Bundesstrafgericht Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal
Numéro du dossier: SK.2012.13
Décision du 27 septembre 2012 Cour des affaires pénales
Composition
Les Juges pénaux fédéraux Jean-Luc Bacher, juge président Walter Wüthrich et Nathalie Zufferey Franciolli, la greffière Joëlle Chapuis
Parties
A., représenté par Me Christian Favre, avocat,
requérant
et
Ministère public de la Confédération, représenté par Patrick Lamon, procureur fédéral,
Objet
Demande d'indemnisation (art. 365
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 365 Decisione - 1 Il giudice decide in base agli atti. Può anche disporre che si svolga un dibattimento. |
|
1 | Il giudice decide in base agli atti. Può anche disporre che si svolga un dibattimento. |
2 | Il giudice pronuncia la decisione per scritto e la motiva succintamente. Se si è svolto un dibattimento, la decisione è comunicata oralmente seduta stante. |
3 | La decisione del giudice può essere impugnata mediante appello.254 |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
Faits
A. Par jugement du 24 novembre 2010, entré en force le 21 juin 2011, le Tribunal pénal fédéral (ci-après: TPF) a acquitté A. du chef de blanchiment d'argent qualifié et lui a alloué des indemnités pour ses frais de défense, la détention injustifiée et la restriction de liberté de mouvement subies en cours d'instruction. Le TPF a également levé dans son jugement les séquestres conservatoires prononcés par le JIF sur les comptes de A. (SK.2010.9; TPF 105.950.027 ss).
B. En date du 29 novembre 2011, A. a adressé au Département fédéral des finances une demande en dommages et intérêts pour le montant de l'indemnité qui lui avait été réclamée par la banque B. le 7 juillet 2011, soit CHF 141'322,15 (USD 147'981,30), des suites du remboursement anticipé d'un prêt lombard octroyé en décembre 2004. A l'appui de sa requête, il arguait du fait que l'ordre de résiliation dudit crédit avait été donné par le Juge d'instruction fédéral (ci-après: JIF) alors en charge de l'enquête pour blanchiment d'argent qualifié ouverte contre lui. Ce n'est qu'à l'occasion du déblocage des comptes bancaires de A., suite à l'entrée en force du jugement d'acquittement, que la banque B. a procédé au calcul de l'indemnité pour résiliation anticipée du prêt lombard (TPF 107.100.005-083), soit en juillet 2011.
C. Réceptionnée par le Département fédéral des finances, puis par le TPF, auquel elle avait été transmise, comme une demande de révision du jugement du 24 novembre 2010, la requête de A. a été soumise au Tribunal fédéral pour avis, qui l'a retournée, par le truchement du Département précité, au TPF pour raison de compétence (v. infra consid. 1.1 et TPF 107.100.001 ss).
D. Par ordonnance du 29 mars 2012, la Cour des affaires pénales du TPF (ci-après: la Cour), a ouvert une nouvelle procédure, en application des art. 363 ss
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 363 Competenza - 1 Per quanto la Confederazione e i Cantoni non dispongano altrimenti, il giudice che ha pronunciato la sentenza di primo grado emana anche le decisioni indipendenti successive demandate a un'autorità giudiziaria. |
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1 | Per quanto la Confederazione e i Cantoni non dispongano altrimenti, il giudice che ha pronunciato la sentenza di primo grado emana anche le decisioni indipendenti successive demandate a un'autorità giudiziaria. |
2 | Il pubblico ministero o l'autorità penale delle contravvenzioni che hanno pronunciato rispettivamente in procedura di decreto d'accusa o in procedura di decreto penale emanano anche le decisioni successive. |
3 | La Confederazione e i Cantoni determinano le autorità competenti per le decisioni successive che non spettano al giudice. |
E. En date du 7 mai 2012, la Cour informait les parties, soit A. et le Ministère public de la Confédération (ci-après: MPC), qu'elle entendait statuer par écrit et invitait A. à lui fournir des informations complémentaires. Elle lui demandait ainsi de lui préciser, d'une part, le stade d'avancement des tractations avec la banque B. pour un règlement à l'amiable, auxquelles son conseil avait fait référence dans une lettre du 8 novembre 2011 versée au dossier et, d'autre part, les coûts qui auraient été occasionnés par le maintien du crédit lombard en cause jusqu'à son terme (TPF 107.521.001 s.).
