Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

5A 156/2022

Urteil vom 30. März 2023

II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichterin Escher, präsidierendes Mitglied,
Bundesrichter Schöbi, Bundesrichterin De Rossa,
Gerichtsschreiber Zingg.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Marco S. Marty,
Beschwerdeführerin,

gegen

Obergericht des Kantons Zürich, I. Zivilkammer, Hirschengraben 13/15, Postfach, 8021 Zürich,
Beschwerdegegner,

Konkursmasse der B.________ AG
in Liquidation, vertreten durch die Liquidatoren Rechtsanwältin Brigitte Umbach-Spahn und Rechtsanwalt Karl Wüthrich, diese vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Stephan Alexander Kesselbach und/oder Rechtsanwältin Sarah Hilber.

Gegenstand
unentgeltliche Rechtspflege (Kollokationsklage),

Beschwerde gegen den Beschluss des Obergerichts des Kantons Zürich, I. Zivilkammer, vom 2. Februar 2022 (NE210010-O/Z1).

Sachverhalt:

A.
A.________, wohnhaft in Rom, reichte im Jahre 2017 beim Bezirksgericht Zürich eine Kollokationsklage gegen die Konkursmasse der B.________ AG in Liquidation ein. Mit Verfügung vom 9. Juni 2022 gewährte das Bezirksgericht A.________ die unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung unter der Bedingung der Abtretung eines allfälligen Prozessgewinnes an den Kanton Zürich. Nach Eingang der Zessionserklärung gewährte das Bezirksgericht A.________ mit Verfügung vom 22. Juni 2017 die unentgeltliche Rechtspflege und bestellte ihr Rechtsanwalt Marco S. Marty als unentgeltlichen Rechtsbeistand. Mit Urteil vom 20. September 2021 hiess das Bezirksgericht die Klage im Umfang von Fr. 391'600.52 gut und ordnete an, diese als begründete pfandgesicherte Forderung zu kollozieren. Im Mehrbetrag wies das Bezirksgericht die Klage ab.

B.
Am 22. Oktober 2021 erhob A.________ Berufung an das Obergericht des Kantons Zürich. Sie verlangte mit ihrem Hauptantrag, das Urteil des Bezirksgerichts aufzuheben und ihre Forderung in der Höhe von Fr. 2'151'414.31 als pfandgesicherte Forderung zu kollozieren. Zudem stellte sie mehrere Eventualanträge. Des Weiteren kündigte sie an, ein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege zu stellen. Am 29. Oktober 2021 ersuchte sie um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung für das Berufungsverfahren.
Mit Beschluss vom 2. Februar 2022 wies das Obergericht das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege ab. Es setzte A.________ eine Frist von zehn Tagen ab Zustellung des Beschlusses zur Leistung eines Gerichtskostenvorschusses von Fr. 34'225.--.

C.
Gegen diesen Beschluss hat A.________ (Beschwerdeführerin) am 2. März 2022 Beschwerde in Zivilsachen an das Bundesgericht erhoben. Sie verlangt die Aufhebung des angefochtenen Beschlusses und die Gutheissung ihres Gesuchs um unentgeltliche Rechtspflege (inkl. Verbeiständung) vom 29. Oktober 2021. Eventuell sei die Angelegenheit an das Obergericht zurückzuweisen. Zudem ersucht sie um aufschiebende Wirkung und - im Sinne einer vorsorglichen Massnahme - um Anweisung an das Obergericht, die bis 7. März 2022 laufende Frist zur Begleichung des Kostenvorschusses abzunehmen und das Berufungsverfahren in der Sache gleichwohl beförderlich weiterzuführen. Schliesslich ersucht sie auch für das bundesgerichtliche Verfahren um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung.
Mit Präsidialverfügung vom 16. März 2022 hat das Bundesgericht der Beschwerde in dem Sinne die aufschiebende Wirkung zuerkannt, als allfällige Fristen, die der Beschwerdeführerin zur Zahlung des Kostenvorschusses angesetzt wurden, abgenommen werden bzw. nicht neu angesetzt werden dürfen und das Obergericht auch keinen Nichteintretensentscheid infolge Nichtbezahlung des Kostenvorschusses fällen darf. Hingegen hat das Bundesgericht darauf verzichtet, das Obergericht zur beförderlichen Behandlung des Berufungsverfahrens während des bundesgerichtlichen Verfahrens anzuhalten, und es hat den Entscheid über die Weiterführung des Berufungsverfahrens dem Obergericht überlassen.
Das Bundesgericht hat die Akten beigezogen, in der Sache aber keine Vernehmlassungen eingeholt.

Erwägungen:

1.
Gegen den angefochtenen Beschluss ist die Beschwerde in Zivilsachen grundsätzlich zulässig (Art. 72
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
, Art. 51 Abs. 1 lit. c
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 51 Calcul - 1 La valeur litigieuse est déterminée:
1    La valeur litigieuse est déterminée:
a  en cas de recours contre une décision finale, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente;
b  en cas de recours contre une décision partielle, par l'ensemble des conclusions qui étaient litigieuses devant l'autorité qui a rendu cette décision;
c  en cas de recours contre une décision préjudicielle ou incidente, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité compétente sur le fond;
d  en cas d'action, par les conclusions de la demande.
2    Si les conclusions ne tendent pas au paiement d'une somme d'argent déterminée, le Tribunal fédéral fixe la valeur litigieuse selon son appréciation.
3    Les intérêts, les fruits, les frais judiciaires et les dépens qui sont réclamés comme droits accessoires, les droits réservés et les frais de publication du jugement n'entrent pas en ligne de compte dans la détermination de la valeur litigieuse.
4    Les revenus et les prestations périodiques ont la valeur du capital qu'ils représentent. Si leur durée est indéterminée ou illimitée, le capital est formé par le montant annuel du revenu ou de la prestation, multiplié par vingt, ou, s'il s'agit de rentes viagères, par la valeur actuelle du capital correspondant à la rente.
i.V.m. Art. 74 Abs. 1 lit. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
, Art. 75
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
, Art. 76
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
, Art. 93 Abs. 1 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 93 Autres décisions préjudicielles et incidentes - 1 Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
1    Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
a  si elles peuvent causer un préjudice irréparable, ou
b  si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse.
2    En matière d'entraide pénale internationale et en matière d'asile, les décisions préjudicielles et incidentes ne peuvent pas faire l'objet d'un recours.88 Le recours contre les décisions relatives à la détention extraditionnelle ou à la saisie d'objets et de valeurs est réservé si les conditions de l'al. 1 sont remplies.
3    Si le recours n'est pas recevable en vertu des al. 1 et 2 ou qu'il n'a pas été utilisé, les décisions préjudicielles et incidentes peuvent être attaquées par un recours contre la décision finale dans la mesure où elles influent sur le contenu de celle-ci.
, Art. 100 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
BGG).
Nach Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG ist in der Beschwerdebegründung in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Die beschwerdeführende Partei hat in gezielter Auseinandersetzung mit den für das Ergebnis des angefochtenen Entscheides massgeblichen Erwägungen aufzuzeigen, welche Rechte bzw. Rechtsnormen die Vorinstanz verletzt haben soll (BGE 140 III 86 E. 2; 140 III 115 E. 2). Strengere Anforderungen gelten für Verfassungsrügen (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). In der Beschwerdeschrift ist klar und detailliert anhand der Erwägungen des angefochtenen Entscheids darzulegen, welche verfassungsmässigen Rechte und inwiefern sie durch den kantonalen Entscheid verletzt sein sollen (BGE 134 I 83 E. 3.2; 142 III 364 E. 2.4).
Die vorinstanzlichen Sachverhaltsfeststellungen sind für das Bundesgericht grundsätzlich verbindlich (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Gemäss Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG kann die Feststellung des Sachverhalts nur gerügt werden, wenn die Sachverhaltsfeststellung offensichtlich unrichtig - d.h. willkürlich (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV; BGE 135 III 127 E. 1.5 mit Hinweis) - ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht und die Behebung des Mangels für den Verfahrensausgang entscheidend sein kann. Will die beschwerdeführende Partei die Sachverhaltsfeststellungen der Vorinstanz anfechten, muss sie substantiiert darlegen, inwiefern die genannten Voraussetzungen erfüllt sein sollen. Bei der Rüge der offensichtlich unrichtigen Sachverhaltsfeststellung gilt das strenge Rügeprinzip (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Das Bundesgericht prüft nur klar und detailliert erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen; auf rein appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid tritt es nicht ein (BGE 140 III 16 E. 1.3.1; 140 III 264 E. 2.3).

2.
Das Obergericht hat das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege für das Berufungsverfahren abgewiesen, da die Beschwerdeführerin ihre Vermögenssituation nicht hinreichend dargelegt und damit ihre Prozessarmut nicht glaubhaft gemacht habe.

2.1. Die Beschwerdeführerin begründete vor Obergericht ihre Mittellosigkeit damit, dass sie als Rentnerin über kein Erwerbseinkommen, sondern nur über eine Pension von EUR 414.-- pro Monat verfüge. Sie sei geschieden und erhalte gemäss Scheidungskonvention keinen Unterhalt. Das nackte Eigentum an allen Immobilien sei gemäss Scheidungsurteil den beiden Kindern C.________ und D.________ übertragen worden. Sie sei aufgrund der prekären finanziellen Situation vor sieben Jahren aus dem vormals ehelichen Haus, an dem ihr gemäss Scheidungsurteil eine lebenslängliche Nutzniessung zugestanden habe, ausgezogen und lebe in Rom in einer kleinen Zweizimmer-Wohnung, womit ihr Sohn in das vormals eheliche Haus habe einziehen können. Im Gegenzug habe ihr Sohn ihr einen Teil der Rechts- und Anwaltskosten bis zur Klageerhebung bezahlt und zusammen mit der Tochter für ihren Lebensunterhalt gesorgt. Der Wert der von ihr bewohnten Wohnung, die ihr vom Sohn überschrieben und noch nicht bezahlt worden sei, betrage EUR 130'000.--. Die Wohnung könne nicht innert nützlicher Frist verkauft werden, der Erlös würde ihrem Sohn zustehen, nach einem Verkauf könne sie mit ihrer Rente keine Wohnung mieten und die Aufnahme eines Hypothekardarlehens sei wegen ihres
Einkommens und Alters nicht möglich. Über weitere Vermögenswerte verfüge sie nicht. Sie habe nach der Scheidung eine Abfindung erhalten, die durch das sorgfaltswidrige Verhalten der Organe der B.________ AG (fortan: Bank B.________) vernichtet worden sei. Diese Vermögenswerte hätten ihrer Altersvorsorge gedient. Sie sei einmal vermögend gewesen und habe mit der Rendite ihrer Vermögenswerte ein Leben auf einem hohen Lebensstandard führen können. Nun sei sie hoch verschuldet und auf die Unterstützung ihrer beiden Kinder angewiesen. Sie verfüge in keiner Weise über die Mittel zur Finanzierung des Prozesses.
Vor Bundesgericht bestätigt die Beschwerdeführerin, dass das Obergericht ihre - soeben angeführten - Darlegungen zur Mittellosigkeit zutreffend wiedergegeben hat.

2.2. Das Obergericht hat bei der Prüfung der finanziellen Verhältnisse der Beschwerdeführerin zunächst Erwägungen des Bezirksgerichts wiedergegeben. Demnach sei die Beschwerdeführerin zwischen 2005 und 2013 Kundin der Bank B.________ gewesen. Im Zuge der italienischen Steueramnestie von 2009 und der Regulierung bisher unversteuerter Vermögenswerte habe die E.________ Srl., Mailand, im Auftrag der Beschwerdeführerin am 23. August 2010 das Konto F.________ Nr. xxx bei der Bank B.________ eröffnet. Nebst dem Konto- und Depoteröffnungsvertrag habe die E.________ Srl. für das besagte Konto einen Vermögensverwaltungsvertrag mit der G.________ et Associés (später H.________ SA) abgeschlossen. Nach Darstellung der Konkursmasse der B.________ AG in Liquidation - so das Bezirksgericht - habe die Beschwerdeführerin am 8. Mai 2012 einen weiteren Konto-/Depotvertrag mit der Bank B.________ betreffend das Konto I.________ Nr. yyy unterzeichnet und die Anlagetätigkeit wieder auf die H.________ SA übertragen. Am 14. Mai 2012 habe die E.________ Srl. den Vermögensverwaltungsvertrag für das Konto F.________ beendet. Am 1. August 2013 habe die Beschwerdeführerin den Vertrag mit der Bank B.________ für das Konto I.________ gekündigt und die Bank
B.________ angewiesen, die liquiden Mittel auf ein Konto bei der J.________ AG zu überweisen. Am 2. September 2013 habe sich die Beschwerdeführerin die Schadenersatzforderungen aus der Kundenbeziehung zwischen der treuhänderisch tätigen E.________ Srl. und der Bank B.________ /G.________ et Associés zedieren lassen.

