Geschäftsnummer:
KE.2023.12 (AG.2023.612)
Instanz:
Appellationsgericht
Entscheiddatum:
25.09.2023
Erstpublikationsdatum:
25.10.2024
Aktualisierungsdatum:
25.10.2024
Titel:
Weisung, Errichtung einer Beistandschaft, Regelung der Kinderbetreuung
Appellationsgericht
des Kantons Basel-Stadt
als Verwaltungsgericht
Dreiergericht
KE.2023.12
URTEIL
vom 25. September 2023
Mitwirkende
Dr. Stephan Wullschleger, Dr. Annatina Wirz,
Dr. Heidrun Gutmannsbauer und Gerichtsschreiberin MLaw Tugce Fildir
Beteiligte
A____ Beschwerdeführer
[...]
vertreten durch [...], Advokat,
[...]
gegen
Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde
Rheinsprung 16/18, 4051 Basel
B____ Beigeladene
[...]
vertreten durch [...], Advokatin,
[...]
C____ Tochter
[...]
vertreten durch [...], Advokatin,
[...]
D____ Sohn
[...]
vertreten durch [...], Advokatin,
[...]
Gegenstand
Beschwerde gegen einen Entscheid der Kindes- und Erwachsenen-
schutzbehörde vom 17. Februar 2023
betreffend Weisung, Errichtung einer Beistandschaft, Regelung der Kin-
derbetreuung
Sachverhalt
B____ (nachfolgend Kindsmutter, Beigeladene) und A____ (nachfolgend Kindsvater, Beschwerdeführer) sind die Eltern der beiden gemeinsamen Kinder C____ (nachfolgend Tochter), geboren am [...] 2016, und D____ (nachfolgend Sohn), geboren am [...] 2021. Seit April 2023 gingen bei der Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde Basel-Stadt (KESB, nachfolgend Kindesschutzbehörde) aufgrund von verbalen und tätlichen Konflikten zwischen den Eltern diverse Gefährdungsmeldungen betreffend die beiden Kinder ein. Im Juni 2022 erteilte die Kindesschutzbehörde dem Kinder- und Jugenddienst (KJD) einen Abklärungsauftrag. Dieser empfahl in seinem Abklärungsbericht vom 16. November 2022 unter anderem die Fremdplatzierung der Kinder und die Begutachtung der Eltern. Dem Bericht wurde eine Vereinbarung der Eltern betreffend die Betreuung und Übergabe der Kinder beigelegt.
Am 17. Februar 2023 fand eine Verhandlung vor der Kindesschutzbehörde statt, bei welcher sowohl die Eltern als auch die Kindesvertreterin angehört wurden. Mit ihrem Entscheid vom selben Tag sah die Kindesschutzbehörde von einer Aufhebung des Aufenthaltsbestimmungsrechts der Eltern ab (Ziff. 1) und verzichtete gestützt auf Art. 314 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 314 - 1 Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
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1 | Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
2 | L'autorité de protection de l'enfant peut, si elle l'estime utile, exhorter les parents de l'enfant à tenter une médiation. |
3 | Lorsque l'autorité de protection de l'enfant institue une curatelle, elle doit mentionner dans le dispositif de la décision les tâches du curateur et éventuellement les limites apportées à l'exercice de l'autorité parentale. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 446 - 1 L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
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1 | L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
2 | Elle procède à la recherche et à l'administration des preuves nécessaires. Elle peut charger une tierce personne ou un service d'effectuer une enquête. Si nécessaire, elle ordonne un rapport d'expertise. |
3 | Elle n'est pas liée par les conclusions des personnes parties à la procédure. |
4 | Elle applique le droit d'office. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 307 - 1 L'autorité de protection de l'enfant prend les mesures nécessaires pour protéger l'enfant si son développement est menacé et que les père et mère n'y remédient pas d'eux-mêmes ou soient hors d'état de le faire. |
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1 | L'autorité de protection de l'enfant prend les mesures nécessaires pour protéger l'enfant si son développement est menacé et que les père et mère n'y remédient pas d'eux-mêmes ou soient hors d'état de le faire. |
2 | Elle y est également tenue dans les mêmes circonstances à l'égard des enfants placés chez des parents nourriciers ou vivant, dans d'autres cas, hors de la communauté familiale de leur père et mère. |
3 | Elle peut, en particulier, rappeler les père et mère, les parents nourriciers ou l'enfant à leurs devoirs, donner des indications ou instructions relatives au soin, à l'éducation et à la formation de l'enfant, et désigner une personne ou un office qualifiés qui aura un droit de regard et d'information. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 308 - 1 Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392 |
