ACJC/1538/2023 du 15.11.2023 sur JTPI/8620/2023 ( SDF ) , MODIFIE
En fait
En droit
Par ces motifs
RÉPUBLIQUE ET CANTON DE GENÈVE
POUVOIR JUDICIAIRE
C/18268/2022 ACJC/1538/2023
ARRÊT
DE LA COUR DE JUSTICE
Chambre civile
DU MERCREDI 15 NOVEMBRE 2023
Entre
Madame A______, domiciliée ______, appelante d'un jugement rendu par la 15ème Chambre du Tribunal de première instance de ce canton le 3 août 2023, représentée par Me Liza SANT'ANA LIMA, avocate, SANT'ANA LIMA AVOCATS SA, rue de Lausanne 69, case postale, 1211 Genève 1,
et
Monsieur B______, domicilié ______, intimé, représenté par Me Pedro DA SILVA NEVES, avocat, NEVES AVOCATS, rue des Maraîchers 36, 1205 Genève.
EN FAIT
A. Par jugement JTPI/8620/2023 du 3 août 2023, reçu le 9 août 2023 par les parties, le Tribunal de première instance (ci-après : le Tribunal), statuant par voie de procédure sommaire sur mesures protectrices de l'union conjugale, a donné acte aux parties de ce qu'elles vivaient séparément depuis le 11 juin 2022 (chiffre 1 du dispositif), attribué à A______ la jouissance exclusive du domicile conjugal, sis rue 1______ no. ______ à Genève, ainsi que du mobilier le garnissant (ch. 2), attribué la garde de C______ au père (ch. 3), réservé un droit de visite à A______ qui ne pourrait avoir lieu qu'avec l'accord de C______ (ch. 4), attribué la garde de D______ à la mère (ch. 5), réservé à B______ un droit de visite devant s'exercer un week-end sur deux (du samedi à 9h00 au dimanche soir à 18h00), un soir par semaine (le mercredi de 16h30 jusqu'à 20h00) ainsi que durant la moitié des vacances scolaires, lesquelles n'excéderaient pas deux semaines d'affilée avec chacun des parents tant que D______ n'aurait pas atteint l'âge de 6 ans (ch. 6), condamné B______ à verser à A______, par mois et d'avance, allocations familiales non comprises, 140 fr. pour l'entretien de D______ à compter du prononcé du jugement (ch. 7), dit que les allocations
familiales versées pour C______ revenaient au père et celles versées pour D______ à la mère (ch. 8), instauré une curatelle d'organisation et de surveillance du droit de visite, transmis le jugement au Tribunal de protection de l'adulte et de l'enfant afin qu'il procède à la désignation d'un curateur et dit que les frais éventuels de la curatelle seraient mis à la charge des deux parties à raison de la moitié chacune (ch. 9), ordonné une guidance parentale en faveur de A______ en lien avec l'éducation de D______ (ch. 10), lui a ordonné d'entreprendre un travail de reprise du lien mère-fille auprès de N______[centre de consultations conjugales et familiales] (ch. 11), mis les frais judiciaires - arrêtés à 500 fr. - à la charge des parties à raison de la moitié chacune, exonéré en l'état A______ du paiement de sa part, sous réserve d'une décision contraire de l'assistance juridique, condamné B______ à verser 250 fr. à l'Etat de Genève, soit pour lui les Services financiers du Pouvoir judiciaire (ch. 12), dit qu'il n'était pas alloué de dépens (ch. 13) et débouté les parties de toutes autres conclusions (ch. 14).
B. a. Par acte expédié le 21 août 2023 au greffe de la Cour de justice, A______ appelle du chiffre 7 du dispositif de ce jugement, dont elle sollicite l'annulation.
Elle conclut à ce que la Cour condamne B______ à lui verser, par mois et d'avance, allocations familiales non comprises, la somme de 561 fr. à titre de contribution à l'entretien de D______ à compter du 23 septembre 2022, avec suite de frais et dépens.
Elle produit des pièces nouvelles.
b. Dans sa réponse du 4 septembre 2023, B______ conclut à la confirmation du jugement entrepris, avec suite de frais et dépens.
Il produit une pièce nouvelle.
c. A______ a répliqué, persistant dans ses conclusions.
Elle a produit des pièces nouvelles.
d. Par avis du 10 octobre 2023, les parties ont été informées de ce que la cause était gardée à juger.
C. Les faits pertinents suivants résultent de la procédure :
a. A______, née le ______ 1985 à E______ (Brésil), de nationalité brésilienne, et B______, né le ______ 1988 à G______ (Brésil), de nationalités italienne et brésilienne, se sont mariés le ______ 2007 au Brésil.
b. Deux enfants sont issus de cette union : C______, née le ______ 2006 au Brésil, et D______, né le ______ 2020 à Genève.
c. La famille s'est installée à Genève en novembre 2009.
d. Les parties vivent séparément depuis le 11 juin 2022.
e. C______ vit avec son père depuis fin juin 2022. D______ est demeuré vivre auprès de sa mère. A la suite de la séparation, A______ n'a plus eu de contact avec sa fille et B______ n'a plus vu D______ temporairement.
f. Par requête déposée le 23 septembre 2022 au greffe du Tribunal, A______ a sollicité le prononcé de mesures protectrices de l'union conjugale.
Elle a notamment conclu, en dernier lieu, à ce que la garde de D______ lui soit attribuée et celle de C______ à B______ et à ce que ce dernier soit condamné à lui verser, par mois et d'avance, à compter du 24 septembre 2022, 1'280 fr. pour son propre entretien et 860 fr., allocations familiales non comprises, à titre de contribution à l'entretien de D______. Subsidiairement, elle a conclu à ce qu'il soit condamné à lui verser, par mois et d'avance, allocations familiales non comprises, 2'140 fr. à titre de contribution à l'entretien de D______ à compter du 24 septembre 2022. "Plus subsidiairement et préventivement", elle a conclu à ce qu'il lui verse 340 fr. pour son propre entretien et 860 fr. pour celui de D______ dans l'hypothèse où aucun revenu hypothétique complémentaire ne serait imputé à B______.
g. B______ a notamment conclu, en dernier lieu, à l'attribution de la garde des deux enfants et à ce que A______ soit condamnée à lui verser, par mois et d'avances, allocations familiales non comprises, 345 fr., respectivement 485 fr., à titre de contribution à l'entretien de D______ et de C______.
h. Lors des audiences des 24 novembre 2022, 27 avril et 15 juin 2023, le Tribunal a entendu les parties, dont les déclarations ont été reprises ci-après dans la mesure utile.
Pour le surplus, les parties se sont entendues le 24 novembre 2022 pour que les relations personnelles entre D______ et son père reprennent et s'exercent à quinzaine, soit un week-end sur deux, sans les nuits pour commencer, puis avec les nuits à partir du week-end des 14 et 15 janvier 2023, voire celui des 21 et 22 janvier 2023, en fonction de l'alternance qui serait mise en place, ainsi que tous les mercredis à la sortie de la crèche de 16h30 à 20h00 à partir du 11 janvier 2023; pour les fêtes de fin d'année, il était prévu que D______ soit avec sa mère à Noël et avec son père à Nouvel An.
i. Malgré l'accord intervenu en audience, la mère a fait obstacle à l'exercice du droit de visite sur D______, ne respectant pas entièrement ce qui avait été convenu.
j. Le Tribunal a gardé la cause à juger à l'issue de l'audience de plaidoiries finales du 15 juin 2023.
D. La situation personnelle et financière de la famille est la suivante :
a. A______ a travaillé à temps plein dans le domaine du nettoyage auprès de H______ SA. Elle a perçu à ce titre un salaire net de 41'692 fr. en 2022, de 2'847 fr. en janvier 2023, de 2'941 fr. en février 2023 et de 3'473 fr. en mars 2023. Le 27 mars 2023, elle a démissionné de son poste avec effet au 30 avril 2023. Le 3 mai 2023, elle s'est inscrite au chômage.
En audience, elle a expliqué avoir démissionné de son poste en raison du départ de sa belle-mère au Brésil - qui s'occupait beaucoup de D______ - en juin ou juillet 2023. Elle avait donné sa démission en avril déjà car elle ignorait que sa belle-mère partirait si tard. Lors de l'audience du 15 juin 2023, B______ a notamment déclaré que le départ de sa mère pour le Brésil n'avait pas encore été fixé. Elle devait rester encore deux ou trois mois en Suisse, sauf si elle parvenait à toucher l'AI, auquel cas elle envisageait de rester en Suisse notamment pour pouvoir s'occuper de D______.