2.3. Das Obergericht hat sich im Folgenden zu den Konti I.________ und F.________, zu einem Konto der Beschwerdeführerin bei der K.________ und zu einem Darlehen von C.________ an die Beschwerdeführerin näher geäussert.

2.3.1. Hinsichtlich des Kontos I.________ hat das Obergericht erwogen, gemäss "Verification advice" hätten die "assets" auf dem Konto Nr. zzz I.________ per 28. August 2012 EUR 140'000.-- betragen und gemäss einem weiteren "Verification advice" per 8. Januar 2013 EUR 150'495.45. Die Beschwerdeführerin lege nicht dar, was mit diesen Mitteln nach der Überweisung auf das treuhänderische Konto ihres Anwalts bei der J.________ AG geschehen sei. Für den Erwerb der Wohnung seien sie nicht verwendet worden. Die vorprozessualen Anwaltskosten seien teilweise vom Sohn der Beschwerdeführerin übernommen und teilweise aus einem von der Tochter gewährten Darlehen finanziert worden. Die eingereichten Bescheinigungen der italienischen Steuerbehörde Agenzia entrate und die Bestätigungen von Dr. L.________ äusserten sich nicht dazu bzw. nicht zur Vermögenslage, sondern bezögen sich auf Einkünfte bzw. Einkünfte und Gebäude. Folglich könne nicht davon ausgegangen werden, dass die vom Konto I.________ stammenden Mittel nicht mehr vorhanden seien und nicht für Prozesszwecke herangezogen werden könnten. Die Beschwerdeführerin habe zwar behauptet, die (von ihr unterzeichneten) "Verification advices" seien gefälscht und die getätigten Transaktionen von ihr
nicht genehmigt worden. Sie habe aber die ausgewiesenen Kontostände nicht bestritten.

2.3.2. Im Hinblick auf das Konto F.________ hat das Obergericht erwogen, zum Zeitpunkt der Kündigung des Vermögensverwaltungsvertrags (14. Mai 2012) habe der Vermögensstand des Portfolios EUR 699'983.43 betragen, davon liquide Mittel EUR 24'257.10. Gemäss "Verification advice" habe der Vermögensstand per 28. August 2012 noch EUR 301'643.32 betragen. Zwar habe die Beschwerdeführerin auch diesen "Verification advice" als gefälscht und die Transaktionen als nicht von ihr genehmigt bezeichnet, doch habe sie den Vermögensstand nicht in Abrede gestellt. In der Berufung habe sie ausgeführt, am Ende der Vertragsbeziehung seien nur noch EUR 73'299.67 auf dem Konto F.________ gewesen. Was mit diesen Mitteln geschehen sei, habe sie nicht näher erläutert. Auf das am 8. April 2014 eröffnete Konto der Beschwerdeführerin bei der K.________ - laut Angabe der Beschwerdeführerin ihr damals erstes und einziges Konto - seien sie (wie auch die Mittel aus dem Konto I.________) bis zum 6. Mai 2017 nicht überwiesen worden. Folglich könne auch diesbezüglich nicht davon ausgegangen werden, dass sie nicht mehr vorhanden seien und nicht für Prozesszwecke verwendet werden könnten. Die zuletzt auf den Konti I.________ und F.________ ausgewiesenen Barmittel
beliefen sich auf EUR 223'795.--, womit das Berufungsverfahren mühelos finanziert werden könne.