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1 | Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392 |
2 | Elle peut conférer au curateur certains pouvoirs tels que celui de représenter l'enfant pour établir sa filiation paternelle et pour faire valoir sa créance alimentaire et d'autres droits, ainsi que la surveillance des relations personnelles.393 |
3 | L'autorité parentale peut être limitée en conséquence. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 308 - 1 Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392 |
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1 | Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392 |
2 | Elle peut conférer au curateur certains pouvoirs tels que celui de représenter l'enfant pour établir sa filiation paternelle et pour faire valoir sa créance alimentaire et d'autres droits, ainsi que la surveillance des relations personnelles.393 |
3 | L'autorité parentale peut être limitée en conséquence. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 298d - 1 À la requête de l'un des parents ou de l'enfant ou encore d'office, l'autorité de protection de l'enfant modifie l'attribution de l'autorité parentale lorsque des faits nouveaux importants le commandent pour le bien de l'enfant. |
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1 | À la requête de l'un des parents ou de l'enfant ou encore d'office, l'autorité de protection de l'enfant modifie l'attribution de l'autorité parentale lorsque des faits nouveaux importants le commandent pour le bien de l'enfant. |
2 | Elle peut aussi se limiter à statuer sur la garde de l'enfant, les relations personnelles ou la participation de chaque parent à sa prise en charge. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 314 - 1 Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
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1 | Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
2 | L'autorité de protection de l'enfant peut, si elle l'estime utile, exhorter les parents de l'enfant à tenter une médiation. |
3 | Lorsque l'autorité de protection de l'enfant institue une curatelle, elle doit mentionner dans le dispositif de la décision les tâches du curateur et éventuellement les limites apportées à l'exercice de l'autorité parentale. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 450c - Le recours est suspensif, à moins que l'autorité de protection de l'adulte ou l'instance judiciaire de recours n'en décide autrement. |
Gegen diesen Entscheid richtet sich die Beschwerde des Kindsvaters vom 13. April 2023. Darin beantragt er einerseits die kosten- und entschädigungsfällige Aufhebung der Ziff. 2 des Entscheids der Kindesschutzbehörde und deren Anweisung zur Einholung eines Gutachtens zur Erziehungsfähigkeit der Beigeladenen bzw. eventualiter beider Eltern. Andererseits stellt er einen Antrag zur Aufhebung der Ziff. 11b und 11c des angefochtenen Entscheids und zur Änderung der Ziff. 11b dahingehend, dass der Sohn nur noch montags in die Kita geht und er die Kinder gemäss der neuen Ziff. 11c am Donnerstag den ganzen Tag selber betreut und sie am Freitag um 18 Uhr zur Mutter bringt. Eventualiter ersucht er das Gericht um Rückweisung der Sache zur Neubeurteilung an die Kindesschutzbehörde. Die Kindesvertreterin, die Kindesschutzbehörde und die Beigeladene beantragen mit ihren Vernehmlassungen vom 15., 22. bzw. 25. Mai 2023 die kosten- und entschädigungsfällige Abweisung der Beschwerde, wobei die Beigeladene zusätzlich einen Antrag auf Bewilligung der unentgeltlichen Prozessführung stellt. Der Instruktionsrichter bewilligte Letzteres bereits mit Verfügung vom 19. Juni 2023. Zu den Vernehmlassungen replizierte der Beschwerdeführer am 29. Juni 2023. Mit Eingaben vom 10. bzw. 14. Juli 2023 reichten die Kindesvertreterin und die Vertreterin der Beigeladenen dem Gericht ihre Honorarnoten ein. Schliesslich edierte die Kindesschutzbehörde mit Eingabe vom 27. Juli 2023 den Verlaufsbericht des KJD vom 14. Juli 2023. Der weitere Sachverhalt und die Einzelheiten der Parteistandpunkte ergeben sich, soweit sie für das Urteil von Bedeutung sind, aus den nachfolgenden Erwägungen. Das vorliegende Urteil erging auf dem Zirkulationsweg.
Erwägungen
1.
