638 A, Staatsrechtliche Entscheidungen. 1. Abschnitt. Bundesverfassung.

95. Arten vom 13. Dezember 1906 in Sachen Hildebrandt gegen Ebergerirtjt
und Finanzdieektiou Dingen

Eine Kautionsauflage für Anwälte verstässt nicht gegen Art. 31
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 31 Privation de liberté - 1 Nul ne peut être privé de sa liberté si ce n'est dans les cas prévus par la loi et selon les formes qu'elle prescrit.
1    Nul ne peut être privé de sa liberté si ce n'est dans les cas prévus par la loi et selon les formes qu'elle prescrit.
2    Toute personne qui se voit privée de sa liberté a le droit d'être aussitôt informée, dans une langue qu'elle comprend, des raisons de cette privation et des droits qui sont les siens. Elle doit être mise en état de faire valoir ses droits. Elle a notamment le droit de faire informer ses proches.
3    Toute personne qui est mise en détention préventive a le droit d'être aussitôt traduite devant un ou une juge, qui prononce le maintien de la détention ou la libération. Elle a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable.
4    Toute personne qui se voit privée de sa liberté sans qu'un tribunal l'ait ordonné a le droit, en tout temps, de saisir le tribunal. Celui-ci statue dans les plus brefs délais sur la légalité de cette privation.
BV, sofern
sie sich in bescheidenen Grenzen hält. Der Kauéionspflicki können auch
ausserhaéb des Kantons weit-nenne AQL-wake, die auf Gremd der Art. 33
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 33 Droit de pétition - 1 Toute personne a le droit, sans qu'elle en subisse de préjudice, d'adresser des pétitions aux autorités.
1    Toute personne a le droit, sans qu'elle en subisse de préjudice, d'adresser des pétitions aux autorités.
2    Les autorités doivent prendre connaissance des pétitions.
BV
und Art. 5 Ueberga ngsbestimmungen zum Geschäftsbetrieb zugelassen sind,
unterworfen werden. Kompetenz des Bundesgem'chls.

Das Bundesgericht hat, da sich ergibt:

A. Der Rekurrent, Rechtsanwalt Z. Hildebrandt in Winterthur, der Jnhaber
des zürcherischen Anwaltspatentes ist, richtete an das Obergericht des
Kantons Aargau ein Gesuch um Erteilung des aargauischen Anwaltspatentes,
eventuali der venia advocandi. Er erhielt am 21. September 1906 von
der Anwaltskommission des Obergerichts den Bescheid, dass dem Gesuch
entsprochen merde, sobald der Rekurrent den Aus-weis erbringe, dass
er die vorgeschriebene Kaution geleistet habe. Am 5. November 1906
sodann erteilte die Finanzdirektion des Kantons Aargau dem Rekurrenten
die Auskunft, dass nach dem aargauischen Gesetz über die Ausübung des
Advokatenberufs vom 10. Dezember 1833 das Obergericht das Patent zur
Ausübung dieses Berufe-s nur an solche Personen herausgeben dürfe-,
die dem Staat die Summe von 4500 Fr. (3000 Fr. alter Währung) entweder
hinterlegt oder hinlänglich versichert hätten.

§ 3 des genannten Gesetzes lautet: Das Patent soll Niemand erteilt werden,
der nicht . . . d) dem Staate die Summe von dreitausend Franken entweder
hinterlegt oder hinlänglich versit'hert has-

Am 28. November 1899 erliess der Grosse Rat des Kantons Aargau folgenden
Beschluss: Ausserkantonale Anwälte, welchen gestützt auf vorzulegende
Ausweise und ohne sdass sie die aargauische Fürsprecherprüfung zu
bestehen haben, die Erlaubnis zurI. Rechtsverweigerung und Gleichheit
vor dem Gesetze. N° 95. 639

Ausübung des Advokatenberufes erteilt werden muss, unterstehen bezüglich
der Leistung einer Kaution den nämlichen Vorschriften wie die aargauischen
Anwätte.