2.3.3. Zum Konto bei der K.________ hat das Obergericht erwogen, die Beschwerdeführerin habe vor Bezirksgericht am 19. Mai 2017 Folgendes ausgeführt: Sie habe dieses Konto am 8. April 2014 eröffnet. Hätte sie bereits ein Konto besessen, wäre die Eröffnung nicht nötig gewesen. Ihre Tochter habe darauf am 12. Juni 2014 EUR 300'000.-- eingezahlt. Von diesem Konto seien Bezüge von EUR 70'754.48 (EUR 35'754.48 für Anwaltskosten und EUR 35'000.-- Darlehensrückzahlungen an die Tochter) getätigt worden. Der Saldo gemäss Kontostandsbescheinigung der K.________ vom 6. Mai 2017 betrage EUR 227'701.71. Ihre Tochter besitze eine Vollmacht und könne unbeschränkt über das Konto verfügen. Da ihre Tochter gesundheitliche Probleme habe, habe sie den Betrag nur für die Zahlung von Anwaltsrechnungen in Anspruch genommen. Ihr Sohn habe ihre bisherigen Lebenskosten finanziert und werde dies auch in Zukunft tun müssen, da ihre Tochter aufgrund ihrer gesundheitlichen Situation ihr Vermögen dafür nicht mehr zur Verfügung stellen könne. Deshalb habe ihre Tochter sie bereits 2016 gebeten, keine weiteren Bezüge mehr vom Konto der K.________ zu tätigen, was in einer Erklärung für das Gericht bestätigt worden sei. Die Überschreibung der von ihr bewohnten
Wohnung in Rom sei ursprünglich als Entschädigung für den Verzicht auf die lebenslängliche Nutzniessung erfolgt. Da ihr Sohn seit geraumer Zeit ihren Lebensunterhalt finanziere, müsste sie korrekterweise ihrem Sohn eine (reduzierte) Kaufpreisentschädigung bezahlen. Dies - wie auch die Renovierung der Wohnung - hätte durch die Darlehensgewährung der Tochter erfolgen sollen, doch hätten sie schnell realisiert, dass sie nicht das Geld der kranken, arbeitsunfähigen Tochter verwenden könnten und dürften. Das Guthaben liege abrufbereit auf der Bank zur Rückzahlung an die Tochter, die in nächster Zeit die Rückzahlung an sich veranlassen werde.
Das Obergericht hat - wie bereits das Bezirksgericht - der Beschwerdeführerin einen Widerspruch vorgehalten: Sie habe in der Klage vom 18. April 2017 vorgebracht, ihre Wohnung aus dem Darlehen heraus erstanden zu haben, in der Eingabe vom 19. Mai 2017 jedoch, es sei lediglich geplant gewesen, mit dem Darlehen die Wohnung zu kaufen bzw. die Unterstützung des Sohnes abzugelten. Von fehlender Plausibilität sei - so das Obergericht weiter - ausserdem dort auszugehen, wo behauptet werde, C.________ sei bereits 2016 nicht mehr in der Lage gewesen, ihr Vermögen der Beschwerdeführerin zur Verfügung zu stellen. C.________ habe zwar schriftlich erklärt, sie habe das ihrer Mutter gewährte Darlehen widerrufen, da sie es nicht mehr aufrechterhalten könne. Dennoch seien 2016 lediglich am 28. und 29. Juli Rückzahlungen von zweimal EUR 5'000.-- erfolgt und am 6. Mai 2017 hätten sich nach wie vor EUR 227'701.71 auf dem Konto der Beschwerdeführerin bei der K.________ befunden. Im Berufungsverfahren habe die Beschwerdeführerin über dieses Konto bei der K.________ und über das Darlehen der Tochter keine Angaben gemacht. Ein aktueller Kontoauszug sei nicht vorgelegt worden. Auch insoweit seien ihre finanziellen Verhältnisse unklar geblieben und die
Mitwirkungsobliegenheit verletzt worden. Dass die Tochter das Darlehen zurückgefordert hätte bzw. in absehbarer Zeit zurückfordere, könne nicht angenommen werden. Die Beschwerdeführerin habe weder überzeugend nachgewiesen, dass die Rückzahlungsverpflichtung wirklich fällig gestellt worden sei, noch dargetan, dass sie das Darlehen regelmässig amortisiere. Die 2014 und 2016 geleisteten Teilrückzahlungen (EUR 25'000.-- und zweimal EUR 5'000.--) genügten dazu nicht. Bestünde das Bankguthaben heute noch, müsste daran gezweifelt werden, dass die Tochter das Darlehen noch zu Lebzeiten der heute 78-jährigen Beschwerdeführerin zurückfordere. Demnach seien auch die auf dem Konto der K.________ liegenden und damit leicht verfügbaren Mittel bei der Beurteilung der Leistungsfähigkeit zu beachten.

2.4. Nachdem das Obergericht zusammenfassend festgehalten hat, dass die Beschwerdeführerin ihre Vermögenssituation nicht hinreichend dargelegt und damit ihre Prozessarmut nicht glaubhaft gemacht habe, hat es erwogen, dass in der vorliegenden Konstellation keine Nachfrist zur Verbesserung angesetzt werden müsse.

3.
Die Beschwerdeführerin wirft dem Obergericht zusammengefasst vor, den Sachverhalt willkürlich und aktenwidrig gestützt auf veraltete Unterlagen und unter Missachtung der anerbotenen Beweismittel festgestellt zu haben bzw. auf blosse Mutmassungen abgestellt zu haben, obschon sie ihre finanzielle Lage umfassend dargestellt habe. Sie habe ihre Mitwirkungsobliegenheit nicht verletzt. Vielmehr hätte das Obergericht ihr die Möglichkeit zu einer Stellungnahme einräumen müssen, wenn es zusätzliche Ausführungen gewünscht hätte.

