Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

9C 319/2013

Arrêt du 27 octobre 2013

IIe Cour de droit social

Composition
MM. et Mme les Juges fédéraux Kernen, Président, Meyer et Pfiffner.
Greffière: Mme Reichen.

Participants à la procédure
L.________, représenté par Me Vincent Kleiner, avocat,
recourant,

contre

Office AI Berne, Scheibenstrasse 70, 3014 Berne,
intimé.

Objet
Assurance-invalidité (remise de l'obligation de restituer des prestations indues),

recours contre le jugement du Tribunal administratif du canton de Berne, Cour des affaires de langue française, du 2 avril 2013.

Faits:

A.

A.a. L.________, d'origine espagnole, travaille depuis 1989 en tant que grutier et manoeuvre pour le compte de l'entreprise X.________ SA. En raison de douleurs dorsales, il s'est annoncé auprès de l'Office de l'assurance-invalidité du canton de Berne (ci-après: l'office AI) qui l'a mis au bénéfice d'un quart de rente d'invalidité à partir du 1er septembre 1996 compte tenu d'un degré d'invalidité de 40 %, puis d'une demi-rente pour cas pénible dès le 1er janvier 1998 (décisions des 16 août et 10 octobre 2000).
A compter du 1er janvier 2004, à la suite d'une procédure de révision, l'assuré s'est vu reconnaître le droit à un trois quarts de rente d'invalidité fondé sur un taux d'incapacité de gain de 60 % (décision du 7 février 2006).

A.b. A l'issue d'une nouvelle procédure de révision initiée dans le courant de l'année 2008, l'office AI a, par décision du 23 janvier 2009, supprimé la rente d'invalidité de l'assuré compte tenu d'un degré d'invalidité de 34 % avec effet à la fin du mois suivant la décision. L'assuré n'a pas recouru contre cette décision.
A réception des informations transmises par la Sécurité sociale espagnole à la Caisse de compensation du canton de Berne au sujet des périodes d'assurance accomplies par l'assuré dans son pays d'origine, l'office AI a rendu une décision en date du 17 novembre 2009 revoyant le montant de la rente d'invalidité à la hausse compte tenu des périodes de cotisation espagnoles. Il ressortait de cette décision que l'assuré avait droit sur la base d'un degré d'invalidité de 60 % à un trois quarts de rente d'un montant de 1'161 fr. pour la période du 1er octobre 2008 au 31 décembre 2008 et d'un montant de 1'198 fr. à compter du 1er janvier 2009. Un versement de 12'128 fr. devait être effectué pour les rentes déjà échues, soit jusqu'au mois de novembre 2009. Sur la base de cette décision, une rente d'invalidité d'un montant de 1'198 fr. a continué à être versée, chaque mois, au-delà de cette date.

A.c. Par décision du 3 octobre 2011, l'office AI a réclamé à l'assuré la restitution d'un montant de 37'327 fr. correspondant aux rentes versées à tort pendant la période du 1er mars 2009 au 30 septembre 2011. Il a indiqué que lors de la décision du 17 novembre 2009, il avait oublié de mettre un terme au versement de la rente d'invalidité à la fin du mois de février 2009 comme le prévoyait pourtant la décision de suppression de rente du 23 janvier 2009. Cette décision n'a pas été contestée par l'assuré. Celui-ci a, en revanche, déposé une demande de remise de l'obligation de restituer que l'office AI a rejetée par décision du 13 février 2012.

B.
L'assuré a recouru contre cette décision auprès du Tribunal administratif du canton de Berne, Cour des affaires de langue française, en concluant principalement à la remise complète de l'obligation de restituer le montant de 37'327 fr. Dans son mémoire de réponse, l'office AI a proposé l'admission partielle du recours et diminué le montant à restituer à 26'545 fr. Par jugement du 2 avril 2013, le Tribunal cantonal a débouté l'assuré.