1.1 Gegen Entscheide der Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde kann gemäss Art. 450 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 450 - 1 Les décisions de l'autorité de protection de l'adulte peuvent faire l'objet d'un recours devant le juge compétent. |
|
1 | Les décisions de l'autorité de protection de l'adulte peuvent faire l'objet d'un recours devant le juge compétent. |
2 | Ont qualité pour recourir: |
1 | les personnes parties à la procédure; |
2 | les proches de la personne concernée; |
3 | les personnes qui ont un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée. |
3 | Le recours doit être dûment motivé et interjeté par écrit auprès du juge. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 440 - 1 L'autorité de protection de l'adulte est une autorité interdisciplinaire. Elle est désignée par les cantons. |
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1 | L'autorité de protection de l'adulte est une autorité interdisciplinaire. Elle est désignée par les cantons. |
2 | Elle prend ses décisions en siégeant à trois membres au moins. Les cantons peuvent prévoir des exceptions pour des affaires déterminées. |
3 | Elle fait également office d'autorité de protection de l'enfant. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 314 - 1 Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
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1 | Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
2 | L'autorité de protection de l'enfant peut, si elle l'estime utile, exhorter les parents de l'enfant à tenter une médiation. |
3 | Lorsque l'autorité de protection de l'enfant institue une curatelle, elle doit mentionner dans le dispositif de la décision les tâches du curateur et éventuellement les limites apportées à l'exercice de l'autorité parentale. |
1.2
1.2.1 Im Beschwerdeverfahren kommen die Verfahrensbestimmungen des ZGB (Art. 314 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 314 - 1 Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
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1 | Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
2 | L'autorité de protection de l'enfant peut, si elle l'estime utile, exhorter les parents de l'enfant à tenter une médiation. |
3 | Lorsque l'autorité de protection de l'enfant institue une curatelle, elle doit mentionner dans le dispositif de la décision les tâches du curateur et éventuellement les limites apportées à l'exercice de l'autorité parentale. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 450 - 1 Les décisions de l'autorité de protection de l'adulte peuvent faire l'objet d'un recours devant le juge compétent. |
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1 | Les décisions de l'autorité de protection de l'adulte peuvent faire l'objet d'un recours devant le juge compétent. |
2 | Ont qualité pour recourir: |
1 | les personnes parties à la procédure; |
2 | les proches de la personne concernée; |
3 | les personnes qui ont un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée. |
3 | Le recours doit être dûment motivé et interjeté par écrit auprès du juge. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 450f - En outre, si les cantons n'en disposent pas autrement, les dispositions de la procédure civile s'appliquent par analogie. |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 296 Maxime inquisitoire et maxime d'office - 1 Le tribunal établit les faits d'office. |
|
1 | Le tribunal établit les faits d'office. |
2 | Les parties et les tiers doivent se prêter aux examens nécessaires à l'établissement de la filiation et y collaborer, dans la mesure où leur santé n'est pas mise en danger. Les dispositions concernant le droit des parties et des tiers de ne pas collaborer ne sont pas applicables. |
3 | Le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties. |
Die Kognition des Verwaltungsgerichts richtet sich nach Art. 450a Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 450a - 1 Le recours peut être formé pour: |
|
1 | Le recours peut être formé pour: |
1 | violation du droit; |
2 | constatation fausse ou incomplète des faits pertinents; |
3 | inopportunité de la décision. |
2 | Le déni de justice ou le retard injustifié peuvent également faire l'objet d'un recours. |
1.2.2 Da in Angelegenheiten des Kindesschutzes im Interesse des Kindeswohls neue Entwicklungen zu berücksichtigen sind und es Art. 110
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 110 Jugement par une autorité judiciaire - Si, en vertu de la présente loi, les cantons sont tenus d'instituer un tribunal comme autorité cantonale de dernière instance, ils font en sorte que ce tribunal ou une autre autorité judiciaire, statuant en instance précédente, examine librement les faits et applique d'office le droit déterminant. |
1.3
1.3.1 Als Inhaber der elterlichen Sorge über die beiden Kinder ist der Beschwerdeführer vom angefochtenen Entscheid betroffen und gemäss Art. 450 Abs. 2 Ziff. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 450 - 1 Les décisions de l'autorité de protection de l'adulte peuvent faire l'objet d'un recours devant le juge compétent. |
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1 | Les décisions de l'autorité de protection de l'adulte peuvent faire l'objet d'un recours devant le juge compétent. |
2 | Ont qualité pour recourir: |
1 | les personnes parties à la procédure; |
2 | les proches de la personne concernée; |
3 | les personnes qui ont un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée. |
3 | Le recours doit être dûment motivé et interjeté par écrit auprès du juge. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 314 - 1 Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
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1 | Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
2 | L'autorité de protection de l'enfant peut, si elle l'estime utile, exhorter les parents de l'enfant à tenter une médiation. |
3 | Lorsque l'autorité de protection de l'enfant institue une curatelle, elle doit mentionner dans le dispositif de la décision les tâches du curateur et éventuellement les limites apportées à l'exercice de l'autorité parentale. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 450b - 1 Le délai de recours est de 30 jours à compter de la notification de la décision. Ce délai s'applique également aux personnes ayant qualité pour recourir auxquelles la décision ne doit pas être notifiée. |
|
1 | Le délai de recours est de 30 jours à compter de la notification de la décision. Ce délai s'applique également aux personnes ayant qualité pour recourir auxquelles la décision ne doit pas être notifiée. |
2 | Dans le domaine du placement à des fins d'assistance, le délai est de dix jours à compter de la notification de la décision. |
3 | Le déni de justice ou le retard injustifié peut faire l'objet d'un recours en tout temps. |
1.3.2 Der Streitgegenstand des vorliegenden Verfahrens bestimmt sich nach den vom Beschwerdeführer mit seiner Beschwerde gestellten Anträgen. Demnach sind von der umfangreichen Regelung der Vorinstanz nur noch der Verzicht auf die Einholung von Gutachten über die Erziehungsfähigkeit der Eltern und einzelne Aspekte der Betreuungsaufteilung strittig. Der angefochtene Entscheid ist daher trotz Geltung der Offizialmaxime und des Untersuchungsgrundsatzes allein mit Bezug auf diese Regelungen zu überprüfen.
