Bundesstrafgericht Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal
Numéro de dossier: BB.2019.246 Procédure secondaire: BP.2019.87
Décision du 29 octobre 2019 Cour des plaintes
Composition
Les juges pénaux fédéraux Roy Garré, vice-président, Andreas J. Keller et Patrick Robert-Nicoud, la greffière Victoria Roth
Parties
A.,
recourante
contre
Ministère public de la Confédération,
intimé
Objet
Ordonnance de non-entrée en matière (art. 310

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 310 Nichtanhandnahmeverfügung - 1 Die Staatsanwaltschaft verfügt die Nichtanhandnahme, sobald aufgrund der Strafanzeige oder des Polizeirapports feststeht, dass: |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 322 Genehmigung und Rechtsmittel - 1 Bund und Kantone können bestimmen, dass die Einstellungsverfügung durch die Ober- oder Generalstaatsanwaltschaft zu genehmigen ist. |
Assistance judiciaire gratuite pour la partie plaignante dans la procédure de recours (art. 136 al. 1

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 136 Voraussetzungen - 1 Die Verfahrensleitung gewährt auf Gesuch ganz oder teilweise die unentgeltliche Rechtspflege: |
La Cour des plaintes vu:
- la dénonciation pénale du 13 avril 2019 de A. (ci-après: A. ou la recourante) auprès du Ministère public de la Confédération (ci-après: MPC) pour « diverses violences physiques, psychologiques et financières » (act. 1.1),
- la dénonciation d’empoisonnement du 20 septembre 2019 de la recourante auprès du MPC à l’encontre de nombreuses personnes (act. 1.2),
- l’ordonnance de non-entrée en matière du MPC du 7 octobre 2019, référencée SV.19.0460-ZEB, estimant qu’il ressort des documents fournis par la plaignante qu’elle a déposé à plusieurs reprises des plaintes similaires auprès du Ministère public du canton de Genève sans qu’il n’entre en matière, rappelant également que le MPC n’est pas une autorité de surveillance des Ministères public cantonaux, et concluant que les conditions à l’ouverture de l’action pénale ne sont manifestement pas réunies (act. 1.1),
- le recours du 24 octobre 2019 de A. à la Cour des plaintes du Tribunal pénal fédéral à l’encontre de l’ordonnance du MPC du 7 octobre 2019, notamment au motif que la recourante estime avoir été assez claire dans ses explications « quant au déroulé des évènements et laissé libre arbitre au Ministère public de trouver le ou les responsables » (act. 1),
et considérant:
que lorsque le recours est manifestement irrecevable ou mal fondé, l’autorité de recours peut se prononcer sans procéder à un échange d’écritures (art. 390 al. 2

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 390 Schriftliches Verfahren - 1 Wer ein Rechtsmittel ergreifen will, für welches dieses Gesetz das schriftliche Verfahren vorschreibt, hat eine Rechtsmittelschrift einzureichen. |
qu’aux termes de l’art. 310 al. 1

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 310 Nichtanhandnahmeverfügung - 1 Die Staatsanwaltschaft verfügt die Nichtanhandnahme, sobald aufgrund der Strafanzeige oder des Polizeirapports feststeht, dass: |
que toutes les plaintes déposées par la recourante semblent avoir pour origine un litige avec son bailleur suite à un accident domestique survenu dans son appartement le 29 juin 2016 (act. 1.2);
qu’elle semble ainsi s’en prendre de façon générale aux médecins, voisins, et son bailleur qu’elle estime responsables de diverses violences physiques, psychologiques et financières (act. 1.2);
qu’elle met particulièrement en cause les liens entre son bailleur, propriétaire de cliniques en Suisse, et le corps médical genevois, et soutient que ceux-ci ne seraient pas indépendants et l’auraient empoisonnée lors d’une prise de sang le 7 novembre 2017 (act. 1.2, p. 14 ss);
qu’elle accuse également une ancienne voisine âgée de plus de 80 ans d’avoir participé à son empoisonnement pour le compte de son bailleur et de sa régie (act. 1.2, p. 3 ss);
qu’elle accuse également ses ex-collègues de travail, son ex-belle-famille, et « diverses autres personnes » de l’avoir empoisonnée et détruit sa vie pour le compte d’« hommes puissants et riches » (act. 1.2, p. 9 ss);
que toutefois la recourante n’étaye pas de façon concrète ses allégations à l’encontre des personnes qu’elle dénonce, pas plus qu’elle n’indique quelles infractions relevant de la juridiction fédérale auraient été commises;
qu’au vu du contenu des plaintes pénales déposées par la recourante, ainsi que le cercle de personnes concerné, il ne s’agit manifestement pas d’infractions soumises à la juridiction fédérale, telles que prévues par les art. 23