3.1. Die Ausführungen zur willkürlichen und aktenwidrigen Sachverhaltsfeststellung erschöpfen sich weitgehend in der Behauptung, der Mitwirkungsobliegenheit genügt und die Mittellosigkeit glaubhaft gemacht zu haben, ja sogar mehr als erforderlich vorgetragen zu haben, ohne im Einzelnen detailliert anhand der beanstandeten Erwägungen aufzuzeigen, inwiefern dies der Fall sein soll. Auf solche appellatorischen Ausführungen ist nicht einzugehen. Ungenügend ist namentlich die Behauptung der Beschwerdeführerin, sie habe ihre gesamte finanzielle Situation (Einkünfte und Vermögen) offengelegt, woraus sich der Umkehrschluss ergebe, dass sie über keine weiteren Vermögenswerte verfüge. Soweit sie in diesem Zusammenhang auf die Steuererklärung für das Jahr 2020 (kantonale Akten; act. 229/1/2) und die Bestätigung von Dr. L.________ vom 14. Oktober 2021 (kantonale Akten; act. 229/1/1) verweist, übergeht sie, dass das Obergericht diese zur Kenntnis genommen hat, ihr jedoch vorgehalten hat, sie äusserten sich - wie bereits analoge Dokumente früherer Jahre - nicht zur Vermögenslage, sondern zu Einkünften bzw. Einkünften und Gebäuden (vgl. oben E. 2.3.1). Die Beschwerdeführerin behauptet zwar, die Bestätigung von Dr. L.________ belege auch die
Vermögenslage, ohne dies jedoch konkret anhand des Wortlauts dieses Dokuments zu untermauern. Nach dem Wortlaut bezieht es sich denn auch auf "redditi" (Einkommen), wobei nebst der Höhe derselben (aus der Pension und der selbstbewohnten Wohnung in Rom) einzig bestätigt wird, dass die Beschwerdeführerin kein weiteres Einkommen und keine weiteren Gebäude besitzt ("non possiede altri redditi e/o altri fabbricati oltre quelli suesposti"). Ähnliches gilt in Bezug auf die Steuererklärung: Die Beschwerdeführerin behauptet zwar, daraus ergebe sich "e contrario", dass keine weiteren Vermögenswerte vorhanden seien. Dies ist unbehelflich. Die Beschwerdeführerin müsste anhand der Steuererklärung (genauer: der in den Akten liegenden Certificazione unica 2021 der Agenzia entrate für das Jahr 2020) darlegen, dass sich diese überhaupt zum Vermögen äussert, und sie müsste präzise angeben, was sie darin zu ihrem Vermögen angegeben hat (z.B. welche Rubriken sie leer gelassen oder wo sie ein Vermögen von "0" angeführt hat). Erfasst diese Bestätigung hingegen von ihrem Zweck und Inhalt her das Vermögen von vornherein nicht, kann daraus diesbezüglich auch nichts "e contrario" abgeleitet werden.
Auch der Vorwurf an das Obergericht, auf veraltete oder bloss selektiv ausgewählte Unterlagen abgestellt zu haben, bleibt pauschal. Die Beschwerdeführerin zeigt nicht auf, welche Unterlagen inwiefern veraltet waren und inwiefern das Obergericht überhaupt auf neuere hätte abstellen können. Ähnliches gilt im Hinblick auf den Vorwurf der Selektivität. Die Beschwerdeführerin rügt im Übrigen zwar eine Verletzung des rechtlichen Gehörs (Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV) im Zusammenhang mit dem Recht auf Beweis (Art. 152
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 152 Droit à la preuve - 1 Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
1    Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
2    Le tribunal ne prend en considération les moyens de preuve obtenus de manière illicite que si l'intérêt à la manifestation de la vérité est prépondérant.
ZPO), indem das Obergericht nicht auf die eingereichten Unterlagen eingegangen sei, sondern Mutmassungen treffe, die den eingereichten Unterlagen widersprächen. Welche Unterlagen das Obergericht aber übergangen haben soll, legt die Beschwerdeführerin nicht dar.
Die Beschwerdeführerin macht sodann geltend, das Bezirksgericht habe ihr die unentgeltliche Rechtspflege gewährt und dabei den Sachverhalt rechtsverbindlich festgestellt. Soweit sie damit geltend machen will, das Obergericht hätte vom erstinstanzlich festgestellten (oder als glaubhaft erachteten) Sachverhalt nicht abweichen dürfen, geht sie fehl. Die unentgeltliche Rechtspflege ist im Rechtsmittelverfahren neu zu beantragen (Art. 119 Abs. 5
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 119 Requête et procédure - 1 La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance.
1    La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance.
2    Le requérant justifie de sa situation de fortune et de ses revenus et expose l'affaire et les moyens de preuve qu'il entend invoquer. Il peut indiquer dans sa requête le nom du conseil juridique qu'il souhaite.
3    Le tribunal statue sur la requête en procédure sommaire. La partie adverse peut être entendue. Elle le sera toujours si l'assistance judiciaire porte sur la fourniture des sûretés en garantie du paiement des dépens.
4    L'assistance judiciaire est exceptionnellement accordée avec effet rétroactif.
5    L'assistance judiciaire doit faire l'objet d'une nouvelle requête pour la procédure de recours.
6    Il n'est pas perçu de frais judiciaires pour la procédure d'assistance judiciaire, sauf en cas de mauvaise foi ou de comportement téméraire.
ZPO). Dies hat zur Folge, dass die Rechtsmittelinstanz Tatsachenbehauptungen und Beweismittel, die bereits Gegenstand des erstinstanzlichen Verfahrens um unentgeltliche Rechtspflege waren, in freier Weise neu beurteilen darf.
Soweit die Beschwerdeführerin für die Darlegung der Sachlage auf ihr Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege vor Bundesgericht verweist und dies im Rahmen der Beschwerde berücksichtigt wissen will, ist darauf nicht einzugehen. Ebenso wenig sind für die Beurteilung der Beschwerde neue Tatsachen und Beweismittel zu beachten (Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG). Massgebend für die Frage, ob das Obergericht auf mangelnde Glaubhaftmachung und mangelnde Mitwirkung schliessen durfte, ist, was die Beschwerdeführerin vor Obergericht vorgetragen und belegt hat, und nicht, was sie vor Bundesgericht vorbringt.

3.2. Zu den konkreten Erwägungen des Obergerichts (oben E. 2.3) äussert sich die Beschwerdeführerin nur am Rande.
Zum Konto I.________ macht sie geltend, das Obergericht habe tief in den Beilagen zur erstinstanzlichen Klageantwort gesucht, aber übergangen, dass am gleichen Ort (kantonale Akten, act. 24/53) das Gegenteil belegt gewesen sei, nämlich, dass sich auf dem Konto keine werthaltigen Vermögenswerte befänden. Beim genannten Aktenstück handelt es sich um ein Schreiben der Beschwerdeführerin an die Bank B.________ vom 1. August 2013, in welchem sie ihr Absicht kundtat, den Auftrag umgehend zu beenden, und darum bat, keine weiteren Gebühren zu erheben, was sie damit begründete, dass es nichts zu verwalten gebe ("non c'è nulla da amministrare e gestire"). Letzteres ist jedoch keine Bestätigung des Kontostands, sondern bloss die damalige Aussage der Beschwerdeführerin, die sich im Übrigen nicht zwingend auf die Höhe des Kontostands zu beziehen braucht, sondern auch dahingehend verstanden werden könnte, dass sie damals keine weiteren Verwaltungshandlungen wünschte. Zudem wird durch dieses Aktenstück auch nicht erklärt, was mit den Mitteln geschehen ist. Insbesondere bestreitet sie nicht, dass sie später, nämlich am 13. Oktober 2014, die Bank B.________ angewiesen hat, die liquiden Mittel dieses Kontos auf das Konto ihres Rechtsvertreters bei
der J.________ AG zu überweisen (vgl. oben E. 2.2 und 2.3.1).
Zum Konto F.________ bringt die Beschwerdeführerin vor, aus der amtlichen Bestätigung von Dr. L.________ gehe klar hervor, dass die Beschwerdeführerin nicht über dieses Vermögen verfüge. Die Bestätigung sei nicht beachtet worden. Diesbezüglich kann auf bereits Gesagtes zur Bestätigung von Dr. L.________ verwiesen werden, nämlich, dass sie sich gerade nicht in allgemeiner Weise zur Vermögenslage der Beschwerdeführerin äussert und die Beschwerdeführerin auch nicht dartut, inwiefern dies - entgegen den obergerichtlichen Erwägungen - der Fall sein soll (vgl. oben E. 3.1). Soweit die Beschwerdeführerin in diesem Zusammenhang dem Obergericht vorwirft, es unterstelle Dr. L.________ eine Urkundenfälschung, geht dies an den Erwägungen des Obergerichts vorbei.
Zum Konto bei der K.________ und dem Darlehen der Tochter macht die Beschwerdeführerin geltend, das Obergericht gehe von einer veralteten Momentaufnahme aus und ignoriere bewusst die Belege. Aktenkundig habe die Tochter das Darlehen bald nach der Erteilung wieder zurückgefordert und der Beschwerdeführerin die Verfügungsbefugnis über die Vermögenswerte auf dem Konto entzogen. Die Beschwerdeführerin dürfe darüber seit über sieben Jahren nicht mehr verfügen. Das habe bereits die erste Instanz rechtskräftig anerkannt. Das ergebe sich auch aus der Bestätigung von Dr. L.________. Entgegen diesen Ausführungen hat das Obergericht durchaus zur Kenntnis genommen, dass C.________ die Beschwerdeführerin bereits 2016 gebeten hat, keine Bezüge vom Konto mehr zu tätigen (vgl. oben E. 2.3.3). Die Beschwerdeführerin setzt sich aber nicht mit den weitergehenden Erwägungen des Obergerichts auseinander, dass nur geringe Rückzahlungen erfolgt sind, dass sie keinen aktuellen Kontoauszug eingereicht hat, dass sie sich vor Obergericht zum Darlehen nicht geäussert hat und dass schliesslich bei einem Weiterbestand des Darlehens bezweifelt werden müsste, dass die Tochter das Darlehen zu Lebzeiten der Beschwerdeführerin noch zurückfordern werde. Dass die
diesbezügliche Beurteilung durch das Bezirksgericht für das Obergericht nicht bindend ist, wurde bereits ausgeführt (oben E. 3.1). Was den Inhalt der Bestätigung von Dr. L.________ betrifft, kann ebenfalls auf bereits Gesagtes verwiesen werden (vorstehender Absatz sowie oben E. 3.1).