B. Mit Rekursschrift vom 10. November 1906 hat sich Hilde: brandt beim
Bundesgericht darüber beschwert, dass das Obergericht des Kantons
Aargau in Übereinstimmung mit der Finanzdirektion dieses Kantons
ihm das Anwaltspatent, eventuell die venia advocandi nur gegen
Leistung einer Kaution von 4500 Fr. erteilen molle, und beantragt,
das Obergericht sei anzuweisen, dem Gesuch des Rekurrenten ohne
Kautionsauflage zu entsprechen. Es wird ausgeführt, dass nach Art. 33
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 33 Droit de pétition - 1 Toute personne a le droit, sans qu'elle en subisse de préjudice, d'adresser des pétitions aux autorités.
1    Toute personne a le droit, sans qu'elle en subisse de préjudice, d'adresser des pétitions aux autorités.
2    Les autorités doivent prendre connaissance des pétitions.
BV
der Befähigungsausweis für wissenschaftliche Berufsarten nicht von einer
Kaution abhängig gemacht werden dürfe und dass die fragliche Auflage auch
der durch Art. 5 der Übergangsbestimmungen gewährleisteten Freizügigkeit
der Personen, die den wissenschaftlichen Berussarten angehören und im
Besitze eines kantonalen Patentes sind, widerspreche.

C. Das Obergericht Und die Finanzdirektion des Kantons Aargau haben auf
Abweisung des Rekurses angetragen; --

in Erwägung:

1. Da der Rekurrent eine Verletzung des Art. 33
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 33 Droit de pétition - 1 Toute personne a le droit, sans qu'elle en subisse de préjudice, d'adresser des pétitions aux autorités.
1    Toute personne a le droit, sans qu'elle en subisse de préjudice, d'adresser des pétitions aux autorités.
2    Les autorités doivent prendre connaissance des pétitions.
BV und am, 5
der Übergangsbestimmungen dazu behauptet, ist die Kompetenz des
Bundesgerichtes nach der Praxis gegeben (s. AS 22 S. 925 Erw. 2z 27 I
S.428; 29 I S. 280). Nach der letztern ist das ganze Gebiet der Ausübung
wissenschaftlicher Berufsarten, soweit dabei verfassungsmässige Rechte
in Betracht kommen, dem Schutze des Bundesgerichtes unterstellt. Dieses
muss deshalb auch zur Prüfung der Frage befugt sein, ob die angerufenen
Verfassungsartikel gestatten, dass ein Kanton die Ausübung des
Antoaltsberufs von der Leistung einer Kaution abhängig macht, wenn schon
die Lösung dieser Frage mit aus Art. 31
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 31 Privation de liberté - 1 Nul ne peut être privé de sa liberté si ce n'est dans les cas prévus par la loi et selon les formes qu'elle prescrit.
1    Nul ne peut être privé de sa liberté si ce n'est dans les cas prévus par la loi et selon les formes qu'elle prescrit.
2    Toute personne qui se voit privée de sa liberté a le droit d'être aussitôt informée, dans une langue qu'elle comprend, des raisons de cette privation et des droits qui sont les siens. Elle doit être mise en état de faire valoir ses droits. Elle a notamment le droit de faire informer ses proches.
3    Toute personne qui est mise en détention préventive a le droit d'être aussitôt traduite devant un ou une juge, qui prononce le maintien de la détention ou la libération. Elle a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable.
4    Toute personne qui se voit privée de sa liberté sans qu'un tribunal l'ait ordonné a le droit, en tout temps, de saisir le tribunal. Celui-ci statue dans les plus brefs délais sur la légalité de cette privation.
BV (siehe Art.189
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 31 Privation de liberté - 1 Nul ne peut être privé de sa liberté si ce n'est dans les cas prévus par la loi et selon les formes qu'elle prescrit.
1    Nul ne peut être privé de sa liberté si ce n'est dans les cas prévus par la loi et selon les formes qu'elle prescrit.
2    Toute personne qui se voit privée de sa liberté a le droit d'être aussitôt informée, dans une langue qu'elle comprend, des raisons de cette privation et des droits qui sont les siens. Elle doit être mise en état de faire valoir ses droits. Elle a notamment le droit de faire informer ses proches.
3    Toute personne qui est mise en détention préventive a le droit d'être aussitôt traduite devant un ou une juge, qui prononce le maintien de la détention ou la libération. Elle a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable.
4    Toute personne qui se voit privée de sa liberté sans qu'un tribunal l'ait ordonné a le droit, en tout temps, de saisir le tribunal. Celui-ci statue dans les plus brefs délais sur la légalité de cette privation.
Abf. 1 Biff. 3
OG) zu suchen ist.

