236 Entscheidungen der Schuldbetreibungs-

Art. 260 nicht, da diese nur da nötig ist, wo die Verfolgung des Anspruchs
Ohne solche ausschliesslich der Gesamtheit der Gläubiger zustehen würde.

Etwas anderes ist denn auch in dem von der Vorinstanz angeführten
Entscheide AS 22 Nr. 47 nicht ausgesprochen worden. Denn in jenem
Falle handelte es sich nicht um einen Schadenersatzanspruch gegen den
Konkursverwaltet-, sondern um eine Klage gegen den Betreibungsbeamten
wegen Vorenthaltung eines durch Pfändung in seine Hand gekommenen, in
die Konkursmasse fallenden Geldbetrages, also um die Eintreibung eines
Masse-aktivums im oben umschriebenen Sinne. Ebenso glaubt die Vorinstanz
zu Unrecht, dass darüber, ob der Rekurrent zu seiner Legitimation einer
Abtretung hedürfe, vom Richter und nicht von den Aufsichtsbehörden
zu entscheiden sei, weshalb ihm nicht durch deren Verweigerung die
Klagemöglichkeit abgeschnitten werden. dürfe. Wenn, wie feststeht und
unbestreitbar ist, es den Aufsichtsbehörden zukommt, darüber zu befinden,
ob ein bestimmtes Vermögensrecht seiner Natur nach überhaupt Bestandteil
des Masse bilden, (1. h. dem konkursmässigen Beschlags-

recht der Gläubiger unterliegen könne, so ist es auch

allein deren Sache festzustellen.,'was aus dem erwähnten Gesichtspunkte
Gegenstand der Abtretung nach Art. 260 sein kann und nicht. Verneinen
sie die Notwendigkeit der Abtretung, weil der im· Streite liegende
Anspruch keinesfalls der Gesamtheit der Gläubiger, sondern höchstens
jedem von ihnen persönlich zustehen könne, so ist diese Entscheidung für
den Richter verbindlich und kann er dem Kläger nicht mangels Verlegung
einer Abtretungsurkunde die Legitimation zur Klage aberkennen.

Demnach hat die Schuldbetreibungs und Konkurskammer erkannt :

. Der Rekurs wird im Sinne der Erwägungen abgewiesen. und
Konkurskammer. N° 60. 287

60. Arrèt da 21 novembre 1917 dans la cause Meyer Lehmann.

Sursis général aux poursuites : Intéréts hypothecaires échus depuis
deux ans. Appreciation de la situation du débiteur. Valeur actuelie de
l'immeuble à considérer.

A., Le]er octobre 1917, les époux Arnold et Marie Meyer, aubergistes à
Grandfey, ont sollicité du president du Tribunal de la Sarine un sursis'
general aux poursuites jusqu'au 31 décembre 1917. Les requérants
exposaient': Leurs immenbles, achetés pour le prix de 38 000 fr.,
sont grevés fd'hypotheques pour environ 31 000 fr. En. outre ils ont
pour environ 7000 fr. de dettes chirographaires. L'actif, qui comprend
aussi un stock de marchandises, couvre le passif. Les événements de la
guerre empèchent les époux Meyer de désintéresser actuellement leurs
créanciers. .

B. Le president du Tribunal a écarté la demande de sursis par decision
du 29 octobre 1917 motivée comme suit :

Le stock des marchandises en cave veut environ 700 fr. Les immeubles,
dont la taxe cadastrale est de 31 743 fr., peuvent étre évalués à 34
743 fr. Le prix d'achat de 38 000 fr. payé en 1909 est certainement trop
élevé. L'actif se monte au total à 35 443 fr. Le passif atteint 37 965
fr. 95. Les époux Meyer doivent donc etre considérés comme insolvables
et le bénéfice du sursis ne peut leur étre accordé. Il kaut relever
en outre que les requerants ne paient pas les intéréts des créances
hypothecaires. En ce qui concerne la Brasserie Beauregard et M. Guhl,
les intéréts sont échus depuis deux ans.

C. Les époux Meyer ont recouru au Tribunal fédéral. Ils maintiennent
leur demande de sursis.

La Grande Brasserie de Beauregard a conclu au rejet du recours.

288 Entscheidungen der Schuldbetreibungs--

Statuansit sur ces faits et considérant e n d r o i t :

L'autorité cantonale n'établit pas si l'insolvabilité actuelle des
recourants est un non un résultat des événements de la guerre. Il n'y a
pas lic-u toutefois de renvoyer la cause à l'instance cantonale, car la
demande de sursis ne peut en, tout cas pas etre accueillie.

En effet, à teneur de l'art. 9 de l'ordonnance du 16 decembre 1916
concernant le sursis général aux poursuites le sursis ne s'étend
pas aux intéréts arriérés de capitaux garantis par gage immobilier,
lorsque ces intéréts sont échus depuis deux ans ou plus longtemps. Or,
en l'espèce, il n'est pas contesté que les recourants sont de deux ans
en retard dans le paiement des in.téréts liypothéeaires afi'érents aux
créances de la Brasserie de Beauregard et de Guhl. Il s'ensuit qu'il
ne saurait etre sursis aux poursuites en ce qui concerne le paie-.
ment de ces intérèts arriérés.

Etant donné, d'autre part, que les immeubles forrnent le seul actif
appréciahle des débiteurs et que ces immeubles doivent etre réalisés
actuellement pour couVrir les intéréts hypothécaires, on ne peut, pour
apprec1er la situation des recourantssiprendre en ,considération

la valeur des immeubles en temps normal, mais bien leur valeur aetuelle
telle que l'autOrité cantonale l'a évaluée. Dans ces conditions, rien
ne permet d'admettre que les eréanciers pourront etre désintéressés
intégralementss. Le sursis doit donc étre refusé.

Par ces motifs,

la Chambre des Poursuites et des Faillites prononce:

Le recours est écarté.und Konkurskammer. N° 61. 289"

61. An'èt du 24: novembre 1917 dans la cause Epoux Briigger.

Cession d'une prétenti on par la masse (Art.260
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 260 - 1 Ogni creditore ha diritto di chiedere la cessione di quelle pretese alle quali rinuncia la massa dei creditori.
1    Ogni creditore ha diritto di chiedere la cessione di quelle pretese alle quali rinuncia la massa dei creditori.
2    La somma ricavata, dedotte le spese, serve a coprire i crediti dei cessionari secondo il loro grado rispettivo. L'eccedenza sarà versata alla massa.
3    Una pretesa può essere realizzata conformemente all'articolo 256, se la massa dei creditori rinuncia a farla valere e nessuno di essi ne domanda la cessione.463
LP). Le débiteur n'a pas
qualité pour attaquer la cessi'on, mais bien le tiers défendeur contre
lequel l' action estdirigée. Ròle du créancier cessionnaire dans le
procesInfluence de la suspension de la faillite smla cession : Pas de
nullité d'ordre public dela cession : Validation a posteriori possible.

A. Le 14 mars 1916, Joseph Briigger, aubergiste à Heitenried, a été
declare en faillite, mais faute d'actif la faillite a été suspendue. Le
16 mars, le préposé aux faillites de Tavel dressa néanmoins l'inventaire
des hiens du failli. Tous les objets inventories sank trois (les N°8 12.
14 et 15) furent revendiqués par la femme du failli ; entre autres un
Cheval taxé 900 fr. et un char a pont, évalué 150 fr. La suspension
de la taillite fut publiée le 21 mars 1916 et les créaneiers invites
à réclamer dans les dix jours l'application de la procédure en matière
de taillite et d'en avancer les {rais (art. 230
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 230 - 1 Se è prevedibile che la massa non sarà sufficiente per coprire le spese della procedura sommaria, il giudice del fallimento ordina, su istanza dell'ufficio dei fallimenti, la sospensione della procedura di fallimento.424
1    Se è prevedibile che la massa non sarà sufficiente per coprire le spese della procedura sommaria, il giudice del fallimento ordina, su istanza dell'ufficio dei fallimenti, la sospensione della procedura di fallimento.424
2    L'ufficio dei fallimenti pubblica la sospensione della procedura di fallimento. La pubblicazione avverte che la procedura sarà chiusa se entro dieci giorni nessun creditore ne chiederà la continuazione fornendo la garanzia richiesta per la quota di spese non coperte dalla massa.425
3    Durante i due anni dopo la sospensione della liquidazione, il debitore può essere escusso anche in via di pignoramento.426
4    Dopo la sospensione della procedura di fallimento, le esecuzioni promosse prima della dichiarazione di fallimento riprendono il loro corso. Il tempo trascorso tra la dichiarazione di fallimento e la sospensione non si computa nei termini previsti dalla presente legge.427
LP). Le 21 avril 1916
des actes de défaut de .biens furent délivrés a Clovis Renevey pour 136
fr. 70 et à Louis Chervet pour 365 fr. 60.