C.
L.________ interjette un recours en matière de droit public contre ce jugement dont il demande l'annulation. Sous suite de frais et dépens, il conclut principalement à la remise complète de l'obligation de restituer la somme de 37'327 fr. A titre subsidiaire, il requiert le renvoi de la cause au Tribunal cantonal pour instruction complémentaire et nouvelle décision.

Considérant en droit:

1.
Le recours en matière de droit public peut être formé pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
et 96
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour:
a  inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse;
b  application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire.
LTF. Le Tribunal fédéral applique le droit d'office (art. 106 al. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF), sans être limité par les arguments du recourant ou par la motivation de l'autorité précédente. Le Tribunal fédéral n'examine en principe que les griefs invoqués, compte tenu de l'exigence de motivation prévue à l'art. 42 al. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
LTF, et ne peut aller au-delà des conclusions des parties (art. 107 al. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 107 Arrêt - 1 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
1    Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
2    Si le Tribunal fédéral admet le recours, il statue lui-même sur le fond ou renvoie l'affaire à l'autorité précédente pour qu'elle prenne une nouvelle décision. Il peut également renvoyer l'affaire à l'autorité qui a statué en première instance.
3    Si le Tribunal fédéral considère qu'un recours en matière d'entraide pénale internationale ou d'assistance administrative internationale en matière fiscale est irrecevable, il rend une décision de non-entrée en matière dans les quinze jours qui suivent la fin d'un éventuel échange d'écritures. Dans le domaine de l'entraide pénale internationale, le Tribunal fédéral n'est pas lié par ce délai lorsque la procédure d'extradition concerne une personne dont la demande d'asile n'a pas encore fait l'objet d'une décision finale entrée en force.100
4    Le Tribunal fédéral statue sur tout recours contre une décision du Tribunal fédéral des brevets portant sur l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets101 dans le mois qui suit le dépôt du recours.102
LTF). Il fonde son raisonnement sur les faits retenus par la juridiction de première instance (art. 105 al. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF) sauf s'ils ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
LTF (art. 105 al. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF). Le recourant qui entend s'écarter des faits constatés doit expliquer de manière circonstanciée en quoi les conditions de l'art. 105 al. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF sont réalisées sinon un état de fait divergent ne peut être pris en considération.

2.

2.1. La décision du 3 octobre 2011 non contestée et entrée en force a tranché définitivement la question de l'obligation de restituer la somme de 37'327 fr. au titre de prestations versées à tort durant la période du 1er mars 2009 au 30 septembre 2011. Le présent litige, tel que défini par la décision du 13 février 2012, porte donc uniquement sur les conditions d'une remise de l'obligation de restituer les prestations indues.

2.2. Le jugement entrepris expose correctement les conditions auxquelles la restitution de prestations indûment touchées ne peut pas être exigée de la personne concernée, en particulier l'exigence relative à la bonne foi. Il rappelle que l'ignorance, par le bénéficiaire des prestations, du fait qu'il n'avait pas droit aux prestations ne suffit pas pour admettre qu'il était de bonne foi. Il faut bien plutôt qu'il ne se soit rendu coupable, non seulement d'aucune intention malicieuse, mais aussi d'aucune négligence grave. Il s'ensuit que la bonne foi, en tant que condition de la remise, est exclue d'emblée lorsque les faits qui conduisent à l'obligation de restituer (violation du devoir d'annoncer ou de renseigner) sont imputables à un comportement dolosif ou à une négligence grave. En revanche, l'intéressé peut invoquer sa bonne foi lorsque l'acte ou l'omission fautifs ne constituent qu'une violation légère de l'obligation d'annoncer ou de renseigner (ATF 112 V 97 consid. 2c p. 103; 110 V 176 consid. 3c p. 180). Il y a négligence grave quand un ayant droit ne se conforme pas à ce qui peut raisonnablement être exigé d'une personne capable de discernement dans une situation identique et dans les mêmes circonstances (ATF 110 V 176
consid. 3d p. 181). On ajoutera que la bonne foi doit être niée quand l'enrichi pouvait, au moment du versement, s'attendre à son obligation de restituer, parce qu'il savait ou devait savoir, en faisant preuve de l'attention requise, que la prestation était indue (art. 3 al. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 3 - 1 La bonne foi est présumée, lorsque la loi en fait dépendre la naissance ou les effets d'un droit.
1    La bonne foi est présumée, lorsque la loi en fait dépendre la naissance ou les effets d'un droit.
2    Nul ne peut invoquer sa bonne foi, si elle est incompatible avec l'attention que les circonstances permettaient d'exiger de lui.
CC; ATF 130 V 414 consid. 4.3 p. 419 sv et les références).

