Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

6B 999/2018

Sentenza del 28 gennaio 2020

Corte di diritto penale

Composizione
Giudici federali Denys, Presidente,
Jacquemoud-Rossari, Muschietti,
Cancelliere Gadoni.

Partecipanti al procedimento
A.________,
patrocinato dall'avv. Nadir Guglielmoni,
ricorrente,

contro

1. Ministero pubblico del Cantone Ticino, Palazzo di giustizia, via Pretorio 16, 6901 Lugano,
2. B.________,
patrocinato dall'avv. Maria Galliani,
3. C.________,
patrocinato dall'avv. Luca Gandolfi,
opponenti.

Oggetto
Decreto di abbandono,

ricorso in materia penale contro la sentenza emanata
il 4 settembre 2018 dalla Corte dei reclami penali
del Tribunale d'appello del Cantone Ticino
(incarto n. 60.2018.136).

Fatti:

A.
Il 21 settembre 2015 A.________ ha presentato una denuncia penale contro due ignoti agenti della polizia comunale di X.________, poi identificati in B.________ e C.________, per i reati di sequestro e rapimento di persona, subordinatamente coazione, abuso di autorità, lesioni gravi, subordinatamente semplici, e omissione di soccorso in relazione al trattamento subito da parte dei due agenti la mattina del 1° agosto 2015 presso la stazione FFS di X.________. Quel giorno, verso le 09.00, mentre stava acquistando un biglietto del treno, il denunciante sarebbe stato avvicinato dai due poliziotti che, dopo avere controllato le sue generalità, lo avrebbero condotto in un locale della stazione destinato alla polizia per essere perquisito. Dopo avergli fatto svuotare le tasche, gli agenti lo avrebbero obbligato a spogliarsi integralmente e lo avrebbero poi aggredito con schiaffi, pugni e calci. In seguito, prima di accompagnarlo e farlo salire su un treno diretto in Italia, gli avrebbero sequestrato un importo di EUR 140.-- senza rilasciargli alcuna ricevuta. Il denunciante ha contestualmente prodotto dei certificati medici rilasciati il 4 e il 5 agosto 2015 dall'Ospedale Sant'Anna di Como e l'8 agosto 2015 dall'Ospedale Regionale di
X.________, che attestano la perforazione del timpano dell'orecchio destro.

B.
Dopo una serie di atti che non occorre qui evocare, con decisione del 23 febbraio 2017 l'allora Procuratore generale del Cantone Ticino ha decretato il non luogo a procedere. Adita su reclamo da A.________, con sentenza del 15 settembre 2017 la Corte dei reclami penali del Tribunale d'appello (CRP) ha accolto il gravame e annullato il decreto di non luogo a procedere, rinviando gli atti al magistrato inquirente per l'apertura dell'istruzione penale e la completazione dell'inchiesta.

C.
Terminato lo svolgimento degli atti istruttori, il 22 febbraio 2018 il Procuratore pubblico (PP) ha comunicato alle parti la chiusura dell'istruzione penale, prospettando l'emanazione di un decreto di abbandono. Il 9 marzo 2018 A.________ ha presentato un'istanza probatoria, cui il PP non ha dato seguito. Con decisione del 23 maggio 2018, il magistrato inquirente ha decretato l'abbandono del procedimento penale. Ha essenzialmente rilevato l'assenza di riscontri oggettivi riguardo alla presenza dell'autovettura di servizio utilizzata dai due agenti di polizia alle ore 09.00 sul piazzale antistante la stazione ferroviaria.

D.
Con sentenza del 4 settembre 2018 la CRP ha respinto un reclamo presentato da A.________ contro il decreto di abbandono.

E.
A.________ impugna questa sentenza con un ricorso in materia penale del 5 ottobre 2018 al Tribunale federale, chiedendo di annullarla e di rinviare la causa alla Corte cantonale per una nuova decisione. Il ricorrente fa valere la violazione del diritto di essere sentito, del principio "in dubio pro duriore" e degli art. 3 e 13 CEDU.

F.
La Corte cantonale si rimette al giudizio del Tribunale federale, mentre il PP e gli imputati chiedono di respingere il ricorso.

