Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
4A 306/2018
Urteil vom 29. Januar 2019
I. zivilrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichterin Kiss, Präsidentin,
Bundesrichterinnen Klett, Niquille,
Gerichtsschreiber Luczak.
Verfahrensbeteiligte
A.________ AG,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Christof Truniger,
Beschwerdeführerin,
gegen
1. B.B.________,
2. C.B.________,
beide vertreten durch Rechtsanwalt Bernhard Stadelmann,
Beschwerdegegner.
Gegenstand
Forderung aus Kauf- bzw. Werkvertrag, Ablieferungsverzug.
Beschwerde gegen das Urteil des Kantonsgerichts Luzern, 1. Abteilung, vom 29. März 2018 (1B 17 14).
Sachverhalt:
A.
Die A.________ AG (Beklagte, Beschwerdeführerin) schloss am 10. Dezember 2010 mit dem Ehepaar B.________ (Kläger, Beschwerdegegner) als Käufer einen öffentlich beurkundeten Vertrag über die schlüsselfertige Erstellung und die Übertragung des Eigentums an der Stockwerkeigentumseinheit Nr. xxx, Grundbuch U.________ (sogenannter Kauf von Stockwerkeigentum ab Plan). Nach Darstellung der Kläger verzögerte sich die Fertigstellung der Baute durch die Beklagte, sodass sie schliesslich auf weitere Leistungen verzichteten.
B.
B.a. Mit Klage vom 14. Februar 2014 beim Bezirksgericht Luzern beantragten die Kläger im Wesentlichen, die Beklagte sei zu verpflichten, ihnen den Betrag von Fr. 300'000.-- nebst Zins zu 5 % seit 29. Juli 2013 zu bezahlen.
Die Beklagte erhob Widerklage und verlangte, die Kläger seien zu verpflichten, ihr den Betrag von Fr. 231'530.-- zuzüglich 5 % Zins seit 5. Juni 2014 zu bezahlen.
Das Bezirksgericht verpflichtete die Beklagte mit Urteil vom 7. Februar 2017, den Klägern total Fr. 279'110.75 nebst 5 % Zins seit 29. Juli 2013 zu bezahlen, und wies die Klage im Übrigen ab (Ziff. 1). Auch die Widerklage wies es ab (Ziff. 2).
B.b. Das Kantonsgericht Luzern wies mit Urteil vom 29. März 2018 die von der Beklagten erhobene Berufung ab und entschied gleich wie das Bezirksgericht. In Übereinstimmung mit diesem qualifizierte es den Vertrag vom 10. Dezember 2010 als gemischten Grundstückkauf-/ Werkvertrag, wobei auf die streitigen Rechtsfragen Werkvertragsrecht zur Anwendung gelange. Es bejahte sodann die Aktivlegitimation der Beschwerdegegner und verwarf den Einwand, diese hätten zusammen mit dem Ehepaar D.________, welches die Attikawohnung im fraglichen Zweifamilienhaus erworben hatte, den Vertrag als Einfache Gesellschaft bzw. als Stockwerkeigentümergemeinschaft abgeschlossen, sodass sie nur zusammen klagen könnten. Sie erkannte sodann, die Beschwerdegegner hätten zwar bereits am 21. Juni 2012 im Sinne von Art. 107 Abs. 2
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
|
1 | Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
2 | Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat. |
Beklagten nicht auf ein Mahngeschäft bzw. allenfalls auf ein Verfalltagsgeschäft per 30. November 2012 geeinigt. Vielmehr habe sich die Beklagte auch nach der Koordinationssitzung vom 24. Juli 2012 im Verzug befunden. Die Kläger hätten am 1. Oktober 2012 die Ersatzvornahme nach Art. 366 Abs. 2
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
|
1 | Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
2 | Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
|
1 | Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
2 | Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat. |
Zusammengefasst seien die Kläger somit infolge Verzugs der Beklagten berechtigt gewesen, auf deren weitere Leistungen zu verzichten und Schadenersatz wegen Nichterfüllung im Sinne von Art. 366 Abs. 1
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
|
1 | Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
2 | Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat. |
C.
Mit Beschwerde in Zivilsachen vom 23. Mai 2018 beantragt die Beklagte im Wesentlichen, Ziff. 1 Abs. 1 (recte: Ziff. 1) des Urteils des Kantonsgerichts sei aufzuheben und die Klage abzuweisen (Ziff. 1). Ziffer 2 des Urteils des Kantonsgerichts sei dahingehend abzuändern, dass die Widerklage gutgeheissen wird und die Kläger zur vollen Schadloshaltung der Beklagten verpflichtet werden; eventualiter sei die Streitsache zur Neubeurteilung bzw. zur Feststellung des Betrages der vollen Schadloshaltung an das Kantonsgericht zurückzuweisen (Ziff. 2).
Die Beschwerdegegner tragen auf Abweisung der Beschwerde an, soweit darauf eingetreten werden kann. Den gleichen Antrag stellt das Kantonsgericht. Die Parteien haben unaufgefordert repliziert und dupliziert.
Mit Präsidialverfügung vom 9. Juli 2018 wurde das Gesuch der Beschwerdeführerin um Erteilung der aufschiebenden Wirkung abgewiesen.
Erwägungen:
1.
1.1. Die Beschwerde ist hinreichend zu begründen, andernfalls wird darauf nicht eingetreten. Unerlässlich ist im Hinblick auf Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
1.2. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
Für eine Kritik am festgestellten Sachverhalt gilt das strenge Rügeprinzip von Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.
