Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour V

E-1686/2019

Arrêt du 29 septembre 2023

Grégory Sauder (président du collège),

Composition Camilla Mariéthoz Wyssen et Constance Leisinger, juges,

Antoine Willa, greffier.

A._______, né le (...),

Serbie,
Parties
représenté par Thao Pham,Centre Social Protestant (CSP), (...),

recourant,

contre

Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),

Quellenweg 6, 3003 Berne,

autorité inférieure.

Exécution du renvoi (réexamen) ;
Objet
décision du SEM du 29 mars 2019.

Faits :

A.
Le 9 avril 1999, A._______ (ci-après : le requérant, l'intéressé ou le recourant) a déposé une demande d'asile en Suisse ; il a alors expliqué qu'il s'était soustrait au service militaire.

La demande a été rejetée par décision de l'Office fédéral des réfugiés (ODR ; aujourd'hui SEM) en date du 4 février 2000 ; le recours formé en matière d'exécution du renvoi a été rejeté par décision de la Commission de recours en matière d'asile (CRA) du 31 mars 2000.

Une première demande de réexamen du 30 mai 2000 a été rejetée par décision de l'ODR du 20 novembre 2000 ; celle-ci a été confirmée, sur recours, par la décision de la CRA du 15 décembre 2000.

B.
Le 18 juillet 2017, par l'intermédiaire de sa mandataire, le requérant a déposé une deuxième demande de réexamen, concluant au caractère inexécutable du renvoi et au prononcé de l'admission provisoire. Il a produit à l'appui deux lettres de sortie de l'Hôpital de B._______, datées des 13 octobre 2016 et 24 mars 2017.

Il a fait valoir son état de santé, indiquant qu'il avait été agressé en date du (...) septembre 2016 ; souffrant d'un traumatisme crânien et de crises d'épilepsie, qui trouvaient leur origine dans son sevrage alcoolique, il avait ensuite été hospitalisé jusqu'au 5 octobre suivant. Il souffrait par ailleurs d'une lésion d'un nerf et de divers problèmes musculaires, neurologiques (polyneuropathie toxique) et cervicaux (hématome sous-dural et fractures). Enfin, il était atteint d'une plexopathie brachiale et d'arthrose. Un arrêt de travail de deux mois avait été ordonné. En janvier 2017, il avait été à nouveau hospitalisé durant deux mois à la suite d'une crise d'épilepsie. Il recevait un traitement médicamenteux par Oxazépam, Anxiolit, Esoméprazole, Lévétiracétam et Tramadol.

L'intéressé a par ailleurs allégué être le père d'un enfant né le (...) août 2002, selon les résultats d'un test de paternité datant du (...) mars 2003, et avoir exercé en Suisse des activités bénévoles au sein de plusieurs associations. En outre, ne disposant que d'une ancienne carte d'identité yougoslave et d'aucun titre de séjour valable en Suisse, il n'aurait pas pu faire reconnaître sa nationalité serbe en dépit du soutien de sa mandataire dans les démarches entreprises auprès de la représentation serbe, qu'elle aurait « tenté de contacter ». Enfin, il ne disposerait plus d'aucun réseau familial dans son pays d'origine, ni d'un droit à l'assistance sociale.

Par décision du 10 août 2017, le SEM n'est pas entré en matière sur cette demande, retenant que les motifs invoqués l'avaient été tardivement. Par ailleurs, se basant sur des informations recueillies sur le site Internet de l'Université clinique de Serbie centrale (Univerzitetski klini ki centar Srbije, accessible sous le lien http://www.kcs.ac.rs/index.php/o-nama, consulté le 1er septembre 2023), il a estimé en substance que l'exécution du renvoi apparaissait licite, le requérant étant notamment en mesure de se réinsérer en Serbie et d'y recevoir le traitement nécessaire ; il pouvait également recourir à l'aide de familiers installés à Paris. Il lui incombait enfin d'accomplir en Serbie les démarches visant à faire reconnaître sa nationalité.

Cette décision n'a pas été attaquée et est entrée en force de chose décidée.

C.
Le requérant a déposé une troisième demande de réexamen en date du 7 février 2019, concluant au prononcé de l'admission provisoire.

A l'appui de cette demande, l'intéressé a invoqué sa situation médicale, déposant un rapport médical du 11 janvier 2019. Aux termes de ce dernier, il était suivi médicalement depuis 2010. Il avait fait plusieurs crises épileptiques dues au changement de son régime médicamenteux et à son sevrage de l'alcool ; en juin 2018, il avait dû être hospitalisé en soins intensifs durant trois semaines à la suite de la dernière de ces crises, lors de laquelle une chute avait entraîné une paralysie du plexus brachial et des troubles neurologiques au bras droit. L'épilepsie nécessitait des contrôles réguliers par électro-encéphalogramme et électro-neuro-myogramme. En outre, le requérant souffrait d'une perte de sensibilité des jambes (polyneuropathie), d'une myélinolise centro-pontique (lésion du tronc cérébral) asymptomatique, de troubles érectiles, d'une cataracte, d'une carence en vitamine D, d'une stéatose hépatique sans répercussions cliniques, d'ostéoporose, de blépharite, d'une affection dite « oesophage de Barret » (lésion oesophagienne causée par les reflux gastriques) ainsi que d'un tassement des vertèbres et de problèmes gastriques ; il manifestait en outre les signes d'un état anxio-dépressif. L'intéressé était suivi par plusieurs spécialistes, en raison de ses différents troubles, ceux-ci nécessitant la prise de sept médicaments (Cholécalciférol, Esoméprazol, Nicotinamide, Oxazépam, Paracétamol, Prégabaline et Thiamine chlorhydrate). Le sevrage alcoolique avait amélioré son état de santé ; celui-ci était toutefois susceptible de s'aggraver en cas d'interruption du traitement, l'intéressé risquant par ailleurs de développer une cirrhose ou un cancer à partir de l'oesophage de Barret et de voir ses troubles neurologiques s'aggraver. Toutefois, ce traitement ne pouvait que faire régresser légèrement ses atteintes neurologiques, sans pour autant les faire disparaître.

Pour le reste, le requérant a fait une nouvelle fois référence à l'agression commise contre lui en 2016, à sa paternité et à ses activités bénévoles en Suisse, à l'absence de tout soutien familial en cas de retour en Serbie et à la difficulté d'y faire reconnaître sa nationalité, ainsi que le montrait le courriel envoyé en août 2018 à sa mandataire par la représentation serbe. Cet élément pouvait entraver ou empêcher son accès aux prestations de l'assurance-maladie et à l'aide sociale ; en effet, selon l'intéressé, sa situation serait ainsi assimilable à celle d'un apatride, si bien qu'il n'aurait droit qu'à une aide médicale d'urgence (cf. acte de recours p. 4 et 8).

Il a déposé plusieurs pièces déjà connues relatives à ses activités bénévoles ainsi que les copies de documents concernant l'agression subie et les suites médicales et judiciaires de celle-ci ; il s'agissait d'une déposition à la police du (...) septembre 2016 ainsi que d'une photographie et d'un rapport médical du même jour. Ont en outre été produites en copie des pièces déjà connues dans la procédure précédente, à savoir deux lettres de sortie de l'Hôpital de B._______ datées des 13 octobre 2016 et 24 mars 2017, une ordonnance pénale du (...) avril 2017, le test ADN du (...) mars 2003 et une copie de sa carte d'identité yougoslave. Le requérant a en outre produit la copie d'un courriel du 8 août 2018 adressé à sa mandataire par la représentation serbe, dont il ressortait que pour être reconnu citoyen serbe, il devait déposer son ancienne carte d'identité ainsi qu'une attestation selon laquelle il avait entamé les démarches pour obtenir une autorisation de séjourner en Suisse.

D.
Par décision du 29 mars 2019, le SEM n'est pas entré en matière sur la demande de réexamen.

L'autorité inférieure a considéré pour l'essentiel que le rapport médical du 11 janvier 2019 ne faisait état que d'affections déjà connues et qu'aucun motif d'illicéité de l'exécution du renvoi n'était apparu depuis la fin de la deuxième procédure de réexamen : en effet, ce rapport décrivait des problèmes de santé dont souffrait le requérant depuis longtemps et qui ne s'étaient pas modifiés ou aggravés de manière notable depuis la deuxième procédure de réexamen ; ledit rapport relevait que la dernière crise d'épilepsie remontait à juin 2018, soit sept mois auparavant, et ne faisait pas mention de maux « inédits et graves survenus de manière brusque en janvier 2019 ». Au demeurant, comme déjà relevé dans la procédure précédente, l'intéressé pouvait recevoir les soins nécessaires dans son pays d'origine. Dès lors, le SEM admettait que le délai prescrit pour le dépôt de la demande n'avait pas été respecté.

Par ailleurs, l'autorité inférieure a relevé que l'exécution du renvoi n'était pas de nature à exposer l'intéressé à un traitement inhumain prohibé par le droit international ou à une situation à ce point grave que cette mesure y contreviendrait ; en effet, il pouvait toujours recevoir en Serbie le traitement nécessaire, les informations ressortant du site Internet de l'Université clinique de Serbie centrale (cf. let. B.) restant pleinement valables.

