT FAMILIAL Autorité:, Date décision: CDAP, 22.02.2023 PÈRE RESPECT DE LA VIE PRIVÉE Juge: ADZ RESPECT DE LA VIE FAMILIALE

Greffier: QAM CDE-3 CEDH-8 Publication (revue juridique): CEDH-8-1 LEI-30-1-b Ref. TF:

Nom des parties contenant: A. /Service de la population (SPOP)

Résumé contenant:

Recours contre le refus du SPOP de délivrer une autorisation de séjour par "regroupement familial inversé", afin de permettre à un ressortissant guinéen de vivre auprès de ses prétendus enfants biologiques de nationalité suisse. La relation du père biologique avec son enfant n'est couverte par la garantie de l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH que si elle jouit d'une intensité et d'une stabilité suffisante pour pouvoir être assimilée à une vie familiale. Le recourant n'a pas apporté la preuve formelle qu'il est le père biologique de ces enfants. À supposer que sa paternité biologique fût établie, le recourant n'a pas démontré qu'il entretiendrait avec eux une relation stable et intense au point que son éloignement de Suisse constituerait une ingérence inadmissible dans son droit au respect de sa vie privée.
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TRIBUNAL CANTONAL COUR DE DROIT ADMINISTRATIF ET PUBLIC Arrêt du 22 février 2023
Composition M. Alex Dépraz, président; M. Guillaume Vianin, juge, Mme Annick Borda, juge; M. Quentin Ambrosini, greffier.
Recourant A. à ******** représenté par le Service d'Aide Juridique aux Exilé·e·s (SAJE), à Lausanne, Autorité intimée Service de la population (SPOP), à Lausanne.
Objet Refus de délivrer
Recours A. c/ décision sur opposition du Service de la population (SPOP) du 30 mai 2022 refusant de lui octroyer une autorisation de séjour et prononçant son renvoi de Suisse Vu les faits suivants:

A. Ressortissant guinéen né le 15 août 1985 au Sénégal, A. est entré illégalement en Suisse le 9 août 2009, où il a déposé trois demandes d'asile, respectivement les 9 août 2009, 5 décembre 2010 et 22 juin 2015, toutes rejetées. Par décision du 22 octobre 2015, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a notamment refusé la demande d'asile déposée par l'intéressé le 22 juin 2015. Cette décision est entrée en force le 26 novembre 2015, un délai au 17 décembre 2015 lui étant imparti pour quitter la Suisse. A. a disparu puis a demandé l'aide d'urgence à partir du 23 août 2016. Il a notamment déclaré être revenu en Suisse pour y faire reconnaître sa paternité sur un enfant.

B. Le 24 août 2017, le SEM a informé la Division Asile du Service de la population (SPOP) que l'intéressé prétendait être le père de deux enfants d'une mère suisse, ce qui, en substance, compliquait son renvoi. La représentation diplomatique de Guinée en Suisse n'a par la suite pas établi de laissez-passer permettant le renvoi d'A. vers son pays d'origine. Ce dernier a continué à séjourner en Suisse sans titre de séjour et a bénéficié des prestations de l'aide d'urgence. Le 19 mars 2020, il a informé l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) qu'il résiderait au domicile de B. , notamment en raison de la pandémie de Covid-19.

C. Le 5 juillet 2021, A. a déposé auprès du SPOP une demande d'autorisation de séjour au titre du "regroupement familial inversé" fondée sur les art. 42
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 42 Familiari di cittadini svizzeri - 1 I coniugi stranieri e i figli stranieri, non coniugati e minori di 18 anni, di cittadini svizzeri hanno diritto al rilascio e alla proroga del permesso di dimora se coabitano con loro.
a  il coniuge e i parenti in linea discendente, se minori di 21 anni o a carico;
b  i parenti e gli affini in linea ascendente, se a carico.
de la loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI; RS 142.20) et 8 de la Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH; RS 0.101). À l'appui de cette demande, l'intéressé a en substance exposé qu'il avait entretenu depuis 2010 une relation avec B. , dont seraient issus deux enfants: C. , né le 26 février 2015, et D. , née le 2 février 2017. Il a également invoqué sa bonne intégration dans la région nyonnaise, exposant avoir effectué des stages gratuits dans le domaine de l'agriculture et avoir acquis des connaissances de français de niveau A2. Il a en outre produit plusieurs pièces, parmi lesquelles:

- une demande d'autorisation de séjour avec activité lucrative pour un emploi d'ouvrier agricole dans une exploitation agricole de la région;

- une attestation de stage émanant d'exploitants agricoles, datée du 3 juillet 2021, qui témoigne des relations qu'A. entretient avec C. et D. , qui viennent régulièrement le chercher à son travail;

- une deuxième attestation par laquelle les exploitants précités déclarent vouloir engager A. comme ouvrier agricole à plein temps dès le 1er août 2021;

- une troisième attestation, émanant toujours de ces mêmes exploitants, relative aux différents stages effectués par l'intéressé en 2018, 2019, 2020 et 2021 au sein de leur entreprise agricole;

- un extrait du casier judiciaire vierge ainsi qu'un extrait du registre des poursuites du district de Nyon, dont il ressort qu'A. n'a fait l'objet ni de poursuites, ni d'actes de défaut de biens;

- un faire-part de décès du père de l'époux de B. , un acte de naissance de l'intéressé ainsi que divers documents (pièces d'identité et certificats de vaccination) des enfants C. et D. ;

- une attestation de la pasteure auprès des migrants de l'Eglise évangélique réformée vaudoise du 15 décembre 2020 destinée à un pédiatre de Nyon, dont il résulte en substance qu'A. est le père biologique de deux des trois enfants de B. , et qu'il vit sous le même toit que cette dernière et son mari, ce qui conduit à une situation familiale "potentiellement délétère, voire parfois explosive", notamment en raison du statut précaire d'A. en Suisse.

