172 Entscheidungen der Schuldbetrei-bungs-

vorliegt ; denn nach der Lage der Akten ist anzunehmen, dass die Antwort
des Sachverständigen dahin lauten wird, der Besitz der Liegenschaft
Kornmarkt sei für den Weiterbetrieb des Gewerbes des Schuldners nicht
erforderlich, unter welchen Umständen die zeitraubenden und kostspieligen
Schätzungen der Liegenschaft keinen Wert hätten, weil beim Fehlen
der Stundungsvoransset 'zung des Art. 2 Ziff. 1 die Bewilligung der
Piandstundung zum vornherein nicht in Betracht kommen kann. Der Schuldner
selbst gibt als Gewerbe, das er betreibt Vertretungen in Tafelbestecken
und andere Vertretungen an. Wieso nun der Besitz des seinerzeit von ihm
an Dritte 'vermieteten Geschäftshauses am Kornmarkt zur Ausübung dieses
Gewerbes notwendig sein sollte, ist nicht erfindlich. Der Schuldner
behauptet dies übrigens selbst nicht, vielmehr ist der Begründung des
Stundungssigesuches und seiner Erklärung vom 28. November zu entnehmen,
dass er das Haus lediglich als Kapitalanlage erworben und es umgebaut hat,
um einen höheren Zins zu ziehen; er begründet denn auch das Gesuch nur
damit, dass er der Erträgnisse der Liegenschaft bedürfe. Schon diese
Ausführungen des Schuldners lassen sonach klar erkennen, dass die in
Art. 2 Ziff.. 1 V0 genannte Voraussetzung nicht vorliegt, und demnach
von der Bewilligung der Stundung nicht die Rede sein kann ; denn der
Zweck der Verordnung geht nicht, wie auch die Vorexperten anzunehmen
scheinen, dahin, jedem Piandschuldner zu ermöglichen, die verpfändeten
Liegenschaften über die Kriegszeit hinaus zu halten. Vielmehr soll die
Pfandstundung nur demjenigen Schuldner zu Gute kommen, der ein G e w e
r b e betreibt und zwar nur für diejenigen verpfändeten Liegenschaften,
ohne deren Besitz ihm der Fortbetrieb des Gewerbes über die Kriegszeit
hinaus nicht möglich wäre. Hieraus erhellt aber für den vorliegenden
Fall mit einer an Gewissheit grenzenden Wahrscheinlichkeit, dass die
Voraussetzung von Art. 2 Zisi'. l fehlt. Doch ist über diese Frage
gleichwohl der Konkurlkammer. N° 47. 373

Experte zu hören; denn die Verordnung sieht die Begutachtung der Frage
nach dem Vorliegen der Stundungsvoraussetzungen durch Sachverständige
auch dann vor, wenn sich für den Richter aus den Akten in liquider Weise
ergibt, dass die Expertise diese Frage verneinen wird.

Sollte der Experte wider Erwarten zu einem andern Resultat gelangen
und dieses vom Bundesgericht als den Rechtsgrundsätzen der Verordnung
entsprechend akzeptiert werden, so wäre natürlich die Begutachtung der
andern Fragen noch nachzuholen und das Bundesgericht würde in diesem
Falle die vorliegende Experteninstruktion ergänzen. _

Nach dem Gesagten hat daher der ernannte Oberexperte nur zu untersuchen,
ob dem Schuldner, Albert Schlageter, für den Betrieb seines Gewerbes
als Vertreter für den Verkauf von Tafelbestecken der Besitz des Hauses
Nr. 2281229 Brandgässli Kornmarkt 7 und desjenigen an der Guggistrasse in
Luzern überhaupt notwendig ist, oder ob er nicht dieses Gewerbe jetzt wie
in Friedenszeiten betreiben kann, ohne diese Liegenschaften zu besitzen.

Demnach beschliesst die Schuldbetr. und Konkurskammer:

Dem Gesuche wird im Sinne der Erwägungen ent.-

apro chen .

47. Ari-et du 10 décembre 1918 dans la cause Chemin! de ,fer fédérnx.

Insaisissabilite des pensions de retraite des CFE. Qualité des ,CFF pour
recourir en cas de saisie.

A. _ Le 8 juillet 1918, l'otfice des poursuites Torheagissant à la
requisition de l'Etat de Vaud (Recette d'Orbe), a pratique une saisie
de 20 fr. par mois sur la

AS M i 1918 18

174 Entscheidungen der Schuldbetreibungs-

pension de reti-alte que les CFF servent à Henri Tribolet, à
Chavornay. Cette saisie devaitsi'produire ses effets après l'extinction
de saisies antérieures, frappant la méme pension à raison de 20 fr. par
mois, depuis le mois de juillet 1917.