3.3.

3.3.1. Die Beschwerdeführerin macht sodann geltend, sie habe davon ausgehen müssen, allfällige Unklarheiten bereits im erstinstanzlichen Verfahren ausgeräumt zu haben und sie habe nach Treu und Glauben nicht damit rechnen müssen, dass das Gericht weitere Ausführungen zur finanziellen Lage verlange. Sie habe keinen Anlass gehabt, sich zu längstens nicht mehr vorhandenem Vermögen zu äussern. Hätte das Gericht zusätzliche Ausführungen gewünscht, hätte es sie unter Fristansetzung dazu auffordern müssen. Sie sieht durch diese Unterlassung das rechtliche Gehör verletzt und sie beruft sich auf den Untersuchungsgrundsatz.

3.3.2. Die um unentgeltliche Rechtspflege ersuchende Person hat gemäss Art. 119 Abs. 2
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 119 Requête et procédure - 1 La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance.
1    La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance.
2    Le requérant justifie de sa situation de fortune et de ses revenus et expose l'affaire et les moyens de preuve qu'il entend invoquer. Il peut indiquer dans sa requête le nom du conseil juridique qu'il souhaite.
3    Le tribunal statue sur la requête en procédure sommaire. La partie adverse peut être entendue. Elle le sera toujours si l'assistance judiciaire porte sur la fourniture des sûretés en garantie du paiement des dépens.
4    L'assistance judiciaire est exceptionnellement accordée avec effet rétroactif.
5    L'assistance judiciaire doit faire l'objet d'une nouvelle requête pour la procédure de recours.
6    Il n'est pas perçu de frais judiciaires pour la procédure d'assistance judiciaire, sauf en cas de mauvaise foi ou de comportement téméraire.
ZPO ihre Einkommens- und Vermögensverhältnisse darzulegen und sich zur Sache sowie über ihre Beweismittel zu äussern. Diesbezüglich trifft sie eine umfassende Mitwirkungsobliegenheit (Urteile 5A 266/2021 vom 1. Juni 2021 E. 5; 4A 622/2020 vom 5. Februar 2021 E. 2.4; je mit Hinweisen). Insofern gilt im Verfahren betreffend die unentgeltliche Rechtspflege ein durch die umfassende Mitwirkungsobliegenheit eingeschränkter Untersuchungsgrundsatz (Urteil 4A 44/2018 vom 5. März 2018 E. 5.3 mit Hinweis). Das Gericht hat eine allenfalls unbeholfene Person auf die Angaben hinzuweisen, die es zur Beurteilung des Gesuchs um unentgeltliche Rechtspflege benötigt. Wer allerdings anwaltlich vertreten wird, kann nicht als unbeholfen gelten; bei einer anwaltlich vertretenen Partei ist das Gericht daher nicht verpflichtet, eine Nachfrist anzusetzen, um ein unvollständiges oder unklares Gesuch zu verbessern. Wenn die anwaltlich vertretene gesuchstellende Person ihren Obliegenheiten nicht (genügend) nachkommt, kann das Gesuch mangels ausreichender Substantiierung oder mangels Bedürftigkeitsnachweises abgewiesen werden (Urteile 5A 266/2021 vom 1. Juni 2021 E. 5;
4A 622/2020 vom 5. Februar 2021 E. 2.4; 4A 44/2018 vom 5. März 2018 E. 5.3; je mit Hinweisen). Da es für das Rechtsmittelverfahren eines neuen Gesuchs um unentgeltliche Rechtspflege bedarf (Art. 119 Abs. 5
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 119 Requête et procédure - 1 La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance.
1    La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance.
2    Le requérant justifie de sa situation de fortune et de ses revenus et expose l'affaire et les moyens de preuve qu'il entend invoquer. Il peut indiquer dans sa requête le nom du conseil juridique qu'il souhaite.
3    Le tribunal statue sur la requête en procédure sommaire. La partie adverse peut être entendue. Elle le sera toujours si l'assistance judiciaire porte sur la fourniture des sûretés en garantie du paiement des dépens.
4    L'assistance judiciaire est exceptionnellement accordée avec effet rétroactif.
5    L'assistance judiciaire doit faire l'objet d'une nouvelle requête pour la procédure de recours.
6    Il n'est pas perçu de frais judiciaires pour la procédure d'assistance judiciaire, sauf en cas de mauvaise foi ou de comportement téméraire.
ZPO), gelten dafür grundsätzlich dieselben formellen Anforderungen wie für das Gesuch vor der ersten Instanz, also insbesondere auch mit Blick auf die Mitwirkungsobliegenheit bezüglich der Einkommens- und Vermögensverhältnisse gemäss Art. 119 Abs. 2
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 119 Requête et procédure - 1 La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance.
1    La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance.
2    Le requérant justifie de sa situation de fortune et de ses revenus et expose l'affaire et les moyens de preuve qu'il entend invoquer. Il peut indiquer dans sa requête le nom du conseil juridique qu'il souhaite.
3    Le tribunal statue sur la requête en procédure sommaire. La partie adverse peut être entendue. Elle le sera toujours si l'assistance judiciaire porte sur la fourniture des sûretés en garantie du paiement des dépens.
4    L'assistance judiciaire est exceptionnellement accordée avec effet rétroactif.
5    L'assistance judiciaire doit faire l'objet d'une nouvelle requête pour la procédure de recours.
6    Il n'est pas perçu de frais judiciaires pour la procédure d'assistance judiciaire, sauf en cas de mauvaise foi ou de comportement téméraire.
ZPO (Urteile 5A 267/2013 vom 10. Juni 2013 E. 4.4, 5A 716/2018 vom 27. November 2018 E. 4.3, 5A 266/2021 vom 1. Juni 2021 E. 5). Mit dem blossen Verweis auf die erstinstanzliche Bewilligung der unentgeltlichen Rechtspflege genügt eine anwaltlich vertretene gesuchstellende Person ihrer Obliegenheit, die Einkommens- und Vermögensverhältnisse darzulegen, im Rechtsmittelverfahren nicht (Urteil 5A 1002/2017 vom 12. März 2019 E. 2.3 mit Hinweis).