2. Art. 33
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 33 Droit de pétition - 1 Toute personne a le droit, sans qu'elle en subisse de préjudice, d'adresser des pétitions aux autorités.
1    Toute personne a le droit, sans qu'elle en subisse de préjudice, d'adresser des pétitions aux autorités.
2    Les autorités doivent prendre connaissance des pétitions.
Abs1 BV ist im Verhältnis zu Art. 31, der den Grundsatz
der Handelsund Gewerbefreiheit unter gewissen Vorbehalten ausspricht,
nicht sowohl, wie der Rekurrent meint, eine Ausnahme, sondern eine
Spezialbestimmung Aus Art. 33 Abs. 2 darf daher nicht gesolgert werden,
dass die Kantone die

640 A. Staatsrechtliche Entscheidungen. [. Abschnitt. Bundesverfassung.

Ausübung der wissenschaftlichen Berufsarten nur von einem Aus-weise der
Befähigung abhängig machen dürsenz vielmehr sind auch sonstige Requisite
polizeilicher Natur zulässig, sofern sie nicht gegen das Prinzip der
Handelsund Gewerbefreiheit verstossen (Art. 31 litt. @, s. AS 29 I
S. 280 und die dortigen Zitate). Die Kautionspslicht nun als Garantie
der Erfüllung geschäftlicher Verbindlichkeiten gegen Private ist in der
bundesrechtlichen Praxis von jeher als mit Art. 31 vereinbar erachtet
worden, soweit die Art des Gewerbes einen solchen Schutz des Publikums
rechtfertigt und soweit sie sich in mässigen Schranken halt. (S.

z. B. Salis 2, Nr. 867 ff.) Diese Voraussetzungen treffen aber-

hier ohne Frage zu. Der Anwalt ist in der Regel ermächtigt, den
Streitgegenstand in Empfang zu nehmen und gelangt so oft in den Besitz
bedeutender Beträge, ohne dass der Klient für deren richtige Ablieferung
eine Sicherheit hätte. Der Gesichtspunkt der Wahrung der Interessen des
Publikums vermag daher in An-

sehung der besonderen Verhältnisse des Geschäftsbetriebe-Z sehr wohl-

die Auflage der Kaution zu begründen. Auch kann nicht gesagt werden, dass
eine Anwaltskaution von 4500 Fr. über ein bescheidenes Mass hinausgehe.