Es muss nicht abschliessend beurteilt werden, wie der Vertrag vom 10. Dezember 2010 zu qualifizieren ist. Vielmehr ist für jede Rechtsfrage gesondert zu prüfen, nach welchen gesetzlichen Bestimmungen (Kaufvertrag oder Werkvertrag) sie zu beurteilen ist. Umstritten ist vorliegend, ob die Beschwerdegegner in Anwendung von Art. 366 Abs. 1
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
|
1 | Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
2 | Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat. |
2.1. Die Vorinstanz erwog, zentral sei das Kriterium des "Zeitpunkts des Eigentumsübergangs". Darauf gehe die Beschwerdeführerin in ihrer Berufung aber nicht ein. Werde die Baute - wie hier - nach der Übereignung des Grundstücks erstellt, so gelange sie im Zuge der Arbeiten sukzessive und ohne Weiteres in das Eigentum des Erwerbers (Art. 667
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 667 - 1 La propriété du sol emporte celle du dessus et du dessous, dans toute la hauteur et la profondeur utiles à son exercice. |
|
1 | La propriété du sol emporte celle du dessus et du dessous, dans toute la hauteur et la profondeur utiles à son exercice. |
2 | Elle comprend, sous réserve des restrictions légales, les constructions, les plantations et les sources. |
2.2. Nach der bundesgerichtlichen Rechtsprechung, auf welche die Vorinstanz verweist, ist beim Verkauf eines Grundstückes mit einer Neubaute insbesondere zwischen einem reinen Kaufvertrag (Grundstückkaufvertrag über eine künftige Sache) und einem gemischten Grundstückkauf-/Werkvertrag (Grundstückkauf mit Bauleistungspflicht) zu unterscheiden. Entscheidendes Abgrenzungskriterium ist die Herstellungspflicht. Während der Verkäufer nur zur Übereignung der künftigen Sache verpflichtet ist, ist der Unternehmer zur Herstellung einer künftigen Neubaute verpflichtet. Ein Kauf über eine künftige Sache ist etwa dann anzunehmen, wenn der Erwerber keinen Einfluss auf den Herstellungsprozess ausübt, d.h. der Neubau nicht eigens für ihn hergestellt wird. Demgegenüber ist von einem gemischten Grundstückkauf mit Bauleistungspflicht auszugehen, wenn dem Erwerber ein Einfluss auf den Arbeitsprozess eingeräumt wird, und zwar auch bei einer bloss teilweisen Herstellung eines Neubaus nach den individuellen Wünschen des Erwerbers (Urteil 4C.301/2002 vom 22. Januar 2003 E. 2.1 mit Hinweisen auf die Lehre [Hervorhebung im Entscheid]; bestätigt in: 4A 702/2011 vom 20. August 2012 E. 5).
Nachdem die Vorinstanz festgestellt hatte, die Neubaute hätte nach den individuellen Wünschen der Beschwerdegegner erstellt werden sollen, durfte sie gestützt auf diese Rechtsprechung von einer werkvertraglichen Leistung ausgehen. Die Beschwerdeführerin rügt, die Einflussmöglichkeiten der Beschwerdegegner hätten sich auf Details des Innenausbaus beschränkt. Damit vermag sie die tatsächliche Feststellung der Vorinstanz nicht als willkürlich auszuweisen (vgl. E. 1.2 hiervor). Es kann daher offenbleiben, wo allenfalls die Grenze wäre, sodass nicht mehr von einer Einflussnahme auf die Herstellung gesprochen werden könnte. Im Übrigen wiederholt die Beschwerdeführerin im Wesentlichen ihren im kantonalen Verfahren eingenommenen Standpunkt und bringt verschiedene Aspekte vor, die ihres Erachtens für einen Kauf sprechen (v.a. Formulierungen im Vertrag und die Tatsache, dass keine getrennte Vergütung für den Erwerb des Grundstücks und die Erstellung der Baute vereinbart worden war), die aber am wesentlichen Abgrenzungskriterium nichts ändern. Darauf muss nicht weiter eingegangen werden. Auch kann offenbleiben, ob, wenn die Ausscheidung zu Stockwerkeigentum und die Eigentumsübertragung wie hier vor Erstellung der Baute erfolgt sind, sich die
Frage nach dem Einfluss auf den Herstellungsprozess überhaupt stellt oder ob unter diesen Umständen, wie die Vorinstanz annimmt, ohnehin kein Kauf vorliegen kann (vgl. FRÉDÉRIC KRAUSKOPF, Erwerb von Stockwerkeigentum vor Erstellung des Gebäudes - Klippen bei der vertraglichen Gestaltung, in: Luzerner Tag des Stockwerkeigentums, 2011, S. 115 ff., 120 f. mit Hinweisen). Die Frage der rechtzeitigen Vornahme der Arbeiten ist gestützt auf Werkvertragsrecht zu beurteilen.
3.
Die Vorinstanz verwarf den von der Beschwerdeführerin erhobenen Einwand der fehlenden Aktivlegitimation der Beschwerdegegner.
3.1. Sie erwog, die Beschwerdeführerin habe gemäss dem Vorvertrag vom 21. April 2010 das Ziel verfolgt, auf dem streitgegenständlichen Grundstück ein Doppeleinfamilienhaus mit insgesamt zwei Eigentumswohneinheiten mit zugehörigen Nebenräumen und Parkplätzen zu bauen, wobei die Begründung von Stockwerkeigentum am 10. Dezember 2010 vor Erstellung des Gebäudes erfolgt sei. Der Verkauf der beiden Stockwerkeigentumswohneinheiten an die Beschwerdegegner einerseits und an das Ehepaar D.________ andererseits sei in zwei separaten Verträgen erfolgt. Die beiden Ehepaare hätten sich entgegen der Beschwerdeführerin nicht zu einer einfachen Gesellschaft zusammengeschlossen mit dem gemeinsamen Ziel, zusammen ein Doppeleinfamilienhaus zu bauen. Die Beschwerdegegner stützten ihre Ansprüche auf den Vertrag mit der Beschwerdeführerin vom 10. Dezember 2010 und seien hierfür allein aktivlegitimiert.