Enfin, l'assertion selon laquelle il serait apatride - déjà avancée dans la procédure précédente - n'était pas suffisamment étayée, le courriel reçu par la mandataire ne permettant pas de conclure que l'intéressé ne pouvait faire reconnaître sa nationalité serbe ; il avait d'ailleurs manifesté l'intention de « se mettre désormais sous la protection de [son] Etat d'origine ». Il lui incombait ainsi de collaborer à l'exécution de son renvoi et de faire reconnaître formellement sa nationalité serbe, le cas échéant après son retour, en y effectuant notamment les démarches pour l'obtention d'un acte de naissance.

E.
Dans le recours interjeté, le 8 avril 2019, contre cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal), l'intéressé conclut à l'entrée en matière sur sa demande de réexamen et au prononcé de l'admission provisoire, requérant par ailleurs la prise de mesures provisionnelles ainsi que l'assistance judiciaire totale.

A l'appui de ses conclusions, il reprend en substance les motifs allégués dans sa demande. Il relève en outre qu'il a été hospitalisé pour des crises d'épilepsie depuis le rejet de la précédente demande de réexamen et que son état risque de s'aggraver en cas d'interruption du traitement reçu. Par ailleurs, il serait exposé au risque de ne pas pouvoir être adéquatement traité en Serbie, sa nationalité n'y étant pas formellement reconnue, et de n'être pas couvert par l'assurance-maladie, dont il lui serait difficile de remplir les conditions d'affiliation ; seule une aide d'urgence lui serait alors accessible. Enfin, les démarches de sa mandataire auprès de la représentation serbe, afin d'en obtenir la reconnaissance de sa nationalité, se seraient révélées infructueuses, si bien qu'il risquerait d'être considéré comme apatride, avec les conséquences déjà évoquées dans la demande de réexamen. Il fait enfin valoir qu'il n'a que « des contacts ténus » avec ses proches établis en France, qui se trouvent eux-mêmes « dans une situation économique très précaire », et n'a plus en Serbie aucun réseau familial. L'exécution du renvoi serait dès lors illicite et inexigible.

L'intéressé a joint à son recours un rapport de l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR) du 6 mars 2019, relatif au traitement de la cardiopathie ischémique en Serbie et au système de santé de ce pays.

F.
Par ordonnance du 10 avril 2019, le juge en charge de l'instruction a suspendu l'exécution du renvoi par la voie des mesures superprovisionnelles. Le 12 avril suivant, il a décidé des mesures provisionnelles.

G.
Par décision incidente du 17 avril 2019, ledit juge a admis la requête d'assistance judiciaire totale.

H.
Dans sa réponse du 11 octobre 2019, le SEM a proposé le rejet du recours. Il maintient que la non-entrée en matière est justifiée, la demande étant tardive. Par ailleurs, les problèmes de santé du recourant, inscrits « dans un continuum », déjà connus et examinés dans les procédures précédentes ou dépourvus de gravité, ont été traités, apparaissent maîtrisés et peuvent de façon générale être pris en charge en Serbie. L'autorité inférieure relève qu'une aide médicale au retour et un encadrement du transfert, au départ et à l'arrivée, peuvent également être prévus. Elle précise enfin que rien ne démontre que l'intéressé sera victime d'arbitraire de la part des autorités de son pays d'origine et ne pourra pas s'affilier à l'assurance-maladie serbe, ni que sa prise en charge médicale ne pourra pas être assurée.

I.
Dans sa réplique du 12 novembre 2019, le recourant réitère que la demande était recevable, car déposée moins de trente jours après la rédaction du rapport médical du 11 janvier 2019.

Sur le fond, il fait valoir que son état de santé s'est dégradé et qu'il a été hospitalisé plusieurs fois pour des crises d'épilepsie d'août 2017 à février 2019 ; en outre, atteint d'un grand nombre d'affections, il est suivi de manière multidisciplinaire par plusieurs spécialistes en neurologie, gastro-entérologie et urologie. Ses troubles sont susceptibles de s'aggraver en l'absence de traitement et de suivi de son état, ce d'autant plus qu'il risque de retomber dans l'addiction alcoolique. Les soins nécessités par ses troubles oesophagiens et hépatiques et par l'ostéoporose doivent être poursuivis pour éviter toute aggravation. Il allègue qu'il a été une nouvelle fois hospitalisé en avril 2019, à la suite d'une crise épileptique.

L'intéressé rappelle enfin qu'il a quitté la Serbie depuis vingt ans et n'y a plus aucune relation familiale ; son retour risque ainsi d'avoir des conséquences graves, alors qu'il est « amoindri physiquement et psychologiquement ».

J.
Le 28 juillet 2021, l'intéressé a informé le Tribunal qu'il avait un rendez-vous en épileptologie prévu pour le 9 août 2021 et un autre en médecine de premier recours pour le 10 août suivant. Il a également produit deux rapports de consultation datés des 7 et 28 juin 2021.

De manière synthétique, il en ressort que ses troubles épileptiques ont commencé en 2009, à la suite d'un sevrage alcoolique ; il n'est « pas complètement exclu » qu'ils soient également la conséquence du traumatisme subi en 2016. Le recourant a connu trois crises en avril 2019, janvier 2020 et janvier 2021, en relation avec le traumatisme subi en 2016 et le sevrage alcoolique. Il est traité par Orfiril (qui a remplacé le Lévétiracétam) depuis avril 2021, ce qui a évité d'autres récidives depuis lors, ainsi que par Keppra et Phénobarbital. Les examens encéphalographiques ne révèlent pas d'anomalies. Un sevrage alcoolique en milieu hospitalier a eu lieu en 2009 et un second en 2020, l'intéressé étant traité par Anxiolit pour y aider ; une diminution de la dose apparaît envisageable. De manière générale, le sevrage a été un succès. De la Tamulosine chlorhydrate et du Cholécalciférol lui ont également été administrés.

Le recourant souffre par ailleurs de troubles érectiles et urinaires (traités désormais par Pradif), d'une carence en vitamine D et d'un état anxio-dépressif moyen, qui ne requiert pas de traitement particulier. Si la polyneuropathie subsiste, la myélinolise centro-pontique a été « spontanément résolutive » en 2017 ; la stéatose hépatique et les troubles de l'oesophage ne se sont pas aggravés. Par ailleurs, le risque d'ostéoporose est toujours présent.

Enfin, selon un rapport succinct du 5 décembre 2019 joint à l'envoi, le recourant a été hospitalisé, le 29 novembre précédent, pour une hématémèse (crachements de sang dus le plus souvent à une hémorragie digestive) et des douleurs abdominales.

K.
Invité par le Tribunal à lui faire parvenir ses observations, le SEM a maintenu sa position en date du 27 août 2021. Le 1er septembre suivant, une copie de celles-ci a été transmise au recourant pour information.

L.
En date du 10 janvier 2023, l'intéressé a fait parvenir au Tribunal plusieurs attestations et rapports médicaux émis du 10 août 2021 au 9 décembre 2022.

Il en ressort qu'il est suivi pour plusieurs troubles de santé, dont l'évolution est la suivante.

Au plan épileptologique, selon le rapport du 10 août 2021, aucune crise n'est survenue depuis décembre 2020 ou janvier 2021 (cf. let. J.), la dernière étant due à l'intolérance au Lévétiracétam ; ce dernier a été remplacé par la prise d'Orfiril, ce qui a permis de stabiliser l'état du recourant. Un contrôle doit avoir lieu tous les six mois. Aux termes du rapport du 2 mai 2022, le contrôle du 7 février précédent n'a pas révélé d'anomalies ; le traitement se poursuit et le recourant a retrouvé son aptitude à la conduite de véhicules. Aucun contrôle ultérieur n'est nécessaire avant un an. Par ailleurs, selon les rapports des 10 août, 20 septembre, 2 novembre 2021, 17 mars et 2 mai 2022, l'intéressé est traité avec succès par Anxiolit, afin de maîtriser sa consommation d'alcool, qui s'est réduite à 4 ou 5 bières par jour. Le traitement reste le même qu'en juin 2021, avec adjonction de Thiamine chorhydrate. Selon le rapport du 20 septembre 2021, son état psychique se caractérise par un état dépressif moyen causé par sa situation médicale ainsi qu'administrative et dont le suivi a été arrêté ; toutefois, aux termes du rapport du (...) octobre 2022, cet état reste mauvais, sans qu'un traitement spécifique soit cependant prévu. Selon le rapport du 26 octobre suivant, il n'y a cependant pas d'idées suicidaires. Enfin, le rapport du 9 décembre 2022 indique qu'une prise en charge psychiatrique sera proposée au patient. Les troubles mictionnels et érectiles - ces derniers étant « d'origine psychogène » - déjà constatés persistent (cf. rapports des 20 septembre, 26 octobre, 2 novembre 2021 et 13 octobre 2022) ; un traitement par Duodart a été prescrit. Les résultats des examens par encéphalographie sont normaux d'après le rapport du 10 août 2021 ; celui du 17 mars 2022 montre un « tracé légèrement microvolté », sans toutefois présenter d'anomalies. Enfin, le rapport du 20 octobre 2022 ne relève pas non plus d'anomalies spécifiques. Le statut neurologique du patient est également sans particularités aux termes des rapports des 17 mars et 2 mai 2022. Selon les rapports des 13 octobre, 26 octobre et 2 novembre 2021, le recourant a connu une fracture de tassement des vertèbres D5 et D7 dérivant d'une possible ostéoporose ; des séances de physiothérapie ont été prescrites en date du 5 janvier 2023.