Il ressort également des documents produits en annexe à sa demande que, le 11 octobre 2016, A. a adressé au Tribunal d'arrondissement de la Côte une "action en reconnaissance de paternité", invoquant en substance qu'il fréquentait, depuis 2010, une ressortissante suisse, B. , et qu'un enfant était né le 26 février 2015 de cette relation. Il exposait que, B. étant mariée, le père présumé de l'enfant était l'époux de cette dernière, et qu'il voulait reconnaître son enfant afin d'exercer ses droits de père, ce que lui refusait B. . Le 26 octobre 2016, la Présidente du Tribunal d'arrondissement de la Côte a déclaré la requête d'A. irrecevable, dès lors que la présomption de paternité ne pouvait être attaquée que par le mari et l'enfant pour autant que la vie commune des époux prenne fin pendant sa majorité (art. 256 al. 1
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 256 - 1 La presunzione di paternità può essere contestata giudizialmente:
1    La presunzione di paternità può essere contestata giudizialmente:
1  dal marito;
2  dal figlio, se la comunione domestica dei coniugi è cessata durante la sua minore età.
2    L'azione del marito è diretta contro il figlio e la madre, quella del figlio contro il marito e la madre.
3    L'azione è improponibile per il marito che ha consentito al concepimento da parte di un terzo. Riguardo il diritto di contestazione del figlio è fatta salva la legge del 18 dicembre 1998261 sulla medicina della procreazione.262
du Code civil suisse du 10 décembre 1907 [CC; RS 210]).

Le 20 octobre 2021, le SPOP a sollicité de la part d'A. des renseignements au sujet d'une éventuelle reconnaissance de paternité, de la promesse d'embauche dont il se prévalait ainsi que des stratégies mises en place pour gagner son indépendance financière.

Le 19 novembre 2021, A. a indiqué par l'intermédiaire de son mandataire qu'une reconnaissance de paternité était inenvisageable, dans la mesure où le père présumé n'entendait pas lui-même intenter une action en désaveu. Il a toutefois souligné que le lien biologique entre lui et ses deux enfants n'était contesté par personne, tant en raison de leur ressemblance que du lien très fort qu'ils partageaient. S'agissant de la promesse d'embauche, A. s'est référé aux documents produits, singulièrement aux attestations d'exploitants agricoles de la région.

Par courrier du 3 février 2022, le SPOP a fait part à A. de son intention de refuser la délivrance d'une autorisation de séjour en sa faveur; en substance, le SPOP a estimé que l'intéressé ne pouvait se prévaloir du droit au respect de sa vie familiale dès lors qu'aucun lien de filiation n'avait été établi entre lui et ses prétendus enfants biologiques.

Le 2 mars, A. s'est déterminé sur le courrier précité, qu'il a contesté.

Par décision du 12 avril 2022, le SPOP a refusé l'octroi d'une autorisation de séjour en faveur d'A. et lui a imparti un délai de trente jours pour quitter la Suisse.

D. Le 18 mai 2022, A. a formé par l'intermédiaire de son mandataire une opposition à l'encontre de la décision du 12 avril 2022, avançant, en substance, que le droit suisse ne lui permettait pas d'avoir une procédure en justice équitable pour établir sa paternité. Il a exposé, en particulier, que C. et D. étaient ses enfants biologiques et qu'il entretenait avec eux des relations quotidiennes et effectives, qui bénéficiaient de la protection du droit au respect de sa vie familiale, quand bien même il ne pouvait pas établir juridiquement sa paternité. Il a soutenu que sa paternité biologique était évidente: C. et D. sont tous deux métis, alors que B. et son époux sont blancs; de plus, ils l'appelleraient "Baba", ce qui signifie "papa" dans sa langue maternelle. A. a également souligné que sa paternité biologique n'était, dans les faits, pas remise en question par les époux ********, C. et D. étant du reste conscients de leur filiation; ils n'ont ainsi pas été mentionnés dans le faire-part de décès du père de l'époux de B. . Les époux ******** refuseraient leur concours pour modifier cette situation, B. ne voulant pas l'aider à rester en Suisse, et son époux s'accommodant de ce qui précède. L'intéressé a également allégué qu'il dormait souvent sur le canapé des époux ********, afin d'être au plus près de ses enfants supposés. Il s'occuperait de ces derniers au quotidien, en les amenant à l'école et en entretenant des contacts réguliers avec leurs institutrices. Une séparation d'A. d'avec ses enfants biologiques serait de nature à troubler leur développement, les rapports qu'ils entretiennent avec leur père juridique étant artificiels.

Statuant le 30 mai 2022, le SPOP a rejeté l'opposition et confirmé sa décision du 12 avril 2022.

E. Le 22 juin 2022, A. a saisi la Cour de droit administratif et public (CDAP) du Tribunal cantonal d'un recours à l'encontre de la décision du 30 mai 2022, concluant à sa réforme en ce sens qu'une autorisation de séjour lui est délivrée. Il a repris en substance les arguments déjà invoqués dans le cadre de son opposition, invoquant également une violation de l'art. 3
IR 0.107 Convenzione del 20 novembre 1989 sui diritti del fanciullo
CDF Art. 3 - 1. In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
1    In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
2    Gli Stati parti si impegnano ad assicurare al fanciullo la protezione e le cure necessarie al suo benessere, in considerazione dei diritti e dei doveri dei suoi genitori, dei suoi tutori o di altre persone che hanno la sua responsabilità legale, ed a tal fine essi adottano tutti i provvedimenti legislativi ed amministrativi appropriati.
3    Gli Stati parti vigilano affinché il funzionamento delle istituzioni, servizi ed istituti che hanno la responsabilità dei fanciulli e che provvedono alla loro protezione sia conforme alle norme stabilite dalle autorità competenti in particolare nell'ambito della sicurezza e della salute e per quanto riguarda il numero e la competenza del loro personale nonché l'esistenza di un adeguato controllo.
de la Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant [CDE; RS 0.107]. Il a produit une attestation d'établissement dans la Commune de Nyon le 17 novembre 2021 ainsi qu'un lot de photographies.