F. Reprenant textuellement les termes employés par la banque B. (dans un courriel du 21 mai 2012, puis une lettre transmise subséquemment à la Cour), qu'il avait préalablement interpelé, A. a répondu en date du 22 mai 2012 qu'aucun arrangement n'était intervenu entre la banque B. et lui et que la banque maintenait sa prétention de USD 147'981,30 envers lui. Il ajoutait que "le maintien de l'avance ferme en question jusqu'à son terme n'aurait pas engendré de coûts supplémentaires (à part les intérêts déjà escomptés pour le montant ci-dessus)". Il demandait en outre l'édition du dossier de la Cour des plaintes du TPF BB.2008.10 (TPF 107.521.003-010 et 107.521.011-012).
G. Par lettre du 2 août 2012, la Cour a invité le MPC à se déterminer sur le principe de l'indemnité requise par A. et à lui soumettre, le cas échéant, ses propositions (TPF 107.510.003).
H. Le MPC a répondu en date du 31 août 2012 que le montant demandé par A. correspondait à la somme réclamée par la banque, que l'on pouvait se demander s'il n'y avait pas de comportement concomitant imputable tant à la banque qu'à A. qui auraient dû informer le JIF sur les tenants et aboutissants de l'opération ordonnée, et que, le cas échéant, cet argument devrait être pris en compte par la Cour si elle décidait de l'octroi d'une indemnité en dommages et intérêts à A. Le MPC renonçait à chiffrer sa proposition, ne disposant pas de tous les éléments pour ce faire (TPF 107.510.010 s.).
I. Le 5 septembre 2012, la Cour rejetait la requête d'édition du dossier BB.2008.10, au motif que le dossier de la cause (soit le dossier d'instruction ayant mené au jugement d'acquittement du 24 novembre 2010, v. supra let. A) comportait tous les éléments utiles pour statuer, et invitait une dernière fois A. à se déterminer sur la prise de position du MPC du 31 août 2012 (TPF 107.521.013).
J. En date du 19 septembre 2012, A. sollicitait, pour le cas où la Cour devait arriver à la conclusion que le dossier ne comporte pas tous les éléments utiles pour statuer, notamment pour fixer le dommage subi, l'administration d'une expertise, ou, à tout le moins, l'avis d'un spécialiste. Pour le reste, il confirmait sa requête initiale en dommages et intérêts (TPF 107.521.014 s.).
Les précisions de faits nécessaires au présent prononcé seront apportées dans les considérants qui suivent.