Enfin, outre les autres problèmes déjà constatés (polyneuropathie, lésion du plexus brachial, oesophage de Barrett, myélinolise centro-pontique, stéatose hépatique), le recourant manifeste des troubles mnésiques de faible ampleur causés par le manque de sommeil et les séquelles de son alcoolisme, un léger affaiblissement cognitif et une faible hypertension artérielle ; il use de benzodiazépines de manière chronique (cf. rapports des 20 septembre et 26 octobre 2021) et souffre d'une carence en vitamine D.

M.
Les autres faits et arguments de la cause seront examinés, pour autant que besoin, dans les considérants en droit.

Droit :

1.

1.1 En vertu de l'art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
LTAF, le Tribunal connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA prises par les autorités mentionnées à l'art. 33
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
dquinquies  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
LTAF.

En particulier, les décisions rendues par le SEM en matière d'asile peuvent être contestées devant le Tribunal (art. 33 let. d
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
dquinquies  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
LTAF, applicable par renvoi de l'art. 105
SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG)
AsylG Art. 105 Beschwerde gegen Verfügungen des SEM - Gegen Verfügungen des SEM kann nach Massgabe des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005356 Beschwerde geführt werden.
LAsi [RS 142.31]), lequel statue alors définitivement, sauf demande d'extradition déposée par l'Etat dont le requérant cherche à se protéger (art. 83 let. d ch. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Entscheide über die ordentliche Einbürgerung;
c  Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend:
c1  die Einreise,
c2  Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt,
c3  die vorläufige Aufnahme,
c4  die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung,
c5  Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen,
c6  die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer;
d  Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die:
d1  vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen,
d2  von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt;
e  Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal;
f  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn:
fbis  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200963;
f1  sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder
f2  der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201961 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht;
g  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
h  Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen;
i  Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes;
j  Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind;
k  Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht;
l  Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt;
m  Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt;
n  Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
n1  das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung,
n2  die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten,
n3  Freigaben;
o  Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs;
p  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:68
p1  Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren,
p2  Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199769,
p3  Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201071;
q  Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend:
q1  die Aufnahme in die Warteliste,
q2  die Zuteilung von Organen;
r  Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3472 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200573 (VGG) getroffen hat;
s  Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend:
s1  ...
s2  die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters;
t  Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung;
u  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201576);
v  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe;
w  Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt;
x  Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201680 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt;
y  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung;
z  Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201683 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt.
LTF), exception non réalisée en l'espèce.

1.2 La présente procédure est soumise à l'ancien droit (dispositions transitoires de la modification du 25 septembre 2015 al. 1).

1.3 L'intéressé a qualité pour recourir ; présenté dans la forme et dans le délai prescrits par la loi, le recours est recevable (art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 48
1    Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat;
b  durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und
c  ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
2    Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt.
et 52 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA ainsi que anc. art. 108 al. 2
SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG)
AsylG Art. 108 Beschwerdefristen - 1 Im beschleunigten Verfahren ist die Beschwerde gegen einen Entscheid nach Artikel 31a Absatz 4 innerhalb von sieben Arbeitstagen, gegen Zwischenverfügungen innerhalb von fünf Tagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen.
1    Im beschleunigten Verfahren ist die Beschwerde gegen einen Entscheid nach Artikel 31a Absatz 4 innerhalb von sieben Arbeitstagen, gegen Zwischenverfügungen innerhalb von fünf Tagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen.
2    Im erweiterten Verfahren ist die Beschwerde gegen einen Entscheid nach Artikel 31a Absatz 4 innerhalb von 30 Tagen, bei Zwischenverfügungen innerhalb von zehn Tagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen.
3    Die Beschwerde gegen Nichteintretensentscheide sowie gegen Entscheide nach Artikel 23 Absatz 1 und Artikel 40 in Verbindung mit Artikel 6a Absatz 2 Buchstabe a ist innerhalb von fünf Arbeitstagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen.
4    Die Verweigerung der Einreise nach Artikel 22 Absatz 2 kann bis zum Zeitpunkt der Eröffnung einer Verfügung nach Artikel 23 Absatz 1 angefochten werden.
5    Die Überprüfung der Rechtmässigkeit und der Angemessenheit der Zuweisung eines Aufenthaltsortes am Flughafen oder an einem anderen geeigneten Ort nach Artikel 22 Absätze 3 und 4 kann jederzeit mittels Beschwerde beantragt werden.
6    In den übrigen Fällen beträgt die Beschwerdefrist 30 Tage seit Eröffnung der Verfügung.
7    Per Telefax übermittelte Rechtsschriften gelten als rechtsgültig eingereicht, wenn sie innert Frist beim Bundesverwaltungsgericht eintreffen und mittels Nachreichung des unterschriebenen Originals nach den Regeln gemäss Artikel 52 Absätze 2 und 3 VwVG364 verbessert werden.
LAsi).

2.

2.1 La demande de réexamen, au sens de l'art. 111b
SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG)
AsylG Art. 111b Wiedererwägung - 1 Das Wiedererwägungsgesuch ist dem SEM innert 30 Tagen nach Entdeckung des Wiedererwägungsgrundes schriftlich und begründet einzureichen. Es findet keine Vorbereitungsphase statt.387
1    Das Wiedererwägungsgesuch ist dem SEM innert 30 Tagen nach Entdeckung des Wiedererwägungsgrundes schriftlich und begründet einzureichen. Es findet keine Vorbereitungsphase statt.387
2    Nichteintretensentscheide sind in der Regel innerhalb von fünf Arbeitstagen nach der Einreichung eines Wiedererwägungsgesuches zu treffen. In den übrigen Fällen sind Entscheide in der Regel innerhalb von zehn Arbeitstagen nach der Gesuchstellung zu treffen.
3    Die Einreichung eines Wiederwägungsgesuches hemmt den Vollzug nicht. Die für die Behandlung zuständige Behörde kann auf Ersuchen wegen einer konkreten Gefährdung der gesuchstellenden Person im Herkunfts- oder Heimatstaat die aufschiebende Wirkung herstellen.
4    Unbegründete oder wiederholt gleich begründete Wiedererwägungsgesuche werden formlos abgeschrieben.
LAsi, suppose que le requérant fasse valoir que les circonstances se sont modifiées dans une mesure notable depuis le prononcé de la première décision (cf. ATAF 2010/27 consid. 2 ; cf. également Andrea Pfleiderer, in : Praxiskommentar Verwaltungsverfahrensgesetz, 2ème éd., 2016, art. 58
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 58
1    Die Vorinstanz kann bis zu ihrer Vernehmlassung die angefochtene Verfügung in Wiedererwägung ziehen.
2    Sie eröffnet eine neue Verfügung ohne Verzug den Parteien und bringt sie der Beschwerdeinstanz zur Kenntnis.
3    Die Beschwerdeinstanz setzt die Behandlung der Beschwerde fort, soweit diese durch die neue Verfügung der Vorinstanz nicht gegenstandslos geworden ist; Artikel 57 findet Anwendung, wenn die neue Verfügung auf einem erheblich veränderten Sachverhalt beruht oder eine erheblich veränderte Rechtslage schafft.
PA no 9 s. p. 1214 [ci-après : Praxiskommentar VwVG]), ou invoque des moyens de preuve concluants postérieurs au prononcé de l'arrêt matériel sur recours, mais qui concernent des faits antérieurs (cf. ATAF 2013/22 consid. 11.4.3 à 11.4.7).