Diritto:

1.
La decisione impugnata conferma il decreto di abbandono e pone quindi fine al procedimento penale. Si tratta di una decisione finale pronunciata in materia penale da un'autorità cantonale di ultima istanza, contro la quale è di principio ammissibile il ricorso in materia penale (art. 78 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
, 80 cpv. 1 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
90 LTF). Il ricorso è tempestivo (art. 100 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
LTF).

2.

2.1. Secondo l'art. 81 cpv. 1 lett. b n. 5
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
LTF, l'accusatore privato che ha partecipato alla procedura dinanzi all'istanza precedente è abilitato ad adire il Tribunale federale, se la decisione impugnata può influire sul giudizio delle sue pretese civili. Non costituiscono però pretese civili ai sensi dell'art. 81 cpv. 1 lett. b n. 5
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
LTF quelle fondate sul diritto pubblico. La persona danneggiata che dispone esclusivamente di una pretesa di diritto pubblico nei confronti del Cantone e non può fare valere pretese di diritto civile contro il funzionario o l'agente pubblico asseritamente manchevole difetta infatti della legittimazione a ricorrere in questa sede (sentenze 6B 307/2019 del 13 novembre 2019 consid. 3.1, destinata a pubblicazione; 6B 48/2018 del 7 giugno 2018 consid. 1.3 e rinvii; 1B 355/2012 del 12 ottobre 2012 consid. 1.2.1, in: Pra 2013 n. 1 pag. 1 segg.; 138 IV 86 consid. 3.1; 131 I 455 consid. 1.2.4 e rinvii). Nel Cantone Ticino, la legge sulla responsabilità civile degli enti pubblici e degli agenti pubblici, del 24 ottobre 1988 (LResp/TI; RL 166.100), applicabile anche agli agenti comunali (art. 1 cpv. 1 lett. b LResp/TI), regola la responsabilità degli enti pubblici per il danno cagionato a terzi con atti od
omissioni commessi dai loro agenti (art. 3 lett. a LResp/TI). Di principio, l'ente pubblico risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un agente pubblico nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa dell'agente (art. 4 cpv. 1 LResp/TI); il danneggiato non ha invece alcuna azione contro l'agente pubblico (art. 4 cpv. 3 LResp/TI).
In concreto, eventuali pretese di risarcimento nei confronti degli agenti di polizia sono quindi rette dal diritto pubblico cantonale, che, come visto, esclude un'azione diretta del danneggiato nei confronti dell'agente pubblico. Non si tratta pertanto di pretese civili ai sensi dell'art. 81 cpv. 1 lett. b n. 5
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
LTF (cfr. sentenza 6B 130/2013 del 3 giugno 2013 consid. 2.2, in: RtiD I-2014 pag. 85 segg.).

2.2. Cionondimeno, la giurisprudenza resa in applicazione degli art. 10 cpv. 3
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 10 Droit à la vie et liberté personnelle - 1 Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite.
1    Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite.
2    Tout être humain a droit à la liberté personnelle, notamment à l'intégrité physique et psychique et à la liberté de mouvement.
3    La torture et tout autre traitement ou peine cruels, inhumains ou dégradants sont interdits.
Cost., 3 e 13 CEDU, nonché dell'art. 7
IR 0.103.2 Pacte international du 16 décembre 1966 relatif aux droits civils et politiques
Pacte-ONU-II Art. 7 - Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. En particulier, il est interdit de soumettre une personne sans son libre consentement à une expérience médicale ou scientifique.
del Patto ONU II (RS 0.103.2) e dell'art. 13 della Convenzione del 10 dicembre 1984 contro la tortura ed altre pene o trattamenti crudeli, inumani o degradanti (RS 0.105), riconosce alla persona che pretende in modo sostenibile di essere stata trattata in modo inumano e degradante da un funzionario di polizia il diritto a un'inchiesta effettiva e approfondita (DTF 131 I 455 consid. 1.2.5; sentenza 6P.122/2006 del 12 agosto 2007 consid. 4.5, in: RtiD I-2008 pag. 727 segg.). La vittima di simili maltrattamenti ha il diritto di presentare una denuncia e di esigere un'inchiesta celere ed imparziale che sfoci, se del caso, nella condanna penale dei responsabili. Sulla base delle citate disposizioni, la vittima può inoltre fondare un diritto di ricorso (cfr. DTF 138 IV 86 consid. 3.1.1; sentenza 6B 307/2019, citata, consid. 4). In concreto, il ricorrente adduce in modo sostenibile di avere subito un trattamento degradante da parte degli agenti di polizia interessati, che gli avrebbe pure provocato una lesione personale. Allo stadio dell'ammissibilità del ricorso, non occorre esaminare se gli atti denunciati siano lesivi
delle citate disposizioni (DTF 138 IV 86 consid. 3.2; sentenza 1B 271/2012 del 6 settembre 2012 consid. 1.2.3). Il gravame deve pertanto essere vagliato nel merito.