La Cour considère en droit:
1. Compétence
1.1 Suite aux échanges de vue entre le Département fédéral des finances, le TPF et le Tribunal fédéral, ce dernier a, par note interne du 29 février 2012, estimé que la demande d'indemnisation de A., faisant suite à son acquittement, ne constituait pas une demande de révision, mais une demande d'indemnisation du dommage économique subi au titre de sa participation obligatoire à la procédure pénale au sens de l'art. 429 al. 1 let. b
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
1.2 Dès lors que le jugement d'acquittement de A. est entré en force en date du 21 juin 2011, la présente procédure est une "procédure en cas de décisions judiciaires indépendantes". Les art. 363
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 363 Competenza - 1 Per quanto la Confederazione e i Cantoni non dispongano altrimenti, il giudice che ha pronunciato la sentenza di primo grado emana anche le decisioni indipendenti successive demandate a un'autorità giudiziaria. |
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1 | Per quanto la Confederazione e i Cantoni non dispongano altrimenti, il giudice che ha pronunciato la sentenza di primo grado emana anche le decisioni indipendenti successive demandate a un'autorità giudiziaria. |
2 | Il pubblico ministero o l'autorità penale delle contravvenzioni che hanno pronunciato rispettivamente in procedura di decreto d'accusa o in procedura di decreto penale emanano anche le decisioni successive. |
3 | La Confederazione e i Cantoni determinano le autorità competenti per le decisioni successive che non spettano al giudice. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 365 Decisione - 1 Il giudice decide in base agli atti. Può anche disporre che si svolga un dibattimento. |
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1 | Il giudice decide in base agli atti. Può anche disporre che si svolga un dibattimento. |
2 | Il giudice pronuncia la decisione per scritto e la motiva succintamente. Se si è svolto un dibattimento, la decisione è comunicata oralmente seduta stante. |
3 | La decisione del giudice può essere impugnata mediante appello.254 |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 363 Competenza - 1 Per quanto la Confederazione e i Cantoni non dispongano altrimenti, il giudice che ha pronunciato la sentenza di primo grado emana anche le decisioni indipendenti successive demandate a un'autorità giudiziaria. |
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1 | Per quanto la Confederazione e i Cantoni non dispongano altrimenti, il giudice che ha pronunciato la sentenza di primo grado emana anche le decisioni indipendenti successive demandate a un'autorità giudiziaria. |
2 | Il pubblico ministero o l'autorità penale delle contravvenzioni che hanno pronunciato rispettivamente in procedura di decreto d'accusa o in procedura di decreto penale emanano anche le decisioni successive. |
3 | La Confederazione e i Cantoni determinano le autorità competenti per le decisioni successive che non spettano al giudice. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 364 Procedura - 1 Per quanto il diritto federale non stabilisca altrimenti, l'autorità competente avvia d'ufficio la procedura per l'emanazione di una decisione giudiziaria successiva. Trasmette al giudice gli atti corrispondenti unitamente alla sua richiesta. |
|
1 | Per quanto il diritto federale non stabilisca altrimenti, l'autorità competente avvia d'ufficio la procedura per l'emanazione di una decisione giudiziaria successiva. Trasmette al giudice gli atti corrispondenti unitamente alla sua richiesta. |
2 | Negli altri casi, l'apertura della procedura può essere richiesta con istanza scritta e motivata dal condannato o da altri aventi diritto. |
3 | Il giudice esamina se le condizioni per una decisione giudiziaria successiva sono soddisfatte e, se necessario, completa gli atti o incarica la polizia di procedere a nuove indagini. |
4 | Il giudice offre alle persone e autorità interessate l'opportunità di esprimersi sulla decisione prevista e di presentare istanze e conclusioni. |
5 | Per altro, la procedura dinanzi al giudice (art. 363 cpv. 1) è retta per analogia dalle disposizioni concernenti la procedura dibattimentale di primo grado; alla procedura scritta si applica per analogia l'articolo 390.251 |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 364 Procedura - 1 Per quanto il diritto federale non stabilisca altrimenti, l'autorità competente avvia d'ufficio la procedura per l'emanazione di una decisione giudiziaria successiva. Trasmette al giudice gli atti corrispondenti unitamente alla sua richiesta. |
