Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour III
C-4572/2011
Arrêt du 27 août 2013
Madeleine Hirsig-Vouilloz, juge unique,
Composition
Isabelle Pittet, greffière.
1.A._______,
2.B._______,
Parties
les deux représentés par Maître Damien Bonvallat,
Etude MBLD Associés, 11bis, rue Toepffer, 1206 Genève,
recourants,
contre
Caisse suisse de compensation (CSC),
avenue Edmond-Vaucher 18, case postale 3100, 1211 Genève 2,
autorité inférieure .
Objet Assurance-vieillesse et survivants (décision du 16 juin 2011).
Faits :
A.
A.a Les époux A._______, née le [...] 1969, et B._______, né le [...] 1969, sont des ressortissants suisses, parents de trois enfants, nés en 2001, 2003 et 2006. Partis en République Démocratique du Congo (RDC) en 1999 comme missionnaires, ils ont adhéré à l'assurance-vieillesse, survivants et invalidité facultative (AVS/AI facultative) avec effet dès le 1er août 1999 (CSC dossier A/B._______ pces 1 à 5; dossier B/A._______ pces 1 à 4).
Par décision du 5 juin 2002 (CSC A pce 36 / B pce 26), la Caisse suisse de compensation (CSC) a fixé à Fr. 1'793.40 les cotisations et à Fr. 53.80 les frais d'administration dus annuellement par les intéressés à l'AVS/AI facultative suisse pour 2002 et 2003.
A.b Dès le 6 février 2003 (voir attestation de départ du 10 mars 2004 de l'Office cantonal de la population du canton de Genève [CSC A pce 104 / B pce 47]), les époux A._______ et B._______, de retour en Suisse, ont résidé à C., dans le canton de Genève, avec leurs enfants.
En date du 7 juillet 2003, deux avis de mutation mentionnant, pour chacun des époux, leur rentrée en Suisse, leur adresse à C., ainsi que la fin de la taxation et de l'assujettissement à l'AVS/AI facultative au 31 mars 2003 ont été transmis à la CSC, Service AVS/AI facultative (CSC A pce 13 / B pce 10).
Par courrier du 17 juillet 2003 (CSC A pce 16), la CSC a informé B._______ que son compte présentait un solde débiteur de Fr. 270; en nota bene, la CSC a encore indiqué que "les personnes rentrées en Suisse et sans activité lucrative sont priées de s'adresser au service AVS de leur domicile". Etait joint à ce courrier un avis de situation, du 17 juillet 2003 également (CSC A pce 15), mentionnant en particulier les cotisations (Fr. 1'793.40) et frais administratifs (Fr. 53.80) pour les années 2002 et 2003, un paiement effectué le 31 mars 2003 (Fr. 3'694.40; CSC A pce 34), puis, à la même date, une rectification en faveur de l'intéressé de Fr. 1'345.05 et une extourne de frais administratifs de Fr. 40.35, ainsi que le solde débiteur de Fr. 270 (versé le 18 août 2003 [CSC A pce 33]).
A.c Selon l'attestation de départ du 10 mars 2004 versée au dossier (CSC A pce 104 / B pce 47), les époux A._______ et B._______ et leurs enfants ont quitté la Suisse pour le Rwanda au 31 mars 2004.
B.
Suite à une demande de renseignement du 23 mars 2010 de l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS; CSC A pce 17, 18), interpellé par un ami et représentant de la famille A._______ et B._______, la CSC a confirmé, dans sa réponse à l'OFAS du 8 avril 2010 (CSC A pce 19), que les époux A._______ et B._______ ont été affiliés auprès de sa Caisse du 1er août 1999 au 31 mars 2003, date de leur retour en Suisse; les époux A._______ et B._______ n'auraient par la suite déposé aucune demande d'adhésion à l'AVS/AI facultative; de même, aucune demande d'adhésion n'aurait été déposée pour les enfants. Par lettre du 9 juin 2010 (CSC A pce 130), la Caisse cantonale genevoise de compensation (CCGC), répondant également à une interrogation de l'OFAS du 23 mars 2010, a indiqué qu'aucune demande d'affiliation comme personne sans activité n'a été enregistrée et qu'elle ne dispose d'aucun indice du passage de B._______ auprès de sa caisse (voir également extraits de compte individuel [CSC A pces 44 à 47 / B pces 27 à 34] fournis par la CCGC par courriers du 4 septembre 2008 [CSC A pce 48 / B pce 35]).
C.
Dans un courrier du 25 novembre 2010 (CSC A pces 51 à 54), les époux A._______ et B._______ se sont adressés à la CSC, sollicitant le droit de cotiser, également de manière rétroactive, à l'AVS/AI. Ils relèvent qu'ils n'avaient à aucun moment ni intérêt, ni de motif d'interrompre leurs cotisations volontaires à l'AVS/AI facultative, et déclarent n'avoir ni su, ni compris, ni reçu d'information indiquant clairement que leurs dossiers étaient transférés de la CSC à la CCGC après le premier trimestre 2003.
Par lettre du 16 décembre 2010 (CSC A pce 62), la CSC a expliqué aux époux A._______ et B._______ qu'il n'était pas possible de les affilier rétroactivement à l'AVS/AI facultative depuis leur départ à l'étranger en mars 2004 et leur a proposé de déposer une déclaration d'adhésion s'ils souhaitaient obtenir une décision sujette à opposition, puis à recours.
En date du 25 janvier 2011, les intéressés ont déposé leurs demandes d'adhésion à l'AVS/AI facultative au moyen du formulaire officiel (CSC A pces 107 à 109 / B pces 50, 51).
D.
D.a Par décisions du 28 février 2011 (CSC A pces 110, 111 / B pces 53, 54), la CSC a refusé l'adhésion de chacun des époux A._______ et B._______ à l'AVS/AI facultative, au motif en particulier que les demandes d'adhésion ont été déposées après le délai d'un an à compter de la sortie de l'assurance obligatoire, lequel délai ne peut être prolongé dans le cas d'espèce.
Le 31 mars 2011, les époux A._______ et B._______, par l'intermédiaire de leur représentant, Me Damien Bonvallat, ont formé opposition contre les décisions du 28 février 2011, soutenant que la question qui se poserait ne serait pas celle d'une affiliation ou d'une réaffiliation à l'AVS/AI facultative, mais celle de la constatation de ce que qu'ils sont toujours affiliés à cette assurance et qu'ils n'en sont jamais sortis(CSC A pces 120 à 122). Par courrier du même jour (CSC A pces 125, 126), les intéressés ont adressé à la CSC une demande en constatation du fait qu'ils n'ont jamais quitté l'assurance facultative.
D.b Par décision du 16 juin 2011 (CSC A pces 131 à 133), la CSC a rejeté l'opposition dont l'avaient saisie les époux A._______ et B._______ et confirmé sa décision du 28 février 2011. Elle estime en premier lieu qu'au vu des circonstances, les époux A._______ et B._______ ont bien été domiciliés en Suisse entre mars 2003 et mars 2004 et que c'est dès lors à juste titre qu'il a été mis fin à leur affiliation à l'AVS/AI facultative au 31 mars 2003. En deuxième lieu, elle explique qu'en cas de retour en Suisse, la sortie de l'AVS/AI facultative ne fait pas l'objet d'une décision, la personne rentrée en Suisse restant assurée à l'AVS/AI, de manière obligatoire, à compter de la date de prise de domicile en Suisse; si elle n'exerce pas d'activité lucrative, elle a par ailleurs l'obligation légale de s'annoncer à la caisse cantonale de compensation compétente en fonction du lieu de son domicile; la CSC considère que les époux A._______ et B._______ ne pouvaient ignorer ces éléments. En troisième lieu, la CSC relève que les intéressés n'apportent aucune preuve concrète des renseignements incorrects qu'ils auraient reçu en février 2004 de la part de la CCGC et que les époux ayant été affiliés à l'AVS/AI facultative durant leur séjour en RDC, ils n'étaient pas sans savoir que c'est à la CSC qu'ils devaient s'adresser pour une nouvelle adhésion au moment de leur départ de Suisse.
E.
E.a Par acte du 18 août 2011 (TAF pce 1), les époux A._______ et B._______, par l'intermédiaire de Me Bonvallat, ont interjeté recours contre la décision sur opposition du 16 juin 2011. Ils précisent notamment qu'ils n'ont jamais eu l'intention de prendre domicile en Suisse et n'ont résidé à Genève qu'ensuite de leur départ précipité de la RDC et le temps de préparer un nouveau projet en Afrique. Ils ajoutent que B._______ s'est présenté, deux semaines avant le départ de la famille pour le Rwanda, à la CCGC où on l'aurait informé qu'ils étaient exclus de l'assurance facultative et ne pouvaient plus y cotiser. Par ailleurs, les recourants ne voient pas comment l'assurance facultative pourrait cesser automatiquement, par un simple changement de situation personnelle de l'assuré, sans décision formelle, d'autant que la question du domicile n'est pas évidente. Les recourants concluent à ce que la décision litigieuse soit annulée, à ce qu'il soit dit qu'ils ne sont pas sortis de l'AVS/AI facultative au 31 mars 2003 et y sont toujours assurés, et à ce que la CSC chiffre les cotisations dues pour les années précédentes.
E.b Invitée à se prononcer, la CSC, dans sa réponse du 12 octobre 2011 (TAF pce 3), conclut au rejet du recours, reprenant la motivation exposée dans sa décision sur opposition.
E.c Par réplique du 1er décembre 2011 (TAF pce 5), les recourants se réfèrent pour l'essentiel à leur mémoire de recours.
E.d Dans sa duplique du 15 décembre 2011 (TAF pce 8), l'autorité inférieure déclare maintenir ses précédentes conclusions.
Droit :
1.
1.1 Au vu de l'art. 31