1.3.3 In Bezug auf die zum Teil ausschweifenden Eingaben der Eltern rechtfertigt es sich, zur Beurteilung der vorliegenden Beschwerde allein auf die hinsichtlich der strittigen Punkte relevanten Ausführungen zu fokussieren.
2.
Strittig ist zunächst der Entscheid der Vorinstanz, auf das Einholen von Gutachten als Grundlage für die Regelung der Kinderbelange zu verzichten.
2.1 Gemäss Art. 446 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 446 - 1 L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
|
1 | L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
2 | Elle procède à la recherche et à l'administration des preuves nécessaires. Elle peut charger une tierce personne ou un service d'effectuer une enquête. Si nécessaire, elle ordonne un rapport d'expertise. |
3 | Elle n'est pas liée par les conclusions des personnes parties à la procédure. |
4 | Elle applique le droit d'office. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 314 - 1 Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
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1 | Les dispositions de la procédure devant l'autorité de protection de l'adulte sont applicables par analogie. |
2 | L'autorité de protection de l'enfant peut, si elle l'estime utile, exhorter les parents de l'enfant à tenter une médiation. |
3 | Lorsque l'autorité de protection de l'enfant institue une curatelle, elle doit mentionner dans le dispositif de la décision les tâches du curateur et éventuellement les limites apportées à l'exercice de l'autorité parentale. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 446 - 1 L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
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1 | L'autorité de protection de l'adulte établit les faits d'office. |
2 | Elle procède à la recherche et à l'administration des preuves nécessaires. Elle peut charger une tierce personne ou un service d'effectuer une enquête. Si nécessaire, elle ordonne un rapport d'expertise. |
3 | Elle n'est pas liée par les conclusions des personnes parties à la procédure. |
4 | Elle applique le droit d'office. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 10 Droit à la vie et liberté personnelle - 1 Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite. |
|
1 | Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite. |
2 | Tout être humain a droit à la liberté personnelle, notamment à l'intégrité physique et psychique et à la liberté de mouvement. |
3 | La torture et tout autre traitement ou peine cruels, inhumains ou dégradants sont interdits. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 36 Restriction des droits fondamentaux - 1 Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
|
1 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
2 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être justifiée par un intérêt public ou par la protection d'un droit fondamental d'autrui. |
3 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être proportionnée au but visé. |
4 | L'essence des droits fondamentaux est inviolable. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 36 Restriction des droits fondamentaux - 1 Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
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1 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
2 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être justifiée par un intérêt public ou par la protection d'un droit fondamental d'autrui. |
3 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être proportionnée au but visé. |
4 | L'essence des droits fondamentaux est inviolable. |
2.2 Bezogen auf den vorliegenden Sachverhalt erwog die Vorinstanz, dass zwar beide Elternteile eine Begutachtung der psychischen Gesundheit der Eltern beantragt hätten, sie eine solche aber nur dann anordne, wenn dies für die Abklärung des Kindeswohls nötig erscheine, also eine Einschränkung der Erziehungsfähigkeit der Eltern durch eine psychische Störung zu vermuten sei. Das Gutachten diene allein der Vervollständigung des Sachverhalts, auf dessen Grundlage der Verfahrensgegenstand entschieden werden solle, nicht aber der Beilegung des Elternkonflikts. Es bestehe kein Anspruch auf Begutachtung; auch dann nicht, wenn beide Elternteile dies verlangten. Vorliegend gebe es mit Blick auf den Verfahrensgegenstand keinen Anlass, ein Gutachten einzuholen. Momentan scheine bei keinem der Elternteile eine Einschränkung der Erziehungsfähigkeit vorzuliegen, die wesentlich über die offensichtlichen Probleme durch den Elternkonflikt hinausgehe und eine Begutachtung der psychischen Gesundheit nahelege, weil das Kindeswohl dadurch zusätzlich gefährdet sein könnte (Entscheid der Kindesschutzbehörde vom 17. Februar 2023, E. Ib).