Le 28 juin 2022, le SPOP s'est déterminé sur le recours en maintenant sa décision.

Considérant en droit:

1. Déposé en temps utile (cf. art. 95
IR 0.107 Convenzione del 20 novembre 1989 sui diritti del fanciullo
CDF Art. 3 - 1. In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
1    In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
2    Gli Stati parti si impegnano ad assicurare al fanciullo la protezione e le cure necessarie al suo benessere, in considerazione dei diritti e dei doveri dei suoi genitori, dei suoi tutori o di altre persone che hanno la sua responsabilità legale, ed a tal fine essi adottano tutti i provvedimenti legislativi ed amministrativi appropriati.
3    Gli Stati parti vigilano affinché il funzionamento delle istituzioni, servizi ed istituti che hanno la responsabilità dei fanciulli e che provvedono alla loro protezione sia conforme alle norme stabilite dalle autorità competenti in particolare nell'ambito della sicurezza e della salute e per quanto riguarda il numero e la competenza del loro personale nonché l'esistenza di un adeguato controllo.
de la loi vaudoise du 28 octobre 2008 sur la procédure administrative [LPA-VD; BLV 173.36]) contre une décision sur opposition du SPOP qui n'est pas susceptible de recours devant une autre autorité, le recours satisfait en outre aux autres conditions formelles de recevabilité (cf. art. 79
IR 0.107 Convenzione del 20 novembre 1989 sui diritti del fanciullo
CDF Art. 3 - 1. In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
1    In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
2    Gli Stati parti si impegnano ad assicurare al fanciullo la protezione e le cure necessarie al suo benessere, in considerazione dei diritti e dei doveri dei suoi genitori, dei suoi tutori o di altre persone che hanno la sua responsabilità legale, ed a tal fine essi adottano tutti i provvedimenti legislativi ed amministrativi appropriati.
3    Gli Stati parti vigilano affinché il funzionamento delle istituzioni, servizi ed istituti che hanno la responsabilità dei fanciulli e che provvedono alla loro protezione sia conforme alle norme stabilite dalle autorità competenti in particolare nell'ambito della sicurezza e della salute e per quanto riguarda il numero e la competenza del loro personale nonché l'esistenza di un adeguato controllo.
LPA-VD, applicable par renvoi de l'art. 99
IR 0.107 Convenzione del 20 novembre 1989 sui diritti del fanciullo
CDF Art. 3 - 1. In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
1    In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
2    Gli Stati parti si impegnano ad assicurare al fanciullo la protezione e le cure necessarie al suo benessere, in considerazione dei diritti e dei doveri dei suoi genitori, dei suoi tutori o di altre persone che hanno la sua responsabilità legale, ed a tal fine essi adottano tutti i provvedimenti legislativi ed amministrativi appropriati.
3    Gli Stati parti vigilano affinché il funzionamento delle istituzioni, servizi ed istituti che hanno la responsabilità dei fanciulli e che provvedono alla loro protezione sia conforme alle norme stabilite dalle autorità competenti in particolare nell'ambito della sicurezza e della salute e per quanto riguarda il numero e la competenza del loro personale nonché l'esistenza di un adeguato controllo.
LPA-VD). Il y a donc lieu d'entrer en matière sur le fond.

2. La décision attaquée confirme celle refusant l'autorisation de séjour sollicitée par le recourant et prononçant son renvoi de Suisse.

a) Selon l'autorité intimée, le recourant ne saurait se prévaloir de la durée de son séjour en Suisse, la continuité de celui-ci, en grande partie illégal du reste, n'étant pas démontrée. Il ne pourrait pas se prévaloir de l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH dès lors qu'il n'aurait pas établi sa paternité sur les enfants C. et D. . Le lien qu'il entretiendrait avec ces enfants ne serait pas suffisant pour constituer un cas de rigueur et il n'aurait pas fait montre d'une intégration particulière dans la vie associative et économique. Enfin, il aurait conservé des attaches et des liens culturels, sociaux et familiaux dans son pays d'origine.

b) Le recourant invoque une violation des art. 6
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
1    Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
2    Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata.
3    Ogni accusato ha segnatamente diritto a:
a  essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico;
b  disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa;
c  difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia;
d  interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico;
e  farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza.
et 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH ainsi que de l'art. 3
IR 0.107 Convenzione del 20 novembre 1989 sui diritti del fanciullo
CDF Art. 3 - 1. In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
1    In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
2    Gli Stati parti si impegnano ad assicurare al fanciullo la protezione e le cure necessarie al suo benessere, in considerazione dei diritti e dei doveri dei suoi genitori, dei suoi tutori o di altre persone che hanno la sua responsabilità legale, ed a tal fine essi adottano tutti i provvedimenti legislativi ed amministrativi appropriati.
3    Gli Stati parti vigilano affinché il funzionamento delle istituzioni, servizi ed istituti che hanno la responsabilità dei fanciulli e che provvedono alla loro protezione sia conforme alle norme stabilite dalle autorità competenti in particolare nell'ambito della sicurezza e della salute e per quanto riguarda il numero e la competenza del loro personale nonché l'esistenza di un adeguato controllo.
de la Convention du 20 novembre 1989 relative aux droits de l'enfant [CDE; RS 0.107], se prévalant de la protection de la vie familiale avec ses enfants prétendument biologiques de nationalité suisse. Il conclut à la réforme de la décision attaquée en ce sens qu'une autorisation de séjour lui est délivrée en application de l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH.