2.3. L'examen de l'attention exigible d'un ayant droit qui invoque sa bonne foi relève du droit et le Tribunal fédéral revoit librement ce point (ATF 122 V 221 consid. 3 p. 223; 102 V 245 consid. b p. 246).

3.

3.1. A titre préalable, la juridiction cantonale a rappelé que le recourant s'était vu supprimer son droit à un trois quarts de rente par décision du 23 janvier 2009. La comparaison des revenus déterminants établie en tenant compte du salaire effectif que le recourant réalisait en continuant à travailler, à plein temps mais avec un rendement réduit, auprès de son employeur en qualité de grutier et manoeuvre, avait abouti à un degré d'invalidité inférieur à 40 %. Il ressortait également de cette décision que le salaire de l'assuré avait déjà considérablement augmenté à partir du milieu de l'année 2005 et que la révision de 2006 octroyant le droit à un trois quarts de rente était manifestement erronée, dans la mesure où elle ne prenait pas en compte l'augmentation salariale dans l'évaluation de l'invalidité. Les premiers juges ont précisé que l'office AI avait néanmoins jugé qu'une reconsidération de la décision erronée du 7 février 2006 n'était plus possible. Ils ont également relevé qu'une fois en possession de toutes les explications utiles, le recourant avait renoncé à recourir contre la décision du 23 janvier 2009. Le versement de la rente d'invalidité avait donc cessé à compter de la fin du mois de février 2009. La juridiction
cantonale a également constaté qu'au moment où l'assuré avait reçu la décision du 17 novembre 2009, lui octroyant des prestations rétroactives antérieures à la fin du mois de février 2009, mais également pour la période à partir du mois de mars 2009 et pour le futur, compte tenu des périodes de cotisation espagnoles, sa situation se trouvait inchangée.

3.2. En tenant compte de ces circonstances, les premiers juges sont parvenus à la conclusion que même si le recourant ne disposait pas des connaissances linguistiques et techniques nécessaires à une pleine compréhension de la matière complexe qu'étaient les assurances sociales, celui-ci aurait dû néanmoins se rendre compte, en faisant preuve de l'attention requise, que la décision du 17 novembre 2009 entrait en contradiction avec celle du 23 janvier 2009. La décision du 17 novembre 2009 faisait, en effet, état d'un taux d'invalidité de 60 % et du droit à un trois quarts de rente d'invalidité non seulement pour la période du 1er octobre 2008 à la fin du mois de février 2009, mais également pour la période postérieure à cette date. La décision du 23 janvier 2009 avait pourtant fait ressortir au terme d'une longue procédure de révision portant sur la question du droit à la rente en fonction de l'état de santé de l'assuré un taux d'invalidité de 34 %. Le recourant aurait donc dû déduire des circonstances que la décision du 17 novembre 2009 résultait d'une demande introduite auprès de la Sécurité sociale espagnole au printemps 2008 et que cette décision de coordination avec les données espagnoles ne prenait pas en considération la
suppression de la rente intervenue dans l'intervalle. A tout le moins, aurait-on pu attendre de sa part qu'il s'interroge sur la différence flagrante entre les deux décisions portant sur un point essentiel, à savoir le degré d'invalidité, et qu'il se renseigne auprès de l'intimé quant à la légitimité de la décision litigieuse. En n'agissant pas ainsi, le recourant avait commis une négligence grave et sa bonne foi ne pouvait être admise.