Zwar würden Käufer mit dem Kauf eines Stockwerkeigentums automatisch auch Mitglied der Stockwerkeigentümergemeinschaft. Dies bedeute jedoch nicht - so die Vorinstanz weiter -, dass die Gemeinschaft dadurch ohne weiteres zur Partei der Verträge wird, die von den einzelnen Stockwerkeigentümern abgeschlossen werden. Auch wenn die Herstellung der gemeinschaftlichen Teile des Gebäudes allen Mitgliedern geschuldet sei, stehe jedem Stockwerkeigentümer ein Erfüllungsanspruch zu.
3.2. Gemäss Art. 530 Abs. 1
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 530 - 1 La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent d'unir leurs efforts ou leurs ressources en vue d'atteindre un but commun. |
|
1 | La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent d'unir leurs efforts ou leurs ressources en vue d'atteindre un but commun. |
2 | La société est une société simple, dans le sens du présent titre, lorsqu'elle n'offre pas les caractères distinctifs d'une des autres sociétés réglées par la loi. |
Die Beschwerdeführerin hält den vorinstanzlichen Erwägungen im Wesentlichen einzig entgegen, eine einfache Gesellschaft sei zu bejahen, "wo ein Wille besteht, die eigene Rechtsstellung einem gemeinsamen Zweck unterzuordnen, um auf diese Weise einen Beitrag zu leisten " (Herv. beigefügt). Das Bundesgericht geht in seiner Rechtsprechung zwar davon aus, von der Verfolgung eines gemeinsamen Zwecks mit gemeinsamen Kräften oder Mitteln könne nur dort gesprochen werden, wo ein Wille besteht, die eigene Rechtsstellung einem gemeinsamen Zweck unterzuordnen, um auf diese Weise einen Beitrag an die Gemeinschaft zu leisten (BGE 108 II 204 E. 4a S. 209; Urteile 5A 304/2015 vom 23. November 2015 E. 6.3; 4A 533/2014 vom 29. April 2015 E. 2.2.3; 4C.195/2006 vom 12. Oktober 2007 E. 2.4.1). Die Pflicht eines Stockwerkeigentümers, bei der Ausübung seiner Rechte auf diejenigen der anderen Rücksicht zu nehmen, ist indessen dem Stockwerkeigentum inhärent. Sie ergibt sich bereits aus dem Gesetz (vgl. Art. 712a Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 712a - 1 Les parts de copropriété d'un immeuble peuvent être constituées en propriété par étages, de manière que chaque copropriétaire a le droit exclusif d'utiliser et d'aménager intérieurement des parties déterminées d'un bâtiment. |
|
1 | Les parts de copropriété d'un immeuble peuvent être constituées en propriété par étages, de manière que chaque copropriétaire a le droit exclusif d'utiliser et d'aménager intérieurement des parties déterminées d'un bâtiment. |
2 | Le copropriétaire a le pouvoir d'administrer, d'utiliser et d'aménager ses locaux dans la mesure où il ne restreint pas l'exercice du droit des autres copropriétaires, n'endommage pas les parties, ouvrages et installations communs du bâtiment, n'entrave pas leur utilisation ou n'en modifie pas l'aspect extérieur. |
3 | Il est tenu d'entretenir ses locaux de manière à maintenir l'état et l'aspect irréprochables du bâtiment. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 712a - 1 Les parts de copropriété d'un immeuble peuvent être constituées en propriété par étages, de manière que chaque copropriétaire a le droit exclusif d'utiliser et d'aménager intérieurement des parties déterminées d'un bâtiment. |
|
1 | Les parts de copropriété d'un immeuble peuvent être constituées en propriété par étages, de manière que chaque copropriétaire a le droit exclusif d'utiliser et d'aménager intérieurement des parties déterminées d'un bâtiment. |
2 | Le copropriétaire a le pouvoir d'administrer, d'utiliser et d'aménager ses locaux dans la mesure où il ne restreint pas l'exercice du droit des autres copropriétaires, n'endommage pas les parties, ouvrages et installations communs du bâtiment, n'entrave pas leur utilisation ou n'en modifie pas l'aspect extérieur. |
3 | Il est tenu d'entretenir ses locaux de manière à maintenir l'état et l'aspect irréprochables du bâtiment. |
Gesamtinteresse unterzuordnen, für die Annahme einer einfachen Gesellschaft genügen, würde das Erfordernis eines Beitrags aufgelöst. Zu Recht hat die Vorinstanz den streitgegenständlichen Sachverhalt von BGE 137 III 455 abgegrenzt, wo für die Annahme einer einfachen Gesellschaft entscheidend war, dass zwei Parteien gemeinsam einen Vertrag über ein Kaufversprechen und dann den Kaufvertrag über ein Grundstück abschlossen sowie anschliessend gemeinsam einen Architekten einsetzten und sich die Kosten teilten. Damit hatten sie ihre Einsätze und Ressourcen (Beiträge) zur Realisierung des gemeinsamen Zwecks zusammengelegt. Die Beschwerdegegner haben sich nicht in diesem Sinn mit dem Ehepaar D.________ zu einer Einfachen Gesellschaft zusammengeschlossen.
3.3. Die Begründung des Stockwerkeigentums erfolgte nach den unbestrittenen Feststellungen der Vorinstanz am 10. Dezember 2010 gleichzeitig mit dem Kaufvertrag (vgl. Sachverhalt A.) und vor Erstellung der Baute. Die Vorinstanz ging zutreffend davon aus, damit seien die Beschwerdegegner ohne weiteres Mitglieder der Stockwerkeigentümergemeinschaft geworden (vgl. auch BGE 143 III 537 E. 4.3.1 mit Hinweisen). Das ändert aber nichts daran, dass die Beschwerdegegner und das Ehepaar D.________ je einzelne Kaufverträge mit der Beschwerdeführerin abschlossen, woraus sich ihr jeweiliger Erfüllungsanspruch ergibt, wie die Vorinstanz zutreffend erkannte. Dass sie solche Ansprüche an die Stockwerkeigentümergemeinschaft abgetreten hätten, ist nicht festgestellt und wird auch nicht geltend gemacht.