3.

3.1. Richiamando il principio "in dubio pro duriore", il ricorrente sostiene che, a torto, le autorità cantonali non avrebbero continuato il procedimento penale. Rimprovera loro di non avere svolto un'inchiesta effettiva ed approfondita, siccome avrebbero attribuito un peso eccessivo all'indicazione oraria del ricorrente relativa al momento dell'aggressione (ore 09.00), avrebbero trascurato il fatto che l'autovettura di servizio degli opponenti era ferma nei pressi della stazione prima delle ore 08:33:20 ed avrebbero omesso di considerare che il Comandante della polizia comunale aveva disatteso la richiesta del Ministero pubblico di eseguire gli accertamenti relativi agli spostamenti della pattuglia nel periodo temporale tra le ore 07.00 e le ore 12.00. Il ricorrente sostiene inoltre che le autorità cantonali avrebbero violato il suo diritto di essere sentito, siccome non avrebbero sufficientemente motivato le ragioni del rifiuto di assumere le prove da lui addotte con l'istanza probatoria del 9 marzo 2018, destinate ad approfondire gli aspetti legati all'elaborazione e alla conservazione dei dati informatici relativi alla geolocalizzazione del veicolo della polizia. Secondo il ricorrente, gli ulteriori accertamenti prospettati
sarebbero rilevanti, siccome potrebbero dimostrare che i fatti incriminati si sarebbero svolti prima delle ore 09.00.

3.2. Il pubblico ministero dispone l'abbandono del procedimento penale in particolare se non si sono corroborati indizi di reato tali da giustificare la promozione dell'accusa o non sono adempiuti gli elementi costitutivi di un reato (cfr. art. 319 cpv. 1 lett. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 319 Motifs de classement - 1 Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
1    Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
a  lorsqu'aucun soupçon justifiant une mise en accusation n'est établi;
b  lorsque les éléments constitutifs d'une infraction ne sont pas réunis;
c  lorsque des faits justificatifs empêchent de retenir une infraction contre le prévenu;
d  lorsqu'il est établi que certaines conditions à l'ouverture de l'action pénale ne peuvent pas être remplies ou que des empêchements de procéder sont apparus;
e  lorsqu'on peut renoncer à toute poursuite ou à toute sanction en vertu de dispositions légales.
2    À titre exceptionnel, le ministère public peut également classer la procédure aux conditions suivantes:
a  l'intérêt d'une victime qui était âgée de moins de 18 ans à la date de commission de l'infraction l'exige impérieusement et le classement l'emporte manifestement sur l'intérêt de l'État à la poursuite pénale;
b  la victime ou, si elle n'est pas capable de discernement, son représentant légal a consenti au classement.
e b CPP). La questione di sapere se un procedimento penale possa essere abbandonato deve essere vagliata sulla base del principio "in dubio pro duriore", che deriva dal principio della legalità (art. 5 cpv. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 5 Principes de l'activité de l'État régi par le droit - 1 Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
1    Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
2    L'activité de l'État doit répondre à un intérêt public et être proportionnée au but visé.
3    Les organes de l'État et les particuliers doivent agir de manière conforme aux règles de la bonne foi.
4    La Confédération et les cantons respectent le droit international.
Cost. e 2 cpv. 2 CPP in relazione con gli art. 319 cpv. 1 e
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 319 Motifs de classement - 1 Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
1    Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
a  lorsqu'aucun soupçon justifiant une mise en accusation n'est établi;
b  lorsque les éléments constitutifs d'une infraction ne sont pas réunis;
c  lorsque des faits justificatifs empêchent de retenir une infraction contre le prévenu;
d  lorsqu'il est établi que certaines conditions à l'ouverture de l'action pénale ne peuvent pas être remplies ou que des empêchements de procéder sont apparus;
e  lorsqu'on peut renoncer à toute poursuite ou à toute sanction en vertu de dispositions légales.
2    À titre exceptionnel, le ministère public peut également classer la procédure aux conditions suivantes:
a  l'intérêt d'une victime qui était âgée de moins de 18 ans à la date de commission de l'infraction l'exige impérieusement et le classement l'emporte manifestement sur l'intérêt de l'État à la poursuite pénale;
b  la victime ou, si elle n'est pas capable de discernement, son représentant légal a consenti au classement.
324 CPP; DTF 138 IV 86 consid. 4.2). Esso significa che, di massima, un non luogo a procedere o un abbandono non possono essere decretati dal pubblico ministero se non quando appaia chiaramente che i fatti non sono punibili o le condizioni per il perseguimento penale non sono adempiute. In questo ambito, il pubblico ministero e l'autorità di ricorso dispongono di un potere di apprezzamento che il Tribunale federale esamina con ritegno. Per contro, la procedura deve di massima essere continuata quando una condanna appaia più verosimile che un'assoluzione o quando le probabilità di assoluzione e di condanna appaiono equivalenti, in particolare in presenza di un reato grave. Questo principio vale anche per
l'autorità giudiziaria incaricata di esaminare la decisione di abbandono del procedimento penale (DTF 143 IV 241 consid. 2.2.1; 138 IV 186 consid. 4.1, 86 consid. 4.1.1).