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196822 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 85bis Eidgenössische Rekursbehörde - 1 Über Beschwerden von Personen im Ausland entscheidet in Abweichung von Artikel 58 Absatz 2 ATSG390 das Bundesverwaltungsgericht. Der Bundesrat kann vorsehen, dass diese Zuständigkeit dem Versicherungsgericht des Kantons zugewiesen wird, in welchem der Arbeitgeber des Versicherten seinen Wohnsitz oder Sitz hat.391 |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
1.2 Selon l'art. 37

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG61, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 3 - Dieses Gesetz findet keine Anwendung auf: |
|
a | das Verfahren von Behörden im Sinne von Artikel 1 Absatz 2 Buchstabe e, soweit gegen ihre Verfügungen die Beschwerde unmittelbar an eine Bundesbehörde unzulässig ist; |
b | das erstinstanzliche Verfahren der erstmaligen Begründung des Dienstverhältnisses von Bundespersonal, der Beförderung von Bundespersonal, der dienstlichen Anordnungen an das Bundespersonal16 und das Verfahren der Ermächtigung zur Strafverfolgung gegen Bundespersonal; |
c | das erstinstanzliche Verwaltungsstrafverfahren und das gerichtspolizeiliche Ermittlungsverfahren; |
d | das Verfahren der Militärstrafrechtspflege einschliesslich der Militärdisziplinarrechtspflege, das Verfahren in militärischen Kommandosachen nach Artikel 37 sowie Verfahren nach den Artikeln 38 und 39 des Militärgesetzes vom 3. Februar 199518,19 ...20; |
dbis | das Verfahren in Sozialversicherungssachen, soweit das Bundesgesetz vom 6. Oktober 200022 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts anwendbar ist; |
e | das Verfahren der Zollveranlagung; |
ebis | ... |
f | das erstinstanzliche Verfahren in anderen Verwaltungssachen, wenn deren Natur die Erledigung auf der Stelle durch sofort vollstreckbare Verfügung erfordert. |

SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 2 Geltungsbereich und Verhältnis zu den einzelnen Sozialversicherungsgesetzen - Die Bestimmungen dieses Gesetzes sind auf die bundesgesetzlich geregelten Sozialversicherungen anwendbar, wenn und soweit die einzelnen Sozialversicherungsgesetze es vorsehen. |

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 1 - 1 Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20006 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die im ersten Teil geregelte Alters- und Hinterlassenenversicherung anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht. |
1.3 Selon l'art. 59

SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 59 Legitimation - Zur Beschwerde ist berechtigt, wer durch die angefochtene Verfügung oder den Einspracheentscheid berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
1.4 En outre, déposé en temps utile et dans les formes requises par la loi (art. 60

SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 60 Beschwerdefrist - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen. |
2 | Die Artikel 38-41 sind sinngemäss anwendbar. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
|
1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
2.
Est litigieuse la question de savoir si l'affiliation des recourants à l'AVS/AI facultative, commencée en août 1999, devait se poursuivre au-delà du 31 mars 2003 ou si, cette affiliation ayant pris fin à cette date en raison du retour des recourants en Suisse, la CSC a refusé à juste titre l'adhésion ultérieure de ceux-ci à l'assurance facultative, leur demande d'adhésion datant du 25 janvier 2011 alors que leur départ de Suisse a eu lieu le 31 mars 2004.
3.
L'affiliation à l'AVS/AI peut être obligatoire (art. 1a

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 1a - 1 Versichert nach diesem Gesetz sind:11 |
|
a | Personen mit Wohnsitz in der Schweiz, die auf Grund eines internationalen Abkommens19 nicht versichert sind; |
b | Schweizer Angestellte eines institutionellen Begünstigten nach Artikel 2 Absatz 1 des Gaststaatgesetzes vom 22. Juni 200721, die Vorrechte, Immunitäten und Erleichterungen geniessen, sofern sie aufgrund eines Abkommens mit diesem Begünstigten nicht obligatorisch in der Schweiz versichert sind; |
c | im Ausland wohnhafte nicht erwerbstätige Ehegatten von erwerbstätigen Personen, die nach Absatz 1 Buchstabe c, Absatz 3 Buchstabe a oder auf Grund eines internationalen Abkommens versichert sind.22 |
c1 | im Dienste der Eidgenossenschaft, |
c2 | im Dienste der internationalen Organisationen, mit denen der Bundesrat ein Sitzabkommen abgeschlossen hat und die als Arbeitgeber im Sinne von Artikel 12 gelten, |
c3 | im Dienste privater, vom Bund namhaft subventionierter Hilfsorganisationen nach Artikel 11 des Bundesgesetzes vom 19. März 197614 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe. |