Was die Beschwerdeführerin dem entgegen hält, ist schwierig nachvollziehbar. Sie macht geltend, der "Erfüllungsanspruch an den gemeinschaftlichen Bauteilen (sei) vorliegend vertraglich beschränkt ". Obwohl sie von "vorliegend " spricht, scheint sie dies aber nicht aus dem konkreten Kaufvertrag ableiten zu wollen, aus welchem denn auch nichts Derartiges ersichtlich ist. Vielmehr will sie dies offenbar generell dem Wesen der Stockwerkeigentümergemeinschaft entnehmen. Das Bundesgericht hat kürzlich in einem zu publizierenden Entscheid klargestellt, dass der werkvertragliche Nachbesserungsanspruch auch betreffend gemeinsamer Bauteile jedem Stockwerkeigentümer ungeteilt (unabhängig von seiner Wertquote) zusteht (Urteil 4A 71/2018 vom 18. September 2018, E. 3.2 - 3.6). Es hat in diesem Zusammenhang nicht nur die Nachbesserungsrechte, sondern auch den Erfüllungsanspruch erwähnt (E. 3.4 mit Hinweis auf KRAUSKOPF, a.a.O., S. 128). Der werkvertragliche Nachbesserungsanspruch ist denn auch ein "modifizierter Erfüllungsanspruch" (KRAUSKOPF, a.a.O., S. 127). Der einzelne Stockwerkeigentümer kann diesen (originalen) Erfüllungsanspruch ohne weiteres geltend machen, auch wenn er gemeinsame Bauteile betrifft.
Die Beschwerdeführerin macht allerdings geltend, die Stockwerkeigentümer müssten betreffend die gemeinschaftlichen Teile auch gemeinsam handeln. Andernfalls könnten die Erfüllungsansprüche der Stockwerkeigentümer kollidieren. Der Verzicht des einen Stockwerkeigentümers würde den Erfüllungsanspruch des anderen verunmöglichen. Damit vermengt die Beschwerdeführerin die Fragen, wer ihr Vertragspartner und ihr gegenüber aktivlegitimiert ist, mit der Frage, ob der eine Stockwerkeigentümer durch seine Handlungen die Position eines anderen in Bezug auf gemeinschaftliche Teile beeinträchtigen darf. Zwar kann eine Koordination zwischen der Durchsetzung der werkvertraglichen Ansprüche der einzelnen Erwerber von Stockwerkeigentum und den Regeln über die Beschlussfassung der Stockwerkeigentümergemeinschaft erforderlich werden (zit. Urteil 4A 71/2018 E. 3.5 f.). Dies betrifft zunächst aber das Verhältnis der Stockwerkeigentümer untereinander. Soweit sich aus der Realisierung des Gesamtprojekts ein Koordinationsbedarf ergibt, war dieses indessen ohnehin Gegenstand der mit beiden Parteien geschlossenen Verträge, so dass sich die Beschwerdeführerin direkt auf diese stützen könnte. Sie zeigt aber nicht rechtsgenüglich auf, inwiefern die
Beschwerdegegner mit ihrem Vorgehen ihre vertraglichen Pflichten verletzt haben sollten, zumal sich das gesamte Problem überhaupt nicht gestellt hätte, wenn die Beschwerdeführerin ihre Leistung rechtzeitig erbracht hätte.
4.
Die Beschwerdeführerin bestreitet allerdings, dass sie sich ab 1. Juni 2012 in Verzug befunden habe. Vielmehr habe man sich im Juli 2012 auf einen neuen Abgabetermin per 30. November 2012 geeinigt.
4.1. Die Vorinstanz stellte fest, der von den Beschwerdegegnern beigezogene Architekt E.________ habe am 25. Juli 2012 einen Terminplan erstellt, der als Einzugstermin den 29. Oktober 2012 vorgesehen habe. Am 24. Juli 2014 habe eine Koordinationssitzung zwischen E.________ und der Beschwerdeführerin bzw. A.________ von der Beschwerdeführerin stattgefunden. Dazu habe E.________ ein Memo verfasst. Darin habe er vermerkt, die Beschwerdegegner würden festhalten, dass die Beschwerdeführerin mit der Bauvollendung in Verzug sei. Bei der Pendenz "Bezugsdatum" werde festgehalten, die Beschwerdeführerin könne zur Zeit kein verbindliches Bezugsdatum mitteilen. Nach gemeinsamer Analyse (gemeint E.________ und A.________) sei das kommunizierte Bezugsdatum 30. September 2012 jedoch unrealistisch. Zielvorgabe sei: Schlüsselübergabe und Bezug per 31. Oktober 2012, jedoch "verbindlich allerspätestens 30. November 2012"; präzise Daten würden nach Einbau des Unterlagsbodens per 10. August 2012 erfolgen. Die Vorinstanz erwog, eine gegenseitige übereinstimmende Willensäusserung auf Festlegung eines neuen Fälligkeitstermins bzw. eines Verfalltags lasse sich daraus nicht schliessen. Dagegen spreche auch das Wort "Zielvorgabe". Nicht erkennbar sei, ob
die Zielvorgabe von beiden Parteien getragen oder nur von E.________ vorgegeben worden sei. Hingegen lasse sich dem Memo entnehmen, dass die Beschwerdegegner die Beschwerdeführerin in Verzug sahen und das kommunizierte Bezugsdatum 30. September 2012 für unrealistisch gehalten hätten. Die Beschwerdeführerin habe sich daher auch nach der Koordinationssitzung vom 24. Juli 2012 in Verzug befunden.