Les charges mensuelles de A______ ont été arrêtées par le Tribunal à 2'801 fr., comprenant le montant de base OP (1'350 fr.), sa part de loyer (1'120 fr., soit 80% de 1'400 fr.), sa prime d'assurance-maladie obligatoire, subside déduit (261 fr.) et ses frais de transports publics (70 fr.).
Lors de l'audience du 15 juin 2023, elle a déclaré qu'elle allait déménager dans un appartement plus petit à la fin du mois, qu'elle n'avait pas encore signé son nouveau bail mais que la régie lui avait annoncé un loyer de 1'400 fr. A teneur de son nouveau contrat de bail du 20 juin 2023, son loyer mensuel s'élève à 1'455 fr. depuis le 1er juillet 2023. Auparavant, il était de 2'079 fr.
En 2022, sa prime d'assurance-maladie obligatoire, subside déduit, s'élevait à 192 fr.
b. B______ a notamment travaillé dans la restauration, comme aide cuisinier, et dans le domaine du nettoyage. Il a perçu un salaire net de 37'342 fr. pour son activité d'aide cuisinier exercée du 1er janvier au 30 septembre 2022 auprès de I______ & Cie. Il a également perçu un salaire net total de 4'703 fr. pour son activité exercée du 1er janvier au 30 avril 2022 auprès de J______ SA.
Après avoir perdu son emploi auprès de I______ & Cie, il a uniquement travaillé dans le domaine du nettoyage pour H______ SA, sur appel, pour un salaire net total de 4'399 fr. entre le 21 novembre et le 31 décembre 2022, puis de 451 fr. 25 en janvier 2023, complété par des indemnités de chômage de 2'416 fr. 50 en novembre 2022, de 1'152 fr. 10 en décembre 2022 et de 1'147 fr. en janvier 2023.
Le 11 janvier 2023, il a été victime d'un accident de la circulation, à la suite de quoi il a bénéficié d'indemnités journalières de 3'417 fr. 75 pour la période allant du 1er février au 21 mars 2023.
Depuis le 30 mars 2023, il travaille à nouveau dans la restauration au service de K______ SA, à temps plein, pour un salaire mensuel net de 3'924 fr. 50, treizième salaire compris.
Le Tribunal a arrêté ses charges mensuelles à 3'021 fr., comprenant le montant de base OP (1'350 fr.), sa part de loyer (1'360, soit 80% de 1'700 fr.), sa prime d'assurance-maladie obligatoire, subside déduit (241 fr.) et ses frais de transports publics (70 fr.).
Le loyer mensuel de B______ était de 1'670 fr. jusqu'au 30 juin 2023. Depuis le 1er juillet 2023, il est de 1'700 fr.
En 2022, sa prime d'assurance-maladie obligatoire, subside déduit, s'élevait à 192 fr.
Depuis fin janvier 2023, B______ fait ménage commun avec sa compagne, L______, d'origine brésilienne.
Le 8 mai 2023, l'Office cantonal de la population et des migrations a délivré une attestation relative aux données transmises par L______ dans le cadre de sa demande d'autorisation de séjour. Selon le "suivi d'une demande d'autorisation de séjour/travail", la demande est en cours d'examen.
B______ allègue que faute de permis de séjour, sa compagne n'exerce aucune activité et ne dispose ainsi d'aucun revenu lui permettant de contribuer aux charges du ménage. A______ conteste ce qui précède, alléguant que L______ travaille auprès de M______. Elle produit à ce titre des photographies d'une femme non identifiable exerçant une activité de manucure, prises à une date indéterminée. B______ n'a pas contesté ce qui précède.
c. C______, âgée de 17 ans, vit avec son père et refuse tout contact avec sa mère.
Les coûts directs liés à l'entretien de C______ ont été fixés à 570 fr. par le Tribunal, après déduction des allocations familiales en 415 fr., comprenant le montant de base OP (600 fr.), sa part de loyer (340 fr.), sa prime d'assurance-maladie obligatoire, subside déduit (0 fr.), et ses frais de transports publics (45 fr.).
B______ sollicite la prise en compte, en sus, des cours de dessin suivis par l'enfant pour un montant mensuel de 73 fr. 66 et ses frais de téléphonie de 40 fr. 40 par mois.
En 2022 et 2023, sa prime d'assurance-maladie est entièrement couverte par le subside.
d. D______, âgé de 3 ans, vit avec sa mère.
Ses charges ont été arrêtées par le premier juge à 712 fr., déduction faite des allocations familiales en 311 fr., comprenant son montant de base OP (400 fr.), sa part de loyer (280 fr.), sa prime d'assurance-maladie obligatoire et complémentaire, subside déduit (6 fr. 35) ainsi que ses frais de crèche (336 fr. 88).
De novembre 2022 à avril 2023 inclus, les frais de crèche de D______ se sont élevés à 2'021 fr. 25. A partir du 1er août 2023, ces frais s'élèvent à 455 fr. 75 par mois pour une fréquentation à 100%.
En 2022, sa prime d'assurance-maladie obligatoire et complémentaire était entièrement couverte par le subside.
E. Dans le jugement querellé, le Tribunal a notamment retenu que A______ n'exerçait plus d'activité lucrative alors qu'elle avait toujours travaillé à plein temps. D______ était inscrit à plein temps à la crèche dès la rentrée d'août 2023, de sorte qu'elle pourrait reprendre une activité professionnelle chez H______ SA ou auprès d'une autre société de nettoyage et continuer à réaliser un revenu équivalant à celui qu'elle percevait avant de démissionner, soit 3'474 fr. nets par mois. Ce revenu serait pris en compte sans délai, dans la mesure où aucune raison objective ne justifiait que A______ ait volontairement renoncé à ses revenus, sa belle-mère n'ayant toujours pas quitté la Suisse. Ses charges mensuelles, comprenant notamment un loyer de 1'400 fr., étaient de 2'801 fr., étant précisé que les frais de téléphonie étaient déjà compris dans le montant de base OP. Elle bénéficiait ainsi d'un solde disponible d'environ 670 fr.
B______ percevait un revenu de 3'924 fr. 50 et assumait des charges mensuelles de 3'021 fr., ce qui lui permettait de dégager un disponible d'environ 900 fr.
Les coûts directs de C______ et de D______, allocations familiales déduites, étaient de 570 fr., respectivement 712 fr.
Les revenus totaux du couple s'élevaient à 8'124 fr., allocations familiales comprises, et les charges de la famille à 7'830 fr., ce qui laissait un solde disponible de 294 fr. Dans la mesure où le père exerçait un droit de visite sur son fils et où la mère n'exerçait pas de droit de visite sur C______, l'équité commandait de fixer le montant de la contribution d'entretien pour D______ à 140 fr. par mois à compter du prononcé du jugement et de laisser le reste du solde disponible en mains de B______ et de sa fille.