2.2 Selon la jurisprudence et la doctrine en matière de révision (applicable en matière de réexamen), les faits nouveaux et preuves nouvelles au sens de l'art. 66
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 66
1    Die Beschwerdeinstanz zieht ihren Entscheid von Amtes wegen oder auf Begehren einer Partei in Revision, wenn ihn ein Verbrechen oder Vergehen beeinflusst hat.
2    Ausserdem zieht sie ihn auf Begehren einer Partei in Revision, wenn:
a  die Partei neue erhebliche Tatsachen oder Beweismittel vorbringt;
b  die Partei nachweist, dass die Beschwerdeinstanz aktenkundige erhebliche Tatsachen oder bestimmte Begehren übersehen hat;
c  die Partei nachweist, dass die Beschwerdeinstanz die Bestimmungen der Artikel 10, 59 oder 76 über den Ausstand, der Artikel 26-28 über die Akteneinsicht oder der Artikel 29-33 über das rechtliche Gehör verletzt hat; oder
d  der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte in einem endgültigen Urteil festgestellt hat, dass die Konvention vom 4. November 1950120 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) oder die Protokolle dazu verletzt worden sind, oder den Fall durch eine gütliche Einigung (Art. 39 EMRK) abgeschlossen hat, sofern eine Entschädigung nicht geeignet ist, die Folgen der Verletzung auszugleichen, und die Revision notwendig ist, um die Verletzung zu beseitigen.
3    Gründe im Sinne von Absatz 2 Buchstaben a-c gelten nicht als Revisionsgründe, wenn die Partei sie im Rahmen des Verfahrens, das dem Beschwerdeentscheid voranging, oder auf dem Wege einer Beschwerde, die ihr gegen den Beschwerdeentscheid zustand, geltend machen konnte.
PA ne peuvent entraîner la révision que s'ils sont importants et décisifs, c'est-à-dire que les faits doivent être de nature à influer - ensuite d'une appréciation juridique correcte - sur l'issue de la contestation, et les moyens de preuve offerts propres à les établir (cf. ATF 127 V 353 consid. 5a ; 118 II 199 consid. 5 ; ATAF 2014/39 consid. 4.5 et réf. cit. ; cf. également Karin Scherrer Reber, Praxiskommentar VwVG, op.cit., art. 66
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 66
1    Die Beschwerdeinstanz zieht ihren Entscheid von Amtes wegen oder auf Begehren einer Partei in Revision, wenn ihn ein Verbrechen oder Vergehen beeinflusst hat.
2    Ausserdem zieht sie ihn auf Begehren einer Partei in Revision, wenn:
a  die Partei neue erhebliche Tatsachen oder Beweismittel vorbringt;
b  die Partei nachweist, dass die Beschwerdeinstanz aktenkundige erhebliche Tatsachen oder bestimmte Begehren übersehen hat;
c  die Partei nachweist, dass die Beschwerdeinstanz die Bestimmungen der Artikel 10, 59 oder 76 über den Ausstand, der Artikel 26-28 über die Akteneinsicht oder der Artikel 29-33 über das rechtliche Gehör verletzt hat; oder
d  der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte in einem endgültigen Urteil festgestellt hat, dass die Konvention vom 4. November 1950120 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) oder die Protokolle dazu verletzt worden sind, oder den Fall durch eine gütliche Einigung (Art. 39 EMRK) abgeschlossen hat, sofern eine Entschädigung nicht geeignet ist, die Folgen der Verletzung auszugleichen, und die Revision notwendig ist, um die Verletzung zu beseitigen.
3    Gründe im Sinne von Absatz 2 Buchstaben a-c gelten nicht als Revisionsgründe, wenn die Partei sie im Rahmen des Verfahrens, das dem Beschwerdeentscheid voranging, oder auf dem Wege einer Beschwerde, die ihr gegen den Beschwerdeentscheid zustand, geltend machen konnte.
PA n° 26 et réf. cit. ; Pierre Ferrari, in : Commentaire de la LTF, 2ème éd., 2014 et réf. cit.).

En outre, une demande de réexamen ne saurait servir à remettre continuellement en cause des décisions administratives entrées en force de chose jugée et à éluder les dispositions légales sur les délais de recours (cf. ATF 136 II 177 consid. 2.1 et jurisp. cit.). En conséquence et par analogie avec l'art. 66 al. 3
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 66
1    Die Beschwerdeinstanz zieht ihren Entscheid von Amtes wegen oder auf Begehren einer Partei in Revision, wenn ihn ein Verbrechen oder Vergehen beeinflusst hat.
2    Ausserdem zieht sie ihn auf Begehren einer Partei in Revision, wenn:
a  die Partei neue erhebliche Tatsachen oder Beweismittel vorbringt;
b  die Partei nachweist, dass die Beschwerdeinstanz aktenkundige erhebliche Tatsachen oder bestimmte Begehren übersehen hat;
c  die Partei nachweist, dass die Beschwerdeinstanz die Bestimmungen der Artikel 10, 59 oder 76 über den Ausstand, der Artikel 26-28 über die Akteneinsicht oder der Artikel 29-33 über das rechtliche Gehör verletzt hat; oder
d  der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte in einem endgültigen Urteil festgestellt hat, dass die Konvention vom 4. November 1950120 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) oder die Protokolle dazu verletzt worden sind, oder den Fall durch eine gütliche Einigung (Art. 39 EMRK) abgeschlossen hat, sofern eine Entschädigung nicht geeignet ist, die Folgen der Verletzung auszugleichen, und die Revision notwendig ist, um die Verletzung zu beseitigen.
3    Gründe im Sinne von Absatz 2 Buchstaben a-c gelten nicht als Revisionsgründe, wenn die Partei sie im Rahmen des Verfahrens, das dem Beschwerdeentscheid voranging, oder auf dem Wege einer Beschwerde, die ihr gegen den Beschwerdeentscheid zustand, geltend machen konnte.
PA, il y a lieu d'exclure le réexamen d'une décision de première instance entrée en force, lorsque le requérant le sollicite en se fondant sur des moyens qu'il aurait pu invoquer par la voie de recours contre cette décision au fond.

Lorsque la décision de l'autorité de première instance n'a pas été contestée ou que le recours déposé a été classé pour des raisons formelles, des motifs de révision peuvent également fonder une demande de réexamen (« demande de réexamen qualifiée » ; cf. ATAF 2013/22 consid. 5.4 et réf. cit.).

2.3 La requête de nouvel examen ne peut permettre une nouvelle appréciation de faits déjà connus en procédure ordinaire (cf. Jurisprudence et informations de la Commission suisse de recours en matière d'asile [JICRA] 2003 no 7 et jurisp. cit.).

2.4 La demande dûment motivée est déposée par écrit auprès du SEM dans les trente jours qui suivent la découverte du motif de réexamen (art. 111b al. 1
SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG)
AsylG Art. 111b Wiedererwägung - 1 Das Wiedererwägungsgesuch ist dem SEM innert 30 Tagen nach Entdeckung des Wiedererwägungsgrundes schriftlich und begründet einzureichen. Es findet keine Vorbereitungsphase statt.387
1    Das Wiedererwägungsgesuch ist dem SEM innert 30 Tagen nach Entdeckung des Wiedererwägungsgrundes schriftlich und begründet einzureichen. Es findet keine Vorbereitungsphase statt.387
2    Nichteintretensentscheide sind in der Regel innerhalb von fünf Arbeitstagen nach der Einreichung eines Wiedererwägungsgesuches zu treffen. In den übrigen Fällen sind Entscheide in der Regel innerhalb von zehn Arbeitstagen nach der Gesuchstellung zu treffen.
3    Die Einreichung eines Wiederwägungsgesuches hemmt den Vollzug nicht. Die für die Behandlung zuständige Behörde kann auf Ersuchen wegen einer konkreten Gefährdung der gesuchstellenden Person im Herkunfts- oder Heimatstaat die aufschiebende Wirkung herstellen.
4    Unbegründete oder wiederholt gleich begründete Wiedererwägungsgesuche werden formlos abgeschrieben.
LAsi).

3.

3.1 En l'espèce, le SEM a considéré que la demande de réexamen, déposée plus de trente jours après que l'intéressé ait eu connaissance de ses troubles de santé, était tardive, si bien qu'il n'est pas entré en matière. En outre, il a admis que les motifs en étaient déjà connus, dans la mesure où ils avaient été invoqués à l'appui de la première demande de réexamen du 18 juillet 2017. Enfin, il a estimé que l'exécution du renvoi était licite.

3.2 En l'espèce, le rapport médical du 11 janvier 2019 fait apparaître qu'il a été rédigé à la suite d'une crise d'épilepsie survenue en juin 2018, qui a nécessité l'hospitalisation de l'intéressé ; le traitement a été mis en place à la même date (cf. pt 1.2, 1.4 et 3.1 du rapport).

Même en considérant que l'élaboration du diagnostic et du traitement a pu requérir en pratique un certain délai permettant de rassembler et de transmettre au recourant les informations médicales pertinentes, il n'en reste pas moins que ce rapport est postérieur de sept mois à la crise épileptique ainsi qu'à l'unique hospitalisation du recourant et qu'il n'y est fait mention d'aucun trouble d'une nature encore inédite qui serait survenu dans l'intervalle ; en outre, l'intéressé n'allègue pas, dans son recours, avoir demandé à son médecin de lui faire parvenir son rapport dès que possible, en tout cas dès la fin de son hospitalisation.

3.3 Le recourant a également fait valoir l'absence de tout soutien familial en cas de retour en Serbie ; il s'agit cependant d'un point déjà examiné dans le cadre des procédures précédentes, sur lequel il n'apporte aucun élément nouveau ; il n'est ainsi pas nécessaire de l'examiner plus avant.

Pour le reste, le SEM a relevé en substance qu'aucun élément ne permettait de retenir en l'état que l'intéressé ne pourrait demander la nationalité serbe et devrait en conséquence être tenu pour apatride. En conséquence, les arguments du recours relatifs aux conditions d'obtention de la nationalité serbe et de l'accès à l'assurance-maladie ainsi que ceux se rapportant à la bonne intégration du recourant en Suisse - point dont l'appréciation est d'ailleurs du ressort des autorités cantonales - seront examinés au consid. 4.4 ; ils peuvent cependant d'ores et déjà être considérés comme dénués de pertinence.

3.4 En conséquence, c'est à juste titre que le SEM a considéré la demande, déposée après l'expiration du délai légal, comme irrecevable et n'est pas entré en matière sur celle-ci.

4.

4.1 Cela étant, la jurisprudence a admis que des dispositions de nature procédurales ne pouvaient dispenser l'autorité d'asile du respect des obligations de droit international contractées par la Suisse (cf. JICRA 1995 no 9 consid. 7, spec. 7g). Dès lors, l'autorité d'asile reste tenue, dans tous les cas, d'examiner si l'exécution du renvoi est licite au regard de ces engagements internationaux, quand bien même la requête serait irrecevable ou la décision attaquée entrée en force, la procédure ordinaire étant close (cf. arrêt du Tribunal E-4580/2021 du 9 mai 2023 consid. 4).