4.2. Die Beschwerdeführerin weist zu Recht darauf hin, dass im Memo nicht nur von einer Zielvorgabe die Rede war, sondern auch von einem "verbindlichen", allerspätesten Abgabetermin. Mit dem Argument, es sei nicht klar, ob der Inhalt des Memos von "beiden Parteien getragen" oder nur die einseitige Meinung von E.________ gewesen sei, setzt sich die Vorinstanz zudem in klaren Widerspruch zu ihrer späteren, im Zusammenhang mit der Notwendigkeit einer Nachfristansetzung getroffenen Argumentation, wonach die Beschwerdeführerin selber geltend mache, als (allerspätester) Ablieferungstermin sei der 30. November 2012 vereinbart worden, worauf sie sich behaften lassen müsse (vgl. E. 5.4.1 hiernach). Letztlich kann die Frage aber offengelassen werden, denn entscheidend ist, ob die Beschwerdeführerin im Zeitpunkt der Erklärung des Verzichts auf die nachträgliche Leistung und die Geltendmachung von Schadenersatz im Verzug war. Das ist der Fall, wie nachfolgend gezeigt wird.
5.
Die Vorinstanz erwog, am 1. Oktober 2012 hätten die Beschwerdegegner die Ersatzvornahme erklärt. Die Voraussetzungen hierfür seien nicht erfüllt gewesen. Am 29. Oktober 2012 hätten die Beschwerdegegner dann den Verzicht auf die nachträgliche Leistung erklärt und Schadenersatz wegen Nichterfüllung verlangt, nachdem die Beschwerdeführerin mit Schreiben vom 22. Oktober 2012 gegen das Schreiben vom 1. Oktober 2012 protestiert und geltend gemacht hatte, die Beschwerdegegner seien nicht zur Ersatzvornahme berechtigt. Die Beschwerdeführerin bestreitet, dass am 29. Oktober 2012 die Voraussetzungen für einen gültigen Verzicht auf die nachträgliche Leistung und Geltendmachung von Schadenersatz erfüllt waren.
5.1. Die Beschwerdegegner machen in diesem Zusammenhang geltend, sie seien berechtigt gewesen, am 1. Oktober 2012 die Ersatzvornahme nach Art. 366 Abs. 2
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
5.2. Die Beschwerdeführerin bestreitet, dass sich die Beschwerdegegner überhaupt im Sinn der Vorinstanz "umentschieden" hätten; vielmehr hätten sie auch im Schreiben vom 29. Oktober 2012 an der Ersatzvornahme festgehalten. Sie scheint daraus ableiten zu wollen - eine Präzisierung fehlt -, dass die Beschwerdegegner überhaupt keine Ansprüche hätten, da auch am 29. Oktober 2012 die Voraussetzungen für eine Ersatzvornahme nicht gegeben gewesen seien und die Beschwerdeführerin also den Vertrag nach wie vor hätte erfüllen dürfen.
Die Rüge geht fehl. Der von der Beschwerdeführerin selber zitierte Wortlaut der beiden Schreiben spricht für die Auslegung der Vorinstanz. Während im Schreiben vom 1. Oktober 2012 auf die Baumängel der Fassade hingewiesen und mitgeteilt wird, die Beschwerdegegner würden sämtliche Arbeiten auf Gefahr und Kosten der Beschwerdeführerin gemäss Art. 366 Abs. 2
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
5.3. Für den Fall, dass von einem "Umentscheiden" ausgegangen wird, bestreitet die Beschwerdeführerin, dass dies zulässig war.
5.3.1. Die Vorinstanz ging mit der Erstinstanz davon aus, die Ausübung eines Gestaltungsrechts sei zwar unwiderruflich. Das sei durch das Schutzbedürfnis des Erklärungsadressaten gerechtfertigt, der nicht der wiederholten Willkür des Berechtigten durch mehrfache Ausübung ausgesetzt sein sollte. Fehle es im Einzelfall aber an einem Schutzbedürfnis des Erklärungsgegners an der Unwiderruflichkeit der Gestaltungserklärung, dann müsse die Bindung entfallen. Habe sich der Gläubiger nur für einen vermeintlichen, das heisst einen nicht bestehenden Anspruch entschieden, so fehle es an einem schützenswerten Interesse des Schuldners, den Gläubiger darauf zu behaften (sog. uneigentliches ius variandi). Da die Voraussetzungen für die Ersatzvornahme am 1. Oktober 2012 nicht erfüllt gewesen seien, seien die Beschwerdegegner daher berechtigt gewesen, sich am 29. Oktober 2012 umzuentscheiden und Schadenersatz wegen Nichterfüllung geltend zu machen.
5.3.2. Mit der Mitteilung vom 1. Oktober 2012, zur Ersatzvornahme zu schreiten, erklärten die Beschwerdegegner auch den Verzicht auf die Erfüllung durch die Beschwerdeführerin. Die Ersatzvornahme enthält zwingend einen Verzicht auf die Leistung des bisherigen Unternehmers. Dieser Leistungsverzicht ist das Gestaltungsgeschäft (ALFRED KOLLER, Berner Kommentar, 1998, N. 10 und 470 zu Art. 366
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
widerrufen hätten. Die Frage kann offenbleiben, denn auch wenn man von der Annahme der Vorinstanz ausgeht, waren die Beschwerdegegner berechtigt, sich "umzuentscheiden".