EN DROIT
1. 1.1 L'appel est recevable contre les jugements de mesures protectrices de l'union conjugale, considérés comme des décisions provisionnelles au sens de l'art. 308 al. 1 let. b
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 308 Anfechtbare Entscheide - 1 Mit Berufung sind anfechtbar: |
|
1 | Mit Berufung sind anfechtbar: |
a | erstinstanzliche End- und Zwischenentscheide; |
b | erstinstanzliche Entscheide über vorsorgliche Massnahmen. |
2 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Berufung nur zulässig, wenn der Streitwert der zuletzt aufrechterhaltenen Rechtsbegehren mindestens 10 000 Franken beträgt. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 308 Anfechtbare Entscheide - 1 Mit Berufung sind anfechtbar: |
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1 | Mit Berufung sind anfechtbar: |
a | erstinstanzliche End- und Zwischenentscheide; |
b | erstinstanzliche Entscheide über vorsorgliche Massnahmen. |
2 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Berufung nur zulässig, wenn der Streitwert der zuletzt aufrechterhaltenen Rechtsbegehren mindestens 10 000 Franken beträgt. |
Dès lors que le litige porte sur la contribution d'entretien d'un des enfants des parties, il est de nature pécuniaire. Compte tenu du montant réclamé en dernier lieu à ce titre en première instance, capitalisé selon l'art. 92 al. 2
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 92 Wiederkehrende Nutzungen und Leistungen - 1 Als Wert wiederkehrender Nutzungen oder Leistungen gilt der Kapitalwert. |
|
1 | Als Wert wiederkehrender Nutzungen oder Leistungen gilt der Kapitalwert. |
2 | Bei ungewisser oder unbeschränkter Dauer gilt als Kapitalwert der zwanzigfache Betrag der einjährigen Nutzung oder Leistung und bei Leibrenten der Barwert. |
1.2 Interjeté dans le délai utile de dix jours (art. 142 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 142 Beginn und Berechnung - 1 Fristen, die durch eine Mitteilung oder den Eintritt eines Ereignisses ausgelöst werden, beginnen am folgenden Tag zu laufen. |
|
1 | Fristen, die durch eine Mitteilung oder den Eintritt eines Ereignisses ausgelöst werden, beginnen am folgenden Tag zu laufen. |
2 | Berechnet sich eine Frist nach Monaten, so endet sie im letzten Monat an dem Tag, der dieselbe Zahl trägt wie der Tag, an dem die Frist zu laufen begann. Fehlt der entsprechende Tag, so endet die Frist am letzten Tag des Monats. |
3 | Fällt der letzte Tag einer Frist auf einen Samstag, einen Sonntag oder einen am Gerichtsort vom Bundesrecht oder vom kantonalen Recht anerkannten Feiertag, so endet sie am nächsten Werktag. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 142 Beginn und Berechnung - 1 Fristen, die durch eine Mitteilung oder den Eintritt eines Ereignisses ausgelöst werden, beginnen am folgenden Tag zu laufen. |
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1 | Fristen, die durch eine Mitteilung oder den Eintritt eines Ereignisses ausgelöst werden, beginnen am folgenden Tag zu laufen. |
2 | Berechnet sich eine Frist nach Monaten, so endet sie im letzten Monat an dem Tag, der dieselbe Zahl trägt wie der Tag, an dem die Frist zu laufen begann. Fehlt der entsprechende Tag, so endet die Frist am letzten Tag des Monats. |
3 | Fällt der letzte Tag einer Frist auf einen Samstag, einen Sonntag oder einen am Gerichtsort vom Bundesrecht oder vom kantonalen Recht anerkannten Feiertag, so endet sie am nächsten Werktag. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 143 Einhaltung - 1 Eingaben müssen spätestens am letzten Tag der Frist beim Gericht eingereicht oder zu dessen Handen der Schweizerischen Post oder einer schweizerischen diplomatischen oder konsularischen Vertretung übergeben werden. |
|
1 | Eingaben müssen spätestens am letzten Tag der Frist beim Gericht eingereicht oder zu dessen Handen der Schweizerischen Post oder einer schweizerischen diplomatischen oder konsularischen Vertretung übergeben werden. |
2 | Bei elektronischer Einreichung ist für die Wahrung einer Frist der Zeitpunkt massgebend, in dem die Quittung ausgestellt wird, die bestätigt, dass alle Schritte abgeschlossen sind, die auf der Seite der Partei für die Übermittlung notwendig sind.61 |
3 | Die Frist für eine Zahlung an das Gericht ist eingehalten, wenn der Betrag spätestens am letzten Tag der Frist zugunsten des Gerichts der Schweizerischen Post übergeben oder einem Post- oder Bankkonto in der Schweiz belastet worden ist. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 271 Geltungsbereich - Das summarische Verfahren ist unter Vorbehalt der Artikel 272 und 273 anwendbar für Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft, insbesondere für: |
|
a | die Massnahmen nach den Artikeln 172-179 ZGB124; |
b | die Ausdehnung der Vertretungsbefugnis eines Ehegatten für die eheliche Gemeinschaft (Art. 166 Abs. 2 Ziff. 1 ZGB); |
c | die Ermächtigung eines Ehegatten zur Verfügung über die Wohnung der Familie (Art. 169 Abs. 2 ZGB); |
d | die Auskunftspflicht der Ehegatten über Einkommen, Vermögen und Schulden (Art. 170 Abs. 2 ZGB); |
e | die Anordnung der Gütertrennung und Wiederherstellung des früheren Güterstands (Art. 185, 187 Abs. 2, 189 und 191 ZGB); |
f | die Verpflichtung eines Ehegatten zur Mitwirkung bei der Aufnahme eines Inventars (Art. 195a ZGB); |
g | die Festsetzung von Zahlungsfristen und Sicherheitsleistungen zwischen Ehegatten ausserhalb eines Prozesses über die güterrechtliche Auseinandersetzung (Art. 203 Abs. 2, 218, 235 Abs. 2 und 250 Abs. 2 ZGB); |
h | die Zustimmung eines Ehegatten zur Ausschlagung oder zur Annahme einer Erbschaft (Art. 230 Abs. 2 ZGB); |
i | die Anweisung an die Schuldner und die Sicherstellung nachehelichen Unterhalts ausserhalb eines Prozesses über den nachehelichen Unterhalt (Art. 132 ZGB). |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 314 Summarisches Verfahren - 1 Gegen einen im summarischen Verfahren ergangenen Entscheid beträgt die Frist zur Einreichung der Berufung und zur Berufungsantwort je zehn Tage. |
|
1 | Gegen einen im summarischen Verfahren ergangenen Entscheid beträgt die Frist zur Einreichung der Berufung und zur Berufungsantwort je zehn Tage. |
2 | Die Anschlussberufung ist unzulässig. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 130 Form - 1 Eingaben sind dem Gericht in Papierform oder elektronisch einzureichen. Sie sind zu unterzeichnen. |
|
1 | Eingaben sind dem Gericht in Papierform oder elektronisch einzureichen. Sie sind zu unterzeichnen. |
2 | Bei elektronischer Einreichung muss die Eingabe mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201658 über die elektronische Signatur versehen werden. Der Bundesrat regelt: |
a | das Format der Eingabe und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 131 Anzahl - Eingaben und Beilagen in Papierform sind in je einem Exemplar für das Gericht und für jede Gegenpartei einzureichen; andernfalls kann das Gericht eine Nachfrist ansetzen oder die notwendigen Kopien auf Kosten der Partei erstellen. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 311 Einreichen der Berufung - 1 Die Berufung ist bei der Rechtsmittelinstanz innert 30 Tagen seit Zustellung des begründeten Entscheides beziehungsweise seit der nachträglichen Zustellung der Entscheidbegründung (Art. 239) schriftlich und begründet einzureichen. |
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1 | Die Berufung ist bei der Rechtsmittelinstanz innert 30 Tagen seit Zustellung des begründeten Entscheides beziehungsweise seit der nachträglichen Zustellung der Entscheidbegründung (Art. 239) schriftlich und begründet einzureichen. |
2 | Der angefochtene Entscheid ist beizulegen. |
1.3 La Cour revoit la cause en fait et en droit avec un plein pouvoir d'examen (art. 310
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 310 Berufungsgründe - Mit Berufung kann geltend gemacht werden: |
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a | unrichtige Rechtsanwendung; |
b | unrichtige Feststellung des Sachverhaltes. |
Les mesures protectrices étant soumises à la procédure sommaire (art. 271 let. a
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 271 Geltungsbereich - Das summarische Verfahren ist unter Vorbehalt der Artikel 272 und 273 anwendbar für Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft, insbesondere für: |
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a | die Massnahmen nach den Artikeln 172-179 ZGB124; |
b | die Ausdehnung der Vertretungsbefugnis eines Ehegatten für die eheliche Gemeinschaft (Art. 166 Abs. 2 Ziff. 1 ZGB); |
c | die Ermächtigung eines Ehegatten zur Verfügung über die Wohnung der Familie (Art. 169 Abs. 2 ZGB); |
d | die Auskunftspflicht der Ehegatten über Einkommen, Vermögen und Schulden (Art. 170 Abs. 2 ZGB); |
e | die Anordnung der Gütertrennung und Wiederherstellung des früheren Güterstands (Art. 185, 187 Abs. 2, 189 und 191 ZGB); |
f | die Verpflichtung eines Ehegatten zur Mitwirkung bei der Aufnahme eines Inventars (Art. 195a ZGB); |
g | die Festsetzung von Zahlungsfristen und Sicherheitsleistungen zwischen Ehegatten ausserhalb eines Prozesses über die güterrechtliche Auseinandersetzung (Art. 203 Abs. 2, 218, 235 Abs. 2 und 250 Abs. 2 ZGB); |
h | die Zustimmung eines Ehegatten zur Ausschlagung oder zur Annahme einer Erbschaft (Art. 230 Abs. 2 ZGB); |
i | die Anweisung an die Schuldner und die Sicherstellung nachehelichen Unterhalts ausserhalb eines Prozesses über den nachehelichen Unterhalt (Art. 132 ZGB). |
Les maximes d'office et inquisitoire illimitée sont applicables aux questions concernant les enfants mineurs (art. 55 al. 2
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 55 Verhandlungs- und Untersuchungsgrundsatz - 1 Die Parteien haben dem Gericht die Tatsachen, auf die sie ihre Begehren stützen, darzulegen und die Beweismittel anzugeben. |
|
1 | Die Parteien haben dem Gericht die Tatsachen, auf die sie ihre Begehren stützen, darzulegen und die Beweismittel anzugeben. |
2 | Vorbehalten bleiben gesetzliche Bestimmungen über die Feststellung des Sachverhaltes und die Beweiserhebung von Amtes wegen. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 58 Dispositions- und Offizialgrundsatz - 1 Das Gericht darf einer Partei nicht mehr und nichts anderes zusprechen, als sie verlangt, und nicht weniger, als die Gegenpartei anerkannt hat. |
|
1 | Das Gericht darf einer Partei nicht mehr und nichts anderes zusprechen, als sie verlangt, und nicht weniger, als die Gegenpartei anerkannt hat. |
2 | Vorbehalten bleiben gesetzliche Bestimmungen, nach denen das Gericht nicht an die Parteianträge gebunden ist. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 296 Untersuchungs- und Offizialgrundsatz - 1 Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
|
1 | Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
2 | Zur Aufklärung der Abstammung haben Parteien und Dritte an Untersuchungen mitzuwirken, die nötig und ohne Gefahr für die Gesundheit sind. Die Bestimmungen über die Verweigerungsrechte der Parteien und von Dritten sind nicht anwendbar. |
3 | Das Gericht entscheidet ohne Bindung an die Parteianträge. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 296 Untersuchungs- und Offizialgrundsatz - 1 Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
|
1 | Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
2 | Zur Aufklärung der Abstammung haben Parteien und Dritte an Untersuchungen mitzuwirken, die nötig und ohne Gefahr für die Gesundheit sind. Die Bestimmungen über die Verweigerungsrechte der Parteien und von Dritten sind nicht anwendbar. |