2.3 Demgegenüber bringt der Beschwerdeführer vor, dass bei der Kindsmutter eine psychische Erkrankung vorliege. Auch die Vertreterin der Kindesschutzbehörde habe an der Verhandlung angemerkt, dass die Elternarbeit nicht möglich zu sein scheine, solange die Frage einer Kindswohlgefährdung durch mangelnde Erziehungsfähigkeit im Raum stehe. Beide Elternteile hätten den Wunsch geäussert, dass ein Gutachten über ihre Erziehungsfähigkeit eingeholt werde, zumal sich auch die Kindsmutter durch die entsprechenden Vorwürfe als enorm belastet bezeichnet habe. Deshalb habe sie, genauso wie der Beschwerdeführer auch, eine Begutachtung durch einen Spezialisten für affektive Störungen verlangt. Ohne eine solche Klärung seien Fortschritte in Bezug auf die Betreuungsregelung kaum möglich. Die Kindsmutter erscheine aufgrund ihrer psychischen Erkrankung mit der Kinderbetreuung oft überfordert. Es handle sich dabei mutmasslich um eine bipolare affektive Störung mit teilweise starken Stimmungsschwankungen. Sie sei oftmals stark gereizt, was zu gewalttätigen Impulsen gegenüber den Kindern und dem Beschwerdeführer führe. So sei es mehrfach vorgekommen, dass sie die Tochter geschlagen, eingesperrt und ihr die Schuld für die Prügel zugeschoben habe. Sie zeige sich in manischen Phasen sehr streitlustig und in deren Nachgang stark antriebslos und erschöpft. Sie ziehe sich dann zurück und sei nicht fähig, die Kinder adäquat zu betreuen. Das habe sie gegenüber dem Beschwerdeführer mehrfach gestanden. Ihre psychischen Probleme seien in der Vergangenheit derart gravierend gewesen, dass es gar zu einem Suizidversuch mit Schlaftabletten gekommen sei. Deshalb sei die Einholung eines Gutachtens zur Frage der Erziehungsfähigkeit der Kindsmutter unbedingt erforderlich. Eine Begutachtung könne zusätzlich zu einer Beruhigung des elterlichen Konflikts und damit auch zu einer Entlastung der Kinder beitragen (Beschwerde vom 13. April 2023, Rz. 5 ff.).
2.4 Mit dem angefochtenen Entscheid ordnete die Vorinstanz die Begleitung der Familie durch die MST der UPK Basel an. Die MST ist gemäss eigener Darstellung (https://www.upk.ch/kinder-und-jugendliche/unsere-angebote/kinder-und-jugendliche-ambulant/multisystemische-therapie-mst.html) ein familienfokussiertes Angebot für belastete Familien mit Kindern und Jugendlichen, deren Entwicklung und Wohlbefinden gefährdet ist. Familiäre Probleme und psychische Erkrankungen werden nach Durchführung einer kinder- und jugendpsychiatrischen Abklärung in einem aufsuchenden, intensiven Setting unter Einbezug multisystemischer Perspektiven evidenzbasiert behandelt. Ziel der Familientherapie ist unter anderem auch die Stärkung der Erziehungskompetenzen der Eltern und die Reduktion der psychischen Belastung der Familienmitglieder. Die von einer hohen Behandlungsintensität geprägte Therapie mit ambulanten kinder- und jugendpsychiatrischen sowie psycho- und familientherapeutischen Aspekten wird durch zwei Fachpsychologinnen und einen Kinder- und Jugendpsychotherapeuten geleitet. Mit dieser von den Parteien nicht angefochtenen und Anfang April 2023 aufgegleisten (vgl. Verlaufsbericht KJD vom 14. Juli 2023) Massnahme können allfällige vom Beschwerdeführer vermutete und behauptete, von dieser selbst aber bestrittene psychische Erkrankungen der Kindsmutter erkannt und berücksichtigt werden. Etwaige krankheitsbedingte Einschränkungen würden sich unmittelbar im Erziehungsalltag zeigen, welcher derzeit engmaschig von der MST und zusätzlich durch einen Beistand begleitet wird. Damit kann gerade auch den Vorbehalten beider Eltern bezüglich der Erziehungsfähigkeit des anderen Elternteils, welche nach der in der Verhandlung geäusserten Auffassung der abklärenden Fachmitarbeiterin der Kindesschutzbehörde mit einem Gutachten hätten ausgeräumt werden sollen, begegnet werden. Aus einer erwachsenenpsychiatrischen Diagnose allein kann hingegen nicht direkt auf mögliche Defizite in der Erziehungsfähigkeit eines Elternteils geschlossen werden (vgl. dazu auch Schreiner, in: Fankhauser [Hrsg.], FamKomm Scheidung, Band II, 4. Auflage, Bern 2022, Anh. Psych N 417 ff.). Auch deswegen erscheint die MST als im Vergleich zur vom Beschwerdeführer verlangten Begutachtung zielführender, zumal sich auch die zuständige Fachmitarbeiterin der Kindesschutzbehörde in ihrem Plädoyer mit der Begründung, dass die Kindswohlgefährdung mehr im Konflikt der Eltern als in einer möglichen psychischen Erkrankung zu verorten sei, gegen eine Begutachtung ausgesprochen hat (Verhandlungsprotokoll vom 17. Februar 2023, act. 7 S. 180). Die Zusammenarbeit zwischen dem Team der MST und der Kindsmutter scheint sich positiv zu gestalten (vgl. Verlaufsbericht KJD vom 14. Juli 2023). Wie die Kindesvertretung in ihrer Vernehmlassung zudem zutreffend ausführt (Stellungnahme vom 15. Mai 2023, Rz. 3), würden mit einer parallel zur Begleitung durch die MST angeordneten Begutachtung zusätzliche Ressourcen gebunden, welche bei der praktischen Bewältigung der familiären Belastungen fehlen würden. Dies gilt umso mehr, als dass die Eltern neben der angeordneten MST durch die Kindesschutzbehörde auch bei ihrer Bereitschaft behaftet wurden, bei Dr. E____ gemäss dessen Vorgabe Termine wahrzunehmen, um gemeinsame Vereinbarungen betreffend die Kinderbelange treffen zu können.