Dans ce contexte, le SEM était tenu d'apprécier le caractère licite de l'exécution du renvoi, ce qu'il a fait dans sa décision en citant les dispositions de droit international et la jurisprudence topiques (cf. décision attaquée, p. 3 et 4). Il s'est certes référé de manière erronée aux critères applicables en matière d'exigibilité de ladite exécution (cf. idem, p. 4) ; cette informalité est cependant sans conséquence, dans la mesure où l'autorité inférieure a bien tranché du cas en fonction du caractère licite de cette mesure, retenant que les traitements nécessaires au recourant demeuraient accessibles dans les mêmes conditions qu'en 2017 (cf. let. D.).

4.2 L'exécution du renvoi est illicite lorsque la Suisse, pour des raisons de droit international public, ne peut contraindre un étranger à se rendre dans un pays donné ou qu'aucun autre Etat, respectant le principe du non-refoulement, ne se déclare prêt à l'accueillir ; il s'agit en premier lieu de l'étranger reconnu réfugié, mais soumis à une clause d'exclusion de l'asile, et en second lieu de l'étranger pouvant démontrer qu'il serait exposé à un traitement prohibé par l'art. 3
IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK)
EMRK Art. 3 Verbot der Folter - Niemand darf der Folter oder unmenschlicher oder erniedrigender Strafe oder Behandlung unterworfen werden.
CEDH ou 3 de la Convention du 10 décembre 1984 contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (Conv. torture, RS 0.105).

4.3 Il y a dès lors lieu d'examiner particulièrement si l'art. 3
IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK)
EMRK Art. 3 Verbot der Folter - Niemand darf der Folter oder unmenschlicher oder erniedrigender Strafe oder Behandlung unterworfen werden.
CEDH, qui interdit la torture, les peines ou traitements inhumains, trouve application dans le cas présent.

4.3.1 Le Tribunal rappelle que selon la jurisprudence de la CourEDH (cf. arrêts de la CourEDH N. contre RoyaumeUni du 27 mai 2008 [GC], requête n°26565/05), le retour forcé des personnes touchées dans leur santé n'est susceptible de constituer une violation de l'art. 3
IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK)
EMRK Art. 3 Verbot der Folter - Niemand darf der Folter oder unmenschlicher oder erniedrigender Strafe oder Behandlung unterworfen werden.
CEDH que si l'intéressé se trouve à un stade avancé et terminal de sa maladie, au point que sa mort apparaît comme une perspective proche (cf. également ATAF 2011/9 consid. 7.1), ou à tout le moins lorsqu'il existe des motifs sérieux de croire qu'en l'absence d'un traitement ou d'accès à un traitement, se ferait jour un risque réel que la personne renvoyée soit, dans l'état d'accueil, exposée à un déclin grave, rapide et irréversible de son état de santé, lequel entraînerait des souffrances intenses ou une réduction significative de l'espérance de vie (cf. arrêt de la CourEDH Paposhvili c. Belgique du 13 décembre 2016 [GC], requête n° 41738/10, par. 183).

4.3.2 En l'espèce, le SEM a considéré que le rapport médical du 11 janvier 2019 se référait à des troubles de santé déjà évoqués auparavant, que les motifs invoqués étaient « identiques » à ceux allégués dans la première demande de réexamen du 18 juillet 2017 et que « tous les faits mentionnés présentement étaient alors déjà connus ».

Cette appréciation n'est pas entièrement exacte : en effet, le rapport du 11 janvier 2019 faisait certes état de troubles pour l'essentiel déjà connus, mais qui n'étaient pas pour autant identiques sur tous les points à ceux invoqués dans la procédure antérieure ; par ailleurs, il mentionnait des événements postérieurs à la fin de celle-ci, à savoir la crise d'épilepsie de juin 2018.

Ainsi, étaient apparus une perte de sensibilité des jambes (polyneuropathie périphérique), une myélinolise centro-pontique asymptomatique, des troubles érectiles, une cataracte, une carence en vitamine D, une stéatose hépatique sans répercussions cliniques, une ostéoporose, un oesophage de Barret, un tassement des vertèbres, des problèmes gastriques et un possible état anxio-dépressif. Par ailleurs, le traitement avait évolué : aux médicaments déjà administrés auparavant (Oxazépam, Anxiolit, Esoméprazole, Lévétiracétam et Tramadol) s'en étaient ajoutés ou substitués de nouveaux (Cholécalciférol, Nicotinamide, Paracétamol, Prégabaline et Thiamine chlorhydrate).

4.3.3

4.3.3.1 En l'espèce, il n'y a cependant pas lieu d'admettre que les problèmes médicaux de l'intéressé étaient d'une telle gravité, à la date du recours, qu'un retour en Serbie aurait représenté un danger important, immédiat et concret pour sa vie ou son état de santé au sens de la jurisprudence applicable (cf. consid. 4.3.1).

Il n'y a certes pas lieu de minimiser le sérieux de l'état du recourant, atteint de diverses pathologies. Les renseignements médicaux figurant au dossier indiquaient toutefois que ses troubles ne revêtaient plus un caractère aigu et ne nécessitaient qu'un traitement médicamenteux ainsi que des contrôles réguliers.

En effet, l'épilepsie apparue en 2009 déjà, qui constituait le plus grave de ses problèmes de santé, n'avait plus nécessité d'hospitalisation depuis juin 2018 et pouvait être traitée par médicaments. En outre, le risque d'une évolution de la stéatose hépatique vers une cirrhose, de même que l'éventualité que l'oesophage de Barrett ne se transforme en cancer, ne s'étaient pas concrétisés et demeuraient hypothétiques. Quant aux autres affections (paralysie du plexus brachial, polyneuropathie périphérique, myélinolyse centro-pontique, ostéoporose, état anxio-dépressif), elles ne présentaient pas de caractère aigu, soit qu'elles ne requéraient aucun traitement spécifique, soit demeuraient en l'état asymptomatiques.

En conclusion, l'état du recourant, qui pouvait être considéré comme stabilisé si le traitement médicamenteux et les contrôles périodiques étaient poursuivis, n'était pas de nature à rendre illicite l'exécution de son renvoi en Serbie. En tout état de cause, comme l'avait mentionné le SEM dans sa décision, l'intéressé pouvait en cas de besoin se voir accorder un soutien sous forme d'encadrement médical lors de l'exécution du renvoi, d'aide à l'organisation du voyage et de fourniture de médicaments (art. 93 al. 1 let. d
SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG)
AsylG Art. 93 Rückkehrhilfe und Prävention irregulärer Migration - 1 Der Bund leistet Rückkehrhilfe. Er kann dazu folgende Massnahmen vorsehen:
1    Der Bund leistet Rückkehrhilfe. Er kann dazu folgende Massnahmen vorsehen:
a  vollständige oder teilweise Finanzierung von Rückkehrberatungsstellen;
b  vollständige oder teilweise Finanzierung von Projekten in der Schweiz zur Erhaltung der Rückkehrfähigkeit;
c  vollständige oder teilweise Finanzierung von Programmen im Heimat-, Herkunfts- oder Drittstaat zur Erleichterung und Durchführung der Rückkehr, der Rückführung und der Reintegration (Programme im Ausland);
d  finanzielle Unterstützung im Einzelfall zur Erleichterung der Eingliederung oder zur befristeten medizinischen Betreuung im Heimat-, Herkunfts- oder Drittstaat.
2    Programme im Ausland können auch das Ziel verfolgen, einen Beitrag zur Prävention irregulärer Migration zu leisten. Programme zur Prävention irregulärer Migration sind solche, die kurzfristig zur Minderung des Risikos einer Primär- oder Sekundärmigration in die Schweiz beitragen.
3    Der Bund kann bei der Umsetzung der Rückkehrhilfe mit internationalen Organisationen zusammenarbeiten und eine Koordinationsstelle einrichten.
4    Der Bundesrat regelt die Voraussetzungen und das Verfahren zur Ausrichtung und Abrechnung der Beiträge.
LAsi) en vue d'assurer le suivi de son traitement dans les premiers mois.

4.3.3.2 Depuis le dépôt du recours, l'état de l'intéressé apparaît s'être substantiellement amélioré. En effet, aucune crise épileptique n'est survenue depuis janvier 2021. L'affection se trouve dorénavant sous contrôle grâce au traitement médicamenteux par Keppra et Orfiril introduit en avril 2021 (cf. les rapports de consultation des 7 et 28 juin 2021). Les rapports médicaux émis d'août 2021 à mars 2022 (cf. let. L.) indiquaient déjà qu'elle ne nécessitait plus que des contrôles tous les six mois, délai porté à un an par le rapport du 2 mai 2022 ; en outre, ledit rapport mentionne que l'intéressé a été jugé apte dès lors à conduire, ce qui indique bien que le processus curatif a permis d'importants progrès. Pour ses autres troubles, le recourant reçoit un traitement médicamenteux par Tamulosine chlorhydrate et Cholécalciférol.

Les rapports adressés au Tribunal en date du 10 janvier 2023 ne font ainsi pas état de problèmes nouveaux et sérieux, l'épilepsie apparaissant sous contrôle grâce au traitement par Orfiril ; la consommation d'alcool est maîtrisée par la prise d'Anxiolit. Sont cependant apparus des troubles mnésiques ainsi qu'une faible hypertension artérielle.