3.3. Nell'ambito delle indagini, l'autorità inquirente ha chiesto al Comandante della polizia comunale, in particolare, di produrre i dati della geolocalizzazione dell'autovettura di servizio utilizzata dalla pattuglia in questione il 1° agosto 2015, nel lasso di tempo "tra le ore 07:00 e le 12:00". Il Comandante ha tuttavia fornito il "tracking" con l'indicazione dei tempi e del tracciato del veicolo in questione (yyy) solo a partire dalle ore 08:33:20. In sede di interrogatorio dinanzi al Ministero pubblico, il responsabile tecnico della polizia, che ha eseguito il "tracking", ha dichiarato di avere ricevuto l'incarico di eseguire il tracciamento soltanto dalle 08.30. Ha precisato che, in base al "tracking", il veicolo yyy si trovava sul parcheggio a nord della stazione FFS alle ore 08:33:20 e in precedenza era fermo.
Nel decreto di abbandono, il PP ha ritenuto che alle ore 09.00 del 1° agosto 2015, "orario indicato con certezza" dal ricorrente, non vi sarebbe "alcun riscontro oggettivo e documentale" sull'eventuale presenza dell'autovettura di servizio yyy, e quindi dei due agenti denunciati, presso la stazione ferroviaria di X.________. Il magistrato inquirente ha perciò succintamente abbandonato il procedimento penale, richiamando l'art. 319 cpv. 1 lett. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 319 Motifs de classement - 1 Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
1    Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
a  lorsqu'aucun soupçon justifiant une mise en accusation n'est établi;
b  lorsque les éléments constitutifs d'une infraction ne sont pas réunis;
c  lorsque des faits justificatifs empêchent de retenir une infraction contre le prévenu;
d  lorsqu'il est établi que certaines conditions à l'ouverture de l'action pénale ne peuvent pas être remplies ou que des empêchements de procéder sont apparus;
e  lorsqu'on peut renoncer à toute poursuite ou à toute sanction en vertu de dispositions légales.
2    À titre exceptionnel, le ministère public peut également classer la procédure aux conditions suivantes:
a  l'intérêt d'une victime qui était âgée de moins de 18 ans à la date de commission de l'infraction l'exige impérieusement et le classement l'emporte manifestement sur l'intérêt de l'État à la poursuite pénale;
b  la victime ou, si elle n'est pas capable de discernement, son représentant légal a consenti au classement.
e b CPP. Statuendo sul reclamo del ricorrente, la Corte cantonale ha confermato la decisione del PP, rilevando altresì che questi avrebbe implicitamente respinto, siccome irrilevanti, le prove addotte con l'istanza probatoria, "non potendo oggettivamente portare a conclusioni diverse rispetto a quelle fondate sulle spiegazioni del responsabile tecnico". La CRP ha invero riconosciuto che il veicolo yyy in dotazione quel giorno agli imputati era rimasto fermo sul parcheggio verso il lato nord della stazione FFS (almeno) dalle ore 8.30 alle ore 8.33. Ha tuttavia ritenuto irrilevante la circostanza, siccome il ricorrente aveva collocato i fatti in un momento successivo (alle ore 09.00). La Corte cantonale ha altresì rilevato che ulteriori dati informatici utili al "tracking"
dell'autovettura non erano più recuperabili a seguito del cambiamento del sistema di registrazione dei dati sui veicoli della polizia, intervenuto l'11 aprile 2017.