Vor diesem Hintergrund erscheint ein allfälliges Einverständnis der Eltern mit einer Begutachtung ihrer Erziehungsfähigkeit als irrelevant. Ob ein solches Einverständnis vorliegt oder nicht, wirkt sich nicht auf die Beurteilung der Frage aus, ob die Sachverhaltsabklärung zur Regelung der Kinderbelange die Anordnung eines Gutachtens erfordert. Nur am Rande sei angemerkt, dass die Kindsmutter zwar in der vorinstanzlichen Verhandlung eine Begutachtung befürwortete (Verhandlungsprotokoll vom 17. Februar 2023, act. 7 S. 176), sich aber nunmehr gegen die von ihr als «falsch und verleumderisch» (Stellungnahme vom 25. Mai 2023, Rz. 2) bezeichnete Behauptung des Beschwerdeführers wehrt, sie leide an einer psychischen Erkrankung. Auch der Beschwerdeführer verlangt vorrangig die alleinige Begutachtung der Kindsmutter. Daraus kann gefolgert werden, dass ein intrinsischer Wille der Eltern, sich psychiatrisch abklären zu lassen, im Grunde nicht besteht.
Aufgrund der erfolgten Abklärungen und des angeordneten Settings ist die Kindesschutzbehörde daher zu Recht zum Schluss gelangt, dass eine erwachsenenpsychiatrische Abklärung der Erziehungsfähigkeit der Eltern zurzeit nicht angezeigt ist.
3.
Strittig ist weiter die Anordnung der Kindesschutzbehörde betreffend die Betreuungsregelung am Donnerstag.
3.1 Diesbezüglich entschied die Vorinstanz, dass der Sohn donnerstagmorgens durch die Kita und ab dem Mittag vom Beschwerdeführer betreut wird. Die Betreuung der Tochter soll der Kindsvater nach Ende der Tagesstruktur übernehmen. Am Freitag soll er die Kinder dann um 18 Uhr wieder zur Kindsmutter bringen. Zur Begründung führte die Kindesschutzbehörde an, dass die aktuell gelebte Regelung funktioniere. Die Kinder würden unter diesem Setting nur wenige Beeinträchtigungen durch den Elternkonflikt zeigen. Auch stünden wichtige Variablen wie das rechtliche Schicksal der von der Kindsmutter mit den Kindern bewohnten Familienwohnung noch nicht fest; ausserdem werde die MST mit erheblicher Wahrscheinlichkeit Veränderungen anstossen, sodass die vorliegende Regelung wohl nur für begrenzte Zeit Bestand haben werde. Die Übergaben würden inzwischen funktionieren, ihre Anzahl sollte aber zur weiteren Beruhigung weiterhin möglichst geringgehalten werden. Da keine Faktoren eine Abänderung der aktuell gelebten Betreuungsweise nahelegen würden, sei mit Blick auf das Kindeswohl für die nächste Zeit der Faktor der Kontinuität entscheidend. Es werde darum dasjenige Setting als verbindlich festgelegt, welches aktuell gelebt werde und sich für die Kinder als vertretbar erwiesen habe (Entscheid der Kindesschutzbehörde vom 17. Februar 2023, E. IIb).
3.2 Mit seiner Beschwerde verweist der Beschwerdeführer auf das von ihm bereits anlässlich der vorinstanzlichen Verhandlung geäusserte Begehren, die Kinder am Donnerstag ganztags zu betreuen. Die Vorinstanz sei dem Wunsch der Kindsmutter gefolgt, die geltende Betreuungsregelung aus Gründen der Wahrung des Status quo und zwecks sozialem Austausch mit anderen Kindern beizubehalten. Nun habe diese aber die Betreuungsregelung bereits kurz nach der vorinstanzlichen Verhandlung mehrfach eigenhändig abgeändert und für den Sohn einen zusätzlichen Betreuungstag in der Kita gebucht. Damit gebe es nichts mehr, das einer ganztägigen Betreuung durch ihn zuwiderlaufe. Zudem habe sich die Kindsmutter am 30. März 2023 geweigert, ihm den Sohn wie angeordnet zur Betreuung zu überlassen. Zuerst habe sie dies mit dessen Krankheit begründet. Dann habe sie auf seine Nachricht, er werde den Sohn am Mittag bei ihr abholen, mit der Antwort reagiert, dass die Übergabe erst um 16 Uhr erfolgen werde. Weiter habe sie eigenmächtig und mit fadenscheiniger Begründung ein Besuchswochenende bei ihm ausgesetzt. Damit scheine der Kindsmutter der Status quo offenbar doch nicht so wichtig zu sein. Entsprechend stehe einer ganztägigen Betreuung der Kinder durch ihn am Donnerstag nichts entgegen (Beschwerde vom 13. April 2023, Rz. 9 ff.).