3 | Das Gericht entscheidet ohne Bindung an die Parteianträge. |
2. Les parties ont toutes deux produit des pièces nouvelles à l'appui de leurs écritures.
2.1 Selon l'art. 317 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 317 Neue Tatsachen, neue Beweismittel und Klageänderung - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie: |
|
1 | Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie: |
a | ohne Verzug vorgebracht werden; und |
b | trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten. |
2 | Eine Klageänderung ist nur noch zulässig, wenn: |
a | die Voraussetzungen nach Artikel 227 Absatz 1 gegeben sind; und |
b | sie auf neuen Tatsachen oder Beweismitteln beruht. |
Lorsque la procédure est soumise à la maxime inquisitoire illimitée, les parties peuvent présenter des nova en appel même si les conditions de l'art. 317 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 317 Neue Tatsachen, neue Beweismittel und Klageänderung - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie: |
|
1 | Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie: |
a | ohne Verzug vorgebracht werden; und |
b | trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten. |
2 | Eine Klageänderung ist nur noch zulässig, wenn: |
a | die Voraussetzungen nach Artikel 227 Absatz 1 gegeben sind; und |
b | sie auf neuen Tatsachen oder Beweismitteln beruht. |
2.2 En l'espèce, les pièces nouvelles produites par les parties sont susceptibles d'avoir une influence sur les questions relatives à l'enfant mineur, de sorte qu'elles sont recevables, de même que les faits qui s'y rapportent.
3. La présente cause présente un élément d'extranéité en raison de la nationalité brésilienne des parties.
Compte tenu du domicile des parties et de leurs enfants à Genève, les autorités judiciaires genevoises sont compétentes (art. 46
SR 291 Bundesgesetz vom 18. Dezember 1987 über das Internationale Privatrecht (IPRG) IPRG Art. 46 - Für Klagen oder Massnahmen betreffend die ehelichen Rechte und Pflichten sind die schweizerischen Gerichte oder Behörden am Wohnsitz oder, wenn ein solcher fehlt, diejenigen am gewöhnlichen Aufenthalt eines der Ehegatten zuständig. |
SR 291 Bundesgesetz vom 18. Dezember 1987 über das Internationale Privatrecht (IPRG) IPRG Art. 79 - 1 Für Klagen betreffend die Beziehungen zwischen Eltern und Kind, insbesondere betreffend den Unterhalt des Kindes, sind die schweizerischen Gerichte am gewöhnlichen Aufenthalt des Kindes oder am Wohnsitz oder, wenn ein solcher fehlt, am gewöhnlichen Aufenthalt des beklagten Elternteils zuständig. |
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1 | Für Klagen betreffend die Beziehungen zwischen Eltern und Kind, insbesondere betreffend den Unterhalt des Kindes, sind die schweizerischen Gerichte am gewöhnlichen Aufenthalt des Kindes oder am Wohnsitz oder, wenn ein solcher fehlt, am gewöhnlichen Aufenthalt des beklagten Elternteils zuständig. |
2 | Die Bestimmungen dieses Gesetzes über den Namen (Art. 33, 37-40), den Schutz Minderjähriger (Art. 85) und das Erbrecht (Art. 86-89) sind vorbehalten. |
SR 291 Bundesgesetz vom 18. Dezember 1987 über das Internationale Privatrecht (IPRG) IPRG Art. 48 - 1 Die ehelichen Rechte und Pflichten unterstehen dem Recht des Staates, in dem die Ehegatten ihren Wohnsitz haben. |
|
1 | Die ehelichen Rechte und Pflichten unterstehen dem Recht des Staates, in dem die Ehegatten ihren Wohnsitz haben. |
2 | Haben die Ehegatten ihren Wohnsitz nicht im gleichen Staat, so unterstehen die ehelichen Rechte und Pflichten dem Recht des Wohnsitzstaates, mit dem der Sachverhalt in engerem Zusammenhang steht. |
3 | Sind nach Artikel 47 die schweizerischen Gerichte oder Behörden am Heimatort zuständig, so wenden sie schweizerisches Recht an. |
SR 291 Bundesgesetz vom 18. Dezember 1987 über das Internationale Privatrecht (IPRG) IPRG Art. 82 - 1 Die Beziehungen zwischen Eltern und Kind unterstehen dem Recht am gewöhnlichen Aufenthalt des Kindes. |
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1 | Die Beziehungen zwischen Eltern und Kind unterstehen dem Recht am gewöhnlichen Aufenthalt des Kindes. |
2 | Haben jedoch weder die Mutter noch der Vater Wohnsitz im Staat des gewöhnlichen Aufenthaltes des Kindes, besitzen aber die Eltern und das Kind die gleiche Staatsangehörigkeit, so ist ihr gemeinsames Heimatrecht anzuwenden. |
3 | Die Bestimmungen dieses Gesetzes über den Namen (Art. 33, 37-40), den Schutz Minderjähriger (Art. 85) und das Erbrecht (Art. 90-95) sind vorbehalten. |
SR 291 Bundesgesetz vom 18. Dezember 1987 über das Internationale Privatrecht (IPRG) IPRG Art. 83 - 1 Für die Unterhaltspflicht zwischen Eltern und Kind gilt das Haager Übereinkommen vom 2. Oktober 197350 über das auf Unterhaltspflichten anzuwendende Recht. |
|
1 | Für die Unterhaltspflicht zwischen Eltern und Kind gilt das Haager Übereinkommen vom 2. Oktober 197350 über das auf Unterhaltspflichten anzuwendende Recht. |
2 | Soweit das Übereinkommen die Ansprüche der Mutter auf Unterhalt und Ersatz der durch die Geburt entstandenen Kosten nicht regelt, gilt es sinngemäss. |