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 2 Freiwillige Versicherung - 1 Schweizer Bürger und Staatsangehörige der Mitgliedstaaten der Europäischen Gemeinschaft oder der Europäischen Freihandelsassoziation, die nicht in einem Mitgliedstaat der Europäischen Gemeinschaft oder der Europäischen Freihandelsassoziation leben, können der freiwilligen Versicherung beitreten, falls sie unmittelbar vorher während mindestens fünf aufeinander folgenden Jahren obligatorisch versichert waren.25 |
3.1 Au sens de l'art. 1a al. 1

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 1a - 1 Versichert nach diesem Gesetz sind:11 |
|
a | Personen mit Wohnsitz in der Schweiz, die auf Grund eines internationalen Abkommens19 nicht versichert sind; |
b | Schweizer Angestellte eines institutionellen Begünstigten nach Artikel 2 Absatz 1 des Gaststaatgesetzes vom 22. Juni 200721, die Vorrechte, Immunitäten und Erleichterungen geniessen, sofern sie aufgrund eines Abkommens mit diesem Begünstigten nicht obligatorisch in der Schweiz versichert sind; |
c | im Ausland wohnhafte nicht erwerbstätige Ehegatten von erwerbstätigen Personen, die nach Absatz 1 Buchstabe c, Absatz 3 Buchstabe a oder auf Grund eines internationalen Abkommens versichert sind.22 |
c1 | im Dienste der Eidgenossenschaft, |
c2 | im Dienste der internationalen Organisationen, mit denen der Bundesrat ein Sitzabkommen abgeschlossen hat und die als Arbeitgeber im Sinne von Artikel 12 gelten, |
c3 | im Dienste privater, vom Bund namhaft subventionierter Hilfsorganisationen nach Artikel 11 des Bundesgesetzes vom 19. März 197614 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe. |

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 1a - 1 Versichert nach diesem Gesetz sind:11 |
|
a | Personen mit Wohnsitz in der Schweiz, die auf Grund eines internationalen Abkommens19 nicht versichert sind; |
b | Schweizer Angestellte eines institutionellen Begünstigten nach Artikel 2 Absatz 1 des Gaststaatgesetzes vom 22. Juni 200721, die Vorrechte, Immunitäten und Erleichterungen geniessen, sofern sie aufgrund eines Abkommens mit diesem Begünstigten nicht obligatorisch in der Schweiz versichert sind; |
c | im Ausland wohnhafte nicht erwerbstätige Ehegatten von erwerbstätigen Personen, die nach Absatz 1 Buchstabe c, Absatz 3 Buchstabe a oder auf Grund eines internationalen Abkommens versichert sind.22 |
c1 | im Dienste der Eidgenossenschaft, |
c2 | im Dienste der internationalen Organisationen, mit denen der Bundesrat ein Sitzabkommen abgeschlossen hat und die als Arbeitgeber im Sinne von Artikel 12 gelten, |
c3 | im Dienste privater, vom Bund namhaft subventionierter Hilfsorganisationen nach Artikel 11 des Bundesgesetzes vom 19. März 197614 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe. |
3.2 Aux termes de l'art. 2 al. 1

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 2 Freiwillige Versicherung - 1 Schweizer Bürger und Staatsangehörige der Mitgliedstaaten der Europäischen Gemeinschaft oder der Europäischen Freihandelsassoziation, die nicht in einem Mitgliedstaat der Europäischen Gemeinschaft oder der Europäischen Freihandelsassoziation leben, können der freiwilligen Versicherung beitreten, falls sie unmittelbar vorher während mindestens fünf aufeinander folgenden Jahren obligatorisch versichert waren.25 |

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 2 Freiwillige Versicherung - 1 Schweizer Bürger und Staatsangehörige der Mitgliedstaaten der Europäischen Gemeinschaft oder der Europäischen Freihandelsassoziation, die nicht in einem Mitgliedstaat der Europäischen Gemeinschaft oder der Europäischen Freihandelsassoziation leben, können der freiwilligen Versicherung beitreten, falls sie unmittelbar vorher während mindestens fünf aufeinander folgenden Jahren obligatorisch versichert waren.25 |
Selon l'art. 7 al. 1

SR 831.111 Verordnung vom 26. Mai 1961 über die freiwillige Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenversicherung (VFV) VFV Art. 7 Voraussetzungen - 1 Der freiwilligen Versicherung können die Personen beitreten, welche die Versicherungsvoraussetzungen nach Artikel 2 Absatz 1 AHVG erfüllen, einschliesslich jener, die für einen Teil ihres Einkommens der obligatorischen Versicherung unterstellt sind. |
|
1 | Der freiwilligen Versicherung können die Personen beitreten, welche die Versicherungsvoraussetzungen nach Artikel 2 Absatz 1 AHVG erfüllen, einschliesslich jener, die für einen Teil ihres Einkommens der obligatorischen Versicherung unterstellt sind. |
2 | ...13 |

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 2 Freiwillige Versicherung - 1 Schweizer Bürger und Staatsangehörige der Mitgliedstaaten der Europäischen Gemeinschaft oder der Europäischen Freihandelsassoziation, die nicht in einem Mitgliedstaat der Europäischen Gemeinschaft oder der Europäischen Freihandelsassoziation leben, können der freiwilligen Versicherung beitreten, falls sie unmittelbar vorher während mindestens fünf aufeinander folgenden Jahren obligatorisch versichert waren.25 |

SR 831.111 Verordnung vom 26. Mai 1961 über die freiwillige Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenversicherung (VFV) VFV Art. 8 Fristen und Modalitäten - 1 Die Beitrittserklärung muss schriftlich bei der Ausgleichskasse oder subsidiär bei der zuständigen Auslandsvertretung innerhalb eines Jahres ab dem Zeitpunkt des Ausscheidens aus der obligatorischen Versicherung eingereicht werden. Nach Ablauf dieser Frist ist ein Beitritt zur freiwilligen Versicherung nicht mehr möglich.15 |
|
1 | Die Beitrittserklärung muss schriftlich bei der Ausgleichskasse oder subsidiär bei der zuständigen Auslandsvertretung innerhalb eines Jahres ab dem Zeitpunkt des Ausscheidens aus der obligatorischen Versicherung eingereicht werden. Nach Ablauf dieser Frist ist ein Beitritt zur freiwilligen Versicherung nicht mehr möglich.15 |
2 | Die Versicherung beginnt mit dem Ausscheiden aus der obligatorischen Versicherung. |

SR 831.111 Verordnung vom 26. Mai 1961 über die freiwillige Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenversicherung (VFV) VFV Art. 11 Fristverlängerung - Liegen ausserordentliche Verhältnisse vor, die nicht vom Antragsteller zu vertreten sind, kann die Ausgleichskasse auf Gesuch in Einzelfällen die Frist zur Abgabe der Beitrittserklärung um längstens ein Jahr erstrecken. Die Gewährung oder die Ablehnung ist durch eine Kassenverfügung zu treffen. |
4.
Conformément à l'art. 1a al. 1 let. a