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1 | Per quanto il diritto federale non stabilisca altrimenti, l'autorità competente avvia d'ufficio la procedura per l'emanazione di una decisione giudiziaria successiva. Trasmette al giudice gli atti corrispondenti unitamente alla sua richiesta. |
2 | Negli altri casi, l'apertura della procedura può essere richiesta con istanza scritta e motivata dal condannato o da altri aventi diritto. |
3 | Il giudice esamina se le condizioni per una decisione giudiziaria successiva sono soddisfatte e, se necessario, completa gli atti o incarica la polizia di procedere a nuove indagini. |
4 | Il giudice offre alle persone e autorità interessate l'opportunità di esprimersi sulla decisione prevista e di presentare istanze e conclusioni. |
5 | Per altro, la procedura dinanzi al giudice (art. 363 cpv. 1) è retta per analogia dalle disposizioni concernenti la procedura dibattimentale di primo grado; alla procedura scritta si applica per analogia l'articolo 390.251 |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 365 Decisione - 1 Il giudice decide in base agli atti. Può anche disporre che si svolga un dibattimento. |
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1 | Il giudice decide in base agli atti. Può anche disporre che si svolga un dibattimento. |
2 | Il giudice pronuncia la decisione per scritto e la motiva succintamente. Se si è svolto un dibattimento, la decisione è comunicata oralmente seduta stante. |
3 | La decisione del giudice può essere impugnata mediante appello.254 |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 365 Decisione - 1 Il giudice decide in base agli atti. Può anche disporre che si svolga un dibattimento. |
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1 | Il giudice decide in base agli atti. Può anche disporre che si svolga un dibattimento. |
2 | Il giudice pronuncia la decisione per scritto e la motiva succintamente. Se si è svolto un dibattimento, la decisione è comunicata oralmente seduta stante. |
3 | La decisione del giudice può essere impugnata mediante appello.254 |
2. Origine de l'indemnité requise
2.1 Afin de bien comprendre quelle est l'origine de la requête en dommages et intérêts de A., il est nécessaire de procéder à un bref rappel du contexte dans lequel est née la demande d'indemnité par USD 147'981,30 réclamée à A. par la banque B.
2.2 En date du 15 décembre 2004, A. a contracté, auprès de la banque B., un crédit lombard afin de bénéficier d'une avance ferme à sa libre disposition de USD 4'376'650 du 9 décembre 2004 au 28 mai 2009 (pièces du dossier d'instruction n°052718-052722). Le contrat cadre prévoyait notamment que "la résiliation et le remboursement anticipés d'avances à terme fixe nécessitent l'accord de la banque. Dans ce cas, l'emprunteur versera à celle-ci, outre le capital, les intérêts courus et échus ainsi que l'indemnité pour perte d'intérêts, une indemnité forfaitaire de 0,1% du capital, mais de CHF 1'000 au minimum, pour frais et surcroît de travail. La perte d'intérêts dépend des conditions applicables à la durée résiduelle qui prévalent alors sur le marché de l'argent et des capitaux" (052719).
2.3 Dans le cadre des opérations de séquestre des comptes bancaires suisses de A., constatant l'existence d'un crédit lombard, le JIF, après s'être enquis des conditions de résiliation dudit crédit auprès de la banque B., au mois de mars 2007, a proposé à A., le 30 avril 2007, la liquidation du crédit lombard en question. Le JIF expliquait clairement, chiffres à l'appui, que le "coût d'une liquidation (…) est manifestement moindre que celui [qu'il] devrait supporter si le contrat cadre devait être maintenu jusqu'à son échéance, à savoir le 28 mai 2009" (084320).
2.4 Après plusieurs mois de réflexion, par son conseil, A. a informé le JIF, par lettre du 2 octobre 2007, qu'il consentait à la liquidation pure et simple de l'avance ferme (084340). Le frère de A., dont un compte bancaire servait également de garantie au crédit lombard contracté, a également donné son accord à la liquidation pure et simple de l'avance ferme de USD 4'376'650, sur requête du JIF du 30 octobre 2007, en date du 7 novembre 2007 (084341 et 084348).
2.5 Après avoir informé la banque de ces consentements et reçu en retour l'avis que le montant des indemnités pour pertes d'intérêts s'élevait désormais à USD 55'191,20 au 31 octobre 2007 (052691) et non plus à USD 26'780,10, comme en mars 2007 (052724), le JIF a demandé des éclaircissements à la banque B., transmettant systématiquement copie de tout le courrier, reçu de et envoyé à la banque, à A. (052716 et s). La banque a fourni des explications en date du 22 novembre 2007 et, malgré une proposition du JIF à cet effet, a refusé de renoncer au versement de cette indemnité pour perte d'intérêts en date du 9 janvier 2008 (052726 et s).