Les CFF et Triboiet ont recouru contre la saisie du 8 juillet 1918
auprès du président du Tribunal d'Orbe (autorità inférieure de
surveillance). Cette autorité a annulé la sais'ie par décision du 28
aoùt 1918. Elle considere en resume : Le nouvel art. 3 des statuts
de la eaisse de pension et de secours des fonctionnaires et employés
à poste fixe des CFF, adopté par le conseil d'administration des CFF
le 20 novembre 1917 et approuvé par le Cons'eil fédéral le 18 décembre
1917, etablit le principe que le droit aux prestations assurées de meme
que les sommes reques à titre "de prestations ne peuvent etre saisies.
En ordonnant une retenue sur la pension servie par les CFF à leur agent
retraité, le préposé a donc contervenu à une prescription du droit fédéral
puisque l'art. 3 cite doit etre considéré comme tel (arrét RANVAL, rendu
le 13 décembre 1911 par le Tribunal fédéral). Les CFF sont en droit de
porter plainte (art. 17 LP) en vertu de l'art. 3 nouveau des statuts. Le
fait que Triholet s'est declare d'accord avec la saisie est sans portée.

B. 'Sur recours de Louis Brocard, créancier de Tribolet, l'autorità
vandoise de surveillance a maintenu l'a saisie du 8 juillet 1918
par'décision du 30 septembre 1918, motivée en resume comme suit : Brocard,
en sa qualité de créancier poursuivant, peut participer à la saisie
ordonnée le 8 juillet et recourir aux autorités de surveillance. La
pension servie à Tribolet ne saurait ètre déclarée insaisissable
en vertu cle l'art. 92 LP ni en appliquant par analogie l'art. 519
C0. L'insaisissabilité de la pension ne pourrait se fender que sur
l'art. 3 des statuts, si cet article avait la valeur d'une disposition
de droit federal dérogeant aux régles de la LP. Mais aucun texte

und Konkurskammerî" N° 47. î'iò

legislatif n'accorde cette portée aux statuts. Il s'agit (l' 1111 simple
règlement qui ne peut modifie1 une loi votée par lÄssemblee federale. L'
arièt Ranval,a11térieur à l'art. 3 nouveau des statuts, 11 'est pas assez
précis pom que 1' on puisse en déduire que le Tribunal federal admet-trait
que cet article des statuts étahlit vaiablement Pinsaisissahilité absolue
des pensions de retraite servies par les CFF. Le Tiibunal fédéral & parle
de l'insaisissahilité du d r o it a la pension, il n' a pas dit que l
'administration des CFF pouvait pai une modification des statuts, étendre
cette insaisissabilité aux sommes versées aux beneficiaires. La pension
de Tribolet est donc saisissahle dans lessslimites fixées à l'àrt. 93 LP.

C. __ LesCFF, représentés par la Direction du les arrondissement à
Lausanne, ont recouru contre cette decision au Tribunal fédéral en
invoquant l'art. 3 des statuts et en concluant à l'annulation de la
saisie ordonnée le 8 juillet 1918,

Considérunl en droit :

1. Les CFF ont qualité pour former le present recours. Ce droit découle
de l'art. 3 al. 2 des statuts dela Caisse de pension et de secours
des fonctionnaires et employés à poste fixe des _CFF (du 19 octobre
1906, modifiés le 20 novembre 1917). Aux termes de cette disposition,
la Caisse de pension et de secoms peut prendre des mesuies pou1 que ses
piestations en eigean soient employees à l'enlietien du hénéficiaire on
des peisonnes dont ce deiniei & chnige . Les CFF, auxquels incombe le
service de la pension, out dès leis qualité pom s'opposer à ce que les
sommes versées aux bénéficiaires soient distiaisites de leur destination
statutaire et, en cas de saisie en faveur d' un tie1s, ils ont qualité
pou1 porte1 plainte contre une pareille mesure en vertu (le l'art. 17 LP.

2. Au fond, le recours doit etre admjs en application des principes
posés par le Tribunal fédéral dans l'ai-rel

176 Entscheidg, der Schuldbetreibungs und Kenknrskammer. N' 47.

rendu le 13 décembre 1911 en la cause Ranval (RO éd. spec. 14 p. 383
et suiv*.). D'après cet arrét,les statuts de la Caisse de pension et
de secours des CFF font partie du droit fédéral et, étant postérieurs
à la LP, ils peuvent modifier les dispositions antérieures de cette loi
sur Ia saisie des pensions. Or, l'art. 3 modifié des statuts parte à son
premier alinéa : Le droit aux prestations assurées, de mémeque les sommes
recnes à titre de' prestationnv ne peuvent étre ni saisis, ni séquestrés,
ni compris dans la masse d'une faillite... Cet article qui a force de
loi édicte ainsi, en modification de l'art. 93 LP, l'insaisissahilité
absolue non seulement du droit à la pension et des prestations dues,
mais méme des sommes déjà payées aux bénéficiaires. La saisie de 20
fr. par mois ordonnée le 8 juillet 1918 par le préposé aux poursuites
d'Orbe ne peut dès lors étre maintenue.