3.3 Demgegenüber verweist die Kindsmutter auf den Wunsch der Tochter, weniger und mittlerweile gar nicht mehr zum Vater gehen zu wollen. Auch der Sohn habe sich nun diesem Wunsch angeschlossen, obgleich solche Aussagen aufgrund seines Alters «sicherlich mit Vorsicht zu geniessen» seien (Stellungnahme vom 25. Mai 2023, Rz. 10). Die Tochter leide darunter, dass sie trotz deutlicher Aussage gegenüber der Kindesvertretung von der Vorinstanz nicht gehört worden sei. Eine ganztägige Betreuung am Donnerstag durch den Vater entspreche nicht dem Kindeswillen. Der zusätzliche Betreuungstag für den Sohn in der Kita sei aus finanziellen und organisatorischen Gründen zur Aufstockung ihres Arbeitspensums notwendig gewesen, zumal der Beschwerdeführer keinen Unterhalt zahle. Nach den Sommerferien werde aber aufgrund eines Stellenwechsels das Pendeln wegfallen, sodass zwei Kita-Tage wieder ausreichen würden. Weiter bestreitet die Kindsmutter eine einseitige Abänderung der Betreuungsregelung. Am 30. März 2023 sei der Sohn krank gewesen, weshalb sie im Sinne des Kindswohls einen Betreuungswechsel habe vermeiden wollen. Was das Wochenende betreffe, habe die Tochter in einem persönlichen Telefonat gegenüber der zuständigen Fachmitarbeiterin der Kindesschutzbehörde geäussert, dieses nicht beim Kindsvater verbringen zu wollen. Schliesslich ändere der Beschwerdeführer selbst eigenmächtig die vorgegebenen Betreuungszeiten ab. So sei es etwa vorgekommen, dass er die Tochter bereits um 13 Uhr bei der Tagesstruktur abgeholt habe, obwohl vorgesehen sei, dass diese von 13 bis 14 Uhr den Schulchor und danach wie üblich bis 15.45 Uhr die Tagesstruktur besuche (Stellungnahme vom 25. Mai 2023, Rz. 10 ff.).
3.4 Bei der Regelung der Betreuungsanteile der Eltern bei geteilter Obhut steht der Kindesschutzbehörde ein grosser Beurteilungsspielraum zu (BGer 5A_557/2020 vom 2. Februar 2021 E. 3.1 mit Hinweis auf BGE 142 III 617 E. 3.2.5; VD.2021.281 vom 24. Mai 2022 E. 4.3.3). Dabei sind die Vorschriften über die Kriterien zur Regelung des persönlichen Verkehrs gemäss Art. 273 ff
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 273 - 1 Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances. |
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1 | Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances. |
2 | Lorsque l'exercice ou le défaut d'exercice de ce droit est préjudiciable à l'enfant, ou que d'autres motifs l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant peut rappeler les père et mère, les parents nourriciers ou l'enfant à leurs devoirs et leur donner des instructions. |
3 | Le père ou la mère peut exiger que son droit d'entretenir des relations personnelles avec l'enfant soit réglé. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 298 - 1 Dans le cadre d'une procédure de divorce ou d'une procédure de protection de l'union conjugale, le juge confie à l'un des parents l'autorité parentale exclusive si le bien de l'enfant le commande. |
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1 | Dans le cadre d'une procédure de divorce ou d'une procédure de protection de l'union conjugale, le juge confie à l'un des parents l'autorité parentale exclusive si le bien de l'enfant le commande. |
2 | Lorsqu'aucun accord entre les parents ne semble envisageable sur ce point, le juge peut aussi se limiter à statuer sur la garde de l'enfant ainsi que sur les relations personnelles ou la participation de chaque parent à sa prise en charge. |
2bis | Lorsqu'il statue sur la garde de l'enfant, les relations personnelles ou la participation de chaque parent à la prise en charge de l'enfant, le juge tient compte du droit de l'enfant d'entretenir régulièrement des relations personnelles avec ses deux parents.357 |
2ter | Lorsque l'autorité parentale est exercée conjointement, le juge examine, selon le bien de l'enfant, la possibilité de la garde alternée, si le père, la mère ou l'enfant la demande.358 |
3 | Il invite l'autorité de protection de l'enfant à nommer un tuteur si aucun des deux parents n'est apte à assumer l'exercice de l'autorité parentale. |
Der Beschwerdeführer beanstandet die durch die Kindesschutzbehörde vorgenommene Orientierung an der bisherigen Betreuungsregelung zu Recht nicht. Er lässt aber ausser Acht, dass es sich dabei nach den Erwägungen der Vorinstanz voraussichtlich um eine bloss vorübergehende Lösung handeln soll, die den Kindern Kontinuität garantiert. Selbstredend ist sie für beide Elternteile verbindlich und lässt auch keine einseitigen Änderungen durch die Kindsmutter zu. Allfällige Missachtungen stellen aber, wie die Vorinstanz zutreffend ausführt (vgl. Stellungnahme vom 22. Mai 2023), für sich genommen noch keinen Grund für eine Abänderung dar. Zurzeit scheint die Aufteilung denn auch gut zu funktionieren (vgl. Verlaufsbericht KJD vom 14. Juli 2023). Nachdem nun auch die Begleitung durch die MST begonnen hat (Verlaufsbericht KJD vom 14. Juli 2023), kann diese als Grundlage für eine gemeinsame Anpassung dienen. Wie den Ausführungen der Kindsmutter entnommen werden kann (Stellungnahme vom 25. Mai 2023, Rz. 11), ist zudem davon auszugehen, dass die vom Beschwerdeführer ins Feld geführte Erweiterung der Betreuung des Sohnes durch die Kita zwischenzeitlich nicht mehr besteht. Daher gibt es derzeit keinen Grund, die getroffene Betreuungsregelung im Sinne der Anträge des Beschwerdeführers abzuändern.