2.6 Par décision du 31 janvier 2008, envoyée en copie à A., le JIF a ordonné la liquidation de l'avance ferme (par compensation avec les avoirs sous garantie) d'un montant de USD 4'376'650, avec l'accord de A. (ainsi que celui de son frère). Il a autorisé la banque à prélever les intérêts échus au jour de la liquidation, mais pas le montant de USD 55'191,20 réclamé à titre d'indemnité pour perte d'intérêts (052733 et s).
2.7 A. a été acquitté par le TPF par jugement du 24 novembre 2010. Suite à l'entrée en force dudit jugement, en date du 21 juin 2011, A. a pris contact avec la banque B., afin de procéder à la libération de ses comptes bancaires, selon les termes du jugement. C'est dans le cadre de ces opérations qu'il s'est vu réclamer, par la banque B., la somme de USD 147'981,30, à titre de pénalité impayée résultant du remboursement anticipé du prêt octroyé en décembre 2004 (annexe n°5 à la demande en dommages et intérêts présentée par A., TPF 107.100.061).
2.8 Estimant qu'il appartient à la Confédération de payer ce montant, résultant de l'enquête injustifiée à son encontre et de la décision de liquidation de l'avance ferme du JIF du 31 janvier 2008, A. réclame, à titre d'indemnité pour dommage subi, le montant qui lui est demandé par la banque B., soit CHF 141'322,15, avec intérêt à 5% dès le 29 novembre 2011, subsidiairement USD 147'981,30, avec d'intérêt à 5% dès le 29 novembre 2011 (TPF 107.100.008).
3. Principe de l'indemnité
3.1 A teneur de l'art. 429 al. 1 let. b
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
3.2 Le Message du CF relatif à l'unification du droit de la procédure pénale du 21 décembre 2005 précise que l'Etat doit réparer la totalité du dommage qui présente un lien de causalité avec la procédure pénale au sens du droit de la responsabilité civile (ad art. 437 P CPP, actuel art. 429, p.1313). Le lien de causalité s'apprécie selon le principe de la causalité naturelle et adéquate et selon le degré de la haute vraisemblance. La responsabilité est encourue lors même qu'aucune faute ne serait imputable aux autorités (Cédric Mizel/Valentin Rétornaz, in Commentaire romand du CPP, n°21 ad art. 429 et auteurs cités).
3.3 En l'espèce, il faut se demander s'il y a un lien de causalité entre le fait pour A. d'avoir dû participer à la procédure pénale et celui de se voir réclamer une indemnité à hauteur de USD 147'981,30 de la part de la banque B. Si la liquidation de l'avance ferme fait partie des mesures imposées à A., il faut en déduire que c'est en raison de sa participation à la procédure qu'il se voit imposer le paiement de cette indemnité par la banque. En l'occurrence, la liquidation de l'avance ferme a eu lieu à l'occasion de la procédure pénale imposée à A.: les séquestres prononcés en cours de procédure ont eu une influence directe sur l'utilité du maintien du crédit lombard. Vu le blocage de ses comptes, sur l'un desquels se trouvait l'avance ferme mise à sa disposition par la banque par le contrat du 15 décembre 2004, A. ne pouvait plus en disposer. Le maintien dudit crédit lombard se révélait donc aussi coûteux (en intérêts) qu'inutile. Toutefois, la liquidation de ce crédit en tant que telle n'a pas été imposée à A. Elle a été proposée à A. par le JIF en date du 30 avril 2007 (v. supra consid. 2.3). Aussi longtemps que A. n'a pas consenti à cette liquidation, le JIF s'est abstenu de la prononcer, ce durant quelques six mois, puisque c'est au jour du 2 octobre 2007 que A., par son conseil, a déclaré consentir à la liquidation pure et simple de l'avance ferme octroyée par le contrat de crédit lombard (v. supra consid. 2.4). Rien ne permet de penser que le JIF aurait finalement choisi de prononcer la liquidation sans le consentement de A., ce que ce dernier ne prétend d'ailleurs pas.