Die Vorinstanz berief sich für ihre Auffassung zu Recht auf BGE 128 III 70 E. 2 S. 75 f. Das Bundesgericht erwog dort im Hinblick auf eine vom Vertragsgegner als unwirksam bestrittene Anfechtung eines Vertrages gemäss Art. 31
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 31 - 1 Le contrat entaché d'erreur ou de dol, ou conclu sous l'empire d'une crainte fondée, est tenu pour ratifié lorsque la partie qu'il n'oblige point a laissé s'écouler une année sans déclarer à l'autre sa résolution de ne pas le maintenir, ou sans répéter ce qu'elle a payé. |
|
1 | Le contrat entaché d'erreur ou de dol, ou conclu sous l'empire d'une crainte fondée, est tenu pour ratifié lorsque la partie qu'il n'oblige point a laissé s'écouler une année sans déclarer à l'autre sa résolution de ne pas le maintenir, ou sans répéter ce qu'elle a payé. |
2 | Le délai court dès que l'erreur ou le dol a été découvert, ou dès que la crainte s'est dissipée. |
3 | La ratification d'un contrat entaché de dol ou conclu sous l'empire d'une crainte fondée n'implique pas nécessairement la renonciation au droit de demander des dommages-intérêts. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 2 - 1 Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi. |
|
1 | Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi. |
2 | L'abus manifeste d'un droit n'est pas protégé par la loi. |
gemacht, sodass zum vorneherein kein widersprüchliches Verhalten des Vertragsgegners vorliegen konnte.
Die Beschwerdeführerin rügt in diesem Zusammenhang schliesslich, in der Lehre, auf die BGE 128 III 70 verweise, werde vorausgesetzt, dass der Widerruf (der Gestaltungserklärung) analog zu Art. 9
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 9 - 1 L'offre est considérée comme non avenue, si le retrait en parvient avant l'offre ou en même temps au destinataire, ou si, étant arrivé postérieurement, il est communiqué au destinataire avant que celui-ci ait pris connaissance de l'offre. |
|
1 | L'offre est considérée comme non avenue, si le retrait en parvient avant l'offre ou en même temps au destinataire, ou si, étant arrivé postérieurement, il est communiqué au destinataire avant que celui-ci ait pris connaissance de l'offre. |
2 | La même règle s'applique au retrait de l'acceptation. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 9 - 1 L'offre est considérée comme non avenue, si le retrait en parvient avant l'offre ou en même temps au destinataire, ou si, étant arrivé postérieurement, il est communiqué au destinataire avant que celui-ci ait pris connaissance de l'offre. |
|
1 | L'offre est considérée comme non avenue, si le retrait en parvient avant l'offre ou en même temps au destinataire, ou si, étant arrivé postérieurement, il est communiqué au destinataire avant que celui-ci ait pris connaissance de l'offre. |
2 | La même règle s'applique au retrait de l'acceptation. |
5.4. Umstritten ist sodann, ob die Erklärung des Verzichts auf die nachträgliche Leistung und die Geltendmachung von Schadenersatz ohne Nachfristansetzung erfolgen durfte und rechtzeitig war.
5.4.1. Die Vorinstanz erwog, nach Verzögerungen und mehrmaligem Verschieben des Abgabetermins sei nach eigenen Angaben der Beschwerdeführerin als (allerspätester) Ablieferungstermin der 30. November 2012 vereinbart worden. Darauf müsse sie sich behaften lassen. Die Beschwerdegegner hätten bei ihrer Erklärung des Verzichts auf die nachträgliche Leistung Anfang Oktober 2012 auf eine Nachfristansetzung gemäss Art. 107 Abs. 2
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
|
1 | Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
2 | Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 108 - La fixation d'un délai n'est pas nécessaire: |
|
1 | lorsqu'il ressort de l'attitude du débiteur que cette mesure serait sans effet; |
2 | lorsque, par suite de la demeure du débiteur, l'exécution de l'obligation est devenue sans utilité pour le créancier; |
3 | lorsque aux termes du contrat l'exécution doit avoir lieu exactement à un terme fixe ou dans un délai déterminé. |
einer Nachfrist nach Art. 107 Abs. 2
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
|
1 | Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
2 | Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat. |
Nachdem sich die Beschwerdegegner umentschieden und mit Schreiben vom 29. Oktober 2012 den Leistungsverzicht und die Geltendmachung von Schadenersatz erklärt hätten, sei dies auch unverzüglich geschehen, nämlich nach dem Schreiben der Beschwerdeführerin vom 22. Oktober 2012.
5.4.2. Entscheidend für die Notwendigkeit einer Nachfristansetzung ist, ob im Zeitpunkt der Verzichtserklärung die rechtzeitige Vollendung gemäss Art. 366 Abs. 1
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
5.4.3. Die Beschwerdeführerin bestreitet aber, dass die Erklärung vom 29. Oktober 2012 unverzüglich im Sinn von Art. 107 Abs. 2
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
|
1 | Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
2 | Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat. |
5.4.3.1. Sie macht geltend, gemäss der Vorinstanz hätten die Beschwerdegegner anfangs Oktober 2012 ohne Ansetzung einer Nachfrist den Verzicht auf die nachträgliche Leistung erklären und Schadenersatz wegen Nichterfüllung verlangen dürfen. Bei dieser Ausgangslage heisse unverzüglich anfangs Oktober - und nicht unverzüglich nach dem Schreiben vom 22. Oktober 2012. Unabhängig davon könnten die Beschwerdegegner nicht geltend machen, sie hätten den Fehler ihrer Erklärung vom 1. Oktober 2012 erst aufgrund des Schreibens der Beschwerdeführerin vom 22. Oktober 2012 festgestellt. Sie seien professionell vertreten gewesen. Die Rechtslage sei klar gewesen und sei bereits anlässlich der Besprechung vom 18. Oktober 2012 erörtert worden. Daher sei die Erklärung vom 29. Oktober 2012 auf jeden Fall nicht unverzüglich erfolgt.