3.4. Nel verbale di interrogatorio del ricorrente del 29 novembre 2017, richiamato dalle precedenti istanze cantonali e posto a fondamento delle loro decisioni, il ricorrente ha dichiarato che i fatti oggetto della denuncia si sono svolti "il 1° agosto 2015 alle 9.00 del mattino". Nel decreto di abbandono, il PP ha dedotto da questo verbale una "certezza" del ricorrente riguardo all'indicazione oraria (09.00). Non risulta tuttavia che l'interrogante abbia particolarmente insistito sulla questione, ponendo al ricorrente domande specifiche allo scopo di verificare il grado di precisione dell'ora indicata. Né il ricorrente ha esplicitamente affermato in quella sede di essere sicuro dell'indicazione temporale, riferita peraltro a fatti avvenuti oltre due anni prima. A tal proposito, nella denuncia penale, del 21 settembre 2015, i fatti sono stati situati, in modo più approssimativo, "verso le ore 09.00".
Nella fattispecie, il tracciamento del veicolo yyy ha permesso di stabilire ch'esso era fermo nelle immediate vicinanze della stazione ferroviaria prima delle 08.33. Non è quindi di per sé possibile escludere che i fatti denunciati si siano svolti all'incirca una mezz'ora prima delle 09.00. In sede d'inchiesta dinanzi al Ministero pubblico è del resto stato chiesto al Comandante della polizia comunale di eseguire una serie di accertamenti concernenti il lasso di tempo dalle ore 07.00 alle ore 12.00, in particolare di fornire i dati della geolocalizzazione dell'autovettura di servizio per tale fascia oraria. Il "tracking" prodotto dal Comandante è tuttavia limitato ad un periodo attorno alle 08.30, senza che siano state chiarite le ragioni per cui alla richiesta del Ministero pubblico non è stato dato seguito in modo completo. In tali circostanze, non può ragionevolmente essere attribuita all'indicazione oraria del ricorrente (ore 09.00) una valenza decisiva, tale da rendere superflui ulteriori atti d'indagine per chiarire la fattispecie. Allo stadio dell'istruzione penale, la discrepanza tra l'ora indicata dal ricorrente e quella relativa allo stazionamento del veicolo di servizio nelle immediate vicinanze del luogo in cui si
sarebbero svolti i fatti, non basta a fugare i dubbi sull'eventualità che un reato possa essere stato commesso in un arco temporale precedente, segnatamente prima delle 08.33. La differenza non è tutto sommato inconcepibile, ove si consideri che la procedura si trovava ancora nella fase istruttoria, ed avrebbe potuto essere ulteriormente delucidata. Ora, qualora la situazione probatoria o giuridica permanga dubbia e il reato possa essere grave, come è qui il caso, occorre continuare il procedimento penale (cfr. DTF 143 IV 241 consid. 2.2.1 e rinvii).

3.5. Secondo la Corte cantonale, dal tenore del decreto di abbandono si potrebbero desumere i motivi per cui il PP ha implicitamente ritenuto irrilevanti le prove prospettate dal ricorrente con l'istanza probatoria del 9 marzo 2018 (interrogatorio del direttore della società fornitrice del sistema di registrazione dei dati della geolocalizzazione dei veicoli della polizia e perizia tecnico-informatica sull'effettiva irrecuperabilità dei dati mancanti). La motivazione del decreto di abbandono è però succinta ed è fondata esclusivamente sulla circostanza che i fatti si sarebbero svolti precisamente alle ore 09.00, quando l'autovettura della polizia non si sarebbe più trovata presso la stazione. La Corte cantonale ha sostanzialmente confermato questa conclusione. Tuttavia, per i motivi precedentemente esposti, la divergenza con l'ora indicata dal ricorrente non è di per sé sufficiente per giustificare l'abbandono del procedimento penale. Spetterà quindi se del caso al PP valutare nuovamente le prove addotte e pronunciarsi al riguardo nel seguito della procedura.