Il convient toutefois de rappeler que l'octroi d'une autorisation de séjour au recourant fondée sur l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH serait soumis à l'approbation du SEM, ce en vertu de l'art. 3 let. f de l'ordonnance du 13 août 2015 du DFJP [Département fédéral de justice et police] relative aux autorisations soumises à la procédure d'approbation et aux décisions préalables dans le domaine du droit des étrangers; RS 142.201.1; art. 99 al. 2
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 99 Procedura d'approvazione - 1 Il Consiglio federale determina i casi in cui i permessi di soggiorno di breve durata, di dimora e di domicilio nonché le decisioni preliminari delle autorità cantonali preposte al mercato del lavoro sono soggetti all'approvazione della SEM.
de la loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI; RS 142.20). Tel serait également le cas d'une autorisation de séjour pour cas individuel d'extrême gravité (art. 30 al. 1 let. b ; art. 3 al. 5 let. de l'ordonnance précitée). La CDAP ne pourrait, cas échéant, qu'annuler la décision attaquée et renvoyer la cause au SPOP afin qu'il soumette l'octroi de l'autorisation de séjour au SEM pour approbation, cette dernière autorité disposant d'un plein pouvoir d'examen en fait et en droit (TF 2C 800/2019 du 7 février 2020 consid. 3.4.2), si bien que la conclusion du recourant tendant directement à l'octroi d'une autorisation de séjour fondée sur l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH est irrecevable.

3. a) Il convient de rappeler, à titre liminaire, que les ressortissants étrangers ne bénéficient en principe d'aucun droit à l'obtention d'une autorisation de séjour et de travail, sauf s'ils peuvent le déduire d'une norme particulière du droit fédéral ou d'un traité international (ATF 135 II 1 consid. 1.1; 131 II 339 consid. 1; 130 II 281 consid. 2.1, 493 consid. 3.1).

Il n'est pas contesté en l'espèce que le recourant, ressortissant guinéen, ne peut invoquer aucun traité en sa faveur. Il n'est ainsi pas fondé à se prévaloir de la libre circulation et des textes qui la mettent en oeuvre, parmi lesquels l'Accord entre la Confédération suisse, d'une part, et la Communauté européenne et ses Etats membres, d'autre part, sur la libre circulation des personnes, conclu le 21 juin 1999 (ALCP; RS 0.142.112.681). Le recours s'examine donc uniquement au regard du droit conventionnel, soit l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH, et du droit interne, soit la LEI et ses ordonnances d'application.

b) Il est également incontesté que le recourant ne peut pas se prévaloir de l'art. 42
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 42 Familiari di cittadini svizzeri - 1 I coniugi stranieri e i figli stranieri, non coniugati e minori di 18 anni, di cittadini svizzeri hanno diritto al rilascio e alla proroga del permesso di dimora se coabitano con loro.
a  il coniuge e i parenti in linea discendente, se minori di 21 anni o a carico;
b  i parenti e gli affini in linea ascendente, se a carico.
LEI, cette disposition ne conférant pas de droit au regroupement familial à l'ascendant d'un ressortissant suisse (ATF 135 I 143 consid. 1.3.1 et l'arrêt cité).

c) Il convient dès lors d'examiner si, comme il le soutient, le recourant a droit à l'octroi d'une autorisation de séjour fondée sur l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH en raison de la relation qu'il entretient avec C. et D. .

aa) Selon la jurisprudence, un étranger peut, selon les circonstances, se prévaloir des art. 8
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CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
par. 1 CEDH et 13 Cst., qui garantissent le droit au respect de la vie privée et familiale, pour s'opposer à l'éventuelle séparation de sa famille pour autant qu'il entretienne une relation étroite et effective avec une personne de sa famille ayant le droit de résider durablement en Suisse (ATF 139 I 330 consid. 2.1 et les références citées). Les relations visées par l'art. 8
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CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH sont avant tout celles qui concernent la famille dite "nucléaire", soit celles qui existent entre époux ainsi qu'entre parents et enfants mineurs vivant en ménage commun (ATF 135 I 143 consid. 1.3.2). Seules les relations effectivement vécues doivent ainsi être protégées (ATF 137 I 284 consid. 1.3; cf. ég. art. 3
IR 0.107 Convenzione del 20 novembre 1989 sui diritti del fanciullo
CDF Art. 3 - 1. In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
1    In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
2    Gli Stati parti si impegnano ad assicurare al fanciullo la protezione e le cure necessarie al suo benessere, in considerazione dei diritti e dei doveri dei suoi genitori, dei suoi tutori o di altre persone che hanno la sua responsabilità legale, ed a tal fine essi adottano tutti i provvedimenti legislativi ed amministrativi appropriati.
3    Gli Stati parti vigilano affinché il funzionamento delle istituzioni, servizi ed istituti che hanno la responsabilità dei fanciulli e che provvedono alla loro protezione sia conforme alle norme stabilite dalle autorità competenti in particolare nell'ambito della sicurezza e della salute e per quanto riguarda il numero e la competenza del loro personale nonché l'esistenza di un adeguato controllo.
CDE, qui prévoit que l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale, mais qui est de nature programmatique et qui, selon la jurisprudence constante du Tribunal fédéral [cf. p.ex. ATF 135 I 153 consid. 2.2.2] ne confère aucun droit subjectif à l'octroi d'une autorisation fondée sur le droit des étrangers).

Lors de l'examen du droit à une autorisation tirée de la législation sur les étrangers, il convient généralement de se baser sur la situation découlant des règles du droit civil, tant que celle-ci n'a pas été modifiée par l'utilisation des voies de droit instituées par lesdites règles (p.ex. action en désaveu, respectivement en reconnaissance de paternité) [TF 2C 841/2009 du 19 mai 2011 consid. 3.4; 2C 54/2011 du 16 juin 2011 consid. 3.2; TAF F-1919/2019 du 12 juillet 2021 consid. 6.2]. Cela signifie que la paternité biologique, en tant que telle, ne justifie pas encore l'octroi d'une autorisation fondée sur le droit des étrangers (TF 2C 76/2017 du 1er mai 2017 consid. 4.2.1).