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 1a - 1 Versichert nach diesem Gesetz sind:11 |
|
a | Personen mit Wohnsitz in der Schweiz, die auf Grund eines internationalen Abkommens19 nicht versichert sind; |
b | Schweizer Angestellte eines institutionellen Begünstigten nach Artikel 2 Absatz 1 des Gaststaatgesetzes vom 22. Juni 200721, die Vorrechte, Immunitäten und Erleichterungen geniessen, sofern sie aufgrund eines Abkommens mit diesem Begünstigten nicht obligatorisch in der Schweiz versichert sind; |
c | im Ausland wohnhafte nicht erwerbstätige Ehegatten von erwerbstätigen Personen, die nach Absatz 1 Buchstabe c, Absatz 3 Buchstabe a oder auf Grund eines internationalen Abkommens versichert sind.22 |
c1 | im Dienste der Eidgenossenschaft, |
c2 | im Dienste der internationalen Organisationen, mit denen der Bundesrat ein Sitzabkommen abgeschlossen hat und die als Arbeitgeber im Sinne von Artikel 12 gelten, |
c3 | im Dienste privater, vom Bund namhaft subventionierter Hilfsorganisationen nach Artikel 11 des Bundesgesetzes vom 19. März 197614 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe. |
4.1 La question de savoir si le domicile se trouve en Suisse, question qui ne se pose que pour les personnes qui n'exercent pas d'activité lucrative en Suisse, doit être examinée selon le droit suisse. Le législateur a renoncé à établir dans l'AVS une notion spéciale de domicile: il se réfère au domicile civil, selon l'art. 13

SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 13 Wohnsitz und gewöhnlicher Aufenthalt - 1 Der Wohnsitz einer Person bestimmt sich nach den Artikeln 23-26 des Zivilgesetzbuches15. |
|
1 | Der Wohnsitz einer Person bestimmt sich nach den Artikeln 23-26 des Zivilgesetzbuches15. |
2 | Ihren gewöhnlichen Aufenthalt hat eine Person an dem Ort, an dem sie während längerer Zeit lebt, selbst wenn diese Zeit zum Vornherein befristet ist. |

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 23 - 1 Der Wohnsitz einer Person befindet sich an dem Orte, wo sie sich mit der Absicht dauernden Verbleibens aufhält; der Aufenthalt zum Zweck der Ausbildung oder die Unterbringung einer Person in einer Erziehungs- oder Pflegeeinrichtung, einem Spital oder einer Strafanstalt begründet für sich allein keinen Wohnsitz.23 |
|
1 | Der Wohnsitz einer Person befindet sich an dem Orte, wo sie sich mit der Absicht dauernden Verbleibens aufhält; der Aufenthalt zum Zweck der Ausbildung oder die Unterbringung einer Person in einer Erziehungs- oder Pflegeeinrichtung, einem Spital oder einer Strafanstalt begründet für sich allein keinen Wohnsitz.23 |
2 | Niemand kann an mehreren Orten zugleich seinen Wohnsitz haben. |
3 | Die geschäftliche Niederlassung wird von dieser Bestimmung nicht betroffen. |

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 26 - Volljährige unter umfassender Beistandschaft haben ihren Wohnsitz am Sitz der Erwachsenenschutzbehörde. |
4.1.1 Selon l'art. 23 al. 1

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 23 - 1 Der Wohnsitz einer Person befindet sich an dem Orte, wo sie sich mit der Absicht dauernden Verbleibens aufhält; der Aufenthalt zum Zweck der Ausbildung oder die Unterbringung einer Person in einer Erziehungs- oder Pflegeeinrichtung, einem Spital oder einer Strafanstalt begründet für sich allein keinen Wohnsitz.23 |
|
1 | Der Wohnsitz einer Person befindet sich an dem Orte, wo sie sich mit der Absicht dauernden Verbleibens aufhält; der Aufenthalt zum Zweck der Ausbildung oder die Unterbringung einer Person in einer Erziehungs- oder Pflegeeinrichtung, einem Spital oder einer Strafanstalt begründet für sich allein keinen Wohnsitz.23 |
2 | Niemand kann an mehreren Orten zugleich seinen Wohnsitz haben. |
3 | Die geschäftliche Niederlassung wird von dieser Bestimmung nicht betroffen. |
Les art. 23 ss

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 23 - 1 Der Wohnsitz einer Person befindet sich an dem Orte, wo sie sich mit der Absicht dauernden Verbleibens aufhält; der Aufenthalt zum Zweck der Ausbildung oder die Unterbringung einer Person in einer Erziehungs- oder Pflegeeinrichtung, einem Spital oder einer Strafanstalt begründet für sich allein keinen Wohnsitz.23 |
|
1 | Der Wohnsitz einer Person befindet sich an dem Orte, wo sie sich mit der Absicht dauernden Verbleibens aufhält; der Aufenthalt zum Zweck der Ausbildung oder die Unterbringung einer Person in einer Erziehungs- oder Pflegeeinrichtung, einem Spital oder einer Strafanstalt begründet für sich allein keinen Wohnsitz.23 |
2 | Niemand kann an mehreren Orten zugleich seinen Wohnsitz haben. |
3 | Die geschäftliche Niederlassung wird von dieser Bestimmung nicht betroffen. |

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 24 - 1 Der einmal begründete Wohnsitz einer Person bleibt bestehen bis zum Erwerbe eines neuen Wohnsitzes. |
|
1 | Der einmal begründete Wohnsitz einer Person bleibt bestehen bis zum Erwerbe eines neuen Wohnsitzes. |
2 | Ist ein früher begründeter Wohnsitz nicht nachweisbar oder ist ein im Ausland begründeter Wohnsitz aufgegeben und in der Schweiz kein neuer begründet worden, so gilt der Aufenthaltsort als Wohnsitz. |

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 24 - 1 Der einmal begründete Wohnsitz einer Person bleibt bestehen bis zum Erwerbe eines neuen Wohnsitzes. |
|
1 | Der einmal begründete Wohnsitz einer Person bleibt bestehen bis zum Erwerbe eines neuen Wohnsitzes. |
2 | Ist ein früher begründeter Wohnsitz nicht nachweisbar oder ist ein im Ausland begründeter Wohnsitz aufgegeben und in der Schweiz kein neuer begründet worden, so gilt der Aufenthaltsort als Wohnsitz. |

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 24 - 1 Der einmal begründete Wohnsitz einer Person bleibt bestehen bis zum Erwerbe eines neuen Wohnsitzes. |
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1 | Der einmal begründete Wohnsitz einer Person bleibt bestehen bis zum Erwerbe eines neuen Wohnsitzes. |
2 | Ist ein früher begründeter Wohnsitz nicht nachweisbar oder ist ein im Ausland begründeter Wohnsitz aufgegeben und in der Schweiz kein neuer begründet worden, so gilt der Aufenthaltsort als Wohnsitz. |