3. Frägt es sich sodann, ob die nach Art. 38
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 38 Acquisition et perte de la nationalité et des droits de cité - 1 La Confédération règle l'acquisition et la perte de la nationalité et des droits de cité par filiation, par mariage ou par adoption. Elle règle également la perte de la nationalité suisse pour d'autres motifs ainsi que la réintégration dans cette dernière.
1    La Confédération règle l'acquisition et la perte de la nationalité et des droits de cité par filiation, par mariage ou par adoption. Elle règle également la perte de la nationalité suisse pour d'autres motifs ainsi que la réintégration dans cette dernière.
2    Elle édicte des dispositions minimales sur la naturalisation des étrangers par les cantons et octroie l'autorisation de naturalisation.
3    Elle facilite la naturalisation:
a  des étrangers de la troisième génération;
b  des enfants apatrides.6
in Verbindung mit Art. 31
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 31 Privation de liberté - 1 Nul ne peut être privé de sa liberté si ce n'est dans les cas prévus par la loi et selon les formes qu'elle prescrit.
1    Nul ne peut être privé de sa liberté si ce n'est dans les cas prévus par la loi et selon les formes qu'elle prescrit.
2    Toute personne qui se voit privée de sa liberté a le droit d'être aussitôt informée, dans une langue qu'elle comprend, des raisons de cette privation et des droits qui sont les siens. Elle doit être mise en état de faire valoir ses droits. Elle a notamment le droit de faire informer ses proches.
3    Toute personne qui est mise en détention préventive a le droit d'être aussitôt traduite devant un ou une juge, qui prononce le maintien de la détention ou la libération. Elle a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable.
4    Toute personne qui se voit privée de sa liberté sans qu'un tribunal l'ait ordonné a le droit, en tout temps, de saisir le tribunal. Celui-ci statue dans les plus brefs délais sur la légalité de cette privation.

BV zulässige Kautionspflicht auch Anwälten auferlegt werden kann, die von
einem andern Kanton den Befähigungsausweis erlangt haben und aus Grund von
Art. 5
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 5 Principes de l'activité de l'État régi par le droit - 1 Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
1    Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
2    L'activité de l'État doit répondre à un intérêt public et être proportionnée au but visé.
3    Les organes de l'État et les particuliers doivent agir de manière conforme aux règles de la bonne foi.
4    La Confédération et les cantons respectent le droit international.
der Übergangsbestimmnngen zur BV Zulassung zur Advokatur sei es ein
eigentliches Patent, sei es die blosse Erlaubnis, vor Gericht austreten zu
dürfen begehren, so fällt in Betracht, dass die Freizügigkeit der Träger
wissenschaftlicher Berufsarten im Sinne der zuletzt genannten Bestimmung
sich nur aus das Erfordernis des Befähigungsausiveises bezieht: wer im
Besitz eines solchen Ausweises ist, dem darf die Berufsausübung nicht um
deswillen verwehrt werden, weil er das Fähigkeitszeugnis des betreffenden
Kantons nicht hat. In diesem Sinne ist er befugt, seinen Beruf in der
ganzen Eidgenossenschaft auszuüben. Dagegen iteht Art. 5 nicht im Wege,
dass solchen Petenten gegenÜber von der Frage des Befähigiingsausweises
unabhängige, anderweitige Requisite, die verfassungsmässig überhaupt
zulässigII. Doppelbesteuerung N° 96. 641

sind, wie die Leistung einer Kaution, der Nachweis des guten Leumunds,
ebenfalls geltend gemacht werden. Sonst würde sich ja auch eine
durch nichts gerechtfertigte Begünstigung der Jnhaber auswärtiger
Befähigungsausweise gegenüber denjenigen Berufs-genossen ergeben, die ihr
Fähigkeitszeugnis im Kanton selbst erworben haben, eine Begünstigung wie
sie durch Art. 5 der Übergangsbestimtnungen zweifellos nicht beabsichtigt
ist (AS 29 I S. 280 f.; 30 I S. 20 Erw. 2);erkannt: Der Rekurs wird
abgewiesen.

II. Doppelbesteuerung. Double imposition.

96. garten vom 13. Dezember 1906 in Sachen France-Gent gegen statuten
Yàwyz.

Bel-frm aus ATE. 46 BV gegen einen Entsche-id, de? einen (früher
er-gangenen} Steuerentscheid eines andern Kantons als vollstreckbar
erklärt, ohne die Steuerpflicht nachzuprüfm.