Selon la Cour européenne des droits de l'homme (CourEDH), la notion de famille prévue à l'art. 8
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CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH doit être élargie en présence d'une vie de famille effectivement vécue, pour autant que la relation soit suffisamment proche, authentique et effective. Les indices d'une telle relation sont notamment la cohabitation, un ménage commun, une dépendance financière, des attaches familiales spéciales et étroites, des contacts réguliers ou la prise de responsabilité vis-à-vis d'une autre personne (ATF 135 I 143 consid. 3.1; TAF F-2861/2015 du 9 octobre 2017 consid. 7.4.2; Meyer-Ladewig/Nettesheim/von Raumer, EMRK-Handkommentar, 4ème éd., 2017, p. 341 no 56). Si les liens familiaux n'existent pas, la vie privée peut également être protégée lorsque la personne concernée peut se prévaloir de relations personnelles, sociales et économiques durant son long séjour en Suisse (Ladewig/Nettesheim/von Raumer, op. cit., p. 349 no 79). Il s'ensuit que les relations familiales qui ne sont pas juridiquement fondées entrent également dans le champ de protection de l'art. 8
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CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH, à condition qu'il existe une relation suffisamment étroite et effectivement vécue: en la matière, la qualité de la vie familiale et non sa justification juridique est déterminante (ATF 135 I 143 consid. 3.1; TF 2C 880/2017 du 3 mai 2018 consid. 3.1; TAF D-3327/2020 du 17 août 2020). Selon la jurisprudence de la CourEDH, les relations familiales authentiquement vécues par le père biologique qui ne peut pas reconnaître son enfant pour des motifs juridiques sont également protégées par l'art. 8
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CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH (cf. arrêt CourEDH Kroon c. Pays-Bas, du 27 octobre 1994, no 18535/91 par. 30). Une telle protection conventionnelle suppose toutefois une relation stable et continue avec l'enfant. En définitive, la relation du père avec son enfant biologique n'est couverte par la garantie de l'art. 8
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CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH que si elle jouit d'une intensité et d'une stabilité suffisante pour pouvoir être assimilée à une vie familiale.

bb) En l'occurrence, c'est d'abord en vain que le recourant invoque une violation de l'art. 3
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CDF Art. 3 - 1. In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
1    In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
2    Gli Stati parti si impegnano ad assicurare al fanciullo la protezione e le cure necessarie al suo benessere, in considerazione dei diritti e dei doveri dei suoi genitori, dei suoi tutori o di altre persone che hanno la sua responsabilità legale, ed a tal fine essi adottano tutti i provvedimenti legislativi ed amministrativi appropriati.
3    Gli Stati parti vigilano affinché il funzionamento delle istituzioni, servizi ed istituti che hanno la responsabilità dei fanciulli e che provvedono alla loro protezione sia conforme alle norme stabilite dalle autorità competenti in particolare nell'ambito della sicurezza e della salute e per quanto riguarda il numero e la competenza del loro personale nonché l'esistenza di un adeguato controllo.
CDE, cette disposition ne conférant pas, selon la jurisprudence rappelée plus haut, de droit à une autorisation de séjour. Quant à l'art. 6
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CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
1    Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
2    Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata.
3    Ogni accusato ha segnatamente diritto a:
a  essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico;
b  disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa;
c  difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia;
d  interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico;
e  farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza.
CEDH, le recourant paraît uniquement invoquer sa violation en lien avec le fait que la législation civile ne lui permettrait pas de faire reconnaître son lien de paternité avec ses enfants; cette violation n'est, comme on le verra, pas directement en lien avec le refus de l'autorisation de séjour.

S'agissant de l'art. 8
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CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH, il faut d'abord s'interroger sur les liens entre le recourant et les enfants C. et D. . Comme le relève à juste titre l'autorité intimée, le recourant n'apporte pas la preuve formelle qu'il est le père biologique de ces deux enfants. À cet égard, le recourant soutient qu'il n'a pas de moyens de l'établir, une action judiciaire étant vouée à l'échec en droit suisse, situation qu'il paraît considérer comme contraire à l'art. 6
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
1    Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
2    Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata.
3    Ogni accusato ha segnatamente diritto a:
a  essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico;
b  disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa;
c  difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia;
d  interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico;
e  farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza.
CEDH. Certes, une action en reconnaissance de paternité paraît en l'état exclue puisque le père présumé ne souhaite pas intenter une action en désaveu et que les enfants ne peuvent agir dès lors que la vie commune des époux n'a pas pris fin (art. 256 al. 1
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 256 - 1 La presunzione di paternità può essere contestata giudizialmente:
1    La presunzione di paternità può essere contestata giudizialmente:
1  dal marito;
2  dal figlio, se la comunione domestica dei coniugi è cessata durante la sua minore età.
2    L'azione del marito è diretta contro il figlio e la madre, quella del figlio contro il marito e la madre.
3    L'azione è improponibile per il marito che ha consentito al concepimento da parte di un terzo. Riguardo il diritto di contestazione del figlio è fatta salva la legge del 18 dicembre 1998261 sulla medicina della procreazione.262
CC). En l'absence de consentement des intéressés, une analyse génétique sur une base volontaire n'est en outre pas possible (art. 5
SR 810.12 Legge federale del 15 giugno 2018 concernente gli esami genetici sull'essere umano (LEGU)
LEGU Art. 5 Consenso - 1 Gli esami genetici e prenatali possono essere eseguiti soltanto se la persona interessata vi ha acconsentito espressamente e liberamente, dopo essere stata sufficientemente informata.
1    Gli esami genetici e prenatali possono essere eseguiti soltanto se la persona interessata vi ha acconsentito espressamente e liberamente, dopo essere stata sufficientemente informata.
2    La persona interessata può revocare il consenso in qualsiasi momento.
3    Se la persona interessata è incapace di discernimento, è necessario il consenso della persona autorizzata a rappresentarla.
4    Le persone incapaci di discernimento devono essere coinvolte, nella misura del possibile, nelle procedure di informazione, consulenza e consenso.
de la loi fédérale du 15 juin 2018 sur l'analyse génétique humaine [LAGH; RS 810.12). Toutefois, comme le recourant le relève lui-même, cette solution ne paraît pas satisfaisante à terme pour les deux enfants, si bien que l'on peut à tout le moins se demander si l'intervention de l'autorité de protection de l'enfant et la désignation d'un curateur ne serait pas justifiée pour que ceux- ci puissent connaître leur filiation biologique, ce qui est possible en dehors de toute action en paternité et ne paraît à première vue pas exclu non plus pour des enfants mineurs (ATF 134 III 241; Philippe Meier/Martin Stettler, Droit de la filiation, 6ème édition, 2019, n. 457 ss, spéc. n. 471 ss s'agissant du droit de l'enfant adultérin à connaître ses origines). Il n'appartient toutefois pas à l'autorité compétente en matière de droit des étrangers d'ordonner une telle mesure. En l'absence d'autres éléments au dossier, l'autorité intimée était dès lors fondée à retenir que la paternité du recourant sur les enfants C. et D. n'était pas établie.