SR 291 Bundesgesetz vom 18. Dezember 1987 über das Internationale Privatrecht (IPRG) IPRG Art. 20 - 1 Im Sinne dieses Gesetzes hat eine natürliche Person: |
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1 | Im Sinne dieses Gesetzes hat eine natürliche Person: |
a | ihren Wohnsitz in dem Staat, in dem sie sich mit der Absicht dauernden Verbleibens aufhält; |
b | ihren gewöhnlichen Aufenthalt in dem Staat, in dem sie während längerer Zeit lebt, selbst wenn diese Zeit zum vornherein befristet ist; |
c | ihre Niederlassung in dem Staat, in dem sich der Mittelpunkt ihrer geschäftlichen Tätigkeit befindet. |
2 | Niemand kann an mehreren Orten zugleich Wohnsitz haben. Hat eine Person nirgends einen Wohnsitz, so tritt der gewöhnliche Aufenthalt an die Stelle des Wohnsitzes. Die Bestimmungen des Zivilgesetzbuches23 über Wohnsitz und Aufenthalt sind nicht anwendbar. |
4.1.2 En l'espèce, l'autorité inférieure estime, dans la décision dont est recours, qu'au vu des circonstances, les recourants ont bien été domiciliés en Suisse entre mars 2003 et mars 2004. Pour leur part, les intéressés précisent qu'ils n'ont jamais eu l'intention de s'établir en Suisse et n'ont résidé à Genève, où ils n'ont ni travaillé ni cherché du travail, qu'ensuite de leur départ précipité de la RDC en raison de la situation de guerre et de manière provisoire, le temps de préparer un nouveau projet en Afrique; ils estiment par conséquent n'avoir pu constituer un domicile en Suisse.
En l'occurrence, il ressort en particulier des allégations des recourants que ces derniers ont vécu, avec leur fils aîné, né en 2001, en RDC, où ils étaient actifs en tant que missionnaires et qu'ils auraient quitté pour la France en raison de la situation de guerre, en septembre 2002 (voir mémoire de recours [TAF pce 1 pp. 2, 3]). En tous les cas, en mars 2003, février selon l'attestation de départ du 10 mars 2004 (CSC A pce 104 / B pce 47), les recourants se sont installés en famille, soit avec leur fils aîné, en Suisse, à Genève, où est né leur second fils en août 2003 et où ils seraient restés le temps de préparer un nouveau projet en Afrique, au Rwanda, sans exercer d'activité lucrative. Il appert ainsi, à ce stade, qu'en quittant la RDC, où jusqu'alors ils vivaient avec leur famille et exerçaient leur activité, les intéressés ont bel et bien renoncé définitivement à y maintenir leur domicile, dans la mesure en particulier où ils n'ont manifesté à aucun moment la volonté ou l'espoir d'y retourner un jour, quand éventuellement la situation se serait modifiée, ayant plutôt cherché, une fois en Suisse, à développer un nouveau projet dans un autre pays d'Afrique, en l'occurrence le Rwanda, où ils se sont rendus en famille en mars 2004. Ils ne sont pas non plus demeurés en France, où ils auraient été rapatriés depuis la RDC en septembre 2002 déjà, mais sont venus résider en Suisse. Force est de constater par conséquent que dans l'intervalle entre le départ de RDC et le départ pour le Rwanda, le lieu avec lequel les recourants avaient les relations les plus étroites, compte tenu de l'ensemble des circonstances, était la Suisse. Le fait qu'ils n'aient pas exercé en Suisse d'activité lucrative n'y change rien puisque le lieu avec lequel une personne est considérée comme ayant les relations les plus étroites correspond généralement au lieu de résidence de la famille, et non au lieu de travail. D'ailleurs, c'est en Suisse qu'ils ont été actifs, quand bien même ils n'auraient pas été rémunérés pour cela, puisqu'ils soulignent y avoir préparé leur nouveau projet de mission pour le Rwanda. Certes, les recourants indiquent qu'ils n'ont jamais eu l'intention de s'établir en Suisse et d'y demeurer; il n'est toutefois pas indispensable, pour constituer un domicile, qu'une personne ait l'intention de rester toujours ou pour un temps indéterminé dans un certain lieu; il suffit qu'elle se propose de faire de ce lieu le centre de son existence, de ses relations personnelles et professionnelles de façon à donner à ce séjour une certaine stabilité (ATF 41 III 51). Or, tel est le cas en l'espèce, au vu en particulier de la présence de toute la famille en Suisse et l'absence, en outre, d'un autre lieu correspondant au
centre des intérêts des recourants; de plus, il est à relever que ces derniers ne savaient pas, au moment de leur retour en Suisse, pendant combien de temps ils resteraient dans ce pays.
Il convient de noter encore la présence au dossier d'une attestation de départ du 10 mars 2004 délivrée par l'Office cantonal de la population du canton de Genève certifiant que les recourants et leurs deux enfants ont résidé sur le territoire du canton depuis le 6 février 2003, ainsi que d'un courrier du 20 octobre 2009 d'un ami de la famille à la CCGC (CSC A pce 30), dans lequel il rapporte les propos des intéressés, lesquels affirment avoir déposé leurs papiers à Genève; enfin, dans leur mémoire, les recourants indiquent avoir rempli une déclaration d'impôt en Suisse. Certes, le statut d'une personne du point de vue par exemple des autorités fiscales ou le dépôt des papiers d'identité ne sont pas des éléments décisifs pour établir un domicile, mais ils constituent cependant des indices sérieux en ce qui concerne l'intention de s'établir (voir supra consid. 5.1.1).
Enfin, si l'on devait dénier l'existence d'un domicile en Suisse, faute d'une intention bien établie des recourants d'y faire le centre de leur vie, cette volonté, reconnaissable par des tiers, n'étant pas aisée à déterminer, il faudrait tout de même considérer la Suisse comme étant leur domicile au sens de l'art. 24 al. 2

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 24 - 1 Der einmal begründete Wohnsitz einer Person bleibt bestehen bis zum Erwerbe eines neuen Wohnsitzes. |
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1 | Der einmal begründete Wohnsitz einer Person bleibt bestehen bis zum Erwerbe eines neuen Wohnsitzes. |
2 | Ist ein früher begründeter Wohnsitz nicht nachweisbar oder ist ein im Ausland begründeter Wohnsitz aufgegeben und in der Schweiz kein neuer begründet worden, so gilt der Aufenthaltsort als Wohnsitz. |
Force est dès lors d'admettre, en l'espèce, que les recourants ont bien été domiciliés en Suisse dès mars 2003 au plus tard.
4.2 Il convient de noter encore que les personnes qui ont leur domicile en Suisse sont affiliées à l'assurance obligatoire, à moins qu'elles ne soient exemptées de l'assurance conformément à l'art. 1a al. 2

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 1a - 1 Versichert nach diesem Gesetz sind:11 |
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a | Personen mit Wohnsitz in der Schweiz, die auf Grund eines internationalen Abkommens19 nicht versichert sind; |
b | Schweizer Angestellte eines institutionellen Begünstigten nach Artikel 2 Absatz 1 des Gaststaatgesetzes vom 22. Juni 200721, die Vorrechte, Immunitäten und Erleichterungen geniessen, sofern sie aufgrund eines Abkommens mit diesem Begünstigten nicht obligatorisch in der Schweiz versichert sind; |
c | im Ausland wohnhafte nicht erwerbstätige Ehegatten von erwerbstätigen Personen, die nach Absatz 1 Buchstabe c, Absatz 3 Buchstabe a oder auf Grund eines internationalen Abkommens versichert sind.22 |
c1 | im Dienste der Eidgenossenschaft, |
c2 | im Dienste der internationalen Organisationen, mit denen der Bundesrat ein Sitzabkommen abgeschlossen hat und die als Arbeitgeber im Sinne von Artikel 12 gelten, |
c3 | im Dienste privater, vom Bund namhaft subventionierter Hilfsorganisationen nach Artikel 11 des Bundesgesetzes vom 19. März 197614 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe. |