4.
Aus den vorstehenden Erwägungen folgt, dass die Beschwerde vollumfänglich abzuweisen ist. Entsprechend diesem Ausgang des Verfahrens trägt der Beschwerdeführer die Kosten des Verfahrens bestehend aus einer Gebühr von CHF 900.- und den Kosten der Kindesvertretung. Mit Honorarnote vom 10. Juli 2023 macht die Kindesvertreterin einen Aufwand von 6.6667 Stunden à CHF 250.- sowie eine Spesenpauschale von CHF 50.- nebst Mehrwertsteuer geltend. Diese Rechnung ist in Anwendung von § 10 Abs. 3 und § 23 des Honorarreglements nicht zu beanstanden. Es ist der Kindesvertreterin daher ein Honorar von CHF 1'666.65 nebst Auslagen von CHF 50.- und Mehrwertsteuer auf Honorar und Auslagen im Betrag von CHF 132.20 zuzusprechen und aus der Gerichtskasse auszurichten. Der Beschwerdeführer hat dem Gericht diese Gerichtskosten in Höhe von CHF 1'848.85 zu ersetzen.
Weiter hat der Beschwerdeführer der Beigeladenen in Anwendung von § 30 Abs. 1 VRPG ihre Vertretungskosten zu ersetzen. Mit Honorarnote vom 14. Juli 2023 macht die Vertreterin einen Aufwand von 9 Stunden zum Tarif der unentgeltlichen Prozessführung von CHF 200.- geltend. Dieser Aufwand erscheint angemessen und kann wie beantragt vergütet werden. Hinzu kommen die beantragten Auslagen im Betrag von CHF 24.- sowie die Mehrwertsteuer auf Honorar und Auslagen.
Demgemäss erkennt das Verwaltungsgericht (Dreiergericht):
://: Die Beschwerde wird abgewiesen.
Der Beschwerdeführer trägt die Gerichtskosten des verwaltungsgerichtlichen Beschwerdeverfahrens von CHF 2'748.85 (Gebühr von CHF 900.- und Kosten der Kindesvertretung von CHF 1'848.85).
Der Kindesvertreterin, [...], Advokatin, wird ein Honorar von CHF 1'666.65, zuzüglich Auslagen von CHF 50.- und 7,7 % MWST von CHF 132.20, aus der Gerichtskasse zugesprochen.
Der Beschwerdeführer hat der Beigeladenen für das verwaltungsgerichtliche Beschwerdeverfahren eine Parteientschädigung von CHF 1'800.-, zuzüglich Auslagen von CHF 24.- und 7,7 % MWST von CHF 140.45, zu bezahlen.
Mitteilung an:
- Beschwerdeführer
- Kindes- und Erwachsenenschutzbehörde (KESB), Basel-Stadt
- Kinder- und Jugenddienst (KJD), Basel-Stadt
- Beigeladene
- Tochter (über Kindesvertreterin)
- Sohn (über Kindesvertreterin)
- Kindesvertreterin
APPELLATIONSGERICHT BASEL-STADT
Die Gerichtsschreiberin
MLaw Tugce Fildir
Rechtsmittelbelehrung
Gegen diesen Entscheid kann unter den Voraussetzungen von Art. 72 ff
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
|
1 | Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
2 | Sont également sujettes au recours en matière civile: |
a | les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions: |
b1 | sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile, |
b2 | sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies, |
b3 | sur le changement de nom, |
b4 | en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage, |
b5 | en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux, |
b6 | les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte, |
b7 | ... |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
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1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
Ob an Stelle der Beschwerde in Zivilsachen ein anderes Rechtsmittel in Frage kommt (z.B. die subsidiäre Verfassungsbeschwerde an das Bundesgericht gemäss Art. 113
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 113 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours constitutionnels contre les décisions des autorités cantonales de dernière instance qui ne peuvent faire l'objet d'aucun recours selon les art. 72 à 89. |