En outre, à supposer que sa paternité biologique soit établie, il incombait également au recourant de démontrer que la stabilité et l'intensité des liens avec C. et D. sont tels qu'un éloignement de Suisse constituerait une ingérence inadmissible dans son droit à la vie privée. Or, même s'il n'y a pas forcément lieu de mettre en doute ses déclarations, le recourant n'amène que peu d'éléments matériels permettant de confirmer l'intensité de ces liens. Ainsi, si le recourant a son adresse officielle au domicile des époux et des enfants ********, il déclare également n'y résider qu'épisodiquement si bien qu'on peut se demander s'il forme avec ses enfants une véritable cellule familiale. Sa situation économique est au demeurant précaire. Malgré la promesse d'embauche figurant au dossier, on ne voit pas comment A. , qui séjourne en Suisse de manière illégale et qui bénéficie, depuis 2015, des prestations de l'aide d'urgence, pourrait subvenir aux besoins de C. et d'D. . Les quelques photographies qu'il a produites ne disent rien des rapports quotidiens qu'il entretiendrait avec ses enfants supposés. Elles n'attestent pas d'attaches familiales spéciales et étroites, ni même de contacts réguliers qu'il aurait avec ces derniers. En définitive, le recourant n'a pas démontré qu'il entretiendrait avec ses prétendus enfants biologiques une relation stable et continue, assimilable à une vie familiale.

Au vu de ce qui précède, c'est à juste titre que l'autorité intimée a refusé de délivrer à A. une autorisation de séjour fondée sur l'art. 8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
CEDH.

d) Sous l'angle de l'art. 30 al. 1 let. b
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 30 - 1 È possibile derogare alle condizioni d'ammissione (art. 18-29) al fine di:
a  disciplinare l'attività lucrativa degli stranieri ammessi in Svizzera nel quadro del ricongiungimento familiare, purché non sussista un diritto ad esercitare un'attività lucrativa (art. 46);
b  tenere conto dei casi personali particolarmente gravi o di importanti interessi pubblici;
c  disciplinare il soggiorno dei minori affiliati;
d  proteggere le persone particolarmente esposte al pericolo di sfruttamento nel contesto della loro attività lucrativa;
e  disciplinare il soggiorno delle vittime e dei testimoni della tratta di esseri umani, nonché delle persone che collaborano con le autorità di perseguimento penale nell'ambito di un programma di protezione dei testimoni svizzero, estero o di un tribunale penale internazionale;
f  consentire soggiorni nel quadro di programmi di aiuto e di sviluppo in materia di cooperazione economica e tecnica;
g  agevolare gli scambi internazionali nel settore economico, scientifico e culturale, nonché la formazione professionale e la formazione professionale continua;
h  semplificare il trasferimento, per motivi aziendali, di quadri superiori e specialisti indispensabili in imprese che operano su scala internazionale;
i  ...
j  consentire soggiorni di formazione continua in Svizzera a impiegati alla pari collocati da un'organizzazione riconosciuta;
k  agevolare la riammissione degli stranieri ex titolari di un permesso di dimora o di domicilio;
l  disciplinare l'attività lucrativa e la partecipazione a programmi occupazionali da parte di richiedenti l'asilo (art. 43 della L del 26 giu. 199845 sull'asilo, LAsi), stranieri ammessi provvisoriamente (art. 85) e persone bisognose di protezione (art. 75 LAsi).
LEI, le recourant ne constitue manifestement pas un "cas de rigueur": il ne remplit en effet aucun des critères permettant de déroger aux conditions d'admission (art. 18
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 18 Esercizio di un'attività lucrativa dipendente - Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per esercitare un'attività lucrativa dipendente se:
a  l'ammissione è nell'interesse dell'economia svizzera;
b  un datore di lavoro ne ha fatto domanda; e
c  sono adempite le condizioni di cui agli articoli 20-25.
à 29
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 29 Cure mediche - Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per ricevere cure mediche. Il finanziamento e la partenza dalla Svizzera devono essere garantiti.
LEI). En effet, il séjourne en Suisse de manière illégale depuis plus de dix ans malgré les décisions de renvoi prononcées à son encontre, si bien que c'est à juste titre que l'autorité intimée indique qu'il n'y a pas lieu de tenir compte de la durée de son séjour. De plus, durant ce séjour, le recourant n'a pas fait preuve d'une intégration particulière, sa maîtrise du français (A2 selon ses allégations), notamment, n'étant pas exceptionnelle au regard des nombreuses années passées en Suisse. Même s'il n'est pas autorisé à exercer une activité lucrative, on doit également retenir qu'il n'est pas intégré sur le plan économique puisqu'il dépend entièrement de l'aide d'urgence.

La décision attaquée doit donc être confirmée dans la mesure où elle refuse l'autorisation de séjour sollicitée.