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 1a - 1 Versichert nach diesem Gesetz sind:11 |
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a | Personen mit Wohnsitz in der Schweiz, die auf Grund eines internationalen Abkommens19 nicht versichert sind; |
b | Schweizer Angestellte eines institutionellen Begünstigten nach Artikel 2 Absatz 1 des Gaststaatgesetzes vom 22. Juni 200721, die Vorrechte, Immunitäten und Erleichterungen geniessen, sofern sie aufgrund eines Abkommens mit diesem Begünstigten nicht obligatorisch in der Schweiz versichert sind; |
c | im Ausland wohnhafte nicht erwerbstätige Ehegatten von erwerbstätigen Personen, die nach Absatz 1 Buchstabe c, Absatz 3 Buchstabe a oder auf Grund eines internationalen Abkommens versichert sind.22 |
c1 | im Dienste der Eidgenossenschaft, |
c2 | im Dienste der internationalen Organisationen, mit denen der Bundesrat ein Sitzabkommen abgeschlossen hat und die als Arbeitgeber im Sinne von Artikel 12 gelten, |
c3 | im Dienste privater, vom Bund namhaft subventionierter Hilfsorganisationen nach Artikel 11 des Bundesgesetzes vom 19. März 197614 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe. |

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 1a - 1 Versichert nach diesem Gesetz sind:11 |
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a | Personen mit Wohnsitz in der Schweiz, die auf Grund eines internationalen Abkommens19 nicht versichert sind; |
b | Schweizer Angestellte eines institutionellen Begünstigten nach Artikel 2 Absatz 1 des Gaststaatgesetzes vom 22. Juni 200721, die Vorrechte, Immunitäten und Erleichterungen geniessen, sofern sie aufgrund eines Abkommens mit diesem Begünstigten nicht obligatorisch in der Schweiz versichert sind; |
c | im Ausland wohnhafte nicht erwerbstätige Ehegatten von erwerbstätigen Personen, die nach Absatz 1 Buchstabe c, Absatz 3 Buchstabe a oder auf Grund eines internationalen Abkommens versichert sind.22 |
c1 | im Dienste der Eidgenossenschaft, |
c2 | im Dienste der internationalen Organisationen, mit denen der Bundesrat ein Sitzabkommen abgeschlossen hat und die als Arbeitgeber im Sinne von Artikel 12 gelten, |
c3 | im Dienste privater, vom Bund namhaft subventionierter Hilfsorganisationen nach Artikel 11 des Bundesgesetzes vom 19. März 197614 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe. |

SR 831.101 Verordnung vom 31. Oktober 1947 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVV) AHVV Art. 2 Verhältnismässig kurze Zeit - Als verhältnismässig kurze Zeit nach Artikel 1a Absatz 2 Buchstabe c AHVG gilt eine Erwerbstätigkeit, die drei aufeinander folgende Monate im Kalenderjahr nicht überschreitet. |

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 1a - 1 Versichert nach diesem Gesetz sind:11 |
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a | Personen mit Wohnsitz in der Schweiz, die auf Grund eines internationalen Abkommens19 nicht versichert sind; |
b | Schweizer Angestellte eines institutionellen Begünstigten nach Artikel 2 Absatz 1 des Gaststaatgesetzes vom 22. Juni 200721, die Vorrechte, Immunitäten und Erleichterungen geniessen, sofern sie aufgrund eines Abkommens mit diesem Begünstigten nicht obligatorisch in der Schweiz versichert sind; |
c | im Ausland wohnhafte nicht erwerbstätige Ehegatten von erwerbstätigen Personen, die nach Absatz 1 Buchstabe c, Absatz 3 Buchstabe a oder auf Grund eines internationalen Abkommens versichert sind.22 |
c1 | im Dienste der Eidgenossenschaft, |
c2 | im Dienste der internationalen Organisationen, mit denen der Bundesrat ein Sitzabkommen abgeschlossen hat und die als Arbeitgeber im Sinne von Artikel 12 gelten, |
c3 | im Dienste privater, vom Bund namhaft subventionierter Hilfsorganisationen nach Artikel 11 des Bundesgesetzes vom 19. März 197614 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe. |

SR 831.101 Verordnung vom 31. Oktober 1947 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVV) AHVV Art. 2 Verhältnismässig kurze Zeit - Als verhältnismässig kurze Zeit nach Artikel 1a Absatz 2 Buchstabe c AHVG gilt eine Erwerbstätigkeit, die drei aufeinander folgende Monate im Kalenderjahr nicht überschreitet. |
4.3 Dans la mesure où les recourants étaient domiciliés en Suisse dès mars 2003 au plus tard et ne faisaient pas partie des personnes exemptées de l'assurance conformément à l'art. 1a al. 2

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 1a - 1 Versichert nach diesem Gesetz sind:11 |
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a | Personen mit Wohnsitz in der Schweiz, die auf Grund eines internationalen Abkommens19 nicht versichert sind; |
b | Schweizer Angestellte eines institutionellen Begünstigten nach Artikel 2 Absatz 1 des Gaststaatgesetzes vom 22. Juni 200721, die Vorrechte, Immunitäten und Erleichterungen geniessen, sofern sie aufgrund eines Abkommens mit diesem Begünstigten nicht obligatorisch in der Schweiz versichert sind; |
c | im Ausland wohnhafte nicht erwerbstätige Ehegatten von erwerbstätigen Personen, die nach Absatz 1 Buchstabe c, Absatz 3 Buchstabe a oder auf Grund eines internationalen Abkommens versichert sind.22 |
c1 | im Dienste der Eidgenossenschaft, |
c2 | im Dienste der internationalen Organisationen, mit denen der Bundesrat ein Sitzabkommen abgeschlossen hat und die als Arbeitgeber im Sinne von Artikel 12 gelten, |
c3 | im Dienste privater, vom Bund namhaft subventionierter Hilfsorganisationen nach Artikel 11 des Bundesgesetzes vom 19. März 197614 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe. |
5.
Datées du 25 janvier 2011, les demandes d'adhésion des recourants (CSC A pces 107 à 109 / B pces 50, 51) sont manifestement tardives, tant le délai d'un an de l'art. 8 al. 1

SR 831.111 Verordnung vom 26. Mai 1961 über die freiwillige Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenversicherung (VFV) VFV Art. 8 Fristen und Modalitäten - 1 Die Beitrittserklärung muss schriftlich bei der Ausgleichskasse oder subsidiär bei der zuständigen Auslandsvertretung innerhalb eines Jahres ab dem Zeitpunkt des Ausscheidens aus der obligatorischen Versicherung eingereicht werden. Nach Ablauf dieser Frist ist ein Beitritt zur freiwilligen Versicherung nicht mehr möglich.15 |
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1 | Die Beitrittserklärung muss schriftlich bei der Ausgleichskasse oder subsidiär bei der zuständigen Auslandsvertretung innerhalb eines Jahres ab dem Zeitpunkt des Ausscheidens aus der obligatorischen Versicherung eingereicht werden. Nach Ablauf dieser Frist ist ein Beitritt zur freiwilligen Versicherung nicht mehr möglich.15 |
2 | Die Versicherung beginnt mit dem Ausscheiden aus der obligatorischen Versicherung. |