4.
Le recourant conteste l'appréciation des premiers juges dans la mesure où elle ne tiendrait pas compte de plusieurs éléments importants. Il invoque un traitement chaotique de son dossier par l'intimé qui a donné lieu à plusieurs procédures de révision. En outre, il soutient que le fait de toucher à nouveau des rentes partielles d'invalidité alors qu'il exerçait une activité lucrative à plein temps ne lui a pas semblé contradictoire, dès lors que par le passé il avait déjà touché de telles prestations tout en continuant à travailler. En ce qui concerne la décision du 17 novembre 2009, il allègue l'avoir comprise comme une décision lui reconnaissant le droit à un trois quarts de rente d'invalidité à compter du 1er octobre 2008, notamment sur la base des accords passés entre la Suisse et l'Espagne. Enfin, il relève que ni la Caisse de compensation du canton de Berne, ni Axa Winterthur en sa qualité d'assureur pour la prévoyance professionnelle, pas plus que son employeur, ne se sont rendus compte de l'erreur de l'intimé.

5.
En l'occurrence, il n'y a pas lieu de s'écarter de l'appréciation des premiers juges. Il est vrai que le droit du recourant à une rente d'invalidité a connu plusieurs modifications depuis le moment où il a commencé à percevoir une rente d'invalidité, soit le 1er septembre 1996. Il ressort toutefois des constatations de la juridiction cantonale, desquelles il n'y a pas lieu de s'écarter (cf. art. 105 al. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
et 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF), que la situation du recourant était claire à compter de la décision du 23 janvier 2009: celui-ci n'avait plus droit au trois quarts de rente accordé jusqu'ici, la comparaison des revenus avec et sans invalidité faisant apparaître un taux d'invalidité de 34 % insuffisant pour ouvrir le droit à une rente d'invalidité. Ainsi, à la suite des premiers juges, on constate qu'en recevant la décision du 17 novembre 2009, le recourant aurait dû, en faisant preuve d'un minimum d'attention, s'apercevoir qu'elle était en contradiction avec celle du 23 janvier 2009. Il importe peu de savoir si la décision de suppression de rente se trouvait encore en sa possession, dès lors qu'il en subissait les effets, ne touchant plus aucune prestation d'invalidité depuis le mois de mars 2009. Le recourant ne pouvait pas partir de l'idée que la
décision du 17 novembre 2009 lui accordait un nouveau droit à une rente d'invalidité (sans limitation dans le temps) sur la base des accords bilatéraux entre l'Union Européenne et la Suisse, alors que sa situation médicale et économique n'avait pas changé depuis la décision de suppression de rente. Contrairement à ce qu'il soutient, il n'a pu ignorer les conséquences liées à la reprise de son ancienne activité à plein temps même avec un rendement réduit, sa rente d'invalidité ayant été supprimée pour ce motif en janvier 2009. Par ailleurs, on ne voit pas en quoi le fait qu'il ne s'était écoulé que quelques mois entre les deux décisions ne permettait pas au recourant de reconnaître leur caractère contradictoire. Ce qui frappe particulièrement dans le cas d'espèce, c'est que le recourant a continué de percevoir, sans réagir, pendant plusieurs années un trois quarts de rente d'invalidité alors que ce droit lui avait été supprimé par décision du 23 janvier 2009, décision contre laquelle il avait renoncé à recourir. Compte tenu des circonstances, l'absence de réaction du recourant ne peut être considérée comme une simple négligence. Le fait que l'administration ne se soit pas rendue compte de son erreur ne permet pas de rétablir le
recourant dans sa bonne foi, dans la mesure où le vice juridique était facilement reconnaissable, en faisant preuve de l'attention requise, même pour une personne non initiée au droit des assurances sociales (cf. ATF 118 V 214 consid. 2b p. 219 cité par l'arrêt C 437/99 du 11 septembre 2000 consid. 3).