4. L'appelante remet en cause le montant dû par l'intimé à titre de contribution à l'entretien de D______.
4.1.1 Selon l'art. 276
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 276 - 1 Der Unterhalt wird durch Pflege, Erziehung und Geldzahlung geleistet.342 |
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1 | Der Unterhalt wird durch Pflege, Erziehung und Geldzahlung geleistet.342 |
2 | Die Eltern sorgen gemeinsam, ein jeder Elternteil nach seinen Kräften, für den gebührenden Unterhalt des Kindes und tragen insbesondere die Kosten von Betreuung, Erziehung, Ausbildung und Kindesschutzmassnahmen.343 |
3 | Die Eltern sind von der Unterhaltspflicht in dem Mass befreit, als dem Kinde zugemutet werden kann, den Unterhalt aus seinem Arbeitserwerb oder andern Mitteln zu bestreiten. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 176 - 1 Ist die Aufhebung des gemeinsamen Haushaltes begründet, so muss das Gericht auf Begehren eines Ehegatten: |
|
1 | Ist die Aufhebung des gemeinsamen Haushaltes begründet, so muss das Gericht auf Begehren eines Ehegatten: |
1 | die Unterhaltsbeiträge an die Kinder und den Unterhaltsbeitrag an den Ehegatten festlegen; |
2 | die Benützung der Wohnung und des Hausrates regeln; |
3 | die Gütertrennung anordnen, wenn es die Umstände rechtfertigen. |
2 | Diese Begehren kann ein Ehegatte auch stellen, wenn das Zusammenleben unmöglich ist, namentlich weil der andere es grundlos ablehnt. |
3 | Haben die Ehegatten minderjährige Kinder, so trifft das Gericht nach den Bestimmungen über die Wirkungen des Kindesverhältnisses die nötigen Massnahmen.226 |
La contribution d'entretien due à l'enfant doit correspondre aux besoins de celui-ci ainsi qu'à la situation et aux ressources des père et mère, compte tenu de la fortune et des revenus de l'enfant (art. 285 al. 1
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 285 - 1 Der Unterhaltsbeitrag soll den Bedürfnissen des Kindes sowie der Lebensstellung und Leistungsfähigkeit der Eltern entsprechen; dabei sind das Vermögen und die Einkünfte des Kindes zu berücksichtigen. |
|
1 | Der Unterhaltsbeitrag soll den Bedürfnissen des Kindes sowie der Lebensstellung und Leistungsfähigkeit der Eltern entsprechen; dabei sind das Vermögen und die Einkünfte des Kindes zu berücksichtigen. |
2 | Der Unterhaltsbeitrag dient auch der Gewährleistung der Betreuung des Kindes durch die Eltern oder Dritte. |
3 | Er ist zum Voraus zu entrichten. Das Gericht setzt die Zahlungstermine fest. |
Selon l'art. 277 al. 2
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 277 - 1 Die Unterhaltspflicht der Eltern dauert bis zur Volljährigkeit des Kindes.346 |
|
1 | Die Unterhaltspflicht der Eltern dauert bis zur Volljährigkeit des Kindes.346 |
2 | Hat es dann noch keine angemessene Ausbildung, so haben die Eltern, soweit es ihnen nach den gesamten Umständen zugemutet werden darf, für seinen Unterhalt aufzukommen, bis eine entsprechende Ausbildung ordentlicherweise abgeschlossen werden kann.347 |
La fixation de la contribution d'entretien relève de l'appréciation du juge, qui jouit d'un large pouvoir d'appréciation et applique les règles du droit et de l'équité (art. 4
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 4 - Wo das Gesetz das Gericht auf sein Ermessen oder auf die Würdigung der Umstände oder auf wichtige Gründe verweist, hat es seine Entscheidung nach Recht und Billigkeit zu treffen. |
Dans tous les cas, le minimum vital du droit des poursuites du débirentier doit être préservé (ATF 147 III 265 précité consid. 7.3; arrêt du Tribunal fédéral 5A_450/2020 du 4 janvier 2021 consid. 5.3).
4.1.2 Selon la méthode de calcul uniforme des contributions d'entretien du droit de la famille fixée par le Tribunal fédéral (ATF 147 III 265 in SJ 2021 I 316;
147 III 293 et 147 III 301), soit la méthode du minimum vital avec répartition de l'excédent (dite en deux étapes), il convient, d'une part, de déterminer les moyens financiers à disposition, à savoir les revenus effectifs (revenus du travail, de la fortune et les prestations de prévoyance) ou hypothétiques et, d'autre part, de déterminer les besoins de la personne dont l'entretien est examiné (entretien convenable, qui n'est pas une valeur fixe, mais dépend des besoins concrets et des moyens à disposition). Les ressources à disposition sont ensuite réparties entre les différents membres de la famille, selon un certain ordre de priorité, de manière à couvrir le minimum vital du droit des poursuites, respectivement en cas de moyens suffisants, le minimum vital du droit de la famille. Enfin, l'éventuel excédent - après retranchement de la part des revenus dévolue à l'épargne, qui ne participe pas à l'entretien de la famille - est réparti par "grandes et petites têtes", soit à raison de deux parts par adulte et d'une part par enfant mineur, ou de manière équitable en fonction de la situation concrète, en tenant compte de toutes les circonstances entourant la prise en charge de l'enfant et des particularités du cas d'espèce. La
pension alimentaire des enfants majeurs est limitée au maximum à la couverture du minimum vital prévu par le droit de la famille, celui-ci ne participant pas à l'excédent (ATF 147 III 265 consid. 7, 7.2 et 7.3).
Lorsqu'il s'agit de fixer la contribution à l'entretien durant les mesures protectrices de l'union conjugale, il convient de prendre en considération que le conjoint vit en communauté avec une autre personne. La durée du concubinage n'est pas déterminante. Ce qui importe, c'est que les intéressés tirent des avantages économiques de leur relation, soit qu'ils forment une communauté de toit et de table ayant pour but de partager les frais et les dépenses (ATF 138 III 97 consid. 2.3.2; arrêt du Tribunal fédéral 5A_1068/2021 du 30 août 2022 consid. 3.2.1). En règle générale, on considère que le concubin règle la moitié du loyer et que le minimum vital de l'époux qui vit en concubinage s'établit à la moitié du montant de base de deux adultes formant une communauté domestique durable, conformément aux lignes directrices pour le calcul du minimum d'existence selon l'art. 93
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 93 - 1 Erwerbseinkommen jeder Art, Nutzniessungen und ihre Erträge, Leibrenten sowie Unterhaltsbeiträge, Pensionen und Leistungen jeder Art, die einen Erwerbsausfall oder Unterhaltsanspruch abgelten, namentlich Renten und Kapitalabfindungen, die nicht nach Artikel 92 unpfändbar sind, können so weit gepfändet werden, als sie nach dem Ermessen des Betreibungsbeamten für den Schuldner und seine Familie nicht unbedingt notwendig sind. |
|
1 | Erwerbseinkommen jeder Art, Nutzniessungen und ihre Erträge, Leibrenten sowie Unterhaltsbeiträge, Pensionen und Leistungen jeder Art, die einen Erwerbsausfall oder Unterhaltsanspruch abgelten, namentlich Renten und Kapitalabfindungen, die nicht nach Artikel 92 unpfändbar sind, können so weit gepfändet werden, als sie nach dem Ermessen des Betreibungsbeamten für den Schuldner und seine Familie nicht unbedingt notwendig sind. |
2 | Solches Einkommen kann längstens für die Dauer eines Jahres gepfändet werden; die Frist beginnt mit dem Pfändungsvollzug. Nehmen mehrere Gläubiger an der Pfändung teil, so läuft die Frist von der ersten Pfändung an, die auf Begehren eines Gläubigers der betreffenden Gruppe (Art. 110 und 111) vollzogen worden ist. |
3 | Erhält das Amt während der Dauer einer solchen Pfändung Kenntnis davon, dass sich die für die Bestimmung des pfändbaren Betrages massgebenden Verhältnisse geändert haben, so passt es die Pfändung den neuen Verhältnissen an. |
arrêts du Tribunal fédéral 5A_1068/2021 précité, ibidem; 5A_855/2017 du 11 avril 2018 consid. 3.2.1). Il est en revanche possible de s'écarter de la répartition par moitié en ce qui concerne les frais communs, tel que le loyer (ATF 137 III 59 consid. 4.2.2; arrêts du Tribunal fédéral 5A_1068/2021 précité, ibidem; 5A_855/2017 précité, ibidem). Cette répartition peut s'effectuer en fonction de la capacité de gain effective ou hypothétique du concubin (ATF 137 III 59 consid. 4.2.2) et des circonstances.
Si le débirentier diminue volontairement son revenu alors qu'il savait, ou devait savoir, qu'il lui incombait d'assumer des obligations d'entretien, il n'est pas arbitraire de lui imputer le revenu qu'il gagnait précédemment, ce avec effet rétroactif au jour de la diminution (arrêts du Tribunal fédéral 5A_571/2018 du 14 septembre 2018 consid. 5.1.2; 5A_372/2016 précité consid. 3.1).