SR 831.111 Verordnung vom 26. Mai 1961 über die freiwillige Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenversicherung (VFV) VFV Art. 11 Fristverlängerung - Liegen ausserordentliche Verhältnisse vor, die nicht vom Antragsteller zu vertreten sind, kann die Ausgleichskasse auf Gesuch in Einzelfällen die Frist zur Abgabe der Beitrittserklärung um längstens ein Jahr erstrecken. Die Gewährung oder die Ablehnung ist durch eine Kassenverfügung zu treffen. |
Les recourants ne contestent pas d'ailleurs que leurs demandes d'adhésion aient été tardives. Ils soutiennent bien plutôt qu'ils sont restés et sont toujours assurés à l'AVS/AI facultative, dans la mesure où ils n'étaient pas conscients d'en être sortis au moment de leur retour en Suisse. Ils font valoir en outre que B._______ s'est présenté au guichet de la CCGC deux semaines avant le départ de Suisse afin de s'enquérir du sort des cotisations dues et informer la Caisse du départ pour le Rwanda; la personne ayant reçu le recourant à cette occasion l'aurait informé du fait que lui et son épouse étaient exclus de l'assurance facultative et qu'ils ne pouvaient plus y cotiser, raison pour laquelle les recourants auraient quitté la Suisse sans "cotiser" à l'assurance facultative; en outre, lors de son passage à la CCGC, B._______ n'aurait pas été invité à s'assurer à titre obligatoire et aucune cotisation ne lui aurait été réclamée pour l'année 2003 et 2004 (voir mémoire de recours [TAF pce 1 p. 4]).
6.
6.1 Le principe de la bonne foi est inscrit à l'art. 2

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 2 - 1 Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
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1 | Jedermann hat in der Ausübung seiner Rechte und in der Erfüllung seiner Pflichten nach Treu und Glauben zu handeln. |
2 | Der offenbare Missbrauch eines Rechtes findet keinen Rechtsschutz. |

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
6.2 Dès le 1er janvier 2003 est entrée en vigueur la LPGA prévoyant nouvellement à son art. 27

SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 27 Aufklärung und Beratung - 1 Die Versicherungsträger und Durchführungsorgane der einzelnen Sozialversicherungen sind verpflichtet, im Rahmen ihres Zuständigkeitsbereiches die interessierten Personen über ihre Rechte und Pflichten aufzuklären. |
|
1 | Die Versicherungsträger und Durchführungsorgane der einzelnen Sozialversicherungen sind verpflichtet, im Rahmen ihres Zuständigkeitsbereiches die interessierten Personen über ihre Rechte und Pflichten aufzuklären. |
2 | Jede Person hat Anspruch auf grundsätzlich unentgeltliche Beratung über ihre Rechte und Pflichten. Dafür zuständig sind die Versicherungsträger, denen gegenüber die Rechte geltend zu machen oder die Pflichten zu erfüllen sind. Für Beratungen, die aufwendige Nachforschungen erfordern, kann der Bundesrat die Erhebung von Gebühren vorsehen und den Gebührentarif festlegen. |
3 | Stellt ein Versicherungsträger fest, dass eine versicherte Person oder ihre Angehörigen Leistungen anderer Sozialversicherungen beanspruchen können, so gibt er ihnen unverzüglich davon Kenntnis. |

SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 27 Aufklärung und Beratung - 1 Die Versicherungsträger und Durchführungsorgane der einzelnen Sozialversicherungen sind verpflichtet, im Rahmen ihres Zuständigkeitsbereiches die interessierten Personen über ihre Rechte und Pflichten aufzuklären. |
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1 | Die Versicherungsträger und Durchführungsorgane der einzelnen Sozialversicherungen sind verpflichtet, im Rahmen ihres Zuständigkeitsbereiches die interessierten Personen über ihre Rechte und Pflichten aufzuklären. |
2 | Jede Person hat Anspruch auf grundsätzlich unentgeltliche Beratung über ihre Rechte und Pflichten. Dafür zuständig sind die Versicherungsträger, denen gegenüber die Rechte geltend zu machen oder die Pflichten zu erfüllen sind. Für Beratungen, die aufwendige Nachforschungen erfordern, kann der Bundesrat die Erhebung von Gebühren vorsehen und den Gebührentarif festlegen. |
3 | Stellt ein Versicherungsträger fest, dass eine versicherte Person oder ihre Angehörigen Leistungen anderer Sozialversicherungen beanspruchen können, so gibt er ihnen unverzüglich davon Kenntnis. |

SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 27 Aufklärung und Beratung - 1 Die Versicherungsträger und Durchführungsorgane der einzelnen Sozialversicherungen sind verpflichtet, im Rahmen ihres Zuständigkeitsbereiches die interessierten Personen über ihre Rechte und Pflichten aufzuklären. |
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1 | Die Versicherungsträger und Durchführungsorgane der einzelnen Sozialversicherungen sind verpflichtet, im Rahmen ihres Zuständigkeitsbereiches die interessierten Personen über ihre Rechte und Pflichten aufzuklären. |
2 | Jede Person hat Anspruch auf grundsätzlich unentgeltliche Beratung über ihre Rechte und Pflichten. Dafür zuständig sind die Versicherungsträger, denen gegenüber die Rechte geltend zu machen oder die Pflichten zu erfüllen sind. Für Beratungen, die aufwendige Nachforschungen erfordern, kann der Bundesrat die Erhebung von Gebühren vorsehen und den Gebührentarif festlegen. |
3 | Stellt ein Versicherungsträger fest, dass eine versicherte Person oder ihre Angehörigen Leistungen anderer Sozialversicherungen beanspruchen können, so gibt er ihnen unverzüglich davon Kenntnis. |
Cela étant, si l'administration informe, elle est tenue de le faire correctement. De plus, le défaut de renseignement dans une situation où une obligation de renseigner est prévue par la loi ou lorsque les circonstances concrètes du cas particulier auraient commandé une information de l'assureur est assimilé à une déclaration erronée de sa part qui peut, à certaines conditions, obliger l'autorité à consentir à l'administré un avantage auquel il n'aurait pu prétendre. Aucun devoir de renseignement n'incombe à l'institution d'assurance tant qu'elle ne peut pas, en prêtant l'attention usuelle, reconnaître que l'assuré se trouve dans une situation dans laquelle il risque de perdre son droit aux prestations (arrêt du Tribunal fédéral 9C_1005/2008 du 5 mars 2009 consid. 3 ss, concernant les obligations des assurés; ATF 133 V 249 consid. 7.2, ATF 131 V 472 consid. 4 et 5, ATF 124 V 215 consid. 2b, ATF 121 V 65 consid. 4a, ATF 113 V 66 consid. 2; arrêt du Tribunal administratif C-3144/2010 du 6 juillet 2011 consid. 3; Michel Valterio, op. cit., n. m. 3148 ss).
6.3
6.3.1 Ayant reçu, en date du 7 juillet 2003, deux avis de mutation mentionnant, pour chacun des époux, leur rentrée en Suisse, ainsi que la fin de la taxation et de l'assujettissement à l'AVS/AI facultative au 31 mars 2003 (CSC A pce 13 / B pce 10), la CSC a procédé selon la loi, mettant fin à l'affiliation des recourants à l'assurance facultative et leur envoyant, le 17 juillet 2003, un avis de situation rectificatif se référant à la mutation due à la rentrée en Suisse et réduisant la cotisation ainsi que les frais administratifs dus pour l'année 2003 aux montants dus jusqu'au 31 mars 2003, correspondant au premier trimestre 2003 (CSC A pce 15). L'avis de situation était par ailleurs accompagné d'un courrier du 17 juillet 2003 également (CSC A pce 16), informant les recourants d'un solde débiteur de Fr. 270 et mentionnant, en nota bene, que "les personnes rentrées en Suisse et sans activité lucrative sont priées de s'adresser au service AVS de leur domicile".
Le Tribunal de céans constate ainsi que l'information fournie aux recourants par la CSC était adéquate et suffisante, en particulier s'agissant d'une obligation d'ordre général, celle de s'affilier et de payer des cotisations. Les recourants ne pouvaient donc ignorer à tout le moins qu'un changement s'était produit dans leur affiliation à l'AVS/AI et qu'ils devaient s'adresser "au service AVS de leur domicile", ainsi que le leur indiquait la CSC et que la loi les y oblige (art. 64 al. 5