4. La décision attaquée prononce également le renvoi de Suisse du recourant et lui impartit un délai au 30 juin 2022 pour quitter la Suisse.

Le recourant ne fait pas valoir, même à titre subsidiaire, que son renvoi dans son pays d'origine ne serait pas possible, licite et raisonnablement exigible. Même s'il réside en Suisse depuis de nombreuses années, le recourant a passé la majeure partie de sa vie dans son pays d'origine et aucun élément ne permet de penser qu'il ne pourrait pas s'y réintégrer.

La décision attaquée doit donc être également confirmée dans la mesure où elle prononce le renvoi de Suisse du recourant. L'autorité intimée est dès lors invitée à lui impartir un nouveau délai de départ.

5. Les considérants qui précèdent conduisent au rejet du recours et à la confirmation de la décision attaquée. Compte tenu de la situation financière du recourant, il n'est pas perçu d'émolument (art. 50
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 29 Cure mediche - Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per ricevere cure mediche. Il finanziamento e la partenza dalla Svizzera devono essere garantiti.
LPA-VD). Il n'est pas alloué de dépens (art. 55 al. 1
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 29 Cure mediche - Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per ricevere cure mediche. Il finanziamento e la partenza dalla Svizzera devono essere garantiti.
LPA-VD). Par ces motifs la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal arrête:

I. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.

II. La décision sur opposition rendue par le Service de la population (SPOP) le 30 mai 2022 est confirmée, cette autorité étant invitée à impartir un nouveau délai de départ à A. .

III. Il n'est pas perçu d'émolument ni alloué de dépens.

Lausanne, le 22 février 2023

Le président: Le greffier: Le présent arrêt est communiqué aux destinataires de l'avis d'envoi ci-joint, ainsi qu'au SEM.

Il peut faire l'objet, dans les trente jours suivant sa notification, d'un recours au Tribunal fédéral (Tribunal fédéral suisse, 1000 Lausanne 14). Le recours en matière de droit public s'exerce aux conditions des articles 82 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi:
a  contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico;
b  contro gli atti normativi cantonali;
c  concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari.
de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF - RS 173.110), le recours constitutionnel subsidiaire à celles des articles 113 ss
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 113 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi in materia costituzionale interposti contro le decisioni cantonali di ultima istanza laddove non sia ammissibile il ricorso ordinario secondo gli articoli 72-89.
LTF. Le mémoire de recours doit être rédigé dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée.
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : PE.2022.0077
Data : 22. febbraio 2023
Pubblicato : 24. febbraio 2023
Sorgente : Tribunale amministrativo e Tribunale costituzionale
Stato : Pubblicato come PE.2022.0077
Ramo giuridico : permesso di soggiorno
Oggetto : permesso di soggiorno