La Chambre des Poursuites et des Faillites pronome :

Le recours est admis. En conséquence, la saisie crdonnée le 8 juillet
1918 par le Préposé aux poursuites d'Orhe est annulée.

" Ed. gén. 37 I p. (iO Let suiv.

Entscheidungen der Mamma:-n. N° 48. 177

Entscheidungen der Z'nilkamnem. .* man des sections civile;. ·

W

48. Anflug aus dem Urteil der Il Zivihbtssilnng vom 10. Juli 1918
i. S. Rothschild gegen Gartner.

Unwirksamkeit der nicht im Grundbuch als Verfügungsbeschränkung
vorgemerkten Grundstückspfändung gegenüber einem späteren gutgläubigen
Erwerber des Grundstücks.

(Die in früheren Entscheidungen der Schuldhetreibnngsund Konkurskammer
des Bundesgerichts (vergl. insbesondere AS 31 l S. 348 ff. Sep.-AungB
Nr. 34) vertretene Auffassung die Pfändung eines Grundstücks wirke schon
mit der Vornahme und unabhängig von der Eintragung im Grundbuch absolut
gegen jedermann, die Tatsache, dass ein Dritter nachher mangels eines
solchen Eintrags gutgläubig Eigentum an der Liegenschaft erworben habe,
schliesse demnach den Zugriff der Pfändungsgläubiger nicht aus kann heute
nach der neuen Ordnung, welche die Materie in den revidierten Art. 96
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 96 - 1 Der Schuldner darf bei Straffolge (Art. 169 StGB212) ohne Bewilligung des Betreibungsbeamten nicht über die gepfändeten Vermögensstücke verfügen. Der pfändende Beamte macht ihn darauf und auf die Straffolge ausdrücklich aufmerksam.213
1    Der Schuldner darf bei Straffolge (Art. 169 StGB212) ohne Bewilligung des Betreibungsbeamten nicht über die gepfändeten Vermögensstücke verfügen. Der pfändende Beamte macht ihn darauf und auf die Straffolge ausdrücklich aufmerksam.213
2    Verfügungen des Schuldners sind ungültig, soweit dadurch die aus der Pfändung den Gläubigern erwachsenen Rechte verletzt werden, unter Vorbehalt der Wirkungen des Besitzerwerbes durch gutgläubige Dritte.214

und 101
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 101 - 1 Die Pfändung eines Grundstücks hat die Wirkung einer Verfügungsbeschränkung. Das Betreibungsamt teilt sie dem Grundbuchamt unter Angabe des Zeitpunktes und des Betrages, für den sie erfolgt ist, zum Zwecke der Vormerkung unverzüglich mit. Ebenso sind die Teilnahme neuer Gläubiger an der Pfändung und der Wegfall der Pfändung mitzuteilen.
1    Die Pfändung eines Grundstücks hat die Wirkung einer Verfügungsbeschränkung. Das Betreibungsamt teilt sie dem Grundbuchamt unter Angabe des Zeitpunktes und des Betrages, für den sie erfolgt ist, zum Zwecke der Vormerkung unverzüglich mit. Ebenso sind die Teilnahme neuer Gläubiger an der Pfändung und der Wegfall der Pfändung mitzuteilen.
2    Die Vormerkung wird gelöscht, wenn das Verwertungsbegehren nicht innert zwei Jahren nach der Pfändung gestellt wird.
SchKG gefunden hat, nicht mehr aufrechterhalten werden. Danach
sind nicht nur gegenüber dem Grundsatze, dass Verfügungen des Schuldners
über den Pfändungsgegenstand ungiltig sind, soweit sie die den Gläubigem
aus der Pfändung erwachsenen Rechte verletzen, die Wirkungen des
Besitzerwerbes durch gutgläubige Dritte ausdrücklich vorbehalten
(Art. 96 Abs. 2). Der revidierte Abs. 1 von. Art. 101 umschreibt auch
den Charakter der Grundstückspfändung noch näher dahin, dass er ihr die
Wirkung einer Verfügungen
Decision information   •   DEFRITEN
Document : 44 III 173
Date : 10. Dezember 1918
Published : 31. Dezember 1919
Source : Bundesgericht
Status : 44 III 173
Subject area : BGE - Schuldbetreibungs- und Konkursrecht
Subject : 172 Entscheidungen der Schuldbetrei-bungs- vorliegt ; denn nach der Lage der Akten


Legislation register
SchKG: 96  101
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