6.
Enfin, contrairement à ce que soutient le recourant, la juridiction cantonale n'a pas procédé à une reformatio in peiusen reconnaissant son obligation de restituer l'entier des prestations indues, à savoir la somme de 37'327 fr. En effet, dans la mesure où il n'a fait que confirmer la décision du 13 février 2012, le jugement attaqué n'a pas placé le recourant dans une situation plus défavorable que celle dans laquelle il se trouvait avant de recourir ( reformatio in peius ). Le motif tiré de la violation du droit d'être entendu en relation avec l'art. 61 let. d
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 61 Procédure - Sous réserve de l'art. 1, al. 3, de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative48, la procédure devant le tribunal cantonal des assurances est réglée par le droit cantonal. Elle doit satisfaire aux exigences suivantes:
a  elle doit être simple, rapide et en règle générale publique;
b  l'acte de recours doit contenir un exposé succinct des faits et des motifs invoqués, ainsi que les conclusions; si l'acte n'est pas conforme à ces règles, le tribunal impartit un délai convenable au recourant pour combler les lacunes, en l'avertissant qu'en cas d'inobservation le recours sera écarté;
c  le tribunal établit avec la collaboration des parties les faits déterminants pour la solution du litige; il administre les preuves nécessaires et les apprécie librement;
d  le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties; il peut réformer, au détriment du recourant, la décision attaquée ou accorder plus que le recourant n'avait demandé; il doit cependant donner aux parties l'occasion de se prononcer ou de retirer le recours;
e  si les circonstances le justifient, les parties peuvent être convoquées aux débats;
f  le droit de se faire assister par un conseil doit être garanti; lorsque les circonstances le justifient, l'assistance judiciaire gratuite est accordée au recourant;
fbis  pour les litiges en matière de prestations, la procédure est soumise à des frais judiciaires si la loi spéciale le prévoit; si la loi spéciale ne prévoit pas de frais judiciaires pour de tels litiges, le tribunal peut en mettre à la charge de la partie qui agit de manière téméraire ou fait preuve de légèreté;
g  le recourant qui obtient gain de cause a droit au remboursement de ses frais et dépens dans la mesure fixée par le tribunal; leur montant est déterminé sans égard à la valeur litigieuse d'après l'importance et la complexité du litige;
h  les jugements contiennent les motifs retenus, l'indication des voies de recours ainsi que les noms des membres du tribunal et sont notifiés par écrit;
i  les jugements sont soumis à révision si des faits ou des moyens de preuve nouveaux sont découverts ou si un crime ou un délit a influencé le jugement.
LPGA doit, dès lors, être rejeté.

7.
Compte tenu de ce qui précède, le recours se révèle mal fondé.

8.
Vu l'issue du litige, les frais judiciaires doivent être mis à la charge du recourant, qui succombe (art. 66 al. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
LTF). Il ne peut prétendre une indemnité de dépens pour l'instance fédérale (art. 68 al. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
LTF).

Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:

1.
Le recours est rejeté.

2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge du recourant.

3.
Le présent arrêt est communiqué aux parties, au Tribunal administratif du canton de Berne, Cour des affaires de langue française, et à l'Office fédéral des assurances sociales.

Lucerne, le 27 octobre 2013
Au nom de la IIe Cour de droit social
du Tribunal fédéral suisse

Le Président: Kernen

La Greffière: Reichen
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 9C_319/2013
Date : 27 octobre 2013
Publié : 13 novembre 2013
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Assurance-invalidité
Objet : Assurance-invalidité