3.4 Il ressort de ce qui précède que l'ordre causal des évènements est le suivant: la procédure pénale menée contre A. a engendré le blocage de ses avoirs. En raison de ce blocage, le JIF a proposé la liquidation de l'avance ferme à A. Parce que A. a expressément et sans réserve consenti à cette liquidation, le JIF a décidé d'y procéder. Etant donné la résiliation anticipée du contrat de crédit lombard, A. s'est vu réclamer le paiement d'une pénalité pour perte d'intérêts de la part de la banque. Dans ces conditions, si la participation obligatoire de A. à la procédure pénale est à l'origine de la pénalité réclamée par la banque B., elle ne s'inscrit pas dans un rapport de causalité adéquate avec la pénalité. Selon le cours ordinaire des choses et l'expérience de la vie, les actes de procédure pénale imposés à A. ne sont pas propres à entraîner un effet du genre de celui qui s'est produit. La cause adéquate de cette pénalité est la résiliation anticipée du contrat, qui prévoit précisément le paiement d'une indemnité pour perte d'intérêts (v. supra consid. 2.2). Cette résiliation n'avait rien d'obligatoire pour A. et elle ne lui a pas été imposée par le JIF.
3.5 Reste à déterminer si A. a pu donner son consentement ou non, en toute liberté et connaissance de cause. Pour se déterminer, A. devait disposer de toute l'information utile à l'appréciation de la situation, laquelle se trouvait en l'occurrence essentiellement contenue dans le contrat cadre, qu'il avait signé et dont il avait donc accepté les conditions, notamment la clause de résiliation anticipée et la pénalité en découlant. Force est à ce propos de constater que A. n'allègue aucunement avoir donné son consentement sous l'emprise d'une erreur ou d'une quelconque incapacité. Qui plus est, il bénéficiait, au moment du consentement, soit en octobre 2007, des informations chiffrées que le JIF lui avait adressées dans sa lettre du 30 avril 2007 (v. supra consid. 2.3), en particulier au sujet des coûts prévisibles du maintien du contrat jusqu'à son terme, ainsi que des conseils de son avocat, par les bons soins duquel le consentement a par ailleurs été communiqué au JIF. Dès lors, quand bien même A. ne parle pas français, il avait tout loisir de se faire expliquer les tenants et aboutissants de la proposition du JIF par son conseil. En outre, ce n'est pas le premier contrat du genre que A. signait, puisque le contrat du 15 décembre 2004 remplaçait un premier contrat, datant, lui, du 10 juin 2004 (052720). A. savait de ce fait, depuis 2004, à quel genre de pénalité il s'exposait en cas de résiliation anticipée.
3.6 Quant au montant de l'indemnité par USD 147'981,30, A. savait également qu'il ne serait déterminé qu'au jour où le contrat prendrait fin et qu'il était ainsi susceptible d'augmenter encore, par rapport à la somme annoncée en octobre 2007. En effet, dite somme était déjà largement plus élevée que celle annoncée en mars 2007 (v. supra consid. 2.5). A aucun moment, en cours de procédure, A., nanti des informations utiles (en novembre 2007), n'a réagi ou ne s'est manifesté pour retirer son consentement à la liquidation, ou pour l'assortir de conditions. Lors des débats, il n'a nullement fait valoir de prétention à des indemnités pour pénalité résultant de la liquidation et n'a même pas demandé à la Cour de se prononcer sur le principe d'une telle indemnité, considérant qu'elle n'était alors pas chiffrable.