4.1.3 Les contributions pécuniaires fixées par le juge en procédure de mesures protectrices de l'union conjugale peuvent être réclamées pour l'avenir et pour l'année qui précède l'introduction de la requête (art. 173 al. 3
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 173 - 1 Auf Begehren eines Ehegatten setzt das Gericht die Geldbeiträge an den Unterhalt der Familie fest. |
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1 | Auf Begehren eines Ehegatten setzt das Gericht die Geldbeiträge an den Unterhalt der Familie fest. |
2 | Ebenso setzt es auf Begehren eines Ehegatten den Betrag für den Ehegatten fest, der den Haushalt besorgt, die Kinder betreut oder dem andern im Beruf oder Gewerbe hilft. |
3 | Die Leistungen können für die Zukunft und für das Jahr vor Einreichung des Begehrens gefordert werden. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 176 - 1 Ist die Aufhebung des gemeinsamen Haushaltes begründet, so muss das Gericht auf Begehren eines Ehegatten: |
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1 | Ist die Aufhebung des gemeinsamen Haushaltes begründet, so muss das Gericht auf Begehren eines Ehegatten: |
1 | die Unterhaltsbeiträge an die Kinder und den Unterhaltsbeitrag an den Ehegatten festlegen; |
2 | die Benützung der Wohnung und des Hausrates regeln; |
3 | die Gütertrennung anordnen, wenn es die Umstände rechtfertigen. |
2 | Diese Begehren kann ein Ehegatte auch stellen, wenn das Zusammenleben unmöglich ist, namentlich weil der andere es grundlos ablehnt. |
3 | Haben die Ehegatten minderjährige Kinder, so trifft das Gericht nach den Bestimmungen über die Wirkungen des Kindesverhältnisses die nötigen Massnahmen.226 |
4.2.1 En l'espèce, le salaire de 3'474 fr. imputé à l'appelante au jour de la diminution de ses revenus, n'est pas remis en cause et sera confirmé, celle-ci ayant volontairement renoncé à ses revenus.
Elle fait valoir un loyer de 1'455 fr., au lieu de 1'400 fr., à compter du 1er juillet 2023. Le premier montant ressort du nouveau bail à loyer de l'appelante, lequel n'était pas encore signé lorsque la cause a été gardée à juger par le Tribunal, de sorte qu'il convient d'en tenir compte. 80% de ce montant, soit 1'164 fr., seront donc comptabilisés dans les charges de l'appelante et 20%, soit 291 fr., dans celles de D______.
Les charges mensuelles actuelles de l'appelante, qui ne sont pour le surplus pas contestées, s'élèvent ainsi à 2'845 fr.
Dans la mesure où l'appelante sollicite le versement d'une contribution d'entretien pour D______ à compter du 23 septembre 2022, il convient d'examiner ses charges pour la période précédant le jugement également. En l'occurrence, son loyer était de 2'079 fr. jusqu'au 30 juin 2023 et ses primes d'assurance-maladie obligatoire, subside déduit, de 192 fr. en 2022. Dès lors que ses charges ont varié sur des périodes différentes, toutes situées dans le passé, une moyenne de celles-ci sera effectuée pour la période du 23 septembre 2022 jusqu'au prononcé du jugement, soit par simplification jusqu'au 31 juillet 2023 (10.25 mois). La charge de loyer de l'appelante sera ainsi retenue à hauteur de 2'018 fr. ({[2'079 fr. x 9.25 mois] + [1'455 fr. x 1 mois]} / 10.25 mois) pour cette période, dont 1'614 fr. (80%) à comptabiliser dans ses charges et 404 fr. (20%) dans celles de D______.
Ses primes d'assurance-maladie obligatoire seront quant à elles retenues à hauteur de 239 fr. ({[192 fr. x 3.25 mois] + [261 fr. x 7 mois]} / 10.25 mois).
Les charges mensuelles de l'appelante s'élevaient ainsi à 3'273 fr. en moyenne du 23 septembre 2022 jusqu'au prononcé du jugement.
Son solde disponible, qui était de 201 fr. jusqu'au 31 juillet 2023, se monte depuis lors à 629 fr.
4.2.2 L'intimé réalise un revenu de 3'924 fr. 50.
L'appelante reproche au premier juge de ne pas avoir tenu compte du fait qu'il vivait en concubinage dans l'établissement de ses charges. En l'occurrence, l'intimé a admis qu'il vivait avec sa nouvelle compagne depuis fin janvier 2023. Bien qu'il soutienne que celle-ci ne dispose pas encore d'un titre de séjour lui permettant de travailler, la répartition du montant de base OP par moitié est absolue et indépendante du soutien financier effectif apporté par le concubin. Un montant de 850 fr., correspondant à la moitié du montant de base d'un couple, sera donc comptabilisé dans ses charges en lieu et place de 1'350 fr.
En revanche, il ne se justifie pas en l'état de retenir que sa compagne participerait au loyer de l'appelant. Ce dernier a en effet rendu vraisemblable qu'elle ne disposait pas encore d'un permis de séjour. L'appelante a certes allégué que L______ travaillait dans un salon de manucure et produit des photos d'une femme exerçant une telle activité, ce que l'intimé n'a pas contesté alors qu'il en a eu l'occasion avant que la cause n'ait été gardée à juger par la Cour, ce qui permet de tenir ce fait pour établi. Compte tenu toutefois de sa situation irrégulière, il ne sera pas retenu en l'état, sur mesures protectrices de l'union conjugale, qu'elle serait en mesure de contribuer aux charges communes en sus de la moitié du montant de base du couple. L'intégralité du loyer sera donc comptabilisée dans les charges de l'intimé.
Ses charges mensuelles, non contestées pour le surplus, s'élèvent ainsi à 2'521 fr.
Comme pour l'appelante, il convient également d'examiner le budget de l'intimé pour la période antérieure au prononcé du jugement. Au cours de la période concernée, ses revenus ont varié : il a perçu un salaire net de 4'149 fr. en septembre 2022 (37'342 fr. / 9 mois), de 4'399 fr. entre le 21 novembre et le 31 décembre 2022, de 451 fr. 25 en janvier 2023, complété par des indemnités de chômage de 2'416 fr. 50 en novembre 2022, de 1'152 fr. 10 en décembre 2022 et de 1'147 fr. en janvier 2023. Il a également bénéficié d'indemnités journalières de 3'417 fr. 75 pour la période allant du 1er février au 21 mars 2023. Il perçoit son salaire actuel de 3'924 fr. 50 depuis le 30 mars 2023. Ses revenus nets du 23 septembre 2022 au 31 juillet 2023 peuvent ainsi être arrêtés en moyenne à 2'899 fr. ({[4'149 fr. x 0.25 mois] + 4'399 fr. + 451 fr. 25 + 2'416 fr. 50 + 1'152 fr. 10 + 1'147 fr. + 3'417 fr. 75 + [3'924 fr. 50 x 4 mois]} / 10.25 mois).
Au niveau des charges de l'intimé, il convient de tenir compte du fait que L______ a emménagé avec lui à la fin du mois de janvier 2023. Son montant de base était donc de 1'350 fr. jusque-là. Sur la période du 23 septembre 2022 au 31 juillet 2023, son montant de base sera retenu à hauteur de 1'057 fr. en moyenne ({[1'350 fr. x 4.25 mois] + [850 fr. x 6 mois]} / 10.25 mois).
Son loyer était de 1'670 fr. jusqu'au 30 juin 2023 et ses primes d'assurance-maladie de 192 fr., subside déduit, en 2022. Ces postes seront donc retenus à hauteur de 1'673 fr. ({[1'670 fr. x 9.25 mois] + 1'700 fr. x 1 mois]} / 10.25 mois) - soit 1'338 fr. dans ses charges et 335 fr. dans celles de C______ -, respectivement 225 fr. ({[192 fr. x 3.25 mois] + [241 fr. x 7 mois]} / 10.25 mois) en moyenne.
Les charges mensuelles de l'intimé s'élevaient ainsi à 2'690 fr. en moyenne du 23 septembre 2022 jusqu'au prononcé du jugement.
Son solde disponible, qui était de 209 fr. jusqu'au 31 juillet 2023, se monte depuis lors à 1'403 fr. 50.
4.2.3 L'appelante fait valoir que la part de loyer de C______ serait de 170 fr., compte tenu du concubinage de l'intimé. Or, il a été retenu ci-dessus que l'intimé assumait seul en l'état sa charge de loyer, de sorte qu'il n'y a pas lieu de modifier le montant retenu à ce titre par le premier juge.