Registro di legislazione
CC: 256
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 256 - 1 La presunzione di paternità può essere contestata giudizialmente:
1    La presunzione di paternità può essere contestata giudizialmente:
1  dal marito;
2  dal figlio, se la comunione domestica dei coniugi è cessata durante la sua minore età.
2    L'azione del marito è diretta contro il figlio e la madre, quella del figlio contro il marito e la madre.
3    L'azione è improponibile per il marito che ha consentito al concepimento da parte di un terzo. Riguardo il diritto di contestazione del figlio è fatta salva la legge del 18 dicembre 1998261 sulla medicina della procreazione.262
CDF: 3
IR 0.107 Convenzione del 20 novembre 1989 sui diritti del fanciullo
CDF Art. 3 - 1. In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
1    In tutte le decisioni relative ai fanciulli, di competenza sia delle istituzioni pubbliche o private di assistenza sociale, dei tribunali, delle autorità amministrative o degli organi legislativi, l'interesse superiore del fanciullo deve essere una considerazione permanente.
2    Gli Stati parti si impegnano ad assicurare al fanciullo la protezione e le cure necessarie al suo benessere, in considerazione dei diritti e dei doveri dei suoi genitori, dei suoi tutori o di altre persone che hanno la sua responsabilità legale, ed a tal fine essi adottano tutti i provvedimenti legislativi ed amministrativi appropriati.
3    Gli Stati parti vigilano affinché il funzionamento delle istituzioni, servizi ed istituti che hanno la responsabilità dei fanciulli e che provvedono alla loro protezione sia conforme alle norme stabilite dalle autorità competenti in particolare nell'ambito della sicurezza e della salute e per quanto riguarda il numero e la competenza del loro personale nonché l'esistenza di un adeguato controllo.
CEDU: 6 
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
1    Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
2    Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata.
3    Ogni accusato ha segnatamente diritto a:
a  essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico;
b  disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa;
c  difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia;
d  interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico;
e  farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza.
8
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 8 Diritto al rispetto della vita privata e familiare - 1. Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
1    Ogni persona ha diritto al rispetto della sua vita privata e familiare, del suo domicilio e della sua corrispondenza.
2    Non può esservi ingerenza della pubblica autorità nell'esercizio di tale diritto se non in quanto tale ingerenza sia prevista dalla legge e in quanto costituisca una misura che, in una società democratica, è necessaria per la sicurezza nazionale, l'ordine pubblico, il benessere economico del paese, la prevenzione dei reati, la protezione della salute o della morale, o la protezione dei diritti e delle libertà altrui.
LEGU: 5
SR 810.12 Legge federale del 15 giugno 2018 concernente gli esami genetici sull'essere umano (LEGU)
LEGU Art. 5 Consenso - 1 Gli esami genetici e prenatali possono essere eseguiti soltanto se la persona interessata vi ha acconsentito espressamente e liberamente, dopo essere stata sufficientemente informata.
1    Gli esami genetici e prenatali possono essere eseguiti soltanto se la persona interessata vi ha acconsentito espressamente e liberamente, dopo essere stata sufficientemente informata.
2    La persona interessata può revocare il consenso in qualsiasi momento.
3    Se la persona interessata è incapace di discernimento, è necessario il consenso della persona autorizzata a rappresentarla.
4    Le persone incapaci di discernimento devono essere coinvolte, nella misura del possibile, nelle procedure di informazione, consulenza e consenso.
LPAn: 50  55  79  95  99
LStr: 18 
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 18 Esercizio di un'attività lucrativa dipendente - Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per esercitare un'attività lucrativa dipendente se:
a  l'ammissione è nell'interesse dell'economia svizzera;
b  un datore di lavoro ne ha fatto domanda; e
c  sono adempite le condizioni di cui agli articoli 20-25.
29 
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 29 Cure mediche - Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per ricevere cure mediche. Il finanziamento e la partenza dalla Svizzera devono essere garantiti.
30 
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 30 - 1 È possibile derogare alle condizioni d'ammissione (art. 18-29) al fine di:
a  disciplinare l'attività lucrativa degli stranieri ammessi in Svizzera nel quadro del ricongiungimento familiare, purché non sussista un diritto ad esercitare un'attività lucrativa (art. 46);
b  tenere conto dei casi personali particolarmente gravi o di importanti interessi pubblici;
c  disciplinare il soggiorno dei minori affiliati;
d  proteggere le persone particolarmente esposte al pericolo di sfruttamento nel contesto della loro attività lucrativa;
e  disciplinare il soggiorno delle vittime e dei testimoni della tratta di esseri umani, nonché delle persone che collaborano con le autorità di perseguimento penale nell'ambito di un programma di protezione dei testimoni svizzero, estero o di un tribunale penale internazionale;
f  consentire soggiorni nel quadro di programmi di aiuto e di sviluppo in materia di cooperazione economica e tecnica;
g  agevolare gli scambi internazionali nel settore economico, scientifico e culturale, nonché la formazione professionale e la formazione professionale continua;
h  semplificare il trasferimento, per motivi aziendali, di quadri superiori e specialisti indispensabili in imprese che operano su scala internazionale;
i  ...
j  consentire soggiorni di formazione continua in Svizzera a impiegati alla pari collocati da un'organizzazione riconosciuta;
k  agevolare la riammissione degli stranieri ex titolari di un permesso di dimora o di domicilio;
l  disciplinare l'attività lucrativa e la partecipazione a programmi occupazionali da parte di richiedenti l'asilo (art. 43 della L del 26 giu. 199845 sull'asilo, LAsi), stranieri ammessi provvisoriamente (art. 85) e persone bisognose di protezione (art. 75 LAsi).
42 
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 42 Familiari di cittadini svizzeri - 1 I coniugi stranieri e i figli stranieri, non coniugati e minori di 18 anni, di cittadini svizzeri hanno diritto al rilascio e alla proroga del permesso di dimora se coabitano con loro.
a  il coniuge e i parenti in linea discendente, se minori di 21 anni o a carico;
b  i parenti e gli affini in linea ascendente, se a carico.
99
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 99 Procedura d'approvazione - 1 Il Consiglio federale determina i casi in cui i permessi di soggiorno di breve durata, di dimora e di domicilio nonché le decisioni preliminari delle autorità cantonali preposte al mercato del lavoro sono soggetti all'approvazione della SEM.
LTF: 82 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi:
a  contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico;
b  contro gli atti normativi cantonali;
c  concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari.
113
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 113 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi in materia costituzionale interposti contro le decisioni cantonali di ultima istanza laddove non sia ammissibile il ricorso ordinario secondo gli articoli 72-89.
Registro DTF
130-II-281 • 131-II-339 • 134-III-241 • 135-I-143 • 135-I-153 • 135-II-1 • 137-I-284 • 139-I-330
Weitere Urteile ab 2000
2C_54/2011 • 2C_76/2017 • 2C_800/2019 • 2C_841/2009 • 2C_880/2017
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
cedu • permesso di dimora • biologia • tribunale federale • ricongiungimento familiare • stato d'origine • losanna • diritto degli stranieri • azienda agricola • rapporto di filiazione • rispetto della vita privata • comunione domestica • comunicazione • tribunale cantonale • contestazione della presunzione di paternità • decisione su opposizione • cancelliere • autorizzazione o approvazione • rispetto della vita familiare • codice civile svizzero • titolo • attività lucrativa • esame genetico • fotografo • mezzo di prova • diritto svizzero • caso rigoroso • esaminatore • convenzione internazionale • decisione • relazioni personali • calcolo • corte europea dei diritti dell'uomo • diritto alla vita • situazione finanziaria • dfgp • divisione • indicazione erronea • convenzione sui diritti del fanciullo • accordo sulla libera circolazione delle persone • ue • informazione • direttore • ecclesiastico • materiale • prolungamento • membro di una comunità religiosa • autonomia • decisione di rinvio • libera circolazione delle persone • maggiore età • merce • atto di ricorso • informazione erronea • cittadinanza svizzera • diritto fondamentale • nozione • atto di nascita • attestato di carenza beni • ricorso in materia di diritto pubblico • ricorso costituzionale • parlamento • potere legislativo • aumento • diritto a condizioni minime d'esistenza • dichiarazione • periodico • parentela • notificazione della decisione • confederazione • svizzera • petizione • diritto soggettivo • estratto del registro • registro delle esecuzioni • diritto civile • lingua ufficiale • segreteria di stato • curatore • ascendente • persona interessata • 1919 • entrata illegale • ainf • potere cognitivo • tennis • mezzo giuridico • procedura d'approvazione • costruzione annessa • rappresentanza diplomatica • violenza carnale • olanda • protezione del figlio • menzione • lingua madre • estratto del casellario giudiziale • azione di paternità • norma speciale • diritto interno • diritto federale • orologio • dipartimento federale • procedura amministrativa • dubbio • incombenza
... Non tutti
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D-3327/2020 • F-1919/2019 • F-2861/2015