3.7 Au vu de tous ces éléments, figurant au dossier de la procédure et suffisants pour permettre de statuer sur le sort de l'indemnité requise par A., la Cour conclut au rejet de la demande de A. du 29 novembre 2011, faute de lien de causalité adéquate entre la procédure pénale ayant abouti à l'acquittement du prénommé et le dommage allégué. De surcroît, contrairement à ce que soutient A. dans sa lettre du 19 septembre 2012, l'acquittement d'un prévenu ne rend en rien la procédure pénale illicite. Quant aux mesures prises par le JIF, elles étaient fondées sur l'art. 65 aPPF. Quand bien même celle dont il est prétendu qu'elle a causé un dommage au prévenu n'aurait pas été justifiée par l'art. 65 aPPF, le consentement donné par le prévenu a eu pour effet d'exclure l'illicéité de l'atteinte portée à ses droits par dite mesure et d'exonérer l'auteur de l'atteinte présumée de toute obligation de réparer le dommage (Franz Werro, La responsabilité civile, 2e édition, Bâle, 2001, n°378). Au surplus, si A. avait considéré l'un ou l'autre acte du JIF comme illicite, il lui aurait appartenu de s'y opposer en portant plainte dans les 5 jours auprès de l'autorité compétente, conformément aux art. 214 ss
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 214 Avviso - 1 Se una persona è arrestata provvisoriamente o posta in carcerazione preventiva o di sicurezza, l'autorità penale competente ne avvisa immediatamente: |
|
1 | Se una persona è arrestata provvisoriamente o posta in carcerazione preventiva o di sicurezza, l'autorità penale competente ne avvisa immediatamente: |
a | i congiunti; |
b | se l'interessato lo domanda, il datore di lavoro o la rappresentanza estera competente. |
2 | Si rinuncia all'avviso di cui al capoverso 1 qualora lo scopo dell'istruzione lo imponga oppure se l'interessato vi si oppone espressamente. |
3 | Se il provvedimento coercitivo privativo della libertà mette in difficoltà una persona che dipende dall'arrestato, l'autorità penale ne avvisa i servizi sociali competenti. |
4 | La vittima viene informata in merito alla disposizione o alla revoca della carcerazione preventiva o di sicurezza e di una misura sostitutiva di cui all'articolo 237 capoverso 2 lettera c o g come pure circa un'eventuale fuga dell'imputato, eccetto che vi abbia espressamente rinunciato.108 Si può rinunciare ad informare circa la revoca della carcerazione qualora siffatta informazione esponesse l'imputato a un serio pericolo. |
4. En application des art. 416 et 426 al. 5
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 426 Spese a carico dell'imputato e di chi è parte in un procedimento indipendente in materia di misure - 1 In caso di condanna, l'imputato sostiene le spese procedurali. Sono eccettuate le sue spese per la difesa d'ufficio; è fatto salvo l'articolo 135 capoverso 4. |
|
1 | In caso di condanna, l'imputato sostiene le spese procedurali. Sono eccettuate le sue spese per la difesa d'ufficio; è fatto salvo l'articolo 135 capoverso 4. |
2 | In caso di abbandono del procedimento o di assoluzione, le spese procedurali possono essere addossate in tutto o in parte all'imputato se, in modo illecito e colpevole, ha provocato l'apertura del procedimento o ne ha ostacolato lo svolgimento. |
3 | L'imputato non sostiene le spese procedurali: |
a | causate dalla Confederazione o dal Cantone con atti procedurali inutili o viziati; |
b | derivanti dalle traduzioni resesi necessarie a causa del fatto che l'imputato parla una lingua straniera. |
4 | L'imputato sostiene le spese del gratuito patrocinio dell'accusatore privato soltanto se gode di una buona situazione economica. |
5 | Le disposizioni del presente articolo si applicano per analogia a chi è parte in un procedimento indipendente in materia di misure, se la decisione gli è sfavorevole. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 426 Spese a carico dell'imputato e di chi è parte in un procedimento indipendente in materia di misure - 1 In caso di condanna, l'imputato sostiene le spese procedurali. Sono eccettuate le sue spese per la difesa d'ufficio; è fatto salvo l'articolo 135 capoverso 4. |
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1 | In caso di condanna, l'imputato sostiene le spese procedurali. Sono eccettuate le sue spese per la difesa d'ufficio; è fatto salvo l'articolo 135 capoverso 4. |
2 | In caso di abbandono del procedimento o di assoluzione, le spese procedurali possono essere addossate in tutto o in parte all'imputato se, in modo illecito e colpevole, ha provocato l'apertura del procedimento o ne ha ostacolato lo svolgimento. |