Il apparaît par ailleurs que l'état dépressif de gravité moyenne touchant l'intéressé ne requiert aujourd'hui aucun traitement. En effet, si le rapport médical du 9 décembre 2022 indiquait qu'une prise en charge psychiatrique devait être proposée, le recourant n'a toutefois fourni aucun renseignement postérieur à ce sujet ; en vertu du principe allégatoire applicable en procédure de réexamen, il n'incombe cependant pas à l'autorité d'asile de les requérir, mais à l'intéressé de les lui communiquer de sa propre initiative.

Les autres problèmes de santé dont il est atteint, à savoir les troubles érectiles, la carence en vitamine D, l'arthrose, les lésions vertébrales causées par l'ostéoporose, l'hypertension artérielle, les troubles mnésiques, le plexus brachial et l'oesophage de Barrett, qui ne nécessitent que des contrôles réguliers, ne sont pas de nature à mettre sa vie ou son intégrité physique gravement en danger à court terme. Par ailleurs, les affections oculaires (cataracte et blépharite), citées dans le rapport médical du 11 janvier 2019, ne sont plus évoquées dans les rapports médicaux postérieurs.

En outre, la myélinolise centro-pontique a été « spontanément résolutive » et la stéatose hépatique est stabilisée. Il s'agit là de problèmes causés par la dépendance alcoolique, qui sont dès lors appelés à se résorber avec les progrès du sevrage qu'a entamé le recourant ; il en va de même de l'hématémèse, en relation avec ses difficultés gastriques, et de la polyneuropathie.

Dans ce contexte, le Tribunal est fondé à admettre que les problèmes de santé qui affectent encore aujourd'hui le recourant restent de même nature et ont évolué, dans le sens d'une amélioration ; ils ne sont ainsi pas propres à rendre l'exécution du renvoi illicite, au regard des critères stricts appliqués en la matière (cf. consid. 4.4.2). En tout état de cause, l'intéressé pourra toujours se voir accorder un encadrement et un soutien médical lors de l'exécution du renvoi ainsi qu'une aide au retour ciblée, au sens de l'art. 93 al. 1 let. d
SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG)
AsylG Art. 93 Rückkehrhilfe und Prävention irregulärer Migration - 1 Der Bund leistet Rückkehrhilfe. Er kann dazu folgende Massnahmen vorsehen:
1    Der Bund leistet Rückkehrhilfe. Er kann dazu folgende Massnahmen vorsehen:
a  vollständige oder teilweise Finanzierung von Rückkehrberatungsstellen;
b  vollständige oder teilweise Finanzierung von Projekten in der Schweiz zur Erhaltung der Rückkehrfähigkeit;
c  vollständige oder teilweise Finanzierung von Programmen im Heimat-, Herkunfts- oder Drittstaat zur Erleichterung und Durchführung der Rückkehr, der Rückführung und der Reintegration (Programme im Ausland);
d  finanzielle Unterstützung im Einzelfall zur Erleichterung der Eingliederung oder zur befristeten medizinischen Betreuung im Heimat-, Herkunfts- oder Drittstaat.
2    Programme im Ausland können auch das Ziel verfolgen, einen Beitrag zur Prävention irregulärer Migration zu leisten. Programme zur Prävention irregulärer Migration sind solche, die kurzfristig zur Minderung des Risikos einer Primär- oder Sekundärmigration in die Schweiz beitragen.
3    Der Bund kann bei der Umsetzung der Rückkehrhilfe mit internationalen Organisationen zusammenarbeiten und eine Koordinationsstelle einrichten.
4    Der Bundesrat regelt die Voraussetzungen und das Verfahren zur Ausrichtung und Abrechnung der Beiträge.
LAsi. (cf. consid. 4.3.3.1), dans la mesure où cela resterait nécessaire.

4.4

4.4.1 Pour le surplus, les questions portant sur les difficultés pour le recourant de se voir reconnaître la nationalité serbe et la possibilité de pouvoir ainsi s'affilier à l'assurance-maladie et sur ses chances de réintégration ne sont pas nouvelles, de sorte qu'elles ne peuvent pas en principe faire l'objet d'une nouvelle appréciation. Ainsi que l'a retenu le SEM, il lui incombe de prêter son concours à l'exécution de son renvoi, en entamant sans plus attendre les démarches nécessaires à cet effet.

Au demeurant, il apparaît que l'argumentation du recourant relative à l'impossibilité de se voir reconnaître la nationalité serbe ne repose que sur un courriel de la représentation de Serbie adressé à sa mandataire en date du 8 août 2018. Il y a d'ores et déjà lieu de constater que la demande de réexamen n'a été déposée que près de six mois plus tard, si bien que cet argument a été soulevé tardivement. De plus, le Tribunal relève que la mandataire s'est montrée peu explicite sur la nature des démarches qu'elle aurait engagées auprès de ladite représentation ; la réponse de celles-ci indique clairement qu'elle s'est bornée à se renseigner sur les conditions à remplir.

Dans tous les cas, un simple échange de courriels ne permet pas de conclure à l'impossibilité pour l'intéressé d'être reconnu citoyen serbe ; parvenir à ce but suppose en effet qu'il entame les démarches nécessaires, ce qu'il apparaît n'avoir encore jamais entrepris depuis son arrivée en Suisse (cf. à ce sujet la loi sur la nationalité serbe du 23 octobre 2004 ; Petrovic/Mojsic & Partners, Erwerb der serbischen Staatsbürgerschaft, avril 2017, accessible sous le lien https://law-firm.rs/de/erwerb-der-serbischen-staatsbuergerschaft; Republic of Serbia, Ministry of Interior, Law on Citizenship of the Republic of Serbia, 2008, accessible sous le lien https://www.ecoi.net/en /file/local/1070853/1226_ 1426846642_ serbia-law-on-citizenship- 2004-en.pdf, consultés le 1er septembre 2023).

Les mêmes remarques valent pour l'affiliation du recourant à l'assurance-maladie serbe ou aux autres assurances sociales (chômage et invalidité), dont aucun élément ne permet de conclure qu'elle lui soit fermée ; cela suppose cependant, là aussi, qu'il entreprenne les démarches indispensables, le cas échéant avec le soutien de sa mandataire (cf. à ce sujet International Organization for Migration [IOM], Länderinfomationsblatt Serbien 2020, 2021, accessible sous le lien https://files.returningfromgermany.de/files/CXFS _2020_Serbia _DE.pdf ; Organisation suisse d'aide aux réfugiés [OSAR], Serbien ; Dialyse, 25 août 2021, accessible sous le lien https://www.fluechtlingshilfe. ch/fileadmin /user_upload/Publikationen/ Herkunftslaenderberichte /Europa /Serbien/210825_SER _Dialyse. anonym.pdf ; Die Regierung des Republik Serbien, Leitfaden für die Rückkehreraufgrund des Rückübernahmeabkommens, 2015, accessible sous le lien https://files.returning-fromgermany. de /files/leitfaden. fur. die.ruckkehrer. aufgrund. des.ruck ubernahme-abkommons .pdf ; Centre des Liaisons Européennes et Internationales de Sécurité Sociale [Cleiss], Le régime serbe de sécurité sociale, 2022, accessible sous le lien https://www.cleiss.fr/ docs/regimes /regime_serbie.html, consultés le 1er septembre 2023).

4.4.2 Enfin, les arguments du recourant portant sur l'inexistence d'un réseau familial (cf. consid. 3.3) et les diverses difficultés de réintégration en Serbie, invoqués dans la demande de réexamen, ont pour l'essentiel déjà été examinés dans les procédures précédentes et n'ont aucun caractère inédit ; aucun élément nouveau à cet égard n'a d'ailleurs été allégué depuis le dépôt du recours, si bien que cette appréciation reste pleinement valable. Comme constaté, ils sont en outre dénués de pertinence ; la demande de réexamen s'étant révélée irrecevable, il n'est pas possible d'examiner leur portée en matière d'exécution du renvoi.