L'intimé fait grief au Tribunal d'avoir écarté les frais relatifs aux cours de dessin de C______ ainsi que ses frais de téléphone. Les loisirs devant être assumés au moyen de l'excédent, c'est à bon droit que le juge n'en a pas tenu compte dans les charges de l'enfant. Par ailleurs, les forfaits de télécommunication ne sont pris en compte que dans le minimum vital élargi du droit de la famille. Dans la mesure où ils ont été écartés des charges de l'appelante par le Tribunal sans que cela ne soit remis en cause en appel, il ne se justifie pas d'en tenir compte dans celles de C______, étant par ailleurs relevé que l'application du minimum vital strict du droit des poursuites n'est pas non plus contestée.
Pour le surplus, les charges de C______ ne font l'objet d'aucun grief, de sorte qu'elles seront confirmées à hauteur de 570 fr., allocations familiales déduites.
Pour la période antérieure au jugement entrepris, elles s'élèvent également à 570 fr. compte tenu du loyer inférieur et déduction faite d'allocations familiales en 410 fr. en moyenne ({[400 fr. x 3.25 mois] + [415 fr. x 7 mois]} / 10.25 mois).
4.2.4 S'agissant de D______, il convient de corriger le montant de sa part de loyer, comme pour sa mère.
Il convient également de tenir compte des frais de crèche en 455 fr. 75 à compter du mois d'août 2023. Ses charges, non contestées pour le surplus, s'élèvent ainsi à 842 fr. 10, déduction faite des allocations familiales.
Pour la période antérieure au jugement, sa part de loyer était en moyenne de 404 fr. (cf. supra consid. 4.2.1).
Ses primes d'assurance-maladie étaient entièrement couvertes par le subside en 2022. Elles seront donc retenues à hauteur de 4 fr. en moyenne pour la période concernée ({[0 fr. x 3.25 mois] + [6 fr. 35 x 7 mois]} / 10.25 mois).
Ses frais de crèche étaient de 337 fr. (2'021 fr. 25 / 6 mois) durant cette période, étant précisé qu'à teneur des pièces produites, l'enfant ne fréquentait pas la crèche avant le mois de novembre 2022. Les frais y relatifs seront donc retenus à hauteur de 296 fr. ([0 fr. x 1.25 mois] + [337 fr. x 9 mois]} / 10.25 mois).
Les charges mensuelles de D______ s'élevaient ainsi à 796 fr. en moyenne du 23 septembre 2022 jusqu'au prononcé du jugement, déduction faites d'allocations familiales en 308 fr. en moyenne ({[300 fr. x 3.25 mois] + [311 fr. x 7 mois]} / 10.25 mois).
4.2.5 Dans la mesure où les revenus et charges de la famille ont été modifiés ci-dessus, il convient de déterminer si la contribution d'entretien de D______ doit être adaptée.
Les revenus de la famille, pour la période postérieure au jugement entrepris, s'élèvent à 7'398 fr. 50 (3'474 fr. + 3'924 fr. 50) et les charges à 6'778 fr. 10 (2'845 fr. + 2'521 fr. + 570 fr. + 842 fr. 10). L'excédent familial s'élève ainsi à 620 fr. 40, auquel les parties peuvent en principe participer à hauteur de 206 fr. 80 chacune et les enfants à concurrence de 103 fr. 40 chacun conformément à la répartition par grandes et petites têtes. L'entretien convenable de C______ s'élève ainsi au montant arrondi de 670 fr. et celui de D______ à 940 fr.
Dans la mesure où l'appelante n'assume aucun frais pour C______, dont l'intimé a la charge, et où elle ne pourvoit pas non plus à son entretien en nature, il se justifie de s'écarter de la règle de répartition de l'excédent rappelée ci-dessus et de laisser une partie plus importante de celui-ci à l'intimé. Cela lui permettra par ailleurs d'assumer les frais de loisir non compris dans l'entretien de C______, lesquels sont généralement plus importants pour un adolescent que pour un enfant en bas âge. Partant, il apparaît équitable de fixer la contribution d'entretien due par l'intimé à D______ à 400 fr. et de laisser le solde en 540 fr. à charge de l'appelante, ce qui permettra aux parents de bénéficier encore d'un disponible de l'ordre de 330 fr., respectivement de 90 fr.
Contrairement à ce que soutient l'appelante, il n'y a pas lieu de partir du principe que l'intimé n'aura plus sa fille à charge à compter de sa majorité en ______ 2024, celui-ci ayant allégué que C______ s'est inscrite à une formation post-obligatoire dans sa réponse, ce que l'appelante n'a pas contesté. Bien que les enfants majeurs ne participent pas au partage de l'excédent, la contribution d'entretien de D______ ne sera pas modifiée à compter de l'accession à la majorité de sa soeur, une participation d'environ 100 fr. à l'excédent étant adaptée compte tenu de son âge et la répartition de son entretien convenable entre les parties telle que fixée ci-dessus demeurant équitable compte tenu des circonstances du cas d'espèce.
Pour la période antérieure au jugement entrepris, soit du 23 septembre 2022 au 31 juillet 2023, les revenus de la famille s'élevaient à 6'373 fr. (3'474 fr. + 2'899 fr.) et les charges à 7'329 fr. (3'273 fr. + 2'690 fr. + 570 fr. + 796 fr.). La situation financière était ainsi déficitaire.
Dans la mesure où chaque partie avait un de leurs enfants à charge et où elles bénéficiaient d'un solde disponible équivalent, il se justifie de laisser l'entretien de l'enfant dont elles avaient respectivement la garde à charge de chacune d'elles au cours de cette période.
En définitive, l'intimé sera condamné à verser à l'appelante, par mois et d'avance, allocations familiales non comprises, 400 fr. à titre de contribution à l'entretien de D______ à compter du 1er août 2023.
Le chiffre 7 du dispositif du jugement entrepris sera donc modifié dans le sens de ce qui précède.
5. 5.1 Lorsque l'autorité d'appel statue à nouveau, elle se prononce sur les frais de la première instance (art. 318 al. 3
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 318 Entscheid - 1 Die Rechtsmittelinstanz kann: |
|
1 | Die Rechtsmittelinstanz kann: |
a | den angefochtenen Entscheid bestätigen; |
b | neu entscheiden; oder |
c | die Sache an die erste Instanz zurückweisen, wenn: |
c1 | ein wesentlicher Teil der Klage nicht beurteilt wurde, oder |
c2 | der Sachverhalt in wesentlichen Teilen zu vervollständigen ist. |
2 | Die Rechtsmittelinstanz eröffnet ihren Entscheid mit einer schriftlichen Begründung. |
3 | Trifft die Rechtsmittelinstanz einen neuen Entscheid, so entscheidet sie auch über die Prozesskosten des erstinstanzlichen Verfahrens. |
Les parties ne critiquent pas la quotité des frais de première instance, laquelle est conforme au règlement fixant le tarif des frais en matière civile (RTFMC; E 1 05 10). La modification du jugement entrepris ne commande par ailleurs pas de revoir la répartition effectuée par le premier juge, compte tenu de la nature du litige et du fait qu'aucune des parties n'obtient entièrement gain de cause (art. 106 al. 2
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 106 Verteilungsgrundsätze - 1 Die Prozesskosten werden der unterliegenden Partei auferlegt. Bei Nichteintreten und bei Klagerückzug gilt die klagende Partei, bei Anerkennung der Klage die beklagte Partei als unterliegend. |
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1 | Die Prozesskosten werden der unterliegenden Partei auferlegt. Bei Nichteintreten und bei Klagerückzug gilt die klagende Partei, bei Anerkennung der Klage die beklagte Partei als unterliegend. |
2 | Hat keine Partei vollständig obsiegt, so werden die Prozesskosten nach dem Ausgang des Verfahrens verteilt. |
3 | Sind am Prozess mehrere Personen als Haupt- oder Nebenparteien beteiligt, so bestimmt das Gericht ihren Anteil an den Prozesskosten. Es kann auf solidarische Haftung erkennen. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 107 Verteilung nach Ermessen - 1 Das Gericht kann von den Verteilungsgrundsätzen abweichen und die Prozesskosten nach Ermessen verteilen: |
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1 | Das Gericht kann von den Verteilungsgrundsätzen abweichen und die Prozesskosten nach Ermessen verteilen: |
a | wenn die Klage zwar grundsätzlich, aber nicht in der Höhe der Forderung gutgeheissen wurde und diese Höhe vom gerichtlichen Ermessen abhängig oder die Bezifferung des Anspruchs schwierig war; |
b | wenn eine Partei in guten Treuen zur Prozessführung veranlasst war; |
c | in familienrechtlichen Verfahren; |
d | in Verfahren bei eingetragener Partnerschaft; |
e | wenn das Verfahren als gegenstandslos abgeschrieben wird und das Gesetz nichts anderes vorsieht; |