An anderer Stelle rügt die Beschwerdeführerin - diese Rüge hängt aber mit der soeben dargelegten zusammen -, die Vorinstanz habe ohne gesetzliche Grundlage die Wirkung der Verzichtserklärung vom 29. Oktober 2012 auf den 1. Oktober "vordatiert". Eine Verzichtserklärung könne erst eine Wirkung entfalten, wenn sie tatsächlich abgegeben wird. Sie bestreite, dass die Verzichtserklärung vom 29. Oktober 2012 eine Vorwirkung auf den 1. Oktober 2012 entfalten könne.
5.4.3.2. Letztere Rüge bezieht sich offensichtlich auf die Formulierung der Vorinstanz am Ende der E. 2.7.3 des angefochtenen Entscheides: "Die Kläger durften daher anfangs Oktober 2012 ohne Ansetzung einer Nachfrist nach Art. 107 Abs. 2
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
|
1 | Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
2 | Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
Da die am 1. Oktober 2012 erklärte Ersatzvornahme nicht gültig war, war auch der damit erklärte Leistungsverzicht unwirksam. Massgeblich ist die Erklärung vom 29. Oktober 2012. Die Beschwerdegegner hätten diese schon am 1. Oktober 2012 abgeben können. Zu prüfen ist somit, ob diese Zeitspanne das Erfordernis der Unverzüglichkeit verletzt.
Die Beschwerdegegner sind der Auffassung, die Frage der Rechtzeitigkeit stelle sich gar nicht; solange sich die Beschwerdeführerin in Verzug befunden habe, hätten sie ihre Verzichterklärung jederzeit abgeben können. Das trifft nicht zu. Im Grundsatz ist auch in einem Fall von Art. 108 Ziff. 1
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 108 - La fixation d'un délai n'est pas nécessaire: |
|
1 | lorsqu'il ressort de l'attitude du débiteur que cette mesure serait sans effet; |
2 | lorsque, par suite de la demeure du débiteur, l'exécution de l'obligation est devenue sans utilité pour le créancier; |
3 | lorsque aux termes du contrat l'exécution doit avoir lieu exactement à un terme fixe ou dans un délai déterminé. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
|
1 | Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
2 | Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 108 - La fixation d'un délai n'est pas nécessaire: |
|
1 | lorsqu'il ressort de l'attitude du débiteur que cette mesure serait sans effet; |
2 | lorsque, par suite de la demeure du débiteur, l'exécution de l'obligation est devenue sans utilité pour le créancier; |
3 | lorsque aux termes du contrat l'exécution doit avoir lieu exactement à un terme fixe ou dans un délai déterminé. |
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 107 - 1 Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
|
1 | Lorsque, dans un contrat bilatéral, l'une des parties est en demeure, l'autre peut lui fixer ou lui faire fixer par l'autorité compétente un délai convenable pour s'exécuter. |
2 | Si l'exécution n'est pas intervenue à l'expiration de ce délai, le droit de la demander et d'actionner en dommages-intérêts pour cause de retard peut toujours être exercé; cependant, le créancier qui en fait la déclaration immédiate peut renoncer à ce droit et réclamer des dommages-intérêts pour cause d'inexécution ou se départir du contrat. |
steht nicht fest, dass die Beschwerdeführerin zwischenzeitlich weiteren namhaften Aufwand für die Erfüllung getroffen hätte (zu diesem Aspekt vgl. BGE 96 II 47 E. 2 S. 50; zit. Urteil 4A 232/2011 E. 5.4), zumal die Beschwerdegegner der Beschwerdeführerin mit dem Schreiben vom 1. Oktober 2012 auch verboten hatten, die Baustelle zu betreten, worauf sich letztere selber beruft. Die Erklärung vom 29. Oktober 2012 erfolgte daher rechtzeitig. Entgegen der Beschwerdeführerin erscheint es nicht sachgerecht, die Frist zur Erhebung der Mängelrüge (Art. 367 Abs. 1
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 367 - 1 Après la livraison de l'ouvrage, le maître doit en vérifier l'état aussitôt qu'il le peut d'après la marche habituelle des affaires, et en signaler les défauts à l'entrepreneur, s'il y a lieu. |
|
1 | Après la livraison de l'ouvrage, le maître doit en vérifier l'état aussitôt qu'il le peut d'après la marche habituelle des affaires, et en signaler les défauts à l'entrepreneur, s'il y a lieu. |
2 | Chacune des parties a le droit de demander, à ses frais, que l'ouvrage soit examiné par des experts et qu'il soit dressé acte de leurs constatations. |
5.5. Umstritten war sodann vor beiden kantonalen Instanzen, wann die Beschwerdeführerin den Beschwerdegegnern die sog. Mehrleistungsprotokolle zugestellt hatte. Die Beschwerdeführerin hatte geltend gemacht, dies sei vor dem 1. Oktober 2012 geschehen; die Beschwerdegegner hätten diese nicht unterzeichnen wollen, weshalb sie sich im Annahmeverzug befunden hätten, was gleichzeitig bedeute, dass sie ihrerseits nicht im Verzug gewesen sei. Die Vorinstanz erwog, die Beschwerdeführerin könne den Nachweis nicht erbringen, dass sie bereits früher die (definitiven bzw. bereinigten) Mehrleistungsprotokolle zugestellt habe. In einer Eventualbegründung legte sie sodann dar, dass die Beschwerdegegner nicht verpflichtet gewesen seien, die Mehrleistungsprotokolle tel quel zu unterzeichnen, weil die Beschwerdeführerin die Offerten für die Mehrleistungen nicht offengelegt habe. Ihnen könnte daher, selbst wenn die Protokolle vor dem 1. Oktober 2012 zugestellt worden wären, kein Annahmeverzug vorgeworfen werden.