A. Die Kommanditgesellschast Franceschetti & Cie., deren un-· beschränkt
haftender Gesellschafter der Rekurrent war, hatte vom Frühjahr 1904 bis
zum August 1905 den Bau der elektrischen Zahnradbahn Brunnen-Morschach
aus dem Gebiet des Kantons Schwyz ausgeführt Einer Aufforderung der
Gemeindebehörde von Jngenbohl, in dieser Gemeinde Niederlassung zu
nehmen, hatte sie keine Folge geleistet und war deshalb gebüsst worden.
Desgleichen hatte sich die Gesellschaft geweigert, das im Kanton
Schwyz zu versteuernde Vermögen einzuschätzen, weil sie daselbst nicht
steuerpflichtig sei. Sie war hieraus vom Gemeinderat Jugenbohl auf 50,000
Fr. steuerpflichtiges Vermögen tariert worden, wogegen sie sich beim
Regierungsrat von Schwyz beschwert hatte. Der Regierungsrat wies durch
Entscheid vom 19. August 1905 den Rekurs ab mit folgender Begründung:
Nach den kantonalen Bestimmungen über Niederlassung und Aufenthalt
hat derjenige,
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 32 I 638
Date : 13 décembre 1906
Publié : 31 décembre 1907
Source : Tribunal fédéral
Statut : 32 I 638
Domaine : ATF- Droit constitutionnel
Objet : 638 A, Staatsrechtliche Entscheidungen. 1. Abschnitt. Bundesverfassung. 95. Arten


Répertoire des lois
Cst: 5 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 5 Principes de l'activité de l'État régi par le droit - 1 Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
1    Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
2    L'activité de l'État doit répondre à un intérêt public et être proportionnée au but visé.
3    Les organes de l'État et les particuliers doivent agir de manière conforme aux règles de la bonne foi.
4    La Confédération et les cantons respectent le droit international.
31 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 31 Privation de liberté - 1 Nul ne peut être privé de sa liberté si ce n'est dans les cas prévus par la loi et selon les formes qu'elle prescrit.
1    Nul ne peut être privé de sa liberté si ce n'est dans les cas prévus par la loi et selon les formes qu'elle prescrit.
2    Toute personne qui se voit privée de sa liberté a le droit d'être aussitôt informée, dans une langue qu'elle comprend, des raisons de cette privation et des droits qui sont les siens. Elle doit être mise en état de faire valoir ses droits. Elle a notamment le droit de faire informer ses proches.
3    Toute personne qui est mise en détention préventive a le droit d'être aussitôt traduite devant un ou une juge, qui prononce le maintien de la détention ou la libération. Elle a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable.
4    Toute personne qui se voit privée de sa liberté sans qu'un tribunal l'ait ordonné a le droit, en tout temps, de saisir le tribunal. Celui-ci statue dans les plus brefs délais sur la légalité de cette privation.
33 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 33 Droit de pétition - 1 Toute personne a le droit, sans qu'elle en subisse de préjudice, d'adresser des pétitions aux autorités.
1    Toute personne a le droit, sans qu'elle en subisse de préjudice, d'adresser des pétitions aux autorités.
2    Les autorités doivent prendre connaissance des pétitions.
38
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 38 Acquisition et perte de la nationalité et des droits de cité - 1 La Confédération règle l'acquisition et la perte de la nationalité et des droits de cité par filiation, par mariage ou par adoption. Elle règle également la perte de la nationalité suisse pour d'autres motifs ainsi que la réintégration dans cette dernière.
1    La Confédération règle l'acquisition et la perte de la nationalité et des droits de cité par filiation, par mariage ou par adoption. Elle règle également la perte de la nationalité suisse pour d'autres motifs ainsi que la réintégration dans cette dernière.
2    Elle édicte des dispositions minimales sur la naturalisation des étrangers par les cantons et octroie l'autorisation de naturalisation.
3    Elle facilite la naturalisation:
a  des étrangers de la troisième génération;
b  des enfants apatrides.6
OJ: 189
Répertoire de mots-clés
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argovie • question • tribunal fédéral • constitution fédérale • avocat • hameau • double imposition • conseil d'état • entreprise • certificat de capacité • sûretés • motivation de la décision • condition • décision • ayant droit • autorisation ou approbation • confédération • objet du litige • citation littérale • exactitude
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