3.6. Alla luce di quanto esposto, confermando il decreto di abbandono, la Corte cantonale ha disatteso il principio "in dubio pro duriore" e l'art. 319
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 319 Motifs de classement - 1 Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
1    Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
a  lorsqu'aucun soupçon justifiant une mise en accusation n'est établi;
b  lorsque les éléments constitutifs d'une infraction ne sont pas réunis;
c  lorsque des faits justificatifs empêchent de retenir une infraction contre le prévenu;
d  lorsqu'il est établi que certaines conditions à l'ouverture de l'action pénale ne peuvent pas être remplies ou que des empêchements de procéder sont apparus;
e  lorsqu'on peut renoncer à toute poursuite ou à toute sanction en vertu de dispositions légales.
2    À titre exceptionnel, le ministère public peut également classer la procédure aux conditions suivantes:
a  l'intérêt d'une victime qui était âgée de moins de 18 ans à la date de commission de l'infraction l'exige impérieusement et le classement l'emporte manifestement sur l'intérêt de l'État à la poursuite pénale;
b  la victime ou, si elle n'est pas capable de discernement, son représentant légal a consenti au classement.
CPP, non essendo allo stadio attuale ancora possibile ritenere che non esiste alcun indizio di reato tale da giustificare la promozione dell'accusa (cfr. art. 319 cpv. 1 lett. a
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 319 Motifs de classement - 1 Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
1    Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
a  lorsqu'aucun soupçon justifiant une mise en accusation n'est établi;
b  lorsque les éléments constitutifs d'une infraction ne sont pas réunis;
c  lorsque des faits justificatifs empêchent de retenir une infraction contre le prévenu;
d  lorsqu'il est établi que certaines conditions à l'ouverture de l'action pénale ne peuvent pas être remplies ou que des empêchements de procéder sont apparus;
e  lorsqu'on peut renoncer à toute poursuite ou à toute sanction en vertu de dispositions légales.
2    À titre exceptionnel, le ministère public peut également classer la procédure aux conditions suivantes:
a  l'intérêt d'une victime qui était âgée de moins de 18 ans à la date de commission de l'infraction l'exige impérieusement et le classement l'emporte manifestement sur l'intérêt de l'État à la poursuite pénale;
b  la victime ou, si elle n'est pas capable de discernement, son représentant légal a consenti au classement.
CPP) o che gli elementi costitutivi di reato non sono manifestamente adempiuti (art. 319 cpv. 1 lett. b
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 319 Motifs de classement - 1 Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
1    Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
a  lorsqu'aucun soupçon justifiant une mise en accusation n'est établi;
b  lorsque les éléments constitutifs d'une infraction ne sont pas réunis;
c  lorsque des faits justificatifs empêchent de retenir une infraction contre le prévenu;
d  lorsqu'il est établi que certaines conditions à l'ouverture de l'action pénale ne peuvent pas être remplies ou que des empêchements de procéder sont apparus;
e  lorsqu'on peut renoncer à toute poursuite ou à toute sanction en vertu de dispositions légales.
2    À titre exceptionnel, le ministère public peut également classer la procédure aux conditions suivantes:
a  l'intérêt d'une victime qui était âgée de moins de 18 ans à la date de commission de l'infraction l'exige impérieusement et le classement l'emporte manifestement sur l'intérêt de l'État à la poursuite pénale;
b  la victime ou, si elle n'est pas capable de discernement, son représentant légal a consenti au classement.
CPP). Tenuto conto del diritto del ricorrente ad un'inchiesta effettiva e, se del caso, ad una procedura giudiziaria, la causa deve essere rinviata alla CRP, affinché annulli il decreto di abbandono e disponga la continuazione del procedimento penale.

4.
Ne segue che il ricorso deve essere accolto. La sentenza impugnata è annullata e la causa è rinviata alla CRP per una nuova decisione nel senso dei considerandi. Le spese giudiziarie seguono la soccombenza e sono quindi poste a carico degli opponenti privati (art. 66 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
LTF). Lo Stato del Cantone Ticino è tenuto a versare al ricorrente un'indennità a titolo di ripetibili della sede federale (art. 68 cpv. 1 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
2 LTF).

Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:

1.
Il ricorso è accolto. La sentenza emanata il 4 settembre 2018 dalla Corte dei reclami penali del Tribunale d'appello è annullata. La causa le è rinviata per una nuova decisione nel senso dei considerandi.

2.
Le spese giudiziarie di fr. 3'000.-- sono poste a carico di B.________ e di C.________, in ragione di fr. 1'500.-- ciascuno.

3.
Lo Stato del Cantone Ticino rifonderà al ricorrente un'indennità di fr. 3'000.-- a titolo di ripetibili della sede federale.

4.
Comunicazione alle parti, rispettivamente ai loro patrocinatori, e alla Corte dei reclami penali del Tribunale d'appello del Cantone Ticino.

Losanna, 28 gennaio 2020

In nome della Corte di diritto penale
del Tribunale federale svizzero

Il Presidente: Denys

Il Cancelliere: Gadoni
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 6B_999/2018
Date : 28 janvier 2020
Publié : 10 février 2020
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Procédure pénale
Objet : Decreto di abbandono


Répertoire des lois
CEDH: 3e
CPP: 319
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 319 Motifs de classement - 1 Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
1    Le ministère public ordonne le classement de tout ou partie de la procédure:
a  lorsqu'aucun soupçon justifiant une mise en accusation n'est établi;
b  lorsque les éléments constitutifs d'une infraction ne sont pas réunis;
c  lorsque des faits justificatifs empêchent de retenir une infraction contre le prévenu;
d  lorsqu'il est établi que certaines conditions à l'ouverture de l'action pénale ne peuvent pas être remplies ou que des empêchements de procéder sont apparus;
e  lorsqu'on peut renoncer à toute poursuite ou à toute sanction en vertu de dispositions légales.
2    À titre exceptionnel, le ministère public peut également classer la procédure aux conditions suivantes:
a  l'intérêt d'une victime qui était âgée de moins de 18 ans à la date de commission de l'infraction l'exige impérieusement et le classement l'emporte manifestement sur l'intérêt de l'État à la poursuite pénale;
b  la victime ou, si elle n'est pas capable de discernement, son représentant légal a consenti au classement.
Cst: 5 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 5 Principes de l'activité de l'État régi par le droit - 1 Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
1    Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
2    L'activité de l'État doit répondre à un intérêt public et être proportionnée au but visé.
3    Les organes de l'État et les particuliers doivent agir de manière conforme aux règles de la bonne foi.
4    La Confédération et les cantons respectent le droit international.
10
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 10 Droit à la vie et liberté personnelle - 1 Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite.
1    Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite.
2    Tout être humain a droit à la liberté personnelle, notamment à l'intégrité physique et psychique et à la liberté de mouvement.
3    La torture et tout autre traitement ou peine cruels, inhumains ou dégradants sont interdits.
LTF: 66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
78 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
80 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
81 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
100
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
SR 0.103.2: 7
Répertoire ATF
131-I-455 • 138-IV-186 • 138-IV-86 • 143-IV-241
Weitere Urteile ab 2000
1B_271/2012 • 1B_355/2012 • 6B_130/2013 • 6B_307/2019 • 6B_48/2018 • 6B_999/2018 • 6P.122/2006
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
recourant • tribunal fédéral • questio • non-lieu • ministère public • cour des plaintes • recours en matière pénale • décision • fédéralisme • examinateur • cff • tracé • importance minime • courrier a • autorité cantonale • dénonciation pénale • dépens • acquittement • droit pénal • cedh • dégradation militaire • droit d'être entendu • frais judiciaires • doute • droit public • répartition des tâches • enquête pénale • action en justice • déclaration • but • pacte onu ii • loi sur la responsabilité • participation à la procédure • question • certificat médical • calcul • tribunal • éclairage • prévenu • prolongation • importance notable • maxime du procès • place de parc • temps atmosphérique • motivation de la décision • fin • tessin • motif • action pénale • plaignant • moyen de droit • police judiciaire • police • directeur • directive • attestation • communication • ordre militaire • salaire • autorisation ou approbation • italie • agression • abus d'autorité • prétention de droit public • omission de prêter secours • autorité judiciaire • procuration universelle • frais d'établissement • droit civil • violation du droit • dernière instance • lésion corporelle grave • lésion corporelle • autorité de recours • équivalence • football • lésé • lausanne • décision finale
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