3 | L'imputato non sostiene le spese procedurali: |
a | causate dalla Confederazione o dal Cantone con atti procedurali inutili o viziati; |
b | derivanti dalle traduzioni resesi necessarie a causa del fatto che l'imputato parla una lingua straniera. |
4 | L'imputato sostiene le spese del gratuito patrocinio dell'accusatore privato soltanto se gode di una buona situazione economica. |
5 | Le disposizioni del presente articolo si applicano per analogia a chi è parte in un procedimento indipendente in materia di misure, se la decisione gli è sfavorevole. |
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 426 Spese a carico dell'imputato e di chi è parte in un procedimento indipendente in materia di misure - 1 In caso di condanna, l'imputato sostiene le spese procedurali. Sono eccettuate le sue spese per la difesa d'ufficio; è fatto salvo l'articolo 135 capoverso 4. |
|
1 | In caso di condanna, l'imputato sostiene le spese procedurali. Sono eccettuate le sue spese per la difesa d'ufficio; è fatto salvo l'articolo 135 capoverso 4. |
2 | In caso di abbandono del procedimento o di assoluzione, le spese procedurali possono essere addossate in tutto o in parte all'imputato se, in modo illecito e colpevole, ha provocato l'apertura del procedimento o ne ha ostacolato lo svolgimento. |
3 | L'imputato non sostiene le spese procedurali: |
a | causate dalla Confederazione o dal Cantone con atti procedurali inutili o viziati; |
b | derivanti dalle traduzioni resesi necessarie a causa del fatto che l'imputato parla una lingua straniera. |
4 | L'imputato sostiene le spese del gratuito patrocinio dell'accusatore privato soltanto se gode di una buona situazione economica. |
5 | Le disposizioni del presente articolo si applicano per analogia a chi è parte in un procedimento indipendente in materia di misure, se la decisione gli è sfavorevole. |
Par ces motifs, la Cour prononce:
1. La demande d'indemnité formée par A. en date du 29 novembre 2011 est rejetée.
2. Les frais de la présente décision par CHF 2'000 sont mis à la charge du requérant.
Bellinzone, le 8 octobre 2012
Au nom de la Cour des affaires pénales
du Tribunal pénal fédéral
Le juge président La greffière
Distribution (recommandé):
- Ministère public de la Confédération, M. Patrick Lamon, Procureur fédéral
- Me Christian Favre
Indication des voies de recours
Le recours contre les décisions finales de la Cour pénale du Tribunal pénal fédéral doit être déposé devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, dans les 30 jours qui suivent la notification de l’expédition complète (art. 78
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 78 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale. |
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1 | Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale. |
2 | Al ricorso in materia penale soggiacciono anche le decisioni concernenti: |
a | le pretese civili trattate unitamente alla causa penale; |
b | l'esecuzione di pene e misure. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 80 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48 |
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1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso. Sono fatti salvi i casi in cui secondo il Codice di procedura penale del 5 ottobre 200749 (CPP) si pronuncia, quale istanza cantonale unica, un giudice dei provvedimenti coercitivi o un altro giudice.50 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
|
1 | Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
2 | Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
b | nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
c | in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori; |
d | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti. |
3 | Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria; |
b | dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali. |
4 | Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale. |
5 | Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
6 | ...94 |
7 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
Le recours peut être formé pour violation du droit fédéral et du droit international (art. 95
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
|
a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
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a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
|
1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |