608 G. Entscheidungen de.lSchuldhetreibungs-

124. Entscher vom 19. Dezember 1911 in Sachen Denkern-verwaltung der
Wanduhrenfabrik Dingen-rein gt.-@.

Art. 209
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 209 - 1 L'ouverture de la faillite arrête, à l'égard du failli, le cours des intérêts.
1    L'ouverture de la faillite arrête, à l'égard du failli, le cours des intérêts.
2    Les intérêts des créances garanties par gage continuent cependant à courir jusqu'à la réalisation dans la mesure où le produit du gage dépasse le montant de la créance et des intérêts échus au moment de l'ouverture de la faillite.
und 219 Abs. 3
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 219 - 1 Les créances garanties par gage sont colloquées par préférence sur le produit des gages.392
1    Les créances garanties par gage sont colloquées par préférence sur le produit des gages.392
2    Lorsqu'une créance est garantie par plusieurs gages, le produit est imputé proportionnellement sur la dette.
3    L'ordre des créances garanties par gage immobilier, de même que l'extension de cette garantie aux intérêts et autres accessoires, sont réglés par les dispositions sur le gage immobilier.393
4    Les créances non garanties ainsi que les créances garanties qui n'ont pas été couvertes par le gage sont colloquées dans l'ordre suivant sur le produit des autres biens de la masse:394
1  la durée de la procédure concordataire précédant l'ouverture de la faillite;
2  la durée d'un procès relatif à la créance;
3  en cas de liquidation d'une succession par voie de faillite, le temps écoulé entre le jour du décès et la décision de procéder à cette liquidation.410
a  les créances des personnes dont la fortune se trouvait placée sous l'administration du failli en vertu de l'autorité parentale, pour le montant qui leur est dû de ce chef.
abis  les créances que le travailleur peut faire valoir en restitution de sûretés;
ater  les créances que le travailleur peut faire valoir en vertu d'un plan social et qui sont nées ou devenues exigibles pendant les six mois précédant l'ouverture de la faillite ou ultérieurement.
b  les créances de cotisations au sens de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants402, de la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité403, de la loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents, de la loi fédérale du 25 septembre 1952 sur le régime des allocations pour perte de gain en faveur des personnes servant dans l'armée, dans le service civil ou dans la protection civile404 et de la loi du 25 juin 1982 sur l'assurance chômage405;
c  les créances de primes et de participation aux coûts de l'assurance-maladie sociale;
d  les cotisations et contributions dues aux caisses de compensation pour allocations familiales;
e  ...
f  les dépôts visés à l'art. 37a de la loi du 8 novembre 1934 sur les banques408.
SchKG: Der Lauf des vertraglichen Zlnses für
eine pfandversicherte Forderung gegen den Gemeinsehnldner hört mit der
Verwertung des Pfandes auf. Art. 261 SchK G: Anspruch der Pfandglänblger
auf einen verhältnismdsslgen Anteil am Zins, den der Pfanderlös
abwlrft. Feststellung dieses Anspruehes im Verteilungsverfahren.

A. Im Konkurs der Wanduhrenfabrik Angenstein A.-G. lag die
Verteilungsliste vom 19. bis zum 29. Juni 1911 auf. Die Konkursmasse
E. Probst & Eie. führte in ihrer Eigenschaft als Grundpfandgläubigerin
gegen die Verteilungsliste Beschwerde, indem sie unter anderm die
Zinsberechuung für die Forderungen der vorgehenden Pfandgläubiger
(Hypothekarkasse des Kantons Bern und Sparund Leihkasse Laufen)
anfocht. Die Beschwerdeführerin machte geltend, es sei aus dem ihr
zugestellten Ausng aus der Verteilungsliste nicht ersichtlich, wie man auf
die in dieser Liste enthaltenen Stimmen gelange. Die Hypothekargläubiger
hätten nur Anspruch auf zwei verfallene und den laufenden Zins. Falls mehr
Zinsen berücksichtigt worden seien, werde dagegen Einspruch erhoben. Aus
diesen Gründen ersuchte die Beschwerdesührerin die Aufsichtsbehörde um
Prüfung der Verteilungsliste und der vorstehenden Einwendungen gegen
deren Richtigkeit und um Berichtigung der Verteilungsliste, soweit eine
solche angezeigt erscheine.

B. Die kantouale Aufsichtsbehörde hat die Beschwerde mit Entscheid vom
4. November 1911 in dem Sinne begründet erklärt, dass eine Verzinsung der
Hypothekarsorderungen vom Tage des Verkaufes der verpfändeten Liegenschaft
weg nicht mehr zulässig sei. Dieser Entscheid stützt sich auf folgende
Motive: Im Kollokationsplan sei für die Psandforderungen der Hypothekarund
der Sparund Leihkasse der laufende Zins vom letzten Verfalltage bis
zur Verwertung des Pfandobjektes aufgenommen. Die Berechnung dieser
Zinsbeträge ergebe aber Summen, die zum Kapital und zwei verfallenen
Zinsen addiert die in die Ver-und Konkurskammer. N° 124. 609

teiluugslifte aufgenommenen Beträge nicht erreichen. Entgegen der
Auffassung Jaegers (Komm. Anm. 6 zu Art. 219) höre zwar der Zinsenlauf für
die Hypothekarforderungen nicht schon mit derVersteigerung des Pfandes,
sondern erst mit der Verteilung auf, indem nach der Versteigerung
an Stelle des Pfandes selber der Erlös aus demselben als Gegenstand
der Privilegierung trete, die Forderung somit den Charakter einer
pfandversicherten erst mit der Verteilung verliere. In casu stelle
aber der Kollokationsplan grundsätzlich fest, dass die laufenden Zinsen
bloss bis zur Verwertung zu berechnen seien. Der Kollokationsplan sei
in dieser Beziehung nicht angefochten worden. Es sei deshalb unzulässig,
vom Verkan des Pfandgegenstandes an noch Zinsen zu berechnen und es sei
die Verteilungsliste entsprechend abzuändern.

C. Gegen diesen Entscheid hat die ausseramtliche Konkursverwaltung der
Wanduhrenfabrik Augensteiu innert Frist den Rekurs an das Bundesgericht
ergriffen, mit dem Antrag, es sei die Beschwerde der Konkursverwaltung
Probst & Eie. als nicht substantiiert, eventuell als unbegründet
abzuweisen. Das Hauptbegehreu wird von der Rekurrentin damit begründet,
dass die Beschwerde weder einen präzisen Antrag enthalte, wie die
Verteilungsliste abzuändern sei, noch materielle Anbringen darüber, was
an der Berechnungsart der Konkursverwaltung unrichtig sei. Die kantouale
Aufsichtsbehörde hätte daher auf die Beschwerde materiell nicht eintreten
sollen. Mit Bezug aus das Eventualbegehren wird im Rekurs ausgeführt,
die Verwertung der Pfandobjekte werde erst mit der effektiven Bezahlung
des Kauspreises durch den Ersteigerer perfekt. Die vom Ersteigerer zu
bezahleudeu Verzugszinse seien daher ebenfalls den Hypothekargläubigern
zu vergüten, zumal der Anspruch dieser Gläubiger aus Auszahluug ihres
Betreffnisses mit dem Zuschlag fällig werde.

Die kantonale Aufsichtsbehörde hat von Gegenbemerkungen abgesehen.

Die Schuldbetreibungs und Konkurskammer zieht in Erwägung:

1. Die Einrede der Rekurrentiu, dass die Beschwerde der Konkursverwaltung
E. Probst & (Sie. nicht substautiiert sei und dass daher die kantonale
Aufsichtsbehörde überhaupt nicht hätte

610 C. Entscheidungen der Schuldbetreibungs--

darauf eintreten sollen, kann nicht gehört werden. Wenn auch das
Rechtsbegehren ungeschickt gefasst ist, so ergibt sich daraus doch,
dass die Konkursverwaltung E. Probst & Eie. sich in Wirklichkeit
darüber beschweren wollte, dass den beiden vorgehenden Pfandgläubigern
mehr angewiesen werde, als ihnen nach Gesetz zukomme (Kapital, zwei
verfallene und der laufende Zins) und dass sie entsprechende Abänderung
der Verteilungsliste verlangte. Eine ziffermässige Beanstandung der
Zinsberechnung war im vorliegenden Fall umso schwieriger, als die
Verteilungsliste die den einzelnen Pfandgläubigern zukommenden Dividenden
en bloc aussührt, ohne nähere Angaben Über die Zinsen.

2. Jst demnach mit der Vorinstanz materiell auf die Sache einzutreten,
so ist zu unterscheiden zwischen den Zinsen, die nach dem massgebenden
kantonalen Recht (Art. 219 Abs. 3
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 219 - 1 Les créances garanties par gage sont colloquées par préférence sur le produit des gages.392
1    Les créances garanties par gage sont colloquées par préférence sur le produit des gages.392
2    Lorsqu'une créance est garantie par plusieurs gages, le produit est imputé proportionnellement sur la dette.
3    L'ordre des créances garanties par gage immobilier, de même que l'extension de cette garantie aux intérêts et autres accessoires, sont réglés par les dispositions sur le gage immobilier.393
4    Les créances non garanties ainsi que les créances garanties qui n'ont pas été couvertes par le gage sont colloquées dans l'ordre suivant sur le produit des autres biens de la masse:394
1  la durée de la procédure concordataire précédant l'ouverture de la faillite;
2  la durée d'un procès relatif à la créance;
3  en cas de liquidation d'une succession par voie de faillite, le temps écoulé entre le jour du décès et la décision de procéder à cette liquidation.410
a  les créances des personnes dont la fortune se trouvait placée sous l'administration du failli en vertu de l'autorité parentale, pour le montant qui leur est dû de ce chef.
abis  les créances que le travailleur peut faire valoir en restitution de sûretés;
ater  les créances que le travailleur peut faire valoir en vertu d'un plan social et qui sont nées ou devenues exigibles pendant les six mois précédant l'ouverture de la faillite ou ultérieurement.
b  les créances de cotisations au sens de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants402, de la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité403, de la loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents, de la loi fédérale du 25 septembre 1952 sur le régime des allocations pour perte de gain en faveur des personnes servant dans l'armée, dans le service civil ou dans la protection civile404 et de la loi du 25 juin 1982 sur l'assurance chômage405;
c  les créances de primes et de participation aux coûts de l'assurance-maladie sociale;
d  les cotisations et contributions dues aux caisses de compensation pour allocations familiales;
e  ...
f  les dépôts visés à l'art. 37a de la loi du 8 novembre 1934 sur les banques408.
SchKG) Pfandrecht geniessen und
denjenigen, die der Steigerungserlös abwirft, sei es, dasser vom
Ersteigerer sofort bezahlt und von der Konkursverwaltung zinstragend
angelegt wird, sei es, dass dem Ersteigerer ein Zahlungstermin gewährt
wird und er die Verzugszinsen mit dem Kaufpreis entrichtet. Diese Zinsen
sind wesensverschieden und von einander durchaus unabhängig. Die
Auffassung der Vorinftanz, dass der vertragliche Anspruch des
Psandgläubigers aus Deckung der Zinsen aus dem Pfand erst mit der
Verteilung aufhöre, ist rechtsirrtümlich Vielmehr muss dieser Anspruch
mit der Liquidierung des Pfaudes aufhören, weil das Psandrecht damit
untergegangen ist und ihm somit da- durch das Substrat entzogen wird. Mit
der Versilberung des Psandes im Zwangsvollstreckungsverfahren wird
der-vertragliche Anspruch des Pfandgläubigers gegenüber dem Pfandschuldner
fällig und wandelt sich um in einen Anspruch aus Ausbezahlung seines
Anteils am Pfanderlös, eventnell für den Ausfall eines solchen am
Ergebnis der allgemeinen Konkursmasse. Damit ist ein Fortbestehen der
vertraglichen Zinsforderung des Pfandgläubigers der Natur der Sache
nach ausgeschlossen. Wirst der Psanderlös in der Zwischenzeit bis zur
Auszahlung wieder einen Ertrag ab, so kann er daher natürlich auch nicht
mehr für eine solche Zinsforderung pfandrechtlich haften, sondern es haben
auf ihn die Pfandgläubiger pro rata ihrer ganzen Forderungen nursi La;
Es-Mut ...' si v; . ... (,; u

und Konkurskammer. N° 124. 611

sals Accessorium des Psanderlöses einen direkt gegen die Konkursmasse
sich richtenden Anspruch, der also nicht Konknrssorderung ist, sondern
eine Massaschuld darstellt und sur den seine Kollokation daher überhaupt
ausgeschlossen ist. Es genugt in dieser Beziehung aus den eingehend
motivierten Entscheid des Bundesgerichts vom 14. Dezember 1909 in Sachen
Andrey (AS Sep.-Ausg. 12 Nr. 77*) zu verweisen, an welchem durchaus
festzuhalten ist (vergl. ferner in diesem Zusammenhang die Art. 805
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 805 - 1 Le gage immobilier frappe l'immeuble avec ses parties intégrantes et ses accessoires.
1    Le gage immobilier frappe l'immeuble avec ses parties intégrantes et ses accessoires.
2    Les objets désignés expressément comme accessoires dans l'acte d'affectation et mentionnés au registre foncier, notamment les machines ou un mobilier d'hôtel, sont présumés tels, s'il n'est pas prouvé que cette qualité ne peut leur être attribuée aux termes de la loi.
3    Les droits des tiers sur les accessoires demeurent réservés.
und
806
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 806 - 1 Le gage grevant un immeuble donné à bail comprend également les loyers ou fermages qui ont couru, depuis la poursuite en réalisation de gage commencée par le créancier ou la déclaration de faillite du débiteur, jusqu'au moment de la réalisation.
1    Le gage grevant un immeuble donné à bail comprend également les loyers ou fermages qui ont couru, depuis la poursuite en réalisation de gage commencée par le créancier ou la déclaration de faillite du débiteur, jusqu'au moment de la réalisation.
2    Ce droit n'est opposable aux locataires et fermiers qu'après la notification à eux faite de la poursuite ou après la publication de la faillite.
3    Les actes juridiques du propriétaire relativement à des loyers ou des fermages non échus, ou la saisie de ces prestations par d'autres créanciers, ne sont pas opposables au créancier qui a poursuivi en réalisation de son gage avant l'époque où loyers et fermages sont devenus exigibles.
ZGB). , Daran kann auch die Art und Weise, wie der Kollokationsplan
abgefasst ist, entgegen der Auffassung der Vorinstanz nichts ändern. Der
Kollokationsplan hat ja nur den Betragnund den Rang der Konkurssorderungen
festzustellen, nicht. aber uber" Ansprüche der Pfandgläubiger Auskunft
zu geben, die nach Erloschen der Pfandforderung allsällig noch aus der
Verzogerung der Verteilung entstehen können. Im Zeitpunkt der Erftellung
des Kollokationsplanes kann ja noch gar nicht vorausgesagt werden, ob der
Kaufpreis vom Erwerber des Pfandes bar bezahlt wird oder nicht; wenn ja,
ob die Konkursverwaltung Abschlagszahlungen an die Gläubiger vornehmen
oder ob sie den Verwertungserlos zinstragend anlegen wird; wenn nein,
ob die Verzugszinsennvoin Erwerber tatsächlich bezahlt werden. Darüber
besteht erst anlasslich der Erstellung der Verteilungsliste Gewissheit
und kann daher auch ' die ein Anla verfügt werden. erkbe Dsie Differknz
zwischen den Beträgen, die der Hypothekarkasse des Kantons Bcrn und
der Sparund Leihkasse Laufen-m casn nach dem Kollokationsplan und nach
der Verteilungsliste zukommen, beträgt 2275 Fr. 90 Cts. Unbeschadet der
Frage der Tzahlenmässigen Richtigkeit dieser Berechnung, auf welche sich
das Bundesgericht nicht einzulassen hat, ist zu sagen, dass die Zuweisung
eines verhältnismässigen Anteils der Zinsen des Verwertungserlöses an die
Grundpfandglaubiger grundsatzlich richtig und demgemäss der Entscheid der
Vorinstanz aufzuheben ist. Ausser idem grundpsandversicherten Kapital,
sowie zwei verfallenen Zinsen und dem laufenden bis zur Verwertung haben
die Grundpfand gläubiger auf denjenigen Anteil am Ertrag des Verwertungs-

* Ges.-Ausg. 351Nr. 142.

612 C. Entscheidungen der Schuldbetreihungs-

erlöses Anspruch, der im Verhältnis zum Betrag ihrer nachsAbzug der
Verwaltungsund Verwertungskosten durch dasPfand gedeckten Forderung steht,
und es ist die Verteilung auf-f dieser Grundlage vorzunehmen.

Demnach hat die Schuldbetreibungs und Konkurskammer erkannt: Der Rekurs
wird im Sinn der Erwägungen begründet erklärt

125. Eutscheid vom 26. Dezember 1911in Sachen Basler Dautouatbanls -

Art. 17 SehKG: Unzulässig/ceit der Beschwerde gegenüber einen allgememen
Bekanntmachung des Beireibungsamtes, die sich

nicht als eine in einer bestimmtenBetreibung vorgenommene Handlung
darstellt.

A. Der Vorsteher des Betreibungsund Konkursamtes des Kantons Basel-Stadt
erliess am 29. November 1911 im Kantonsblatt folgende Bekanntmachung :

Nach Art. 806
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 806 - 1 Le gage grevant un immeuble donné à bail comprend également les loyers ou fermages qui ont couru, depuis la poursuite en réalisation de gage commencée par le créancier ou la déclaration de faillite du débiteur, jusqu'au moment de la réalisation.
1    Le gage grevant un immeuble donné à bail comprend également les loyers ou fermages qui ont couru, depuis la poursuite en réalisation de gage commencée par le créancier ou la déclaration de faillite du débiteur, jusqu'au moment de la réalisation.
2    Ce droit n'est opposable aux locataires et fermiers qu'après la notification à eux faite de la poursuite ou après la publication de la faillite.
3    Les actes juridiques du propriétaire relativement à des loyers ou des fermages non échus, ou la saisie de ces prestations par d'autres créanciers, ne sont pas opposables au créancier qui a poursuivi en réalisation de son gage avant l'époque où loyers et fermages sont devenus exigibles.
ZGB erstreckt sich die Pfandschaft eines ver-( pfändeten
Grundstückes auch auf die Mietoder Pachtzins forderungen, die seit
Anhebung der Betreibung auf Verwertung des Grundpfandes bis zur Verwertung
auslaufen.

Den Zinsschuldnern gegenüber ist diese Pfandschaft erst wirksam, nachdem
ihnen von der Betreibung Mitteilung gemacht worden ist.

Diejenigen Gläubiger, welche verlangen, dass den Mietzinsschuldnern eine
derartige Mitteilung vom 1. Januar 1912 an,. sei es bei bereits hängigen,
sei es bei erst einzuleitenden Grundpsandbetreibungen, zugestellt
werde, haben dem Betreibungsamt die Namen der Mieter, sowie die Höhe
des Mietzinses anzugeben. Das Betreibungsamt wird hieran den Mietern
dieAufforderung, bis auf weiteres an das Amt zu bezahlen, zukommen lassen.

Der Vorschuss für solche Betreibungen wird auf 5 Fr. erhöhthund
Konkurskammer. N° 125. 613--

B. Gegen diese Bekanntmachung ergriffen am 29. November bezw. am
2. Dezember Dr. Paul Hedinger, Prokurist der BaslerKantonalbank,
sowie dieses Bankinstitur selber die Beschwerde an die kantonale
Aufsichtsbehörde, indem sie ausführten, die Anhebung von Nachforschungen
über die Person der Mieter und Pächter,. sowie über die Höhe der Mietund
Pachtzinfe sei Sache des Vetreibungsamtes und nicht des betreibenden
Grundpfandgläubigers; die bezügliche Arbeit auf diesen abzuwälzen,
sei unzweckmässig und gesetzwidrig

Jn formeller Beziehung wurde in der Beschwerde des Dr.

Paul Hedinger bemerkt, bei derartigen, an die Allgemeinheit

gerichteten Verfügungen des Betreibungsamtes sei jedermann zur Beschwerde
legitimiert und die Aufsichtsbehörde übrigens auch von Amtes wegen
einzuschreiten verpflichtet

C. Durch Entscheid vom 11. Dezember 1911 hat die kantonale
Aufsichtsbehörde erkannt:

1. Auf die Beschwerde des Herrn Dr. Hedinger wird nicht eingetreten.

2. Die Beschwerde der Basler Kantonalbank wird als unbegründet
abgewiesen. -

Jn Bezug auf die Frage der Aktivlegitimation wurde dieserEntscheid
damit begründet, dass die" Basler Kantonalbank notorischerweise
Hypothekargläubigerin sei, während Dr. Hedinger für sich selber einen
bezüglichen Nachweis nicht erbracht habe.

D. Gegen den Entscheid der kantonalen Aufsichtsbehörde hat die Basler
Kantonalbank den Rekurs an das Bundesgericht zu ergreifen erklärt,
mit dem Antrag:

Es sei unter Aufhebung des Entscheides der Vorinstanz das Betreibungsamt
anzuweisen, für die bereits pendenten und die nach dem 1. Januar 1912
beginnenden Grundpsandbetreibungen der Basler Kantonalbank von Amtes
wegen die Namen der Mieter und die Mietzinsforderungen in Bezug auf die
Unterpfandsliegenschasten festzustellen, um die im Gesetz vorgeschriebenen
Anzeigen zu machen. s

Über die Frage der Aktivlegitimation enthält die Rekursschrift keine
Bemerkungen.
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 37 I 608
Date : 19 décembre 1911
Publié : 31 décembre 1911
Source : Tribunal fédéral
Statut : 37 I 608
Domaine : ATF- Droit constitutionnel
Objet : 608 G. Entscheidungen de.lSchuldhetreibungs- 124. Entscher vom 19. Dezember 1911


Répertoire des lois
CC: 805 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 805 - 1 Le gage immobilier frappe l'immeuble avec ses parties intégrantes et ses accessoires.
1    Le gage immobilier frappe l'immeuble avec ses parties intégrantes et ses accessoires.
2    Les objets désignés expressément comme accessoires dans l'acte d'affectation et mentionnés au registre foncier, notamment les machines ou un mobilier d'hôtel, sont présumés tels, s'il n'est pas prouvé que cette qualité ne peut leur être attribuée aux termes de la loi.
3    Les droits des tiers sur les accessoires demeurent réservés.
806
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 806 - 1 Le gage grevant un immeuble donné à bail comprend également les loyers ou fermages qui ont couru, depuis la poursuite en réalisation de gage commencée par le créancier ou la déclaration de faillite du débiteur, jusqu'au moment de la réalisation.
1    Le gage grevant un immeuble donné à bail comprend également les loyers ou fermages qui ont couru, depuis la poursuite en réalisation de gage commencée par le créancier ou la déclaration de faillite du débiteur, jusqu'au moment de la réalisation.
2    Ce droit n'est opposable aux locataires et fermiers qu'après la notification à eux faite de la poursuite ou après la publication de la faillite.
3    Les actes juridiques du propriétaire relativement à des loyers ou des fermages non échus, ou la saisie de ces prestations par d'autres créanciers, ne sont pas opposables au créancier qui a poursuivi en réalisation de son gage avant l'époque où loyers et fermages sont devenus exigibles.
LP: 209 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 209 - 1 L'ouverture de la faillite arrête, à l'égard du failli, le cours des intérêts.
1    L'ouverture de la faillite arrête, à l'égard du failli, le cours des intérêts.
2    Les intérêts des créances garanties par gage continuent cependant à courir jusqu'à la réalisation dans la mesure où le produit du gage dépasse le montant de la créance et des intérêts échus au moment de l'ouverture de la faillite.
219
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 219 - 1 Les créances garanties par gage sont colloquées par préférence sur le produit des gages.392
1    Les créances garanties par gage sont colloquées par préférence sur le produit des gages.392
2    Lorsqu'une créance est garantie par plusieurs gages, le produit est imputé proportionnellement sur la dette.
3    L'ordre des créances garanties par gage immobilier, de même que l'extension de cette garantie aux intérêts et autres accessoires, sont réglés par les dispositions sur le gage immobilier.393
4    Les créances non garanties ainsi que les créances garanties qui n'ont pas été couvertes par le gage sont colloquées dans l'ordre suivant sur le produit des autres biens de la masse:394
1  la durée de la procédure concordataire précédant l'ouverture de la faillite;
2  la durée d'un procès relatif à la créance;
3  en cas de liquidation d'une succession par voie de faillite, le temps écoulé entre le jour du décès et la décision de procéder à cette liquidation.410
a  les créances des personnes dont la fortune se trouvait placée sous l'administration du failli en vertu de l'autorité parentale, pour le montant qui leur est dû de ce chef.
abis  les créances que le travailleur peut faire valoir en restitution de sûretés;
ater  les créances que le travailleur peut faire valoir en vertu d'un plan social et qui sont nées ou devenues exigibles pendant les six mois précédant l'ouverture de la faillite ou ultérieurement.
b  les créances de cotisations au sens de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants402, de la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité403, de la loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents, de la loi fédérale du 25 septembre 1952 sur le régime des allocations pour perte de gain en faveur des personnes servant dans l'armée, dans le service civil ou dans la protection civile404 et de la loi du 25 juin 1982 sur l'assurance chômage405;
c  les créances de primes et de participation aux coûts de l'assurance-maladie sociale;
d  les cotisations et contributions dues aux caisses de compensation pour allocations familiales;
e  ...
f  les dépôts visés à l'art. 37a de la loi du 8 novembre 1934 sur les banques408.
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
état de collocation • administration de la faillite • gage • adjudicataire • office des poursuites • tribunal fédéral • autorité inférieure • banque cantonale • exactitude • masse en faillite • question • emploi • intérêt • conclusions • prix d'achat • gage immobilier • d'office • dividende • créance garantie par gage • début
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