5.5.1. Die Hauptbegründung der Vorinstanz beruht auf Beweiswürdigung. Die Beschwerdeführerin weist diese nicht als willkürlich (vgl. E. 1.2 hiervor) aus. Sie bezieht sich nur erneut auf die kläg. Beilage 55 und die bekl. Beilage 13, die aber von der Vorinstanz gewürdigt wurden. Insbesondere geht sie nicht darauf ein, dass gemäss Vorinstanz in einem früheren Zeitpunkt keine definitiven und bereinigten Mehrleistungsprotokolle übergeben worden seien. Insofern liegt auch eine ungenügende Rüge vor.
5.5.2. Die Beschwerdeführerin macht allerdings auch in diesem Zusammenhang (vgl. E. 5.4.3.1 a.E. hiervor) geltend, die Vorinstanz datiere den Verzicht auf den 1. Oktober 2012. Tatsächlich sei der Verzicht jedoch erst am 29. Oktober 2012 erklärt worden. Erst in diesem Zeitpunkt könne die Erklärung Wirkung entfalten. Als Folge des Verbotes, die Baustelle zu betreten, hätten sich die Beschwerdegegner bereits ab dem 1. Oktober 2012 in Verzug befunden. Wie es sich damit verhält, kann offenbleiben.
Zum einen ist fraglich, ob die Beschwerdeführerin aus einem allfälligen Annahmeverzug der Beschwerdegegner nach Treu und Glauben überhaupt etwas ableiten können, solange nicht dieser dafür verantwortlich war, dass am 29. Oktober 2012 eine rechtzeitige Vollendung nicht mehr vorauszusehen war (vgl. E. 5.4.2 hiervor; KOLLER, a.a.O., N. 183 zu Art. 366
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat CO Art. 366 - 1 Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
|
1 | Si l'entrepreneur ne commence pas l'ouvrage à temps, s'il en diffère l'exécution contrairement aux clauses de la convention, ou si, sans la faute du maître, le retard est tel que, selon toute prévision, l'entrepreneur ne puisse plus l'achever pour l'époque fixée, le maître a le droit de se départir du contrat sans attendre le terme prévu pour la livraison. |
2 | Lorsqu'il est possible de prévoir avec certitude, pendant le cours des travaux, que, par la faute de l'entrepreneur, l'ouvrage sera exécuté d'une façon défectueuse ou contraire à la convention, le maître peut fixer ou faire fixer à l'entrepreneur un délai convenable pour parer à ces éventualités, en l'avisant que, s'il ne s'exécute pas dans le délai fixé, les réparations ou la continuation des travaux seront confiées à un tiers, aux frais et risques de l'entrepreneur. |
Die Erstinstanz hat nach den Feststellungen der Vorinstanz den Einwand der Beschwerdeführerin verworfen, die Beschwerdegegner hätten sich ab 1. Oktober 2012 in Annahmeverzug befunden, weil sie die Mehrleistungsprotokolle nicht unterzeichnet hätten. Dass die Beschwerdeführerin sich vor der Vorinstanz prozesskonform darauf berufen hätte, auch aus einem anderen Grund sei von einem Annahmeverzug auszugehen, nämlich wegen des Verbots, die Baustelle zu betreten, ist nicht festgestellt und legt die Beschwerdeführerin nicht dar. Ohne diesbezügliche Rüge bestand für die Vorinstanz kein Anlass, sich mit dieser Frage vertieft auseinanderzusetzen. Da der kantonale Instanzenzug für die Rügen, die dem Bundesgericht vorgetragen werden, materiell ausgeschöpft sein muss (BGE 143 III 290 E. 1.1 S. 293; 134 III 524E. 1.3 S. 527; je mit Hinweisen), ist auf die Beschwerde nicht einzutreten, soweit der Verzug aus einem Verbot, die Baustelle zu betreten, abgeleitet wird.
In Bezug auf die Mehrleistungsprotokolle hat die Vorinstanz in ihrer Eventualbegründung zudem einen Annahmeverzug auch für den 29. Oktober 2012 verneint. Die Beschwerdeführerin ficht zwar auch diese Begründung an und macht geltend, die Frage, ob sie nicht nur die Preislisten, sondern die konkreten Offerten der Unternehmer hätte offenlegen müssen, ergebe sich aus der Auslegung der vertraglichen Abrede. Eine entsprechende Pflicht sei aber weder dem Vertrag noch dem Gesetz zu entnehmen. Die Vorinstanz gesteht dem Besteller indessen nicht nur allgemein einen Anspruch darauf zu, dass der Unternehmer die Offerten für die Mehrleistungen offenlege. Dies ergibt sich nach Auffassung der Vorinstanz vielmehr auch aus den Ausführungen der Beschwerdeführerin selbst in ihrer Widerklage. Darauf geht die Beschwerdeführerin in ihrer Beschwerde nicht rechtsgenüglich ein. Mangels hinreichender Auseinandersetzung mit dem angefochtenen Urteil (vgl. E. 1.1 hiervor) ist auch insoweit nicht auf die Beschwerde einzutreten und bleibt es dabei, dass am 29. Oktober 2012 kein Annahmeverzug gegeben war.
5.6. Mit dem Schreiben vom 29. Oktober 2012 haben die Beschwerdegegner somit gültig auf die nachträgliche Leistung verzichtet und Schadenersatz geltend gemacht. Vor diesem Hintergrund ist der angefochtene Entscheid auch in Bezug auf die Abweisung der Widerklage nicht zu beanstanden.
6.
Die Beschwerde ist somit abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Bei diesem Ausgang des Verfahrens wird die Beschwerdeführerin kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
|
1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 7'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3.
Die Beschwerdeführerin hat die Beschwerdegegner für das bundesgerichtliche Verfahren mit insgesamt Fr. 8'000.-- zu entschädigen.
4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Luzern, 1. Abteilung, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 29. Januar 2019
Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Kiss
Der Gerichtsschreiber: Luczak