4.5 Cela étant, le Tribunal constate que la demande d'asile déposée en 1999 a été définitivement rejetée en 2000 et qu'en l'état du dossier ainsi qu'au regard des premières informations accessibles sur SYMIC, les autorités cantonales (...) de police des étrangers ne paraissent avoir pris aucune mesure depuis pour exécuter le renvoi. Compte tenu du très long délai écoulé depuis lors et des changements intervenus dans sa situation personnelle, il sera loisible à l'intéressé de demander à ces autorités la reconnaissance d'un cas de rigueur (art. 14 al. 2
SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG)
AsylG Art. 14 Verhältnis zum ausländerrechtlichen Verfahren - 1 Ab Einreichung des Asylgesuches bis zur Ausreise nach einer rechtskräftig angeordneten Wegweisung, nach einem Rückzug des Asylgesuches oder bis zur Anordnung einer Ersatzmassnahme bei nicht durchführbarem Vollzug kann eine asylsuchende Person kein Verfahren um Erteilung einer ausländerrechtlichen Aufenthaltsbewilligung einleiten, ausser es bestehe ein Anspruch auf deren Erteilung.
1    Ab Einreichung des Asylgesuches bis zur Ausreise nach einer rechtskräftig angeordneten Wegweisung, nach einem Rückzug des Asylgesuches oder bis zur Anordnung einer Ersatzmassnahme bei nicht durchführbarem Vollzug kann eine asylsuchende Person kein Verfahren um Erteilung einer ausländerrechtlichen Aufenthaltsbewilligung einleiten, ausser es bestehe ein Anspruch auf deren Erteilung.
2    Der Kanton kann mit Zustimmung des SEM einer ihm nach diesem Gesetz zugewiesenen Person eine Aufenthaltsbewilligung erteilen, wenn:33
a  die betroffene Person sich seit Einreichung des Asylgesuches mindestens fünf Jahre in der Schweiz aufhält;
b  der Aufenthaltsort der betroffenen Person den Behörden immer bekannt war;
c  wegen der fortgeschrittenen Integration ein schwerwiegender persönlicher Härtefall vorliegt; und
d  keine Widerrufsgründe nach Artikel 62 Absatz 1 des Ausländer- und Integrationsgesetzes vom 16. Dezember 200535 (AIG)36 vorliegen.
3    Will der Kanton von dieser Möglichkeit Gebrauch machen, so meldet er dies dem SEM unverzüglich.
4    Die betroffene Person hat nur beim Zustimmungsverfahren des SEM Parteistellung.
5    Hängige Verfahren um Erteilung einer Aufenthaltsbewilligung werden mit dem Einreichen eines Asylgesuchs gegenstandslos.
6    Erteilte Aufenthaltsbewilligungen bleiben gültig und können gemäss den ausländerrechtlichen Bestimmungen verlängert werden.
LAsi), en faisant valoir les éléments confirmant sa bonne intégration ainsi que l'ouverture d'une procédure tendant à la délivrance d'une autorisation de séjour ; cette possibilité lui avait d'ailleurs déjà été indiquée à deux reprises par le SEM dans ses décisions sur réexamen du 10 août 2017 et du 29 mars 2019, dont lesdites autorités avaient reçu copie.

5.
Il s'ensuit que le recours doit être rejeté.

6.

6.1 L'assistance judiciaire totale ayant été accordée et rien n'indiquant que la situation financière du recourant se soit modifiée dans l'intervalle, il n'y a pas lieu de percevoir de frais (art. 65 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 65
1    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter befreit nach Einreichung der Beschwerde eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Verfahrenskosten, sofern ihr Begehren nicht aussichtslos erscheint.112
2    Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter der Partei einen Anwalt.113
3    Die Haftung für Kosten und Honorar des Anwalts bestimmt sich nach Artikel 64 Absätze 2-4.
4    Gelangt die bedürftige Partei später zu hinreichenden Mitteln, so ist sie verpflichtet, Honorar und Kosten des Anwalts an die Körperschaft oder autonome Anstalt zu vergüten, die sie bezahlt hat.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung von Honorar und Kosten.114 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005115 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010116.117
PA).

6.2 En l'absence de note de frais, le Tribunal fixe l'indemnité des mandataires commis d'office sur la base du dossier (art. 14 al. 1
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung
1    Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen.
2    Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest.
et 2
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung
1    Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen.
2    Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest.
du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral [FITAF, RS 173.320.2]).

En cas de représentation d'office, le tarif horaire est dans la règle de 200 à 220 francs pour les avocats et de 100 à 150 francs pour les représentants non titulaires d'un brevet d'avocat (art. 12
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 12 Amtlich bestellte Anwältinnen und Anwälte - Für amtlich bestellte Anwältinnen und Anwälte sind die Artikel 8-11 sinngemäss anwendbar.
FITAF en rapport avec l'art. 10 al. 2
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 10 Anwaltshonorar und Entschädigung für nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung
1    Das Anwaltshonorar und die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung werden nach dem notwendigen Zeitaufwand des Vertreters oder der Vertreterin bemessen.
2    Der Stundenansatz beträgt für Anwälte und Anwältinnen mindestens 200 und höchstens 400 Franken, für nichtanwaltliche Vertreter und Vertreterinnen mindestens 100 und höchstens 300 Franken. In diesen Stundenansätzen ist die Mehrwertsteuer nicht enthalten.
3    Bei Streitigkeiten mit Vermögensinteresse kann das Anwaltshonorar oder die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung angemessen erhöht werden.
FITAF). Seuls les frais nécessaires sont indemnisés (art. 8 al. 2
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 8 Parteientschädigung
1    Die Parteientschädigung umfasst die Kosten der Vertretung sowie allfällige weitere Auslagen der Partei.
2    Unnötiger Aufwand wird nicht entschädigt.
et 10 al. 2
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 10 Anwaltshonorar und Entschädigung für nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung
1    Das Anwaltshonorar und die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung werden nach dem notwendigen Zeitaufwand des Vertreters oder der Vertreterin bemessen.
2    Der Stundenansatz beträgt für Anwälte und Anwältinnen mindestens 200 und höchstens 400 Franken, für nichtanwaltliche Vertreter und Vertreterinnen mindestens 100 und höchstens 300 Franken. In diesen Stundenansätzen ist die Mehrwertsteuer nicht enthalten.
3    Bei Streitigkeiten mit Vermögensinteresse kann das Anwaltshonorar oder die Entschädigung für eine nichtanwaltliche berufsmässige Vertretung angemessen erhöht werden.
FITAF).

6.3 En l'espèce, le Tribunal estime le temps de travail nécessité par la procédure de recours (rédaction d'un acte de recours de dix pages et d'une réplique, production de deux rapports de consultation) à huit heures. L'indemnité de la mandataire d'office est ainsi arrêtée à 1'200 francs, au tarif horaire de 150 francs.

(dispositif : page suivante)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté.

2.
Il n'est pas perçu de frais.

3.
L'indemnité de la mandataire d'office est fixée à 1'200 francs.

4.
Le présent arrêt est adressé à la mandataire du recourant, au SEM et à l'autorité cantonale.

Le président du collège : Le greffier :

Grégory Sauder Antoine Willa
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : E-1686/2019
Date : 29. September 2023
Publié : 26. Oktober 2023
Source : Bundesverwaltungsgericht
Statut : Unpubliziert
Domaine : Bürgerrecht und Ausländerrecht
Objet : Exécution du renvoi (réexamen); décision du SEM du 29 mars 2019.