Répertoire des lois
CC: 3
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 3 - 1 La bonne foi est présumée, lorsque la loi en fait dépendre la naissance ou les effets d'un droit.
1    La bonne foi est présumée, lorsque la loi en fait dépendre la naissance ou les effets d'un droit.
2    Nul ne peut invoquer sa bonne foi, si elle est incompatible avec l'attention que les circonstances permettaient d'exiger de lui.
LPGA: 61
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 61 Procédure - Sous réserve de l'art. 1, al. 3, de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative48, la procédure devant le tribunal cantonal des assurances est réglée par le droit cantonal. Elle doit satisfaire aux exigences suivantes:
a  elle doit être simple, rapide et en règle générale publique;
b  l'acte de recours doit contenir un exposé succinct des faits et des motifs invoqués, ainsi que les conclusions; si l'acte n'est pas conforme à ces règles, le tribunal impartit un délai convenable au recourant pour combler les lacunes, en l'avertissant qu'en cas d'inobservation le recours sera écarté;
c  le tribunal établit avec la collaboration des parties les faits déterminants pour la solution du litige; il administre les preuves nécessaires et les apprécie librement;
d  le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties; il peut réformer, au détriment du recourant, la décision attaquée ou accorder plus que le recourant n'avait demandé; il doit cependant donner aux parties l'occasion de se prononcer ou de retirer le recours;
e  si les circonstances le justifient, les parties peuvent être convoquées aux débats;
f  le droit de se faire assister par un conseil doit être garanti; lorsque les circonstances le justifient, l'assistance judiciaire gratuite est accordée au recourant;
fbis  pour les litiges en matière de prestations, la procédure est soumise à des frais judiciaires si la loi spéciale le prévoit; si la loi spéciale ne prévoit pas de frais judiciaires pour de tels litiges, le tribunal peut en mettre à la charge de la partie qui agit de manière téméraire ou fait preuve de légèreté;
g  le recourant qui obtient gain de cause a droit au remboursement de ses frais et dépens dans la mesure fixée par le tribunal; leur montant est déterminé sans égard à la valeur litigieuse d'après l'importance et la complexité du litige;
h  les jugements contiennent les motifs retenus, l'indication des voies de recours ainsi que les noms des membres du tribunal et sont notifiés par écrit;
i  les jugements sont soumis à révision si des faits ou des moyens de preuve nouveaux sont découverts ou si un crime ou un délit a influencé le jugement.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
96 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour:
a  inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse;
b  application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire.
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
106 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
107
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 107 Arrêt - 1 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
1    Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
2    Si le Tribunal fédéral admet le recours, il statue lui-même sur le fond ou renvoie l'affaire à l'autorité précédente pour qu'elle prenne une nouvelle décision. Il peut également renvoyer l'affaire à l'autorité qui a statué en première instance.
3    Si le Tribunal fédéral considère qu'un recours en matière d'entraide pénale internationale ou d'assistance administrative internationale en matière fiscale est irrecevable, il rend une décision de non-entrée en matière dans les quinze jours qui suivent la fin d'un éventuel échange d'écritures. Dans le domaine de l'entraide pénale internationale, le Tribunal fédéral n'est pas lié par ce délai lorsque la procédure d'extradition concerne une personne dont la demande d'asile n'a pas encore fait l'objet d'une décision finale entrée en force.100
4    Le Tribunal fédéral statue sur tout recours contre une décision du Tribunal fédéral des brevets portant sur l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets101 dans le mois qui suit le dépôt du recours.102
Répertoire ATF
102-V-245 • 110-V-176 • 112-V-97 • 118-V-214 • 122-V-221 • 130-V-414
Weitere Urteile ab 2000
9C_319/2013 • C_437/99
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
activité lucrative • admission partielle • assurance sociale • augmentation • ayant droit • bénéficiaire de prestations • caisse de compensation • calcul • comparaison des revenus • condition • d'office • degré de l'invalidité • demi-rente • droit d'être entendu • droit des assurances • droit social • décision • espagne • espagnol • examinateur • fausse indication • frais judiciaires • futur • incapacité de gain • indu • information • jour déterminant • membre d'une communauté religieuse • mois • nouvelles • obligation d'annoncer • office ai • office fédéral des assurances sociales • participation à la procédure • pays d'origine • personne concernée • point essentiel • première instance • prestation d'invalidité • prolongation • prévoyance professionnelle • période de cotisations • quant • quart de rente • recours en matière de droit public • renseignement erroné • rente d'invalidité • rente partielle • rente pour cas pénible • suppression de la prestation d'assurance • sécurité sociale • tennis • tribunal administratif • tribunal cantonal • tribunal fédéral • trois-quarts de rente • ue • violation du droit • vue