3.3.3. Die Beschwerdeführerin ist anwaltlich vertreten. Es konnte für sie in der Folge nicht überraschend sein, dass das Obergericht auf den Kontostand bei der K.________ und das Darlehen der Tochter eingehen würde und dass diesbezüglich aktuelle Ausführungen und Belege erforderlich sein würden. Ebenso wenig konnte es überraschen, dass sich das Obergericht mit dem Verbleib der Restbeträge der Konti I.________ und F.________ befassen würde, zumal das letztgenannte Gegenstand des Kollokationsprozesses ist und das erstere darin ebenfalls erwähnt wird. Wenn das Obergericht darauf verzichtet hat, von der anwaltlich vertretenen Beschwerdeführerin eine weitere Stellungnahme einzuholen oder selber weitere Untersuchungen anzustellen, so ist dies nach der dargestellten Rechtsprechung nicht zu beanstanden. Eine Verletzung des rechtlichen Gehörs oder des Untersuchungsgrundsatzes ist nicht ersichtlich. Daran ändert das Vorbringen der Beschwerdeführerin nichts, das Gesuch vor Obergericht sei vollständig gewesen, weshalb die oben genannte bundesgerichtliche Rechtsprechung zum Ausschluss einer Nachfristsetzung nicht anwendbar sei.
Des Weiteren besteht - wie bereits gesagt (oben E. 3.1) - kein Anspruch darauf, dass die Rechtsmittelinstanz bei der Prüfung der Mittellosigkeit (im Rahmen der Behandlung des Gesuchs um unentgeltliche Rechtspflege für das Rechtsmittelverfahren) die vorgelegten Tatsachen und Beweismittel gleich wertet wie die erste Instanz, die die unentgeltliche Rechtspflege gewährt hat. Wenn die Rechtsmittelinstanz diesbezüglich zu einem anderen Ergebnis kommt als die erste Instanz, liegt keine unerwartete Sachverhaltsfeststellung oder Rechtsanwendung vor. Dass unterschiedliche Gerichte zu unterschiedlichen Schlüssen kommen können, liegt vielmehr im Wesen der Rechtsfindung. Auch darauf hat sich eine anwaltlich vertretene Partei einzustellen. Dies gilt vorliegend umso mehr, als die erstinstanzliche Verfügung vom 9. Juni 2017, in der das Bezirksgericht die Mittellosigkeit behandelt hat, nicht das Ergebnis eines detaillierten Abwägungsprozesses ist. Vielmehr hat sich das Bezirksgericht im Wesentlichen darauf beschränkt, die Behauptungen der Beschwerdeführerin wiederzugeben, um diese dann "gesamthaft betrachtet" als genügende Darlegung ihrer Prozessarmut zu werten.

3.4. Die Beschwerdeführerin macht sodann unter dem Titel der Rechtsverweigerung geltend, es dränge sich die Vermutung auf, das Obergericht habe einen Grund gesucht, um sich nicht mit der Sache befassen zu müssen. Bei dieser Rüge handelt es sich um Polemik, auf die nicht einzutreten ist.

3.5. Schliesslich beruft sich die Beschwerdeführerin auf Art. 98
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 98 Avance de frais - Le tribunal peut exiger du demandeur une avance à concurrence de la totalité des frais judiciaires présumés.
ZPO. Bei der Einforderung eines Kostenvorschusses handle es sich um eine Kann-Vorschrift. Es liege im pflichtgemässen Ermessen des Gerichts, auf die finanzielle Leistungsfähigkeit und Liquidität bei der Festlegung des Vorschusses Rücksicht zu nehmen. Auf die Einforderung eines Vorschusses sei zu verzichten.
Die Beschwerdeführerin erläutert nicht, weshalb das Obergericht auf ihre finanzielle Leistungsfähigkeit und ihre Liquidität hätte Rücksicht nehmen müssen, nachdem es zuvor im Rahmen der unentgeltlichen Rechtspflege von einer Verletzung der Mitwirkungsobliegenheit und mangelnder Glaubhaftmachung ihrer Prozessarmut ausgegangen ist. Art. 98
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 98 Avance de frais - Le tribunal peut exiger du demandeur une avance à concurrence de la totalité des frais judiciaires présumés.
ZPO ist zwar als Kann-Vorschrift formuliert, doch dient sie nicht dazu, auf anderem Wege (aber mit inhaltlich identischen Argumenten) dasjenige Ziel zu erreichen, das auf dem Wege des Gesuchs um unentgeltliche Rechtspflege nicht erreicht werden konnte, nämlich keinen Gerichtskostenvorschuss bezahlen zu müssen. In Bezug auf die obergerichtliche Entscheidung, überhaupt einen Gerichtskostenvorschuss einzufordern, bringt die Beschwerdeführerin keine konkreten Hinweise auf einen Ermessensmissbrauch vor. Die Höhe des Kostenvorschusses kritisiert sie zwar insofern, als er dem siebenfachen ihres Jahreseinkommens entspreche und die Vermögensanrechnung ein Hohn sei. Nach dem Gesagten hat es jedoch mit der obergerichtlichen Beurteilung sein Bewenden, wonach die Vermögensverhältnisse nicht genügend offengelegt bzw. glaubhaft gemacht worden sind. Verletzungen des - ohnehin kantonalen - Tarifrechts (Art. 96
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 96 Tarif - Les cantons fixent le tarif des frais.