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 64 - 1 Den Verbandsausgleichskassen werden alle Arbeitgeber und Selbständigerwerbenden angeschlossen, die einem Gründerverband angehören. Arbeitgeber oder Selbständigerwerbende, die sowohl einem Berufsverband wie einem zwischenberuflichen Verband angehören, werden nach freier Wahl der Ausgleichskasse eines der beiden Verbände angeschlossen. |

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 64 - 1 Den Verbandsausgleichskassen werden alle Arbeitgeber und Selbständigerwerbenden angeschlossen, die einem Gründerverband angehören. Arbeitgeber oder Selbständigerwerbende, die sowohl einem Berufsverband wie einem zwischenberuflichen Verband angehören, werden nach freier Wahl der Ausgleichskasse eines der beiden Verbände angeschlossen. |
Enfin, ainsi que l'explique l'autorité inférieure dans la décision litigieuse et dans sa réponse du 12 octobre 2011, la sortie de l'assurance facultative par suite de retour en Suisse n'a pas à faire l'objet d'une décision formelle, dans la mesure où elle découle de la loi et ne porte pas par ailleurs préjudice à la personne qui, sortie de l'AVS/AI facultative, reste assurée, mais à l'AVS/AI obligatoire.
6.3.2 S'agissant ensuite de la visite de B._______ au guichet de la CCGC deux semaines avant le départ des recourants pour le Rwanda et des renseignements erronés qu'il aurait reçus à cette occasion, il s'avère, à la lecture du dossier, que ladite caisse ne dispose d'aucun indice du passage de B._______ à son guichet et n'a trouvé aucune demande d'affiliation comme personne sans activité lucrative (voir lettre du 9 juin 2010 de la CCGC [CSC A pce 130]); de même, aucune preuve de cet entretien n'est produite par les recourants. Il est par conséquent impossible de déterminer le contenu exact des supposés renseignements que le recourant dit avoir obtenus de la CCGC. Dès lors que les propos tenus relèvent uniquement d'allégations d'une partie et ne peuvent être établis à satisfaction de droit , on ne saurait admettre, au degré de la vraisemblance prépondérante requise, que les recourants ont été induits en erreur par une autorité compétente ou censée l'être.
A cela s'ajoute, concernant le départ de Suisse des recourants et ses conséquences sur leur affiliation à l'AVS/AI, que les caisses de compensation cantonales ne sont pas compétentes pour exécuter l'assurance facultative, et que les recourants ayant été affiliés à l'assurance facultative pendant plusieurs années durant leur séjour en RDC, ils pouvaient savoir, lors de leur départ pour le Rwanda, qu'ils devaient s'adresser à cet égard à la CSC. Or, aucune demande dans ce sens n'a été déposée avant 2011. Il sied de préciser encore que l'assurance facultative est volontaire et non pas obligatoire, et qu'en n'y adhérant pas, une personne ne se soustrait pas à une obligation que l'autorité aurait dû lui rappeler de remplir; on ne peut donc attendre de l'administration qu'elle sache qu'un assuré quitte la Suisse et qu'elle lui propose spontanément d'adhérer à l'assurance facultative.
6.4 Compte tenu de ces circonstances, on ne saurait en aucun cas reprocher à l'administration d'avoir enfreint son devoir de renseigner (voir supra consid. 7.2). Il n'y a ainsi en l'espèce aucune violation de l'art. 27 al. 2

SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 27 Aufklärung und Beratung - 1 Die Versicherungsträger und Durchführungsorgane der einzelnen Sozialversicherungen sind verpflichtet, im Rahmen ihres Zuständigkeitsbereiches die interessierten Personen über ihre Rechte und Pflichten aufzuklären. |
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1 | Die Versicherungsträger und Durchführungsorgane der einzelnen Sozialversicherungen sind verpflichtet, im Rahmen ihres Zuständigkeitsbereiches die interessierten Personen über ihre Rechte und Pflichten aufzuklären. |
2 | Jede Person hat Anspruch auf grundsätzlich unentgeltliche Beratung über ihre Rechte und Pflichten. Dafür zuständig sind die Versicherungsträger, denen gegenüber die Rechte geltend zu machen oder die Pflichten zu erfüllen sind. Für Beratungen, die aufwendige Nachforschungen erfordern, kann der Bundesrat die Erhebung von Gebühren vorsehen und den Gebührentarif festlegen. |
3 | Stellt ein Versicherungsträger fest, dass eine versicherte Person oder ihre Angehörigen Leistungen anderer Sozialversicherungen beanspruchen können, so gibt er ihnen unverzüglich davon Kenntnis. |
7.
Au vu de ce qui précède, il ne peut être constaté que les recourants sont demeurés affiliés à l'AVS/AI facultative au-delà du 31 mars 2003, et c'est à juste titre que l'autorité inférieure a refusé leurs demandes d'adhésion à l'assurance facultative. Partant, la décision sur opposition du 16 juin 2011 doit être confirmée et le recours rejeté. Celui-ci étant manifestement infondé, il convient de statuer sur le présent litige dans une procédure à juge unique (art. 85bis al. 3

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 85bis Eidgenössische Rekursbehörde - 1 Über Beschwerden von Personen im Ausland entscheidet in Abweichung von Artikel 58 Absatz 2 ATSG390 das Bundesverwaltungsgericht. Der Bundesrat kann vorsehen, dass diese Zuständigkeit dem Versicherungsgericht des Kantons zugewiesen wird, in welchem der Arbeitgeber des Versicherten seinen Wohnsitz oder Sitz hat.391 |
8.
La procédure est gratuite pour les parties (art. 85bis al. 2

SR 831.10 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1946 über die Alters- und Hinterlassenenversicherung (AHVG) AHVG Art. 85bis Eidgenössische Rekursbehörde - 1 Über Beschwerden von Personen im Ausland entscheidet in Abweichung von Artikel 58 Absatz 2 ATSG390 das Bundesverwaltungsgericht. Der Bundesrat kann vorsehen, dass diese Zuständigkeit dem Versicherungsgericht des Kantons zugewiesen wird, in welchem der Arbeitgeber des Versicherten seinen Wohnsitz oder Sitz hat.391 |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
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1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Il n'est pas perçu de frais de procédure, ni alloué de dépens.
3.
Le présent arrêt est adressé :
- aux recourants (Acte judiciaire)
- à l'autorité inférieure (Recommandé)
- à l'Office fédéral des assurances sociales (Recommandé)
La juge unique : La greffière :
Madeleine Hirsig-Vouilloz Isabelle Pittet
Indication des voies de droit :
La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, Schweizerhofquai 6, 6004 Lucerne, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden: |
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a | gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts; |
b | gegen kantonale Erlasse; |
c | betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
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1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
1bis | Wurde in einer Zivilsache das Verfahren vor der Vorinstanz in englischer Sprache geführt, so können Rechtsschriften in dieser Sprache abgefasst werden.14 |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 15 16 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201617 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.18 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
Expédition :