Répertoire des lois
CEDH: 3
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 3 Interdiction de la torture - Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants.
FITAF: 8 
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 8 Dépens
1    Les dépens comprennent les frais de représentation et les éventuels autres frais de la partie.
2    Les frais non nécessaires ne sont pas indemnisés.
10 
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 10 Honoraires d'avocat et indemnité du mandataire professionnel n'exerçant pas la profession d'avocat
1    Les honoraires d'avocat et l'indemnité du mandataire professionnel n'exerçant pas la profession d'avocat sont calculés en fonction du temps nécessaire à la défense de la partie représentée.
2    Le tarif horaire des avocats est de 200 francs au moins et de 400 francs au plus, pour les mandataires professionnels n'exerçant pas la profession d'avocat, il est de 100 francs au moins et de 300 francs au plus. Ces tarifs s'entendent hors TVA.
3    En cas de contestations pécuniaires, les honoraires d'avocat ou l'indemnité du mandataire professionnel n'exerçant pas la profession d'avocat peuvent être augmentés dans une mesure appropriée.
12 
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 12 Avocats commis d'office - Les art. 8 à 11 s'appliquent par analogie aux avocats commis d'office.
14
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 14 Calcul des dépens
1    Les parties qui ont droit aux dépens et les avocats commis d'office doivent faire parvenir avant le prononcé un décompte de leurs prestations au tribunal.
2    Le tribunal fixe les dépens et l'indemnité des avocats commis d'office sur la base du décompte. A défaut de décompte, le tribunal fixe l'indemnité sur la base du dossier.
LAsi: 14 
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 14 Relation avec la procédure relevant du droit des étrangers - 1 À moins qu'il n'y ait droit, le requérant ne peut engager de procédure visant l'octroi d'une autorisation de séjour relevant du droit des étrangers entre le moment où il dépose une demande d'asile et celui où il quitte la Suisse suite à une décision de renvoi exécutoire, après le retrait de sa demande ou si le renvoi ne peut être exécuté et qu'une mesure de substitution est ordonnée.
1    À moins qu'il n'y ait droit, le requérant ne peut engager de procédure visant l'octroi d'une autorisation de séjour relevant du droit des étrangers entre le moment où il dépose une demande d'asile et celui où il quitte la Suisse suite à une décision de renvoi exécutoire, après le retrait de sa demande ou si le renvoi ne peut être exécuté et qu'une mesure de substitution est ordonnée.
2    Sous réserve de l'approbation du SEM, le canton peut octroyer une autorisation de séjour à toute personne qui lui a été attribuée conformément à la présente loi, aux conditions suivantes:34
a  la personne concernée séjourne en Suisse depuis au moins cinq ans à compter du dépôt de la demande d'asile;
b  le lieu de séjour de la personne concernée a toujours été connu des autorités;
c  il s'agit d'un cas de rigueur grave en raison de l'intégration poussée de la personne concernée;
d  il n'existe aucun motif de révocation au sens de l'art. 62, al. 1, de la loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)36.
3    Lorsqu'il entend faire usage de cette possibilité, le canton le signale immédiatement au SEM.
4    La personne concernée n'a qualité de partie que lors de la procédure d'approbation du SEM.
5    Toute procédure pendante déjà engagée en vue de l'octroi d'une autorisation de séjour est annulée par le dépôt d'une demande d'asile.
6    L'autorisation de séjour qui a été octroyée conserve sa validité et peut être prolongée conformément au droit des étrangers.
93 
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 93 Aide au retour et prévention de la migration irrégulière - 1 La Confédération fournit une aide au retour. À cette fin, elle peut prévoir les mesures suivantes:
1    La Confédération fournit une aide au retour. À cette fin, elle peut prévoir les mesures suivantes:
a  le financement partiel ou intégral de services-conseils en vue du retour;
b  le financement partiel ou intégral de projets, en Suisse, visant à maintenir l'aptitude des intéressés au retour;
c  le financement partiel ou intégral de programmes réalisés dans l'État d'origine ou de provenance des intéressés ou dans un État tiers et visant à faciliter et à mener à bien leur retour, leur rapatriement et leur réintégration (programmes à l'étranger);
d  l'octroi, selon le cas, d'une aide financière destinée à faciliter l'intégration des intéressés ou à leur procurer, durant une période limitée des soins médicaux dans leur État d'origine ou de provenance ou dans un État tiers.
2    Les programmes à l'étranger peuvent également viser à prévenir la migration irrégulière. Les programmes visant à prévenir la migration irrégulière sont ceux qui contribuent à réduire à court terme le risque d'une migration primaire ou secondaire en Suisse.
3    Dans le cadre de l'aide au retour, la Confédération peut collaborer avec des organisations internationales et instituer un bureau de coordination.
4    Le Conseil fédéral fixe les conditions et règle la procédure de versement et de décompte des contributions.
105 
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 105 Recours contre les décisions du SEM - Le recours contre les décisions du SEM est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral359.
108 
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 108 Délais de recours - 1 Dans la procédure accélérée, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de sept jours ouvrables pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de cinq jours pour les décisions incidentes.
1    Dans la procédure accélérée, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de sept jours ouvrables pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de cinq jours pour les décisions incidentes.
2    Dans la procédure étendue, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de 30 jours pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de dix jours pour les décisions incidentes.
3    Le délai de recours contre les décisions de non-entrée en matière et contre les décisions visées aux art. 23, al. 1, et 40 en relation avec l'art. 6a, al. 2, let. a, est de cinq jours ouvrables à compter de la notification de la décision.
4    Le refus de l'entrée en Suisse prononcé en vertu de l'art. 22, al. 2, peut faire l'objet d'un recours tant que la décision prise en vertu de l'art. 23, al. 1, n'a pas été notifiée.
5    L'examen de la légalité et de l'adéquation de l'assignation d'un lieu de séjour à l'aéroport ou dans un autre lieu approprié conformément à l'art. 22, al. 3 et 4, peut être demandé en tout temps au moyen d'un recours.
6    Dans les autres cas, le délai de recours est de 30 jours à compter de la notification de la décision.
7    Toute pièce transmise par télécopie est considérée comme ayant été valablement déposée si elle parvient au Tribunal administratif fédéral dans les délais et que le recours est régularisé par l'envoi de l'original signé, conformément aux règles prévues à l'art. 52, al. 2 et 3, PA367.
111b
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 111b Réexamen - 1 La demande de réexamen dûment motivée est déposée par écrit auprès du SEM dans les 30 jours qui suivent la découverte du motif de réexamen. Il n'y a pas de phase préparatoire.390
1    La demande de réexamen dûment motivée est déposée par écrit auprès du SEM dans les 30 jours qui suivent la découverte du motif de réexamen. Il n'y a pas de phase préparatoire.390
2    Les décisions de non-entrée en matière sont rendues en règle générale dans les cinq jours ouvrables qui suivent le dépôt de la demande de réexamen. Dans les autres cas, les décisions sont rendues en règle générale dans les dix jours ouvrables qui suivent le dépôt de la demande.
3    Le dépôt d'une demande de réexamen ne suspend pas l'exécution du renvoi. L'autorité compétente pour le traitement de la demande peut, sur demande, octroyer l'effet suspensif en cas de mise en danger du requérant dans son État d'origine ou de provenance.
4    Les demandes de réexamen infondées ou présentant de manière répétée les mêmes motivations sont classées sans décision formelle.
LTAF: 31 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20.
33
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorités précédentes - Le recours est recevable contre les décisions:
a  du Conseil fédéral et des organes de l'Assemblée fédérale, en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération, y compris le refus d'autoriser la poursuite pénale;
b  du Conseil fédéral concernant:
b1  la révocation d'un membre du conseil de banque ou de la direction générale ou d'un suppléant sur la base de la loi du 3 octobre 2003 sur la Banque nationale26,
b10  la révocation d'un membre du conseil d'administration du Service suisse d'attribution des sillons ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration, conformément à la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer44;
b2  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 22 juin 2007 sur la surveillance des marchés financiers27,
b3  le blocage de valeurs patrimoniales en vertu de la loi du 18 décembre 2015 sur les valeurs patrimoniales d'origine illicite29,
b4  l'interdiction d'exercer des activités en vertu de la LRens31,
b4bis  l'interdiction d'organisations en vertu de la LRens,
b5  la révocation du mandat d'un membre du Conseil de l'Institut fédéral de métrologie au sens de la loi du 17 juin 2011 sur l'Institut fédéral de métrologie34,
b6  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance en matière de révision ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 16 décembre 2005 sur la surveillance de la révision36,
b7  la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse des produits thérapeutiques sur la base de la loi du 15 décembre 2000 sur les produits thérapeutiques38,
b8  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'établissement au sens de la loi du 16 juin 2017 sur les fonds de compensation40,
b9  la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse de droit comparé selon la loi du 28 septembre 2018 sur l'Institut suisse de droit comparé42;
c  du Tribunal pénal fédéral en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel;
cbis  du Tribunal fédéral des brevets en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel;
dquinquies  de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées;
e  des établissements et des entreprises de la Confédération;
f  des commissions fédérales;
g  des tribunaux arbitraux fondées sur des contrats de droit public signés par la Confédération, ses établissements ou ses entreprises;
h  des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées;
i  d'autorités cantonales, dans la mesure où d'autres lois fédérales prévoient un recours au Tribunal administratif fédéral.
LTF: 83
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
PA: 5 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 5
1    Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet:
a  de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations;
b  de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations;
c  de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations.
2    Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25
3    Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision.
48 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 48
1    A qualité pour recourir quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est spécialement atteint par la décision attaquée, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir.
52 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 52
1    Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
2    Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours.
3    Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable.
58 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 58
1    L'autorité inférieure peut, jusqu'à l'envoi de sa réponse, procéder à un nouvel examen de la décision attaquée.
2    Elle notifie sans délai une nouvelle décision aux parties et en donne connaissance à l'autorité de recours.
3    L'autorité de recours continue à traiter le recours, dans la mesure où la nouvelle décision de l'autorité inférieure ne l'a pas rendu sans objet; l'art. 57 est applicable lorsque la nouvelle décision repose sur un état de fait notablement modifié ou crée une situation juridique sensiblement différente.
65 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 65
1    Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111
2    L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur attribue en outre un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert.112
3    Les frais et honoraires d'avocat sont supportés conformément à l'art. 64, al. 2 à 4.
4    Si la partie indigente revient à meilleure fortune, elle est tenue de rembourser les honoraires et les frais d'avocat à la collectivité ou à l'établissement autonome qui les a payés.
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des honoraires et des frais.113 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral114 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales115 sont réservés.116
66
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 66
1    L'autorité de recours procède, d'office ou à la demande d'une partie, à la révision de sa décision lorsqu'un crime ou un délit l'a influencée.
2    Elle procède en outre, à la demande d'une partie, à la révision de sa décision:
a  si la partie allègue des faits nouveaux importants ou produit de nouveaux moyens de preuve;
b  si la partie prouve que l'autorité de recours n'a pas tenu compte de faits importants établis par pièces ou n'a pas statué sur certaines conclusions;
c  si la partie prouve que l'autorité de recours a violé les art. 10, 59 ou 76 sur la récusation, les art. 26 à 28 sur le droit de consulter les pièces ou les art. 29 à 33 sur le droit d'être entendu, ou
d  si la Cour européenne des droits de l'homme a constaté, dans un arrêt définitif, une violation de la Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)119 ou de ses protocoles, ou a conclu le cas par un règlement amiable (art. 39 CEDH), pour autant qu'une indemnité ne soit pas de nature à remédier aux effets de la violation et que la révision soit nécessaire pour y remédier.
3    Les motifs mentionnés à l'al. 2, let. a à c, n'ouvrent pas la révision s'ils pouvaient être invoqués dans la procédure précédant la décision sur recours ou par la voie du recours contre cette décision.
Répertoire ATF
118-II-199 • 127-V-353 • 136-II-177
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
rapport médical • examinateur • mois • mention • neurologie • autorité inférieure • traitement médicamenteux • vitamine • incombance • d'office • tribunal administratif fédéral • pays d'origine • admission provisoire • cedh • assistance judiciaire • agression • cataracte • autorité cantonale • chose jugée • première instance
... Les montrer tous
BVGE
2014/39 • 2013/22 • 2011/9 • 2010/27
BVGer
E-1686/2019 • E-4580/2021