f | wenn andere besondere Umstände vorliegen, die eine Verteilung nach dem Ausgang des Verfahrens als unbillig erscheinen lassen. |
1bis | Das Gericht kann die Prozesskosten bei Abweisung gesellschaftsrechtlicher Klagen, die auf Leistung an die Gesellschaft lauten, nach Ermessen auf die Gesellschaft und die klagende Partei aufteilen.38 |
2 | Das Gericht kann Gerichtskosten, die weder eine Partei noch Dritte veranlasst haben, aus Billigkeitsgründen dem Kanton auferlegen. |
5.2 Les frais judiciaires d'appel seront arrêtés à 500 fr. (art. 31 et 37 RTFMC) et mis à la charge de chacune des parties par moitié, compte tenu de la nature et de l'issue du litige (art. 106 al. 2
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 106 Verteilungsgrundsätze - 1 Die Prozesskosten werden der unterliegenden Partei auferlegt. Bei Nichteintreten und bei Klagerückzug gilt die klagende Partei, bei Anerkennung der Klage die beklagte Partei als unterliegend. |
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1 | Die Prozesskosten werden der unterliegenden Partei auferlegt. Bei Nichteintreten und bei Klagerückzug gilt die klagende Partei, bei Anerkennung der Klage die beklagte Partei als unterliegend. |
2 | Hat keine Partei vollständig obsiegt, so werden die Prozesskosten nach dem Ausgang des Verfahrens verteilt. |
3 | Sind am Prozess mehrere Personen als Haupt- oder Nebenparteien beteiligt, so bestimmt das Gericht ihren Anteil an den Prozesskosten. Es kann auf solidarische Haftung erkennen. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 107 Verteilung nach Ermessen - 1 Das Gericht kann von den Verteilungsgrundsätzen abweichen und die Prozesskosten nach Ermessen verteilen: |
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1 | Das Gericht kann von den Verteilungsgrundsätzen abweichen und die Prozesskosten nach Ermessen verteilen: |
a | wenn die Klage zwar grundsätzlich, aber nicht in der Höhe der Forderung gutgeheissen wurde und diese Höhe vom gerichtlichen Ermessen abhängig oder die Bezifferung des Anspruchs schwierig war; |
b | wenn eine Partei in guten Treuen zur Prozessführung veranlasst war; |
c | in familienrechtlichen Verfahren; |
d | in Verfahren bei eingetragener Partnerschaft; |
e | wenn das Verfahren als gegenstandslos abgeschrieben wird und das Gesetz nichts anderes vorsieht; |
f | wenn andere besondere Umstände vorliegen, die eine Verteilung nach dem Ausgang des Verfahrens als unbillig erscheinen lassen. |
1bis | Das Gericht kann die Prozesskosten bei Abweisung gesellschaftsrechtlicher Klagen, die auf Leistung an die Gesellschaft lauten, nach Ermessen auf die Gesellschaft und die klagende Partei aufteilen.38 |
2 | Das Gericht kann Gerichtskosten, die weder eine Partei noch Dritte veranlasst haben, aus Billigkeitsgründen dem Kanton auferlegen. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 122 Liquidation der Prozesskosten - 1 Unterliegt die unentgeltlich prozessführende Partei, so werden die Prozesskosten wie folgt liquidiert: |
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1 | Unterliegt die unentgeltlich prozessführende Partei, so werden die Prozesskosten wie folgt liquidiert: |
a | die unentgeltliche Rechtsbeiständin oder der unentgeltliche Rechtsbeistand wird vom Kanton angemessen entschädigt; |
b | die Gerichtskosten gehen zulasten des Kantons; |
c | der Gegenpartei werden die Vorschüsse, die sie geleistet hat, zurückerstattet; |
d | die unentgeltlich prozessführende Partei hat der Gegenpartei die Parteientschädigung zu bezahlen. |
2 | Obsiegt die unentgeltlich prozessführende Partei und ist die Parteientschädigung bei der Gegenpartei nicht oder voraussichtlich nicht einbringlich, so wird die unentgeltliche Rechtsbeiständin oder der unentgeltliche Rechtsbeistand vom Kanton angemessen entschädigt. Mit der Zahlung geht der Anspruch auf den Kanton über. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 123 Nachzahlung - 1 Eine Partei, der die unentgeltliche Rechtspflege gewährt wurde, ist zur Nachzahlung verpflichtet, sobald sie dazu in der Lage ist. |
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1 | Eine Partei, der die unentgeltliche Rechtspflege gewährt wurde, ist zur Nachzahlung verpflichtet, sobald sie dazu in der Lage ist. |
2 | Der Anspruch des Kantons verjährt zehn Jahre nach Abschluss des Verfahrens. |
Compte tenu de la nature familiale du litige, chaque partie conservera à sa charge ses propres dépens d'appel (art. 107 al. 1 let. c
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 107 Verteilung nach Ermessen - 1 Das Gericht kann von den Verteilungsgrundsätzen abweichen und die Prozesskosten nach Ermessen verteilen: |
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1 | Das Gericht kann von den Verteilungsgrundsätzen abweichen und die Prozesskosten nach Ermessen verteilen: |
a | wenn die Klage zwar grundsätzlich, aber nicht in der Höhe der Forderung gutgeheissen wurde und diese Höhe vom gerichtlichen Ermessen abhängig oder die Bezifferung des Anspruchs schwierig war; |
b | wenn eine Partei in guten Treuen zur Prozessführung veranlasst war; |
c | in familienrechtlichen Verfahren; |
d | in Verfahren bei eingetragener Partnerschaft; |
e | wenn das Verfahren als gegenstandslos abgeschrieben wird und das Gesetz nichts anderes vorsieht; |
f | wenn andere besondere Umstände vorliegen, die eine Verteilung nach dem Ausgang des Verfahrens als unbillig erscheinen lassen. |
1bis | Das Gericht kann die Prozesskosten bei Abweisung gesellschaftsrechtlicher Klagen, die auf Leistung an die Gesellschaft lauten, nach Ermessen auf die Gesellschaft und die klagende Partei aufteilen.38 |
2 | Das Gericht kann Gerichtskosten, die weder eine Partei noch Dritte veranlasst haben, aus Billigkeitsgründen dem Kanton auferlegen. |
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PAR CES MOTIFS,
La Chambre civile :
A la forme :
Déclare recevable l'appel interjeté le 21 août 2023 par A______ contre le jugement JTPI/8620/2023 rendu le 3 août 2023 par le Tribunal de première instance dans la cause C/18268/2022.
Au fond :
Annule le chiffre 7 du dispositif de ce jugement et, statuant à nouveau sur ce point :
Condamne B______ à verser à A______, par mois et d'avance, allocations familiales non comprises, 400 fr. à titre de contribution à l'entretien de D______ à compter du 1er août 2023.
Confirme le jugement entrepris pour le surplus.
Déboute les parties de toutes autres conclusions.
Sur les frais :
Arrête les frais judiciaires d'appel à 500 fr. et les met à la charge des parties pour moitié chacune.
Laisse provisoirement, au vu de l'octroi de l'assistance judiciaire, la part des frais de A______ à la charge de l'Etat de Genève, qui pourra en demander le remboursement ultérieurement.
Condamne B______ à verser 250 fr. à l'Etat de Genève, soit pour lui les Services financiers du Pouvoir judiciaire.
Dit qu'il n'est pas alloué de dépens.
Siégeant :
Monsieur Cédric-Laurent MICHEL, président; Madame Pauline ERARD,
Madame Paola CAMPOMAGNANI, juges; Madame Sandra CARRIER, greffière.
Le président : La greffière :
Cédric-Laurent MICHEL Sandra CARRIER
Indication_des_voies_de_recours :
Conformément aux art. 113 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 113 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Verfassungsbeschwerden gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, soweit keine Beschwerde nach den Artikeln 72-89 zulässig ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
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1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
2 | Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen; |
c | bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198089 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198090 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung; |
d | bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195492. |
3 | Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung; |
b | bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen. |
4 | Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage. |
5 | Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann. |
6 | ...93 |
7 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
Le recours doit être adressé au Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14.
Valeur litigieuse des conclusions pécuniaires au sens de la LTF inférieure à 30'000 fr.