Le 9 mai 1916, le préposé avjsa par circulaire les creanciers que,
deux créanciers ayant demandé la eession au sens de l'art. 260
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 260 - 1 Ogni creditore ha diritto di chiedere la cessione di quelle pretese alle quali rinuncia la massa dei creditori.
1    Ogni creditore ha diritto di chiedere la cessione di quelle pretese alle quali rinuncia la massa dei creditori.
2    La somma ricavata, dedotte le spese, serve a coprire i crediti dei cessionari secondo il loro grado rispettivo. L'eccedenza sarà versata alla massa.
3    Una pretesa può essere realizzata conformemente all'articolo 256, se la massa dei creditori rinuncia a farla valere e nessuno di essi ne domanda la cessione.463
LP,
il les invitait à faire leur declaration

dans les 10 jours. Le 20 mai, la cession eut lieu en faveur

de 4 créanciers. La prétention à faire valoir était : Anfechtung der
Abtretung eines Pferdes an die Frau des Konkursiten, Frau Theresia Brügger
. Par citationdemande du 24 juin 1916, les créanciers assignèrent dame
Brügger devant le Tribunal civil de la Singine. La cause fut ajournée
au 13 juillet, puis réassignée le 20 décembre 1916. Dame Briigger requit
la suspension du preces, ce qui lui fut accordé;

Le 4 janvier 1917,dame Briigger demanda à l'Office des

iaillites :
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : 43 III 287
Data : 21. novembre 1917
Pubblicato : 31. dicembre 1918
Sorgente : Tribunale federale
Stato : 43 III 287
Ramo giuridico : DTF - Diritto delle esecuzioni e del fallimento
Oggetto : 236 Entscheidungen der Schuldbetreibungs- Art. 260 nicht, da diese nur da nötig


Registro di legislazione
LEF: 230 
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 230 - 1 Se è prevedibile che la massa non sarà sufficiente per coprire le spese della procedura sommaria, il giudice del fallimento ordina, su istanza dell'ufficio dei fallimenti, la sospensione della procedura di fallimento.424
1    Se è prevedibile che la massa non sarà sufficiente per coprire le spese della procedura sommaria, il giudice del fallimento ordina, su istanza dell'ufficio dei fallimenti, la sospensione della procedura di fallimento.424
2    L'ufficio dei fallimenti pubblica la sospensione della procedura di fallimento. La pubblicazione avverte che la procedura sarà chiusa se entro dieci giorni nessun creditore ne chiederà la continuazione fornendo la garanzia richiesta per la quota di spese non coperte dalla massa.425
3    Durante i due anni dopo la sospensione della liquidazione, il debitore può essere escusso anche in via di pignoramento.426
4    Dopo la sospensione della procedura di fallimento, le esecuzioni promosse prima della dichiarazione di fallimento riprendono il loro corso. Il tempo trascorso tra la dichiarazione di fallimento e la sospensione non si computa nei termini previsti dalla presente legge.427
260
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 260 - 1 Ogni creditore ha diritto di chiedere la cessione di quelle pretese alle quali rinuncia la massa dei creditori.
1    Ogni creditore ha diritto di chiedere la cessione di quelle pretese alle quali rinuncia la massa dei creditori.
2    La somma ricavata, dedotte le spese, serve a coprire i crediti dei cessionari secondo il loro grado rispettivo. L'eccedenza sarà versata alla massa.
3    Una pretesa può essere realizzata conformemente all'articolo 256, se la massa dei creditori rinuncia a farla valere e nessuno di essi ne domanda la cessione.463
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
birreria • autorità cantonale • ufficiale del fallimento • autorizzazione o approvazione • bilancio • decisione • calcolo • sostanza • tribunale civile • insolvenza • pegno immobiliare • prezzo d'acquisto • cessionario • ordine pubblico • tribunale federale • attestato di carenza beni