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 23 Bundesgerichtsbarkeit im Allgemeinen - 1 Der Bundesgerichtsbarkeit unterstehen folgende Straftaten des StGB6: |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 24 - 1 Der Bundesgerichtsbarkeit unterstehen zudem die Straftaten nach den Artikeln 260ter, 260quinquies, 260sexies, 305bis, 305ter und 322ter-322septies StGB12 sowie die Verbrechen, die von einer kriminellen oder terroristischen Organisation im Sinne von Artikel 260ter StGB ausgehen, wenn die Straftaten:13 |
que la recourante n’indique à aucun moment sur quelle base le MPC aurait dû entrer en matière;
que dans son recours, elle se contente de dire que les affirmations du MPC sont erronées (act. 1, p. 2);
que partant, c’est à bon droit que le MPC a rendu l’ordonnance de non-entrée en matière querellée;
que dans ces conditions, le recours apparaît manifestement mal fondé, si bien qu’il y a lieu de le rejeter sans procéder à un échange d’écritures;
que la recourante a demandé l’assistance judiciaire (act. 1, p. 3);
qu’à teneur de l’art. 29 al. 3

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 136 Voraussetzungen - 1 Die Verfahrensleitung gewährt auf Gesuch ganz oder teilweise die unentgeltliche Rechtspflege: |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 379 Anwendbare Vorschriften - Das Rechtsmittelverfahren richtet sich sinngemäss nach den allgemeinen Bestimmungen dieses Gesetzes, soweit dieser Titel keine besonderen Bestimmungen enthält. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 136 Voraussetzungen - 1 Die Verfahrensleitung gewährt auf Gesuch ganz oder teilweise die unentgeltliche Rechtspflege: |
que vu le caractère manifestement infondé du recours, celui-ci était d’emblée voué à l’échec au sens des dispositions susmentionnées;
que par conséquent la demande d’assistance judiciaire est rejetée;
que par conséquent les frais de la cause sont mis à la charge de la recourante, conformément à l’art. 428

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 428 Kostentragung im Rechtsmittelverfahren - 1 Die Kosten des Rechtsmittelverfahrens tragen die Parteien nach Massgabe ihres Obsiegens oder Unterliegens. Als unterliegend gilt auch die Partei, auf deren Rechtsmittel nicht eingetreten wird oder die das Rechtsmittel zurückzieht. |
que ceux-ci sont fixés à CHF 200.--, en application des art. 73 al. 2

SR 173.71 Bundesgesetz vom 19. März 2010 über die Organisation der Strafbehörden des Bundes (Strafbehördenorganisationsgesetz, StBOG) - Strafbehördenorganisationsgesetz StBOG Art. 73 Kosten und Entschädigung - 1 Das Bundesstrafgericht regelt durch Reglement: |
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1 | Das Bundesstrafgericht regelt durch Reglement: |
a | die Berechnung der Verfahrenskosten; |
b | die Gebühren; |
c | die Entschädigungen an Parteien, die amtliche Verteidigung, den unentgeltlichen Rechtsbeistand, Sachverständige sowie Zeuginnen und Zeugen. |
2 | Die Gebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Sache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien sowie nach dem Kanzleiaufwand. |
3 | Es gilt ein Gebührenrahmen von 200-100 000 Franken für jedes der folgenden Verfahren: |
a | Vorverfahren; |
b | erstinstanzliches Verfahren; |
c | Rechtsmittelverfahren. |
Par ces motifs, la Cour des plaintes prononce:
1. Le recours est rejeté.
2. La demande d’assistance judiciaire est rejetée.
3. Un émolument de CHF 200.-- est mis à la charge de la recourante.
Bellinzone, le 30 octobre 2019
Au nom de la Cour des plaintes
du Tribunal pénal fédéral
Le vice-président: La greffière:
Distribution
- A.
- Ministère public de la Confédération (avec une copie du recours)
Indication des voies de recours
Il n’existe pas de voie de recours ordinaire contre la présente décision.