ZPO) oder sonstiger, bei der Gebührenerhebung zu beachtender Grundsätze werden nicht geltend gemacht.

3.6. Die Beschwerde ist damit abzuweisen, soweit auf sie eingetreten werden kann. Da das Bundesgericht der Beschwerde die aufschiebende Wirkung erteilt hat und es die der Beschwerdeführerin damals laufende Frist zur Vorschusszahlung abgenommen hat, wird das Obergericht der Beschwerdeführerin eine neue Frist zur Zahlung des Kostenvorschusses anzusetzen haben.

4.
Bei diesem Ausgang des Verfahrens trägt die Beschwerdeführerin die Gerichtskosten (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Wie die vorstehenden Erwägungen zeigen, war die Beschwerde von vornherein aussichtslos. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung für das bundesgerichtliche Verfahren ist abzuweisen (Art. 64 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung für das bundesgerichtliche Verfahren wird abgewiesen.

3.
Die Gerichtskosten von Fr. 1'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.

4.
Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten mitgeteilt.

Lausanne, 30. März 2023

Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Das präsidierende Mitglied: Escher

Der Gerichtsschreiber: Zingg
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 5A_156/2022
Date : 30 mars 2023
Publié : 02 mai 2023
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Droit des poursuites et de la faillite
Objet : unentgeltliche Rechtspflege (Kollokationsklage)


Répertoire des lois
CPC: 96 
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 96 Tarif - Les cantons fixent le tarif des frais.
98 
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 98 Avance de frais - Le tribunal peut exiger du demandeur une avance à concurrence de la totalité des frais judiciaires présumés.
119 
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 119 Requête et procédure - 1 La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance.
1    La requête d'assistance judiciaire peut être présentée avant ou pendant la litispendance.
2    Le requérant justifie de sa situation de fortune et de ses revenus et expose l'affaire et les moyens de preuve qu'il entend invoquer. Il peut indiquer dans sa requête le nom du conseil juridique qu'il souhaite.
3    Le tribunal statue sur la requête en procédure sommaire. La partie adverse peut être entendue. Elle le sera toujours si l'assistance judiciaire porte sur la fourniture des sûretés en garantie du paiement des dépens.
4    L'assistance judiciaire est exceptionnellement accordée avec effet rétroactif.
5    L'assistance judiciaire doit faire l'objet d'une nouvelle requête pour la procédure de recours.
6    Il n'est pas perçu de frais judiciaires pour la procédure d'assistance judiciaire, sauf en cas de mauvaise foi ou de comportement téméraire.
152
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 152 Droit à la preuve - 1 Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
1    Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
2    Le tribunal ne prend en considération les moyens de preuve obtenus de manière illicite que si l'intérêt à la manifestation de la vérité est prépondérant.
Cst: 9 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 51 Calcul - 1 La valeur litigieuse est déterminée:
1    La valeur litigieuse est déterminée:
a  en cas de recours contre une décision finale, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente;
b  en cas de recours contre une décision partielle, par l'ensemble des conclusions qui étaient litigieuses devant l'autorité qui a rendu cette décision;
c  en cas de recours contre une décision préjudicielle ou incidente, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité compétente sur le fond;
d  en cas d'action, par les conclusions de la demande.
2    Si les conclusions ne tendent pas au paiement d'une somme d'argent déterminée, le Tribunal fédéral fixe la valeur litigieuse selon son appréciation.
3    Les intérêts, les fruits, les frais judiciaires et les dépens qui sont réclamés comme droits accessoires, les droits réservés et les frais de publication du jugement n'entrent pas en ligne de compte dans la détermination de la valeur litigieuse.
4    Les revenus et les prestations périodiques ont la valeur du capital qu'ils représentent. Si leur durée est indéterminée ou illimitée, le capital est formé par le montant annuel du revenu ou de la prestation, multiplié par vingt, ou, s'il s'agit de rentes viagères, par la valeur actuelle du capital correspondant à la rente.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
93 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 93 Autres décisions préjudicielles et incidentes - 1 Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
1    Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
a  si elles peuvent causer un préjudice irréparable, ou
b  si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse.
2    En matière d'entraide pénale internationale et en matière d'asile, les décisions préjudicielles et incidentes ne peuvent pas faire l'objet d'un recours.88 Le recours contre les décisions relatives à la détention extraditionnelle ou à la saisie d'objets et de valeurs est réservé si les conditions de l'al. 1 sont remplies.
3    Si le recours n'est pas recevable en vertu des al. 1 et 2 ou qu'il n'a pas été utilisé, les décisions préjudicielles et incidentes peuvent être attaquées par un recours contre la décision finale dans la mesure où elles influent sur le contenu de celle-ci.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
99 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
Répertoire ATF
134-I-83 • 135-III-127 • 140-III-115 • 140-III-16 • 140-III-264 • 140-III-86 • 142-III-364
Weitere Urteile ab 2000
4A_44/2018 • 4A_622/2020 • 5A_1002/2017 • 5A_156/2022 • 5A_266/2021 • 5A_267/2013 • 5A_716/2018
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
assistance judiciaire • tribunal fédéral • prêt de consommation • avance de frais • délai • constatation des faits • avocat • moyen de preuve • première instance • état de fait • situation financière • autorité inférieure • volonté • autorité de recours • assigné • emploi • masse en faillite • effet suspensif • décision • recours en matière civile
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